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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 15:55
Espionnage industriel, cybercriminalité, menace contre les installations (14 Avr. 2015)

 

source Association des entreprises partenaires de la Défense

 

L'Association des entreprises partenaires de la Défense organise le mardi 14 avril 2015 de 18 heures 30 à 20 heures 30 à l'Ecole militaire à Paris une soirée de sensibilisation avec les experts de la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD).

 

Espionnage industriel, cybercriminalité, menace contre les installations...

 

La DPSD est le service de renseignement dont dispose le ministre de la Défense pour assumer ses responsabilités en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles. Dans le domaine de la sécurité économique, la DPSD travaille avec environ 2.000 sociétés liées à la Défense.

Cette soirée exceptionnelle de sensibilisation, basée en grande partie sur des cas concrets, est destinée en priorité aux dirigeants et collaborateurs de TPE et PME liées à la Défense (et non seulement du monde de l'armement) ainsi qu'aux étudiants dans le domaine « défense & sécurité ».

Elle se déroulera en trois grandes parties :

 

La protection informationnelle (« comment protéger vos données »).

La protection de votre site physique (« comment protéger vos locaux »).

Questions - réponses avec la participation notamment d’un expert en sécurité informatique et d’un inspecteur de sécurité de la défense (ISD).

 

L'inscription est gratuite mais obligatoire LIEN

 

Vous recevrez un mail de confirmation.

Attention ! Nombre de places limités. Clôture des inscriptions sans préavis.

Pour préparer au mieux cette soirée, l’interview du directeur de la sécurité et de la protection de la défense publié dans le numéro du 4ème trimestre 2014 de la Lettre Entreprises & Défense LIEN

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:20
Espionnage: Berlin, réaliste, invite Washington à appuyer sur «reset» au lieu de se vexer!

 

12 juillet 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La chancelière allemande Angela Merkel a incité ce samedi 12 juillet les USA à changer de comportement en matière d’espionnage, à la veille d’une rencontre entre les chefs de la diplomatie des deux pays pour régler leurs différends en la matière en marge du sommet à Vienne sur le nucléaire iranien où Washington, Londres parie et Berlin discuteront aussi du conflit entre Israël et Gaza.

 

Déjà choquée par le piratage du portable d’Angela Merkel, l’Allemagne était en émoi vendredi dernier après l’arrestation d’un premier agent allemand soupçonné d’avoir espionné, pour le compte des États-Unis, les parlementaires de son pays chargés… d’une enquête sur l’espionnage de la NSA…

Puis, cette semaine, la justice allemande a annoncé mercredi enquêter sur un nouveau cas d’espionnage au profit des États-Unis, un officier de la Bundeswehr cette fois, selon le quotidien Die Welt.

Les observateurs s’accordaient à juger la crise grave, mais, voulant avant tout préserver les liens qui unissent leurs deux pays, les chefs de la diplomatie allemande et américaine vont tenter dimanche à Vienne de régler leurs différends, après que le chef des services secrets américains pour l’Allemagne se soit fait expulsé dans le cadre d’une affaire d’espionnage de responsables allemands au profit de Washington.

«J’espère naturellement que quelque chose va changer«, a déclaré Angela Merkel, interrogée sur le fait de savoir si la réaction allemande aux récents soupçons d’espionnage allait pousser les États-Unis à adopter une attitude différente dans ce domaine.

«Nous avons ici visiblement des points de vue différents et nous devons en parler», a poursuivi Mme Merkel lors d’une interview à la télévision publique ZDF enregistrée samedi et qui devait être diffusée dimanche.

Mais la chancelière allemande a clairement rejeté une nouvelle fois toute idée de remettre en question les négociations sur le traité de libre-échange transatlantique (TTIP) à cause de l’affaire d’espionnage.

Merkel, qui a vécu jusqu’à la chute du Mur de Berlin en RDA –un pays où beaucoup de citoyens étaient espionnés par la Stasi–, a déclaré: «nous ne vivons plus à l’époque de la Guerre froide où chacun s’est probablement méfié de chacun. [...] Je crois que les services secrets du XXIe siècle doivent se concentrer sur les choses importantes et nous travaillons très étroitement avec les Américains. Je souhaite que cela continue».

La chancelière allemande a toutefois déploré un effritement de la confiance entre les deux pays: «l’idée que l’on doive toujours se demander, quand on travaille ensemble, si celui qui me fait face travaille peut-être en même temps pour quelqu’un d’autre, pour moi ce n’est pas une relation de confiance».

 

Appuyez sur le bouton «reset»!

Pour sa part, le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, qui doit rencontrer dimanche à Vienne en marge de la réunion sur le programme nucléaire iranien, son homologue américain John Kerry, a déclaré dans une entrevue parue dans l’édition dominicale du quotidien allemand Die Welt qu’il veut «redynamiser» l’amitié avec les USA, ce qui contraste avec la déclaration de son collègue ministre des Finances, Wolfgang Schäuble , qui déclarait en commentant cette affaire que «Les États-Unis sont bêtes à pleurer».

Le ministre allemand des Affaires étrangères a donc plutôt appelé à un redémarrage des relations transatlantiques.

«Naturellement, nous attendons pour cela des Américains une contribution énergique», a-t-il toutefois précisé, soulignant qu’il fallait une «confiance» et un «respect mutuel« entre les deux partenaires et soulignant qu’il « [...] est facile de les perdre, on ne peut pas en tout cas les décréter et cela met longtemps à les regagner».

Vendredi, Wahington avait laissé entendre qu’ils n’appréciaient pas la réaction des autorités allemandes sur l’affaire d’espionnage.n«Des alliés dotés de services de renseignement sophistiqués, comme les États-Unis et l’Allemagne, comprennent avec un certain degré de détails ce que ces relations et ces activités de renseignement impliquent exactement», avait déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, ajoutant que «La façon la plus efficace de régler les différends est de passer par les canaux privés établis, pas par les médias».

Mais, cette fois, il semble bien que la balle soit dans le camp des Américains au moment où, dans un monde en crise, les alliés ont plus que jamais besoin les uns des autres.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 12:35
Espionnage: la Chine veut renoncer aux serveurs d'IBM

 

 

MOSCOU, 27 mai - RIA Novosti

 

Le gouvernement chinois a appelé les banques du pays à renoncer aux serveurs construits par IBM pour éviter le cyberespionnage américain, a annoncé mardi l'agence Bloomberg.

 

Selon l'agence, la Banque populaire de Chine et le ministère chinois des Finances cherchent à établir si l'utilisation par les banques commerciales chinoises de logiciels d'IBM met en péril la sécurité financière de l'Etat chinois.

 

La semaine dernière, le département de la Justice américain a inculpé cinq officiers chinois pour cyberespionnage économique. Les autorités chinoises ont annoncé qu'elles vérifiaient si les services des sociétés informatiques étrangères opérant en Chine ne portaient pas préjudice à la sécurité nationale.

 

Le gouvernement américain a antérieurement déclaré qu'il envisageait d'adopter des sanctions contre la Chine s'il y avait des preuves attestant que Pékin était impliqué dans les cyberattaques contre des entreprises et sociétés américaines. La Chine a rejeté les accusations à maintes reprises, dénonçant en même temps les activités de pirates informatiques américains dans le secteur chinois d'Internet.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:20
Espionnage : appel à une réforme de la législation américaine

 

09.12.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

Huit géants américains des nouvelles technologies, dont Twitter, Facebook et Apple, ont publié lundi 9 décembre une lettre ouverte au président Barack Obama demandant une « réforme des pratiques de surveillance » des Etats-Unis? après les révélations de l'ex-consultant de la NSA, Edward Snowden.

« Les révélations de cet été ont mis en évidence le besoin urgent de réformer les pratiques de surveillance des gouvernements à l'échelle mondiale », écrivent AOL, Apple, Facebook, Google, LinkedIn, Microsoft, Yahoo! et Twitter. « L'équilibre dans de nombreux pays a basculé de façon excessive en faveur de l'Etat au détriment des droits des individus, droits qui sont inscrits dans notre Constitution. Cela ébranle les libertés que nous chérissons. Il est temps de changer. »

 

Lire : La NSA localise plusieurs centaines de millions de portables par jour

 

CONFIANCE ÉBRANLÉE DES UTILISATEURS

Les huit signataires « exhortent les Etats-Unis à prendre l'initiative et à engager des réformes pour que les efforts de surveillance de la part du gouvernement soient clairement encadrés par la loi, proportionnels aux risques, transparents et l'objet d'une surveillance indépendante ». « Les révélations récentes sur les activités de surveillance des gouvernements ont ébranlé la confiance de nos utilisateurs , explique la présidente-directrice générale de Yahoo!, Marissa Mayer. Il est temps pour le gouvernement des Etats-Unis de restaurer la confiance de nos utilisateurs, et il est temps pour le gouvernement des Etats-Unis d'agir pour restaurer la confiance des citoyens dans le monde. »

Des articles publiés depuis juin par plusieurs journaux, dont le Washington Post et le Guardian, à partir des révélations d'Edward Snowden, ont mis au jour l'ampleur du système de surveillance, entre autres aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, provoquant l'ire de Washington et l'embarras de Londres.

Lire l'éditorial du Monde : La NSA, le « Guardian » et la liberté d’informer

Une majorité d'Américains (54 %) se déclaraient hostiles à la surveillance par leur gouvernement, selon un sondage rendu public le 12 novembre par le German Marshall Fund.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 12:25
Le Brésil veut des explications sur un espionnage du FMI par les États-Unis

 

14/11/2013 45eNord.ca (AFP)           ,

 

Le Brésil a convoqué mercredi une réunion informelle des États-membres du FMI pour obtenir des explications sur des soupçons d’espionnage de l’institution par les États-Unis, a indiqué à l’AFP son représentant au Fonds.
 

«Une réunion a eu lieu à ma demande [...]. Je cherche à avoir des explications» , a indiqué Paulo Nogueira Batista, représentant brésilien au conseil d’administration du Fonds monétaire international.

Selon des informations de presse parues fin octobre, l’administration Obama aurait demandé à son agence nationale de sécurité (NSA) de mettre fin à l’espionnage des quartiers généraux du FMI et de la Banque mondiale, tous deux situés à Washington.

Les deux organisations de Bretton Woods, dont les États-Unis sont les premiers actionnaires, n’ont jusque-là pas souhaité faire de commentaires sur cette affaire.

«Nous avons pris connaissance des informations de presse mais nous n’avons pas de commentaires pour le moment», a répété mercredi une porte-parole du FMI dans un courriel à l‘AFP.

De fait, la réunion mercredi à Washington du conseil d’administration du Fonds, l’instance représentant ses 188 États-membres, ne relève pas de l’institution elle-même mais de l’initiative personnelle du représentant brésilien.

La directrice générale du FMI Christine Lagarde n’y a pas assisté, selon M. Nogueira Batista.

«C’est le droit de chaque administrateur [représentant d'un pays, ndlr] de demander une réunion du conseil d’administration», a expliqué le représentant brésilien, qui fait souvent entendre une voix critique au sein de l’institution.

Prié de dire si d’autres États-membres du Fonds partageaient son inquiétude sur un éventuel espionnage américain, le responsable s’est refusé à tout commentaire, se retranchant derrière son devoir de «confidentialité» des discussions au sein du conseil.

 

 

Nourries par l’ex-analyste de la NSA Edward Snowden, les révélations sur l’espionnage américain ont provoqué une série de tempêtes diplomatiques, notamment quand ont été révélées la possible mise sur écoute de la chancelière allemande Angela Merkel et la collecte massive de données en France ou en Espagne.

D’autres organisations internationales auraient figuré parmi les cibles de la NSA. Fin août, l’ONU avait annoncé qu’elle allait demander des explications aux États-Unis sur des révélations affirmant que l’agence avait espionné son système de vidéo-conférence interne.

Les bureaux de l’Union européenne à Washington auraient également été espionnés par les États-Unis.

Le Brésil s’est également retrouvé en première ligne. Mi-septembre, la présidente du pays Dilma Rousseff a annulé une visite d’État à Washington après des révélations selon lesquelles la NSA aurait espionné ses communications ainsi que les données du géant pétrolier brésilien Petrobras.

Fin octobre, le secrétaire d’État américain John Kerry avait reconnu pour la première fois que les États-Unis étaient parfois allés «trop loin». Le président Barack Obama a lui a annoncé un réexamen des méthodes américaines d’espionnage.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 11:55
La DGSE expose son patrimoine

 

15/11/2013  P.H Communauté Défense

 

L’exposition « Espionnage, les espions se livrent »  retrace les relations entre littératures et renseignements. Pour l'occasion, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a accepté de dévoiler certains de ses documents et objets.

 

Des sous-vêtements féminins à poches secrètes, des montres appareils photos, des machines à écrire pour transcoder, des endoscopes pour regarder par les serrures de porte : bienvenue à la BILIPO, la bibliothèque des littératures policières de Paris. Jusqu’au 24 mars 2014, celle-ci se métamorphose en annexe des services secrets français, le temps d’accueillir l’exposition « Expionnage, les espions se livrent ».

 

À partir des fonds de la BILIPO, mais aussi des collections historiques des services français, cette exposition dévoile la relation trouble et complexe entre les services de renseignement et l’écrit, de 1800 à 1989.  Pour la première fois, d’authentiques documents et objets utilisés par les agents du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), puis ceux de la DGSE sont présentés au public. « Nous avons voulu participer à cette exposition pour mettre en avant notre patrimoine et dévoiler certains des matériels utilisés par nos agents. C’est une démarche inédite que nous avons entreprise et qui permettra aux visiteurs de mieux appréhender les moyens et les missions de nos agents durant cette période », explique Nicolas West-Famose,  responsable de la communication de la DGSE.

 

L'exposition retrace ainsi le fil des écrivains espionnés, écrivains espions et écrivains d’espionnage. Elle nous révèle comment s’est bâti un pan de l’imaginaire moderne à travers la littérature populaire et le cinéma.  Si dans les films, les instructions sont orales et les mallettes s’autodétruisent, dans la réalité, les services de renseignement intérieur et extérieur sont des administrations qui ont, de longue date, une culture de l’écrit. Rapports, fiches, dossiers, messages codés et autres microfilms sont au cœur des grandes affaires qui, elles-mêmes, ont inspiré de nombreuses fictions, plus ou moins fidèles. Les amateurs de littérature et les férus du renseignement ont jusqu’à mars 2014 pour venir admirer ces documents et ces objets.

 

BILIPO 48 / 50 rue du Cardinal Lemoine - Paris 5e / Tél : 01 42 34 93 00

www.bibliotheques.paris.fr

Du mardi au vendredi de 14h à 18h, le samedi de 10h à 17h / Fermeture les dimanches, lundis et jours fériés.

Entrée libre

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 08:20
Espionnage : la NSA assure que Paris lui a fourni des informations

 

30/10/2013 Par Anne-Laure Frémont – LeFigaro.fr (AFP, AP, Reuters Agences)

 

Les Etats-Unis ont catégoriquement rejeté mardi de récentes accusations sur l'interception de communications en Europe par leurs services d'espionnage, affirmant que ces données leur avaient été fournies par des agences de renseignement européennes.

 

Attaquée de toute part, l'agence de sécurité nationale (NSA) américaine renvoie la balle aux Européens. Auditionné par la commission du renseignement de la Chambre des représentants, le chef de la NSA, Keith Alexander, a catégoriquement rejeté mardi les accusations en cascade sur l'interception de communications en Europe par ses services d'espionnage. Les révélations des quotidiens français Le Monde, espagnol El Mundo et italien L'Espresso sont «complètement fausses», a affirmé le général, ajoutant même: «Pour être parfaitement clair, nous n'avons pas recueilli ces informations sur les citoyens européens», il s'agissait de «données fournies à la NSA» par des partenaires européens. Une déclaration sous serment qui risque d'empoisonner encore davantage les relations entre Washington et les pays concernés par ces affaires d'écoutes.

Le général Keith Alexander n'est pas le seul à insinuer que les services de renseignements européens ont leur part de responsabilité dans ce scandale. Dans un article publié quelques heures plus tôt, le quotidien The Wall Street Journal , qui cite des responsables américains, assure de son côté que les interceptions téléphoniques pratiquées en France et en Espagne ont en fait été réalisées par les services secrets français et espagnols qui les ont eux-mêmes partagé avec la NSA. Selon le quotidien économique, «des responsables américains affirment que les documents fournis par Snowden ont été mal interprétés et évoquent en fait des interceptions téléphoniques réalisées par les services de renseignement français et espagnol et ensuite partagés avec la NSA». Une information confirmée par le directeur de la NSA: «Ils n'ont, comme la personne qui a volé les données classifiées, pas compris ce qu'ils avaient devant les yeux», a-t-il assuré mardi au Congrès.

 

Une collaboration étroite avec les Etats-Unis?

Toutefois, les responsables américains cités par le WSJ expliquent aussi que ces interceptions n'ont pas été réalisées depuis le territoire français mais depuis l'étranger. «Les données ne montrent pas que les Français ont espionné leurs citoyens en France», affirme le quotidien. Une information elle aussi corroborée par le général Keith Alexander: selon lui, les interceptions concernaient des opérations dans des états où les pays de l'Otan sont impliqués. «Cela correspond à des renseignements que nous et nos alliés de l'Otan avons recueillis pour défendre nos pays et soutenir nos opérations militaires», a-t-il précisé.

Volonté de brouiller les pistes? De protéger un système planétaire complexe? Quoi qu'il en soit, ces déclarations ajoutent à la confusion générale. La semaine dernière déjà, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung (SZ) évoquait le rôle ambigu de la France dans le cadre des activités de surveillance, affirmant que sous le nom de code «Lustre», les services de renseignement français auraient passé un accord secret avec ceux des «Five Eyes», autrement dit des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, acteur d‘unprogramme d'espionnage planétaire baptisé «Echelon». Selon le quotidien, les services français transféreraient ainsi régulièrement des informations à ces pays.

Depuis plusieurs jours, les révélations s'amoncellent et cette affaire d'espionnage prend des proportions encore difficiles à mesurer. Le Monde en France et El Mundo en Espagne ont rapporté, sur la base de documents fournis par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden, que l'agence américaine avait espionné plus de 70 millions de communications téléphoniques en France et 60 millions en Espagne en l'espace d'un mois. Egalement auditionné mardi, le directeur national du renseignement, James Clapper, qui supervise les 16 agences de renseignement américaines dont la NSA, a dénoncé «un torrent de révélations préjudiciables» pour le travail de ses services.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 13:50
USA: une puissante commission du Sénat s’oppose à l’espionnage de dirigeants amis

29/10/2013 45eNord.ca (AFP)

 

La responsable de la puissante commission du Renseignement du Sénat américain a indiqué lundi être farouchement opposée à l’espionnage de dirigeants alliés des États-Unis et va lancer un réexamen majeur des opérations américaines d’espionnage.

 

«Il m’apparaît clairement que certaines activités de surveillance ont été menées pendant plus de 10 ans sans que la commission sénatoriale sur le Renseignement n’en soit informée de manière satisfaisante», a déclaré la démocrate Dianne Feinstein. «Le Congrès a besoin de savoir exactement ce que notre communauté du renseignement fait», a-t-elle ajouté. «À ce titre, la commission va lancer un réexamen majeur de tous les programmes d’espionnage.»

 

«En ce qui concerne la collecte de renseignement sur les dirigeants des alliés des États-Unis –dont la France, l’Espagne, le Mexique et l’Allemagne– je le dis sans équivoque: j’y suis farouchement opposée.»

 

«À moins que les États-Unis ne soient engagés dans un conflit avec un pays ou qu’il y ait un besoin urgent pour ce type de surveillance, je ne pense pas que les États-Unis devraient recueillir des données sur les appels téléphoniques ou les emails de présidents ou de Premiers ministres amis», a poursuivi l’influente sénatrice démocrate.

 

«D’après les éléments dont je dispose, le président Obama n’était pas informé du fait que les communications de la chancelière Angela Merkel étaient recueillies depuis 2002», «C’est un gros problème», a-t-elle ajouté.

 

La tempête provoquée par une cascade de révélations sur les écoutes de l’Agence nationale de sécurité (NSA) en Europe n’avait pas faibli lundi en Espagne, où selon le quotidien espagnol El Mundo, plus de 60 millions d’appels téléphoniques ont été espionnés en un mois, mais aussi en Allemagne, où les révélations sur l’espionnage présumé d’un téléphone portable de la chancelière ont créé un choc.

 

La Maison Blanche, réagissant aux déclarations de Mme Feinstein, a souligné qu’elle était en contact régulier avec elle.

 

Mais la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Caitlin Hayden, a dit refuser de rentrer dans les détails de discussions privées ou de commenter des affirmations dans le communiqué de la sénatrice sur des activités américaines de renseignement à l’étranger.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 10:55
Espionnage américain: Greenwald va divulguer des documents sur la France

10/10/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Le journaliste Glenn Greenwald qui a dénoncé l’espionnage cybernétique américain au Brésil, a déclaré mercredi qu’il travaillait maintenant sur des documents traitant de la France et de l’Espagne, parmi tous ceux que lui a remis l’ex-informaticien américain Edward Snowden.

 

«Nous faisons du journalisme à haut risque [..] Je vais continuer à faire ce type de journalisme jusqu’à la publication du dernier document», a déclaré devant une commission du Parlement à Brasilia le journaliste américain du Guardian, qui vit à Rio de Janeiro.

 

«Tout ce que j’ai eu sur l’espionnage au Brésil et maintenant sur la France, je travaille avec des journaux de France et d’Espagne, je le publie», a dit M. Greenwald sans donner plus de détails devant cette commission brésilienne qui enquête sur les accusations d’espionnage de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) au Brésil.

 

Alors qu’on lui demandait s’il avait encore des documents en main et pourquoi les informations sortaient au compte-gouttes, étant donné que M.Snowden lui avait remis les documents depuis des mois, M.Greenwald a répondu : «Cela prend du temps de comprendre tous les documents. Dès que je trouve un document que je juge intéressant à publier, je commence immédiatement à travailler dessus pour informer le public le plus vite possible».

 

Il a souligné qu’il maintenait un contact permanent et presque quotidien avec M. Snowden, actuellement réfugié en Russie et fugitif de la justice américaine qui l’accuse d’espionnage.

 

Au cours des dernières semaines, la presse brésilienne a publié, grâce à M. Greenwald, des documents des services secrets américains révélant l’espionnage exercé sur les communications de la présidente brésilienne Dilma Rousseff, de ses collaborateurs proches et de millions d’autres Brésiliens, mais aussi d’entreprises telles que le géant public pétrolier Petrobras.

 

Le ministère français des Affaires étrangères a également été espionné avait dit M.Greenwald à l’époque.

 

En septembre, devant l’Assemblée générale des Nations Unies, Mme Rousseff a proposé un contrôle multilatéral de l’utilisation d’Internet, face à la forte dépendance d’entreprises situées aux États-Unis.

 

Mercredi elle a annoncé une réunion internationale sur la gouvernance de l’Internet en avril 2014 à Rio de Janeiro, à l’issue d’une rencontre à Brasilia avec M. Fadi Chehadé, chef de l’autorité de régulation de l’Internet, connue sous le sigle ICANN.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 18:30
Espionnage : La Turquie convoque le chargé d'affaires américain

03 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

ANKARA - La Turquie a convoqué le chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis sur des allégations d'espionnage révélées par la presse européenne et réclamé des explications, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères.

 

Les allégations publiées dans la presse européenne (...) qui concernent 38 pays, dont la Turquie, sont inquiétantes, précise un communiqué, soulignant que la Turquie a demandé au diplomate américain des explications sur ces révélations d'écoutes et de surveillance des communications mondiales.

 

Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, s'est entretenu mardi de cette question avec son homologue américain, John Kerry, en marge d'un sommet Asie-Pacifique au Brunei, note le document qui souligne les rapports d'alliance (au sein de l'Otan) entre la Turquie et les Etats-Unis remontant loin dans l'Histoire et bâtis sur la transparence, la confiance mutuelle et la coopération.

 

La Turquie évaluera cette question à la lumière des réponses qui seront obtenues de la part des autorités américaines, ajoute le communiqué.

 

L'hebdomadaire allemand, Der Spiegel a révélé dimanche que l'agence américaine NSA espionnait des bâtiments officiels de l'Union européenne aux États-Unis, mais aussi à Bruxelles, depuis de longues années.

 

Selon le quotidien britannique The Guardian, 38 pays ont été surveillés par l'agence américaine.

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 12:25
NSA Photo Jason Reed

NSA Photo Jason Reed

30/06/2013 Par Le Figaro.fr avec AFP

 

L'Union européenne a interrogé hier Washington sur les allégations d'espionage révélées par la presse allemande. L'UE, depuis, attend une réponse.

 

"Nous avons pris contact immédiatement avec les autorités américains à Washington et à Bruxelles et les avons mis face aux informations de presse. Ils nous ont dit qu'ils vérifiaient l'exactitude des informations publiées hier et qu'ils reviendraient vers nous", a indiqué la Commission européenne dans un communiqué.

 

Selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, Washington aurait espionné, via la NSA, les institutions de l'Union européenne. Des bureaux à Washington et à Bruxelles auraient ainsi été mis sur écoute.

 

Der Spiegel fonde ses accusations sur des documents confidentiels dont il a en partie pu avoir connaissance grâce à l'ancien consultant américain de la NSA Edward Snowden, à l'origine des révélations sur Prism.

 

Plus tôt, Berlin a également demandé à Washington des explications sur ces informations.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 16:20
Edward Snowden - The Guardian Glenn Greenwald Laura Poitras Handout

Edward Snowden - The Guardian Glenn Greenwald Laura Poitras Handout

14/06/2013 Par Lucie Ronfaut - LeFigaro.fr

 

Pas besoin de matériel sophistiqué pour répandre les secrets de la Défense américaine. Les autorités ont révélé jeudi qu'Edward Snowden, le technicien à l'origine du scandale d'espionnage impliquant la CIA et la National Security Agency (NSA), avait volé des informations ultraconfidentielles à l'aide d'une simple clé USB. D'après le Los Angeles Times , les enquêteurs savent à présent combien de documents ont été dérobés ainsi que leur provenance exacte. Une information qu'ils n'ont néanmoins pas rendu publique.

 

Un technicien bien informé

Edward Snowden travaillait pour la NSA à Hawaï depuis un mois lorsqu'il a dérobé ces documents. Il les a transportés à l'aide de quatre ordinateurs portables jusqu'à Hongkong, où il se cache aujourd'hui. Le jeune homme de 29 ans a ensuite informé les journaux The Guardian et The Washington Post de l'existence du programme secret Prism. La NSA utiliserait ce dernier afin d'espionner les communications des citoyens sur Internet.

Le travail d'Edward Snowden, administrateur systèmes, lui donnait un accès facile au réseau des ordinateurs de la NSA. D'après le Los Angeles Times, le technicien savait parfaitement comment échapper au contrôle opéré afin d'éviter tout téléchargement illégal de documents officiels. Parmi les informations qu'il a dérobées, on trouve une présentation PowerPoint sur le fonctionnement du programme Prism, normalement destinée aux employés de la NSA.

 

Les clés USB inquiètent le Pentagone

Ce n'est pas la première fois que les services de Défense américains sont victimes de l'utilisation frauduleuse de clés USB. En 2008, les systèmes informatiques du Pentagone avaient été infectés par un virus. À l'origine du programme malveillant, un soldat ayant utilisé une clé USB qu'il avait auparavant branchée dans un cybercafé en Afghanistan. En conséquence, on avait interdit aux employés d'utiliser des supports de stockage amovibles lorsqu'ils étaient connectés sur les systèmes informatiques du département de la Défense. L'interdiction avait ensuite été partiellement levée en 2010. Quelques mois plus tard, le soldat Bradley Manning téléchargeait et transmettait au site WikiLeaks plus d'un millier de documents classés confidentiels à l'aide d'un CD-ROM ... et d'une clé USB.

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