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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 12:55
photo 501e RCC

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07.01.2016 501e RCC - Armée de Terre

 

La mise en condition avant projection (MCP) a débuté au début du 2nd semestre 2015 pour les « bérets noirs » afin de se préparer au théâtre africain ! Une préparation qui s’est voulue dense et cadencée par de nombreuses sorties terrains, pour que le 3e escadron puisse travailler sa polyvalence et sa réactivité.


Après un CENTAC, des entrainements variés à Mourmelon, Mailly le Camp et Saumur, des tirs sur Sagaie, et différents exercices au sein du régiment, les équipages du 3e escadron se sont appropriés les savoir-faire nécessaires à leur projection. Le 501e régiment de chars de combat, réputé pour sa maîtrise du char Leclerc, ne néglige pas les entrainements sur Sagaie, sur véhicules blindés légers et même à pieds. Les hommes du 501 se veulent être opérationnels et polyvalents en combat embarqué comme débarqué, tout en conservant leur spécificité de tankistes !

D’août à décembre, la préparation des tankistes du 3e escadron se veut dense !

Du 31 août au 12 septembre 2015, deux pelotons du 3e escadron ont effectué une formation d’adaptation (FA) pour s’approprier la Sagaie. Cette formation, alliant tir et tactique, a été dispensée par le maitre de tir du 501 avec l’appui essentiel de l’école de cavalerie qui a mis à la disposition du régiment ses matériels et ses installations. . Le 2e et 3e peloton ont excellé lors des tirs équipages sur Sagaie prouvant qu’ils avaient bien acquis les différents savoir-faire. Après deux semaines intensives et profitables à l'ensemble du personnel du 3e escadron, l’école de cavalerie a validé cette formation. Le mois d’octobre, a été aussi particulièrement riche pour les bérets noirs du 501, qui ont effectué une préparation opérationnelle décentralisée (POD) pour renforcer leurs savoir-faire de tankistes puis une rotation, avec le 4e escadron, au centre d’entrainement tactique à Mailly le Camp. Lors de cette rotation, l’ensemble des composantes qui seront déployées au TCHAD et au NIGER étaient présentes ! Cavaliers, fantassins, sapeurs et artilleurs ont donc pu, nuit et jour, se retrouver confrontés à des situations qu’ils sont susceptibles de rencontrer sur le terrain africain.
Afin de maîtriser parfaitement la tactique, le 3e escadron a poursuivi sa préparation opérationnelle décentralisée (POD) à Fontevraud et à Saumur tout en préparant les tirs de niveau 6 qui ont eu lieu en décembre à Mailly le Camp. Ces tirs, de niveau peloton, ont été effectués selon un scénario bien précis avec l’aide du 1° RCA. Ils ont fait appel à la rigueur des équipages tant au niveau tactique que technique dans la précision des tirs et des comptes-rendus.
Ces différents entraînements ont fait appel à une grande capacité d’adaptation des militaires et à la cohésion des équipages.
De plus, lors de tous ces rendez-vous, la condition physique et mentale des hommes a été mise à l’épreuve car ces militaires, rappelons-le, ne peuvent se permettre la moindre erreur en opération extérieure, nécessitant dès lors un très haut niveau d’exigence lors de cette préparation …

 

Reportage photos

photo 501e RCC

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 12:55
photo 1e REC

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03-04-2015  par 1e REC Réf : 206 | 1005

 

En vue de la projection d’un de ses pelotons en RCA à l’été 2015, le 3ème escadron du Royal Etranger a commencé sa mise en condition avant projection (MCP) à CANJUERS du 02 au au 13 Mars. Ce fut l’occasion pour les légionnaires d’apprendre ou de se réapproprier les savoir-faire inhérents à leurs spécialités respectives.

 

Les tireurs, pilotes et chefs d’engins ont suivi une formation d’adaptation sur ERC 90D « SAGAIE ». Après avoir bénéficié des cours sur l’armement, l’entretien, et le pilotage, ils ont travaillé en équipage et en peloton lors de parcours d’observation et des passages sur différents simulateurs.

 

Les pilotes et chefs de bord des patrouilles d’investigation ont pu se former à la conduite des VBL et des VAB, en assimilant les caractéristiques techniques ainsi que les composantes tactiques relatives à ces véhicules, comme la progression en appui mutuel ou le franchissement. Le combat débarqué ainsi que les actes élémentaires ont également été révisés. A l’issue d’une formation dense et technique, les meilleurs pilotes se sont vu attribuer la FSI cavalier blindé pilote option pilote VBL.

 

Les plus jeunes ont fait effort sur l’aguerrissement et les actes élémentaires. Marches, tirs ISTC de jour et de nuit, formation à la technique d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR) ainsi que le maniement des armes individuelles et collectives étaient au programme.

 

Opérationnel, le PCL s’est entraîné au déploiement d’un PC tactique de niveau UE, avec notamment la mise en œuvre d’un réseau de transmissions de données de niveau unité élémentaire (liaison SIR/SITEL). Tous les légionnaires de l’escadron ont bénéficié d’un recyclage de la formation de premier secours niveau 1 (PSC1) ainsi que de l’apprentissage du sauvetage au combat de niveau 1 (SC1).

 

L’escadron a testé ensuite ses nouvelles connaissances à la fin du mois de mars lors des tirs de niveau 9, 7 et 6 (tir canon niveau tireur, équipage et peloton) à MAILLY-LE-CAMP, validant ainsi les prérequis nécessaires à la projection et qualifiant l’ensemble de l’escadron à l’emploi des pelotons SAGAIE.

 

L’escadron s’est qualifié opérationnel sans restriction sur ERC90 (dont un peloton opérationnel exceptionnel) et a vu ainsi son investissement individuel et collectif récompensé.

photo 1e RECphoto 1e REC
photo 1e REC

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 5 avril 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont effectué une campagne de tir de niveau sur le camp « lieutenant-colonel Saboret », à 150 kilomètres au Nord d’Abidjan.

 

Ce camp, situé à proximité du village de Lomo Nord, est un complexe de tir de 130 km2 permettant la mise en œuvre de l’ensemble des types d’armement. Les trois pelotons de l’escadron blindé des FFCI ont conduit la campagne de tir, mettant chacun en valeur leur capacité tactique au cours de manœuvres variées.

 

Dotés d’ ERC 90 Sagaie et de véhicules blindés légers particulièrement utilisés dans les manœuvres d’éclairage et d’investigations, les pelotons ont ainsi alterné des missions de reconnaissance offensive. Les tirs de masquage, de neutralisation, de destruction des résistances isolées se sont succédé, appuyés par des tirs d’armes légères individuelles.

 

L’exercice s’est achevé avec l’organisation d’un parcours de tir élaboré, afin de mettre en pratique les principes et manœuvres du combat blindé face à une attaque ennemie. Le parcours a permis de confirmer la capacité opérationnelle de l’escadron des FFCI.

 

Les forces françaises stationnées en Côte d’Ivoire (FFCI) constituent la base opérationnelle avancée française sur la côte Ouest de l’Afrique et un réservoir de forces. Base de soutien logistique aux forces engagées dans la bande sahélo-saharienne, elles agissent dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Côte d’Ivoire et la France en assurant des missions de coopération militaire avec les forces armées ivoiriennes. Par le maintien d’une présence militaire à Abidjan, elles assurent la protection des ressortissants, si nécessaire.

photo Armée de Terrephoto Armée de Terre
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 17:45
Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne

Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne

 

26.03.2015 par Thomas Goisque

 

Opération Barkhane. Aux côtés des soldats nigériens, les légionnaires français du 2e REP luttent contre les islamistes aux confins d’un territoire plus vaste que l’Europe. Une traque incessante de la Mauritanie au Tchad en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

 

Au milieu du Sahara non loin des frontières libyenne et algérienne, le vieux fort méhariste de Madama a retrouvé un rôle stratégique tandis que les unités du Génie construisent à quelques encablures une nouvelle Base Opérationnelle Avancée et une piste d’atterrissage en latérite.

 

Un reportage exclusif à découvrir ce week-end dans le Figaro-Magazine et dès aujourd’hui sur le site internet.

 

Accéder directement au reportage

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:58
Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

 

23.03.2015 3e Régiment de Hussards

Dans le cadre de sa mise en condition avant projection pour l'opération Barkhane à l'été, le 3e escadron du 3ème Régiment de Hussards a mené une campagne de tir sur ERC-90 Sagaie début mars 2015.

 

Reportage photos Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

 

 

MCP Barkhane pour le 3e Régiment de Hussards

 

Rotation au CENTAC à Mailly-le camp (mars 2015)

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:55
À vos marques, prêts… tirez ! Crédits 1er RCh

À vos marques, prêts… tirez ! Crédits 1er RCh

 

 

25/03/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Du 10 au 22 mars, huit équipages du 1er régiment de chasseurs étaient à Canjuers, pour un exercice de tir à partir de blindés ERC 90 Sagaie. Un premier rendez-vous opérationnel pour les chasseurs de Conti Cavalerie, habituellement sur chars Leclerc, avant la projection d’un escadron en Côte d’Ivoire, en octobre 2014, sur ces blindés légers.

 

L’objectif fixé par le commandant du 2e escadron était d’évaluer ses hommes après 2 mois de formation sur Sagaie. Pour le BCH Yohann Beal, occupant depuis 9 ans le poste de tireur au sein d’un équipage et déjà projeté sur ce blindé au Tchad, au Sénégal et en Côte d’Ivoire : « L’ERC 90 Sagaie fait plus appel aux fondamentaux du tir et sa prise en main est beaucoup plus manuelle que le Leclerc. Pour moi, la préparation du tir en amont est nécessaire car ce blindé n’est pas équipé de capteurs. Mais s’y adapter n’est pas très difficile pour les équipages Leclerc et nous retirons autant de satisfactions. »

 

Au total, 100 obus de 90mm et plus 4 000 cartouches de 7,62 et de 12,7 mm ont été tirés par les chasseurs sur le pas de tir des Amandiers et sur le parcours de tirs de Lagne, de jour comme de nuit.

À vos marques, prêts… tirez !
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 15:01
photo Sirpa Terre

photo Sirpa Terre

 

10 janvier 2014 Romandie.com  (AFP / 14h53)

 

BANGUI - Au moins quatre blindés français de type Sagaie ont pris position vendredi en début d'après-midi près du palais présidentiel à Bangui, après la démission annoncée à N'Djamena du président centrafricain Michel Djotodia, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Le camp De Roux, où est cantonnée la garde de M. Djotodia depuis le début de l'opération française Sangaris le 5 décembre, se trouve non loin du palais présidentiel et de nombreuses armes lourdes y sont entreposées.

 

Les forces françaises et les détachements de la force africaine (Misca) étaient également très visibles en ville dans l'après-midi.

 

Le président Djotodia, accusé par la communauté internationale de passivité face aux violences interreligieuses dans son pays, a démissionné vendredi à N'Djamena sous la pression des dirigeants d'Afrique centrale qui l'y avaient convoqué pour un sommet extraordinaire.

 

Dès que la nouvelle de la démission du président Djotodia est parvenue à Bangui, les principaux boulevards de la ville se sont vidés et sont restés déserts, témoignant de la peur persistant.

 

Au camp de déplacés de l'aéroport de Mpoko, où son massées 100.000 personnes, majoritairement chrétiennes, venues se placer sous la protection de l'armée française, certains retrouvaient espoir, comme Tertus Ngoutou: je suis très fier de la France et du Tchad. (le président tchadien) Idriss Déby s'est ressaisi. J'espère que dès ce soir on pourra de nouveau coexister avec les musulmans, ajoutait-t-il, se disant déterminé à rentrer chez lui avant dimanche.

 

D'autres demeuraient méfiants. Il n'y a pas encore la paix. On n'est pas rassuré. Il faut que les Séléka soient tous désarmés, demandait Jean Sisa.

 

Plusieurs milliers d'habitants de Bangui avaient manifesté vendredi matin, avant la démission de Michel Djotodia, contre son retour en Centrafrique.

 

Aux cris de Djotodia démission, les manifestants étaient massés aux abords du quartier de Boy-Rabe, non loin de l'aéroport, sous la surveillance de soldats français et de la Misca.

 

Nous voulons la démission de Djotodia. Il nous faut une nouvelle personne pour diriger le pays, réclamait un manifestant. Ce petit maladroit nous a tués, massacrés. Qu'il reste à N'Djamena, disait un autre, prénommé Thibault.

 

Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka, dirigée par M. Djotodia, la Centrafrique a été emportée dans une spirale de violences communautaires et interreligieuses, qui ont provoqué des déplacements massifs de populations et uen crise humanitaire sans précédent dans le pays.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:45
ERC 90 à N’Djaména au Tchad

 

25.11.2013 Crédit : EMA / armée de l’Air

 

28 octobre 2013, 10h41, à N’Djaména au Tchad, le pilote de l’ ERC 90 Sagaie de l’escadron blindé du groupement terre observe attentivement les indications des arrimeurs largeurs de l’escale aérienne militaire pour débarquer son véhicule d’un avion de transport C130 Hercule. Régulièrement, la force Epervier organise ce type d’exercice interarmées afin d’entretenir ses capacités de projection.
Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 16:55
AMX-10 - photo Marine nationale QM1 Simon Ghequière

AMX-10 - photo Marine nationale QM1 Simon Ghequière

27.06.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

L’EBRC, Engin Blindé de Reconnaissance au Combat, est un élément essentiel du programme Scorpion, lui-même placé au cœur de l’armée de Terre pour les trente années à venir. Une armée de Terre à présent bien fixée sur ce qu’elle attend de son futur véhicule de combat, destiné à remplacer les ERC-90 (Panhard) et autres AMX-10RC (GIAT/Nexter) à l’horizon 2020. Des véhicules qui ont montré au cours des dernières décennies  l’excellence de leur choix techniques, et en particulier tout l’intérêt qu’il pouvait y avoir à marier la roue et le canon. Mais les dernières opérations, et en particulier Serval au Mali, ont également rappelé les limites de ces véhicules datant des années 70.

photo Sirpa Terre

photo Sirpa Terre

On le sait bien, l’ERC90 Sagaie n’a bénéficié que d’une remotorisation depuis son entrée en service. Le véhicule reste inapte au combat de nuit et ne garantit à ses occupants qu’une protection contre les lance-pierres, soft gun autres fusils de chasse.

Photo Sirpa-Terre

Photo Sirpa-Terre

L’AMX 10RC offre un plus grand pouvoir de destruction et une meilleure protection pour son équipage depuis qu’il a bénéficié des kits de protections développés pour le théâtre afghan. Mais ses optiques sont vieillissantes et si les équipages soulignent qu’ils peuvent « vivre et durer » dans la tourelle, ils sont également prompts à rappeler les températures supérieures à 60°C qui y ont été enregistrées pendant Serval… Pour l’ ERC-90 comme pour l’ AMX-10RC, la conclusion qui s’impose est donc la même : le blindé de moyen tonnage sur roues présente donc un excellent compromis en terme de mobilité et de puissance de feu. Mais il est plus que jamais nécessaire de préparer l’avenir en tenant compte des contraintes opérationnelles nouvelles et en tirant profit des technologies actuelles.

Les grandes lignes de l’EBRC sont aujourd’hui figées : il s’agira d’un 6×6 avec un équipage de trois hommes dont deux en tourelle. La masse maximale ne devra pas dépasser 25 tonnes pour préserver la mobilité tactique et la capacité à être transporté facilement par un A400M. Comme pour tout programme de véhicule, la masse et le gabarit imposé par l’aérotransport entrent bien évidemment en conflit avec les ambitions du cahier des charges : l’armée de Terre veut un véhicule offrant plus de protection, de mobilité et de puissance de feu que les engins actuels. L’EBRC devra être capable de parcourir de longues distances en totale autonomie, tout en restant discret, polyvalent et capable de « réversibilité ». Derrière ce mot barbare se cache la capacité de répondre indifféremment à des situations de combat ou de maintien de la paix.

la tourelle T40 (photo G. Belan)

la tourelle T40 (photo G. Belan)

Une quadrature du cercle qui trouve un début de réponse dans le choix de l’armement principal : un canon automatique de 40mm développé par CTAI (co-entreprise entre Nexter et BAE). Compacte et très puissante, la munition télescopée de 40mm développée pour la nouvelle arme pourra engager la plupart des cibles blindées. Les engins les plus lourds seront traités par les missiles emportés en tourelle, offrant une capacité anti-char à longue portée (4000m). En étant visuellement moins agressif que le 90mm ou 105mm, le canon de 40mm est également vu comme une bonne réponse à la question de la réversibilité. Il contribuera également fortement au respect du devis de masse. FOB détaillera prochainement quelques-unes des solutions présentées par Nexter, pour qui l’EBRC constitue un enjeu industriel majeur.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 12:45
Force Épervier : Portrait d’un chef de peloton blindé

23/04/2013 Sources : EMA - Opérations

 

Le lieutenant Raphaël Dion est chef de peloton blindé sur char ERC 90 au groupement Terre basé à Metz. Actuellement, il est déployé en mission de courte durée (MCD) à N’Djamena au Tchad, au sein de la force Épervier.

 

Le lieutenant Dion s’est engagé en en 2004. Il s’agit de sa troisième projection, dont une déjà, en Afrique. Au sein de la force Épervier, le lieutenant Dion appartient à l’escadron blindé du groupement terre qui assure principalement des missions de reconnaissance et de protection de la base aérienne et de la plate-forme aéroportuaire.

 

L’une des opérations majeures de son mandat est la tournée de province (lien vers brève) qu’il vient d’effectuer dans le nord du Tchad avec son peloton. Ainsi du 15 mars au 3 Avril, le lieutenant Dion est parti avec son peloton pour une tournée de province dans la région du Tibesti, située à plus de 900 kilomètres au nord de la capitale tchadienne. Cette mission avait pour objectif principal la reconnaissance des axes ainsi que la vérification de leur praticabilité. Ces déplacements ont également permis de se déployer dans des régions où elle ne l’est pas habituellement. Elle apporte une aide à la population locale à travers des actions civilo-militaires (ACM) et des aides médicales à la population (AMP).

 

« Deux semaines de désert, c’est avant tout une préparation technique : mon peloton était constitué d’un VLTT (véhicule léger tout terrain) P4, de trois VLRA (véhicule léger de reconnaissance et d’appui) ainsi que d’un GBC180, auxquels vient s’ajouter une remorque de 1500 litres d’eau. Sachant que nous allions évoluer dans un milieu particulièrement exigeant, la préparation des véhicules a été primordiale, de même que la vérification quotidienne avant le départ et à la halte du soir. »

Force Épervier : Portrait d’un chef de peloton blindé

Au début de la mission, il prend la tête du détachement afin d’en éclairer sa progression sur plus de 200 kilomètres. « À ce moment là, il s’agit de lancer le rythme du convoi, afin de rester dans des délais raisonnables pour atteindre notre future base opérationnelle avancée (BOA) du côté de Zouar (900 kilomètres au Nord de N’Djamena). »

 

La progression s’effectue en « école de rame », ce qui signifie que le véhicule de devant doit toujours s’assurer que celui de derrière suit afin d’éviter tout égarement. Il s’est avéré très compliqué de juger les temps de trajet. La traficabilité du sol, selon les heures et les températures varie considérablement. « Il est nécessaire de s’arrêter régulièrement afin de faire souffler les conducteurs,  les relever et faire refroidir les moteurs. Un passage dans les dunes s’accompagne nécessairement de pelletage et de poussage sous un soleil de plomb. »

 

Ce genre d’expérience est très enrichissant pour le chef de peloton. « En passant deux semaines complètes avec mes hommes,  dans un milieu par nature hostile et sans notre confort habituel,  je les ai un peu plus découverts. Dans ce type de contexte, il faut plus que jamais composer avec la fatigue de chacun et l’irascibilité éventuelle qui s’en suit ; c’est un exercice d’équilibriste : ménager les psychismes sans tomber dans le laxisme. Ce fut pour moi une aventure humaine qui m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences en termes de commandement dans des situations particulières. Par ailleurs, les quelques contacts que nous avons eu avec la population m’ont permis de voir évoluer mes hommes dans une culture qui leur est étrangère, et de les ouvrir un peu plus sur le monde. Eux qui n’étaient, pour certains, jamais sortis de France ! » Une fois rentré sur le camp, le lieutenant Dion a repris l’entrainement de son peloton afin qu’il soit opérationnel pour la prochaine mission.

 

Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Épervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Force Épervier : Portrait d’un chef de peloton blindé
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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 21:45
Tchad – Puma Pirate et ERC 90

09 avril 2013, Crédit : EMA / armée de Terre

 

10h32, Farcha, à une dizaine de Km de N’Djamena, au Tchad. Un Puma Pirate simule une passe canon pour appuyer un ERC 90 pris à partie par l’adversaire. Le détachement Terre de la force Epervier, armé par le 3e Régiment de Hussards, a effectué un exercice de reconnaissance face à un ennemi installé sur les points clés du terrain. Le groupement Terre assure essentiellement des missions de surveillance, de protection et de reconnaissance et participent également aux DIO (détachement d’instruction opérationnelle) organisés par la force Épervier au profit des FADS (forces armées de défense et de sécurité) tchadiennes.

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