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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 12:55
Célébration des 20 ans des forces spéciales «air»

 

20/06/2014 Adj Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Les deux unités des forces spéciales «air», l’escadron de transport 3/61 «Poitou» et le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) ont célébré leur vingtième anniversaire au sein du commandement des opérations spéciales (COS), le 12 juin 2014. Pour l’occasion, une cérémonie dirigée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a été organisée sur la base aérienne 123 d’Orléans.

 

«Je suis heureux d’être là aujourd’hui car j’ai une grande admiration pour ces aviateurs, affirme le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Ces deux unités des forces spéciales font valoir toute la compétence dans la troisième dimension indispensable à l’exécution des opérations spéciales. Dans ces 20 ans, les nombreuses citations sont là pour démontrer toutes les qualités des unités, que ce soit le «Poitou», le CPA 10 et les unités d’hélicoptères. Aujourd’hui il n’ont rien à prouver, si ce n’est de qu’on les admire.»

 

Lors de cette commémoration, de nombreuses décorations ont été décernées à ces hommes et femmes de l’armée de l’air qui œuvrent le plus souvent dans l’ombre sous le commandement du COS. «Aujourd’hui, j’ai le sentiment que ces deux unités obtiennent la reconnaissance qu’elles méritent, déclare le colonel Gilles Besançon, commandant la base aérienne 123 d’Orléans. C’est vrai qu’elles font des choses extraordinaires que nous ne devons pas dévoiler pour les raisons évidentes de sécurité. Il est d’autant plus important que ces aviateurs soient reconnus devant leurs proches, devant leur famille, devant leurs anciens et devant leurs pairs de la base aérienne. La base aérienne s’est configurée dans son soutien qu’elle a mis en place pour les appuyer.» Les décorations étaient aussi bien à titre collectif qu’à titre individuel pour les opérations menées dans la bande sahélo-saharienne. Le «Poitou» et le CPA 10 ont reçu une nouvelle croix de la valeur militaire à titre collectif. «Cette cérémonie était un moment fort et intense, témoigne le lieutenant-colonel Éric Asselin, commandant le CPA 10. Légion d’honneur, médaille militaire, Croix de la Valeur militaire avec des citations extraordinaires… Autant de décorations qui ont permis aux anciens de se rendre compte que leur héritage est aujourd’hui vivace. À travers l’individu, quel que soit son grade ou sa spécialité (pilote, commando, mécanicien-navigant, officier renseignement) ce sont les unités des forces spéciales «air» qui ont été récompensées.»

 

Cette commémoration a été l’occasion pour l’escadron de transport des forces spéciales de recevoir officiellement le fanion de sa troisième escadrille nouvellement créée. «Nous avons atteint l’âge de la majorité avec l’arrivée de cette troisième escadrille F121 qui accueille des Twin Otter. Cette remise officielle montre la montée en puissance de l’unité et de l’armée de l’air au sein des opérations spéciales. Les aviateurs du «Poitou» sont des opérateurs forces spéciales, ils développent des capacités techniques du combattant et d’innovation et d’initiative quels que soient leur grade et leur spécialité», souligne le lieutenant-colonel Franck Didier, commandant l’escadron de transport 3/61 «Poitou».

 

La célébration des 20 ans s’est clôturée par une démonstration dynamique mettant en œuvre de nombreuses capacités des opérations spéciales dans la troisième dimension.

Un Caracal de l’escadron d’hélicoptères «Pyrénées» a assuré les différentes techniques de mise à terre, de récupération et d’appui-feu avec les commandos du CPA 10. «L’apport des hélicos cela se concrétise aujourd’hui par la formation «opérations spéciales» d’équipages de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées», déclare le CEMAA. Nous avons des aviateurs affectés au 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales, à Pau et nous formons aujourd’hui une partie du «Pyrénées», pour avoir une participation plus importante, conformément au Livre blanc. La formation ne va pas durer longtemps car nos équipages ont déjà toutes ces compétences requises. Je suis content car cela élargit notre domaine d’emploi, qui est lié à la troisième dimension. Nous avons besoins de grandir, spécifiquement pour les forces spéciales « air ».»

 

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 12:55
Qualification « Montagne » à Megève pour des pilotes de l’ET 3/61 Poitou

L’arrivée de DHC-6 Twin-Otter au sein de l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou », de la base aérienne123 d’Orléans marque la renaissance de l’escadrille F121.

 

20 février 2014 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

L’Escadron de Transport ET 3/61 Poitou d’Orléans a ajouté au cursus de formation de ses pilotes de ses nouveaux Twin Otter, la qualification « Montagne ». Elle est dispensée par l’aéro-club de Megève qui forme depuis 25 ans, les pilotes des Canadair et des Tracker de la Sécurité Civile.

 

L’Escadron de Transport ET 3/61 Poitou (base aérienne d’Orléans) a récupéré récemment des DHC-6 Twin Otter. Des avions plus légers que les Transall et les Hercules sur lesquels évoluent les pilotes de l’escadron, et qui ouvrent d’autres possibilités d’action. D’où l’idée de former ces pilotes au vol en montagne. L’Armée de l’air s’est adressée à l’aéro-club de Megève avec lequel, elle a passé un contrat de trois ans. Pour le Lieutenant Colonel Franck Didier, commandant de l’ET 3/61 Poitou, l’aéro-club de Megève est « une référence mondiale du vol en montagne ». En septembre dernier, les quatre premiers pilotes militaires ont suivi un stage de 15 jours au terme duquel ils ont passé leur qualification « vol montagne » (sur roues).

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L’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou » met oeuvre des C130 Hercules, C160 Transall et DHC-6 Twin Otter  - photo Armée de l'Air

«  La haute technicité, la rigueur et l’obligation du geste parfait exigés par le vol en montagne sont assez similaires aux qualités intrinsèques des forces spéciales Air et notamment du Poitou.  », affirme le patron de l’ET 3/61 qui rappelle que « depuis son entrée dans les opérations spéciales en 1993, le Poitou s’est toujours employé à développer et maîtriser des techniques et modes d’actions non conventionnelles. Pour être en mesure d’agir dans les milieux les plus extrêmes, l’escadron s’attache à maîtriser l’environnement le plus exigent en aéronautique : le vol de montagne. Ses savoir-faire mis en œuvre lors de largages de nuit en très basses altitudes et de posés d’assaut dans les contreforts de l’Himalaya depuis 2001 et tout au long du conflit Afghan ont prouvé leurs plus values opérationnelles ». Ce savoir-faire, Bruno Muller a pu le mesurer.

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Deux DHC6 ont été affectés à l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou » de la base aérienne (BA) 123 d’Orléans

Le chef-pilote de l’aéro-club de Megève a été impressionné par la maîtrise des quatre premiers pilotes militaires qu’il a eu à former. «  Il leur a fallu s’adapter à une machine beaucoup plus légère et à train classique, en l’occurrence le D-140 Mousquetaire. Ils ont appris à se poser sur de fortes pentes. Mais on sent qu’ils ont l’habitude d’évoluer en montagne, de voler dans le fond des vallées  » admet le chef-pilote. « Ainsi qualifiés « Montagne », les pilotes mettent à profit cette formation au Poitou pour parfaire l’utilisation des C160 et C130 mais aussi pour bientôt opérer sur ces altiports avec le Twin Otter au sein de la troisième escadrille de l’escadron, la F121  », conclut le Lieutenant Colonel Franck Didier.

Leur qualification « Montagne » en poche, les militaires reviendront, en effet, dans les Alpes avec leurs Twin-Otter pour s’entraîner sur les altiports. Bruno Muller est confiant : « Le DHC-6 se pose et décolle plus court que le Mousquetaire !  ». Le chef-pilote de Megève espère que le partenariat que vient de nouer son club avec l’Armée de l’Air sera aussi durable que celui qui le lie avec la Sécurité Civile. Depuis 25 ans, en effet, chaque hiver, les pilotes des bombardiers d’eau viennent rafraîchir leur qualification « Montagne » et s’entraîner à la maniabilité dans l’un des environnements les plus extraordinaires qui soient, mais aussi le plus exigeant.

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