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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, le transport de chalands de débarquement(TCD) Siroco, navire amiral de la force navale européenne Atalante a débarqué dans le port kenyan de Mombassa, deux véhicules appartenant à la mission de l’Union européenne chargé du renforcement des capacités maritimes régionales dans la corne de l’Afrique et l’océan indien occidental (EUCAP Nestor).

 

 Cette manœuvre, menée avec le concours de l’ambassade de France et des forces de sécurité kenyane, illustre l’étroite collaboration liant les missions de l’Union Européenne dans la corne de l’Afrique et l’ouest de l’océan indien.

 

Ces deux véhicules avaient été embarqués à bord du Siroco à l’occasion de son passage au large de Djibouti le 14 décembre dernier. Le lendemain, une action conjointe EUCAP Nestor et Atalante au large de la ville de Berbera avait permis la rencontre à bord du TCD d’une délégation de hautes autorités du Somaliland. [Lien vers la brève]

 

Pour le commandant de la Task Force 465, le contre-amiral Hervé Bléjean, « cette livraison de véhicules au profit de EUCAP Nestor est le parfait exemple  de la dynamique  de coopération se renforçant chaque jour entre les différentes missions de l’Union Européene sur l’ensemble de la côte Est africaine. La Force ATALANTA tient ainsi son rôle de soutien à l’approche globale  de l’Union Européenne dans cette région du monde.”

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur les problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a reçu le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante.La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor
Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor
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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 13:50
The EU in Somalia – beyond Atalanta

 

Alerts - No3 - 17 January 2014 Julien Daemers

 

The Joint Communication on the EU’s ‘comprehensive approach’ to external conflict and crises issued on 11 December 2013 argues that this approach ‘has already been successfully applied as the organising principle for EU action in many cases in recent years, for example, in the Horn of Africa […]’. In Africa the European Union has notably been heavily involved in Somalia, in particular in supporting the country’s security and stability. Media attention has primarily focused on the success of the EU’s first naval CSDP operation Atalanta in combating piracy off the coast of Somalia, complemented in July 2012 by a regional EU maritime capacity-building mission, EUCAP Nestor. Furthermore, this year the EU takes over the chairmanship of the Contact Group on Piracy off the Coast of Somalia.

These efforts have been conducted in parallel with the EU’s continued engagement in support of Somali security on land through its financing (since 2007) of the salaries of the AU Mission (AMISOM) troops fighting Al-Shabaab (AS) and through its training (since 2010) of one third of the Somali National Army (SNA) with the Training Mission in Somalia (EUTM Somalia) – not to mention the Instrument for Stability (IfS) and other development-related programmes.

 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 12:43

Europe Flag

 

Mai 4, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2, exclusif)

 

Après une longue abstinence, cet été devrait connaître le lancement d’une voire de plusieurs missions de la politique européenne de sécurité et défense commune (PeSDC) : trois missions civiles, mais deux avec une forte composante militaire. La première consiste à renforcer les capacités maritimes des pays de la Corne de l’Afrique (RMCB/Eucap), la seconde à assister et former les forces de sécurité au Niger (une mission à forte composante anti-terroriste), la troisième est d’ambition plus limitée puisqu’elle se cantonne à l’aéroport de Juba. Une quatrième mission est en préparation en Libye, mais son format est encore sujet à plusieurs interrogations.

 

Mission EUCAP sur les capacités maritimes

 

Après des années de préparation, les préparatifs de la mission de renforcement des capacités maritimes de la Corne de l’Afrique (RMCB) entrent dans une dernière phase. La mission pourrait même recevoir un surnom issu de la mythologie grecque (comme plusieurs missions européennes) : « Nestor », selon nos informations, le plus sage des héros de la guerre de Troie auprès de qui chacun va chercher des conseils. UE. Seul Djibouti aurait déjà fait cette démarche. Le Concept de gestion de crises (CMC) avait été adopté le 12 décembre dernier. Une mission d’évaluation était à Djibouti en janvier, le petit Etat de la Corne de l’Afrique Un premier appel à fournir des noms a été lancé en avril auprès des Etats membres, notamment pour fournir des candidats pour la direction de la mission mais aussi pour constituer le premier noyau de la mission. Le déploiement d’une équipe préliminaire dès les recrutements effectués (les entretiens commencent la semaine prochaine). Les différents documents politiques (Conops, Décision) sont prêts à être approuvé, le premier par le COPS, le second par le Coreper. Il ne reste plus que le nom du chef de mission à glisser. En fait, on attend aussi la confirmation des cinq pays concernés (Djibouti, Kenya, Seychelles, Somalie, Tanzanie) qui doivent adresser – comme de coutume – une lettre d’invitation officielle à la Haute représentante de l’UE. L’objectif est de pouvoir ensuite déployer la mission « d’ici fin juillet » m’a-t-on précisé. Il faudra cependant attendre la fin du Ramadan (fin août) pour démarrer de façon effective l’ensemble des formations dans tous les pays.

 

Lire également :

Déploiement accéléré pour la mission EUSEC au Niger

 

Face à la situation qui s’aggrave au Niger, les ambassadeurs du COPS ont décidé d’accélérer la mise en place de la mission d’assistance à la sécurité au Niger. Au lieu d’un déploiement en septembre, les Européens espèrent ainsi déployer la mission sur le terrain au mois de juillet. Selon un dernier agenda, dont B2 a eu connaissance, une mission technique d’évaluation sera dans la région dans la deuxième partie de mai. Le concept d’opération (CONOPS) devrait être finalisé et approuvé par le COPS le 17 juin. Tandis que dans le même temps, les experts du groupe Relex finaliseront le texte de la décision du Conseil et le budget. L’appel à contribution pour cette mission sera envoyé début juin, avec un court délai pour répondre aux intéressés. L’objectif étant que les entretiens de recrutement puissent être finalisés fin juin. Quant au chef de mission il sera recruté avant fin juin avec l’objectif de faire approuver sa nomination au plus tard à la mi-juillet. Le déploiement de la mission est espéré, au plus tard, fin juillet.

 

Lire également :

La planification de la mission au Sud Soudan (EUAVSEC) continue

 

La planification de la mission au Sud-Soudan continue malgré la situation difficile qui préexiste dans le pays et le conflit qui l’oppose à son pays frère, le Soudan. C’est une « petite mission visant à sécuriser l’aéroport international ». Et il n’y a « pas de raison pour l’instant d’interrompre cette planification », précise-t-on au SEAE (le service diplomatique européen). Le CONOPS de cette mission dénommée EUAVSEC a ainsi été adopté au dernier COPS (le comité politique et de sécurité) le 2 mai. Le concept de gestion de crises (CMC) avait été adopté le 23 janvier dernier. En revanche, pour le déclenchement même de la mission, et le déploiement des Européens sur le terrain, une dernière évaluation aura lieu, à la fois politique et sécuritaire. Il ne s’agit pas de faire prendre de risques à des Européens ou d’envoyer un signe trop positif à un pays – le Sud-Soudan – contre lequel des sanctions pourraient être prononcées à un moment donné.

 

Lire également :

La mission en Libye attendra un peu

 

La mission européenne d’assistance à la gestion des frontières en Libye fait pour l’instant d’une mission d’évaluation, longue, de trois mois. Mais c’est surtout le résultat des élections ainsi qu’une demande formelle des Libyens qui déterminera le futur d’une mission européenne dans le pays. Le projet préparé au service diplomatique européen ne mentionne d’ailleurs pas spécifiquement une mission de la PeSDC. Ce pourrait être une mission plus légère, d’expertise technique, avec par exemple renforcement de la délégation de l’Union européenne en Libye par des experts nationaux détachés, venant des Etats membres, et qui pourraient venir utilement épauler leurs homologues libyens dans les ministères ou directions concernées par la sécurité des frontières (terrestre, maritime, aérienne). A priori, c’est tout autant l’immigration qui intéresse les Européens que les trafics en tout genre.

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 13:20

Europe Flag

 

Mar 12, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2, exclusif)

 

Approuvé sur le principe en décembre, l’activation du Centre d’opérations (OpsCenter) pour la Corne de l’Afrique devrait désormais être entérinée dans les jours qui viennent par le Conseil des ministres de l’UE. Les « 26″ (*) se sont mis d’accord sur le texte de la décision qui devrait être adoptée par procédure écrite (ou en point A d’un futur Conseil des ministres. Ce centre aura vocation à assurer la coordination de toutes les opérations conduites dans la Corne de l’Afrique : sur mer avec la mission anti-piraterie (Eunavfor Atalanta), comme sur terre, avec la future mission pour le renforcement des capacités maritimes (Eucap – du moins pour sa partie militaire – la partie civile restera « conduite » par le commandant civil de l’UE, à la CPCC) et la mission de formation des soldats somaliens en Ouganda (EUTM Somalia). L’OpsCenter sera placé au sein de l’Etat-Major militaire de l’UE et activé pour une durée de deux ans. Une évaluation régulière de son activité sera effectuée.

 

(*) Le Danemark ne participe pas à cette décision. Mais la Croatie participe aux discussions à titre d’observateur.

 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 21:31
L’OpsCenter sur les rails: les grands principes adoptés lundi. Et quelques détails…



jan 20, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2, exclusif)

 

Le centre opérationnel de l’UE (OpsCenter) n’est pas encore… opérationnel. Mais, histoire de faire avancer le « schmilblick », les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne adoptent ce lundi (23 janvier) les grands principes qui régiront le fonctionnement de l’OpsCenter. B2 a pu lire ses conclusions en avant-première. Et obtenir également d’autres détails sur la mise en place de ce premier centre de commandement des opérations militaires établi à Bruxelles. L’appel à candidature pour le chef de cet OpsCenter vient ainsi d’être lancé aujourd’hui vendredi (20 janvier), traduisant la volonté de la plupart des Etats membres d’aller assez vite sur ce dossier.

 

Coordination de trois opérations

 

Le centre aura pour vocation de coordonner toutes les opérations de la Corne de l’Afrique. Il s’agira donc non seulement de coordonner l’opération militaire de formation des soldats somaliens en Ouganda (EUTM Somalia) et la future opération de renforcement des capacités maritimes des pays de la région de l’Océan indien et de l’Afrique de l’Est (EUCAP Corne de l’Afrique) mais aussi de s’occuper de l’opération de lutte anti-piraterie (EUNavfor Atalanta). La conduite simultanée de trois opérations requiert un « niveau renforcé de la coordination et l’interaction, notamment entre acteurs civils et militaires » précisent les conclusions du Conseil.

 

Un rôle variable selon les opérations

 

C’est pour EuCap où l’OpsCenter jouera le rôle principal : il fournira un « soutien direct » au commandant des opérations civiles pour la « planification opérationnelle comme pour la conduite de la mission ». Pour EUTM Somalia, il fournira un soutien au commandant de mission et renforcera la « coordination stratégique entre la mission et les autres actions » ; son rôle pourra aussi augmenter dans le cadre de la 3e phase d’EUTM (EUTM3) qui ne devrait pas commencer avant la fin de l’année. Pour l’opération Atalanta, l’Ops Center aura surtout comme mission de faciliter l’interaction ; il aura ainsi une fonction de super officier liaison.L’OpsCenter aura aussi des fonctions transversales : « renforcer les synergies civiles et militaires », assurer la liaison « entre les différentes missions/opérations et les structures (politico-diplomatiques) de Bruxelles ».

 

Dans ces différents rôles, le commandant du Centre aura un rattachement hiérarchique variable : il sera ainsi placé sous la responsabilité du commandant d’opération concerné : selon le cas, le chef d’EUTM Somalia, le commandant d’Atalanta (le contre-amiral Duncan L. Potts) ou le commandant des opérations civiles de l’UE (H. Haber) pour la mission EUCAP.

 

Une décision encore « à écrire »

 

La décision fixant le fonctionnement, la chaîne hiérarchique et le commandant de l’OpsCenter doit encore être écrite. Elle n’a pas pu être préparée à temps pour le Conseil des Affaires étrangères pour différentes raisons, à la fois pratiques et de fond. Le fait que le conseil des Ministres ait été avancé d’une semaine et la monopolisation des diplomates « affaires extérieures » des 27 (groupe Relex) par le dossier iranien (voir ) a empêché d’avoir le texte prêt à temps. Il faut aussi remarquer que la première décision sur l’OpsCenter datait… Elle n’avait pas été mise à jour depuis la création de la CPCC – l’Etat-Major des opérations civiles de l’UE – et du SEAE – le service diplomatique européen. Un certain travail préparatoire, « plus complexe qu’il n’y parait de prime abord » comme le rapporte à B2 un expert des opérations de défense de l’UE, est donc nécessaire. Cette décision devrait être approuvée ultérieurement, au besoin par procédure écrite.

 

Le recrutement du commandant est lancé 

 

Les « 27″ (*) ont lancé aujourd’hui l’appel à candidature pour le chef de l’OpsCenter. La proposition initiale de voir le centre placé sous le commandement du chef d’Etat-Major de l’UE (actuellement le général Van Osch) a été refusée par la plupart des Etats membres qui préféraient désigner un commandant en leur sein. Les différentes candidatures seront examinées au sein du comité militaire de l’UE qui émettra ensuite une recommandation. Ce recrutement pourrait s’opérer rapidement ; l’avis du comité militaire est attendu pour début février.

 

Personnel mixte

 

L’OpsCenter devrait compter environ une trentaine de personnes selon nos informations. Certains agents proviendront de l’Etat-Major militaire de l’UE ou des Etats membres. Ceux-ci se sont engagés à mettre à disposition le personnel nécessaire pour cet OpsCenter, un peu comme ils le font pour la mise en place d’un quartier général d’opérations (OHQ). L’organisation de l’OpsCenter devrait d’ailleurs être similaire à un mini-OHQ, avec une répartition des postes en J1, J2, J3… Une fois proposé par leurs Etats membres, le personnel sera ensuite sélectionné par la voie des panels.

 

Localisé au sein de l’Etat-Major de l’UE

 

L’OpsCenter devrait être localisé au sein des structures de gestion de crise de l’UE, « au Cortenberg », colocalisé ainsi avec l’Etat-Major militaire et l’Etat-major civil (CPCC) de l’Union européenne. Le problème est de lui trouver « un peu de place » rapporte un expert du dossier. « La place dévolue à l’OpsCenter » – qui n’a pas été occupée durant des années de manière opérationnelle – est « aujourd’hui occupée par la Situation Room » du service diplomatique européen. Il faudra peut-être se serrer un peu…

 

(*) Précisons que le terme de 27 est choisi par commodité. Le Danemark ne participe pas à la planification et conduite des opérations militaires.  
 

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