23 juin 2014
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20/06/2014 Sources : Marine nationale
Après Cleopatra 2014, exercice d’une ampleur inédite avec la Marine égyptienne, la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm poursuit son entraînement dans un cadre très multilatéral.
Le 7 juin 2014, dans la base navale de Rota, l’amiral espagnol Bolivar, commandant la force européenne maritime (EUROMARFOR) jusqu’en 2015 prononçait son activation. Trois bâtiments participaient à cette nouvelle séquence de la force navale sud-européenne: la frégate anti sous-marine Montcalm, la frégate anti-aérienne espagnole Santa Maria et la frégate portugaise Vasco de Gama.
Après la courte cérémonie sur le Santa Maria, place aux groupes de travail en vue du départ pour Casablanca. Objectif : cinq jours de coopération avec la Marine Royale Marocaine, représentée par la frégate Sultan Moulay Ismail.
L’exercice Multi coopération exercise(MCE 14), comme ses précédentes éditions, visait avant tout à renforcer l’interopérabilité des marines de l’ouest méditerranéen. Opérations de visite, manœuvres de ravitaillement à la mer et exercices d’assistance mutuelle de lutte incendie se sont succédés.
L’escale commune des bâtiments de l’EUROMARFOR à Casablanca a été également l’occasion d’entretenir des liens avec la marine marocaine. Exercices, visites croisées et rencontres sportives ont permis aux marins d’échanger à tous les niveaux. L’amiral Bolivar avait, pour l’occasion, fait le déplacement de Rota.
En effet, au-delà de la coopération ponctuelle, c’est aussi pour les Européens l’occasion d'opérer avec des nations amies pour la surveillance de leurs approches et la préservation d’intérêt communs.
27 mai 2014
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26/05/2014 Marine Nationale
Les chasseurs de mines tripartite (CMT) Lyre et Capricorne ont participé du 12 au 23 mai à l’entraînement Italian Minex 2014. Conçu et orchestré par l’état-major italien de guerre des mines, cet entraînement annuel se déroule au large de la base navale de La Spezia. Son objectif est triple : entraîner les nations participantes à travailler en groupe constitué, entretenir et partager les méthodes et connaissances des différentes marines et enfin entraîner l’état-major à commander une Task Force de guerre des mines.
La force était ici chargée de créer un cordon humanitaire le long d’une côte sous menace terroriste, avec un minage avéré des rails commerciaux. Quinze bâtiments ont représenté 7 nations (Italie, Espagne, France, Allemagne, Grèce, Turquie, Grande-Bretagne), sous le regard d’observateurs étrangers. La bannière de l’OTAN était représentée par le groupe permanent de guerre des mines (SNMCMG2), les 2 chasseurs français intégrant quant à eux le groupe EUROMARFOR constitué pour l’occasion. Un troisième groupe focalisé sur l’action portuaire comprenait principalement des drones sous-marins et un détachement de plongeurs démineurs. Une première phase d’entraînements nautiques a précédé le travail minutieux de la chasse aux mines, perturbé par les attaques terroristes et les avaries simulées. Échanges de personnel et exercices d’assistance ont permis de partager le savoir-faire et d’entretenir les relations bilatérales, au sein d’une force caractérisée par une entente cordiale. Pour un chasseur de mines travaillant régulièrement seul, à proximité de son port base et pour une courte durée, un engagement en groupe dans la durée à l’étranger permet d’entretenir l’endurance technique et humaine et de développer les savoir-faire.
L’immersion dans un groupe multinational est un stimulus important. Se préparer à agir avec nos alliés est une nécessité compte tenu du caractère multinational de la plupart des opérations extérieures. Les procédures multinationales dont celles de l’OTAN sont déjà le quotidien des unités françaises, mais il est essentiel de se confronter régulièrement aux habitudes de nos partenaires.
Pour l’intérêt d’un tel exercice, chaque nation s’efforce de participer à l’invitation de la nation hôte afin de constituer une force de taille crédible. Les excellentes performances des unités françaises sont à nouveau gages de crédibilité aux yeux de nos alliés.
Occasion d’observation mutuelle et de retours d’expérience pour chacune des nations représentées, Italian Minex 2014 a démontré une fois encore l’importance d’intenses exercices multinationaux. Face à une menace avérée, les différentes nations doivent régulièrement s’entraîner pour livrer le meilleur parti de leurs forces afin de prendre conscience de la complémentarité de nos pratiques et façons de penser pour en tirer le meilleur parti.
Retrouvez le diaporama de l’exercice
19 septembre 2013
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19/09/2013 Marine nationale
La France a passé, le 18 septembre 2013, le commandement de la force maritime européenne EUROMARFOR à l’Espagne.
Une cérémonie s’est déroulée à bord du Landing Helicopter Dock (LHD) Juan Carlos I dans la base navale de Rota en Espagne en présence du vice-amiral Philippe Coindreau, commandant la force d’action navale. L’amiral Jaime Muñoz-Delgado y Díaz del Río, chef d’état-major de la marine espagnole a fait reconnaître l’amiral Santiago Bolibar Pineiro, commandant la flotte espagnole comme nouveau commandant de la force maritime européenne (COMEUROMARFOR) en remplacement du vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau.
L’EUROMARFOR constitue une capacité militaire navale non permanente de l’Union européenne, qui peut être activée sur court préavis et engagée en cas de crise ou dans des opérations en cours.
Elle peut être employée pour des missions humanitaires et d'évacuation de ressortissants, de maintien de la paix et de combat pour la gestion des crises y compris des opérations de rétablissement de la paix.
Le commandement français d’EUROMARFOR a été assuré successivement par l’amiral commandant la force d’action navale du 15 septembre 2011 au 18 septembre 2013, le vice amiral d'escadre Xavier Magne (15 septembre 2011 au 2 septembre 2013) et par le vice amiral d'escadre Philippe Coindreau.
Pendant ces deux années, l’EUROMARFOR a été activée lors de trois entraînements sur le thème de la guerre des mines en Méditerranée : Olives Noires 2012, Noble Mariner 2012 et Spanish Minex 2013 et opérationnellement dans le cadre de la mission Atalante (5 rotations sous pavillon EUROMARFOR)
L’EUFORMARFOR, force maritime européenne, a été créée le 15 mai 1995 par la France, l’Italie, le Portugal et l’Espagne. La création de l’EUROMARFOR est directement liée à la volonté exprimée par l’Union de l’Europe Occidentale (UEO), lors de la réunion ministérielle de Petersberg en 1992, de pouvoir faire appel à des unités militaires, dans un ensemble varié de situations, et de donner ainsi un premier contenu concret à l’identité européenne de sécurité européenne de défense.
L’EUROMARFOR est une force non permanente. Sa composition repose sur des moyens existants dans les marines participantes. Elle est pré-structurée et susceptible de réunir sous faible préavis un porte-avions, un groupe amphibie, un groupe de guerre des mines, des bâtiments d’escorte et de soutien, des sous-marins, et une composante d’aviation de patrouille maritime.
Compte tenu des préoccupations communes aux quatre pays fondateurs, la vocation méditerranéenne de l’EUROMARFOR est naturelle mais son champ d’intervention ne se limite pas à la Méditerranée.
L’EUROMARFOR est activée au moins une fois par an, pour prendre part à un entraînement multinational. Usant de procédures communes, une longue expérience de coopération constitue le gage de l’efficacité de la force, qui tire un grand bénéfice de la pratique d’entraînements conjoints.
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19/09/2013 Marine nationale
La France a passé, le 18 septembre 2013, le commandement de la force maritime européenne EUROMARFOR à l’Espagne.
Une cérémonie s’est déroulée à bord du Landing Helicopter Dock (LHD) Juan Carlos I dans la base navale de Rota en Espagne en présence du vice-amiral Philippe Coindreau, commandant la force d’action navale. L’amiral Jaime Muñoz-Delgado y Díaz del Río, chef d’état-major de la marine espagnole a fait reconnaître l’amiral Santiago Bolibar Pineiro, commandant la flotte espagnole comme nouveau commandant de la force maritime européenne (COMEUROMARFOR) en remplacement du vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau.
L’EUROMARFOR constitue une capacité militaire navale non permanente de l’Union européenne, qui peut être activée sur court préavis et engagée en cas de crise ou dans des opérations en cours.
Elle peut être employée pour des missions humanitaires et d'évacuation de ressortissants, de maintien de la paix et de combat pour la gestion des crises y compris des opérations de rétablissement de la paix.
Le commandement français d’EUROMARFOR a été assuré successivement par l’amiral commandant la force d’action navale du 15 septembre 2011 au 18 septembre 2013, le vice amiral d'escadre Xavier Magne (15 septembre 2011 au 2 septembre 2013) et par le vice amiral d'escadre Philippe Coindreau.
Pendant ces deux années, l’EUROMARFOR a été activée lors de trois entraînements sur le thème de la guerre des mines en Méditerranée : Olives Noires 2012, Noble Mariner 2012 et Spanish Minex 2013 et opérationnellement dans le cadre de la mission Atalante (5 rotations sous pavillon EUROMARFOR)
L’EUFORMARFOR, force maritime européenne, a été créée le 15 mai 1995 par la France, l’Italie, le Portugal et l’Espagne. La création de l’EUROMARFOR est directement liée à la volonté exprimée par l’Union de l’Europe Occidentale (UEO), lors de la réunion ministérielle de Petersberg en 1992, de pouvoir faire appel à des unités militaires, dans un ensemble varié de situations, et de donner ainsi un premier contenu concret à l’identité européenne de sécurité européenne de défense.
L’EUROMARFOR est une force non permanente. Sa composition repose sur des moyens existants dans les marines participantes. Elle est pré-structurée et susceptible de réunir sous faible préavis un porte-avions, un groupe amphibie, un groupe de guerre des mines, des bâtiments d’escorte et de soutien, des sous-marins, et une composante d’aviation de patrouille maritime.
Compte tenu des préoccupations communes aux quatre pays fondateurs, la vocation méditerranéenne de l’EUROMARFOR est naturelle mais son champ d’intervention ne se limite pas à la Méditerranée.
L’EUROMARFOR est activée au moins une fois par an, pour prendre part à un entraînement multinational. Usant de procédures communes, une longue expérience de coopération constitue le gage de l’efficacité de la force, qui tire un grand bénéfice de la pratique d’entraînements conjoints.