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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:55
photo A. Pecchi Dassault Aviation

photo A. Pecchi Dassault Aviation

 

03.11.2015 par Pascal Gateaud, Olivier James et Hassan Meddah -  L'Usine Nouvelle n° 3443

 

L’Usine Nouvelle a élu Dassault Aviation industriel de l’année 2015. L’avionneur a vendu le Rafale à l’étranger tout en renouvelant sa gamme d’avions d’affaires.

 

La scène se passe en février. De retour des studios radio et télé où il vient de commenter le contrat signé avec l’Égypte, la première vente du Rafale à une puissance étrangère, Éric Trappier a droit à une ­standing ovation. Dans le hall du siège de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), des centaines de salariés entourent le PDG de Dassault Aviation. Tous célèbrent cette victoire tant attendue. Le succès appelant le succès, l’avionneur a depuis décroché un deuxième contrat auprès du Qatar. Le groupe fêtera ses 100 ans l’an prochain. Sa longévité puise dans les valeurs et l’histoire du groupe lancé par Marcel Bloch, le futur Marcel Dassault, créateur de l’hélice Éclair qui équipera dès 1916 de nombreux avions de combat tricolores. Elle s’est bâtie sur une modernité jamais démentie. L’avionneur se prépare à entrer dans l’ère numérique après avoir dessiné son nouvel avion d’affaires, le Falcon 5X, avec les derniers outils informatiques. Éric Trappier, pour qui la dimension familiale du groupe est un atout, met un point d’honneur à visiter régulièrement chacune de ses usines.

La rédaction de " L’Usine Nouvelle" a élu Dassault Aviation industriel de l’année 2015. Son PDG répond à nos questions.

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 16:58
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

23.07.2015 par Michel Cabirol - LaTribune.fr
 

Le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier estime que la préparation du futur est complètement délaissée, notamment par les armées. Il appelle à une mobilisation des industriels, des armées et de la DGA.

 

C'est un coup de gueule qui est passé inaperçu début juin. Un coup de gueule salutaire du président du comité défense du Conseil des industries de défense (CIDEF), Eric Trappier, également PDG de Dassault Aviation, qui juge que la préparation du futur dans la défense est actuellement complètement délaissée par le ministère de la Défense au profit du court terme, la loi de programmation militaire (LPM). Ce qui est, selon lui, "inquiétant" .

"Nos armées et l'ensemble de la profession de défense sont exclusivement mobilisés sur leurs tableurs Excel - c'est la LPM ! Je vois peu de penseurs préparer le futur, non que les militaires n'aient pas envie de s'y consacrer, mais leur préoccupation du jour est telle qu'elle en devient pour eux inhibante. C'est inquiétant", a-t-il expliqué début juin aux députés de la commission de la Défense.

Pour Eric Trappier, "un important travail de préparation reste à effectuer en même temps que les mentalités doivent changer, de façon à être capable de répondre à des questions comme celle de savoir, par exemple, si les avions de combat de demain devront aller dans l'espace". Pour lancer de nouveaux programmes, le PDG de Dassault Aviation préconise "de retrouver des méthodes de coopération pragmatique sur des besoins communs, qui permettraient, pourvu que les états-majors se soient consultés et aient élaboré des fiches-programmes ou des fiches de besoins opérationnels communs, de lancer des programmes européens".

 

Mobilisation des industriels, de la DGA et des états-majors

Pourquoi une telle inquiétude? Parce que pour Eric Trappier, il est important de préparer la guerre du futur à horizon 20 ans. "La DGA pense en termes de technologie mais quand on prépare l'avenir à vingt ans, on a besoin de confronter les savoir-faire technologiques, et il faudra bien discuter avec les états-majors pour savoir ce que sera la guerre de demain", estime-t-il. Il appelle donc à une "mobilisation des industriels, de la DGA et des états-majors". Notamment des armées. Elles doivent "s'intéresser au futur, quitte à détacher des personnels à cette fin. C'est fondamental si la France veut rester au bon niveau de développement des technologies et des produits".

Eric Trappier regrette par ailleurs que "la boucle entre état-major des armées, état-major de telle ou telle arme, DGA et industriels est un peu longue et la circulation lente, car on ne veut pas donner à ces derniers l'idée de lancer des programmes alors qu'il n'y a pas d'argent. Seulement, à suivre cette logique, on finit par ne plus rien lancer" au niveau national comme programme. Et ce en dépit du programme 144 du ministère de la Défense, "Environnement et prospective de la politique de défense", qui doit y contribuer.

 

Des retards dans les drones

Le PDG de Dassault Aviation rappelle que la France accuse "par exemple, du retard dans le domaine des drones dont la technologie a davantage été mise en valeur" par Israël et les États-Unis qui en ont très rapidement compris leur utilité. Pour Eric Trappier, "il faut donc rattraper notre retard en matière de drones de combat - c'est l'objet du démonstrateur Neuron mais il ne s'agit que d'un démonstrateur". Il constate une "première prise de conscience de ce que les technologies de demain peuvent apporter en matière de guerre aérienne".

C'est pour cela que Dassault Aviation et BAE Systems et d'autres industriels (Rolls Royce, Safran, Thales, Selex UK) sont en train de développer le programme franco-britannique FCAS-DP. Par ailleurs, la France, rappelle-t-il, se rapproche de l'Allemagne et de l'Italie pour ce qui est des drones de surveillance "afin de préparer, pour les années 2020, non pas un Reaper bis mais l'après-Reaper".

"Tâchons d'agir en ce sens au plan européen, à condition, de grâce ! Que cette Europe se montre pragmatique, contrairement à ce qu'elle fait aujourd'hui en annonçant des choses qu'elle ne fait pas - tout au moins en matière de défense. Que les États qui souhaitent coopérer élaborent une fiche programme commune, nous trouverons toujours les moyens, ensuite, nous industriels, de coopérer - même Dassault et Airbus le peuvent, c'est vous dire !

Dans le domaine de la patrouille militaire, le programme PATMAR 2030 "ne vise pas forcément à remplacer l'ATL2 mais à concevoir la patrouille maritime de demain". Et d'expliquer que la mission de surveillance peut "très certainement être accomplie par des drones qui tourneraient 24 heures sur 24" tandis que des avions d'armes interviendraient très rapidement pour traiter les menaces sous-marines ou de surface.

 

Pour un maintien de l'effort dans la R&T

Les industriels réaffirment "l'impérieuse nécessité du maintien de l'effort en matière de recherche et technologie (R&T), si l'on veut financer les programmes au-delà de 2019", souligne Eric Trappier. Et de rappeler que "la sanctuarisation du programme 144 (recherche amont, ndlr) est plus que jamais nécessaire".

"Les discussions en cours sur la création d'un éventuel dispositif de financement de la recherche de défense au niveau européen ne doivent pas faire oublier que nous sommes quasiment seuls en Europe à assumer un effort important en matière de défense. La remontée de l'effort budgétaire observée depuis 2014 chez certains de nos partenaires européens ne doit pas masquer le recul régulier des budgets d'investissement depuis près de dix ans. Il leur faudra des années avant de revenir à un niveau acceptable. Les sommes versées au fonds de la Commission européenne ne doivent pas être compensées par une baisse en France, sous peine d'avoir des soucis en matière de R&T".

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22 juillet 2015 3 22 /07 /juillet /2015 16:55
Dassault va produire trois Rafale par mois

Dassault Aviation prévoit d'engranger de nouvelles commandes à l'exportation (Crédits : Dassault Aviation A. Février)

 

22/07/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dassault Aviation a décidé d'augmenter ses cadences de production du Rafale. Elles vont passer de un appareil à trois par mois, selon des sources concordantes.

 

Dassault Aviation, qui a livré lundi à l'Égypte les trois premiers Rafale sur une commande de 24 appareils, a décidé d'augmenter ses cadences de production de l'avion de combat. Selon des sources concordantes, l'avionneur aurait décidé de les porter à trois appareils par mois, contre un actuellement (11 Rafale par an). Certains sous-traitants évoquent même quatre appareils par mois. Ce qui est sûr c'est que le nombre de livraisons de Rafale augmentera à partir de 2018, le temps pour le groupe d'orchestrer cette montée en cadence. Cette augmentation des cadences nécessitera quelques investissements pour Dassault Aviation, notamment dans l'outillage.

"J'ai décidé d'augmenter la cadence de fabrication du Rafale pour non seulement faire face aux premières commandes mais surtout pour anticiper de futures commandes que nous estimons probables dans les mois qui viennent", a déclaré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, à la presse à l'issue de la cérémonie de remise des trois Rafale à l'Egypte, qui s'est déroulée au centre d'essais en vol d'Istres de Dassault Aviation.

Les trois Rafale livrés lundi sont arrivés ce mardi au Caire et ont survolé les pyramides. Ils défileront le 6 août lors de la cérémonie d'inauguration du doublement du canal de Suez en présence du président égyptien, le général Al-Sissi et son homologue français, François Hollande.

 

Des nouvelles commandes?

Pourquoi ce plan de montée en cadence de la production? Parce que Dassault Aviation compte sur un nouveau contrat fin 2015, début 2016, puis d'autres encore à moyen terme. Tous les observateurs estiment d'ailleurs que les Émirats Arabes Unis Eric (EAU) seront le prochain client du Rafale (une soixantaine d'appareils), qui sera "customisé" à la mode émiratie. Peut-être d'ici à la fin de l'année. "Il est vraisemblable que le Rafale des Emiratis sera mieux que celui de l'armée de l'air française", estime un proche du dossier. Question de moyens. Cela avait été déjà le cas avec les Mirage 2000-9 bien supérieurs à ceux de l'armée de l'air française. Mais Abu Dhabi a renoncé à un moteur plus puissant que le Rafale français (9 tonnes au lieu de 7,5).

Lors de cette cérémonie, Eric Trappier a également précisé que les discussions avec la Malaisie et des présentations à l'Indonésie se poursuivaient. Il a enfin assuré qu'en Suisse, tout était ouvert.

Conformément à la loi de programmation militaire (LPM), les livraisons de Rafale liées aux contrats Égypte (24 appareils, dont 16 biplaces) et Qatar (24 plus 12 en option) vont se substituer à celles du Rafale destinées à l'armée de l'air française jusqu'en 2019. Mais ce n'est pas encore suffisant. Car pour le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, le compte n'est pas bon au niveau de l'exportation malgré les 48 vendus à l'Egypte et au Qatar, qui possèdent tous les deux des options pour 12 appareils supplémentaires. "Compte tenu du contrat signé avec le Qatar, ce sont déjà une bonne trentaine d'avions export qui se substitueront aux livraisons nationales : il en manque donc de cinq à dix pour atteindre l'objectif, ce qui, au vu des prospects en cours, se fera sans difficulté", avait-il expliqué aux députés fin mai.

 

Interrogations autour d'une montée en cadence

Pour un industriel interrogé sur une montée en cadence de la production des Rafale, "ce sont des soucis de riches, des soucis que nous préférons gérer. Ce dont on parle me semble tout à fait gérable". Et de rappeler qu'un "avion par mois" sort de la chaine, sauf en août où elle est fermée. Soit 11 par an. "Nous avons appris à travailler lentement, note-t-il. C'est cela la réalité, nous avons appris à travailler lentement pour se mettre au rythme d'acquisition qui était permis au ministère de la Défense". Donc, "si on doit monter en cadence à 1,5 par mois, voire de 1,5 à 2 appareils,  Il faut juste réapprendre à travailler normalement. Je sais comment trouver des solutions, cela ne m'inquiète pas plus que cela".

Selon le Délégué général de l'armement, "la maison Dassault est à même d'assurer une cadence de production de trois avions par mois". Mais pour lui, "la vraie question est de savoir si ses fournisseurs suivront : je pense par exemple au motoriste, qui produit des aubes de turbine à fabrication de long cycle". Au total, entre 300 et 500 PME contribuent au programme Rafale, "parmi lesquelles des équipementiers qui travaillent aussi pour Thales sur des radars".

"Les capacités de montée en puissance de ces entreprises doivent être vérifiées au cas par cas ; à défaut, il faudra trouver des secondes sources, ce qui n'est pas simple car les qualifications devraient alors intervenir dans des délais assez brefs. La LPM a en tout cas été construite sur la base d'une livraison de vingt-six Rafale monoplaces, biplaces et marine : pour le reste, les incertitudes demeuraient grandes", avait expliqué le délégué général lors de son audition fin mai à l'Assemblée nationale.

 

Livraison du Rafale à l'armée française

Dassault Aviation produisait 11 Rafale par an qui, jusqu'à l'an passé, étaient tous destinés à l'armée française, qui n'en réceptionnera que cinq cette année. Trois autres sont fabriqués pour l'Égypte, qui attend la livraison de trois autres Rafale début 2016. Du coup, Dassault Aviation ne devrait livrer que 8 Rafale en 2015 et 14 en 2016. Initialement, la LPM prévoyait la livraison de 11 Rafale en 2014, 11 en 2015 et 4 en 2016 à l'armée de l'air française. Au total, pendant la LPM, l'armée de l'air et la Marine doivent recevoir 26 Rafale (19 pour les aviateurs et 7 pour l'aéronavale). Mais la commande égyptienne a un peu chamboulé l'ordonnancement des livraisons des derniers Rafale à l'armée française.

L'armée de l'air espère récupérer les six Rafale biplaces prélevés, qui auraient dû lui être livrée en 2015, "avant 2018", a insisté le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier lors d'une audition fin mai à l'Assemblée nationale. Il a averti  qu'"aucun autre avion ne peut aujourd'hui nous être prélevé. Si un autre client à l'export, après l'Égypte, demandait un avion plus tôt, ce serait au détriment de notre capacité opérationnelle, alors même que nous aurons à assurer la formation des Qataris". Pour le général Denis Mercier, c'est clair et net : "si un autre client arrive, il faudra produire plus d'avions".

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 04:55
Remise des trophées Rafale 2015

 

17/06/2015 Adj Jean-Laurent Nijean - armée de l'air

 

Mardi 16 juin, une cérémonie de remise des trophées Rafale s’est déroulée au chalet de Dassault Aviation, sur le Salon international de l’aéronautique et de l’espace au Bourget.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, et son homologue de la marine nationale, l’amiral Bernard Rogel, ont participé à cette mise en valeur des militaires de l’armée de l’air et de l’aéronautique navale, acteurs à part entière de l’aventure du Rafale.

 

«Je profite de cette remise de trophées pour remercier les unités de l’armée de l’air et de la marine nationale qui ont fortement contribué au rayonnement du Rafale, a déclaré Éric Trappier, président-directeur général (PDG) de Dassault Aviation. Je suis aujourd’hui fier d'accueillir la fine fleur de ces unités grâce auxquelles nous livrerons dans un mois le premier Rafale à l'export. C’est le fruit d’un véritable travail d’équipe»

 

Après un discours, où il a pu rappeler l’engagement du fer de lance de l’aviation militaire française dans les opérations actuelles ainsi que sa réussite à l’ exportation, le PDG a procédé à la remise de quatorze trophées, sous les applaudissements de l’assemblée.

 

Le lieutenant-colonel Thierry Kubiak, commandant l’escadron de transformation Rafale 2/92 «Aquitaine» a obtenu le trophée d’honneur pour avoir totalisé 2100 heures de vol sur le bimoteur de Dassault. Le capitaine Cédric Ruet a gagné deux trophées, l’un pour avoir dépassé les 2000 heures de vol, l’autre en sa qualité de premier présentateur du Rafale en 2009. «C’est vraiment gratifiant de recevoir ces deux trophées, ajoute l’ex-solo display pilot. Cela fait près de dix ans que j’ai le plaisir de voler sur Rafale et je ne vois pas comment je pourrais m’en lasser !»

 

Les deux autres présentateurs sur Rafale ne sont pas en reste, puisqu’ils ont également reçu un des trophées de l’industriel français. Les pilotes ne sont pas les seuls à avoir été récompensés : un chef navigateur officier système d’arme, le commandant Nicolas de l’escadron de chasse 1/91 «Gascogne», les commandants des escadrons de soutien technique aéronautique de Saint-Dizier et de Mont-de-Marsan et du centre de formation Rafale ont également remporté un prix Rafale. Seul sous-officier aviateur, l’adjudant-chef Fabien a été récompensé pour ses dix ans d’ancienneté sur Rafale comme mécanicien avionique. «D’abord affecté à Mont-de-Marsan, puis à Saint-Dizier lors de la mise en service opérationnelle du Rafale, j’ai eu la chance de participer à toutes les évolutions de l’aéronef, précise le sous-officier. C’est avec fierté que je représente l’ensemble des mécanos qui ont œuvré sur le Rafale.»

Remise des trophées Rafale 2015Remise des trophées Rafale 2015
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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 12:35
Défense Le Rafale atterrira-t-il en Inde d'ici à la fin de l'année? - photo Armée de l'Air

Défense Le Rafale atterrira-t-il en Inde d'ici à la fin de l'année? - photo Armée de l'Air

 

02/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le PDG de Dassault Aviation vise un quatrième contrat Rafale d'ici à la fin de l'année. Eric Trappier assure que l'Inde pourrait commander de nouveaux Rafale après la signature du premier contrat (36 appareils).


 

"On ne va pas s'arrêter à deux ou trois contrats Rafale. Les astres étant plutôt bien alignés maintenant, on va essayer de pousser l'avantage pour avoir un quatrième contrat (...) avant la fin de l'année", a lancé ce mardi le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Après ceux décrochés en Égypte et au Qatar pour un total de 48 avions de combat, un quatrième contrat qui pourrait être signé au Moyen Orient, vraisemblablement aux Émirats Arabes Unis (EAU). "D'autres pays ont manifesté leur intérêt pour le Rafale. Nous y travaillons. Signer d'autres contrats en 2015? Oui, c'est possible", avait-il déjà déclaré début mai au "Figaro" dans une interview.

 

L'Inde ne va pas s'arrêter à 36 Rafale, selon le PDG de Dassault

Déjà faudrait-il qu'il signe un contrat avec New Delhi d'ici à la fin de l'année... En Inde (36 Rafale), la commande pourrait être signée à la fin de l'été. Il resterait deux à trois mois de négociations mais certains observateurs misent plus surement pour début 2016. En tout état de cause, les négociations sur l'achat par l'Inde de 36 avions de combat Rafale seront probablement suivies de discussions sur un deuxième contrat, a assuré Eric Trappier. "On verra la deuxième étape quand ces 36 seront signés, comment on abordera la suite des événements", a-t-il expliqué en marge de la présentation du nouvel avion d'affaires Falcon 5X aux clients et prospects, à Mérignac (Gironde).

« Je ne suis pas déçu de passer de 126 à 36, mais plutôt content de passer de 18 à 36 fabriqués en France », a-t-il assuré.

"Les besoins de l'armée de l'air indienne, on le sait, dépassent, et de loin, le nombre des 36", a expliqué le PDG de Dassault Aviation, répondant à des propos prêtés au ministre indien de la Défense, selon lesquels New Delhi n'a pas l'intention d'acheter plus que 36 Rafale en raison du coût jugé élevé de ces appareils. Le ministre indien, Manohar Parrikar, est "en pleines négociations", a commenté Eric Trappier. Il a précisé que la suite des discussions, qu'il espère voir déboucher rapidement, devrait comprendre une fabrication en partie en Inde, cette fois avec un choix des sous-traitants par Dassault.

 

Des besoins immenses

Dassault discute avec l'Inde depuis début avril d'un contrat portant sur 36 Rafale construits en France, qui remplace une commande de 126 Rafale, qui était en négociations depuis janvier 2012 et qui a achoppé sur des divergences concernant les garanties des appareils (108) qui devaient être construits en Inde. Un contrat qui illustrait parfaitement la stratégie de New Delhi d'indianiser son industrie de défense avec le slogan "Make In India" le thème majeur" de la dernière édition du salon Aero India, qui s'est tenue en février.

New Delhi doit remplacer une partie de sa flotte d'avions de combat, aujourd'hui obsolète, notamment ses vieux Mig 21, un avion à la fois rudimentaire et performant mais qui date de la guerre froide (le plus produit au monde 11.000). Les premiers MiG-21 sont entrés en service dans l'armée de l'air indienne en mars 1963. Puis, ils ont été fabriqués en Inde sous licence entre 1977 et 1984 et 125 d'entre eux ont été modernisés en 2000. Entre 2003 et 2013, l'armée de l'air indienne (Indian Air Force), quatrième puissance aérienne mondiale, a perdu 38 MiG-21. C'est en grande partie pour cela que l'Inde a lancé en 2009 un appel d'offre baptisé MMRCA (126 avions de combat + une tranche optionnelle de 64 à 74 avions) pour renouveler une partie de sa flotte de combat.

Pour protéger ce pays immense, New Delhi doit donc renforcer ses systèmes de défense face à son vieil ennemi de toujours, le Pakistan, et surtout face à la montée en puissance militaire de la Chine, considérée comme une menace à moyen-long terme (notamment à la frontière nord où les Chinois les avait déjà attaqués en 1960).

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:55
Proglio renonce à Thales : "Nous avions confiance en l'homme", dit le Pdg de Dassault

"On s'adaptera, on trouvera une solution, avec l'État. On a l'habitude, on cohabite", a déclaré Eric Trappier. (photo Dassault Aviation)

 

13/05/2015 latribune.fr

 

Eric Trappier, Pdg de l'avionneur français qui est co-actionnaire du groupe d'électronique et de défense, regrette la décision d'Henri Proglio, l'ancien patron d'EDF, qui devait devenir président de Thales.

 

Alors qu'il allait être nommé président du conseil d'administration de Thales, Henri Proglio a préféré renoncer après avoir été rappelé à l'ordre par Bercy, qui lui demandait de rompre ses liens avec Rosatom, l'agence russe de l'énergie atomique. Une défection surprise qui ne rend "pas très heureux" Eric Trappier, le Pdg de Dassault Aviation, co-actionnaire du groupe d'électronique et de défense, comme il l'explique mardi 12 mai à L'Express.

"Nous avions confiance en l'homme, en sa loyauté. Il a quand même été Pdg d'EDF!"

Mais, a-t-il ajouté, "on s'adaptera, on trouvera une solution, avec l'État. On a l'habitude, on cohabite". Pour Eric Trappier, le plus important reste néanmoins de ne pas porter atteinte au groupe d'électronique de défense.

"Ce qu'il faut surtout, c'est ne pas déstabiliser Thales, ce serait mauvais pour tout le monde, sauf pour les concurrents."

 

L'État, "pas le meilleur actionnaire du monde"

Déplorant la rupture "unilatérale" de l'accord trouvé avec l'État (l'actuel Pdg de Thales Patrice Caine conservant la direction exécutive), le patron de l'avionneur adresse un tacle à celui qu'il qualifie de "pas le meilleur actionnaire du monde" et qui détient 26,36% du capital de Thales, Dassault Aviation en possédant 25,28% :

"Pourquoi cette affaire de conflits d'intérêt sort-elle maintenant ? Il y a six mois, on n'a pas demandé à Henri Proglio de choisir entre ses différents mandats. Il y a six mois, on lui a promis une certaine rémunération, qui n'est plus la même aujourd'hui."

La question de la rémunération d'Henri Proglio à Thales a fait l'objet de discussions serrées en février mais ne posait finalement plus de difficulté. D'après Le Monde, l'intéressé se serait en effet contenté des 140.000 euros par an imposés par Bercy, alors qu'il en réclamait au départ 400.000.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 16:35
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

Mar 18, 2015 defense-aerospace.com

(Source: Bernama news agency; published Mar 18, 2015)

 

LANGKAWI, Malaysia --- French aircraft manufacturer Dassault Aviation says Malaysia is being offered a financial package similar to that given to Egypt for procurement of its Rafale jet fighter.

 

Dassault Chief Executive Officer Eric Trappier said the package entails a ten-year repayment loan from a French commercial bank and guaranteed by the government of France.

 

Cairo recently acquired 24 Rafale combat aircraft and a multi-mission frigate and associated equipment from Dassault Aviation worth 5.3 billion euros.

 

"We are committed and looking forward to having a long term business deal here in Malaysia as we have the best fighter aircraft which can cover multirole missions," he said during a breakfast session with the media here Wednesday.

 

He said Dassault had already tied-up with a few local companies, namely, Zetro Aerospace, CTRM and Airod as part of a long-term plan to expand its business in the aerospace industry in Malaysia.

 

He said the company is also eyeing other local companies that have potential for collaboration, with the transfer of know-how and technology to Malaysia, in some aspects of the process to build aircraft.

 

"We are also looking at different types of industrial packages to offer to Malaysia, like the final assembly line of aircraft, production of some parts, development, maintenance and support which we see local industries as having the capability, if they collaborate with us," he added.

 

On the Malaysian Aerospace Industry Blueprint 2015-2030 launched yesterday, he said it was apt for fuelling the industry's development.

 

The blueprint was launched by Prime Minister Datuk Seri Najib Tun Razak in conjunction with the ongoing Langkawi International Maritime and Aerospace Exhibition (Lima 2015).

 

Trappier said Dassault sees the present as a good opportunity to collaborate with more Malaysian companies as it is not merely focused on selling aircraft. The Rafale is making its third appearance at the LIMA since 2011 and is the only company participating in an aerial demonstration this time.

 

"We believe we can succeed in Malaysia. We have a good aircraft to offer. and as far as I am concerned, good government-to-government relations as well," he added.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 17:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

11/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après des années d'incertitudes, l'horizon semble se dégager pour Dassault Aviation. Le groupe se prépare un avenir prometteur.

 

Chez Dassault Aviation, dirigeants et salariés ont "la banane" actuellement. Il faut dire aussi que tous les clignotants de l'avionneur sont au vert : le Rafale a obtenu son premier contrat export en février, le renouvellement de la gamme Falcon dans l'aviation d'affaire (5X et 8X) se poursuit sans anicroche majeure, avec notamment le premier vol 8X le 6 février dernier et, enfin, les commandes de Falcon (90 appareils) sont supérieures aux livraisons (66) pour la première fois depuis 2008. Bref, la maison Dassault voit la vie en rose... d'autant plus qu'elle a même réussi à gagner la confiance du  Chef de l'Etat François Hollande. Ce qui était loin d'être acquis en 2012.

Dassault Aviation a annoncé mercredi viser environ 65 livraisons d'avions d'affaires Falcon en 2015 mais anticiper une hausse de son chiffre d'affaires cette année. Il compte en outre livrer cette année huit avions de combat Rafale (5 à la France, 3 à l'Égypte), contre 11 habituellement. "La chaine de fabrication Rafale sera maintenue à la cadence de 1 avion par mois, mais en raison de l'adaptat ion des livraisons Rafale Égypte, nous devrions livrer 8 Rafale en 2015", a expliqué Dassault Aviation dans un communiqué publié ce mercredi.

 

Des commandes en hausse en 2014

Cerise sur le gâteau, Dassault Aviation, après une année de transition en 2014 avec des résultats financiers plus que mitigés, se prépare à de nouvelles belles années. Ainsi, les prises de commandes, dont 89% ont été gagnées à l'export, se sont élevées à 4,6 milliards d'euros (contre 4,1 milliards en 2013). Les commandes de Falcon ont beaucoup progressé à 90 appareils l'an dernier (contre 64 en 2013). "Le marché d'avions civils repart", a d'ailleurs confirmé le PDG de Dassault, Eric Trappier.

En revanche, celles dans la défense ont diminué de près de moitié, à 693 millions d'euros (contre 1,25 milliard en 2013). Une baisse qui s'explique par d'importantes prises de commandes de la part du client France en 2013 : nouveau standard du Rafale F3-R, qui sera livré en 2018 avec le missile air-air longue portée Meteor, le Pod de désignation laser nouvelle génération et la version à guidage terminal laser de l'AASM et, d'autre part, rénovation des avions de patrouille maritime Atlantique 2. En 2014, les commandes ont plutôt porté sur de l'après-vente et du développement.

Du coup, le carnet de commandes est en hausse et s'est élevé au 31 décembre 2014 à 8,2 milliards d'euros (contre 7,37 milliards au 31 décembre 2013). Le fameux "book t o bill" (ratio prise de commandes et chiffre d'affaires) est positif et ressort à 1,26 en 2014. Il profite, en particulier, des commandes des Falcon 5X et 8X, les nouveaux programmes hauts de gamme de Dassault Aviation. En outre, le contrat Rafale en Egypte est entré en vigueur et sera dans les prises de commandes 2015. "Nous avons reçu le premier acompte lundi. Le contrat est effectif depuis lundi", a indiqué le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier.

 

Des résultats économiques et financiers en baisse

Dassault Aviation a finalement été rattrapé par la morosité du marché de l'aviation d'affaires ces dernières années. Ainsi le chiffre d'affaires 2014 est en forte baisse, à 3,6 milliards (contre 4,6 milliards en 2013). Les livraisons de Falcon ont diminué en 2014 (66 avions livrés contre 77 en 2013). Soit un chiffre d'affaires de 2,6 milliards (contre 3,1 milliards en 2013). En outre, celui dans la défense est également en baisse (995 millions contre 1,4 milliard en 2013) même si Dassault Aviation a livré comme prévu 11 Rafale aux armées au cours de l'exercice 2014 à l'image de l'année précédente. L'avionneur avait enregistré en 2013 la facturation du programme du démonstrateur du drone de combat, Neuron.

Le bénéfice opérationnel a atteint 353 millions d'euros (contre 498 millions d'euros en 2013). Du coup, la marge opérationnelle s'est aussi érodée en s'établissant à 9,6% du chiffre d'affaires (contre 10,9% en 2013). Pourquoi? Le niveau de Recherche et Développement autofinancés de 488 millions d'euros (contre 482 millions en 2013) a représenté 13,3% du chiffre d'affaires (contre 10,5% en 2013). "Cela explique, pour l'essentiel, la diminution de la marge opérationnelle, a expliqué Dassault Aviation dans son communiqué. L'amélioration de la parité dollar/euro à la clôture (1,21 dollar/euro contre 1,38 dollar/euro) et du taux de couverture (1,25 dollar/euro, contre 1,26 dollar/euro) vient atténuer cette diminution".

 

Une trésorerie fortement mise à contribution

La trésorerie disponible consolidée s'est élevée à 2,4 milliards d'euros fin décembre (contre 3,7 milliards au 31 décembre 2013). "Cette diminution s'explique principalement par l'achat d'actions propres pour un montant de 934 millions d'euros, l'augmentation de 608 millions d'euros du besoin en fonds de roulement liée à la croissance des stocks et en-cours, le versement de 90 millions d'euros de dividendes, partiellement compensés par la capacité d'auto-financement générée par l'activité au cours de l'exercice (+ 331 millions d'euros)", a expliqué l'avionneur.

Le conseil d'administration de Dassault Aviation, réuni le 28 janvier 2015, a décidé de mettre en œuvre un nouveau programme de rachat d'actions. La part maximale du capital dont le rachat a été autorisé par l'assemblée générale des actionnaires du 28 janvier 2015 est de 10 % du nombre total des actions composant le capital de la Société. Ce qui devrait affecter une nouvelle fois la trésorerie de l'avionneur, qui voit toutefois à long terme. Notamment il compte annuler ces actions rachetées afin d'accroître la rentabilité des fonds propres et le résultat par actions. En outre, il souhaite augmenter la part du flottant pour mieux refléter les fondamentaux de la société.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:55
photo S. Randé - Dassault Aviation

photo S. Randé - Dassault Aviation

 

05 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Pour Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, la vente de 24 appareils à l'Egypte permet de stabiliser les emplois sur la chaîne de fabrication du Rafale. En cas de nouveau contrat, l'avionneur pourrait doubler ses cadences de production.

 

En marge de la visite du président de la République le 4 mars dernier à l'usine d'assemblage des Rafale de Mérignac (Gironde), Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a confié un certain optimisme pour la signature d'un nouveau contrat dans le courant de cette année. S'il ne veut pas parler d'une signature imminente, il évoque "des chances certaines d'en faire un deuxième en 2015"

Le récent contrat de vente de 24 appareils à l'Egypte a changé la donne et pourrait accélérer les négociations avec l'Inde, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, la Malaisie. "Un certain nombre de pays qui sont très intéressés. Ils étaient déjà très intéressés par le seul fait que le Rafale est opérationnel sur un certain nombre de théâtres d'opération. A cette réussite opérationnelle s'ajoute maintenant une réussite commerciale", se réjouit Eric Trappier.

 

Finaliser le contrat

Le dirigeant est revenu sur le contrat indien. Les négociations pour la vente de 126 Rafale durent depuis plus de trois ans.

"L'armée de l'air indienne est extrêmement satisfaite avec les définitions techniques. Nous avons finalisé nos accords industriels avec le grand partenaire industriel HAL qui doit fabriquer une grande partie des avions localement, assure le dirigeant. Nous avons un partage contractuel des tâches sur lequel nous nous sommes mis d'accord. Maintenant il nous faut finaliser le contrat avec le ministère indien de la défense."

 

Doubler le rythme de production ? 

Le PDG a également fait le point sur la charge industrielle du site de Mérignac où 1200 personnes travaillent à la production des jets d'affaires Falcon et des Rafale. Environ 80 ingénieurs, techniciens et compagnons sont mobilisés directement sur la ligne d'assemblage de l'avion de combat. L'usine doit encore produire une cinquantaine d'avions pour l'armée française, auxquels s'ajoutent les 24 appareils égyptiens. 

"Ce type de contrat à l'exportation a une incidence immédiate sur la stabilisation de l'emploi. Du fait d'une certaine substitution des livraisons entre les deux pays, cela donne un plan de charge en flux qui reste le même mais qui dure plus longtemps", explique le dirigeant. En cas de signature d'un second contrat à l'exportation, l'avionneur pourrait doubler son rythme de production en sortant deux appareils par mois.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:55
 photo  Dassault Aviation - S. Randé

photo Dassault Aviation - S. Randé

 

04.03.2015 Dassault Aviation
 

Wednesday, March 4th, the French President visited the Mérignac Dassault Aviation site where he was welcomed by Eric Trappier, Serge Dassault, Charles Edelstenne and Olivier Dassault.

Accompanied by Jean-Yves Le Drian, French Defence Minister, François Hollande was notably shown the Rafale production line as well as the latest technological innovations in terms of support.

The head of state, also Chief of the French Armed Forces, gave a speech to the staff, local dignitaries, military authorities and the press.

François Hollande then met with engineers, foremen and workers.

Speaking just a few days after signing the first Rafale export contract, this unprecedented event for the company represents an exceptional new moment in the history of Dassault Aviation.

 

 

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:55
photo  Dassault Aviation - S. Randé

photo Dassault Aviation - S. Randé


04.03.2015 Dassault Aviation
 

Mercredi 4 mars, le président de la République s’est rendu dans l’établissement Dassault Aviation de Mérignac où il a été accueilli par Eric Trappier, Serge Dassault, Charles Edelstenne et Olivier Dassault.

Accompagné par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, François Hollande s’est notamment fait présenter la chaîne Rafale ainsi que les dernières innovations technologiques en matière de soutien.

Le chef de l’Etat, également chef des armées, a prononcé un discours devant le personnel, les élus locaux, les autorités militaires et la presse.

François Hollande s’est ensuite entretenu avec quelques ingénieurs, agents de maîtrise et compagnons.

Intervenant quelques jours après la signature du premier contrat Rafale export, cet événement, sans précédent pour la société, constitue un nouveau moment exceptionnel dans l’histoire de Dassault Aviation.

 

Galerie photo : Visite du Président de la République à Mérignac

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:58
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

16/02/2015 à 17:29 Par Le Figaro.fr avec AFP

La France a signé cet après-midi avec l'Egypte son premier contrat d'exportation de l'avion de combat Rafale.

Le PDG du constructeur français Dassault Aviation, Eric Trappier, a signé le contrat au palais présidentiel en présence du chef de l'Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi et du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:55
 photo Marine nationale - C.Quillivic

photo Marine nationale - C.Quillivic

 

03.11.2014 Ecole Navale

 

Monsieur Éric Trappier, 5ème PDG du groupe Dassault Aviation, est intervenu devant plus de 300 élèves de l’École navale ce vendredi 24 octobre pour la conférence inaugurale de l’année scolaire 2014-2015, sur le thème : " L‘importance de l‘aéronautique dans les enjeux maritimes du XXIème siècle ".


Monsieur Trappier a notamment souligné l’importance de maintenir un esprit de défense dans notre pays. Forte d’une tradition aéronautique française centenaire, l’entreprise Dassault a construit plusieurs milliers d’aéronefs dont quelque mille avions de combat et deux mille avions d’affaires sont actuellement en service dans le monde entier. Cette industrie pionnière est aussi une industrie de pointe dans laquelle la France possède un savoir-faire mondialement reconnu, mais qui doit compter sur un soutien sans faille du pouvoir politique car il n’y a pas de vente d’avions de combat sans accord stratégique entre états. M. Trappier a souligné en conclusion que les grands succès de son entreprise dans le domaine industriel, mais aussi dans le domaine des logiciels sont ceux d’une entreprise profondément attachée à la France, tournée vers le monde et impliquée dans une démarche d’innovation permanente.
A l’issue de la conférence, monsieur Trappier a procédé à la signature du Livre d’Or dans le bureau du contre-amiral Philippe Hello, commandant de l'École navale.
Tout au long de l’année scolaire 2014-2015, plusieurs conférences d’intérêt général seront ainsi proposées aux élèves, dans le cadre de la formation humaine et militaire, afin d’acquérir une culture générale et maritime (conférence sur les valeurs, sur le droit des conflits armés, géopolitique etc.).

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 07:35
photo S. Fort

photo S. Fort

 

13 août 2014, Par Elodie Vallerey –Usine Nouvelle

 

Le 12 août, le nouveau ministre indien de la Défense Arun Jaitley a assuré aux 245 membres de la Chambre haute du Parlement local, que les négociations entre le gouvernement et Dassault Aviation autour du contrat pour l'achat de 126 avions de combat Rafale "se poursuivaient".

 

Plus de deux ans et demi après la victoire de Dassault Aviation dans la compétition MMRCA pour le renouvellement de la flotte indienne d'avions de combat, les négociations n'en finissent pas... mais avancent.

 

"Au vu de la complexité de cette acquisition, le processus de négociation avec Dassault Aviation sur différents aspects de la proposition commerciale et sur les dispositions du contrat est toujours en cours", a assuré Arun Jaitley, le ministre indien de la Défense, lors de son audition le 12 août devant le Rajya Sabha, la chambre haute du Parlement en Inde, selon le blog spécialisé LiveFist.

 

Si l'avionneur français a remporté l'appel d'offres début 2012, le comité indien responsable de l'étude des coûts et du contrat MMRCA doit encore finaliser son rapport sur l'accord.

 

"Nous sommes très mobilisés en Inde et nous nous efforçons, avec nos partenaires français et indiens, de concrétiser le contrat de 126 Rafale dans les meilleurs délais", avait assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, lors des résultats semestriels du groupe fin juillet.

 

Arun Jaitley a été nommé ministre indien des Finances et de la Défense fin mai lors de l'accession au pouvoir de Narendra Modi.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 08:50
Défense : Dassault Aviation appelle à une "Europe de la souveraineté"

 

14.04.2013 journal-aviation.com (Reuters)

 

Le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier a incité jeudi les responsables politiques et militaires à créer une "Europe de la souveraineté", afin de parvenir enfin à l'union militaire qui manque au Vieux continent et apparaît plus que jamais indispensable face à une concurrence mondiale accrue.

 

Les ministres de la Défense de l'Union européenne ont chargé en novembre dernier l'Agence européenne de défense (AED) de commencer à étudier le coût d'un drone européen de surveillance, qui pourrait être fabriqué à partir de 2020.

 

"Il y a une Europe de l'euro, mais il n'y a pas encore une Europe de la souveraineté", a estimé Eric Trappier lors de la présentation des résultats annuels de son groupe, invitant les 28 à dépasser leurs réticences naturelles en matière de souveraineté nationale.

 

Le Vieux continent devrait pouvoir définir d'une même voix ses besoins en matière d'avions, de bateaux ou de systèmes de commandement face à des poids lourds mondiaux de plus en plus nombreux, a-t-il ajouté.

 

L'Europe est la seule région du monde où les budgets de défense baissent nettement, face à des Etats-Unis toujours prépondérants et des pays émergents comme la Chine et l'Inde augmentent massivement leurs investissements dans le secteur.

 

Après l'échec du drone Talarion développé sur fonds propres par Airbus Group (ex-EADS) et le rejet d'un projet commun entre Dassault Aviation et BAE Systems, la France a décidé l'an dernier d'acheter 12 Reaper à l'américain General Atomics, imitant ainsi la Grande-Bretagne.

 

Piqués au vif, Dassault Aviation, l'italien Finmeccanica et Airbus Group ont lancé en juin 2013 un appel au lancement d'un programme européen de drone MALE (Moyen altitude longue endurance) et travaillent depuis à présenter un projet technologique commun avec leurs fournisseurs.

 

La Grande-Bretagne et la France, les deux poids lourds européens de la défense, ont signé fin janvier une série d'accords, parmi lesquels des études de faisabilité d'un programme commun pour développer un avion de combat de nouvelle génération pour environ 140 millions d'euros.

 

GUERRES FRATRICIDES

 

Le futur avion de combat européen, décliné en versions avec et sans pilote à bord, devra prendre seul la relève du Rafale de Dassault Aviation, du Gripen du suédois Saab et de l'Eurofighter, produit en coentreprise entre BAE Systems, Finmeccanica et Airbus Group - lui-même actionnaire de Dassault.

 

Ces trois avions se livrent une lutte fratricide dans les appels d'offres internationaux dont le Rafale, jamais exporté à ce jour, a fait souvent les frais.

 

Le démonstrateur de drone de combat Neuron, piloté par Dassault Aviation et la Direction générale de l'armement réunit pas moins de six pays européens au total. Il est destiné à déboucher sur la création des futurs drones de combat communs à la France et la Grande-Bretagne, qui a elle aussi son prototype.

 

"Il faut au moins qu'ils soient les meilleurs face aux Américains, parce qu'après il faudra les exporter et ce n'est pas facile. Nous sommes bien placés pour le savoir", a constaté Eric Trappier.

 

Vantant un partage de travail intelligent sur le Neuron, qui a effectué son premier vol fin 2012, Eric Trappier a estimé que les partenaires du programme avaient su inventer de nouvelles méthodologies permettant à six pays d'être efficaces ensemble.

 

"Il faut maintenant que les militaires et les gouvernements se mettent ensemble et fassent le même travail en Europe", a ajouté Eric Trappier soulignant un "timide" début.

 

"J'ai des convictions européennes, les gens chez Dassault aussi, mais on se doit quand même dans une entreprise d'être pragmatiques : cela va prendre un certain temps", a-t-il dit.

 

Le conseil des ministres franco-allemand de février a placé la défense européenne parmi les trois priorités avec l'énergie et la gestion des frontières, illustrant la volonté du ministre français Jean-Yves Le Drian d'élargir la coopération français au-delà du traditionnel axe franco-britannique. (Edité par Matthieu Protard)

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 10:19
Dassault aviation confirme qu’il a franchi une nouvelle étape pour le Rafale en Inde

 

 

13/03/14 - Investir.fr

 

L’avionneur a franchi une nouvelle étape pour le Rafale en Inde et va lancer un nouvel appareil civil.

 

A l'occasion de la publication des résultats annuels de Dassault Aviation, Eric Trappier, PDG de l'avionneur, a confirmé trois éléments importants pour la suite. En premier lieu, dans le cadre des négociations de la vente de Rafale en Inde, « je confirme que nous avons franchi une étape avec HAL, une étape supplémentaire ». Celle-ci est celle du partage des tâches : Dassault et le partenaire indien, chef de file à la demande du gouvernement indien, se sont mis d'accord sur la répartition des tâches et l'organisation de la chaine de fournisseurs. Mais le groupe confirme d'autres prospects pour son avion de combat, au Moyen-Orient comme en Asie.

 

Par ailleurs dans le civil, outre la sortie crise, et même si « le marché reste convalescent », le groupe a confirmé le lancement d'un nouvel appareil lors du prochain salon de l'Ebace, au nom de code M1000, quelques mois après le lancement du 5x. Cela devrait impliquer un niveau encore soutenu de R&D pour les deux prochains exercices mais devrait par ailleurs solidifier les positions de l’avionneur sur le marché.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:35
photo S. Fort

photo S. Fort

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Dassault Aviation s'est dit convaincu vendredi de signer le contrat de vente de l'avion de combat Rafale avec l'Inde, les deux parties souhaitant selon lui conclure cette année.

 

Le PDG de Dassault, Eric Trappier, a également révélé qu'il discutait depuis plusieurs mois avec le groupe européen EADS et l'italien Finmeccanica sur ce que pourrait être un drone de surveillance européen de type MALE (moyenne altitude, longue endurance).

 

L'Inde a été le premier client export de Dassault dans les années 50, elle sera sûrement aussi le premier à signer le (contrat du) Rafale, a déclaré le PDG de Dassault, Eric Trappier, lors d'une conférence de presse à Paris.

 

On espère aller le plus vite possible. Si on écoute nos amis indiens et si on s'écoute nous-mêmes, on aimerait bien finir en 2013, finir c'est signer un contrat, a précisé le nouveau patron qui a pris les commandes de l'avionneur au début de l'année.

 

L'Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 après un appel d'offres portant sur 126 appareils et une option de 63 avions supplémentaires. Des discussions sont en cours sur cette option, a déclaré M. Trappier.

 

Refusant d'entrer dans le détail des négociations, M. Trappier a simplement indiqué qu'elles se poursuivaient dans la très bonne humeur, notamment sur le partage des responsabilités entre la France et l'Inde d'une part, et industriels français et indiens d'autre part. Il n'y a jamais eu de blocage, a-t-il dit.

 

Abordant la question des drones MALE (Moyenne altitude longue endurance) que les nations européennes achètent actuellement en Israël et aux Etats-Unis, M. Trappier a déclaré que les industriels européens ne pourraient pas en développer sans commandes des Etats mais qu'ils étaient prêts à coopérer.

 

Depuis quelques mois on échange en particulier avec EADS et Finmeccanica pour savoir comment on pourrait s'organiser s'il y avait un programme (gouvernemental) européen. S'il y avait un programme européen, il n'y aurait pas de problème pour ces sociétés là à s'entendre, a-t-il assuré.

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé cette semaine qu'il allait acheter douze drones Reaper américains mais invité les industriels européens à travailler sur le successeur de cet appareil.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 08:55
INTERVIEW : Eric Trappier (Dassault) : « L'Inde vise une signature du contrat Rafale dans six mois environ »

source Livefist

 

18/03/2012 par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Malgré les coups de boutoir de BAE qui essaie de remettre l'Eurofighter dans la course, Dassault pense pouvoir conclure la première vente du Rafale à l'international cette année. La décision de New Delhi a eu un effet d'entraînement sur les autres campagnes en cours, affirme le directeur de l'international de l'avionneur.

 

En Inde, le Rafale a remporté l'appel d'offres portant sur l'achat de 126 avions de combat. Qu'est-ce qui pourrait enrayer les négociations désormais exclusives  ?

 

Je ne vois pas de raison qui nous empêcherait d'aller au bout ou amènerait les Indiens à s'arrêter alors qu'ils ont fait le plus dur. La procédure a débuté en 2007. Après plusieurs semaines d'évaluations dans des conditions extrêmes, des pentes de l'Himalaya aux sables du désert, l'armée de l'air a retenu deux appareils : le Rafale et l'Eurofighter. In fine, c'est l'offre la moins chère qui l'a emporté, tant du point de vue du coût unitaire de l'appareil que de son entretien dans la durée. Tout a été mené sur la base de critères fixés à l'avance et qui ont été scrupuleusement respectés, sans implication politique. Cet appel d'offres est exemplaire.

 

Quand pensez-vous pouvoir conclure  ?

 

Les Indiens souhaitent aller vite, et envisagent une conclusion sous six mois environ. Nous devons finaliser les clauses techniques et industrielles, et bâtir un contrat dont les clauses sont équivalentes à celles de celui des Mirage 2000 (signé en 2000, NDLR).

 

BAE a laissé entendre que l'Eurofighter pourrait revenir dans la course...

 

Je ne crois pas, et je suis surpris que certains se disent eux mêmes surpris que le Rafale l'ait emporté. Dans toutes les compétitions où les deux avions ont été opposés, l'Eurofighter a été éliminé au premier tour, comme en Corée, au Pays Bas, ou au Brésil, ou il a été classé derrière le Rafale, comme en Inde. Ou encore en Suisse, comme le prouve le rapport d'évaluation des forces armées publié dans la presse. J'ajoute que les calculs de la cour des comptes britannique montrent que l'Eurofighter est bien plus cher. Sur le plan opérationnel enfin, le Rafale a démontré toute sa polyvalence durant l'opération Harmattan, contrairement à l'Eurofighter qui a été conçu comme un pur chasseur. L'appel d'offres indien a désigné de manière claire le meilleur avion.

 

A quel prix ? L'avez-vous proposé moins cher que celui vendu à la France  ?

 

Le prix du Rafale proposé en Inde correspond au prix français, corrigé des dépenses liées au contrat puisqu'il ne s'agit pas tout à fait de la même configuration technique, et que la fabrication se fera en partie localement. La compétition a été tellement dure que chaque camp a été obligé de proposer le meilleur prix qui soit. Cela dit, nous n'avons pas fait de dumping pour l'emporter. A iso-conditions, nous avons proposé le prix du Rafale français.

 

Sur les 126 appareils envisagés, seuls 18 seront fabriqués en France. Doit-on s'attendre à des retombées industrielles limitées ?

 

Les retombées industrielles ne correspondront pas à la production de 126 Rafale en France, mais pas non plus à la construction de quelques exemplaires. Le transfert de technologie va se faire de manière progressive et il n'y aura pas un contrat de licence global, mais des contrats de licence pour chaque équipement. Autrement dit, chaque équipement vivra sa propre vie et sa fabrication en Inde obéira à une montée en puissance propre. Le but est bien que l'Inde soit capable de fabriquer des Rafale, mais il y aura toujours une certaine activité en France. D'une manière globale, le contrat donnera du travail à des dizaines de milliers de personnes.

 

Un accord aux Emirats Arabes est-il encore possible avant la présidentielle ?

 

En ce qui nous concerne, la négociation touche à sa fin, mais si tout était terminé, cela se saurait.

 

En novembre, Abou Dhabi a qualifié votre offre de non compétitive et d'irréaliste. La fâcherie est-elle derrière vous ?

 

Y a-t-il eu fâcherie ? Une fâcherie c'est quand on ne se parle plus. Or, nous n'avons jamais arrêté de nous parler. Les mots utilisés -non compétitif et irréaliste -signifiaient que Dassault devait faire mieux. Dans une négociation, il y a toujours des hauts et des bas, mais un seul résultat à la fin. Aujourd'hui, nous n'en sommes pas encore là. C'est pourquoi nous travaillons et nous restons prudents.

 

En cas d'alternance politique en mai, il y a-t-il un risque de repousser de plusieurs mois l'issue des négociations ?

 

Une alternance politique n'est pas de nature à accélérer ce genre de décision. Maintenant, les échéances politiques de la France sont bien connues. Le volet politique est important avec ce type de contrat.

 

Le Rafale est à nouveau donné gagnant au Brésil. Ou en est l'appel d'offres ?

 

Le choix de New Delhi a eu un effet d'entraînement sur nos autres campagnes. Nous ne le surestimons pas, mais nous ne le sous-estimons pas non plus car cela nous permet de faire passer un certain nombre de messages. A l'issue d'une procédure très professionnelle, l'Inde a écarté nos concurrents américain, russe, suédois et européen. Ce n'est pas indifférent pour les pays qui ont lancé un appel d'offres. Comme au Brésil, où le Rafale est opposé au F-18 de Boeing et au Gripen de Saab qui, tous deux, ont été éliminés au premier tour en Inde. Cela dit, aujourd'hui, l'appel d'offres au Brésil reste gelé. La balle est dans le camp du gouvernement brésilien.

 

Est-ce que l'annulation par le Pentagone du contrat d'avions légers Tucano d'Embraer joue beaucoup en votre faveur ? Voyez-vous une décision cette année ?

 

Nous observons cette affaire avec un oeil attentif. Elle montre que les Etats-Unis savent protéger leurs intérêts. Je ne vois pas en quoi cela nous desservirait. Il y a un an, il se disait que la décision serait prise début 2012. Maintenant on évoque le milieu de l'année. Nous observons. En attendant un signe du gouvernement, nous continuons à tisser nos partenariats locaux.

 

Déposerez-vous un recours en Suisse qui a préféré le Gripen ?

 

Le Parlement a lancé une enquête. Nous souhaitons être certain que la procédure, qui exigeait que les avions testés soient en production, a été respectée. Le Rafale et l'Eurofighter ont été évalués en vol. Mais quelle version du Gripen l'a été ? Est-ce un avions de papier ? Un prototype ? Si c'est le cas, alors ce serait contraire à ce que nous avions compris de la procédure. Nous nous soumettrons au résultat de l'enquête parlementaire. Si elle confirme que la procédure a été respectée, nous ne déposerons pas un recours juridique face à un Etat souverain.

 

Qu'il soit ou non piloté, le futur avion de combat européen sera-t-il avant tout franco-britannique ?

 

C'est ce que l'on peut déduire du traité de Lancaster House de novembre 2010 et de la déclaration bilatérale du 17 février dernier. Les deux pays ont affiché leur volonté de confier ce projet à leurs deux champions nationaux, BAE Systems et Dassault Aviation.

 

Il y aura-t-il de la place pour d'autres pays et notamment pour ceux qui sont impliqués dans le prototype Neuron de drone de combat ?

 

Nous n'en sommes qu'au début, mais nous sommes prêts à ouvrir le projet à d'autres pays. Encore faut-il que leurs gouvernements le veuillent et qu'ils soient prêts à cotiser. La question se pose car le projet Neuron (qui associe la France, la Suisse, l'Espagne, l'Italie, la Suède et la Grèce) se terminera mi-2013. Cela dit, le leadership restera à BAE et Dassault.

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