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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

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21/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation est restée calme dans l’ensemble du pays. La semaine a été principalement marquée par la clôture du forum de Bangui, le 11 mai 2015. La capitale a par ailleurs connu quelques agitations de faible ampleur les 11 et 12 mai 2015, entièrement résorbées par la MINUSCA qui a engagé sa force de police de réaction rapide (QRF). La force Sangaris n’a pas eu besoin d’intervenir en appui. Dans le même temps, quelques patrouilles conjointes avec la MINUSCA ont été conduites dans les régions de Kaga Bandoro, Damara et Sibut.

 

Le mardi 19 mai, la base opérationnelle de Bria été transférée à la MINUSCA.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 19:45
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13/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La semaine a été marquée par la tenue du Forum de Bangui, du 4 au 11 mai 2015, qui constituait une étape essentielle dans le processus de réconciliation nationale. Les forces de sécurité internationales ont veillé à son bon déroulement, aux côtés de leurs homologues centrafricains. La force Sangaris constituait quant à elle une force de réaction mobile capable d’intervenir en appui, si nécessaire.

 

 

Après une semaine d’échanges sur les thèmes de gouvernance, de paix, de justice, et de « désarmement et démobilisation », le Forum de Bangui, rassemblant l’ensemble des acteurs de la reconstruction du pays, s’est déroulé sans incident sécuritaire. Une telle rencontre, qui aurait été inenvisageable en décembre 2014 au regard de la situation sécuritaire dans la capitale et dans le pays, constitue une démonstration complémentaire des avancées sécuritaires permises par l’action de la force Sangaris depuis décembre 2014.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 7 mai 2015

 

La République Centrafricaine est actuellement plongée dans le forum de Bangui, qui a débuté le 4 mai 2015. La sécurité de ce grand rendez-vous de politique intérieure est assurée par les forces de sécurité du pays, appuyées par la MINUSCA, pleinement opérationnelle depuis la semaine dernière.

De façon générale, Sangaris constitue désormais une force de réaction mobile et souple, en mesure d’appuyer la MINUSCA si nécessaire, et dont le dispositif s’allègera progressivement dans les semaines à venir, comme cela est planifié depuis plusieurs mois.

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

photo EMA / Armée de Terre

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:45
Sangaris: mission de contrôle à Bambari

 

24/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 20 avril 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le Groupement Tactique Interarmes (GTIA) Turco a mené une opération de surveillance et de sécurisation au sud-est de la ville de Bambari en République centrafricaine, en appui des forces de la MINUSCA.

 

L'objectif principal de cette mission de reconnaissance était de contrôler les quartiers de l'Evêché, de l'Elevage, et les alentours du quartier Bournou, afin de repérer d’éventuels points de contrôle illégaux tenus par des individus armés. Les éléments du 1er Spahis, intégrés au GTIA Turco, ont ainsi sillonné cette zone, appuyés par les hélicoptères Tigre du sous groupement aéromobile (SGAM). Cette mission était également l’occasion de prendre contact avec la population et vérifier la mobilité et la circulation sur ces axes.

 

Situés à l’extrémité de la ville, ces quartiers forment un lieu de passage incontournable pour les commerçants et les producteurs de sucre et de café centrafricains. Afin de garantir leur sécurité et d'éviter le développement de réseaux de banditisme, les forces congolaise et pakistanaise de la MINUSCA, ainsi que les tirailleurs de la force Sangaris, mènent régulièrement des patrouilles dans cette zone et dans les autres points d'entrée de la ville.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

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14/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 avril 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le détachement du 3e régiment du génie, déployé à Bambari en appui du GTIA Turco, avait pour mission de vérifier l’absence de grenade ou engin explosif sur le site du marché central de Bambari.

 

Tous les jours, les sapeurs du 3e RG effectuent des fouilles dans le marché Central de Bambari, avant l’ouverture au public. L’objectif de cette mission est de repérer d’éventuelles munitions explosives apparentes à l’œil nu et qui pourraient remettre en cause la sécurité des commerçants et de la population. En cas de contamination de la zone, les sapeurs du 3e RG sont en mesure de sécuriser le périmètre autour de cette zone, puis de neutraliser et détruire les munitions trouvées.

 

Au cœur de la ville, le marché central est un lieu fréquenté par toutes les communautés. Il représente un espace de réconciliation pour les autorités locales et pour les habitants. Afin de protéger la population, le GTIA Turco et les éléments congolais de la MINUSCA déployés à Bambari, mènent quotidiennement des patrouilles dans la ville et ses abords, afin de sécuriser la zone, reconnaitre les points sensibles et maintenir un climat de paix.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 18:45
photo EMA / Armée de Terre

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16/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La Centrafrique est toujours tendue vers la préparation du forum de Bangui, la positionnant dans un temps politique.

 

Avec une autonomie croissante, la MINUSCA poursuit ses actions visant à améliorer la situation sécuritaire dans le pays. Le 6 avril, le COMANFOR s’est rendu à Kaga Bandoro, accompagné de deux ministres centrafricains, permettant d’impulser un projet de plateforme de concertation. Ce projet, qui rassemble éleveurs et agriculteurs, a vocation à rétablir le dialogue entre ces deux communautés, pour l’une sédentaire et l’autre nomade, dont les contraintes de cohabitation sont souvent source de tensions. Le même jour, l’office de réglementation, de commercialisation et du conditionnement des produits agricoles (ORCCPA), organisme de l’Etat chargé des taxations sur les produits agricoles, s’est installé à Bambari, où il s’attachera à réorganiser la circulation de ces produits en Centrafrique. Enfin, du 9 au 15 avril, la force Sangaris a appuyé les forces de sécurité intérieures dans une opération visant à accentuer la pression sur les coupeurs de route entre Sibut et Bangui.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:45
photo Sangaris

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09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation est principalement tournée vers la préparation du forum de Bangui, qui marquera l’entrée du pays dans un temps politique.

 

Le 4 avril, le commandant de la force Sangaris s’est rendu à Bria auprès des autorités militaires et civiles locales, où il a pu observer une situation calme et des actions de développement en cours de réalisation, appuyées par la MINUSCA.

 

Le 10 février dernier, Bria avait été le théâtre d’une opération de la MINUSCA contre des membres du FPRC, visant à déloger les miliciens qui occupaient illégalement les édifices publics. Cette opération a eu un effet d’entraînement dans l’aide à la restauration de l’autorité de l’Etat centrafricain. Le 8 avril, la force Sangaris a procédé à la destruction de 8 tonnes de munitions confisquée depuis le mois de janvier 2015.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo Sangaris

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 06:45
photo EMA / Armée de Terre

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02/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 29 mars, le général Gillet(6ème BLB) a succédé au général Bellot des Minières (1èreBM) à la tête de Sangaris.

 

Après avoir sécurisé Bangui et permis son ravitaillement, avec l’extension progressive du contrôle de l’Ouest du pays, en particulier jusqu’à la frontière camerounaise, le mandat du général Soriano s’était  achevé par l’engagement de la force Sangaris vers l’Est du pays. Capitalisant sur cette ouverture, le mandat du général Bellot des Minières aura été marqué par trois points majeurs :

-          le contrôle progressif et systématique de la zone Est, souvent dans des conditions marquées par l’opposition de groupes armés hostiles au processus de réconciliation nationale ;

-          l’accompagnement du déploiement de la MINUSCA, poursuivant en cela pleinement le rôle de « bridging force » de l’opération Sangaris ;

-          l’appui au processus des consultations qui ont constitué le préliminaire au Forum de Bangui.

 

Le général Bellot des Minières quitte la Centrafrique à la veille de ce forum qui constituera une étape majeure dans le processus de reconstruction et qui ouvre plus largement le champ au développement des piliers politiques, économiques et judiciaires qui seuls permettront d’envisager un règlement de la crise dans la durée.

 

Sur le terrain, la situation est restée calme cette semaine dans le pays. Les autorités de transition poursuivent leurs efforts de restauration de la sécurité publique. En province l’effort porte sur Bambari ainsi que sur l’axe Bangui-Sibut pour lutter contre les groupes armés et coupeurs de route qui y sévissent.

 

La semaine précédente avait été marquée par la visite de la chef d’Etat de transition à Ndélé, samedi 21 mars, afin de réaffirmer l’autorité de l’État dans cette ville. La délégation était composée du nouveau préfet de Ndélé, de 19 professeurs, et de 6 gendarmes. Cette visite a permis de rassurer les habitants et de lancer un message fort notamment au groupe armé FPRC qui s’oppose encore aux autorités de transition. La dernière visite d’un chef d’État centrafricain sur Ndélé remontait à 2011.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:45
photo EMA / Sangaris

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19/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 mars 2015, la force Sangaris, qui contrôlait « le point kilométrique » PK12 au nord de Bangui, a transféré le poste de contrôle aux forces de sécurité intérieures (FSI) centrafricaines.

 

Point de passage stratégique pour l’approvisionnement des commerces de Bangui, un poste de contrôle fixe y avait été installé dès le déploiement de la force Sangaris afin de rétablir la libre circulation de la population et des biens. Le transfert du contrôle de ce point auprès des FSI est réalisé de façon progressive depuis mi-février.

 

Depuis la fin des consultations populaires dans le pays, les restitutions populaires ont fait l’objet de la préparation d’un rapport de synthèse qui permettra à l’Etat de transition de définir la date et les contours du Forum de Bangui. A Bangui, la prise à partie de la force par un groupe de trafiquants laisse présager du refus de certains de voir se restaurer l’autorité de l’Etat.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:45
photo EMA / Sangaris

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19/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le lundi 16 mars, le marché de la ville de Bambari, en République centrafricaine, a rouvert ses portes, sous la protection de Sangaris en appui des forces de la MINUSCA et des forces de sécurité centrafricaines.

 

Cette ouverture est l’un des signes d’un progressif retour « à la normale » dans cette zone sensible du pays. L’Etat et l’administration locale ont repris le contrôle des institutions de la ville, après que la force Sangaris et les forces de la MINUSCA leur ont restitué les bâtiments de la gendarmerie et de la cour d’appel occupées par des opposants. Les forces de sécurité centrafricaines, les forces de la MINUSCA et la force Sangaris continuent d’assurer la sécurité et la protection de la population.

 

Le maire de Bambari, M. Matchipata, et la municipalité portent leurs efforts sur la reconstruction de la ville, en lien avec les forces internationales qui patrouillent jour et nuit afin de garantir la sécurité des habitants. Les résultats escomptés sont la libre circulation de la population ; l’activité normale du marché central ; le retour progressif d’une véritable vie économique.

 

Grâce à l’appui de la communauté internationale, les autorités locales entretiennent un dialogue d’apaisement envers toutes les communautés afin de recréer un tissu social. Cette réconciliation repose sur les trois principes indispensables : retour du pouvoir de l’Etat ; développement de la vie économique et sécurité de tous.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo EMA / Sangaris

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 18:45
photos EMA

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12/03/2015 Sources : État-major des armées

 

La semaine a été marquée par l’achèvement du processus de consultations populaires dans le pays, avec les dernières consultations conduites à Kaga Bandoro et à Birao.

 

Ce processus, initié par l’Etat de transition, visait à aller à la rencontre de l’ensemble de la population, afin de faire remonter les grandes préoccupations du pays à l’approche du Forum de Bangui. Au bilan, la totalité des régions du pays a été couverte par ce processus, et 92% des consultations prévues ont été tenues, les 8 % ne l’ayant pas été pour des raisons d’accessibilité uniquement. Lorsque les consultations ont été confrontées à divers blocages, c’est la population qui s’est déplacée d’elle-même vers la préfecture. La MINUSCA et la force Sangaris ont apporté une aide logistique ainsi qu’un appui sécuritaire aux délégations se rendant dans les différentes régions.

 

Lundi 9 mars, le pont Bailey « Pont de la Concorde » a été inauguré par la chef de l’Etat de transition en présence d’autorités civiles et militaires à Bangui. Ce chantier a été réalisé suite à l’écroulement des berges le long de l’Oubangui, détruisant le pont qui reliait les deux arrondissements du sud-ouest de Bangui (le 6ème et 2ème). Du 4 au 7 mars, une section du 3ème régiment de génie et une dizaine de militaires centrafricains du génie ont ainsi mené un chantier de reconstruction d’un pont provisoire de type Bailey, permettant de relier à nouveau les deux arrondissements.

 

Depuis cette semaine, la force Sangaris compte 1 700 militaires et non plus 2 000. Cette évolution marque la première étape du désengagement progressif des forces françaises de République centrafricaine, planifié depuis le déploiement de la force de l’ONU sur le territoire. S’appuyant toujours sur deux GTIA, le dispositif de la force Sangaris s’articule désormais sur le principe d’une force de réaction, avec une partie du dispositif (GTIA Turco) déployé dans Bangui, le couloir central et l’Est du pays, et l’autre (GTIA Vercors) déployé selon les besoins en appui des forces françaises et de l’ONU. Cette évolution du format de la force Sangaris, planifié depuis plusieurs mois, avait été initiée fin 2014 avec l’allègement du volume de troupes de combat et la densification des moyens plus mobiles (VBCI, hélicoptères Tigre, DRAC).

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:45
Réduction d'effectifs pour la force Sangaris en Centrafrique

 

07.03.2015 par RFI

 

L’armée française maintient le cap pour parvenir à réduire l'opération à 1500 hommes d'ici le printemps, tel que cela a été annoncé en décembre dernier. L'opération française en RCA va perdre rapidement 300 hommes, pour passer à 1700 militaires engagés sur le territoire centrafricain.

 

Sangaris, qui devait être une opération limitée à six mois, dure depuis plus d’un an, mais poursuit la réduction de ses effectifs. Réduction, mais aussi réorganisation géographique, comme l'explique le colonel Gilles Jarron le porte-parole de l'état-major des armées. « Nous allons franchir dans les jours à venir un premier palier de décroissance, explique-t-il, en passant à 1 700 hommes, ce qui entraîne un redéploiement des unités sur le terrain, de Bangui à Bambari, et de Kagabangoro à Ndélé. »

 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:45
photo Ambassade de France à Bangui

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26/02/2015 Sources : État-major des armées  

 

Lundi 23 février 2015, sur le camp de M’Poko, à Bangui en République centrafricaine, le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, a inauguré le monument honorant la mémoire des militaires français morts dans ce pays.

 

En présence du représentant de l’ambassadeur de France M. Vuillaume, du général Hingray, chef d’état-major de la MINUSCA, du général Bacquet, commandant la mission EUFOR RCA et du colonel Jamin, attaché de Défense, la cérémonie rassemblait des troupes de chaque détachement français présent sur le théâtre afin de rendre hommage aux 15 militaires français morts en RCA depuis 1979.

 

Le commandant de Sangaris a souligné au cours de cette cérémonie « le dévouement, le courage et l’abnégation »dont ont fait preuve nos soldats morts au service de notre pays engagé au coté du peuple centrafricain depuis plus de trente ans. Ce 23 février marque également le premier anniversaire de la mort du caporal-chef Dolet, victime d’un accident dans la région de Bouar.

 

Le général Bellot des Minières a rappelé que le sacrifice des militaires français n’est pas vain, et que l’engagement de la France au côté des forces internationales et des forces centrafricaines permet un retour progressif de la Centrafrique vers la paix et l’aide à sortir peu à peu de la crise.

 

Engagée depuis 1979 en Centrafrique avec les opérations Barracuda, Almandin, Boali puis Sangaris, la France y a perdu 15 militaires. « C’est pour glorifier et perpétuer leur mémoire que ce monument a été érigé. Leurs noms passent à la postérité, soyons fiers de leur sacrifice ».

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 12:45
Sangaris : point de situation du 19 février

 

19/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Bangui est restée globalement calme cette semaine, permettant à la force Sangaris de baisser le stade d’alerte et d’adapter sa posture en conséquence.

 

Le 16 février à Bambari, alors que les troupes congolaises de la MINUSCA s’interposaient entre les communautés chrétienne et musulmane, instrumentalisées par des groupes armés qui ont fait usage d’armes automatiques et de grenades, leur chef de corps a sollicité l’appui de Sangaris pour empêcher que son dispositif ne soit débordé et rétablir le calme dans la ville. Le colonel Pierre, chef de corps du GTIA Korrigan, a pris contact avec son homologue congolais pour intervenir en QRF à son profit avec un détachement composé d’un sous-groupement blindé et d’une section d’infanterie. Les forces françaises ont alors contribué à disperser les groupes d’individus hostiles et à reprendre le contrôle de la cour d’appel de Bambari.

 

Sangaris : point de situation du 19 février

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 19 février
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 16:45
photo Armée de Terre

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12/02/2015 Sources : État-major des armées

 

A Bangui, la situation sécuritaire est calme. Les consultations populaires se sont déroulées sans difficulté et sont quasiment achevées dans la majeure partie des arrondissements de la capitale.

 

Les relèves se sont poursuivies et le GTIA Picardie, majoritairement armé par le 1errégiment d’infanterie (1er RI), a été relevé par le GTIA Turco, constitué par le 1er régiment de tirailleurs.

 

A Bria, la force Sangaris a appuyé une opération de la MINUSCA le 10 février visant à restaurer l’autorité de l’Etat dans la ville pour y permettre le déroulement du processus de consultations populaires. Au cours de cette opération à laquelle les soldats de Korrigan et plusieurs hélicoptères ont participé, les bâtiments publics occupés par des hommes armés du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC) ont été libérés. Cette opération, ainsi que l’intervention quelques jours plus tôt de Sangaris sur une colonne de véhicules armés au Sud de N'Délé, a permis d’affirmer la détermination des forces internationales, face aux opposants des consultations populaires voulues par l’Etat de transition, dont la préparation et la tenue sont sécurisées par les militaires de Sangaris.

 

En Bamingui-Bangoran, les consultations populaires se sont achevées dans de bonnes conditions. La présence massive et continue des forces internationales a de toute évidence facilité la tenue de réunions auxquelles les groupes armés ont été mis en échec.

 

La semaine a également été marquée par la réarticulation des forces à Bambari, dont le contrôle de la base, jusqu’ici par les forces françaises, a été transféré à l’ONU. La force a achevé sa réarticulation hors de la ville, sur l'aérodrome, à partir duquel elle continuera d'appuyer l'action du contingent congolais de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:45
RCA : point de situation du 5 février 2015

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées

 

La situation sécuritaire en République centrafricaine est toujours étroitement liée à l’agenda politique intérieur et aux manœuvres d’intimidations conduites dans l’Est du pays par les opposants à la réconciliation nationale contre la population ou les représentants de l’Etat.

 

Pour la force Sangaris, la semaine a été marquée par son soutien aux équipes de consultation populaire dans les villes les plus sensibles de l’Est du pays. En effet, depuis le début du processus de consultation populaire, certaines équipes de facilitateurs se sont heurtées au refus des groupes armés de les voir se dérouler dans les zones qu’ils disent « administrer ».

 

Le 29 janvier, au nord-est de Bamingui, la force Sangaris est ainsi intervenue pour stopper la progression d’éléments lourdement armés en provenance du village de Bamingui. Dans ce village ils avaient menacé les autorités locales participant aux consultations populaires. Le groupe se déplaçait en direction de la ville de N’Délé, où se trouvait une délégation chargée d’organiser une consultation populaire. Le groupe, constitué d’une soixantaine d’individus, progressait au sein d’une colonne constituée de quatre pick up. Une patrouille d’hélicoptères Tigre dépêchée sur zone s’est présentée pour arrêter sa progression. Face à l’hostilité du groupe armé, elle a neutralisé les véhicules dont les équipages avaient débarqué. Les consultations populaires ont ainsi pu être conduites avec succès à Bamingui et Ndélé, et cette action a donné un coup d’arrêt significatif aux velléités de ces hommes armés.

 

Le processus de consultations populaires, dont l’ambition est d’instaurer un dialogue entre la population et l’Etat, est important car il préfigure le forum de Bangui et s’inscrit dans le chemin de la réconciliation nationale. En appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieure, la force Sangaris est ainsi déterminée à soutenir son bon déroulement et à faire appliquer de façon impartiale les mesures de confiance.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

RCA : point de situation du 5 février 2015RCA : point de situation du 5 février 2015
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Sangaris : point de situation du 29 janvier

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En  République centrafricaine, la  situation sécuritaire  est  étroitement liée  aux  démarches  de l’Etat de transition et aux initiatives opposées, à l’approche du Forum de Bangui.

 

Alors que l’Etat de transition tente d’avancer sur la voie de la réconciliation nationale à l’approche du Forum de Bangui, les opposants à ce processus semblent s’organiser et vouloir manipuler la population, créant des troubles et des tensions dans certaines villes du pays, notamment dans l’Est.

 

A Bangui, les récents enlèvements ont conduit les forces en présence à multiplier les patrouilles dans la capitale.

 

Pour préparer le forum de Bangui, des consultations populaires ont actuellement lieu sur l’ensemble du territoire, dans toutes les préfectures, sous-préfectures et ce sur une période de 21 jours. Organisées par l’Etat de transition, leur but est de rassembler la population, directement et à travers ses représentants, et d’aller à la rencontre des populations de l’ensemble des sous-préfectures. L’objectif premier de ces consultations est de faire remonter les grands thèmes de préoccupations des Centrafricains.

 

La force Sangaris soutient les consultations conduites par les autorités de transition en appuyant la sécurisation des villes identifiées pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés sont connus pour rejeter ces consultations et manipuler les autorités locales et la population pour qu’elles les boycottent.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

 

Sangaris : point de situation du 29 janvier
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
RCA : point de situation du 22 janvier 2015

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation reste partagée : si le climat reste tendu dans certaines villes de l’Est, la majorité du pays voit se poursuivre la réinstallation des administrations.

 

A Bangui, la situation était particulièrement calme cette semaine. Des missions de contrôle de zone ont été menées avec la MINUSCA dans la grande périphérie de la capitale. Le 15 janvier, la mairie du 4ème arrondissement a été inaugurée, en présence de l’ambassadeur de France en République centrafricaine et du général commandant la force Sangaris. Une partie des travaux de réhabilitation de ce bâtiment a été effectuée par les militaires français. Deux jours plus tard, une manifestation en faveur de la paix, organisée de longue date, s’est bien déroulée.

 

Dans l’Est du pays, la situation est encourageante dans les villes de Bambari et de Grimari, mais toujours tendue à Bria.

 

Dans cette dernière ville, les tensions se maintiennent en raison des luttes d’intérêt et de pouvoir menées par certains groupes armés qui refusent l’autorité de l’Etat.

 

En dehors de ce point de friction, la semaine a été marquée par la relève officielle des forces françaises par celles de l’ONU le 20 janvier dans la ville de Grimari. Ce jour-là, la force Sangaris a officiellement transféré la responsabilité de la sécurisation de cette zone au contingent de République Démocratique du Congo de la MINUSCA, en présence d’autorités civiles et militaires. Au cours de cette cérémonie, le commandant de la force Sangaris a rendu hommage aux autorités administratives centrafricaines qui ont contribué à la normalisation de la vie dans cette ville. Quelques jours auparavant, le 16 janvier, la sous-préfecture de Grimari avait été inaugurée en présence du Premier ministre du gouvernement de transition, du sous-préfet, de l’ambassadeur français et du général commandant la force Sangaris.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

RCA : point de situation du 22 janvier 2015
RCA : point de situation du 22 janvier 2015RCA : point de situation du 22 janvier 2015
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 12:45
photo CRRFR

photo CRRFR

 

19.01.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Une nouvelle mission militaire européenne va être lancée en mars en République centrafricaine. Elle se nommera EUMAM RCA et constitue une mission de conseil militaire auprès de l'armée nationale. C'est le général de brigade Dominique Laugel, un " Lillois " de l'état-major du Corps de réaction rapide France, qui a été désigné pour commander cette mission, pour l'instant prévue pour durer un an.

 

L'union européenne a décidé ce lundi 19 janvier de lancer deux nouvelles missions militaires : une au Mali pour former la police nationale (EUCAP Sahel-Mali) et une en Centrafrique pour réformer et réorganiser les Forces armées centrafricaines (FACA). La nouvelle mission prendra la relève de la force européenne en Centrafrique (EUFOR RCA), qui contribue à assurer la sécurité dans la capitale, Bangui, et dont le mandat expire le 15 mars prochain.

 

Le général de brigade Dominique Laugel est depuis 2012 chef de la division Plans/Environnement au CRR-FR de Lille. Au cours de sa carrière, il a commandé le 110e RI de Donaueschingen et la 2e brigade blindée. Il a une longue expérience en OPEX (Liban, Bosnie, Kosovo, Afghanistan en tant que chef d'état-major du commandement de la région centrale de Kaboul, Côte d'Ivoire, Tchad).

 

L'état-major de la mission EUMAM RCA est situé à Bangui, en RCA. Il remplit à la fois les fonctions d'état-major d'opération et d'état-major de force.

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