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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:55
Décollage imminent du Tanan

Equipé d’ un moteur diesel, le Tanan est un drone hélicoptère de 350 kg de masse maximum au décollage, conçu pour des utilisations maritimes

 

28 octobre Aerobuzz.fr

 

Airbus Defence and Space et DCNS ont signé à Paris – dans le cadre du Salon Euronaval 2014 – le mardi 28 octobre 2014 un accord de coopération visant au développement d’une capacité de drone hélicoptère embarqué. Ce partenariat technologique permettra d’accélérer la mise sur le marché du drone tactique hélicoptère (VTOL) Tanan prenant en compte dès l’origine les exigences du milieu naval et son intégration efficace sur tout type de navire armé. Les travaux permettront l’intégration du drone Tanan au système de combat du navire

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 15:55
Discours de Patrick Boissier, président d’Euronaval à l’ouverture du salon 2014

 

source GICAN

 

Monsieur le Ministre de la Défense,

Mesdames et Messieurs les représentants des gouvernements étrangers,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Monsieur le Préfet,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Messieurs les Chefs d’Etat-major,

Monsieur le Délégué général pour l’armement,

Mesdames et Messieurs les Industriels,

Mesdames et Messieurs.

 

En ouverture de cette 24ème édition d’EURONAVAL je tiens tout d’abord à remercier Monsieur le Ministre de la Défense, Jean- Yves Le Drian, de nous faire l’honneur de présider cette inauguration.

Au nom du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales, organisateur de ce salon, au nom des 350 entreprises exposantes en provenance de 28 pays, je voudrais saluer et remercier Mesdames et Messieurs les Ministres, les Chefs d’Etat-major, l’ensemble des 96 Délégations Officielles étrangères regroupant quelques 300 très hautes autorités politiques et militaires venant de 78 pays et des 5 continents, les élus, les Amiraux et Généraux, les journalistes et vous tous visiteurs, acteurs et clients de l’industrie navale

Vous remercier de nous accorder votre confiance et de nous rejoindre ici à Paris-le-Bourget, pour ce grand rendez-vous maritime, industriel et commercial qui devrait voir cette année près de 30 000 entrées de visiteurs de plus de 110 nationalités différentes.

EURONAVAL est le leader mondial des salons du naval de défense, de la sécurité et de la sûreté maritime. Il est le seul à proposer une offre de services et d’événements aussi importante et complète.

EURONAVAL est la vitrine de l’excellence de l’industrie navale de défense française, européenne et mondiale,

L’industrie navale de défense est une industrie de haute technologie, une industrie à forte valeur ajoutée et une industrie innovante. Vous pourrez le constater en parcourant l’ensemble des stands de nos exposants et en assistant tout à l’heure à la remise des trophées 2014.

 

L’industrie navale de défense est une industrie en mouvement :

- pour les seules constructions et équipements des navires militaires, la construction navale représente chaque année dans le monde un chiffre d’affaire de près de 40 milliards d’€,

- Environ 500 nouveaux programmes de construction totalisant plus de 3 800 nouveaux navires de surface et sous-marins sont aujourd’hui en cours de réalisation. Ils représenteront un chiffre d’affaires total de plus de 900Mds€ au cours des 20 prochaines années. Ces chiffres, sans doute évolutifs, montrent bien que le naval de défense est en progression et que les industriels et exposants présents à EURONAVAL sont au coeur d’un marché mondial particulièrement dynamique

EURONAVAL est un salon mondial. Il réunit sur cinq jours une très large représentation d’acteurs institutionnels et d’industriels des 5 continents et conforte un peu plus à chaque édition son statut d’exposition navale internationale de référence.

EURONAVAL est un salon global. Il couvre l’ensemble des produits et des services du domaine de la défense, de la sécurité et de la sûreté maritime. Y exposent des entreprises de construction navale, des équipementiers, des systémiers ainsi que des entreprises de services dans les domaines de la formation, de l’entrainement, de l’assistance et du conseil.

EURONAVAL est un salon capital. Dans ses allées, sur ses stands et dans ses salons se rencontrent et se côtoient les responsables politiques et militaires qui ont la charge de définir l’avenir des marines de guerre et les industriels qui les fabriquent, les équipent, les entretiennent et les entrainent. Ici à EURONAVAL, se dessine pour une bonne part l’avenir de la sûreté et de la sécurité maritime et de la paix dans le monde.

Pour cette édition 2014 d’EURONAVAL, nous accueillons pour la première fois les pavillons nationaux de l’Australie et de l’Inde ainsi que des exposants en provenance de la Belgique, des Emirats-Arabes-Unis et de la Turquie.

Mais je ne vais pas détailler l’ensemble des nouveautés et particularités de ce salon que vous allez pouvoir découvrir et apprécier pendant ces 4 jours, à l’exemple de ce nouvel espace de simulation et de réalité immersive.

Cette 24ème édition reconduira également les événements qui font le succès d’EURONAVAL depuis bientôt cinquante ans et en particulier la tenue de trois conférences de haut niveau présidées respectivement:

- par l’amiral Bernard Rogel, Chef d’Etat-major de la Marine, sur le thème « Evolution des types de conflits en mer d’ici 2025 »,

- par Hervé Guillou, président directeur général de DCNS sur le thème «Apport de la coopération internationale pour maintenir un outil industriel puissant »

- et par l’ingénieur général Laurent Collet-Billon, Délégué général pour l’armement du ministère de la défense sur le thème « Renouveau industriel et soutien aux entreprises de taille moyenne».

Vous retrouverez également cette année l’organisation d’un service de rencontres d’affaires « Business to Business » qui devrait totaliser plus de 1000 rendez-vous.

EURONAVAL 2014, s’ouvre aujourd’hui alors même que s’impose un peu plus chaque jour la réalité de la mondialisation et donc de la maritimisation. La mer, nous le savons, est un espace de liberté où se joue déjà la nouvelle croissance économique mondiale, la fameuse « croissance bleue ».

Le transport maritime est toujours en forte croissance et les croisières en mer séduisent de plus en plus de nos contemporains. La pêche, contrôlée et parfois contestée est devenue une source incontournable d’alimentation pour notre planète. Les énergies fossiles ou renouvelables trouvent de nouveaux champs d’exploitation et d’innovation en mer. Les gisements offshores promettent de compenser la raréfaction inéluctable des gisements terrestres. Dans bien des domaines de l’économie, les océans laissent entrevoir la perspective d’un nouvel eldorado.

Mais, la mer est agitée. Le terrorisme, les trafics illicites, la piraterie, les pillages et les pollutions sont autant de menaces qui fragilisent notre avenir et compromettent le succès de la «croissance bleue».

Ici, à EURONAVAL, les représentants des Etats maritimes et les industriels du monde entiers se rencontrent pour préparer l’avenir et garantir la paix et la sécurité sur mer et à partir de la mer.

Le GICAN est heureux et fier d’organiser cette manifestation unique en son genre et vous promet des rencontres et des découvertes passionnantes et fructueuses.

Je vous souhaite un excellent salon EURONAVAL 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:55
Discours pour l’inauguration de l’édition 2014 du salon EURONAVAL (JY Le Drian)

 

Au Bourget, le 28 octobre 2014 - M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

– Seul le prononcé fait foi –

 

Mesdames et Messieurs les représentants de gouvernements étrangers,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,

Monsieur le délégué général pour l’armement,

Monsieur le chef d’état-major de la marine,

Messieurs les officiers généraux,

Mesdames et Messieurs,

Monsieur le président, cher Patrick Boissier, que je suis ravi de retrouver ici dans ces nouvelles fonctions,

 

Je suis très heureux d’être avec vous pour inaugurer cette 24e édition du salon Euronaval. J’étais déjà présent pour la précédente, il y a deux ans, presque jour pour jour.

Ce salon a été créé en 1968. Il était alors exclusivement réservé au matériel français du naval de défense. Depuis, il a beaucoup progressé, puisqu’il a étendu son périmètre à la sécurité et à la sûreté maritime, et plus récemment aux drones maritimes. Surtout, il s’est dans le même temps internationalisé, en devenant européen en 1992, puis mondial en 1994. Il est depuis lors le leader mondial dans son domaine.

Cette nouvelle édition ne fait que le confirmer. Monsieur le Président, vous en avez rappelé les chiffres : plus de 35 entreprises exposantes, en provenance de 28 pays, plus de 90 délégations étrangères et 30 000 visiteurs attendus. C’est une croissance remarquable, constante depuis sa création. Je m’en félicite. Comme vous le savez, je suis très attaché au milieu maritime et au monde industriel, qui se rejoignent ici-même.

Il y a deux ans, nous étions en pleine préparation du nouveau Livre blanc sur la défense et de la sécurité nationale, qui a notamment donné lieu à la loi de programmation militaire 2014-2019. En cette période de préparation du budget 2015 – je serai d’ailleurs demain devant l’Assemblée nationale pour le défendre –, je voudrais rappeler l’effort du ministère de la défense au profit du secteur naval.

D’ores et déjà, de nombreux équipements ont été livrés cette année. Je citerais parmi eux : 15 réseaux navals RIFAN Etape 2 ; 25 torpilles légères MU90 ; 9 missiles Exocet ; 2 Rafale marine rétrofités F3 ; 1 Falcon 50 transformé en avion de surveillance maritime ; 4 hélicoptères NH90 en version navale ; et une frégate FREMM, qui est attendue pour la fin de l’année.

Nous avons également procédé à des commandes emblématiques. Je pense notamment au quatrième sous-marin nucléaire d’attaque Barracuda, qui a été commandé le 18 juillet dernier. C’est une preuve de plus de l’engagement du Gouvernement à garder les capacités de la Marine nationale au meilleur niveau mondial.

Les SNA exercent des missions de contrôle de zone, de soutien de la force océanique stratégique, de soutien de la force aéronavale. La livraison du premier des six SNA Barracuda est prévue dans la durée de la loi de programmation militaire. Je vous invite à mesurer sur le stand DCNS, avec les équipes qui sont en charge de cet équipement, la prouesse technologique que cela représente, et tout le savoir-faire qui est par-là détenu par cet acteur majeur de notre industrie navale.

Dans la continuité de cette année, 2015 sera un jalon important pour la Marine nationale. Une nouvelle FREMM sera livrée, de même qu’un lot de missiles MDCN, dont le dernier tir s’est déroulé avec succès hier et 2 Falcon 50 transformés en avion de surveillance maritimes.

Dans le même temps, les bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) seront commandés, de même que 11 avions Atlantique 2 rénovés.

Ces objectifs seront atteints, je n’en doute pas, grâce à l’implication de tous les acteurs de la Défense. Je veux saluer en particulier la Direction générale de l’armement et la Marine nationale. Mais il faut également citer l’excellence de notre industrie de défense, à qui nous devons ces équipements d’un niveau technologique qui n’a pas d’équivalent. Grâce à elle, nos forces évoluent aux meilleurs standards. Leur efficacité, maintes fois démontrée au combat, est partout reconnue, et le mérite en revient donc aussi à nos partenaires industriels.

Cette avance technologique est cruciale. Elle est permise par des investissements dans le domaine de la préparation de l’avenir. Depuis deux ans et demi, c’est l’une de mes priorités. Il serait pourtant aisé de céder à la logique du court-terme, qui voudrait qu’en période de tension budgétaire on ne se concentre que sur la production de matériels, sans préparer l’avenir. Ma logique est différente, elle est aussi de consacrer des sommes importantes à des activités dont les bénéfices ne se font sentir que plusieurs années après, parce que c’est de cette manière que nous construisons nos capacités militaires sur le long terme.

Evidemment, nous ne sommes pas seuls dans cette démarche. La Recherche & Technologie aujourd’hui doit être pensée dès le départ dans un contexte dual. Nous devons agir dans cet esprit à tous les niveaux de l’innovation, de la recherche en laboratoire jusqu’aux expérimentations en conditions réelles.

Depuis sa création, le dispositif RAPID a ici prouvé son efficacité. Il a révélé des projets, en leur donnant une exposition qu’ils n’auraient pas eue autrement. Vous trouverez 13 projets RAPID exposés sur le salon cette année. Je vous en donne un exemple: sur le stand du pôle de compétitivité « Mer méditerranée », la société SUBSEA TECH expose son projet « CAT-SURVEYOR ». C’est un drone de type catamaran pour la surveillance automatique de zones sous-marines sensibles. Il est commercialisé depuis septembre 2014. Ce projet, cofinancé et soutenu au travers du dispositif RAPID par la DGA depuis 2012, se verra décerner le trophée Innovation de cette édition 2014. Cette marque de reconnaissance est une preuve de l’engagement de cette société et que le dispositif RAPID accélère effectivement les projets innovants. Cette efficacité m’a incité, dans le cadre du pacte « Défense PME », à porter la dotation du dispositif de 40 M€ en 2013 à 45 M€ en 2014, et 50 M€ en 2015.

En appui plus direct aux programmes d’armement, les études amont « classiques » menées par la DGA représenteront en moyenne 730 M€ sur la LPM 2014 – 2019. Sur cette période, les principaux domaines d’efforts dans le domaine naval seront : la lutte sous-marine ; les systèmes de combat naval modulaires opérant en réseaux ; ainsi que les architectures innovantes des bâtiments de surface.

Je voudrais vous donner quelques illustrations de résultats auxquels nous sommes arrivés en 2014 dans le domaine naval grâce aux études amont. Nous avons testé un radar HF à ondes de surfaces ; nous avons dimensionné la gestion dynamique d’un radar à panneaux fixes, destiné aux futurs programmes de bâtiment ; nous avons encore démontré la faisabilité d’échanges d’informations en temps réel entre le futur système de combat des navires et le système de contrôle et de commandes des opérations aériennes.

Par ailleurs, les études amont de cette année permis de lancer les travaux préparatoires à la décision de lancement du programme de frégates de taille intermédiaire (FTI).

Au plan international, nous sommes également à l’action dans le domaine naval.

J’ai présenté aux Universités d’été de la défense, en septembre dernier, le bilan des exportations de défense de la France pour 2013. Ces chiffres sont en forte hausse, puisque le montant total confirmé des prises de commandes s’élève à 6,87 Md€ pour 2013, ce qui correspond à un bond de près de 43% par rapport à 2012. Cela prouve la qualité de notre offre, qui est à la fois complète et de très haut niveau.

De très haut niveau, car la qualité de notre base industrielle et technologique de défense a une fois de plus permis d’être compétitifs, et de remporter des contrats face à une concurrence qui est de plus en plus rude.

Complète, car la France sait proposer aux pays partenaires des offres de bout en bout, avec un engagement de l’État qui peut aller de la négociation jusqu’au suivi de la qualité de la réalisation. La direction internationale de la DGA est responsable de l’accompagnement des offres françaises, et je veux saluer son action, porteuse de nombreuse réussites.

La France est un partenaire fiable, qui sait mobiliser ses ressources pour répondre au besoin de ses partenaires. Vous me permettrez d’insister sur cette dimension, qui est particulièrement importante ici. Les projets navals s’inscrivent en effet dans le temps long. Le programme Sawari en Arabie Saoudite a démarré en 1980. 34 ans plus tard, nous sommes toujours au côté de notre partenaire saoudien pour entretenir et rénover ses bâtiments, pour assurer également avec notre Marine et le groupe Défense Conseil International, la formation des équipages saoudiens. La France et son industrie sont des partenaires qui travaillent ainsi dans la durée.

Je voudrais évidemment m’adresser aux délégations étrangères qui sont présentes avec nous aujourd’hui. Je tiens à saluer tout particulièrement les représentants qatariens, qui nous font l’honneur de leur présence. Je crois que nous pouvons en recueillir des bénéfices mutuels.

Avec le Brésil, les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, l’Egypte, la Turquie, le Ghana et l’Italie, notre partenariat se traduit par des accords très concrets de coopération, dans le domaine des sous-marins par exemple.

En Europe bien-sûr, le travail de fond mené avec nos partenaires britanniques pour rationaliser notre industrie missilière, afin de la rendre toujours plus compétitive et plus performante, se poursuit à un rythme soutenu. La signature du contrat franco-britannique « antinavire léger » (ANL) cette année est le premier résultat concret de ces efforts.

La politique active de soutien aux exportations et aux coopérations de défense, pilotée par la DGA, est donc porteuse de résultats tangibles. C’est une dynamique qui va se poursuivre. Elle nous permet d’être à l’écoute de nos partenaires et clients, et donc de bâtir avec eux des relations stratégiques dans la durée.

Mon engagement, c’est de faciliter l’accès des industries aux marchés d’export. C’est l’une des priorités du pacte « Défense PME », avec l’organisation d’évènements, l’aide à la participation aux salons d’armement, la démonstration par les forces armées des performances de nos matériels, voire un soutien financier à l’industrialisation des matériels dotés d’un potentiel à l’export.

Tout notre réseau diplomatique est également fortement mobilisé, pour améliorer encore offre de la France en nous offrant de mieux comprendre les attentes de nos partenaires. C’est là tout le rôle de nos attachés de défense et de nos attachés d’armement, qui interviennent autant, par l’ambassadeur, auprès des décideurs des pays où ils sont affectés, pour leur faire connaître les capacités technologiques, qu’auprès des industriels français pour les accompagner dans leur démarche.

Cette action que j’ai l’honneur de mener, dans le domaine naval, s’inscrit bien évidemment dans un contexte géostratégique dont chacun mesure ici la gravité.

Si le développement de notre industrie navale constitue un avantage économique qui est décisif pour la France, notre pays est confronté à des menaces qui sont notamment exercées depuis les espaces maritimes externes. Ce sont ces menaces qui justifient en premier lieu la poursuite de nos investissements dans une Marine qui soit au meilleur niveau.

Parmi les menaces relevant du domaine maritime, celles qui se développent dans le Golfe de Guinée font partie des plus préoccupantes pour la sécurité et la stabilité internationales. En 2013, cette région maritime avait connu 154 attaques de navire, selon les chiffres fournis par les organisations d’armateurs. Il s’agit là d’un triste record historique. C’est aussi tout un symbole : le golfe de Guinée est le noeud de trafics qui déstabilisent l’Afrique de l’Ouest et l’Europe. Etres humains, stupéfiants, armes, produits contrefaits, la liste parait sans fin des trafics qui se déroulent dans cette région du monde où nos armées interviennent pour la sécurité collective. Les actes de pirateries incessants déstabilisent les flux économiques légaux, qui passent par cette région en pleine expansion.

La sécurité du Golfe de Guinée est un enjeu stratégique pour la France. C’est pourquoi notre pays s’attache à renforcer les coopérations opérationnelles avec les partenaires régionaux qui sont victimes de ces actions déstabilisantes. La France s’y emploie, d’abord dans le cadre de l’opération CORYMBE, qui comprend le déploiement permanent d’un bâtiment de la Marine nationale. Mais il s’agit également de renforcer au niveau régional les actions de coordination et l’échange de renseignement. En février, j’ai visité à Pointe noire le Centre de coordination régional pour la sécurité maritime en Afrique centrale, le CRESMAC, initiative de la Communauté Économique des États de l' Afrique Centrale, que la France soutient. Nous continuerons ainsi à promouvoir toutes les initiatives locales, nationales et européennes qui permettent de combattre le développement de phénomènes déstabilisateurs pour la région et pour l’Europe. Les succès qu’ont déjà rencontrés nos efforts justifient pleinement de continuer à s’investir dans la lutte contre la piraterie et les trafics dans le Golfe de Guinée et en Afrique de l’ouest.

Vous constatez donc à quel point ce salon fait le lien entre des problématiques bien sûr industrielles et technologiques, mais aussi sécuritaires et géopolitiques, je vous remercie à nouveau, Monsieur le Président, d’avoir permis la rencontre entre ces différentes sphères.

Avant d’aller visiter les stands, je vais remettre plusieurs prix à des PME particulièrement innovantes.

 

TROPHEES INNOVATION pour navire du futur décerné à IXBLUE

 

M. le Président Directeur Général, M. Philippe DEBAILLON VESQUE, c’est avec un réel plaisir que je m’adresse à vous pour ce prix de l’innovation pour le navire du futur, que votre société IXBLUE reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014.

La préparation du navire du futur est en effet un enjeu majeur pour l’avenir de notre défense et de notre industrie. Avec ce prix vous démontrez que la France est capable d’innover et de réussir en concevant et développant des produits réellement nouveaux et de rupture.

Ainsi de votre produit Marins M7 que ce prix vient récompenser aujourd’hui. Ce système, une centrale inertielle de nouvelle génération si j’ai bien compris, permettra à nos navires futurs de naviguer avec une précision accrue, moins de 1 mile de dérive en 72h.

Par ailleurs je note que l’ensemble du système est fabriqué en France, dans votre usine de Lannion, ce qui démontre une nouvelle fois que l’excellence technologique est forte et bien présente sur notre territoire.

Cher Président, je vous félicite pour ce prix qui récompense la mise au point d’un système réellement innovant et qui je l’espère contribuera à porter encore la croissance de votre entreprise.

 

TROPHEES EXPORT décerné à Automatic Sea Vision (ASV)

 

M. le Président (M. Philippe WAQUET (PDG)), ce prix de l’export, que votre société Automatic Sea Vision reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014, semble aller de soi.

· Les chiffres qui m’ont été communiqués sont extrêmement révélateurs : votre société réalise aujourd’hui 50 % de son chiffre d’affaires à l’export, qui aura été multiplié par 6 en quatre ans.

· Vous êtes le symbole d’un patron de TPE française qui a su passer les difficultés de la taille (notamment la visibilité) pour arriver à vendre vos systèmes de surveillance à de nombreux clients étrangers, en particulier en Europe et dans la zone Asie-Pacifique.

· Je sais aussi que vos produits sont vendus essentiellement dans le domaine naval. Cela valorise directement l’indéniable plusvalue des salons comme celui-ci ainsi que l’action déterminante des services de l’état qui vous accompagnent à l’export.

· Cher Président, je vous félicite pour ce prix et vous souhaite de continuer à démontrer l’exemplarité de votre société en termes de développement et d’export.

 

TROPHEES Innovation pour la sécurité maritime décerné à SUBSEA TECH

 

· M. le Président (M. Yves CHARDARD (Gérant)), c’est avec beaucoup de plaisir que je m’adresse ,à vous pour vous remettre ce prix de l’Innovation au profit de la,sécurité maritime. Votre société, SUBSEA TECH, le reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014.

· Ce prix récompense une innovation dans un domaine d’actualité : les drones maritimes. Le vôtre est original puisque c’est un drone qui emporte avec lui un mini-drone pour aller au plus près de zones à observer.

· Votre système doit permettre la surveillance maritime et sousmarine d'infrastructures sensibles telles que ports militaires et commerciaux, zones de mouillage, terminaux pétroliers, centrales nucléaires, etc. qui est devenue une priorité dans le cadre de la lutte contre les menaces asymétriques.

· La principale innovation est la mise en oeuvre d'un mini drone à partir d'un drone de surface de petite taille, ce qui implique un défi technologique que vous avez relevé concernant le système de mise à l'eau et du treuil associé.

· Je vous félicite pour ce prix et vous souhaite de poursuivre avec autant de succès le développement et la vente de ce système. On m’a dit que c’était en bonne voie dès cette année. J’espère que ce prix et ce salon vous aideront aussi pour cela.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:55
Bâtiments de combat : la DGA prépare une rupture technologique

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente « Topside intégré » sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014, une étude amont sur un concept innovant d’architecture physique et fonctionnelle des superstructures d’un bâtiment de combat permettant une répartition optimale de ses senseurs, de ses équipements de transmission et de ses brouilleurs. Les bénéfices attendus concernent la discrétion du bâtiment et l’amélioration de la performance globale de son système de combat. Ce concept, développé par DCNS et Thales pour la DGA, vise des premières applications pratiques au cours de la prochaine décennie.

 

L’idée de «Topside intégré» est de penser l’installation des appendices extérieurs des équipements du système de combat dès la conception de la superstructure d’un nouveau bâtiment, afin d’éviter de devoir les disposer sur des mâts qui nuisent à la furtivité du bâtiment, même lorsqu’ils sont dits « intégrés ». Par ailleurs l’utilisation de la totalité de la superstructure permettra un meilleur positionnement relatif des équipements, améliorant ainsi leur compatibilité électromagnétique. L’objectif est de garantir le fonctionnement nominal et simultané de tous les équipements du système de combat.

 

Dans le cadre de l’étude « Topside intégré », un certain nombre de concepts seront explorés, comme des nouveaux modes de coopération entre équipements, le partage d’antennes et de fonctions (méta capteurs) ou l’impact de l’emploi prochain du nitrure de gallium sur le fonctionnement des radars multifonctions à panneaux fixes. Enfin l’expérimentation de matériaux composites dans le but de réduire les interférences électriques devra permettre d’optimiser leur future utilisation. La mise au point de méthodologies de prototypage dans tous ces domaines préparera la suite de « Topside intégré » qui passera par la mise au point d’un démonstrateur technologique.

 

La DGA investit dans l’industrie de Défense en moyenne 730 M€ par an en études amont pendant la loi de programmation militaire 2014-2019.

 

« Topside intégré » est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7pendant Euronaval 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:50
IMCMS Integrated Mine Countermeasures System - source atlas-elektronik.com

IMCMS Integrated Mine Countermeasures System - source atlas-elektronik.com

 

23 October 2014 iXBlue

 

Navies have a bold vision for future Mine Countermeasures (MCM) operations using un-manned systems. A future unmanned MCM system of systems capability must provide safe operations, highest clearance rates with confidence and the ability to counter new threats. iXBlue SAS and ATLAS ELEKTRONIK (UK & GmbH) share this vision and offer a “new team to a new future” of transformational change in international MCM concepts and doctrine.

 

Lean, agile and engineering orientated, we have formed a consortium that is focused on deliv-ering MCM capability effectively and affordably. Our unmanned MCM solutions are modular with an open systems architecture which maximises the potential for mission module ex-change, component reuse and new system insertion. It brings together proven world leading iXBlue and ATLAS ELEKTRONIK Group products with a track record of system integration and support.

 

Our unmanned MCM solutions are designed to defeat the mine threats from very shallow to deep water. Both mine hunting and mine sweeping operations are conducted securely and safely at a stand-off distance from the command and control station in high sea states and strong water currents.

 

Our unmanned MCM solutions are cost effective, maintainable, scalable and ITAR free. For further information about this “new team to a new future” please come to the iXBlue Stand F64 and the ATLAS ELEKTRONIK stand F52.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 11:55
PIRIOU selects iXBlue's QUADRANS as reference gyrocompass for the B2M ship program

 

27 October 2014 iXBlue

 

PIRIOU selects iXBlue’s QUADRANS as reference gyrocompass for the French Navy B2M multi-mission ship program as iXBlue QUADRANS sales tops 400 units since launch. For each vessel, iXBlue will supply the complete navigation suite, including QUADRANS gyrocompass, NETANS data distribution and processing unit, and the warfare navigation software.

 

Marly-le-roi, France, October 27, 2014, iXBlue is a leading global provider of navigation, positioning, and imaging solutions and services for civil and defense applications. PIRIOU is a leader in shipbuilding and marine repairs, specializing in the design, construction, and repair of high value-added ships. In 2013, PIRIOU and DCNS jointly won the contract for the supply of three multi-mission ocean-going vessels and the associated maintenance services. This contract, awarded by French defense procurement agency DGA, with PIRIOU as lead contractor, is part of the B2M multi-mission ship program. It covers the design and construction of three 65-meter multi-purpose ocean-going ships, to be delivered in 2015 and 2016. The ships are intended for the overseas operation. Seeking the best navigation solution available in the market for these vessels, PIRIOU has selected iXBlue solutions. PIRIOU chose the iXBlue navigation product suite over competitor products for its superior performance, total-cost-of-ownership advantage, and iXBlue’s comprehensive navigation solution offerings and expertise. For each of the three new French navy multi-mission vessels built at its shipyard, PIRIOU will be fitting the complete iXBlue navigation suite. For each vessel, iXBlue will deliver two advanced Fiber Optic Gyrocompass and motion sensor QUADRANS, one NETANS data distribution and processing unit, a number of navigation sensors, and two independent warfare navigation software suites.

 

Xavier Montazel, head of iXBlue navigation system business unit says, “We are proud to be selected for the French navy B2M program. Concurrent with this success, iXBlue is also proud to mark the important milestone for the sales of 400 QUADRANS, our smallest FOG-based gyrocompass, delivered since the launch of QUADRANS. The QUADRANS FOG is now carving a significant share among iXBlue’s 4500 FOG products shipped.”

 

The FOG technology within all iXBlue gyros represents the only solid state gyro technology available today. As with other iXBlue gyros, the QUADRANS gyrocompass requires zero maintenance, bringing distinct advantages in reduced cost and operational impact in support, in both naval and mission-critical commercial civil applications. The compass is approved for the high-speed crafts and is available as a stand-alone sensor or as a system with peripheral components tailored to any requirement. iXBlue is also recognized as the supplier of complete integrated navigation solutions and services, from need assessment to design to installation and compliance.

 

iXBlue’s revolutionary fiber-optic gyro technology is available in a range of inertial navigation and attitude and heading reference systems in service with more than 30 navies, aboard a full range of naval platforms.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
BORA : Système unique au monde pour prévenir les accidents de plongée

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La DGA présente un système unique au monde pour prévenir les accidents de plongée

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente BORA, le premier système de prévention des accidents de désaturation grâce à la mesure instantanée du phénomène de dégazage dans l’organisme du plongeur à l’issue de sa remontée à la surface. Cette innovation, dévoilée sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014, a été développée par la PME BF SYSTEMES en partenariat avec l’institut Langevin, le laboratoire I3S du CNRS et le laboratoire de mécanique et d’acoustique de Marseille. Elle bénéficie du soutien de la DGA dans le cadre du dispositif RAPID (1) .

 

BORA est un système de mesure des bulles de gaz diluants (azote ou hélium) contenues dans les tissus de l’organisme à l’issue d’une plongée, premier facteur de risque des accidents de désaturation. C’est un système global « 3 en 1 » qui va de la prise de mesure jusqu'à l’analyse de risque et l’émission d’une solution. Concrètement, il s’agit d’un capteur à déposer sur le cœur, utilisable en tout lieu, non invasif, connecté et sécurisé. Les signaux enregistrés sont transmis vers une plateforme d'interprétation des résultats. Si les procédures de décompression génèrent trop de bulles, ce qui signifie qu'elles présentent un risque, le système va alors proposer de faire évoluer ces procédures sous forme de recommandations (niveau de recompression et durée des paliers).

 

BORA connait déjà des applications pratiques. Dans le domaine militaire il a permis d’établir la nouvelle norme OTAN pour les procédures de décompression. Dans le domaine civil, le système est utilisé depuis déjà 2 ans par un acteur phare de la plongée professionnelle aux États-Unis et son adoption est actuellement étudiée par l’industrie pétrolière du golfe du Mexique.

 

(1) RAPID (Régime d’appui pour l’innovation duale),  doté d’une enveloppe annuelle de 50 M€ en 2015, concerne les projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique portés par des PME et ETI, présentant des applications militaires et ayant aussi des retombées pour les marchés civils.

 

BORA est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7  pendant Euronaval 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
Euronaval a ouvert ses portes

 

28/10/2014 Paul Hessenbruch - Economie et technologie

 

Euronaval, le plus grand salon mondial du naval de défense a ouvert ses portes lundi 27 octobre 2014 au Bourget.  Durant toute une semaine, cette manifestation met sur le devant de la scène le savoir-faire opérationnel de l’armée française et les nouveautés technologiques.

 

Avec près de 30 000 visiteurs professionnels et une centaine de délégations attendue, le stand du ministère de la Défense ne devrait pas désemplir.

 

Ainsi du Rafale Marine, au missile Exocet en passant par les PME et ETI françaises soutenues par le ministère,  la Défense affiche ses réussites. Sur les 170 M2 du stand Défense, ingénieurs de l’armement et opérationnels se succèdent pour présenter aux délégations officielles les missions et la technologie des armées.

 

Une partie du stand est aussi dédiée aux futurs équipements. A ce titre, le Bâtiment multimissions (B2M), le patrouilleur du futur, est présenté aux visiteurs. Ce navire, dont le premier exemplaire devrait être livré fin 2015 assurera les missions de surveillance et protection des intérêts français dans les Zones économiques exclusives (ZEE). Il servira aussi à la lutte contre l’immigration illégale, le narcotrafic et la piraterie.

 

Est également présenté « Topside intégré », une étude amont sur un concept innovant d'architecture physique et fonctionnelle des superstructures d'un bâtiment de combat. Ce concept permet une répartition optimale des senseurs, des équipements de transmission et des brouilleurs du navire. Les bénéfices attendus concernent la discrétion du bâtiment et l'amélioration de la performance globale de son système de combat. Ce concept, développé par DCNS et Thales pour la DGA, vise des premières applications pratiques au cours de la prochaine décennie.

 

L'idée de «Topside intégré» est de penser l'installation des appendices extérieurs des équipements du système de combat dès la conception de la superstructure d'un nouveau bâtiment afin d'éviter de devoir les disposer sur des mâts qui nuisent à la furtivité du bâtiment, même lorsqu'ils sont dits « intégrés ».

 

Mardi 28 octobre 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, inaugure le salon afin d’apporter son soutien aux entreprises du secteur de l’industrie de défense navale. Il doit échanger avec les industriels présentant les matériels en dotation ou à venir dans notre armée.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
La DGA présente le premier sonar 3D compact de navigation multi-missions pour navires militaires ou civils

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente MUSE, le premier sonar 3D compact de navigation multi-missions à usage dual, sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014. Cette innovation, utilisable par des navires de surface militaires comme civils, est développée par la société IXBLUE, en collaboration avec l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), grâce au soutien de la DGA dans le cadre du dispositif RAPID (1).

 

Le sonar 3D MUSE est un assistant à la navigation. Il réalise la cartographie du fond en haute résolution, mesure la vitesse par rapport au fond, représente l’environnement en 3D et détecte tout objet situé entre la surface et le fond, dans un rayon allant jusqu’à 1 km: iceberg, mine, conteneur, etc. Enfin, il peut identifier les objets immergés en temps différé grâce à l’utilisation d’algorithmes spécifiques et l’éclairage de l’objet observé sous différents angles.

 

Les premiers essais, réalisés en 2013 avec la DGA et la marine nationale, ont permis d’aborder l’application sous l’angle de la détection des mines de surface et dérivantes. Début 2015, de nouveaux essais permettront de vérifier la qualité de la mesure de vitesse par rapport au fond et le recalage géographique sur les caractéristiques des fonds marins. Puis des tests en conditions quasi-opérationnelles auront pour objet la détection à très grande distance (+ de 500m) de différents types d’objets.

 

(1) RAPID (Régime d’appui pour l’innovation duale),  doté d’une enveloppe annuelle de 50 M€ en 2015, concerne les projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique portés par des PME et ETI, présentant des applications militaires et ayant aussi des retombées pour les marchés civils.

 

MUSE est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7pendant Euronaval 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 09:40
Pourquoi la bataille fait rage autour des navires de guerre

C'est en 2009, que le Kremlin a décidé d'acheter des Mistral français. Le premier, le "Vladivostok" doit être livré en octobre 2014; le "Sébastopol", à la mi-2015. (photo Marine Nationale)

 

25-10-2014 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Euronaval, le grand raout bisannuel du secteur ouvre ses portes au Bourget lundi sur fond de tensions au sujet de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie.

 

Le salon du Bourget des navires de guerre va-t-il virer à la bataille navale? Euronaval, le grand raout bisannuel du secteur, ouvre ses portes lundi 27 octobre sur fond de tensions au sujet de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie. Moscou n’a d’ailleurs pas attendu l’inauguration du salon pour dégainer les premières torpilles: le directeur de l’administration du président Vladimir Poutine, Sergueï Ivanov, assurait jeudi 23 octobre que "la Russie portera plainte contre la France pour demander des indemnités" au cas où Paris ne respecterait pas son contrat. De quoi animer encore un peu plus un salon pour lequel Moscou a maintenu sa participation, avec une vingtaine d’exposants, et où devraient défiler jusqu’au 31 octobre 90 délégations officielles venues de 65 pays.

 

Carnets remplis

 

Pourquoi cette effervescence? Le naval militaire a acquis ses dernières années un poids croissant dans les budgets de défense: l’industrie navale mondiale affiche un carnet de commandes de 150 milliards de dollars. La France n’est pas en reste: sur les cinq dernières années, le secteur représente plus de 30% des ventes d’armement français (6,9 milliards d’euros au total en 2013), une part qui a doublé en une quinzaine d’années. Les champions français, DCNS et Thales en tête, affichent une part de marché de 5 à 7%, grâce à des commandes de sous-marins Scorpène (Brésil, Inde, Malaisie, Chili), de frégates Fremm (Maroc), de porte-hélicoptères Mistral (Russie) ou de patrouilleurs et corvettes (Malaisie, Egypte).

Tout n’est pas rose sur la Grande bleue pour autant. Si DCNS a réalisé de jolis coups commerciaux récents avec son "entrée de gamme", les corvettes et patrouilleurs Gowind, le champion français peine sur les navires plus lourds, son cœur de métier historique: la Fremm n’affiche qu’une seule référence hors de France –le Maroc–, et le groupe n’a plus vendu de sous-marins à l’export depuis la commande brésilienne de 2009, l’allemand TKMS lui grillant même la politesse à Singapour fin 2013.

 

Offre aux émergents

 

Nommé cet été à la tête de DCNS, le nouveau patron Hervé Guillou, ancien de la branche défense d’Airbus, a donc fait du renouvellement de la gamme une priorité : "La défaite à Singapour a sonné comme un rappel, assurait-il à Challenges début octobre. Notre gamme Scorpène n'est pas assez largeet modulaire. Elle intègre désormais des sous-marins allant de 1.000 à 3.000 tonnes." Même extension du portefeuille côté navires de surface: DCNS va compléter la Fremm, sophistiquée mais onéreuse, par une frégate de taille plus modeste, la FTI (frégate de taille intermédiaire), plus rustique, donc mieux calibrée pour les pays émergents.

L’objectif est clair: accélérer à l’international face à une concurrence redoutable, à la fois américaine, européenne (BAE, TKMS, Navantia, Fincantieri) et issue des pays émergents (Corée du Sud). Le camp français regarde notamment avec intérêt l’avancée des projets d’acquisition de sous-marins en Australie et en Pologne. Mais le gros morceau est ailleurs: l’équipe de France vise un contrat historique estimé à 15 milliards d’euros en Arabie Saoudite, dit Sawari 3, qui pourrait concerner six frégates, cinq à six sous-marins, mais aussi des hélicoptères d’Airbus Helicopters et des missiles de MBDA. L’autre "contrat du siècle" à côté de celui, toujours en négociation, du Rafale en Inde.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
Salon Euronaval : la Marine entre dans l'ère du 2.0

DNCS a débuté avec la Marine française, l'intégration du Drone Tanan sur des bâtiments de combats.

 

27/10/20 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le plus grand salon mondial du naval de défense ouvre ses portes ce lundi au Bourget. Drones, équipements en 3D et simulateurs montent à bord des bâtiments militaires.

 

Passerelle de commandement et de combat en 3D, réalité augmentée, simulateur tactique, bateaux téléopérés, autonomes, engagés dans la lutte antimines, drones bardés de capteurs qui écoutent, surveillent, collectent des renseignements sur et sous les océans… La Marine entre dans l'ère du 2.0 à Euronaval 2014. La 24e édition du plus important salon du naval de défense dans le monde ouvre ses portes ce lundi au Bourget, à côté de Paris, pour cinq jours. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, y est attendu le 28 octobre. Euronaval offre l'occasion aux 352 exposants venus de vingt-huit pays, de présenter leurs innovations. Et d'y annoncer des contrats. En revanche, il ne devrait pas y avoir d'avancée sur le dossier de la livraison du Mistral russe pendant le salon, laisse-t-on entendre au ministère de la Défense.

 

En toile de fond, de grands changements agitent la filière. D'abord, un mouvement de renouvellement des flottes en service. Selon les prévisions des analystes du cabinet spécialisé AMI International, 522 nouveaux programmes de construction de navires totalisant plus de 3800 nouveaux bâtiments de surface et sous-marins sont en cours. Ils représentent des revenus de plus de 900 milliards d'euros sur les vingt prochaines années.

 

De grandes nations telles que le Brésil ou l'Inde veulent devenir des puissances maritimes, tandis que des géants comme la Chine et la Russie affichent leur ambition et investissent massivement. En Europe, l'Otan doit engager la modernisation de ses forces navales d'ici à 2025 et la France, celle de ses forces nucléaires stratégiques en mettant en chantier le sous-marin lanceur d'engins (SNLE) de 3e génération d'ici à 2020.

 

Les Marines de premier rang ont de plus en plus besoin de se projeter dans des zones lointaines pour combattre, collecter des renseignements, protéger les intérêts nationaux ou encore sécuriser les voies de commerce stratégiques. Parallèlement, «l'environnement international est marqué par des crises et des tensions qui s'expriment de plus en plus dans des zones littorales et maritimes. Les risques liés à la piraterie, à l'immigration illégale, au terrorisme incitent de nombreux États à s'équiper. Le marché naval de sécurité et de défense est en croissance significative», analyse Pierre Éric Pommellet, directeur général adjoint de Thales pour les systèmes de mission défense.

 

Système de lutte anti mines

 

Dans ce contexte, les équipements numériques, les simulateurs, les bateaux robotisés ou drones seront de précieux alliés. La France et la Grande-Bretagne devraient prochainement notifier une étude de définition d'un démonstrateur de drones maritimes de lutte antimines (MCMM), appelé à déboucher sur un programme en 2016. Le MCMM sera une composante du programme français de Système de lutte antimines navales futur (SLAMF) qui s'appuiera sur des drones de surface et sous-marins déployés à partir d'un bâtiment porteur. «Le marché est encore débutant. Quelques drones sont en activité au sein de la Marine française et ils ne sont pas encore intégrés dans les missions opérationnelles», note Pierre Éric Pommellet. Mais c'est un marché appelé à croître fortement.

 

«La robotisation des équipements est en marche. Elle répond à une double préoccupation. Les pays développés préfèrent envoyer des engins robotisés mobiles au plus près de la menace afin de ne pas mettre en danger la vie des équipages et protéger les navires. Les autres Marines veulent s'équiper à moindres coûts financiers et humains», estime Raphaël Gorgé, PDG du groupe éponyme. Via sa filiale ECA, il est le seul acteur au monde disposant d'une gamme de drones dans les quatre dimensions (air, terre, sur et sous la mer).

 

Aujourd'hui, les drones sont utilisés dans des missions de cartographie des fonds proches du littoral, de surveillance des côtes, de protection des ouvrages sensibles tels que les plates-formes offshore ou les éoliennes en mer. Ils participent aussi à la guerre électronique en devenant les yeux et les oreilles des sous-marins. Parfois déguisés en bouées multifonctions, un équipement développé par DCNS, leader européen du naval militaire. D'autres engins robotisés sont engagés dans la guerre des mines, qui sont «proliférantes», selon l'expression d'un marin. Certains de ces drones travaillent ensemble tel l'Inspector, un bâtiment téléopéré autonome, conçu par ECA, qui peut s'approcher d'une mine et la détruire grâce à son petit drone embarqué, le K-Ster, doté d'une charge explosive. Car certains drones développés pour la Marine pourront être armés.

 

DCNS annonce mardi avoir débuté avec la Royale l'intégration de drones aériens de type hélicoptère développé par Airbus Group. «Nous avons commencé à mettre en œuvre un drone de surveillance, le Tanan, depuis un bâtiment de combat», explique Philippe Sathoud, responsable du marketing opérationnel au sein de la branche bâtiments de surface de DCNS. «Ce drone de la classe des 400 kg aura la possibilité d'être armé de roquettes ou de missiles. Il sera à la main du commandant», ajoute-t-il. L'appareil pourra décoller d'une frégate afin d'observer et d'intervenir après les tirs de sommation. DCNS prévoit de proposer rapidement cette capacité sur tous les navires de sa gamme.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
 «L'industrie navale française a tous les atouts pour rester en tête»

 

26/10/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Dans un entretien au Figaro, Patrick Boissier, président du Gican, syndicat patronal de la filière navale, estime inéluctable les rapprochements entre industriels européens afin de ne plus partir en ordre dispersé à la conquête des marchés export.

 

Le Figaro.- La France reçoit le Gotha du naval militaire au Bourget à partir du lundi 27 octobre. Dans quel contexte s'ouvre cette édition 2014?

 

Patrick Boissier. - EURONAVAL est le plus important salon mondial dédié à 100 % au naval de défense. C'est un rendez-vous majeur pour les Marines du monde entier ainsi que pour les 352 exposants venus de 28 pays. Nous recevrons une centaine de délégations officielles issues de 70 pays. Ce salon se déroule dans un contexte favorable au naval de défense partout dans le monde, sauf en Europe où les budgets baissent. A l'international, les États-Unis restent le premier marché pour le naval militaire avec un tiers des dépenses mondiales, les budgets sont en forte hausse en Asie du Sud Est et au Moyen Orient ainsi qu'en Amérique du Sud et en particulier en Inde et au Brésil, de grandes puissances régionales

 

Suite de l’entretien

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 18:55
Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien

Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien

 

Euronaval 2014, Paris, Le Bourget, October 24, 2014 Sagem

 

At this year's Euronaval trade show and exhibition, Sagem (Safran) is showcasing its innovative optronics and navigation systems for naval forces, from frontline units to coast guards. Sagem's products on display cover the full range of maritime requirements, including merchant marine security, and are organized in four main areas: observation & engagement, navigation, airborne surveillance and self-defense.

 

Several new Sagem products will be featured at Euronaval 2014:

 

Optronic attack mast. A high-performance mast for attack submarines, this optronic unit features multiple sensors in a small package. Sagem's mast offers a non-penetrating design for thick hulls. It incorporates four high-resolution cameras, panoramic surveillance and antennas for electronic warfare, communications and GPS. Its modular design makes it adaptable to both new ships and the modernization of units already in service.

 

Vigy Engage. Combining surveillance capability and deployment of small caliber arms (up to 30 mm), Vigy Engage includes a gyrostabilized optronic turret and a fire control function. The surveillance version of the Vigy Observer is offered as an early warning and identification system for systems used on merchant vessels to protect them from pirates(*).

 

Paseo Marine. A multi-mission optronic system, Paseo Marine provides both panoramic surveillance and fire control. It's a very compact system, including a ballistic computer, laser rangefinder and high-resolution cameras, integrated in a gyrostabilized turret. Paseo Marine supports high-precision firing against surface or aerial targets. It can be integrated with a combat system, or operated from a dedicated console, and can also be connected directly to most types of naval artillery.

 

EOMS NG. New-generation Electro Optical Multifunction System. The EOMS NG provides infrared panoramic tracking and shipborne artillery fire control from a multifunction console in the operations center. Designed for large warships, it offers very high performance. The new version of the EOMS NG now features an autonomous self-defense function for medium-tonnage ships, using a dedicated console.

 

Euroflir® 410SP. Designed for aircraft and drones, the Euroflir® 410SP system incorporates several types of very-high-resolution optronic sensors in a gyrostabilized turret: infrared imagers and TV cameras, spotter with progressive zoom, pointer and laser illuminator. A pivotal part of any airborne surveillance setup, the Euroflir® 410 SP features new solutions for the operation of sensors and image recognition software.

The Euroflir® 410SP was successfully tested on the Patroller tactical drone during the summer of 2014. A new optronic payload will be developed by Optrolead, the Sagem / Thales joint venture.

 

SIGMA 40 navigation system. Sagem's navigation unit is spotlighting its SIGMA 40 military navigation systems at Euronaval 2014. Featuring laser gyro inertial sensors, the Sigma 40 meets the most demanding performance requirements of different types of warships: aircraft carriers, combat vessels, support and special mission ships. The Sigma 40 XP version, also a very compact design, is specially designed for attack submarines, and has become the global benchmark in submarine navigation systems.

 

SIGMA 20M gyro-compass. Sagem continues to extend its inertial range with this new navigation system, combining a compact design, cost-competitiveness, robustness and maintenance-free operation. The SIGMA 20M offers a breakthrough inertial technology, namely the Hemispherical Resonator Gyro (HRG), patented by Sagem. The SIGMA 20M gyro-compass is intended for demanding naval applications and is fully compliant with military standards. It complements the SIGMA 40 range based on laser-gyro technology, the leader in its market segment.

 

BlueNaute® attitude and heading reference system. Sagem has developed the BlueNaute® family of attitude and heading reference systems to meet the needs of both commercial ships and government agencies operating at sea (police, customs, coast-guards, support vessels, etc.). In production since the end of 2012, BlueNaute® uses Sagem's patented hemispherical resonator gyro technology. This highly innovative technology offers virtually unlimited lifetime and very high reliability, while also perfectly matching the requirements of the International Maritime Organization and the SOLAS (Safety of Life at Sea) treaty.

More than 400 Sagem optronic system are now deployed by some 30 navies worldwide. Sagem's navigation systems are used on more than 450 surface vessels and 60 submarines in 14 different classes.

 

(*) At Euronaval, Sagem will lead a technology workshop dubbed "Long-term solutions for the protection of commercial ships against piracy" – Tuesday, October 28, 2:30 pm – Space B 51.

.

***

Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

 

For more information: www.sagem.com

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 17:55
NH90 Caïman : la polyvalence au service du combat aéromaritime


24 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Le NH90 Caïman de la Marine nationale est employé dans un large panel de missions : le combat aéromaritime embarqué, la lutte anti-sous-marine et antisurface, le contre-terrorisme et la piraterie, le transport de personnel et de matériel, les missions de secours maritime et d’évacuation sanitaire. Grâce à ses caractéristiques techniques (sa masse, ses dimensions, ses pales et son pylône de queue à repliage automatique), l’hélicoptère Caïman est embarqué sur frégates légères de type La Fayette, Horizon, Fremm... et porte-hélicoptères de type BPC.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:55
Euronaval : La DGA présente les équipements de la marine de demain


24/10/2014 DGA

 

La 24e édition du salon Euronaval se tient du 27 au 31 octobre au parc des expositions de Paris-Le Bourget. Sur le stand du ministère de la Défense, la direction générale de l’armement (DGA) y présente les équipements de la marine de demain.

 

C’est le rendez-vous incontournable des acteurs de la défense navale, de la sécurité maritime et des énergies marines renouvelables. Le 24e salon Euronaval se tient au parc des expositions Paris-Le Bourget du 27 au 31 octobre. La DGA y participe et présente aux côtés de la marine nationale les équipements navals de demain.

Les 30 000 visiteurs attendus pourront découvrir des matériels futurs : missile anti-navire léger,  bâtiment multi-missions B2M ou encore torpille lourde F21 Artémis mais également les dernière innovations exposés par la DGA : Bora, un système pour prévenir les accidents de décompression des plongeurs, le sonar Muse, le couteau suisse des sonars à haute fréquence capable de mesurer la vitesse d’un bateau, d’explorer les fonds tout en détectant des obstacles et Topside, une rupture technologique dans le domaine des senseurs et des systèmes de communication de la marine.

Le stand du ministère de la Défense présente également les matériels qui équipent la marine tels que les frégates Fremm et Horizon, l’hélicoptère Caïman, le Rafale, les BPC et EDA-R ainsi que l’Exocet MM40 et la torpille légère Mu90.

Le salon sera inauguré par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 28 octobre.

Cette édition rassemblera plus de 370 exposants venus de 27 pays et des visiteurs professionnels de plus de 115 nationalités.

Le stand du ministère de la Défense se trouve hall 2 emplacement E4-F7.

Le site d'Euronaval 2014 :  www.euronaval.fr

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 14:51
La Défense au salon Euronaval 2014

 

23 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Euronaval est le rendez-vous incontournable des acteurs de l'industrie navale et maritime. Il ouvre ses portes lundi 27 octobre 2014 pour cinq jours à Paris - Le Bourget. Le ministère de la Défense sera présent lors de ce salon international.

Suivez les actualités du salon sur les réseaux sociaux du ministère de la Défense : - Facebook : Defense.gouv ; - Twitter : @Defense_gouv #Euronaval.

Plus d'informations sur www.euronaval.fr

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 11:30
Euronaval: What Rafael has in Store

 

7/10/2014 IsraelDefense

 

At the upcoming Euronaval show, Rafael will showcase a comprehensive suite of naval vessel defense solutions for detection, tracking, interception and neutralization of a variety of threats


 

Rafael Advanced Defense Systems is participating at Euronaval, 27-31 October, 2014, Paris, France. At the show, Rafael will showcase a comprehensive suite of naval vessel defense solutions for detection, tracking, interception and neutralization of a variety of threats. Among its defense systems, Rafael will be displaying the following:

 

The C-Dome Naval Point Defense System is designed to effectively protect combat vessels against a large set of modern threats. C-Dome handles saturation attacks by engaging multiple targets simultaneously. Reaction time is very short and enables automatic and semi-automatic engagements.

 

The Typhoon MLS-ER, a complete Naval Missile System. The system includes Spike-ER missiles, launchers, an Electro Optical director and a fire control system. The light-weight, stabilized system can be installed on a variety of platforms, ranging from Rigid Hull Inflated Boats (RHIBs) to larger boats and ships. Spike ER is an electro-optically guided multipurpose missile for ranges of up to 8km with pinpoint accuracy.

 

The SPIKE NLOS, a Non-Line-Of-Sight, High-Impact tactical Missile. Spike NLOS is an electro-optically guided multipurpose missile for ranges of up to 25 km with pinpoint accuracy and midcourse navigation. The weapon system can be launched from land, air and naval platforms.

Equipped with a variety of warheads, a wireless data link to the missile, unique advantages of hitting non-line of sight (NLOS) targets and the ability to switch between targets and abort missions, Spike NLOS can be operated in both offensive and defensive scenarios. In addition to attacking hidden targets, Spike NLOS can provide real-time tactical intelligence and damage assessment.

 

The Sea Spotter, an advanced Naval IRST system that will enable a naval vessel to automatically locate and pinpoint threats and targets located around it without being exposed to enemy systems.

The system, dubbed Sea Spotter, is a new generation (third generation) infrared staring system that is capable of automatically locating both surface and airborne targets, super-sonic and slow, very small targets above and around the vessel, from horizon to zenith and transferring the data to the ship's combat system for interception.

 

The Spotlite-M, an advanced electro-optic systems for weapon fire sources Detection Location Classification & Tracking applications. The system incorporates state of the art fully operational day and night passive sensors for Multiple fire sources threats detection. Additional sensors, capabilities and applications can be added as advanced options.

 

The C-GEM, highly effective against current and new generation anti-ship missiles (ASMs). Modern tracking radar seeker missiles exploit the principle of mono-pulse and Lock-On Receive Only (LORO) techniques to track marine platforms. Many of these radars incorporate chaff identification and discrimination capabilities.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 07:55
Euronaval : L’industrie française à la conquête de l’international

 

03.10.201 Mer et Marine

 

Leader mondial des salons spécialisés de la défense navale, de la sécurité et de la sûreté maritime, Euronaval se tiendra du 27 au 31 octobre au Parc des expositions de Paris Le Bourget. Plus de 350 exposants, dont plus de la moitié sont étrangers, sont attendus cette année. Etat des lieux avant un rendez-vous plus international que jamais.

 

« Nous sommes dans une époque de croissance bleue. La mer est au centre des enjeux stratégiques et économiques », assure Patrick Boissier, président du GICAN, qui présentait cette semaine à l’Hôtel de la marine, à Paris, la 24ème édition d’Euronaval. Cet évènement incontournable du secteur naval militaire est organisé par le Groupement des Industries Françaises de Construction et Activités Navales, qui fédère plus de 150 sociétés représentant 30.000 emplois directs en France pour un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros.

 

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 12:55
Sillinger lance sa gamme d'embarcations Rafale

 

09.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Elle s'appelle Rafale mais n'a rien à voir avec le chasseur de Dassault. Sillinger vient de lancer une nouvelle gamme: la gamme SILLINGER - RAFALE®. Elle comprend 6 modèles à l’heure actuelle qui vont du 9,50m (photo ci-dessus)au 16m.

L'entreprise de Mer (41), filiale du groupe Marck, est un spécialiste des embarcations pneumatiques pliables et semi-rigides à usage militaire et professionnel.

A noter l’option Meta-Ops qui permet une architecture de pont modulable en fonction des besoins : des rails en aluminium disposés sur l’avant, le coffre moteur et l’arrière permettent d’ajouter, fixer et enlever des équipements relatifs aux missions spécifiques.

Le modèle phare de la gamme, le SILLINGER 950 RAFALE® sera exposé lors du salon Euronaval qui aura lieu du 27 au 31 octobre 2014, au Bourget, HALL 2 Stand C4.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 17:55
Moscou participera au salon Euronaval 2014 à Paris

 

MOSCOU, 11 août - RIA Novosti

 

La Russie continuera de participer aux salons de défense étrangers malgré les sanctions, et sera présent au salon Euronaval 2014 programmé à Paris du 27 au 31 octobre, a annoncé lundi à Moscou Konstantin Biriouline, directeur adjoint du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS).

 

"Nous ne renonçons pas à notre participation aux salons étrangers et prendrons part au salon naval et maritime Euronaval", a indiqué M.Biriouline.

Le responsable avait antérieurement déclaré que Moscou réduirait sa participation aux salons de défense européens en raison des sanctions.

 

L'UE a introduit en juillet des sanctions visant, entre autres, l'industrie militaire russe et les technologies de pointe à "double usage" (civil et militaire). Les Etats-Unis ont déjà introduit des sanctions contre une série de compagnies russes, y compris contre des entreprises de défense.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 10:50
EURONAVAL 2014 - Les industries mondiales de défense navale confirment le leadership du rendez-vous parisien

 

source Euronaval
 

27 au 31 octobre 2014, Paris-Le Bourget / France


A 4 mois de l’ouverture de ses portes au Bourget, le salon professionnel EURONAVAL, exclusivement dédié à la défense navale et à la sécurité maritime, a toutes les cartes en main pour faire de l’édition 2014 un rendez-vous international particulièrement réussi. Plus de 50 % d’exposants étrangers seront présents sur les quelques 15 000 m² de surface d’exposition déjà presque entièrement occupés. Cette 24e édition du leader mondial des salons dédiés au naval militaire et civil sera une nouvelle preuve de l’activité soutenue de ce secteur économique, notamment au Moyen-Orient et en Asie. 


Etat des lieux par Jean-Marie CARNET, Directeur Général d’EURONAVAL

Le dynamisme de l’économie navale mondiale, avec ses multiples composantes - qu’elles soient militaires, de sécurité civile, de sûreté ou de protection de l'environnement - découle des tensions nouvelles autour des espaces océaniques, supports de croissance du XXIe siècle :

" L'espace maritime est de plus en plus stratégique. 80% du commerce mondial, en volume, transite par mer. Fait moins connu mais hautement sensible, les océans sont aussi l’épine dorsale de la mondialisation en hébergeant l’internet océanique, coeur du trafic web international et donc de l’économie mondiale. Avec l'épuisement programmé des ressources terrestres, les Etats cherchent désormais en mer énergie, nourriture, matières premières pour les quelques 9 milliards d’habitants projetés à horizon 2050. Toutes ces données objectives sont à l’origine des grandes manœuvres actuelles des Etats autour des espaces maritimes qui les poussent à s’équiper en conséquence pour défendre les intérêts de leur population respective. Une demande croissante d’équipements garante d’une activité globale soutenue au niveau mondial. "   

EURONAVAL, leader mondial des expositions de défense navale, de sécurité et de sûreté maritime.

Au fil de ses 24 éditions, EURONAVAL est devenu la plus grande plate-forme d'échanges internationaux sur les questions navales et maritimes (hors plaisance). Un statut de leader qui doit beaucoup à l’excellence des industries navales françaises, 6e constructeur mondial et 2e européen, à l’origine de la création de cette biennale en 1968. Cette exposition internationale de 5 jours organisée par le GICAN* est l’équivalent naval du SIAE (salon international de l'aéronautique et de l'espace) organisé par le GIFAS pour l’aéronautique et d’EUROSATORY organisé par le GICAT pour le terrestre, dont la dernière édition mi-juin a connu un large succès. 

La hausse régulière du nombre des délégations officielles de très haut niveau sur EURONAVAL confirme la prise de conscience par les Etats des immenses enjeux liés au « 6ème Continent » de notre planète. Pour répondre à cette prise de conscience, la biennale parisienne répond à l’ensemble des besoins pour les missions de souveraineté dans le domaine naval militaire et depuis quelques années, les actions des Etats en mer liées à la sécurité et sûreté maritime (maintien de l’ordre public en mer, police de la navigation et des pêches, surveillance maritime et côtière).  

Parmi les nouveautés présentées, EURONAVAL proposera des unités de surface, des sous-marins, des embarcations commandos accompagnées de leurs armements et équipements, des drones de surface et sous-marins, des aéronefs, des AUSV (autonomous unmanned surface vehicules), ainsi que de nouveaux concepts notamment liés à la furtivité.

Plus qu’un salon professionnel, EURONAVAL est la vitrine internationale de la technologie qui rassemble l’ensemble des décideurs et acheteurs du monde entier et le panel complet des industriels, concepteurs et fournisseurs de matériels, de systèmes simples et complexes, ainsi que des services associés. 


* Le GICAN, Groupement des Industries de Construction et Activités Navales, compte 159 sociétés adhérentes (juin 2014) qui représentent environ 8,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé et plus de 40 000 emplois directs.

EURONAVAL 2014 innove   

Côté exposants, EURONAVAL accueillera les pavillons de nouvelles nations aux ambitions déclarées dans le secteur naval avec l’Inde et l’Australie. La Belgique, les Emirats Arabes Unis et la Turquie feront également, pour la première fois, leur entrée sur la biennale. 

Les technologies innovantes seront également mises en lumière avec la création de « l’Espace simulation et réalité immersive ». Pour la première fois sur EURONAVAL, délégations, exposants, journalistes et visiteurs auront accès aux technologies immersives 3D, à la réalité virtuelle et augmentée dédiée au naval sur un espace animé par de prestigieux partenaires. Ces technologies concernent aussi bien la conception et la construction des navires, la revue de projets, la formation des opérateurs et des personnels de production, les étapes du cycle de vie d’un produit appliquées au transport maritime, à la défense navale, à la sécurité-sûreté maritime ou à l’exploration sous-marine. 

Conférences et Workshops

Un effort particulier a été fait pour l’édition 2014 afin d’intégrer une participation internationale significative dans deux des trois grandes conférences plénières proposées. 

Mardi 28 octobre : « Evolution des types de conflits en mer d’ici à 2025 », accompagnée d’une appréciation sur l’adéquation des moyens technologiques pour résoudre les problèmes sécuritaires.

Mercredi 29 octobre : « Apport de la coopération internationale pour maintenir un outil industriel puissant » ou les modes de coopération internationale à travers les transferts de technologie et la nécessité de disposer d’un outil industriel performant pour une exploitation raisonnée et sécurisée des richesses maritimes. 

Avec les workshops, les équipementiers et prestataires de services pourront proposer leurs idées sur les technologies de demain qui répondront aux besoins exprimés par les grands donneurs d’ordres nationaux et étrangers. 

Les rendez-vous BtoB seront organisés par la CCI Paris-Île de France et le réseau Entreprise Europe Network qui assurera la promotion des Business Meetings à travers 52 pays partenaires, le European Enterprise Network (EEN). Ce partenariat avec EEN favorisera l'identification dans leurs pays respectifs des grands comptes ou donneurs d'ordres correspondant à une cible définie auparavant par et avec le GICAN.

Les Trophées EURONAVAL
Accueillant une forte proportion d'exposants étrangers et un visitorat très largement international, EURONAVAL est un évènement de référence mondiale. Toutes les récompenses décernées sur la biennale sont des labels d’excellence. Les Trophées EURONAVAL sont ouverts aux innovations internationales dans deux des trois catégories : un Trophée innovation sur le thème navire du futur et un Trophée innovation sur le thème de la sécurité maritime ; le troisième Trophée, celui de la performance, récompense la PME/ETI française ayant mis en place le meilleur projet d’exportation, de diversification, d’implantation ou de partenariat à l’export. 

Le Campus naval d’EURONAVAL
Lancé lors d'EURONAVAL 2012 sous l’égide du GICAN, le Campus Naval rassemblera en 2014 les principaux organismes de formation initiale et continue aux métiers navals qui feront la promotion de l’accès aux métiers de la filière industrielle navale, une filière de haute technologie. 

EURONAVAL 2014 en quelques chiffres 
  • Plus de 350 exposants 
  • Plus de 50% d’exposants étrangers représentant 27 pays  
  • 15 000 m² de surface d’exposition 
  • Plus de 90 délégations officielles attendues de 65 pays 
  • 350 journalistes attendus 

Plus d’informations sur : www.euronaval.fr 
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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 14:55
Armement : Patrick Boissier quitte la barre de DCNS

 

02/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le patron du groupe naval va demander au conseil d'administration d'écourter son mandat de PDG. Le conseil évoquera ce sujet lors d'une réunion prévue le 23 juillet prochain

 

La succession de Patrick Boissier à la tête de DCNS s'accélère bien. Le patron du groupe naval va demander au conseil d'administration d'écourter son mandat de PDG, selon un communiqué publié ce mercredi matin. Une réunion du conseil évoquera le sujet le 23 juillet prochain. "L'anticipation de la fin du mandat de Patrick Boissier permettra à son successeur de maîtriser deux processus qui influenceront largement le déroulement de sa mission : les négociations en cours avec des prospects majeurs ainsi que l'élaboration du budget 2015 et du plan 2015-2018", a précisé le communiqué.

Pour sa part, Patrick Boissier pourra, dans ses nouvelles fonctions de président du GICAN (Groupement des industries de construction et activités navales), se consacrer à la préparation d'Euronaval qui "revêt cette année une importance considérable pour l'industrie française étant donné l'état du marché mondial". L'ancien patron des activités de cyberdéfense d'Airbus Group, Hervé Guillou, devrait prendre la succession de Patrick Boissier.

 

Croissance de 40 % sur quatre ans

Le mandat de Patrick Boissier a été marqué par "la croissance de 40 % de l'activité de DCNS sur quatre ans (2010-2013) grâce aux initiatives prises pour élargir son portefeuille de produits et services, son portefeuille de clients à l'international et son portefeuille d'activités vers l'énergie et grâce à l'amélioration de la performance du groupe".

Hervé Guillou devra encore "accélérer l'amélioration de la performance interne de DCNS afin d'assurer la poursuite de son développement sur des marchés de plus en plus contraints et concurrentiels", a expliqué le communiqué. L'avenir du groupe passera par l'accroissement des investissements en R&D, notamment dans les activités de sous-marins conventionnels ainsi que dans le maintien et le développement des compétences, l'établissement de plusieurs implantations et partenariats à l'international et la modernisation de ses moyens de travail en France.

 

Chasse aux sorcières ?

La succession de Patrick Boissier va se passer finalement en douceur pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année aurait pu être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Pour autant, beaucoup craignent que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières. Déjà, le patron de l'activité sous-marins, Olivier Dambricourt a été récemment et brutalement débarqué après avoir remplacé en octobre 2013 Pierre Quinchon, qui a pris les rênes de la Direction Technique et Innovation (DTI) et qui a payé l'échec de la campagne de Singapour.

Une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM. Le groupe naval a signé un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), qui n'est pour le moment pas mis en vigueur. DCNS est également en très bonne posture en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit), le président de la République José Mujica ayant personnellement choisi le groupe français.

 

Le Moyen Orient important pour DCNS

Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France avait signé une LoI (Letter of intent) sur l'ensemble du spectre naval (40 milliards d'euros de projets) avec l'Arabie Saoudite. Mais les nombreux changements de ministre de la Défense semblent avoir eu raison de cette initiative franco-saoudienne.

En outre, DCNS en coopération avec MBDA, propose au Qatar trois frégates ATBM (défense antimissile balistique), armées de missiles Aster 30 (MBDA et Thales) et de missiles mer-mer Exocet. Ces navires de 4.000 tonnes seraient des dérivés des frégates singapouriennes Delta vendues par DCNS dans les années 2000. Le contrat est estimé à 2,5 milliards d'euros environ.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 13:55
Euronaval 2012 par SITTA

 

09/01/2013 SITTA

 

Malgré un contexte économique difficile en Europe, l’édition 2012 du salon a rassemblé près de 370 exposants représentant 33 pays et des visiteurs professionnels en provenance des quatre coins du monde. Une présentation de bâtiments de la Marine nationale a également été réalisée le lundi 22 octobre sur site de la base navale de Toulon, présentation à laquelle ont assisté près de 200 personnes. Plusieurs conférences, ainsi que des présentations dynamiques de drones sous-marins, ont également animé cette édition.

 

De nombreux industriels de premier plan du secteur naval étaient représentés sur le salon, dont une forte participation des industriels russes, italiens et allemands.

 

Club-k

 

AGAT-CONCERN. La société russe spécialisée dans le développement des systèmes de combat (CMS), des équipements électroniques (radars, conduites de tir), des missiles de croisière et de leurs systèmes de lancement associés, présentait sur son stand les systèmes de missiles antinavires/anti-terre CLUB-K et CLUB-M :

-         CLUB-K : cette version du système CLUB propose l’intégration des missiles de type 3М-54ТE, 3М-54ТE1 et 3М-14ТE dans un conteneur commercial de 40 pieds, mais également l’intégration du missile subsonique KH-35UE URAN dans un conteneur de 20 pieds. Facilement dissimulable et transportable, le CLUB-K (dans ses deux versions) constitue une arme particulièrement redoutable et dissuasive. La version KH-35du système CLUB-K a été testée avec succès en août dernier. D’après les responsables de la société AGAT, la version en conteneur 40 pieds avec missiles 3M-54TE/TE1/14TEaurait également été testée récemment avec succès ;

-         CLUB-M : il s’agit de la version en batterie côtière mobile du système CLUB. Les TEL (Transporter Erector Launcher), d’une capacité maximale de six missiles, sont associés à véhicule radar et de commandement.

Les systèmes CLUB-K et CLUB-M, en fonction des missiles employés, sont en mesure de neutraliser les bâtiments de surface ainsi que les cibles terrestres jusqu’à une distance maximale de 300 kilomètres. Le système CLUB (M/N/S/U/K) constitue à l’heure actuelle la vitrine technologique de l’industrie missilière russe.

 

BAT 3

 

ARESA. Basée à Barcelone, la société ARESA est spécialisée dans la production de RHIB, vedettes et patrouilleurs rapides de 7 à 50 mètres. Axée principalement sur le marché africain (le groupe espagnol réalise 70% de ses exportations vers l’Afrique, 20% vers l’Amérique latine et 10% vers le Golfe persique), ARESA a remporté récemment plusieurs contrats pour la livraison de vedettes rapides (gamme 12 à 32 mètres) vers des états d’Afrique de l’Ouest : Angola, Nigéria et Cameroun notamment. Légèrement armées, rapides, disposant de propulsion hydrojet/diesel inboard ou outboard (selon le choix du client), ces unités s’avèrent particulièrement adaptées pour le renforcement de la protection côtière, la lutte anti-piraterie et lutte contre les nouvelles menaces asymétriques. Souhaitant pérenniser son implantation en Amérique du sud, ARESA sera prochainement représentée à l’occasion du salon EXPONAVAL de Valparaiso (Chili) du 04 au 07 décembre prochain.

 

FINMECCANICA

BLACK SNAKE. Première présentation de l’antenne linéaire remorquée BLACK SNAKE. Cette ALR (Antenne Linéaire Remorquée) proposée par WASS / Finmeccanica est une réelle nouveauté, par la technologie employée d'une part, et par les futurs porteurs de cette petite antenne d'autre part. Actuellement en phase d'essais à la mer, cette ALR est destinée aux bâtiments de surface de petit et moyen tonnages. Le tronçon acoustique regroupe des canaux numérisés, composés d'un seul hydrophone. La particularité de la formation de voie et du traitement associé permet, malgré un espacement inter-canaux limité, d’obtenir une large gamme de fréquences de travail. Autre particularité, le lever de doute azimutal s'affranchit de manœuvre du porteur, malgré la composition mono hydrophonique de l'antenne. Cette prouesse, selon l'industriel, serait le résultat d'un système de gouverne positionné sur le câble tracteur, qui, par de légères oscillations, provoque après traitement de l'information, le lever de doute quasi instantané des cibles. Cette antenne est optimisée pour l'alerte torpille. Les paramétrages, modifiables en fonction de la menace sur la console bi-écrans, sont proposés par défaut, associé à une fonction automatique d'alerte torpille. La console gère également, en l'absence d'un système de combat intégré sur le porteur, la mise en œuvre des contre mesures, le lancement des armes d'autodéfense, telles que la Black Shark, ou également la torpille légère Flash Black, utilisée dans ce cas comme torpille anti-torpille. Un tronçon additionnel actif est également proposé en option, permettant ainsi à un bâtiment de combat de se doter d'une véritable capacité de lutte anti sous-marine complémentaire.

 

Maquette

BAE SYSTEMS. Sur son stand, BAE présentait l’une des rares nouveautés de cette édition 2012 d’EURONAVAL avec la maquette de la future frégate TYPE 26, quelques semaines seulement après une reprise de son design par les bureaux d’études britanniques. Programme majeur pour la Royal Navy, qui en espère la livraison de 13 unités dans les prochaines décennies, les frégates de TYPE 26 sont destinées à remplacer dans les prochaines années les frégates de TYPE 23et devenir l’épine dorsale de la marine britannique. Si l’ensemble des armements et équipements devant équiper la plateforme n’est pas encore arrêté (notamment pour la lutte anti-sous-marine), la découpe de la première tôle (pour la première unité) devrait intervenir au cours de l’année 2013.

 

DSME

 

DAEWOO-DSME. Sur son stand, le constructeur sud-coréen proposait son concept de nouvelle frégate multi-missions de 3 000 tonnes (DW 3000). D’une longueur de 114 mètres, la plateforme dispose d’un armement conséquent avec huit missiles antinavires, une tourelle de 76 millimètres, un système VLS à huit cellules (sur la plage-avant) pour la mise en œuvre probable de missiles surface-air, deux pièces de 30 millimètres, un CIWS de type PHALANX et six tubes lance-torpilles de 324 millimètres. Polyvalente, la frégate de type DW 3000 dispose également d’une plateforme hélicoptère ainsi que d’un hangar. Déjà présentée à l’occasion du salon « Defense & Security 2012 » à Bangkok, cette nouvelle plateforme pourrait être choisie prochainement par la marine thaïlandaise dans le cadre de la modernisation de ses forces navales.

 

DSME présentait enfin la maquette de son pétrolier-ravitailleur de type MARS (Military Afloat Reach & Sustainability - tanker), projet récemment retenu par la Grande-Bretagne pour la Royal Fleet Auxiliary (quatre exemplaires).

 

FINCANTIERI

 

FINCANTIERI. Le constructeur italien s’était déplacé en force pour cette 23ème édition d’EURONAVAL avec un stand impressionnant, véritable vitrine technologique pour la construction navale transalpine. Parmi les très nombreuses plateformes exposées (projets réalisés, en cours, ou à l’étude), il convient de signaler :

-         Le destroyer de type AEGIS : FINCANTIERI présentait un concept de bâtiment AEGIS, dont la plateforme est dérivée des frégates italiennes de type FREMM (classe CARLO BERGAMINI). Conçue pour être intégrée au sein du système de défense aérienne AEGIS, non seulement pour la détection des cibles mais également pour leur interception (l’intégration de missiles SM-3 jusqu’au Block IIA -a minima- serait prévue dans un VLS situé sur l’avant du bâtiment) cette plateforme pourrait être proposée à des marines occidentales désireuses d’accéder aux mêmes capacités que les marines américaine et japonaise ;

-         Le LHD de type BDSL (Bâtiment de Débarquement et de Soutien Logistique) : retenu par la marine algérienne et dont la mise sur cales a débuté en janvier dernier au chantier naval de Riva Trigoso, le futur bâtiment majeur de la marine algérienne devrait être mis à l’eau courant 2013 pour une livraison en 2014. Dérivé des unités de type SAN GIORGIO/SAN GIUSTO, le bâtiment d’un déplacement d’environ 9 000 tonnes est un véritable concentré de technologie avec notamment l’intégration du radar de veille AIR 3D EMPARet de missiles anti-aériens ASTER-15 ;

-         La corvette lance-missiles ABU DHABI, construite pour la marine émiratie, et dont l’admission au service actif devrait avoir lieu en 2013.

 

Brasil

 

MECTRON. La société brésilienne Mectron a profité du salon Euronaval pour présenter le missile MAR-1. C’est un missile air-sol antiradar qui peut neutraliser aussi bien les stations radar fixes que les batteries sol-air mobiles. Le missile, qui avait était développé au profit des forces aériennes brésiliennes, vient d’entrer en service dans les forces aériennes pakistanaises où il équipe les chasseurs Mirage. Mectronpropose plusieurs types d’intégrations du missile. Soit en association avec l’avionique de l’avion, au travers d’un bus MIL-STD-1553ou 1760, soit avec un système de commande indépendant et installé dans le cockpit. Cette dernière solution permet ainsi de diminuer largement le coût de l’intégration. Mectron, nouveau venu dans ce marché, offre une alternative intéressante aux missiles antiradars américain AGM-88 et russe Kh-31P.

 

MKU

 

MKU. Implantée dans près de 90 pays à travers le monde, la société MKU est spécialisée dans la protection individuelle du combattant (gilets pare-balles, casques) et la protection des plateformes aériennes, navales et terrestres (systèmes de blindage additionnels). A l’occasion d’EURONAVAL 2012, MKU présentait un échantillon de ses matériaux de blindage synthétiques destinés à protéger les unités navales contre des tirs directs d’armes légères et les éclats métalliques. Les blindages proposés par MKU peuvent être utilisés afin de renforcer les cloisons de secteurs névralgiques d’un bâtiment de surface (passerelle, central-opérations, silos missiles, soutes à munitions, etc.). A titre d’exemple, la société singapourienne SUNCRAFT a choisi de faire confiance à MKU pour la protection de ses patrouilleurs rapides en aluminium (à l’instar du patrouilleur MANTA ASD).

OCk

 

OSK. A l’occasion de cette 23ème édition du salon EURONAVAL, l’industrie navale de défense russe était fortement représentée par le biais de l’OSK, représentant près d’une dizaine de chantiers navals et bureaux d’études. De nombreuses plateformes, de surface ou sous-marines (plateformes pour certaines déjà largement "éprouvées" à l’image des sous-marins de type KILO) étaient représentées sur le stand. Parmi les programmes/projets en cours, il convient de retenir :

-         Sous-marins KILO (Projet 636M) : deux contrats majeurs sont actuellement en cours. Le premier, pour la marine vietnamienne, avec la livraison à Hanoï de six unités (la première unité a été mise à l’eau récemment au chantier du Nord de St-Petersbourg), le second pour la marine russe avec la réalisation de trois unités pour le Flotte russe de mer Noire ;

-         Sous-marins LADA/AMUR (Projet 950/1650) :malgré des déclarations récentes émanant du Ministère de la défense russe annonçant l’arrêt du programme compte tenu de difficultés sur la première unité (le sous-marin St-Petersbourg), le chantier naval russe annonce la résolution des problèmes (sur l’appareil propulsif) et le maintien du programme avec la poursuite de la construction des seconde et troisième unités. La réalisation de ce programme revêt une importance majeur pour l’industrie navale russe, les sous-marins AMUR devant à terme remplacer les KILO dans le cadre des contrats exports ;

-         Corvettes STEREGUSHCHIY/TIGR (Projets 20380-20385/20382) : la maquette de la corvette STEREGUSHCHIY (en configuration URAN-E et missiles 9M-96/9M-100 -soit la configuration des corvettes russes Soobrazitelnyy et Boikiy-) était présentée sur le stand russe. La réalisation de ces unités pour la marine russe poursuit son cours. La corvette Boikiy,qui a récemment débuté ses essais en mer Baltique, devrait être admise au service actif d’ici la fin de l’année 2012. Si l’OSK n’a pour l’heure pas concrétisé de contrat export pour cette plateforme, la livraison de deux unités à la marine algérienne (version export : TIGR) serait actuellement toujours en discussion d’après les industriels russes ;

-         Frégate ADMIRAL GORSHKOV (Projets 22350/22356) : mise sur cales en février 2006, l’unité tête de série Admiral Gorshkov, devrait débuter ses premiers essais à quai au cours du mois de novembre. L’OSK présentait à l’occasion d’EURONAVAL la version proposée à l’export : le Projet 22356.

 

ROTINOR

 

ROTINOR. La société allemande ROTINOR propose depuis trois ans maintenant ses deux jets « immergeables » type Divejet 414 et Black Shadow 730. Largement disséminés, en particulier sur le continent asiatique, ces deux engins propulsés par hydrojet, sont entièrement électriques. L’autonomie annoncée serait de l’ordre de 400 minutes (environ 6h)  pour le modèle 414 à 700 minutes (environ 11h) pour le modèle 730. Ces engins sont tous les deux dotés de batteries lithium-ion et pour le model 730, d'un sonar haute fréquence d'évitement d'obstacle. Silencieux d'un point de vue acoustique, ces engins auraient également une signature magnétique particulièrement basse, ce qui les rendrait difficilement interceptables par les moyens magnétiques et acoustiques actuels. A ce jour, Rotinor n’aurait pas de nouveau projet, la notoriété actuelle de ces deux produits se suffirait à elle -même, selon son directeur.

 

Photothèque Euronaval 2012

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/mise-a-l-eau-de-la-fremm-normandie/2040465-1-fre-FR/mise-a-l-eau-de-la-fremm-normandie.jpg

photo Marine Nationale

 

22/10/2012 Michel Cabirol - latribune.fr

 

Au moment où s'ouvre lundi le salon Euronaval, l'avenir de DCNS reste en suspens. Avec qui et comment le groupe naval, aujourd'hui en pleine forme, doit-il poursuivre son cap ?

 

Et vogue DCNS... Depuis quelques années, le groupe naval (2,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2011) est devenu l'un des fers de lance de l'industrie de défense française après avoir joliment réussi sa mutation passant d'un arsenal vieillot vers une société compétitive. Aussi bien à l'export où il a réalisé ces dernières années les plus beaux coups de l'industrie tricolore (quatre sous-marins Scorpène au Brésil pour un montant de 6,7 milliards d'euros dont 4,1 milliards pour la France, vente de deux BPC à la Russie, design des Gowind à la Malaisie...) que sur la qualité reconnue de ses matériels (BPC, frégates multimissions Fremm, sous-marins Scorpène....) et ses performances financières. Son carnet de commandes affichait au compteur 14,2 milliards d'euros à la fin du premier semestre 2012 et représentait plus de cinq années d'activité. Il ne faut pas non plus oublier l'audacieuse diversification de DCNS dans les énergies renouvelable et dans le nucléaire, en bonne voie mais qui reste toutefois à confirmer dans la durée.

 

Le programme Fremm confirmé

 

Le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, natif de Lorient et qui a grandi à quelques mètres des chantiers de DCNS, ne s'y est pas trompé quand il a confirmé jeudi dans sa ville natale à l'occasion de la mise à l'eau de la deuxième Fremm destinée à la marine nationale (Aquitaine) la poursuite de ce programme emblématique pour DCNS. Le ministre le considère comme "le plus grand programme naval européen" dans un contexte où "l'enjeu maritime est majeur au XXIè siècle". "Au terme du programme, la Marine aura ainsi onze frégates performantes permettant d'assurer une partie significative de ses missions", a-t-il assuré. Ce qui va donner une "visibilité à 10 ans" du site de Lorient, qui emploie quelque 2.000 personnes. En outre, la maritimisation, un sujet très à la mode actuellement,  plaide pour le développement de DCNS "L'enjeu maritime est l'enjeu du XXIe siècle", a estimé Jean-Yves Le Drian. Tout comme tout lBref tout irait dans le meilleur des mondes mais...

 

Deux scénarios pour l'avenir de DCNS

 

Mais DCNS doit, pour continuer à grandir, s'adosser à un industriel ou nouer une alliance stratégique avec un partenaire du secteur. "Les deux scénarios sont sur le bureau de Jean-Yves Le Drian", explique-t-on à "latribune.fr". Le ministre refuse de trancher tant qu'il n'a pas plus de visibilité sur le nom du prochain patron de Thales et sur la recomposition de l'actionnariat du groupe d'électronique, précise-t-on. En tout cas, les deux scénarios passent par la vente par Thales de ses actifs navals à DCNS (Thales Underwater systems et Thales Nederland).

 

Premier scénario, soutenu par DCNS, qui a adressé un courrier à Jean-Yves le Drian. Dans le cadre de la recomposition de l'industrie de défense, DCNS hérite des activités navales de Thales pour devenir un groupe naval majeur en Europe ... avant un rapprochement avec le chantier allemand TKMS après les élections législatives allemandes prévues en septembre ou octobre 2013. DCNS vise la majorité du nouvel ensemble, selon nos informations. Une telle opération sera très compliquée à réaliser au regard des leçons du fiasco du mariage EADS-BAE Systems torpillé par Berlin. "Il y a un tel ressenti contre la France en général, et en particulier contre les groupes détenus par l'Etat français", souligne un observateur. Deuxième scénario, soutenu par Thales. Le groupe d'électronique est d'accord pour céder ses activités navales à DCNS... mais pour mieux se renforcer dans son capital, soit autour de 60 à 70 %. "Thales n'est pas complètement vendeur de ses activités navales", explique-t-on au sein du groupe. Un scénario qui est très dépendant de l'avenir même de Thales...

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