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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:45
L'opération EUFOR-RCA en pleine capacité opérationnelle... Déjà?!


18.06.2014 par Philippe Chapleau  - Lignes de Défense
 

Un communiqué de presse conjoint (et vibrant de satisfaction) du ministère des Affaires étrangères et du Développement international et du ministère de la Défense EUFOR-RCA a été diffusé hier.

 

Le texte du communiqué.

"La France salue le déploiement réussi des forces de l’opération militaire européenne en République centrafricaine, EUFOR RCA. Il s’agit d’une nouvelle étape dans l’engagement de l’Union européenne en faveur de la stabilisation du pays et de la protection des populations civiles. Ayant atteint sa pleine capacité opérationnelle le 15 juin, la force de l’Union européenne comprend 700 soldats et gendarmes - français, espagnols, estoniens, finlandais, géorgiens, lettons, luxembourgeois, néerlandais, polonais et roumains. Outre la protection de l’aéroport de Bangui, EUFOR-RCA assurera désormais la sécurisation des 3e et 5e arrondissements de Bangui, en soutien des forces de l’Union africaine de la MISCA et aux côtés de l’opération Sangaris."

 

Ce texte me suggère quelques questions auxquelles je n'ai pas encore trouvé les réponses:
- 700 soldats et gendarmes: ne parlait-on pas de 800, voire 1000?
- combien de ces soldats sont déployés sur le territoire de la RCA? Combien en Grèce? Combien dans d'autres pays africains?
- combien de Français parmi eux?
- combien de temps précisément cette force sera-t-elle déployée?

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:45
Thales supplies secure communications services for EU force in Central African Republic

 

17.06.2014 Thales
 

Thales has been chosen to supply and operate the European Union Force (EUFOR) with a highly secure communication and information system in the Central African Republic.

 

The system deployed and operated in theatre by Thales in the Central African Republic employs a wide range of technologies including satcom and point-to-point PMR radio links, fire-optic links, secure voice over IP (VoIP) and video on demand. All these services are available simultaneously and can be implemented extremely quickly, enhancing operational value for forces in the field. The system also provides data storage and back-up for users and military applications. Complex combinations of transmission solutions are required to meet the broad spectrum of operational situations encountered on this deployment, which increasingly call for data and video services as well as voice.

 

The contract covers three deployment phases. The first phase, involving the provision of secure communication services between chiefs of staff and in-theatre units, was completed in April. The second phase is now underway.

Thales will equip EUFOR’s two points of presence in Bangui as well as the European command headquarters in Larissa, Greece. The Central African theatre network is connected to Larissa via a satcom link also supplied and operated by Thales.

Thales’s experience as a supplier of information system and secure communication services proved decisive in the contract award. Since 2006, Thales has been delivering secure voice and data communication services for NATO’s International Security Assistance Force (ISAF) in Afghanistan.

Thales’s solution guarantees a very high level of telecommunication service availability for EUFOR, with highly qualified Thales on-site personnel operating the system around the clock.

 

“This success with EUFOR in Central African Republic is a further endorsement of the operational value of our turnkey network operations services and our ability to guarantee extremely high levels of reliability and availability for users.”

Gérard Herby, Services Director, secure communications and information systems activities, Thales.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 07:45
Thales fournit des services innovants de communication sécurisés sur le théâtre des opérations en Centrafrique

 

Eurosatory, 17 Juin 2014 Thales

 

Thales a été retenu par la force de l’Union européenne (EUFOR-RCA) pour lui fournir et opérer un système de communication et d’information hautement sécurisé en République centrafricaine.

 

Ce système déployé et opéré par Thales sur le théâtre des opérations en Centrafrique fait appel à des technologies aussi variées que les liaisons satellitaires, les liaisons radio PMR point à point, la fibre optique, la voix sur IP sécurisée et la vidéo à la demande. Toutes ces technologies sont délivrées en même temps, dans un délai de mise en oeuvre extrêmement court, ce qui constitue une vraie valeur ajoutée pour les forces sur le théâtre. Le système offre également des capacités de stockage et de sauvegarde de données pour les utilisateurs ainsi que des applications métier militaires. La multiplicité des situations opérationnelles nécessite en effet une combinatoire poussée de toutes les solutions de transmission de données, pour la voix mais aussi de plus en plus pour les données et la vidéo.

Le contrat comprend trois phases de déploiement ; la première a été achevée en avril dernier, fournissant les services de communication sécurisés entre l’état-major et le théâtre centrafricain et la deuxième phase est en cours de réalisation.

Thales équipe les deux points de présence à Bangui, ainsi que l’état-major européen basé à Larissa, en Grèce. Le réseau de théâtre centrafricain est connecté à l’état-major européen grâce à une liaison satellite fournie et opérée également par Thales.

L’expérience reconnue de Thales dans la fourniture de services de systèmes d’information et de communication sécurisés a été un élément décisif pour remporter ce contrat en Centrafrique. Depuis 2006, Thales délivre des services innovants de communication sécurisés voix et données à la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) de l’Otan en Afghanistan.

La solution de Thales garantit une très haute disponibilité du service de télécommunication. L’EUFOR peut ainsi s’appuyer sur les équipes de Thales hautement qualifiées présentes sur place pour opérer le système 24 heures sur 24, sept jours sur sept.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 07:45
EUFOR-RCA atteint sa pleine capacité opérationnelle

 

 

16 juin 2014 (Xinhua)

 

BRUXELLES - La force de l'Union européenne en République centrafricaine (EUFOR RCA) a atteint sa pleine capacité opérationnelle ce dimanche du 15 juin, a annoncé lundi le Service européen pour l'action extérieure (SEAE)

 

Déployée dès le début du mois d'avril, EUFOR RCA est désormais forte de 700 soldats et gendarmes pour assurer d'abord la sécurisation et la protection de l'aéroport de Bangui pour un mandat de quatre à six mois. Elle assure aussi, en coordination avec les forces de l'Union africaine (UA), la sécurité des 3ème et 5ème arrondissements de Bangui où existent de profondes tensions intercommunautaires et la plupart des violences qui agitent la capitale centrafricaine.

 

Toujours selon le SEAE, EUFOR RCA sera renforcée d'une centaine de soldats supplémentaires au cours des prochains jours.

 

EUFOR RCA s'inscrit dans le cadre de la résolution 2134 du Conseil de sécurité des Nations Unies en date du 28 janvier dernier. Elle vise, en appui de l'UA et en coordination avec la force d'intervention française Sangaris, à l'établissement d'un environnement stable et sécurisé pour le retour durable des populations déplacées, à l'appui des projets européens d'assistance et de développement, au rétablissement de la complète liberté de mouvement des acteurs humanitaires dans son secteur.

 

 EUFOR RCA se prépare aussi à appuyer le déploiement de l'opération de maintien de la paix des Nations Unies prévu d'ici la fin de l'année 2014.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris : point de situation du 12 juin 2014

 

 

13/06/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 5 au 11 juin 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont toujours de 2000 hommes. Au  terme de quatre mois de mandat, une relève des unités est en cours. Les premiers soldats ont quitté le théâtre au début du mois de juin et sont passés par le sas de décompression à Chypre, réactivé pour faciliter leur retour. Le GTIA de Boissieu a relevé le GTIA Dragon à l’ouest du pays. Le GTIA Acier sera progressivement déployé à Bangui et Boda à partir de mi-juin, en remplacement du GTIA Savoie. Le GTIA Scorpion sera relevé dans quelques semaines et continue la sécurisation de l’est de la République Centrafricaine. Il se déploie depuis cette semaine en direction de Kaga-Bandoro, au Nord du pays. Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes. Ceux d’EUFOR RCA sont désormais de 600 hommes avec l’arrivée du contingent géorgien ; ils incluent 250 militaires français.

 

A Bangui, la force Sangaris poursuit sa mission de contrôle de zone en appui de la MISCA et des forces de sécurité intérieure centrafricaines dans les 3eet 5earrondissements. Cette semaine, la situation est restée calme dans la ville de Bangui et les indicateurs sanitaires et économiques restent stables : les établissements de santé sont toujours opérationnels (33), 75 établissements scolaires sont ouverts ainsi qu’une vingtaine de marchés.

 

Le 8 juin, la MISCA a appuyé les forces de sécurité intérieures centrafricaines dans une opération de désarmement volontaire initiée par le gouvernement de transition. EUFOR et Sangaris ont appuyé cette action en sécurisant la collecte de l’armement récolté auprès des mairies de chaque arrondissement, de Bimbo et de Begoa, et à la maison des jeunes de Fatima. Si un volume assez faible d’armement a été collecté, cette opération a cependant permis de confirmer la qualité de la coordination entre FSI, MISCA, EUFOR et Sangaris.

 

Dans l’ouest, le GTIA Dragon a été relevé le 6 juin par le GTIA de Boissieu à Bouar, en présence du général Soriano. Commandé par le colonel Armel Dirou, chef de corps du 4e régiment de chasseurs, il est composé de l’état-major et d’un peloton de ce régiment, d’une compagnie du 7ebataillon de chasseurs alpins, d’une compagnie du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine et d’un détachement de renfort..

 

La situation dans la région est calme en dépit d’une phase de tension au cours de la semaine entre certains camionneurs et la MISCA à la suite de l’annulation de l’escorte d’un convoi. Cette situation prouve que certains camionneurs craignent encore d’emprunter l’axe sans l’appui des forces internationales. Suite à cet incident, seuls 270 véhicules, dont 210 poids lourds, sont entrés dans le pays au cours de la semaine. Ce regain de tension vient rappeler qu’une attention permanente doit être accordée à cette zone.

 

Dans l’est subsistent des zones marquées par les affrontements. La force y trouve une situation caractérisée par une fracture communautaire et une grande attente envers Sangaris en matière de sécurité. Cette semaine, des combats ont ainsi eu lieu entre ex-seleka et anti-balakas dans le secteur de Bakala (nord-ouest de Bambari). Afin d’éviter que la situation ne s’envenime, une opération conjointe impliquant la force Sangaris, la MISCA et les forces centrafricaines a été menée au sud de Sibut. Elle a permis de désarmer des anti-balakas et de montrer à la population que les forces internationales s’opposent à tous les groupes armés susceptibles de la menacer.

 

Malgré ces tensions, des signes positifs sont observés dans la région. Une usine de sucre (SUCAF) va ainsi rouvrir à Ngakobo au sud de Bambari. Elle a été inaugurée le 5 juin en présence du COMANFOR et de l’ambassadeur de France en RCA. Alors que ce site de production avait été pillé en janvier 2013, la reprise de son activité renvoie un signal positif sur le développement du pilier économique, avec la perspective de générer 1300 emplois.

 

La semaine a également été marquée par le déploiement de la force Sangaris dans le couloir central conduisant de Sibut vers le Nord du pays. La reconnaissance de la ville de Dekoa s’est déroulée sans incident le 9 juin, grâce notamment au travail de concertation réalisé par le GTIA Scorpion en amont de son engagement. « Convaincre plutôt que de contraindre » est bien le principe qui guide l’action des forces françaises. Dans les jours à venir, la force poursuivra sa reconnaissance vers la ville de Kaga Bandoro. A terme, la réouverture de cet axe permettra de rétablir le lien entre le nord du pays et la capitale, tout en garantissant les conditions d’un déploiement futur des forces de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014
Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014
Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 09:45
Sangaris : les gendarmes intègrent l’EUFOR RCA

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Le 26 mai 2014, le détachement de gendarmerie engagé en République Centrafricaine dans le cadre de l’opération Sangaris a rejoint l’EUFOR / RCA. Le transfert d’autorité s’est déroulé sur le camp de M’Poko, sous l’autorité du général Soriano, commandant la force Sangaris et du général Lion, commandant l’EUFOR.

 

Déployé le 27 mars 2014 à Bangui, le détachement de gendarmerie (DETGEND) était initialement engagé avec les soldats de la force Sangaris. Ensemble, ils ont mené différentes missions de contrôle de zone et d’accompagnement des gendarmes centrafricains à Bangui et à Bria. Les gendarmes ont aussi apporté un appui technique en police judiciaire auprès de la MISCA à Bouar.

 

Sous les ordres du colonel Massiot, commandant les deux pelotons français issus du groupement de gendarmerie mobile de Satory, le DETGEND EUFOR est aussi composé d’une cellule de renseignement et d’investigation criminelle, auxquelles s’ajoutent un peloton de la garde civile espagnole Guardia civilet un peloton de gendarmes militaires polonais. Cette centaine d’hommes qui forme une integrated police unitsera en mesure d’intervenir au profit de la population.

 

Grâce à leurs compétences tactiques et leur expertise technique, les gendarmes de l’EUFOR RCA soutiennent la montée en puissance des forces de sécurité centrafricaines dans leur zone d’action à Bangui, en particulier dans les 3eet 5earrondissements. Ils appuient les gendarmes centrafricains pour le rétablissement de l’ordre. La force de gendarmerie européenne poursuit le contrôle de zone et agit également en appui de la police technique judiciaire locale (aide à la gestion des scènes de crime, prise d’empreintes, etc.)

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : les gendarmes intègrent l’EUFOR RCA
Sangaris : les gendarmes intègrent l’EUFOR RCASangaris : les gendarmes intègrent l’EUFOR RCA
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:45
Sangaris : point de situation du 28 mai 2014

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 22 au 27 mai 2014.

 

La force Sangaris est déployée à Bangui et Boda avec le GTIA Savoie, dans l’Ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA Dragon, et dans l’Est, de Sibut à Bria avec le GTIA Scorpion. La semaine a été marquée par la visite du général d'armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, les 26 et 27 mai.

 

A Bangui, le calme qui prévaut depuis plusieurs semaines dans la capitale demeure fragile. Quelques tensions sont en effet réapparues dans le 3èmearrondissement. Ces incidents ont nécessité une action coordonnée entre l’EUFOR-RCA et Sangaris. Cela n’a pas entaché la poursuite de la reprise économique, puisque la totalité des centres de santé sont toujours ouverts (33), 24 marchés sont actifs et les écoles continuent d’ouvrir leurs portes (79). Le 26 mai, le détachement de gendarmes français a intégré l’EUFOR-RCA.

 

Dans l’ouest, le GTIA Dragon continue d’assurer la sécurisation de la main supply road(MSR). Leurs patrouilles quotidiennes permettent d’afficher la présence de la force et de rassurer les populations. Quelques incidents isolés ont été reportés, mais ces derniers n’entravent pas la circulation sur la MSR. Cette semaine, près de 300 véhicules, dont 220 poids lourds, sont entrés dans le pays. La moitié d’entre eux n’ont pas demandé d’escorte par la MISCA ou Sangaris.

 

Dans l’est,la ville de Bambari a été le théâtre d’une épreuve de force liée au refus de l’application des mesures de confiance, les 22 et 24 mai. Les 21 et 23 mai, le GTIA Scorpion, dont le poste de commandement est installé à Bambari depuis près d’un mois, a été pris à partie par une foule instrumentalisée et par des individus armés. A son contact, les hommes du GTIA ont fait preuve d’une grande maitrise de la force, refusant d’entrer dans le piège de l’affrontement qui leur était tendu.

 

Le 24 mai, une vingtaine d’hommes à bord de trois pick-up armés ont lancé une attaque délibérée sur une position de Scorpion située à l’ouest de la ville. L’intensité des combats a nécessité de recourir à des tirs de mortier et d’un missile HOT à partir d’une Gazelle.

 

A chaque fois, Scorpion a maintenu le contact avec les autorités locales pour expliquer l’action de Sangaris et les impliquer dans la stabilisation des relations intercommunautaires. Ces évènements ont trouvé un écho à Bria, où les unités déployées ont observé un regain de tension, sans incident particulier.

Sangaris : point de situation du 28 mai 2014Sangaris : point de situation du 28 mai 2014
Sangaris : point de situation du 28 mai 2014
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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 21 mai

 

 

21/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 16 au 21 mai 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont toujours de 2 000 hommes qui se répartissent dans trois zones : Bangui avec une extension vers Boda, l’Ouest le long de l’axe reliant le Cameroun à Bangui, et l’Est entre Sibut et Bria.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes et ceux d’EUFOR RCA de 200 hommes.

 

A Bangui, la situation reste calme. La reprise de la vie économique se poursuit avec cette semaine 24 marchés actifs (contre 18 la semaine dernière), 33 centres de santé opérationnels et 79 établissements scolaires ouverts. La semaine a été marquée par la visite du Ministre de la Défense dimanche 18 mai, qui a salué l’action de la force Sangaris et témoigné de sa satisfaction de l’engagement des militaires français sur ce théâtre difficile. Le GTIA Savoie a fait effort cette semaine sur le 3èmearrondissement avec des patrouilles quotidiennes menées conjointement avec la MISCA (contingent burundais). Celles-ci n’ont fait l’objet d’aucune réaction hostile de la part de la population. Le détachement de gendarmerie poursuit quant à lui ses patrouilles aux côtés des forces de sécurité intérieures centrafricaines.

 

Dans l’Ouest, la semaine a été marquée par la fin de la mission de reconnaissance et de contrôle de zone dans le Nord-Ouest, qui visait depuis le 3 mai à appuyer la MISCA dans la sécurisation de cette région. Dans ce cadre, le GTIA Dragon s’est déployé de Nana Bakassa à Markounda, qu’il a atteint le 16 mai. Après sécurisation de la zone, le GTIA Dragon a entamé son désengagement du secteur pour rejoindre Bossangoa le 18 mai et se redéployer le long de la MSR, où se poursuivent les actions de sécurisation.

 

Sur la Main Supply Road, axe logistique reliant la capitale au Cameroun, le trafic de poids lourds ne diminue pas, témoignant d’une situation sécuritaire stable : près de 350 véhicules ont transité cette semaine sur cet axe, dont la majorité (167 véhicules) sans escorte, les autres étant escortés par la MISCA (130) ou pour une minorité par la force Sangaris (40).

 

Dans l’Est, en appui de la MISCA, le GTIA Scorpion continue la sécurisation de l’axe Sibut-Bria. La MISCA et le GTIA Scorpion maintiennent un dispositif visible et continuent à faire appliquer les mesures de confiance.

Sangaris : point de situation du 21 mai
Sangaris : point de situation du 21 mai
Sangaris : point de situation du 21 mai
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 10:45
EUFOR RCA : une compagnie du 152e RI arme la force de l’UE

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Le 30 avril, la France a engagé une compagnie de combat d’infanterie au sein de la mission européenne en République centrafricaine (EUFOR RCA). Cette unité provient du GTIA Savoie de la force Sangaris, comme cela avait été initialement planifié.

 

Les effectifs français au sein de EUFOR RCA sont désormais de 160 hommes. A terme, les armées françaises contribueront à cette mission à hauteur de 450 militaires.

 

Parallèlement, le 30 avril, l’Union européenne a déclaré la capacité opérationnelle initiale de l’EUFOR RCA.

 

Le 1er avril, l’Union Européenne a annoncé le lancement de la mission EUFOR RCA, dont la France est nation cadre. Elle est commandée par le général de division Philippe Pontiès.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:45
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014



30/04/2014 Source EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 23 au 29 avril 2014.

 

La force Sangaris est déployée en appui de la MISCA sur le territoire centrafricain. Les éléments du dispositif Sangaris sont engagés à l’Ouest du pays, de Beloko à Bangui, avec le GTIA Dragon, à Bangui et Boda avec le GTIA Savoie, et à l’Est du pays de Sibut à Bria avec le GTIA Scorpion.

 

A Bangui

Dans la capitale centrafricaine, la situation reste globalement calme, ce qui se traduit par une reprise des activités économiques. Ainsi cette semaine, 79 établissements scolaires sont ouverts, soit 5 de plus que la semaine précédente. Parallèlement, 33 centres de santé sont aujourd’hui opérationnels, de même que 18 marchés actifs. 80 vols ont été réalisés par des compagnies aériennes au mois d’avril, contre 40 au mois de janvier, la force Sangaris continue d’appuyer la MISCA dans la sécurisation de la ville, et principalement dans les 3ème et 5ème arrondissements, ainsi qu’à la sortie nord de la capitale (quartier PK12).

Ce calme relatif a été altéré, cette semaine, par la résurgence de tensions principalement dans le 3e arrondissement. Dans la nuit du 24 au 25 avril dernier, en particulier, un accrochage a eu lieu dans le 3e arrondissement à proximité du PK5. Des éléments français qui observaient une maison suspecte ont été pris à partie par plusieurs individus armés. Les militaires français ont immédiatement riposté et manœuvré. Avec l’aide de renforts, ils ont pu réduire cette résistance et sécuriser le quartier après plusieurs heures d’accrochage.

Le GTIA Savoie a poursuivi l’application des mesures de confiance dans Bangui. La détermination et l’impartialité affichées ont permis le démontage de check-points illégaux et la saisie d’armements.

Enfin, le 30 avril, un élément du GTIA Savoie a basculé au sein de la force européenne EUFOR RCA, comme cela avait été initialement planifié. Les effectifs français au sein de cette force européenne sont désormais de 160 hommes.

 

Dans l’ouest

La mission principale de la force Sangris dans l’Ouest reste le contrôle de l’axe logistique Béloko-Bangui qui relie le Cameroun à la capitale.

Environ 300 véhicules ont emprunté cette semaine la Main Supply Road (MSR). La moitié de ces camions ont choisi de circuler sans protection, signe de l’amélioration du sentiment de sécurité sur cet axe. La part de la MISCA dans l’escorte des convois est également en augmentation par rapport à la force Sangaris qui n’a escorté que 65 véhicules cette semaine. Le bon acheminement de ces véhicules jusqu’à Bangui est primordial car il permet le ravitaillement de la capitale qui abrite le quart de la population centrafricaine.

La situation est donc stable, même si le GTIA Dragon reste confronté à quelques groupes armés résiduels, notamment dans la région de Beloko.

Ainsi, le 23 avril, la force Sangaris y a sécurisé une distribution alimentaire au profit de la population, menacée par un petit groupe de pilleurs. Le 26 avril, la force Sangaris a dû intervenir contre un groupe d’une vingtaine de coupeurs de route qu’elle a délogés. Depuis, les opérations de contrôle de zone et les opérations héliportées se poursuivent pour maintenir la stabilité de la zone.

Les forces françaises sont encore présentes à Bossangoa mais sont en cours de relève par un contingent camerounais de la MISCA.

 

Dans l’est

Dans l’Est du pays, la force Sangaris a basculé son centre de gravité vers Bambari, afin de prendre en compte les zones de frictions concentrées dans le triangle Sibut / Dekoa / Grimari. Cette bascule a permis le démontage de plusieurs check points illégaux, participant ainsi au rétablissement de la libre circulation dans cette zone. A Grimari, la situation se stabilise, malgré quelques accrochages, le 29 avril, entre groupes armés. Le GTIA s’est interposé afin de ramener le calme dans la ville et apaiser les tensions.

A Bambari, la visite du général Soriano, commandant la force Sangaris, a permis de réunir les autorités militaires et les responsables locaux. Toutes les parties présentes ont réaffirmé leur confiance mutuelle et leur détermination à poursuivre l’application des mesures de confiance.

La situation reste calme entre Grimari et Bria.

Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 19:45
EUFOR RCA en charge de la sécurité à l'aéroport de Bangui

 

Bruxelles, le 30 avril 2014 EEAS ref 140430/02

 

À partir d'aujourd'hui, l’opération EUFOR RCA prend en charge la sécurité et la protection de l’aéroport de Bangui, en relève de la force française Sangaris. Ce transfert d’autorité est intervenu à midi, heure de Bangui, et fait suite à la déclaration par le général Philippe Pontiès, Commandant de l'opération, de la capacité initiale opérationnelle de la force.

 

Ce même jour, les premiers éléments du contingent estonien sont arrivés à Bangui, consolidant ainsi le déploiement européen en République Centrafricaine. La montée en puissance se poursuivra jusqu’au mois de juin pour atteindre la pleine capacité opérationnelle.

 

Lancée par le Conseil de l’Union européenne le 1er avril 2014, cette opération s’inscrit dans le cadre de la résolution 2134 du Conseil de sécurité des Nations Unies et vise, en appui de la force de l’Union Africaine MISCA, à contribuer au rétablissement d’un environnement stable et sécurisé dans la ville de Bangui. Elle permettra par ailleurs aux organisations internationales et non gouvernementales de consolider leur action au profit des populations les plus vulnérables ainsi que la poursuite des projets humanitaires et de développement soutenus par l’Union européenne dans la capitale centrafricaine.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:50
Foreign Affairs (Defence) Council meeting Luxembourg, 14 and 15 April 2014

 14.04.2014 COUNCIL OFTHE EUROPEAN UNION- Press Office

 

INDICATIVE PROGRAMME

All times are approximate and subject to change

Public items and events can be viewed live here

 

MONDAY, 14 APRIL

+/- 12.00 Doorstep by High Representative Catherine Ashton

+/- 12.30 Beginning of Foreign Affairs Council meeting

Adoption of the agenda (8765/14)

+/- 12.40 Adoption of legislative A Items (8768/14) (in public session)

Adoption of non-legislative A Items (8769/14)

 

Lunch: - Bosnia and Herzegovina - Syria

After lunch: Ukraine

 

+/- 18.00 Press conference(Foreign Affairs Council)

+/- 18.00 Signing ceremony EU -Tunisia

+/- 18.15 EU-Tunisia Association Council

+/- 19.30 Press conference (EU-Tunisia Association Council)

 

TUESDAY, 15 APRIL

+/- 9.30 European Defence Agency Steering Board meeting

+/- 10.30 Foreign Affairs Council - Meeting of Defence Ministers

Communication on Maritime Security

Central African Republic (EUFOR RCA)

Ukraine

+/- 11.25 Doorstep by A. F. Rasmussen, NATO Secretary General

+/- 14.00 Press conference (Foreign Affairs Council - Defence and EDA Steering Board)

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 22:45
Centrafrique: des gendarmes français de l'EUFOR-RCA  à Bangui

Les opérations de la force française Sangaris, engagée en République centrafricaine, se poursuivent alors que commencent à arriver les premiers éléments de la force européenne Eufor-RCA (photo Miguel Medina AFP)

 

10 avril 2014 45eNord.ca (AFP)

 

 

 

Des gendarmes français, éléments précurseurs de la mission européenne en Centrafrique, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, sur fond de violences dans l’intérieur du pays, et dans l’attente du feu vert imminent du Conseil de sécurité pour le déploiement de 12.000 Casques bleus.

 

Par ailleurs, deux soldats français de la force Sangaris ont été légèrement blessés à la jambe mercredi après-midi à Bangui par une grenade lancée par un homme qu’ils contrôlaient, a annoncé à l’AFP le chargé de communication de la force, le colonel François Guillermet.

«Nos soldats contrôlaient un individu ivre, excité, avec une arme blanche, quand il a lancé une grenade. Deux hommes ont été blessés très légèrement à la jambe, il n’y a aucun souci pour eux», a précisé le colonel.

Les gendarmes mobiles français, destinés à faire partie de la mission européenne Eufor, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, encadrés par des soldats français de l’opération Sangaris, ont constaté des journalistes de l’AFP.

«Il s’agit de leurs premières sorties» dans la capitale centrafricaine, «55 gendarmes sont arrivés», a expliqué le colonel Guillermet.

Les gendarmes, intégrés aux soldats français de l’opération Sangaris en attendant le déploiement officiel d’Eufor, ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le PK5, une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les anti-balaka, des milices armées à dominante chrétienne.

Vêtus d’uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l’armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

L’opération militaire européenne en Centrafrique, dont le lancement a été annoncé le 1er avril, sera pleinement opérationnelle fin mai avec 800 hommes, selon le général français Philippe Pontiès, qui dirige la mission.

Elle sera notamment chargée de sécuriser l’aéroport et certains quartiers de Bangui, où les tueries de masse ont cessé depuis le début de l’intervention française en décembre, même si les explosions de violence restent courantes.

Parallèlement, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter jeudi une résolution autorisant le déploiement en septembre d’environ 12.000 Casques bleus pour rétablir l’ordre dans le pays, ont indiqué des diplomates.

Le texte prévoit l’envoi de 10.000 soldats et 1.800 policiers censés assurer la relève des 6.000 militaires africains de la Misca, la force de l’Union africaine oeuvrant en Centrafrique au côté des 2.000 militaires français.

Le déploiement effectif de ces Casques bleus est fixé au 15 septembre.

 

Une majorité de civils tués

Le temps presse, selon le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Vingt après le génocide du Rwanda, il avait appelé samedi, au cours d’une visite à Bangui, la communauté internationale à se mobiliser pour empêcher la réédition d’un drame similaire en Centrafrique, livrée à « une épuration ethnico-religieuse ».

Car exactions, pillages et meurtres n’ont pas cessé, surtout en province, et visent principalement la minorité musulmane, malgré le déploiement progressif des forces internationales dans l’ouest et l’est du pays.

Mardi, au moins 30 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées dans des affrontements entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka dans la région de Dékoa, à 300 km au nord de Bangui, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie locale.

«Les anti-balaka ont attaqué tôt le matin les positions des ex-Séléka [...] Mais les ex-Séléka ont fait appel à leurs compagnons d’armes basés à Kaga Bandoro qui sont arrivés dans quatre véhicules pour les appuyer. La plupart des victimes sont des civils fauchés par des balles perdues», a expliqué cette source.

«Les affrontements ont duré plus de quatre heures, faisant fuir les trois quarts des habitants» vers les localités voisines, a-t-elle précisé.

Largement affaiblis par l’intervention de l’armée française, une grande partie des ex-rebelles Séléka, mouvement majoritairement musulman au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014, se sont depuis repliés dans les provinces du nord et de l’est de la Centrafrique, dont beaucoup sont originaires.

Quant aux milices armées «anti-balaka», au départ formées en réaction aux exactions perpétrées pendant des mois par les Séléka sur la population centrafricaine (composée à 80% de chrétiens), elles mènent des attaques répétées contre les anciens rebelles et les civils musulmans, qui fuient le pays en masse.

Selon l’ONU, la proportion des musulmans a chuté de 15% à 2% de la population totale de la Centrafrique depuis le début du conflit il y a un an.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 19:45
Centrafrique : rencontre avec Ban Ki Moon

 

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Le 5 avril 2014 à Bangui, le général commandant la force Sangaris et le général commandant l’état-major de la force EUFOR RCA ont rencontré monsieur M. Ban Ki Moon à l’occasion de son déplacement dans la capitale centrafricaine.

 

Après s’être rendu auprès des différentes communautés de la capitale centrafricaine, M. Ban Ki Moon a reçu les responsables militaires des forces internationales stationnées en Centrafrique, dont le général Soriano, commandant la force Sangaris et le général Lion, commandant la force EUFOR RCA, présent depuis le 5 avril à Bangui après le lancement de cette mission par l’Union Européenne le 1er avril.

 

Le secrétaire général des Nations Unies a félicité l’action des forces internationales qui, « grâce à une action rapide, a pu à ce jour empêcher le pire et garantir un niveau de sécurité minimale dans le pays. » Le secrétaire général des Nations Unies a par ailleurs annoncé qu’il avait demandé que plus de contingents et d'unités de police soient immédiatement déployés pour renforcer l’action de Sangaris, EUFOR et à la MISCA. Il a demandé au Conseil de sécurité de permettre la transformation de la MISCA en une opération de maintien de la paix des Nations Unies.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 17:45
La Belgique brillera par son absence en Centrafrique

 

 

10/04/14 - 7sur7.be (Belga)

 

Pour la première fois dans l'histoire de la défense européenne, la Belgique brillera par son absence dans une opération militaire de l'UE, celle qui vient de démarrer en République centrafricaine, a admis le ministère belge de la Défense, en invoquant des raisons "budgétaires".

 

Sauf miracle - sous la forme d'une improbable contribution financière de l'UE -, aucun militaire belge ne participera à la force européenne en Centrafrique, l'Eufor-RCA, dont les premiers éléments, des gendarmes mobiles français, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l'opération Sangaris.

 

L'Union européenne a annoncé le 1er avril le lancement de cette opération en Centrafrique, forte d'environ 800 hommes. Elle vient appuyer les forces internationales - la française Sangaris et celle de l'Union africaine (UA), la Misca -, déjà présentes sur le terrain pour tenter de stabiliser la RCA, plongée dans une crise sans précédent avec des violences interreligieuses et des centaines de milliers de déplacés.

 

La mission sera pleinement opérationnelle à la fin mai, selon son commandant, le général français Philippe Pontiès. Elle sera notamment chargée de sécuriser durant six mois l'aéroport et certains quartiers de la capitale centrafricaine, Bangui, avant un passage de flambeau aux Casques bleus de l'ONU d'ici fin septembre.

 

La France sera "nation cadre" de l'opération, à laquelle participent treize nations européennes. Et paradoxalement, c'est la Géorgie, un pays non membre de l'UE, qui fournit l'un des plus gros contingent, soit une compagnie de 150 soldats.

 

Mais la Belgique n'en sera pas, le gouvernement n'ayant pas réussi à s'accorder sur le financement de l'envoi d'un petit contingent - quelques dizaines hommes, dont des membres des forces spéciales. Le ministère de la Défense affirme ne pas disposer des moyens financiers nécessaires, arguant que cette opération n'avait pas été prévue lors de la confection du budget 2014. Il avait même espéré un "financement partagé" européen, une option qui a bien peu de chances de se concrétissr, selon les experts.

 

C'est donc la première fois que l'armée belge se retrouve totalement absente d'une opération militaire européenne depuis que l'UE s'est lancée dans des missions de "gestion de crise" en 2003, avec "Artemis" en République démocratique du Congo (RDC). Des militaires belges avaient ainsi été engagés dans deux Eufor précédentes (en RDC lors des élections de 2006 et au Tchad/Centrafrique en 2008-2009), tout comme dans l'opération "Althea" en Bosnie-Herzégovine.

 

La Belgique participe aussi régulièrement avec une frégate à "Atalanta", la première opération navale de l'UE, chargée de lutter contre la piraterie au large de la Corne de l'Afrique, et aux deux missions d'entraînement destinée à former les armées somalienne (EUTM-Somalie) et malienne (EUTM-Mali), dans ce dernier cas avec 75 personnes.

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, avait pourtant émis le 27 mars dernier le souhait de voir se dérouler une opération militaire européenne "rassemblant les 28" Etats-membres, lors d'un colloque à Bruxelles.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:45
Centrafrique: déploiement des premières troupes de la mission européenne à Bangui

 

09 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Les premières troupes de la mission militaire européenne en Centrafrique (Eufor), composées de gendarmes mobiles français, ont commencé à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l'opération Sangaris, ont constaté mercredi des journalistes de l'AFP.

 

Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux, a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Encadrés par les forces françaises Sangaris, les gendarmes ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le quartier PK5, l'une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les milices armées majoritairement chrétiennes anti-balaka.

 

Vêtus d'uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l'armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

 

Toutefois, ils patrouillaient dans le cadre de l'opération Sangaris, en attendant le déploiement officiel de la force Eufor.

 

L'Union européenne a annoncé le 1er avril le lancement de son opération militaire en Centrafrique, forte d'environ 800 hommes, en appui aux forces internationales française et africaine (Misca) déjà présentes sur le terrain.

 

La mission sera pleinement opérationnelle à la fin mai, selon le général français Philippe Pontiès, qui commande cette opération. Elle sera notamment chargée de sécuriser l'aéroport et certains quartiers de la capitale centrafricaine, Bangui.

 

La France sera nation cadre de l'opération, à laquelle participent 13 nations européennes.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:45
Surf et "moblo"! - photo Miguel Medina AFP

Surf et "moblo"! - photo Miguel Medina AFP

 

09.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Miguel Medina, photographe de l'AFP, a fait la photo de ce gendarme mobile français en patrouille dans Bangui. "Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux", a déclaré le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Le gendarme en photo a toutefois encore sur le bras droit un patch "Sangaris". Pris de vitesse par EUFOR-RCA!

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 10:45
EUFOR RCA: l'ordre de bataille au 8 avril


08.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Treize pays contribuent à la mise en place de la mission EUFOR-RCA. Pour l'heure, une centaine de personnes sont actuellement en Grèce, à Larissa où se trouve le QG (et le général Pontiès, sauf qu'il est actuellement en RCA); par ailleurs, une quinzaine de cadres seraient déjà à Bangui pour la montée en puissance du HQ local.

 

Le détail des contributions nationales respectives:

 

la France (nation-cadre): avec 450 hommes dont une compagnie du 152e RI et les 50 gendarmes qui sont désormais au complet à Bangui.

 

l'Estonie: une section ("a platoon size unit")

 

la Lituanie: une section

 

l'Espagne: fournira un C-130 Hercules et 60 hommes basés à Libbreville, au Gabon; ce détachement est baptisé Mamba. A Bangui, en vertu d'une décision parlementaire du 20 mars, l'Espagne va déployer 50 soldats du Mando de Operaciones Especiales (l'équivalent du COS) et 25 agents de la Guardia Civil.

 

le Portugal: 27 gendarmes, 47 soldats de l'armée de l'air et un C-130 (voir ici).

 

l'Italie: fournira 40 hommes d'une section du Génie

 

la Finlande: enverra une équipe EOD et une équipe civilo-militaire

 

l'Allemagne: a financé les rotations de deux gros porteurs Antonov pour transporter hommes et matériel

 

le Luxembourg: financera des capacités de transport

 

le Royaume-Uni: fournira des capacités de transport

 

la Suède: assurera le transport des Estoniens via le contrat Salis.

 

la Pologne: enverra des gendarmes

 

la Géorgie: déploiera une compagnie d'infanterie.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 11:50
EU battlegroups after the Central African Republic crisis: quo vadis?

 

2nd April 2014 by Niklas Novaky * - europeangeostrategy.org

 

This year will mark the 10th anniversary of the European Union’s (EU) battlegroup (BG) concept. Despite the approaching milestone, the EU is unlikely to celebrate it with much fanfare. This is because, although the EU has deployed three Common Security and Defence Policy (CSDP) military crisis management operations since the first battlegroups became operational in January 2005, none of them have been a BG-operation.

 

The future of the BG-concept was subject to heated debate in the run-up to last December’s European Council, where EU heads of state and government focused on CSDP for the first time since the Lisbon Treaty’s entry into force in 2009. Over the years, many EU countries have become frustrated by the BGs because using them in crisis situations has proven extremely difficult, although they are often hailed as CSDP’s ‘flagship capability’.

 

The latest opportunity to use them came last year when the security climate in the Central African Republic (CAR) deteriorated. In March 2013, the Séléka group, a loose coalition of Muslim militias, overthrew the CAR government of President François Bozizé. After President Bozizé fled the country, Séléka-leader Michel Djotodia became the country’s President. However, the situation in the country deteriorated further after clashes between various Christian and Muslim groups escalated in the second half of 2013.

 

In order to contribute to the international community’s efforts to stabilise the situation in the CAR, the EU began to consider the option of deploying a BG in November. It was considered that the BGs would be an ideal instrument for providing temporary relief on the ground by stabilising the situation in Bangui, the CAR capital. However, the idea of deploying a BG collapsed quickly.

 

In the second half of 2013, the only BG on standby was led by the United Kingdom (UK). However, Britain’s conservative-led coalition government refused to discuss deploying the BG because it would have been extremely difficult for it to justify using the BG for its Eurosceptic domestic audience. In the first half of 2014, the only BG on standby was led by Greece. However, this BG could not be used either because it lacked financial resources. According to member state officials, Greece was also reluctant to deploy the BG for political reasons; since the country has gone through dramatic cuts to balance its budget, deploying the BG would not have been popular among the Greek public.

 

The EU’s inability to use the BGs in the CAR raises tough questions about the future of the BG concept. Finland’s Foreign Minister Erkki Tuomioja, for example, expressed recently that ‘there is something fundamentally wrong in the EU’s capabilities’ if the BGs cannot be deployed when there is a clear need to deploy them. Furthermore, Sweden’s Foreign Minter Carl Bildt saw that the Union’s failure to use the BGs in the CAR could even spell the end of the BG concept as we know it.

 

The Nordics’ frustration is not just words. At the Athens informal EU defence ministerial in February, Sweden proposed that EU defence ministers should hold a workshop to study the conditions under which the BG could be deployed in the future. According to Finnish Defence Minister Carl Haglud, this shows that the member states are finally waking up to the reality that the BG concept simply ‘does not work’ in its current form.

 

In the author’s opinion, there are two options for increasing the deployability of EU BGs. The first one is the modularity idea, which was featured in High Representative Catherine Ashton’s annual report on CSDP in October 2013. According to Ashton, BG modularity ‘would allow incorporating the modules provided by the member states most interested in a given crisis, avoiding a too rigid and prescribed composition of the EU BGs, and allowing for more proportionate contributions according to member states’ means’. In other words, rather than having a rigid pre-determined structure, BGs could be assembled from EU member states’ modules on a case-by-case basis.

 

Modularity is an idea worth testing because it would increase the BGs’ flexibility. However, it is unlikely that it would significantly speed up the EU’s military deployment process. This is because the deployment of BGs would still depend on EU member states’ willingness to contribute the required modules, which is not guaranteed to happen. As the case of EUFOR RCA has show, EU member states have difficulties generating enough forces even for a relatively small operation of 1,000 troops. Thus, it is unclear how BG modularity would change the current dynamics in the EU’s force generation process.

 

In order to work, modularity needs to be complemented with second parallel reform, i.e. increasing common funding for possible BG-operations. In the event that the EU decides to launch a BG-operation, the vast majority of the operation’s costs would currently be funded according to the principle of ‘costs lie where they fall’. This means that each member state participating in a BG-operation would be responsible for covering the expenses of its own contingent without external assistance. The only exception to this rule is a small amount of common costs, which are funded through the Athena mechanism.

 

To improve EU member states’ incentives to participate in BG-operations, common funding should be increased significantly. The best-case scenario would be to have the Athena mechanism fund the majority of BG-operations’ costs. This way EU member states would not have to worry about funding issues at the time when they are making a decision on whether or not to contribute modules to a possible BG-operation. In other words, the idea of using a BG should never again collapse because there would not be enough funding for it!

 

Sweden’s proposal to hold a ministerial workshop on EU BGs is a good one, although it is likely that resolving the BGs’ current structural problems will take much more than one workshop. However, if EU member states could implement modularity in an effective way and increase the level of common funding for possible BG operations, the deployability of EU BGs is likely to increase.

 

 

* Mr. Niklas Novaky is a Doctoral Researcher at the University of Aberdeen. He is also a Visiting Researcher at the Institute for European Studies, Free University of Brussels. He writes here in a personal capacity.

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 14:45
EUFOR-RCA: une ébauche d'ordre de bataille (au 6 avril)


06.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

EUFOR-RCA est donc finalement en ordre de marche. Avec un budget initial de 26 millions d'euros, une mission de six mois limitée à l'aéroport de Bangui et sa proximité et un effectif pas encore stabilisé.

 

"Nous devrions pouvoir déployer sur Bangui 800 soldats dont les trois quarts seront entièrement dévolus au coeur de leur mission, qui est le rétablissement de la sécurité", a estimé, il y a quelques jours, le patron d'EUFOR-RCA, le générale Philippe Pontiès dont on lira aussi ici l'interview qu'il a accordée à mon confrère Jean Guisnel.

 

Treize pays contribuent à la mise en place de cette mission. Le détail en ce 6 avril:

 

la France (nation-cadre): avec 450 hommes dont une compagnie du 152e RI et les 50 gendarmes qui sont désormais au complet à Bangui.

 

l'Estonie: une section ("a platoon size unit")

 

la Lituanie: une section

 

l'Espagne: fournira 90 hommes

 

le Portugal: 27 gendarmes, 47 soldats de l'armée de l'air et un C-130 (voir ici).

 

l'Italie: fournira 40 hommes du Génie

 

la Finlande: enverra une équipe EOD

 

l'Allemagne: a financé les rotations de deux gros porteurs Antonov pour transporter hommes et matériel.

 

le Luxembourg: financera des capacités de transport

 

le Royaume-Uni: fournira des capacités de transport

 

la Suède: assurera le transport des Estoniens

 

la Pologne: enverra des gendarmes

 

la Géorgie: déploiera une compagnie d'infanterie.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 12:45
Centrafrique : "Jamais l'Union européenne n'était allée aussi vite !"

 

05/04/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

Chef de la mission EUFOR/RCA, le général français Philippe Pontiès se félicite de son lancement et fait le point sur les participations.

 

Le Point.fr : Peut-on dire aujourd'hui que la mission de l'Union européenne Eufor/RCA est bel et bien lancée ?

 

Général Philippe Pontiès : Elle est juridiquement lancée puisque le Conseil européen a pris cette décision le 1er avril. Les moyens militaires dont nous avions fixé le niveau pour lancer l'opération sont réunis. Cette capacité opérationnelle initiale requérait au minimum des éléments de sécurisation de l'aéroport de Bangui M'Poko, avec une capacité de commandement autonome, une capacité logistique et des moyens de renseignement. J'ajoute que la dernière conférence de génération de forces a permis d'obtenir des contributions sous forme de moyens de transport stratégiques. Elles sont proposées par l'Allemagne, le Luxembourg, le Royaume-Uni et la Suède.

 

La liste des contributions a fluctué. De quels moyens disposerez-vous concrètement ?

 

Je préfère laisser aux nations contributrices le soin de vous informer sur les effectifs précis engagés par chacun. Néanmoins, les éléments suivants sont acquis : la Géorgie fournit une compagnie de combat, tout comme la France qui ajoute pour sa part une participation à la composante de gendarmerie ainsi que des éléments de manoeuvre et de manutention. L'Estonie et la Lettonie fournissent chacune une section de combat. L'Espagne offre une section de forces spéciales et une participation à la composante gendarmerie. Le Portugal fournit également des éléments de gendarmerie et met à disposition un avion de transport tactique type C-130 Hercules, qui devrait notamment faire la navette entre Douala au Cameroun et Bangui. Une section du génie spécialisée dans l'aide au déploiement est amenée par l'Italie, tandis que la Pologne fournit une participation à la composante gendarmerie. Une équipe d'actions civilo-militaire, destinée à la mise en oeuvre de projets au profit des populations, et une équipe de lutte contre les IED (Improvized Explosive Device) viendront de Finlande.

 

Suite de l’interview

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:45
Hollande et Merkel unis sur l'Afrique

 

 

02/04/2014 Par Jean-Jacques Mevel – LeFigaro.fr

 

Le président et la chancelière ont affiché, mercredi, à Bruxelles, leur entente sur la Centrafrique, à défaut de parler de l'Europe.

 

Un mini-sommet sur la RCA, en plein regain de violence, a donné mercredi à François Hollande et à Angela Merkel l'occasion d'afficher sur l'Afrique le front commun qui leur fait défaut sur la croissance ou la rigueur budgétaire en Europe. La France et l'Allemagne se sont engagées, selon les mots du président, «à déployer sur le sol africain» les effets d'une alliance en faveur de la paix, de la croissance et de l'environnement.

 

L'apparition du président et de la chancelière au premier jour d'un sommet EU-Afrique avait valeur de symbole d'unité, au moment où la France, dotée d'un nouveau gouvernement, s'interroge sur le cap à suivre afin de réduire l'écart avec l'Allemagne. Le «point de presse» commun, sans question des journalistes, n'a pas permis de sonder les intentions de politique intérieure de François Hollande. Et il est resté aussi peu disert qu'Angela Merkel sur leur ambition africaine partagée.

 

Le chef de l'État a remercié l'Allemagne pour son «soutien logistique, matériel et financier» lorsque Paris s'engage en Afrique «pour éviter les conflits, les massacres et lutter contre le terrorisme». La chancelière Merkel a salué le «sens des responsabilités» de la France au Mali, en Centrafrique et a promis l'engagement à long terme de Berlin sur le continent voisin. La RCA, où la France a déjà déployé 2000 soldats depuis décembre, symbolise les maux de l'Afrique. Le rendez-vous de Bruxelles, avec la trentaine de pays les plus impliqués dans la crise, a pris mercredi le dessus sur un sommet plus large, réunissant quelque 80 dirigeants européens et africains, le premier depuis quatre ans. L'Allemagne, réticente à engager ses soldats sur le terrain, n'a joué qu'un rôle d'appoint dans l'opération militaire que l'UE vient officiellement de lancer en RCA. Pourtant sa contribution semble avoir été décisive avec celle de l'Italie et du Royaume-Uni: Berlin a fourni les avions gros-porteurs qui permettront d'acheminer les troupes européennes à Bangui. «Si la France fait l'effort principal, dit François Hollande, l'Allemagne apporte son soutien, comme au Mali.»

 

Trouver des renforts

 

La rencontre de Bruxelles a permis de mettre la dernière touche au tour de table d'un contingent demandé de longue date par Paris. Neuf pays engageront finalement des troupes autour de l'aéroport de Bangui, l'une des deux seules voies d'accès au pays, et dans deux quartiers voisins de la capitale: l'Estonie, la Lettonie, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Pologne, la Finlande, la Géorgie (qui n'est pas dans l'UE) et bien sûr la France.

 

La force européenne, nommée Eufor-RCA, doit atteindre 800 hommes fin mai et renforcer les troupes françaises de «Sangaris» (2000) ainsi que celles de la force africaine de la Misca (environ 6000). Elle pourrait atteindre le plafond du millier d'hommes «quelques semaines plus tard», selon son chef, le général français Philippe Pontiès. Le lancement était initialement prévu en mars. Il a été retardé par le peu d'empressement des États de l'UE, notamment sur la question cruciale du transport aérien.

 

Le mandat d'Eufor-RCA est strictement limité à six mois, c'est-à-dire jusqu'à la fin de l'année sans doute. Elle devrait alors passer la main à une force des Nations unies. Il s'agit d'une mission de «sécurisation» de l'aéroport et aux abords d'un camp de fortune qui accueille quelque 70.000 civils déplacés par la guerre civilo-religieuse. Elle combine patrouilles militaires, opérations de gendarmerie et soutien à l'action des ONG.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 17:45
UE-Afrique: la Centrafrique au cœur des discussions

 

2 avril, 2014 – BBC Afrique

 

Les dirigeants africains et européens ont déclaré qu’ils lutteront pour le règlement du conflit en République centrafricaine lors d’une réunion en marge du sommet de Bruxelles ce mercredi.

 

L’Union européenne (UE) a officiellement lancé sa mission militaire en République Centrafricaine, dévoilant l’envoi d’une troupe de 1 000 militaires en renfort des forces africaines et françaises déjà sur place.

 

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon participe à cette réunion sur la Centrafrique avec les dirigeants européens et africains.

 

Ban Ki-moon a déclaré que les citoyens centrafricains faisaient face à des «atrocités graves et déplorables», et a promis de faire tout son possible pour améliorer la réponse internationale à ce conflit.

 

Les forces de l’UE aurait dû être déployées le mois dernier, mais cela a été retardé en raison d’un engagement insuffisant des troupes et avions des 28 membres de l’UE.

 

L’UE a annoncé que ses troupes opéreront dans la capitale de la République Centrafricaine, Bangui, point névralgique du conflit.

 

« Il est vital de retrouver l’ordre public le plus vite possible, alors le processus de transition politique pourra être mis en place », a déclaré Catherine Ashton, la haute-représentante de l'UE pour les Affaires étrangères.

 

19 000 réfugiés musulmans

 

8 000 soldats de l’Union africains et des forces françaises sont déjà en place dans le pays pour restaurer la stabilité après plus d’un an de conflit.

 

Ce mardi, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés aux Nations unies a indiqué essayer d’évacuer 19 000 musulmans des zones près de Bangui.

 

Près de 16 000 personnes ont été déplacées de leurs domiciles à Bangui ces 10 derniers jours.

 

Depuis que Michel Djotodia a été contraint de quitter le pouvoir en janvier, des groupes d’auto-défense ont pris les musulmans pour cible dans ce pays à majorité chrétienne.

 

Echanges et investissements

 

Après la crise en République Centrafricaine, les deux bords sont censés discuter d’échanges et d’investissements.

 

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a dit espérer que ce sommet marque une nouvelle étape dans les relations entre l’Europe et l’Afrique.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 14:45
Le général Philippe Pontiès, chef de l'opération de l'Union européenne en Centrafrique

Le général Philippe Pontiès, chef de l'opération de l'Union européenne en Centrafrique

 

02.04.2014 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

Ce fut « un véritable chemin de croix », selon l'expression d'un diplomate à Paris. Il aura fallu des mois de discussions, et quatre réunions de « génération de forces », ces rencontres où chacun annonce sa participation, qui un avion, qui une section de combat, pour arriver à boucler une mission militaire européenne en République centrafricaine (RCA). Lancée officiellement à l'occasion du sommet Union européenne (UE)-Afrique mercredi 2 avril, Eufor-RCA comptera quelque 650 hommes sur le terrain dont 120 gendarmes, 850 en tout – la différence étant versée dans les états-majors.

 

La mission n'a été bouclée qu'avec l'aide de la Géorgie, non membre de l'UE, qui envoie 150 soldats, le plus gros contingent. Personne ne voulait les transporter. Ce sont finalement les Britanniques, soucieux d'adresser un signal à Vladimir Poutine dans la crise ukrainienne, qui le feront. Les grands pays européens se sont joints tardivement aux Estoniens et aux Lettons, volontaires de la première heure. Le nouveau premier ministre italien, Matteo Renzi, a fait un geste en acceptant de financer les travaux d'installation à Bangui. Réticente, l'Allemagne, sous l'impulsion de sa nouvelle ministre de la défense, Ursula Von Der Leyen, mettra finalement deux avions de transport. La Suède va convoyer les soldats Estoniens. La Pologne envoie des gendarmes.

 

« LA CRISE CENTRAFRICAINE EST DANS UN ANGLE MORT »

 

La France a choisi de lancer seule son opération « Sangaris » avec 1 600 soldats sous mandat de l'ONU le 5 décembre 2013, et cette absence de « portage européen » dès l'origine a été préjudiciable à une mobilisation, font valoir certains alliés. La Belgique, sur laquelle les espoirs de soutien reposaient au départ, n'a pu suivre pour des raisons de politique intérieure, à un mois d'élections. Autre point, la mission en RCA est difficile, et Paris peine déjà à convaincre sa propre opinion de sa pertinence. A la différence de la situation au Mali, dans laquelle des Européens ont pu faire le lien entre la menace djihadiste locale et leur sécurité intérieure, « la crise centrafricaine est dans un angle mort pour tout le monde », convient une source proche du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, à Paris.

 

De fait, le ministère la défense ne jugeait pas jouable de mobiliser les Européens, à la différence de celui des affaires étrangères, qui, par la voix de Laurent Fabius, avait annoncé dès le 17 décembre 2013 des « troupes au sol » européennes en renfort. L'entourage de M. Le Drian indique aujourd'hui ne pas tirer de leçon générale sur un échec de la politique européenne de défense à l'occasion de cette crise : car à l'inverse, les soutiens militaires européens s'accroissent pour la mission menée au Mali. Les Européens se sont néanmoins attirés les reproches du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui les trouvés bien trop timorés au regard du désastre humanitaire et sécuritaire centrafricain. A plusieurs reprises ces derniers mois, celui-ci a invité l'UE à accélérer le déploiement de sa mission militaire.

 

La mission Eufor-RCA, commandée par le général français Philippe Pontiès, se déploiera à partir de la fin avril au mieux. Elle pourra soulager la force Sangaris sur l'aéroport de Bangui. Si les effectifs sont complétés, deux quartiers de la capitale centrafricaine pourraient aussi être sécurisés comme prévu au départ. L'enjeu est de permettre aux soldats français et africains de la Misca d'être davantage présents en province, où les populations musulmanes réfugiées sous la protection des forces étrangères sont toujours menacées par les milices anti-balaka à majorité chrétienne.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:45
EU military operation in the Central African Republic launched

 

 

Brussels, 1 April 2014 7672/14 (OR. en) PRESSE 149

 

The Council today launched an EU military operation to contribute to a secure environment in the Central African Republic, as authorised by the UN Security Council in resolution 2134 (2014).

 

EUFOR RCA is to provide temporary support in achieving a safe and secure environment in the Bangui area, with a view to handing over to a UN peacekeeping operation or to African partners. The force will thereby contribute both to international efforts to protect the populations most at risk and to the creation of the conditions for providing humanitarian aid. EUFOR RCA will operate in Bangui and in the capital's airport.

 

The EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission, Catherine Ashton, said: “The launch of this operation demonstrates the EU’s determination to take full part in international efforts to restore stability and security in Bangui and right across the Central African Republic. It forms a key part of our comprehensive approach to solving the huge challenges faced by the Central African Republic. I’d like to thank all the Member States and non-EU countries which are working together to make this operation a success. It is vital that there is a return to public order as soon as possible, so that the political transition process can be put back on track.”

 

EU military operation in the Central African Republic launched

The force will comprise up to 1000 troops, led by Major-General Philippe Pontiès (France) as EU Operation Commander. Its Operation Headquarters is located in Larissa, Greece, while the Force Headquarters and the troops will be located in Bangui. The common costs of the operation are estimated at € 25.9 million for the preparatory phase and a mandate of up to six months starting from the point of reaching full operational capability.

 

The EUFOR troops will deploy rapidly so as to have immediate effects in the operation's area of responsibility.

 

More information:

Council conclusions on the Central African Republic of 17 March

Factsheet on the Central African Republic

Factsheet on EUFOR RCA

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