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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:40
Ukraine drills show power of working together

 

6 oct. 2014 NATO

 

For Ukrainian forces, this year's Rapid Trident exercise has had added meaning, given the conflict in Ukraine’s east between Ukrainian forces and Russia-backed separatists.

 

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:50
ISIS' Threat: Chemical and Biological

 

28/9/2014 Ronen Solomon – Israel Defence

 

Intelligence researcher Ronen Solomon analyzes the reports of ISIS' threats to commit attacks in the subway in Paris and New York. What really drives the West to act against the Islamic State organization?

 

The real threat ISIS poses is mass attacks in aerial transportation and subways using chemical and biological weapons.This is the real concern that brings the Western intelligence services to act firmly against ISIS, not just the horror videos.

 

The emerging concern is that ISIS activists holding western nationalities will be able to lay their hands on unconventional weapons (chemicals and biological toxins) from Syrian stockpiles and possibly smuggle them into Europe in order to carry out attacks in subways, similar to the use of sarin gas (organophosphorus compound) in March 1995, in which thousands of people were injured on the subway in Tokyo.

 

This assessment is now also joined by an announcement by the Iraqi prime minister, who said Thursday that the intelligence of his country has revealed a plan by ISIS to conduct a terror attack in subways in the United States and Paris.

 

Syria has one of the world's largest stockpile of sarin, and Israeli intelligence sources estimate that, in spite of the disarmamentagreement signed with the West, some of these stockpiles are still in hiding in Syria.

 

On September 18, "Reuters" revealed Israel believes that Syria has maintained its chemical weapons caches ready for use – despite the fact Assad's regime previously gave away the raw materials used to manufacture such weapons. "Reuters" was basing on the words of a senior Israeli defense official, who expressed concern that the fighters of the Islamic State in Syria will try to put their hands on chemical weapons. The source revealed that Israel knows that the Syrians kept for themselves combat warheads, air-to-ground bombs and anti-tank missiles containing toxic gases such as sarin.

 

The same source estimated that ISIS can get grenades or missiles armed with sarin gas, and that Israel has already operated to prevent such scenarios when these kind of concerns were raised. Western diplomats have expressed concern that along with chemical threat Syria also has research and development facilities designed to produce the poison ricin.

 

Nightmare Scenario

 

In the morning of March 20, 1995, during rush hour in the subway in Tokyo, when thousands of people were on their way to work, terrorists of the Japanese religious cult "Aum Shinrikyo" released sarin compound on five train cars in three different lines at the same time.

 

Members of the cult, known to be extremists, had previously committed acts such as murder, kidnapping, torture, and other acts of terrorism.

 

The release of the sarin gas was timed so that it would happen as the trains meet under the government offices.

 

12 infusion bags containing approximately 300-500 cc of sarin each were hidden in lunch boxes and drink containers. At the designated time, the terrorists punctured the bags with a sharp tool and the sarin began spreading in the train cars and stations. 16 stations were contaminated, causing the deaths of 12 and 5,500 casualties with various degrees of injury who were evacuated to 50 different hospitals throughout Tokyo.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 11:50
photo AgustaWestland Boeing

photo AgustaWestland Boeing

 

04/10/2014 Avia News

 

AgustaWestland a livré à l'armée italienne les deux premiers exemplaires de ICH-47F «Chinook» en fin de semaine. Au total l’Italie a commandé 16 hélicoptères de ce type.

 

Une cérémonie de remise a eu lieu sur les installation d’AgustaWestland près de Varese Vergiate.

"La dernière génération du «Chinook» offre un saut quantique en termes de portée, de protection, de sécurité, de lutte et des capacités globales de performance, grâce aussi à une suite de mission numérique sur mesure, par rapport à la flotte actuelle de CH-47C, qui a été le cheval de bataille de l'aviation de l'armée italienne pendant plus de quatre décennies », explique le chef de service du programme «Chinook» le Gen Claudio Graziano.

 

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 11:50
photo Håkan Dahlström

photo Håkan Dahlström

 

01/10 euronews.com

 

Quels sont les défis auxquels Jens Stoltenberg devra faire face ? Nous avons posé la question à Julian Lindley-French, chercheur à l’Institute for Statecraft.

 

euronews : “ Comment est-ce que Mr Stoltenberg va convaincre les pays européens de dépenser plus dans la défense alors qu’ils gèrent encore la crise ?

 

Julian Lindley-French : “ La crise de la zone euro, nous ne la gérons pas vraiment, nous la finançons plutôt, parce qu’aucune des réformes structurelles nécessaires pour résoudre cette crise n’a été menée dans de nombreux pays européens. Nous attendons simplement la croissance comme on attend Godot. Dans ce contexte, les budgets de la défense sont une cible facile. Ce que l’on a vu ces quatre dernières années, c’est que les budgets de la défense ont été kidnappés pour maintenir les systèmes d’Etat providence, de santé, d‘éducation en pleine austérité. Donc ce que Stoltenberg a à faire, c’est présenter les faits comme ils sont, le monde dans lequel les Européens vivent et le déclin américain. L‘âge d’or de la prédominance américaine est terminé. Et puis il y a un autre facteur. Les Américains vont devenir auto-suffisants en énergie dans quelques années. Etant donné le changement de génération sur la colline du capitole, au Congrès, il vaut mieux oublier l’idée que ces gens accepteront toujours de financer la sécurité européenne en utilisant la puissance militaire américaine comme bouclier pour l’Europe. Les Européens doivent comprendre qu’ils vont devoir se défendre eux-mêmes, avec les Américains, mais ils devront faire beaucoup plus que justifier l’investissement américain envers eux. “

 

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 21:45
Afrique: la France devra payer pour l'aide militaire des USA

 

03/10/2014 Jeuneafrique.com (AFP)

 

Les Etats-Unis continueront à épauler militairement les forces françaises dans la région africaine du Sahel, mais Paris devra à l'avenir rembourser les frais engagés par Washington, ont indiqué des responsables militaires américains jeudi.

 

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 11:50
Barco vend sa division "Defense & Aerospace" à Esterline Corporation

 

29 septembre 2014 RTBF.be

 

L'entreprise courtraisienne Barco, spécialisée dans les systèmes de visualisation, a trouvé un accord avec la société américaine Esterline Corporation pour la vente de sa division "Defense & Aerospace". La vente, dans laquelle sont compris des actions et actifs, est évaluée à 150 millions d'euros, annonce Barco dans un communiqué.

 

"La transaction cadre dans la stratégie à long terme de Barco, qui veut rationaliser son portefeuille d'activités et renforcer ses activités clés" au sein de ses divisions "Healthcare", "Entertainment & Corporate", et "Industrial & Government", souligne la société belge.

L'opération devrait être clôturée au cours des trois à quatre prochains mois. L'accord est cependant encore "sujet aux conditions de clôture habituelles et aux procédures de protection des droits des salariés français".

 

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 08:30
photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

 
26.09.2014 MIL.be

 

Ce vendredi 26 septembre, six chasseurs-bombardiers F-16 ont mis le cap sur Araxos en Grèce. Après l'approbation officielle par la Chambre, ils continuerront leur voyage vers la Jordanie. C'est de là, sous commandement américain, qu'ils participeront à la lutte contre l'organisation terroriste Etat islamique en Irak.

 

Quelque 120 militaires belges, techniciens et pilotes, prennent part à l'opération. Pendant un mois, ils opéreront à partir de la base aérienne d'Azraq, dans le nord de la Jordanie. De là, les F-16 voleront jusqu'à la zone d'opération en Irak. Les Belges n'effectueront pas de missions en Syrie.

Les avions belges peuvent effectuer des missions de reconnaissance mais ils peuvent aussi bombarder. Le premier vol sous commandement américain devrait avoir lieu dans le milieu de la semaine prochaine.

Ces dernières années, la Défense a accumulé beaucoup d'expérience dans ce genre d'opérations, surtout en Afghanistan (depuis 2008) et en Libye (2011).

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 16:20
V-22 Flight Tests Validate 'Hot and High' Capability for Rolls-Royce AE 1107C Engines

 

Sep 18, 2014 ASDNews Source : Rolls Royce

 

Flight tests have validated a new engine upgrade for Rolls-Royce AE 1107C engines powering V-22 aircraft, maximizing "hot and high" capability up to 6,000 feet of altitude and 95°F.

The enhanced capability is part of a series of upgrades that will boost engine power 17 percent for the aircraft, as Rolls-Royce continues to add innovations to the proven AE 1107C engine. The flight tests were conducted in a Bell Boeing V-22 test aircraft, and completed this summer in the western United States.

 

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 11:20
USS Coronado (LCS 4) - photo US Navy

USS Coronado (LCS 4) - photo US Navy

 

Sep 18, 2014 ASDNews Source : Kongsberg Gruppen

 

Kongsberg Defence & Aerospace AS (KONGSBERG) is contracted by the US Navy to test fire KONGSBERG`s Naval Strike Missile (NSM) from the Littoral Combat Ship (LCS) under the Foreign Comparative Testing program. The firing was requested by the US Navy to demonstrate the capability to engage a surface target at a range of 100 nautical miles from an LCS class ship. The test is planned to be conducted during September this year from the USS Coronado, an Independence-class LCS.

This demonstration follows a successful NSM live fire event from the Royal Norwegian Navy´s Fridtjof Nansen-class frigate witnessed by the US Navy during the recently completed Rim of the Pacific 2014.

 

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 11:50
OTAN – Crise russo-ukrainienne, l’engagement par des missions maritimes

 

18.09.2014 Marine Nationale
 

Dès le début de la crise russo-ukrainienne, l’OTAN a pris un ensemble de mesures politiques et militaires, pour rassurer les alliés d’Europe centrale et du Nord, face à la perception par ces pays d’une menace potentielle à leurs frontières.

La France a pris toute sa part à ces mesures dites de « réassurance » en engageant des moyens militaires pour :

  • renforcer la surveillance et la défense des espaces aériens roumain, polonais et des pays Baltes ;
  • assurer des missions de surveillance et de veille stratégique depuis la mer Noire ;
  • renforcer les forces maritimes permanentes de l’Alliance.

 

Participation de la Marine nationale

La France déploie des navires en mer Noire pour assurer une mission de surveillance et de veille stratégique. Cette présence offre en outre une capacité d’appréciation autonome de la situation et une capacité d’anticipation.

Le bâtiment d’essais et de mesures Dupuy de Lome et la frégate Surcouf ont ainsi été déployés en mer Noire depuis le 26 mars. L’aviso Commandant Birot est déployé actuellement.

Du 9 au 22 mai 2014, les chasseurs de mines tripartite L’Aigle et Cassiopée ont été intégrés au Standard NATO mine counter mesure group, force permanente de guerre des mines opérant en Baltique.

Du 13 juin au 4 juillet, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne a été intégré au Standard Nato maritime group en méditerranée et a effectué des opérations de ravitaillement en mer à son profit.

En novembre, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 sera déployé à Gdynia, en Pologne, pour participer à la surveillance du trafic maritime en mer Baltique.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 08:50
Treasure Map: The NSA Breach of Telekom and Other German Firms

According to internal NSA and GCHQ documents, the intelligence agencies managed to break into Deutsche Telekom networks.

 

September 14, 2014 By Andy Müller-Maguhn, Laura Poitras, Marcel Rosenbach, Michael Sontheimer and Christian Grothoff – Spiegel.de

 

According to top-secret documents from the NSA and the British agency GCHQ, the intelligence agencies are seeking to map the entire Internet, including end-user devices. In pursuing that goal, they have broken into networks belonging to Deutsche Telekom.

 

When it comes to choosing code names for their secret operations, American and British agents demonstrate a flare for creativity. Sometimes they borrow from Mother Nature, with monikers such as "Evil Olive" and "Egoistic Giraffe." Other times, they would seem to take their guidance from Hollywood. A program called Treasure Map even has its own logo, a skull superimposed onto a compass, the eye holes glowing in demonic red, reminiscent of a movie poster for the popular "Pirates of the Caribbean" series, starring Johnny Depp.

Treasure Map is anything but harmless entertainment. Rather, it is the mandate for a massive raid on the digital world. It aims to map the Internet, and not just the large traffic channels, such as telecommunications cables. It also seeks to identify the devices across which our data flows, so-called routers.

Furthermore, every single end device that is connected to the Internet somewhere in the world -- every smartphone, tablet and computer -- is to be made visible. Such a map doesn't just reveal one treasure. There are millions of them.

The breathtaking mission is described in a Treasure Map presentation from the documents of the former intelligence service employee Edward Snowden which SPIEGEL has seen. It instructs analysts to "map the entire Internet -- Any device, anywhere, all the time."

Treasure Map allows for the creation of an "interactive map of the global Internet" in "near real-time," the document notes. Employees of the so-called "FiveEyes" intelligence agencies from Great Britain, Canada, Australia and New Zealand, which cooperate closely with the American agency NSA, can install and use the program on their own computers. One can imagine it as a kind of Google Earth for global data traffic, a bird's eye view of the planet's digital arteries.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:50
Dual Mode Brimstone- Afghanistan & Libya Combat Footage


15 sept. 2014 MBDAInc

 

Authentic combat footage of MBDA's Dual Mode Brimstone striking targets in Afghanistan and Libya

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 11:20
Star-studded arrival for HMS Argyll in Baltimore


12 sept. 2014 Royal Navy
 

As Argyll entered the harbour sailing under Key Bridge there was an impressive 21 gun salute between the ship and Fort McHenry, honouring the work of Francis Scott Key who witnessed the bombardment of Fort McHenry by the Royal Navy in 1814.

Those events in 1814 have prompted the Star Spangled Spectacular – seven days of firework displays, concerts, air shows, tall ships and three dozen warships from the host nation plus its many friends and allies around the world with HMS Argyll representing the UK. #starspangled200

As well as the gun salute, the frigate was serenaded alongside by the 1st Battalion Scots Guards Pipes and Drums – the oldest infantry battalion in the British Army – to the sound of cheers from crowd that had gathered to welcome the ship to their city.

Read more: http://www.royalnavy.mod.uk/news-and-...

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:30
Frappes contre l'EI: il y aura bien des troupes au sol

Le porte-avions américain USS Carl Vinson a appareillé depuis son port d'attache de San Diego (Californie) à destination du Moyen-Orient. (DoD photo by Glenn Fawcett)

 

11-09-2014 à 23:37 Par Olivier Fourt - RFI

 

Barack Obama a dévoilé sa stratégie militaire pour lutter en Irak contre l'organisation Etat islamique. Les frappes aériennes vont s'intensifier, et le Pentagone va envoyer de nouveaux conseillers. Des troupes aux sol, certes, mais le stricte nécessaire afin de mener à bien une guerre qui ne dit pas son nom. On est bien loin des quelque 145 000 hommes déployés durant la guerre de 2003 en Irak. Les troupes au sol devraient avant tout servir à coordonner et guider les frappes.

 

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 11:50
photo UK MoD

photo UK MoD

 

5th September 2014  – by europeangeostrategy.org


NATO rediscovers the threat of military invasion. During four decades, Europe lived in a situation wherein it could be overrun at all times by successive waves of Soviet armoured divisions. This situation ended in 1989 with the fall of the Berlin Wall. The big tank battle in the Fulda Gap was never fought and European countries quickly took their territorial integrity for granted. Now, twenty five years later, heavy armour once more concentrates on the eastern edges of the Central European Plain. The Ukrainian crisis and the Russian annexation of the Crimea rekindle the debate on collective defence. But what does collective defence mean in the 21st century? The answer to that question depends on the nature of the attack the collective defence is supposed to ward off. It is therefore important to understand recent Russian military operations and not mistake them for something they are not.

 

Opinions on the matter differ widely. On 24th March, General Breedlove – the commander of NATO troops in Europe – warned that ‘Russia had assembled a large force on Ukraine’s eastern border that could be planning to head for Moldova’s separatist Transnistria region, more than 300 miles away.’ In his opinion, there was sufficient force postured for such a sudden, deep armoured attack.

On 21st May, General Dempsey – the Chairman of the U.S. Joint Chiefs of Staff – presented a completely different reading of the situation. He described Russian operations as ‘proximate coercion and subversion’. In this approach, the Kremlin combines the threat of conventional military force with a subversive campaign by surrogates, proxies and biased media to stir up ethnic Russians who live in a contested area.

The differences between the two readings are important. In the scenario described by General Breedlove, the battlefield consists of the rolling hills of Southern Ukraine. In General Dempsey’s scenario, the battle space is the mind of the civilians who live in that area. The type of collective defence to counter the first scenario is completely opposite to the one to counter the second one. To defeat a sudden, deep armoured offensive, NATO needs capabilities similar to those in the Cold War: technologically advanced fighter aircraft, attack helicopters, tanks, armoured vehicles and artillery. Collective defence would look like a back-to-basics kind of AirLand Battle. To defeat proximate coercion and subversion, NATO needs a completely different array of capabilities. Collective defence would take the shape of a comprehensive approach on the ground that includes a military piece, but also requires law enforcement, socio-economic development, and strategic communication.

So which of the two scenarios is correct? Recent military history offers some clues to answer that question.

The end of the Cold War has yielded a couple of important lessons about the use of military force. The first one is that committing armoured forces to battle without securing air superiority first is a recipe for disaster. This reality became obvious to everyone after a 100 hour offensive called Desert Storm routed the Iraqi Armed Forces in 1991.

The second lesson is that an armed force that enjoys the support of the people cannot be dislodged from the area where these people live. Its validity manifested itself most clearly on May 24, 2000. On that day, Israel withdrew its forces from southern Lebanon, thus ending a long campaign that failed to defeat Al-Muqawama al-Islamiyya (The Islamic Resistance). Al-Muqawama al-Islamiyya is the armed wing of Hezbollah, an organization that enjoys overwhelming popular support among the local Shi’a population. Despite vastly superior military forces, Israel repeatedly proved unable to dislodge Hezbollah fighting units from their Shi’a popular support base.

The Russian campaign in Ukraine seems to take both lessons into account. During military operations leading up to the annexation of the Crimea, not a single tank crossed the border. By keeping its tanks on Russian territory, the Kremlin shielded them from aerial attack. But massing them near the Ukrainian border pressured Kiev to disperse its forces in a defensive posture. Meanwhile, Moscow assured itself of local popular support. Pro-Russian propaganda was supplemented with promises of economic development and social benefits. The Kremlin even allowed the people in the Crimea to apply for Russian citizenship. By offering passports to Crimean citizens, the Russian government not only gave them the opportunity to express their support in the clearest of ways, they also created a Russian minority on Ukrainian soil; a minority they claimed to have the responsibility to protect. Finally, an armed force believed, but not proven to be consisting of Russian military units established its presence on the peninsula.The Russian approach can be summarized in three verbs: bait, bark, bite. The approach combines offers of an appealing future within the Russian Federation (bait), a massive conventional threat at the borders (bark) and deniable armed aggression in the contested area (bite).

Russia used similar courses of action in the recent past. From 1989 until the present day, the Kremlin repeatedly facilitated the use of military power with the advantage of local popular support in Russian speaking enclaves. Shortly after the implosion of the Soviet Union, the Russian Federation established an armed presence in Transnistria, Abkhazia and South-Ossetia – regions that remain under their control until this present day. Moscow tightened its grip on the two latter regions after a short war against Georgia in 2008. On none of these occasions, Russia ventured further than the edges of its popular support base.

Recent history thus indicates that the scenario described by General Breedlove is highly unlikely. A sudden, deep armoured attack is fraught with risks and uncertainties while the alternative – proximate coercion and subversion – is less risky and combat proven. The good news is, this means that the threat of military invasion NATO faces is geographically confined. Russia can only apply this strategy in regions where the population is susceptible to Russian nationalist or Pan-Slavic rhetoric. The bad news is, the strategy may not activate the cornerstone of collective defence – Article V of the Washington Treaty. The article stipulates that the ‘Parties agree that an armed attack against one or more of them in Europe or North America shall be considered an attack against them all’ [Italics added]?

However, in the case of proximate coercion and subversion, the armed attack only occurs at the end of a long campaign of subversion during which proxies only revert to the deniable use of armed force. This means that the military assistance provided by Allies risks arriving too late because an armed force that enjoys the support of the people – once established – can no longer be dislodged. There is no defence-in-depth against this type of aggression. In proximate coercion and subversion, the establishment of an armed force in the contested area is not a prerequisite to victory. It is victory all by itself.

Collective defence in the 21st century therefore has to put a premium on prevention. Countering attempts to annex areas inhabited – for example – by large Russian speaking minorities requires measures to persuade these minorities not to support these attempts. These measures have to be integrated in a comprehensive approach executed by boots on the ground and whole-of-government capabilities. Most people associate the comprehensive approach with expeditionary peace support operations. However, the origins of the concept can be traced back to British policies and operations in Northern Ireland, so its relevance is by no means confined to far away places.

A comprehensive approach – that places the police, not the armed forces, in the van of the struggle and that seeks a solution based on minority rights, economic development and the rule of law – is applicable to any type of conflict that takes place in an area where the intervening troops do not enjoy the support of the local population. During the Cold War, it was safe to assume that the citizens of NATO-member states did not want to live under Soviet rule. Therefore, Article V operations did not need to contain a socio-economical and governmental component. That is no longer the case. As events in the Crimea illustrate, many people in a contested area may actually welcome annexation by a neighbouring country. In this situation, collective defence operations should convince the people in the contested area that annexation by the aggressor is not only impossible, but also undesirable.

In the comprehensive approach for collective defence, the military effort – by establishing favorable force ratios – provides the security and freedom of action the civilian effort needs to offer better political and economical prospects to the local population than those promised by the aggressor. This requires sufficient military presence in the area to dissuade, contain and eradicate spikes of violence. In this approach, armed forces protect rather than destroy and economic and governmental actors engage in rather than withdraw from the contested region. To bolster collective defence, NATO should prioritise capability development in these areas.

 

* Mr. Erik A. Claessen is a Belgian military officer working in the Strategy Department of the Belgian Joint Staff. He writes here in a personal capacity.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 11:50
L'OTAN promet de consacrer plus d'argent à la Défense

 

06/09/2014 Le Vif

 

Les Alliés se sont engagés à revenir sur la baisse de leurs budgets de Défense vendredi pour parvenir dans les dix ans à se conformer aux règles de l'Otan en vertu desquelles il faut y consacrer au moins 2% du produit intérieur brut.

 

Les Etats-Unis, qui contribuent à hauteur de 75% au financement de l'Otan, plaident depuis plusieurs années pour un meilleur "partage du fardeau" et la crise en Ukraine a été l'occasion d'"une prise de conscience", selon les termes du secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.

"Les chefs d'Etat se sont engagés à travailler pour atteindre l'objectif des 2%", a-t-il déclaré à l'issue du sommet de Newport (Royaume-Uni).

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 19:50
NATO Secretary General: a crucial Summit at a crucial time

 

4 sept. 2014 defenceheadquarters

 

NATO leaders will take important steps at their two-day Summit in Wales to counter a dramatically changed security environment, NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen said on Thursday (4 September 2014).

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:50
La Belgique roule-t-elle pour le F-35 de Lockheed Martin ?

Armement - Le ministère de la Défense serait très intéressé par le F-35

 

03/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon la radiotélévision publique VRT, qui a pu consulter un document secret interne à la Défense, le ministère semble favoriser le F-35 du constructeur américain Lockheed Martin.

 

La Belgique, pays symbole de l'Europe, roule-t-elle pour le F-35 de l'américain Lockheed Martin ? C'est ce que pense la presse belge. Selon la radiotélévision publique VRT, qui a pu consulter un document secret interne à la Défense, "le ministre de la Défense sortant, Pieter De Crem (CD&V) voulait le F-35, et il semble que son département lui emboîte le pas". Le ministère a envoyé cet été un "questionnaire taillé sur mesure pour le F-35" à cinq constructeurs d'avions de combat : Boeing (F/A-18F Super Hornet), Dassault Aviation (Rafale), Eurofighter (Typhoon), Lockheed Martin (F-35) et Saab (JAS-39 Gripen).

Les partenaires de la "coalition suédoise" - des partis de centre droit forment un gouvernement flamand - se serait mis d'accord pour l'instant pour que le prochain ministre de la Défense étudie le remplacement des F-16 mis à la retraite d'ici à 2023. La Belgique pourrait faire l'achat de 40 exemplaires d'avions de combat, selon les recommandations de Pieter De Crem, pour remplacer les 54 F-16.

 

L'opposition réagit

Les députés Dirk Van der Maelen (sp.a) et Wouter De Vriendt (Groen-Ecolo) ont réclamé mardi la convocation de Pieter De Crem, devant la Commission de la Chambre à propos du remplacement des F-16. Outre la convocation du ministre, les écologistes demandent l'audition d'experts, de représentants des Pays-Bas et du Canada, deux pays qui participent au programme F-35, et de la Cour des comptes. Les Verts souhaitent que la Cour contrôle les contacts pris entre la Défense et les constructeurs ainsi que les offres qui sont présentées.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:50
Remplacement des F-16: un document secret interne sème le doute

 

2 septembre 2014 RTBF.be

 

    La Défense convoiterait-elle les avions de combat les plus chers? C'est ce qui ressort d'un document secret interne à la Défense que la VRT a pu consulter : la Défense opte pour le Joint Strike Fighter F-35, le chasseur-bombardier de Lockheed Martin, déjà choisi par l'armée américaine, mais dont le coût s'envole. Les partenaires de la suédoise devront faire un choix qui n'est pas sans lourdes conséquences budgétaires. Déjà le sp.a et les écologistes réclament des explications. La Défense n'a pas cherché à favoriser l'un ou l'autre concurrent à l'obtention du contrat de renouvellement des F-16, a-t-elle laissé entendre mardi dans un communiqué.

    Le ministre de la Défense sortant, Pieter De Crem (CD&V) le voulait, et il semble que son département lui emboîte le pas.

    Cet été la Défense a envoyé un questionnaire au cinq producteurs d'avions de combat susceptibles de fournir un successeur au F-16, question de défricher le marché. Ce document est parvenu à la rédaction de la VRT qui l'a fait analysé par un spécialiste, Christ Klep.

 

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Remplacement des F-16: un document secret interne sème le doute

5 candidats à la succession des F-16 

  • F-35 Lightning II, Joint Strike Fighter de l'américain Lockheed Martin
  • F/A-18F Super Hornet de l'américain Boeing
  • Rafale du français Dassault
  • JAS-39 Gripen du suédois Saab
  • Eurofighter-Typhoon, européen
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:50
Otan : Washington veut un effort budgétaire de Berlin

 

02/09 Karl de Meyer / Correspondant à New York – LesEchos.fr

 

Seuls quatre membres de l’Otan ont respecté en 2013 l’objectif de 2 % du PIB pour la défense. Washington a Berlin en ligne de mire.

 

Si la crise ukrainienne oblige l’Otan à repenser ses missions, elle pose aussi la question du financement des équipements militaires. Alors que Barack Obama doit aujour­d’hui réaffirmer l’engagement américain à défendre chacun des membres de l’alliance en cas d’agression, il devrait aussi déplorer que bien peu d’entre eux tiennent leurs engagements de dépenses militaires. Au sein de l’alliance, chaque membre est censé dépenser chaque année 2 % de son PIB pour la défense.

En 2013, seuls quatre pays s’y sont tenus, selon la Maison-Blanche : les Etats-Unis (4,4 %), le Royaume-Uni (2,4 %), la Grèce (2,3 %) et l’Estonie (2 %). La France (1,9 % d’après l’Otan) joue avec cette barre. Cette situation semble injustifiable aux yeux des Américains. Comme le résume Douglas Lute, ambassadeur américain auprès de l’Otan, « si une nation repose sur l’alliance comme une sorte de police d’assurance pour sa sécurité, alors elle doit payer le prix de la police d’assurance ».

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:50
Obama, Cameron call for greater European defence spending ahead of NATO summit

 

09/01/2014 Defence IQ News

 

Barack Obama and David Cameron are set to lead calls for European leaders to increase defence spending at this week’s NATO summit in Wales. NATO demands member states spend over 2% of gross domestic product (GDP) on defence but few other than the UK adhere to these criteria. Following a turbulent 2014 that saw Russia annex Crimea, increased violence in Gaza and the renewed militant threat in Iraq and Syria, Obama and Cameron will use the NATO summit as a platform to ask members to take security more seriously.

 

According to last year’s World Bank figures, the UK spends 2.3% of GDP on defence while France also hits the 2% threshold with military spending at 2.2% of GDP. Germany (1.3%), Netherlands (1.3%), Spain (0.9%), Italy (1.6%) and Denmark (1.4%) all fall short of the NATO requirement.

 

Lord Dannatt, a former head of the Army, decried Europe’s unwilling to invest in its security and defence capabilities.

 

“The sad fact is that with the exception of a small number of European Nato member states — which include the UK and France principally — the vast majority of the armed forces of other European states lack real usable capability and their governments often lack the political will to fund their armed forces properly,” Dannatt said in The Telegraph.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:50
Sécurité européenne : cessons de nous cacher derrière l'Otan !

 

01/09/2014 Par Jean-Paul Perruche - FIGARO VOX Vox Monde

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - A l'occasion du sommet de l'Otan, l'ancien directeur de l'état-major militaire de l'Union Européenne, Jean-Paul Perruche, appelle à une redistribution égalitaire des rôles entre l'Otan et l'Europe en matière de sécurité.


Le général Jean Paul Perruche a été Directeur général de l'état-major militaire de l'Union Européenne. Il est depuis président d'EuroDéfense.


La complémentarité de l'Otan et de l'UE va de soi. L'ensemble de leurs pays-membres partage les mêmes valeurs, 22 Etats appartiennent aux deux organisations qui poursuivent des objectifs communs: la sécurité et la défense de l'Europe. Pourtant, si le principe de complémentarité est approuvé par tous, et réaffirmé régulièrement dans les déclarations officielles, sa mise en œuvre se révèle problématique depuis la naissance de la PESD en 2001(devenue PSDC en 2008)

En réalité, la difficulté à rendre complémentaires l'Otan et l'UE a des causes structurelles et politiques que l'on préfère généralement taire pour ne pas avoir à les résoudre. Elles proviennent de leur différence de nature et de format mais surtout des principes inadaptés sur lesquels leur complémentarité a été définie.

 

Une coopération difficile

L'UE et l'Otan sont de nature et ont des ambitions très différentes: l'Otan est une organisation euro-atlantique dont le champ d'action se limite à la défense et par extension à la sécurité de l'Europe, tandis que l'UE est un projet politique, global, en évolution et réservé aux seuls Européens. L'objectif final de la construction européenne étant encore en débat parmi ses membres, une ambigüité existe sur ses ambitions, ce qui complique sa relation avec ses partenaires extérieurs. Elle ne saurait cependant s'exempter de la défense des intérêts de ses membres et plus largement des questions de sécurité qui les concernent. Par choix d'une majorité de pays européens, les domaines de compétences de l'Otan et de l'UE se recouvrent partiellement. L'Otan bénéficie d'une compétence exclusive en matière de défense mais la gestion des crises extérieures, est un domaine de compétence commun aux deux organisations sans qu'un partage des rôles à priori ait été fixé. L'Otan forte de la puissance américaine est naturellement plus apte que l'UE à des interventions militaires risquées, mais ses engagements sont à envisager en fonction de l'intérêt qu'y trouvent les Etats-Unis et bien sûr sous leur «leadership». La force de l'UE réside dans la variété de ses instruments qui lui permet une approche globale des questions de sécurité, mais la PSDC réduite (par les traités) à n'être qu'un accessoire sous-doté de la PESC n'est qu'un faux-semblant de défense.

En bref, au stade actuel, les Européens ont décidé d'être faibles dans l'UE, là où ils sont en position de responsabilité, pour ne pas affaiblir l'Otan, où ils délèguent leurs responsabilités aux Etats-Unis. Il en résulte une «culture de dépendance» et une déresponsabilisation de fait des Européens par rapport à leur défense. Or, le rééquilibrage de la stratégie américaine vers la région Asie-Pacifique, rend cette situation paradoxale et dangereuse et depuis plusieurs années, l'allié américain presse les Européens de se montrer plus responsables et de s'investir davantage dans leur sécurité, sous peine de dévaluer le lien transatlantique.

La différence de format (Etats membres participant) entre l'UE et l'Otan est une autre source de difficulté. Dans les organisations de type intergouvernemental, le nécessaire consensus pour agir ensemble se trouve à l'intersection des intérêts nationaux. Plus le nombre de membres est élevé, plus le socle des intérêts communs est étroit et le consensus difficile.

Quand de surcroit, il s'agit de faire coopérer 2 Organisations de 28 membres chacune, dont 22 appartiennent aux deux mais 12 n'appartiennent qu'à une seule, le projet se complique encore. Les différends nationaux, comme actuellement entre la Turquie et Chypre freinent les échanges d'informations opérationnelles entre les deux organisations et rendent la mise en œuvre des accords de coopération dits de Berlin+ quasiment inopérante pour une durée indéterminée ; les ordres du jour des réunions communes des instances décisionnelles des deux organisations(Conseils, Comités Militaires) ont un contenu insignifiant ; la coopération sur les théâtres d'opération où elles sont engagées toutes les deux ne va pas sans difficultés (Kosovo, Afghanistan). Dans ces conditions, une coopération efficace dans des situations de réaction rapide est naturellement exclue. La relève de l'Otan par l'UE en Bosnie en 2004 a nécessité 8 mois d'une planification laborieuse, alors que le théâtre était déjà pacifié et que le risque militaire était faible, conséquence du fait que le processus décisionnel doit se dérouler en parallèle et en miroir dans les deux chaines de direction (Conseils). A ces difficultés de coopération s'ajoute une conception initiale erronée de leur complémentarité

 

Une complémentarité définie sur de mauvaises bases

Les principes fondateurs de la complémentarité entre l'Otan et l'UE inscrits dans le Traité de Nice (fondateur de la PESC/PESD) et confirmés dans le traité de Lisbonne sont paradoxaux et contreproductifs. Ils sont paradoxaux car fondés sur la non-duplication entre les deux organisations qui, en l'espèce, est un argument spécieux. Les duplications onéreuses sont celles des capacités et des moyens, or ceux-ci sont détenus et fournis par les Etats. L'Otan et l'UE sont des structures multinationales d'emploi de forces nationales. Dans la mesure où ces deux organisations de nature et de format différents sont appelées à conduire des opérations autonomes, il est légitime qu'elles disposent chacune de leur propre système de commandement. Cela n'affecte en aucune manière leur capacité de coopération et leur complémentarité, au contraire, c'est en mutualisant leurs forces au niveau de l'UE que les pays européens seront le mieux à même d'exercer leurs responsabilités de défense dans leur voisinage et de devenir le partenaire «capable» que réclament les Américains.

Il est également contreproductif d'exclure «de facto» l'UE de responsabilités en matière de Défense dans la mesure où cette organisation crée des intérêts communs aux Européens qu'elle doit savoir défendre. Y aurait-il des intérêts de sécurité communs européens qui s'opposeraient aux intérêts atlantiques? C'est peu probable, mais ces intérêts peuvent avoir des priorités et des valeurs différentes pour les deux rives de l'Atlantique.

En outre, le refus de reconnaître des compétences à la Commission dans le domaine de la défense alors que la plupart de ses actions interagissent précisément avec elle (voisinage, élargissement, recherche, entreprises, actions extérieures, aide au développement, assistance humanitaire etc..) semble relever de la schizophrénie politique à un moment où chacun reconnaît le besoin d'une approche globale des problèmes de sécurité et un nécessaire continuum entre sécurité et défense.

 

Seule une UE crédible peut être complémentaire avec l'Otan

En fait, la complémentarité entre les deux organisations doit pouvoir se décliner dans le champ politique en fonction des lieux, intérêts et opportunités d'intervention, comme dans le champ des capacités selon les types d'actions privilégiés, instruments disponibles, domaines d'excellence etc…Elle doit pouvoir se traduire par un renforcement de capacités d'action sur un même théâtre ou par un partage des rôles sur des théâtres différents. C'est sur ces bases et avec ces objectifs que doit être définie une complémentarité réaliste entre l'Otan et l'UE.

Jusqu'ici, l'ambition et les attributions de la PESD étant perçues par certains Etats comme concurrentes de l'Otan, il en est résulté un climat de compétition entre les deux organisations. En fait, les restrictions de compétences de l'UE motivées par l'existence de l'Otan font apparaître cette dernière comme un obstacle au développement des capacités européennes. En réalité, l'Otan sert de prétexte aux Etats européens qui craignent qu'une plus grande autonomie et capacité d'action de l'UE affaiblisse la garantie de sécurité à bon compte que leur offrent les Etats-Unis (plus les Européens sont vulnérables plus il faut les protéger) et qui leur permet de faire l'impasse sur leurs dépenses de défense.

L'indispensable mutualisation des capacités des Etats européens, condition de leur crédibilité, ne peut atteindre une réelle efficacité qu'avec un certain niveau d'intégration ce qui impose qu'elle s'inscrive dans un cadre politique cohérent. L'Otan est un organe privilégié et précieux de la coopération euro-atlantique mais l'UE est le creuset de la coopération européenne. Il est donc naturel que l'UE soit le cadre de la mutualisation des capacités européennes.

L'Otan et l'UE ne pourront être complémentaires que si l'UE est reconnue (sans restriction) comme un véritable acteur de la défense et de la sécurité capable d'agir selon les circonstances, de façon autonome ou en coopération avec les Etats-Unis. Le soutien de chaque pays européen aux Etats-Unis ne peut être que subsidiaire dans le domaine de la Défense, la seule complémentarité qui ait du sens est la complémentarité euro-atlantique c'est à dire celle de l'Europe avec les Etats-Unis.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 06:55
USAF awards hosted payloads contract to Airbus

 

12 August 2014 airforce-technology.com

 

Airbus Defense and Space has secured a contract for the provision of services related to hosting US Air Force (USAF) communications systems onboard commercially operated satellites.

 

The firm fixed-price indefinite-delivery, indefinite-quantity (IDIQ) contract features a five-year ordering period and has maximum potential value of $500m.

 

The contract pre-qualifies Airbus to submit proposals for hosted payloads, which is a business model designed to provide government customers with more rapid access to space for their programmes and missions without the costs associated with buying or leasing an entire spacecraft.

 

Airbus Defense and Space president Michael Cosentino said: "As a major satellite manufacturer and commercial operator, Airbus Defense and Space is well-positioned to offer the USAF and other US Government customers affordable and dependable access to space for both geostationary and low earth orbit hosted payloads."

 

Airbus Defense and Space US Government satellite communications unit president Ed Spitler said: "This is a great opportunity for Airbus Defense and Space to leverage its expertise in support of critical US space missions.

 

"Over the past two decades, Airbus Defense and Space has facilitated more than 30 hosted payload programmes worldwide and for US Government organisations, including the Federal Aviation Authority, Jet Propulsion Laboratory, NASA, National Research Laboratories and the National Oceanic and Atmospheric Administration."

 

Managed by the Air Force Space and Missile Systems Center (SMC) Developmental Planning Directorate, the contract covers multiple deliveries, including fully functioning on-orbit hosted payload systems, along with integrated ground system equipment and interfaces.

 

Work under the contract is scheduled to be complete by January 2029.

 

As well as the latest contract, the company also holds multiple future commercial satellite communications contract awards that are jointly managed by the Defense Information Systems Agency and the General Services Administration.

 

The contracts enable the company to provide US Government and military customers with access to its entire portfolio of transponded capacity and fixed and mobile subscription services.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 23:50
1st Cavalry soldiers headed to Poland, Baltics

U.S. Soldiers from 1st Brigade, 1st Cavalry Division travel in a Bradley Fighting Vehicles during Combined Resolve II on May 24, 2014. Photo James L. Brown U.S. Army

 

August 13, 2014 By Jon Harper Stars and Stripes

 

WASHINGTON — Approximately 600 soldiers from the Army’s 1st Brigade, 1st Cavalry Division will deploy to Poland and the Baltic States to help reassure European allies who feel threatened by Russian military moves, the Pentagon announced Wednesday.

The troops and their equipment — which include M-1 Abrams tanks, infantry fighting vehicles, and armored personnel carriers — will go to Europe in October for a three-month series of training exercises.

 

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 07:50
Cyber-espionnage : les agences de renseignement prises à leur propre jeu

 

8 août 2014 par Clément Bohic - itespresso.fr

 

Kaspersky et Symantec ont mis le doigt sur une campagne de cyber-espionnage au long cours qui a touché, essentiellement dans des pays de l’ex-URSS, des cibles gouvernementales… et deux agences de renseignement.

 

La température est montée d’un cran dans le cadre de la conférence Black Hat après les révélations de Symantec et Kaspersky.

 

Les deux éditeurs spécialisés dans la sécurité informatique ont mis à profit la session du jeudi 7 août pour exposer les résultats de leurs enquêtes respectives sur une cyber-attaque d’envergure qui a fait, depuis le début de l’année, plusieurs centaines de victimes liées à des gouvernements ou à des organisations militaires.

Bien que menés séparément, les travaux des deux sociétés se recoupent en de nombreux points. Pour Kaspersky comme pour Symantec, il s’agit d’une opération sans précédent par le seul fait qu’elle a atteint avec succès… deux agences de renseignement basées en Europe et au Moyen-Orient.

 

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