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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 16:20
Leaving Greece

5/29/2013 Strategy Page

 

SOUDA BAY, Greece (May 24, 2013) The Ohio-class guided-missile submarine USS Florida (SSGN 728) departs Souda harbor after a routine port visit. Florida, homeported in Kings Bay, Ga., is deployed conducting maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 6th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy photo by Peggy Bebb)

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:55
Afghanistan - poste de tir Milan Mars 2012 photo MinDef Fr

Afghanistan - poste de tir Milan Mars 2012 photo MinDef Fr

28/05/2013 Par Jean Guisnel Défense ouverte Le Point.fr

 

Le successeur du Milan est au centre d'une bataille. La France choisira-t-elle le Javelin américain, ou le MMP de MBDA, filiale d'EADS ?

 

Dans la période de relative disette budgétaire ouverte pour la défense, les industriels se battent bec et ongles pour les rares nouveautés qui s'annoncent. C'est ainsi que l'armée de terre, qui doit prochainement engager le remplacement de ses missiles antichars Milan, se voit proposer deux engins concurrents. Le premier, dit MMP (pour missile moyenne portée), est en cours de développement par l'industriel fabricant du Milan, MBDA, qui n'est autre que la filiale "missiles tactiques" d'EADS. Logiquement, si les règles classiques d'achat national étaient respectées, ce contrat de 400 millions pour la livraison des engins ne devrait pas échapper à MBDA. La partie française de cette entreprise est considérée comme un élément structurant de la BIDF (Base industrielle et de défense française). Sauf que...

 

"Sur étagère"

 

Voici quelques années, les soldats français opérant en Afghanistan avaient critiqué l'actuel Milan, qui ne possède pas la capacité "tire et oublie" qui permet au tireur de s'abriter après le départ du coup. Les Français avaient alors acheté "sur étagère" 260 missiles et 76 postes de tir proposés par le consortium américain Lockheed-Martin/Raytheon. Mais il faut maintenant passer à la suite. Après 2014, le Milan sera rangé au magasin des armes déclassées. En juin 2009, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon avait eu des mots cruels pour MBDA : "Si nous devons attendre des mois, voire des années, avec tous les ­risques liés au développement [d'une nouvelle arme], ce n'est pas possible. On peut aider notre industrie, mais pas sans répondre aux besoins."

 

Washington à la manoeuvre

 

 

Washington propose son missile antichars à l'armée française

Alors que les discussions sur la loi de programmation militaire sont bien engagées, avec le parage des budgets qui va avec, les États-Unis reviennent à la charge. Des décisions sur le futur missile antichar de l'armée française sont attendues le mois prochain lors d'un comité ministériel d'investissement, et Washington veut voir le nouveau modèle du Javelin emporter le marché, en expliquant au gouvernement français que ce programme permettrait une économie budgétaire de 100 millions d'euros. L'ambassade américaine à Paris soutient activement les industriels, faisant valoir que l'US Army entend moderniser le Javelin pour qu'il demeure en service jusqu'en 2050. Ces performances accrues porteraient notamment sur une augmentation de la portée et de la précision.

 

"Homme dans la boucle"

 

Du côté des Français, on estime que le Javelin pèche sur un point majeur : il ne peut pas être guidé jusqu'à sa cible. Cette capacité, dite "homme dans la boucle", est permise par une fibre optique qui relie le missile au poste de tir, cette méthode empêchant tout brouillage. Jusqu'à la dernière seconde, le tireur peut donc dévier l'engin de sa cible initiale, notamment pour éviter un obstacle surgi à la dernière seconde. De source proche de l'industriel américain, on fait valoir qu'une solution à ce problème est intégrée à l'offre, qui pourrait associer finalement la double capacité "tire et oublie" et "homme dans la boucle". Comment donc ? Mais tout simplement en proposant une association à MBDA, qui pourrait apporter au Javelin modernisé sa compétence en matière de filoguidage.

 

Double capacité

 

Chez MBDA, on ne commente pas. On fait par ailleurs valoir de source française bien informée que le projet de l'industriel intègre la double capacité "tire et oublie" et "homme dans la boucle", qu'il a bénéficié d'un contrat de "réduction de risques" de 20 millions d'euros, que Sagem est associé à ce programme pour le poste de tir, et que tout se passe conformément au calendrier prévu avec de possibles livraisons des premiers missiles en 2017. Au sein des gigantesques marchés industriels qui se discutent autour de la loi de programmation militaire, il s'agit d'un contrat mineur. Mais il est visiblement décisif pour les industries concernées.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:50
Les États s'apprêtent à signer le traité sur le commerce des armes

28/05/2013 Par Jean Guisnel Défense ouverte Le Point.fr

 

Alors même que l'UE lève l'embargo sur les armes destinées à l'opposition syrienne, le traité sur le commerce des armes entre dans sa phase de ratification.

 

C'est un curieux paradoxe : alors que l'Union européenne vient d'accorder aux États-membres le droit de livrer des armes à l'opposition syrienne en levant l'embargo qui la frappait et sans aucune garantie sur leur utilisation, la période de signature du Traité sur le commerce des armes (TCA) s'ouvrira le 3 juin prochain à New York. La phase d'entrée en vigueur de ce texte essentiel pour la moralisation internationale du commerce des armes fait suite à l'adoption du traité, le 2 avril dernier, par 154 des 193 pays membres de l'ONU. La Corée du Nord, l'Iran et la Syrie avaient signé contre le traité discuté dans le cadre de l'ONU. 23 autres États s'étaient abstenus, dont les gros exportateurs que sont la Chine et la Russie, et plusieurs gros acheteurs comme l'Égypte, l'Inde et l'Indonésie.

 

Fabius : "Une avancée majeure"

 

Dès lors que les pays auront signé le traité, il faudra ensuite que celui-ci soit ratifié, c'est-à-dire que les Parlements nationaux le fassent entrer dans la loi. C'est aux États-Unis que cette ratification sera la plus problématique, car la question des armes y est un sujet très chaud au plan intérieur. La ratification ne posera en revanche pas de problème en France, qui signera le traité dès le 3 juin. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré lors de l'adoption du texte à l'ONU que celle-ci constituait "une avancée majeure pour le droit humanitaire international et les droits de l'homme, placés au coeur des critères que les États parties s'engagent à respecter pour réguler les transferts d'armes". Le texte entrera en vigueur lorsqu'il aura été ratifié par 50 États, ce qui pourrait intervenir dès la fin de 2014.

 

Un traité réclamé par les ONG

 

Ce nouveau texte international a été voulu par de nombreuses ONG, qui ont participé à son élaboration, les plus importantes étant Oxfam et Amnesty International. Le traité stipule que chaque pays soumet toute transaction commerciale (importation, exportation, transit, courtage ) - mais pas les transferts gratuits - à un examen national permettant de déterminer si les armes concernées seraient susceptibles de contourner un embargo international, de commettre des "violations graves" des droits de l'homme ou d'être détournées au profit de terroristes ou de criminels. C'est un processus déjà appliqué dans les grandes démocraties occidentales, très comparable à celui que met en oeuvre le Code de bonne conduite de l'Union européenne. Dès lors qu'elles sont concernées par d'autres textes, les armes NBC (nucléaires, biologiques, chimiques) ne sont pas concernées par ce texte, dont relèvent en revanche tous les armements dits "conventionnels" ou "classiques", du pistolet automatique à l'avion de chasse.

 

Réticences américaines

 

À la demande des États-Unis, qui détiennent pratiquement 50 % d'un marché mondial des armements évalué à 80 milliards de dollars par an, les munitions, les pièces détachées et les composants ne font pas partie des armes couvertes par le traité. Elles font l'objet d'une distinction, les contrôles ne s'appliquant qu'à l'exportation, et les pays n'étant pas tenus de les comptabiliser dans un registre. Pour autant, et malgré toutes ces restrictions, ce texte constitue une réelle avancée. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait d'ailleurs considéré lors de l'adoption du texte que cette dernière constituait un "succès diplomatique historique", apportant "un nouvel élan bienvenu à d'autres efforts de désarmement".

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:55
Drones : l'histoire d'un incroyable fiasco français

 

30/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Guerre entre industriels, indécision de la France et de l'Allemagne, multiplication d'accords non respectés... Trois raisons qui ont cloué au sol tous les projets de drones de reconnaissance et de surveillance (MALE) en France. Industriels et responsables politiques se partagent les responsabilités de cet incroyable fiasco. Au final, Paris va acheter des drones américains Predator Reaper. Récit.

 

Difficile de mieux résumer un fiasco politique, industriel et militaire d'une telle envergure : "La France a raté le rendez-vous des drones (...) ce qui est invraisemblable pour une nation qui a un savoir faire technologique, aéronautique, électronique considérable avec des entreprises majeures qui étaient en situation de pouvoir le faire", a ainsi reconnu il y a une dizaine de jours le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. On croirait presque à un coup monté, tant les gouvernements successifs (de droite comme de gauche) ont savamment sabordé depuis le début des années 2000 tous les projets de programmes de développement d'une arme qui, au fil des conflits, est pourtant devenue indispensable aux armées modernes dans le ciel de tous les théâtres d'opérations.

 

Comment la France a-t-elle pu manquer à ce point le virage des drones alors que bien rares sont les pays qui disposent d'autant de compétences grâce aux Dassault Aviation, EADS, Safran et autres Thales pour créer une filière industrielle solide? Au final,  la France, pourtant si fière de son autonomie stratégique en matière militaire, est contrainte aujourd'hui de quémander aux Etats-Unis des drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance), les fameux Reaper (faucheuse en français).

 

Un programme mal né dès 2004

 

Tout commence véritablement en 2004. Par un exploit. Mais un exploit qui fragilisera dès le départ le projet de drone EuroMale (ancêtre du Talarion) mal né, qui ira de déboires en déboires. Lors du salon de l'armement terrrestre Eurosatory en juin 2004, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, force Dassault Aviation, qui s'était pourtant allié avec Sagem (depuis Safran), et EADS à former un partenariat contre-nature dans les drones. Le groupe européen monte à bord du démonstrateur de drone de combat Ucav (avion sans pilote), le Neuron lancé un an avant et piloté par Dassault Aviation. En contrepartie, EADS doit accepter l'arrivée de Dassault Aviation, qui traîne des pieds, dans le programme EuroMale.

 

Les deux électroniciens, Thales et Sagem sont également conviés pour se partager un budget de 300 millions d'euros. Un drone MALE qui doit voler en 2008. C'est un peu le "Yalta" des drones, qui se fait aux dépens de Thales, qui avait pourtant un accord de co-maîtrise d'oeuvre avec EADS. En outre, l'électronicien devra repousser à l'automne une opération de rachat inamicale par le groupe franco-allemand... allié à Dassault Aviation. Bref, le programme EuroMale regroupe des entreprises, qui ne s'aiment pas et ne s'accordent aucune confiance. Mais pour Michèle Alliot-Marie, alors très optimiste, EADS et Dassault ont "signé un accord fondateur sur les drones, Male et Ucav, qui préfigure l'avenir de l'industrie européenne des avions militaires, de combat et de reconnaissance". A voir...

 

Après l'enthousiasme des signatures, EADS rencontre très vite des difficultés à fédérer autour de lui un projet européen de drone d'observation. Les pays européens, notamment l'Allemagne, sont déjà en panne de budget et rechignent à passer à la caisse. Pourtant, le ticket de lancement est estimé à 340 millions d'euros, une goutte d'eau pour un projet en partenariat.

 

Problème financier, mais pas seulement. Berlin renacle car le projet, tel qu'il est configuré par les Français, ne correspond pas à ses besoins opérationnels identifiés. La Bundeswehr, son armée, veut un drone de reconnaissance quand la France n'en a pas besoin grâce son système RECO-NG, qui équipe ses avions. Fin 2005, le constat est clair : premier échec pour EADS. Seule l'Espagne souhaite monter à bord de l'EuroMale en y apportant 40 millions d'euros. La France est quant à elle prête à financer à hauteur de 75 millions d'euros, EADS apportant enfin 100 millions en autofinancement. Pas assez pour lancer le programme.

 

La guerre des drones aura bien lieu

 

Si le programme EuroMale a du plomb dans l'aile, EADS ne joue pas non plus réellement franc-jeu avec Dassault Aviation sur le Neuron. A la grande surprise de l'avionneur tricolore à l'été 2005, le groupe européen travaille sur un projet de démonstrateur d'Ucav concurrent du Neuron, le Barracuda. Un peu plus d'un an après la signature, le "Yalta" des drones vole en éclat. D'autant que la guerre va s'intensifier début 2006, en coulisse entre les trois grands du secteur de la défense en France, EADS, Thales et Dassault Aviation.

 

Après avoir été sélectionné par le MoD (ministère de la Défense) britannique pour fournir un drone tactique Watchkeeper, Thales se sent pousser des ailes en France et veut sa revanche sur EADS. Sentant son rival dans une impasse, l'électronicien n'hésite pas à chasser sur le pré carré du groupe européen en faisant une offre non sollicitée à la DGA. Il propose une version francisée du programme britannique Watchkeeper. Ce programme présente "une alternative fonctionnelle beaucoup plus intéressante aux projets de drones de reconnaissance à l'étude en France", estime alors le PDG de Thales, Denis Ranque. Sans succès en dépit du prix attractif du programme.

 

EADS est dans l'impasse et l'avoue même publiquement en juin 2006 lors du salon d'Eurosatory. "Nous sommes dans une impasse alors que nous avons un projet et déjà réalisé des investissements", regrette alors le patron de la division défense d'EADS, Stefan Zoller. Ce constat pousse le groupe européen à changer son projet EuroMale en proposant une plate-forme européenne (via son projet développé sur fonds propres Barracuda) pour satisfaire les exigences de la DGA, qui souhaite avoir une maîtrise européenne totale sur cette technologie.

 

Du coup, EADS est contraint de mettre sur la touche son partenaire israélien IAI, qui devait lui fournir la plate-forme Eagle 2 pour EuroMale. La DGA, qui a toujours soutenu un programme en coopération, maintient la confiance à EADS en dépit des proposition de Thales. En juin, un accord semble se dessiner "à condition d'un coût acceptable". EADS, qui a déjà perdu plus de 120 millions d'euros sur ce projet, persévère. Un drone MALE est désormais attendu en 2013-2014.

 

Dassault Aviation quitte le projet

 

Il faudra attendre un an de plus pour que le projet aboutisse dans la douleur. A l'automne 2006, EADS remet tant bien que mal un projet de drone européen de surveillance, et non plus d'observation. Un compromis entre les besoins opérationnels français (observation) et allemand (reconnaissance) pour faire monter Berlin dans le programme. Soutenu par Michèle Alliot-Marie, EADS négocie alors avec trois pays européens - Allemagne, France et Espagne - le lancement d'un programme nouvellement baptisé Advanced UAV. Exit EuroMale.

 

Ce nouveau projet réduit à la portion congrue la charge de Dassault Aviation. Furieux, le patron de l'avionneur, Charles Edelstenne, refuse de poursuivre avec EADS. L'alliance, qui préfigurait "l'avenir de l'industrie européenne des avions militaires, de combat et de reconnaissance" est bel et bien cassée.

 

Au début de l'année 2007, la guerre des drones s'intensifie. Thales et Dassault Aviation, qui a dû mal à digérer ses démêlés avec EADS, proposent à la DGA au printemps deux projets de drone, l'un à court terme pour satisfaire les besoins opérationnels de l'armée française, et l'autre à long terme, qui serait le concurrent de l'Advanced UAV. En vain. La DGA maintient sa confiance à EADS. Et tord le bras à Thales pour qu'il reste dans l'Advanced UAV et surtout qu'il ne fasse pas capoter le programme. La ministre de la défense aurait eu recours à la pression sur d'autres programmes en cours de discussions entre la DGA et Thales, explique-t-on alors dans les milieux de la défense. Ce qui ravit EADS, où on explique que Thales a été "remis à son rang d'équipementier, son rôle normal dans les systèmes".

 

Dassault Aviation lance un projet de drone MALE concurrent

 

A la veille du salon aéronautique du Bourget, en juin 2007, Charles Edelstenne ne décolère pas sur le dossier drone Male. "Le budget français, déjà contraint, va servir à dupliquer hors de France des compétences qui existent déjà en France, explique-t-il alors lors d'une conférence de presse. Je le déplore et les leçons des programmes en coopération ne sont pas apprises". Et le PDG de Dassault Aviation annonce avoir conclu une coopération sur un drone MALE avec Thales qui, lui, reste plutôt discret sur ce projet.

 

Et pour cause... On apprendra plus tard que Dassault Aviation et Thales ont remis en novembre une proposition non sollicitée engageante pour fournir à la France un système de drones de surveillance, élaboré à partir d'une plate-forme israélienne (Heron TP fabriqué par IAI), qui pourrait être livré dès 2012, voire 2013. L'espagnol Indra rejoindra le programme, qui sera dévoilé avec beaucoup de jubilation à la presse par Charles Edelstenne en juin 2008.

 

EADS, qui a le soutien de la DGA depuis quatre ans, a quant à lui enfin son projet et ses contributeurs, Allemagne, Espagne et France. Le groupe européen propose de reprendre dans son projet de drone MALE les technologies développées par le biais du démonstrateur allemand Barracuda. Le projet d'EADS prévoit de lancer dans un premier temps un drone de surveillance, puis de reconnaissance pour le besoin de l'armée allemande. La signature était attendue au début du salon du Bourget. Mais c'était sans compter sur les lenteurs administratives du ministère de la Défense allemand.

 

Le 22 juin 2007, la DGA publie un communiqué sur une coopération entre la France, l'Allemagne et l'Espagne. Les trois pays "s'accordent sur un arrangement technique pour une phase de réduction de risques d'un Advanced-UAV". Ce qui sera confirmé quelques mois plus trad en décembre avec la notification à EADS par la France, l'Allemagne et l'Espagne d'un contrat d'études de réduction de risques pour l'Advanced UAV, un programme qui pèse 2,8 milliards d'euros, dont environ 1,3 milliard pour le développement partagé à parts égales. Les trois pays ont exprimé un besoin de quinze systèmes (six respectivement pour la France et l'Allemagne, trois pour l'Espagne). Ce drone est désormais attendu à l'horizon 2015 pour équiper les trois armées.

 

Nouveau président de la République, nouvelle donne

 

Avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2007, le projet drone MALE va entrer dans une période de calme plat... qui annoncera de nouvelles de turbulences. Le lancement d'un grand programme de drone européen est désormais suspendu en France aux conclusions du Livre blanc sur la défense, qui ne sera finalement dévoilé qu'en juin 2008. En clair, le besoin opérationnel de ce système devra être démontré par le Livre blanc, puis entériné par le ministère de la Défense. Et ce même si les trois pays partenaires du programme Advanced UAV (Allemagne, Espagne et France) viennent de notifier fin 2007 à EADS en tant que maître d'oeuvre un contrat de réduction de risques d'une durée de quinze mois d'un montant de 60 millions d'euros (20 millions par pays). Pour autant, le programme drone tombe un peu dans l'oubli des décideurs politiques. Plus personne ne semble pressé.

 

EADS se rappelle toutefois au bon souvenir du ministère de la Défense lors du salon du Bourget 2009. Le président exécutif du groupe européen, Louis Gallois, un rien requinqué après avoir enfin livré en juin 2008 le drone Male SIDM (intérimaire), rappelle à la France qu'elle "a besoin d'un drone". "Même s'il y a le SIDM (Harfang) qui fonctionne déjà en Afghanistan, il faut d'ores et déjà préparer la génération suivante. Le programme Advanced UAV répond aux besoins européens. Nous souhaitons une décision aussi vite que possible. C'est une coopération européenne qui peut, au-delà de l'Espagne, la France et l'Allemagne, inclure la Turquie". Et d'estimer que l'Advanced UAV devrait être disponible en 2015-2016.

 

Drone de malheur pour EADS

 

Fin 2009, les premières rumeurs sur un lâchage d'EADS commencent à circuler. Le groupe européen est au bord de perdre un contrat estimé à 2,9 milliards d'euros portant sur le développement d'un programme de drone de théâtre Male, rebaptisé Talarion (ex-Advanced UAV) et l'achat des systèmes. « Plus personne n'a envie de le faire », affirme-t-on alors à La Tribune. Pourquoi ? Hors de prix, trop risqué, assurent des sources concordantes. D'autant que la loi de programmation militaire (LPM) n'a prévu sur 2009-2014 que 139 millions d'euros pour le segment Male. Peu, trop peu pour lancer ce programme.

 

Plus tard, le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, expliquera que "l'opération a été arrêtée parce qu'elle conduisait à un objet trop volumineux qui ne correspondait pas aux besoins de l'armée française. La première partie du travail sur Talarion portait sur la création d'un porteur. Or cette opération, qui aurait été intégralement réalisée en Allemagne, nous aurait conduits jusqu'en 2017. Se posait aussi la question de la participation de notre industrie à la réalisation des capteurs. Nous n'avons donc pas poursuivi cette opération. Cela n'a d'ailleurs laissé aucune séquelle dans les relations entre l'Allemagne et la France".

 

EADS est encore dans le flou début 2010 même si le groupe pressent certaines menaces. Si l'Allemagne, la France et l'Espagne ne passent pas de commandes fermes pour cet avion sans pilote d'ici à l'été, "nous devrons geler ce programme", déclare en janvier 2010 au Financial Times Deutschland, le responsable de la branche défense d'EADS, Stefan Zoller, qui entretient de très mauvais rapport avec la France, notamment la DGA, ainsi qu'avec Dassault Aviation.

 

Le patron d'EADS Défense a sa part de responsabilité dans le fiasco du Talarion. "Il n'a jamais voulu écouter le client français", explique-t-on à "La Tribune". C'est d'ailleurs, à cette époque qu'une option américaine (Predator Reaper) est pour la première fois envisagée par Paris. En juin 2010, le ministre de la Défense, Hervé Morin, confirme à "La Tribune" que la France regarde bien le programme Predator.  "J'ai appelé Robert Gates pour lui demander d'accueillir Laurent Collet-Billon chez General Atomics afin que ce groupe puisse répondre aux questions que nous nous posons. Nous avons déjà acheté aux Américains des matériels stratégiques comme les avions Awacs ou les Hawkeye. Il faut arriver à concilier les besoins opérationnels, les moyens budgétaires fixés par la LPM et la volonté de soutenir l'industrie française. Encore une fois, il s'agit d'explorer toutes les options possibles et d'en écarter aucune".

 

Nicolas Sarkozy siffle la fin de la partie

 

Le changement de cap de Paris est dicté par la crise financière qui fait des ravages et  impacte  les budgets, dont celui de la défense. Surtout, cette décision brise les derniers espoirs d'EADS de lancer le Talarion. La DGA, furieuse de sa coopération avec EADS, en rajoute au coeur de l'été une louche sur les déboires du programme Talarion : "la problématique du drone MALE est simple, la première proposition française est à 1,5 milliard d'euros alors que le drone Predator américain coûterait autour de 700 millions d'euros. Il me semble qu'il y a une contradiction pour un industriel (EADS, Ndlr) à demander à l'État de l'aider à exporter ses matériels et, dans le même temps, de lui proposer d'acheter un produit qui coûte 800 millions d'euros de plus qu'un produit étranger concurrent".

 

Quatre solutions alternatives sont alors envisagées : l'achat de drones américains Predator, une offre commune de Dassault Aviation et Thales, ou de Dassault avec IAI sur la base des Harfang, ainsi qu'une éventuelle coopération entre Dassault Aviation et les Britanniques avec le Telemos. En novembre 2010, la France et le Royaume-Uni annoncent un appel d'offre de drones en 2011 pour une livraison entre 2015 et 2020, suivi d'un projet de recherche commun à partir de 2012 pour créer un drone nouvelle génération après 2030.

 

Au début de l'année 2011, la messe est dite pour EADS, qui continuera pourtant à se battre pour imposer sa solution. A raison car entre Londres et Paris, les relations sont tout aussi compliqués qu'entre Berlin et Paris sur les drones. Au Bourget 2011, les Britanniques ont d'ailleurs salement cassé l'ambiance en demandant pratiquement la veille de l'inauguration du salon à Nicolas Sarkozy de ne pas mentionner la concrétisation de leur alliance. Ce qui a enlevé à ce dernier le plaisir d'annoncer une avancée notoire de l'axe franco-britannique dans un domaine de la défense, le point fort de son discours. Pourtant, une dizaine de jours avant le Bourget, le ministre de la Défense britannique, Liam Fox, avait donné son accord à son homologue français Gérard Longuet. Mais Liam Fox n'avait pas le feu vert du Chancelier de l'Échiquier, qui ne dispose pas des budgets pour lancer le programme de drone Telemos (surveillance et reconnaissance) . Londres ne voulait pas d'une crise ministérielle ouverte.

 

Ce n'est en juillet 2011 que la France choisit officiellement l'industriel qui fabriquera le drone MALE intérimaire. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, décide lors du Comité ministériel d'investissement (CMI) l'entrée en négociations avec Dassault Aviation. L'avionneur devra fournir aux armées françaises en 2014 un système de drones, baptisé Voltigeur, selon le communiqué du ministère de la Défense. Un choix qui devrait permettre à l'avionneur "de commencer à structurer une filière industrielle en préparation du futur système de drone Male franco-britannique". Dans la foulée, Israël Aerospace Industries (IAI) vend à la France la plate-forme Héron TP, qui sera francisée par Dassault Aviation, pour environ 500 millions de dollars, selon des responsables d'IAI. Une décision beaucoup trop tardive : le programme ne sera pas sécurisé au moment de la prochaine élection présidentielle.

 

Le nouveau ministre Jean-Yves Le Drian rebat à nouveau les cartes

 

En février 2012, Cassidian est tout prêt de jeter l'éponge et annonce son intention de mettre fin au programme Talarion, après avoir échoué dans l'obtention d'un soutien financier des acheteurs potentiels. Mais nouveau coup de théâtre. Le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, décide lors de sa première conférence de presse une "remise à plat" du dossier sur les drones. Il doit "avant le 14 juillet" confirmer ou changer d'orientation la politique en la matière. Un énième stop and go.

 

Mais en juillet, point de décision. De nouvelles rumeurs remettent en piste l'idée de l'achat du drone américain Predator Reaper. Jean-Yves Le Drian, semble effectivement s'acheminer vers un achat américain, ce qui serait dans son esprit une solution intérimaire. "Il n'y a pas actuellement d'offre nationale ou européenne disponible sur le marché en matière de drones. Il faut faire des choix et préparer des alternatives, avec des perspectives européennes", a-t-il expliqué lors de l'été 2012 aux députés de la commission de la défense. Jean-Yves Le Drian prépare déjà les esprits à un achat sur étagère de drones américains.

 

Paris et Berlin se rapprochent

 

Pour EADS, cela marque la fin de l'histoire du Talarion. Fin juillet, le groupe européen annonce que le programme, n'ayant trouvé aucun acheteur ferme, est abandonné. Il est même présenté comme European UAS sur le site de la société et lors de salons. EADS, qui a perdu beaucoup d'argent sur ce projet, peut encore espérer faire fructifier les compétences acquises lors du développement du Talarion. Notamment dans le cadre de la coopération franco-allemande initiée en septembre 2012 par Paris et Berlin.

 

Les deux capitales se sont mises d'accord sur un "ensemble commun de besoins opérationnels clés" dans le domaine du drone Male. Les deux nations évalueront la possibilité d'une coopération opérationnelle comme étape intermédiaire. La France et l'Allemagne s'efforceront d'harmoniser les structures et les processus nécessaires afin de permettre aux deux pays de lancer la réalisation de ce projet. De son côté, Paris veillera à ce que ce travail soit pleinement cohérent avec les engagements pris entre la France et le Royaume-Uni sur ce sujet dans le cadre du traité de Lancaster House. Ils ont également pour objectif "d'approfondir les possibilités d'une coopération européenne", selon le communiqué du ministère de la Défense.

 

Dans une interview accordée en septembre à La Tribune, le secrétaire d'Etat à la Défense allemand, Stéphane Beemelmans, explique la portée de cet accord : "nous allons étudier les possibilités de réalisation d'un drone commun sur la base de spécifications militaires communes. L'idée est d'avoir un drone disponible à l'horizon 2020-2023. Deuxième nouveau volet, nous voulons étudier la création d'une unité franco-allemande de drones qui couvrirait la période intermédiaire jusqu'en 2022/2023, et qui mettrait en commun les travaux effectués sur les drones jusqu'ici, et se poursuivrait probablement après l'entrée en service d'un nouveau drone commun".

 

Discussions entre les Etats-Unis et la France

 

Dans le même temps, la France se rapproche des Etats-Unis pour une éventuelle acquisition de Reaper. "Le ministère de la Défense a entamé à cette fin des discussions informelles avec l'industriel américain General Atomics, fabricant du fameux drone, a expliqué en octobre Laurent Collet-Billon aux députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale. Si nous voulons doter nos forces très rapidement de moyens opérationnels, la seule source, ce sont les Etats-Unis, avec tous les inconvénients connus, notamment en matière de maîtrise des logiciels et de certains capteurs".

 

Le Royaume-Uni et l'Italie possèdent déjà des drones de General Atomics. L'Allemagne a déposé en janvier 2012 une demande de FMS - Foreign Military Sale - pour l'acquisition de Reaper. "L'Allemagne et la France ont du reste engagé une réflexion, en cohérence avec nos travaux avec le Royaume-Uni, sur la possibilité d'entreprendre en commun une démarche d'européanisation des équipements et, progressivement, du drone", rappelle à l'automne 2012 Laurent Collet-Billon.

 

Des Reaper dans l'armée de l'air française

 

Quel drone MALE équipera l'armée de l'air française et surtout quand pourra-t-elle les avoir ? Car le temps presse. Un contrat semble proche. L'armée de l'air en a besoin très rapidement pour le Mali en complément des deux vieux-jeunes drones Harfang d'EADS (drones francisés à partir d'une plate-forme israélienne Heron développée par IAI au début des années 90) mise en service seulement en juin 2008. Une plate-forme déjà dépassée en raison des atermoiements du ministère de la Défense, puis du retard du programme qui devait être livré initialement en 2003. "Les drones de surveillance, Harfang et SDTI, sont aujourd'hui frappés d'obsolescence", a reconnu publiquement la semaine dernière le ministère de la Défense.

 

La France est donc aujourd'hui pris au piège de son indécision. Car l'armée de l'air veut disposer avant la fin de l'année de ce type de matériels que les industriels français n'ont évidemment pas aujourd'hui en catalogue. Et pour avoir des Reaper opérationnels avant la fin de l'année, Paris ne pourra compter que sur des matériels... non francisés. Donc sous le contrôle de Washington, qui autorisera ou non certaines missions. "La nécessité d'une acquisition à brève échéance et d'une utilisation opérationnelle immédiates sont confirmées pour la surveillance et l'observation de la bande sahélienne et ne permettent pas le développement d'un nouveau programme", a expliqué le ministère de la Défense. Selon nos informations, la France devrait recevoir avant la fin de l'année deux drones Reaper et une station de contrôle au sol pour les employer au Mali. Le contrat pourrait être signé de façon imminente. Pour le ministère de la défense, cela ne fait aucun doute. Et peu importe si les Etats-Unis auront un oeil sur ce que font les Français. "C'est déjà le cas avec les Awacs (les avions radars français, ndlr), non ?", rappelle une source proche du dossier.

 

En outre, "dans les réflexions, il est apparu nécessaire de franciser la charge utile (les liaisons de données et les capteurs spécifiques)", a précisé l'hôtel de Brienne. Mais ce ne sera que dans un deuxième temps avec l'achat d'un second lot : au total, la France pourrait acheter quatre Predator Reaper. Car il faut en moyenne entre deux et quatre ans pour franciser les Reaper (capteurs, et liaisons satellitaires notamment), selon le degré de francisation. Soit au mieux en 2015 si Paris obtient le feu vert du Congrès américain cette année, voire début 2014.

 

Dassault et EADS prêts à coopérer

 

Aujourd'hui, Dassault Aviation et EADS sont prêts à coopérer, explique-t-on à La Tribune. Le départ de Stefan Zoller du groupe européen a semble-t-il pacifié quelque peu leurs relations houleuses. "Si une demande existait, il n'y aurait pas de problème pour faire un drone entre les industriels. Bae Systems, EADS et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente dès lors que les pays auraient émis un besoin commun", a récemment assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, soulignant que les industriels discutaient déjà entre eux. Il a souligné que, sur ce point, aucun besoin n'a pour l'heure été défini. "Je n'ai pas vu de besoins communs exprimés vers nous (industriels) qui couvrent les besoins allemands, français et britanniques. Cette demande n'existe pas", a-t-il commenté. Le patron de Cassidian, Bernhard Gerwert, a assuré mi-mai de son côté que "nous avons besoin d'un programme de drones armés, pour que l'Europe s'affranchisse des Américains et des Israéliens. Si nous ne le lançons pas, c'est mort pour nous".

 

Pour l'heure, les deux industriels, Dassault Aviation et EADS, lorgnent la francisation des drones que va acheter la France. Le patron d'EADS, Tom Enders, a confirmé en mars dernier son intérêt pour les opérations de francisation du drone américain Reaper si la France validait cette option. Nous avons fait savoir au gouvernement français que nous étions intéressés par la francisation de ce drone, a-t-il expliqué aux sénateurs. Le groupe européen a déjà francisé les drones Harfang (plate-forme israélienne Eagle One). C'est le cas également d'Eric Trappier a indiqué supposer "une certaine francisation" des drones qui seront achetés, "c'est-à-dire avec une capacité d'être opérés de France et en France pour les problèmes de fréquences" aériennes. Il a rappelé que Dassault Aviation avait déjà travaillé avec les Israéliens sur le drone Heron TP et était capable de le franciser. "Cette offre avait été discutée à une certaine époque et est toujours valide", a-t-il fait valoir.

 

Jean-Yves Le Drian à la manoeuvre

 

Jean-Yves Le Drian est prêt à emprunter cette voix... mais dans un second temps. Il y a une dizaine de jours au "Grand rendez-vous Europe1-Itélé-Le Parisien, il a justifié l'achat par la France de deux drones aux Etats-Unis en expliquant que la France avait "raté le rendez-vous des drones" et confirmé des discussions également avec Israël pour l'achat d'autres appareils. La France doit notamment acheter deux drones de surveillance Reaper aux USA pour une livraison avant la fin 2013 afin de soutenir ses opérations au Mali. "La France a regardé chez les deux pays proposant des solutions MALE sur le marché, les Etats-Unis, avec le drone Reaper, et Israël avec le Heron-TP. La discussion est plus avancée du côté américain, dans la mesure où le drone Reaper semble répondre plus immédiatement aux principaux besoins français", a confirmé le minsitère de la Défense.

 

Interrogé sur le nombre de drones que la France comptait acquérir, le ministre n'a pas souhaité répondre. "Il nous en faut quelques uns mais je ne vais pas livrer ici les discussions que nous avons avec les uns et les autres. Dans le livre blanc de la Défense, on en annonce douze", a-t-il rappelé en précisant qu'il s'agissait de drones d'observation mais pas armés. Le Livre blanc fixe une cible à 30 drones tactiques et 12 drones MALE. "Seulement, il n'y en a pas" de disponible tout de suite, a-t-il regretté. "Alors qu'est-ce-qu'on fait ? On attend que peut-être un jour certains industriels décideront d'agir d'ensemble pour le produire ? Mais ça sera quand ? Dans dix ans. Mais il y a une urgence et j'assume cette responsabilité", a lancé le ministre de la Défense tout en précisant qu'il s'agit pour la France d'une solution provisoire.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 11:50
 System to outfit Air Force's F-16s - photo USAF

System to outfit Air Force's F-16s - photo USAF

May 29, 2013 ASDNews Source : BAE Systems PLC

 

 

The nation’s fighting forces need secure and reliable line-of- sight identification to distinguish friend from foe during missions, and BAE Systems is answering the call. The company has been awarded a $34 million contract to provide the U.S. Air Force with its Mode 5 Advanced Identification Friend or Foe (AIFF) system, used to identify and track military aircraft.

 

“The system allows the warfighter to rapidly differentiate between friendly and potentially hostile forces well beyond a pilot’s visual range,” said Sal Costa, product line director for Identification & Processing Solutions at   BAE Systems.

 

The system, which was developed as an enhancement to older, less capable IFF technology, increases identification capability through the use of secure message and data transmission formats. Its improvements include increased security and enhanced algorithms, as well as upgraded key management, interoperability, and supportability.

 

Used to reduce fratricide for U.S. and allied forces since World War II, IFF technology is an electronic questions-and-answer system composed of interrogators that ask questions and transponders that provide responses. Under this contract, BAE Systems will provide its enhanced AN/APX-125 Mode 5 Combined Interrogator Transponders to the Air Force and the European Participating Air Force partners. BAE Systems was the first Department of Defense contractor to receive National Security Agency Mode 5 certification, which is required for use on military platforms.

 

Work on the contract is expected to be completed by 2015.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:40
Les USA doivent retirer leurs armes nucléaires tactiques d'Europe (Moscou)

MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

 

La situation actuelle en matière d'armes nucléaires tactiques en Europe n'est pas en faveur de la Russie, et les Etats-Unis doivent en retirer leurs arsenaux, a indiqué mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

 

"On observe dans cette sphère une asymétrie qui n'est pas en faveur de la Russie", a déclaré le diplomate lors d'une conférence de presse à Moscou.

 

Selon la Russie, les Etats-Unis doivent ramener sur leur territoire national leurs armes nucléaires tactiques qui sont parfois appelées armes nucléaires du champ de bataille.

 

"Les Etats-Unis doivent rapatrier leurs armes nucléaires tactiques sur le territoire national américain, démanteler les structures permettant de redéployer de telles armes à l'étranger. Il faut aussi interdire les manœuvres de l'Otan utilisant des armes tactiques nucléaires avec la participation de pays non nucléaires", a souligné M.Riabkov.

 

Autrefois, la Russie avait invité les autres puissances nucléaires à déployer leurs armes nucléaires tactiques uniquement sur leur sol national et à cesser les préparatifs à l'utilisation de ces armes.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:40
Army General Valery Gerasimov

Army General Valery Gerasimov

MOSCOW, May 23 (RIA Novosti)

 

The United States’ insistence on pursuing a missile defense system in Europe is standing in the way of further cuts to Russia’s nuclear deterrent forces, Russia’s top general said on Thursday at an international security conference in Moscow.

 

“Russia will cut its strategic attack force only when it is certain that the United States’ development of global missile defense will not undermine its nuclear deterrent potential,” Chief of the General Staff, Army General Valery Gerasimov said at the start of the two-day Military and Political Aspects of European Security conference.

 

The event brings together senior defense officials from Russia, the EU, the United States and Canada, as well as independent military and political experts.

 

Chief of Staff of the Presidential Executive Office Sergei Ivanov reiterated Russia’s position on missile defense, stressing Moscow does not seek an advantage, merely legal guarantees regarding its current and future security.

 

In an opening address to participants read by Sergei Ivanov, President Putin expressed his confidence that, despite differences over issues such as missile defense, the international community is in a good position to build and strengthen collective defense and security strategies.

 

“The necessary prerequisites are in place: the lack of any fundamental ideological differences, mutually intertwined economies, and developing cultural, scientific and business contacts between people,” Putin’s message said.

 

Russian Defense Minister Sergei Shoigu said that the lack of trust between Russia and the West, which he described as a “cold war relic,” is a key problem in European security, and stressed that “Russia and NATO have agreed not to view each other as enemies.”

 

However, NATO’s continuing eastward expansion is undermining those areas of progress that Russia and the West have achieved, Shoigu said.

 

Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said that “transatlantic security should not oppose pan-European unity.”

 

“If we want to overcome mutual suspicion regarding each other’s intentions, then we need to jointly analyze the risks and develop genuinely collective, common, approaches to neutralize them,” Lavrov said.

 

“Working together in equitable partnership, we are able to effectively complement each other, multiplying our potential,” Lavrov added.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:55
Un échantillon multinational de l’état-major sur le pont d’envol de l’USS Bataan – photo US Navy

Un échantillon multinational de l’état-major sur le pont d’envol de l’USS Bataan – photo US Navy

23/05/2013 Marine Nationale

 

La dernière édition de l’entraînement Bold Alligator, conduite sur la côte est des États-Unis du 22 avril au 1ermai 2013, a permis de développer la coopération franco-américaine en état-major.

 

L’édition 2012 avait été marquée par la participation du bâtiment de projection et de commandement Mistral. Cette année, la Marine nationale a dépêché trois officiers de la cellule amphibie de COMFRMARFOR, accompagnés par l’officier de liaison français auprès du principal commandement de l’US Navy à Norfolk (Virginie). Avec les renforts d’autres marins français et de l’armée de Terre, la représentation tricolore atteignait dix personnes. Insérés dans divers états-majors, la plupart à bord du porte-hélicoptères d’assaut USS Bataan, ces officiers ont contribué à la planification et l’exécution d’une opération amphibie conséquente.

 

Le scénario prévoyait la libération d’un pays opprimé par son voisin grâce à une force simulée de 17 bâtiments amphibies et 16 000 militaires. Derrière ces chiffres virtuels, ce sont tout de même 3500 participants, de 16 nations différentes, qui ont pris part à l’exercice. Le contre-amiral américain Ann Phillips, commandant la force, rappelle combien le travail en coalition est un objectif stratégique pour la Défense américaine : « Nos partenaires alliés sont des participants essentiels pour synchroniser les processus et les perceptions, de façon à maximiser la coordination des efforts.»

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

28/05/2013 Sources : EMA

 

Dans la nuit du 19 au 20 mai 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre a été escorté par un croiseur américain, l’USS Hue City, lors du franchissement du détroit d’Ormuz pour rejoindre le golfe d’Oman.

 

Suite à un entraînement amphibie franco-émirien au large d’Abu Dhabi, mené du 15 au 20 mai, le BPC Tonnerre a quitté le golfe persique pour rejoindre l’océan indien. A cette occasion, l’escorte américaine avait pour objectif de contribuer à la sécurité du BPC dans cette zone d’opération particulièrement sensible. Durant la traversée du détroit, trois officiers-élèves, actuellement en stage d’application à la mer dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2013, ont embarqué à bord du croiseur américain. Le Tonnerre a quant à lui accueilli deux officiers mariniers de l’US Navy.

Océan indien : interactions franco-américaines dans le golfe arabo-persique

Ces manœuvres s’inscrivent dans le cadre d’une coopération ancienne et solidement établie entre la Marine nationale et l’US Navy.  Elles participent au renforcement de l’interopérabilité entre les bâtiments français et américains, qui sont régulièrement engagés côte à côte en opérations. En janvier dernier, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a été intégrée au sein du groupe aéronaval américain Carrier Strike Group 3  (CSG3) déployé en océan indien autour du porte-avion USS John C. Stennis.

Océan indien : interactions franco-américaines dans le golfe arabo-persique

Depuis le 18 mai 2013, le vice-amiral Marin Gillier, commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN), et son état-major interarmées (EMIA), ont embarqué à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre. L’objectif de cet embarquement est de conserver l’aptitude de l’EMIA à embarquer à tout moment, en cas d’intensification d’une menace dans la zone. Le BPC Tonnerre et la frégate anti-sous-marine Georges Leygues sont déployés depuis le mois de mars dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2013.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 17:50
Korea Aerospace Industries T-50 source Flight Global

Korea Aerospace Industries T-50 source Flight Global

May. 28, 2013 By Bartosz Glowacki – FG

 

Warsaw - Lockheed Martin UK has unveiled some details of an offer submitted for the Polish air force's advanced jet trainer (AJT) system competition tender for the Polish air force.

 

The company on 23 May said its offer of the Korea Aerospace Industries/Lockheed T-50 "would provide significant operational synergies with the current Polish air force [Lockheed] F-16 fleet". According to John Neilson, Lockheed Martin UK's director of communications for Europe, the Middle East and Africa, "the aircraft which will be included in the proposal for Poland would be built outside Poland. This is to be expected for the number now required to meet Poland's need".

 

"When selecting the best training platform to accompany our bid, fleet commonality and the ability to meet Poland's evolving pilot training requirements for the next 20 to 30 years were key considerations," says Tim James, who is part of the Lockheed Martin UK team in Poland.

 

If the bid is successful, it is believed maintenance of Polish air force T-50s would be performed at the WZL-2 Military Aviation Works in Bydgoszcz. Lockheed already has a strong relationship with the organisation through the F-16 programme, and recently opened a new paint stripping facility at the site. However, Neilson notes: "We may also be in discussion with other partners too."

 

Another element of the Lockheed proposal would be to establish a state-of-the-art training centre at the Polish air force academy in Deblin. This would be based on the Ascent Flight Training facility at RAF Valley in the UK, which is operated by a Lockheed Martin UK and Babcock International joint venture.

 

Warsaw should select a winner for its eight-aircraft requirement before the end of 2013. Other candidates are the Aero Vodochody L-159T1, Alenia Aermacchi M-346 and BAE Systems Hawk AJT.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 16:20
BAE will continue provision of support services for the US Army SMDC's Future Warfare Center. Photo BAE Systems.

BAE will continue provision of support services for the US Army SMDC's Future Warfare Center. Photo BAE Systems.

28 May 2013 army-technology.com

 

BAE Systems has been awarded a contract extension to continue the provision of support services for the US Army Space and Missile Defense Command's (SMDC) Future Warfare Center (FWC).

 

Covering supply of research, engineering, and technical services, the $85m contract modification has been awarded as part of the agency's Concepts and Operations for Space and Missile Defense Integration Capabilities (COSMIC) programme.

 

Services provided under the contract will be used for development and understanding of missile defence methods and technologies.

 

BAE Systems Mission Support Solutions senior director Tom White said the latest contract continued the company's long-standing relationship with the Space and Missile Defense Command.

 

"The support we provide to the Future Warfare Center helps accelerate the development and fielding of Space and Missile Defense capabilities and forces," White said.

 

A wide range of engineering and technical services, including the development and integration of electronic systems for surveillance and reconnaissance missions, have been provided by the company under COSMIC indefinit-delivery indefinite-quantity (IDIQ) contract since October 2006.

 

Work is scheduled to be carried out at the company's facilities in Alabama and Colorado over the next two years.

 

FWC is responsible for development of the army's space and missile defence doctrine and concepts, evaluation of requirements, and vertical integration of doctrine, organisations, training, materiel, personnel, and facilities activities across ballistic missile defence systems elements.

 

Additional responsibilities include the management of high-performance computer centres, threat scenario design, command and control engineering, as well as advanced concept technology demonstration programmes.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 14:50
Le premier vol du demonstrateur neuron - Rafale photo Dassault Aviation 01.12.2012

Le premier vol du demonstrateur neuron - Rafale photo Dassault Aviation 01.12.2012

28/05/2013 Mer et Marine

 

Les premières manœuvres d’un UCAS (Umanned Combat Air System) sur un porte-avions américain ouvrent la voie au développement de futurs drones de combat embarqués. Une évolution désormais considérée comme naturelle pour les marines disposant d’une force aéronavale. Pour l’heure, seuls les Etats-Unis se sont lancés dans cette technologie, le programme X-47B, porté industriellement par Northrop Grumman, constituant un indéniable succès.  Même si l’aviation embarquée pilotée a encore de belles années devant elle et n’est pas prête de tirer sa révérence au profit d’engins contrôlés à distance, les militaires savent très bien que les systèmes de drones ne peuvent que se développer à l’avenir. En Europe, la question se pose de plus en plus sérieusement, notamment dans le cadre des réflexions et travaux initiés autour de la succession des actuels avions de combat, comme le Rafale, qui interviendra vers 2030/2040.

 

Le X-47B américain (© : US NAVY)

 

Le X-47B américain (© : US NAVY)

 

Le Neuron, premier UCAS européen

 

Bien moins avancés que les Etats-Unis dans ce domaine, les Européens rattrapent actuellement une partie de leur retard en matière d’UCAS. Piloté par la Direction Générale de l’Armement, le programme de démonstrateur Neuron, conçu et réalisé par un consortium international emmené par Dassault Aviation, a vu s’envoler fin 2012 le premier UCAS européen. Mais ce projet est pour le moment purement expérimental et ne répond pas à un besoin opérationnel. Son objectif est, uniquement, d’entretenir et développer les capacités européennes sur des systèmes complexes, comme le pilotage à distance, une furtivité très poussée et la mise en œuvre d’armements par un drone. Il vise, aussi, à construire une coopération intelligente entre pays, le choix des industriels impliqués dépendant de leurs compétences et non de considérations politiques. En cela, le travail mené autour du Neuron par Dassault et ses partenaires Alenia Aermacchi (Italie), Saab (Suède), EADS/CASA (Espagne), HAI (Grèce) et RUAG (Suisse) est présenté comme très concluant. Alors que le Neuron en est aujourd’hui à une phase d’étude de sa furtivité et volera de nouveau pour aboutir au tir d’une bombe en Italie, le premier UCAS européen n’est pas conçu pour embarquer sur un porte-avions. On ne le verra donc jamais sur le Charles de Gaulle, même pour une campagne d’essais.

 

Le Neuron (© : DASSAULT AVIATION)

 

La nouvelle coopération franco-britannique

 

La navalisation d’un drone de combat pourrait, en revanche, naître d’une nouvelle coopération franco-britannique initiée suite aux accords de Lancaster House, en 2010, et confirmée en 2012 par le gouvernement français. A ce titre, Dassault Aviation et BAE Systems ont été chargés d’oeuvrer ensemble pour développer un UCAS répondant aux besoins des forces armées. L’engin bénéficiera du retour d’expérience du Neuron, mais aussi des travaux effectués par BAE Systems sur son propre design de drone de combat, le Taranis, qui n’a toujours pas volé. Cette coopération franco-britannique doit déboucher sur un nouveau démonstrateur ayant cette fois une vocation opérationnelle. Alors que les échanges entre industriels ont débuté, notamment pour déterminer les compétences apportées par les uns et les autres, les militaires doivent, dans les prochains mois, exprimer un besoin opérationnel qui déterminera les capacités, et donc les caractéristiques, du futur drone. Dans ce cadre, il ne serait pas étonnant que la possibilité de navaliser le démonstrateur soit demandée. Les Français pourraient, ainsi, le tester sur le Charles de Gaulle. Pour le moment, rien n’est décidé, mais il serait étonnant que Paris se prive d’une telle opportunité. Comme ce fut le cas pour le Rafale, la France pourrait en effet profiter d’un même programme pour développer une plateforme commune aux forces aériennes et aéronavales.

 

Le Charles de Gaulle (© : MARINE NATIONALE)

 

Apte au tremplin, aux catapultes et aux brins d'arrêt

 

Pour le Royaume-Uni, il y a également un intérêt, même si les contraintes ne sont pas les mêmes. Ainsi, la Marine nationale dispose d’un porte-avions à catapultes et brins d’arrêt, ce qui implique un drone du type du X-47B américain, doté d’une structure et d’un train avant renforcés, ainsi que d’une crosse d’appontage. Les Britanniques, en revanche, font construire de nouveaux porte-avions appelés à mettre en œuvre le F-35B, un appareil à décollage court et appontage vertical. Reste que techniquement, les deux concepts de mise en œuvre ne sont pas rédhibitoires. En effet, un drone pouvant être catapulté est aussi en mesure de décoller au moyen d’un tremplin. Les porte-avions britanniques devraient en revanche, pour accueillir un UCAS, être dotés d’une piste oblique avec brins d’arrêt. Ce ne sera pas le cas au moment de leur mise en service mais cette option a été intégrée lors des études et le design des futurs HMS Queen Elizabeth et HMS Prince of Wales leur permet, en cas de besoin, d’embarquer les équipements nécessaires à la récupération d’appareils dotés d’une crosse d’appontage.

 

En termes de calendrier, le programme d’UCAS franco-britannique pourrait être lancé en 2014, avec pour objectif de faire voler le démonstrateur vers la fin de la décennie ou au début des années 2020. Les financements inhérents à seront normalement inscrits dans la nouvelle loi de programmation militaire qui couvrira la période 2014-2019.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 12:30
Syrie: un nouveau compromis entre le Kremlin et l'Occident?

MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

 

La situation autour de la Syrie s'aggrave et se complexifie, écrit le quotidien Vedomosti du 28 mai 2013.

La revue britannique Sunday Times a annoncé hier, se référant à un haut fonctionnaire russe, la cessation des livraisons de missiles sol-air S-300 en Syrie à la demande d'Israël. Une source du gouvernement israélien a réfuté l'existence d'un accord entre le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre Benjamin Netanyahou. Aucun démenti ou confirmation officiel de cette information n'a encore suivi.

Les fuites anonymes et leurs démentis ne font que confirmer le rétablissement d'un dialogue et, par conséquent, de négociations politiques entre les camps du conflit syrien et leurs alliés étrangers. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'Etat américain John Kerry ont évoqué vendredi dernier la situation dans le pays et la conférence internationale sur la Syrie. Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a déclaré hier que le gouvernement était prêt à participer aux négociations, tout comme les représentants de l'opposition.

Il y sera question des conditions de règlement de la crise et d'un éventuel transfert du pouvoir. Cela signifie que le Kremlin ne soutient plus inconditionnellement le régime de Bachar al-Assad. Quelles pourraient être les conditions d'un nouveau compromis ? Il existe plusieurs options. Selon les experts du monde arabe, Moscou et Washington ont renoncé à la confrontation en raison du faible contrôle exercé sur les autorités syriennes et l'opposition armée. Les deux camps souhaitent neutraliser les islamistes radicaux au sein de l'opposition et parmi les faucons d'Assad. Dans ce sens, les liens entre la Russie et les islamistes modérés pourraient servir. Le Kremlin veut sauver la face dans le conflit et assurer à Assad et son entourage un refuge sûr, ainsi que des garanties d'immunité, de participation à la vie politique à terme et de conservation de l'influence dans le monde arabe pour ses partisans. Ce sera difficile, compte tenu du nombre de victimes de la guerre civile et de l'exaspération mutuelle.

Il existe également d'autres options : les USA et l'Occident pourraient assouplir leurs positions concernant le programme nucléaire de l'Iran et faire des concessions sur le bouclier antimissile (ABM). Même si les experts estiment que c'est improbable, Moscou pourrait exiger des partenaires de renoncer au soutien des ONG impliquées dans la campagne contre les agents étrangers, suite à l'adoption d'une loi sur le contrôle des organisations financées depuis l'étranger en Russie.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 20:50
EADS continuera de coopérer avec l'Allemagne sur un drone

27/05 LesEchos.fr (reuters)

 

EADS et son partenaire américain Northrop Grumman ont annoncé lundi qu'ils poursuivraient leur coopération avec le gouvernement allemand sur un projet de drone dont Berlin avait pourtant annoncé l'abandon il y a quelques jours.

 

Les autorités allemandes avaient annoncé il y a deux semaines renoncer à l'idée d'acheter et de modifier des drones de reconnaissance Euro Hawk en raison du coût jugé trop élevé de leur adaptation aux normes européennes à respecter pour obtenir l'autorisation de vol.

 

L'affaire a suscité de vives critiques sur le gaspillage de l'argent du contribuable allemand, un débat malvenu à quatre mois des élections pour la chancelière Angela Merkel et son ministre de la Défense, Thomas de Maiziere.

 

Dans un communiqué commun, EADS et Northrop Grumman assurent qu'ils poursuivent les travaux avec l'Allemagne dans le but de résoudre tous les problèmes.

 

"L'équipe présentera un projet bon marché et réalisable pour mener à bien les tests de vol de l'appareil initial et la production éventuelle du système complet de quatre appareils supplémentaires", explique le communiqué.

 

Ils ont qualifié d'"inexactes" les informations selon lesquelles le système de contrôle en vol du drone serait défectueux et son coût de certification excessif.

 

Des estimations réalisées par le gouvernement estiment entre 500 et 600 millions d'euros les dépenses à engager pour obtenir la certification du drone en Europe, sans garantie que ce feu vert soit obtenu.

 

Le ministère allemand de la Défense s'est refusé à tout commentaire sur le communiqué d'EADS et Northrop.

 

Berlin avait prévu un budget de 1,2 milliard d'euros pour l'achat et le développement de ces drones.

 

L'Allemagne n'est pas le seul pays d'Europe dans lequel les drones posent problème: en France, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé la semaine dernière avoir engagé des discussions avec les Etats-Unis et Israël pour l'achat de drones de surveillance, jugeant que "la France a raté le rendez-vous des drones".

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 18:50
EuroHawk GmbH, Northrop Grumman and EADS Statement on the Euro Hawk Program

FALLS CHURCH, Va. – May 27, 2013 GLOBE NEWSWIRE

 

EuroHawk GmbH, Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC) and EADS have released the following statement on the Euro Hawk program:

 

    "EuroHawk GmbH, Northrop Grumman and EADS remain fully committed to the Euro Hawk program of record, and the critical capabilities the system will provide the German armed forces and its allies.

 

    "The full Euro Hawk system, including the mission control system and the sensor, has performed flawlessly and safely throughout the entire flight test program.

 

    "Media reports that indicate there are challenges with the aircraft's flight control system, as well as excessive costs associated with completing airworthiness certification, are inaccurate.

 

    "EuroHawk GmbH will continue to work with the customer to address any concerns they may have with the system; and the team will provide an affordable and achievable plan to complete flight testing of the initial asset and the eventual production and fielding of the full system of four additional aircraft."

 

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 18:20
NATO’s Global Hawks Unaffected by EuroHawk

May 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Deutsche Welle German radio; published May 24, 2013)

 

NATO Drone Project Set to Continue

 

Pulling the plug on Germany's Euro Hawk project won't have consequences for NATO's surveillance program using "Global Hawk" models. But critics argue a joint European drone project would have been better.

 

The canceled German Euro Hawk drone project will most likely not have consequences on a similar project by NATO. The alliance plans to use five drones of the Global Hawk Block 40 type for its "Alliance Ground Surveillance" (AGS) system.

 

According to NATO, plans will not be affected by the German decision. The Global Hawk drone built by US company Northrop Grumman is basically the version the system's based on - the Euro Hawk drone Germany ordered is a modified version of the Global Hawk 20 model, an earlier version of the Global Hawk 40 which NATO now plans to use.

 

Exact images from far away

 

At the May 2012 summit in Chicago, the allies had agreed on aquiring unarmed surveillance drones. They are scheduled to be used by 2017 and to be stationed in Sicily. Estimates put the cost for the five drones at around 1 billion euros ($1.3 billion).

 

Fourteen NATO states are involved: Bulgaria, Germany, Denmark, Estonia, Italy, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Norway, Romania, Slovakia, Slovenia, the Czech Republic and the US. The Global Hawk drone could fly as high as 20 kilometers (12 miles) and is able to take clear pictures of the ground even from such heights - precise enough to still spot individuals.

 

No European project?

 

The NATO project is going to continue despite the German decision to halt its program. But the situation in Germany has been met with criticism in Brussels. Michael Gahler, security spokesman of the conservative European People's Party (EPP) in the EU parliament, told DW that Germany should rather have pushed for a European solution than trying to go it alone.

 

After all, European countries were facing the same security threats, and every state had too little money to develop a system on its own.

 

"Such projects are very good examples of how such things can be done in a joint effort - especially when something new is being developed. I hope that everybody will learn from that mistake," he said.

 

Gahler believes a European project would have made more sense from an economic perspective as well.

 

"You can't see this simply as a military issue. Those drones are first and foremost not a means of fighting." In about 90 percent of the cases, they would "be used in a civilian manner for surveillance," for instance in agriculture or forestry in order to spot pollution or fires. With that many areas of use, "it really makes sense to bundle civilian and military resources."

 

Northrop Grumman dismisses criticism

 

The US company producing the drones has come forward to defend itself against German complaints. Berlin had criticized an allegedly missing feature to avoid collisions and lacking documentation needed for getting the drones approved for European airspace.

 

 

A Northrop Grumman spokesperson told German weekly "Die Zeit" that Germany had in fact never specified what kind of papers were needed for approval and that it was only a prototype that operated without collision protection. That feature would have been implemented in the four other drones Germany had ordered, the company said.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 11:50
Dutch air force radar - photo defensie.nl

Dutch air force radar - photo defensie.nl

HARLOW, England, May 24 (UPI)

 

Four additional radar sites of the Netherland's air force are being upgraded by Raytheon in Britain.

 

The upgrade will include improved technology such as WiMax interference filtering for discerning true from false targets caused by the blades of wind turbines at wind farms.

 

The award, the value of which wasn't disclosed follows Raytheon's successful implementation of the first Wind Farm Mitigation upgrade at Dutch air force's Woensdrecht Air Base.

 

"This program represents the culmination of nearly three years of research and development effort to upgrade the complete air traffic control radar system with technology to mitigate the adverse effects on radar performance caused by wind turbines," said Richard Daniel, managing director of Raytheon UK's Defense and Air Traffic Management business.

 

"We are delighted with the progress made so far, and look forward to working with the Royal Netherlands Air Force across their remaining sites."

 

Raytheon said the work should be completed within 12-15 months.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 11:20
BAE continues U.S. Army missile defense work

 

 

ARLINGTON, Va., May 24 (UPI)

 

BAE Systems has received a two-year contract extension from the U.S. Army Space and Missile Defense Command to support its Future Warfare Center.

 

The extension of the Concepts and Operations for Space and Missile Defense Integration Capabilities contract is worth $85 million, the company said.

 

Under the extension, BAE Systems will continue to provide research, engineering and technical services for the development and understanding of missile defense methods and technologies.

 

"This award continues a long-standing relationship with the Space and Missile Defense Command,'' said Tom White, senior director of Mission Support Solutions at BAE Systems.

 

"The support we provide to the Future Warfare Center helps accelerate the development and fielding of Space and Missile Defense capabilities and forces."

 

BAE has work under the contract awarded in 2006 has included development and integration of electronic systems for surveillance and reconnaissance missions.

 

BAE said its work under the program is performed at company facilities in Alabama and Colorado.

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 12:30
L'International Mine Countermeasures Exercise 2013 (IMCMEX 13) s'achève.

25.05.2013 par P. CHALEAU Lignes de Défense

 

Sagittaire et Pégase bientôt de retour

 

On se souviendra du déplacement assez inhabituel des chasseurs de mines Pégase et Sagittaire (cliquer ici pour lire mon post) vers le Golfe. Ces deux navires français ont pris part à l'International Mine Countermeasures Exercise 2013 (IMCMEX 13) qui vient de se conclure au large de Barhain. 70 aéronef et 35 navires de 40 nations, 6 500 marins (dont une centaine de plongeurs démineurs)...: jolie armada (cliquer ici pour un communiqué de la Ve Flotte)!

sagittaire.jpg

Parmi les navires déployés donc, deux navires français: les chasseurs de mines Sagittaire (photo ci-dessus, au milieu, entre l'USS Sentry et le HMS Shoreham) et Pégase. IMCMEX est un exercice de guerre des mines et de protection de navires marchands.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 19:50
Crédits Northrop Grumman

Crédits Northrop Grumman

24/05/2013 Fabrice Gliszczynski – LaTribune.fr

 

Les deux Airbus ACJ319 (version jet d'affaires des A319) utilisés par la chancelière Angela Merkel sur les vols court-courriers seront équipés d'un système de protection contre les attaques de missiles. Les appareils disposeront d'un système de « contre-mesures » conçu par Northrop Grumman.

 

Les deux Airbus ACJ319 (version jet d'affaires des A319) utilisés par la chancelière Angela Merkel pour des vols court et moyen-courriers (elle dispose d'autres appareils notamment un A340 pour les long-couriers) seront équipés d'un système de protection contre les attaques de missiles. Les appareils disposeront d'un système de « contre-mesures » conçu par Northrop Grumman, a indiqué le département de la Défense américain, cité par Bloomberg. « Lorsqu'un missile est tiré, il est autoguidé par le rayonnement infrarouge de l'avion. Si ce dernier tourne, le missile le suit. Un système de contre-mesures est un système électronique qui perturbe le rayonnement infrarouge de l'avion que le missile ne comprend pas », explique un expert interrogé par La Tribune.

 

Un contrat à 26 millions de dollars

 

L'installation sur les avions allemands sera finalisée d'ici au 31 mars 2016. Le contrat s'élève à 26 millions de dollars. L'A330 du chef de l'Etat français dispose lui aussi de systèmes de contre-mesures. Interrogé, Airbus n'a pas fait de commentaires. Northrop Grumman a déjà signé des contrats similaires pour équiper les appareils des chefs d'Etat omanais et qatarien. L'Arabie saoudite ou le Maroc ont également un tel équipement. Ce système peut déjouer tout type de missiles, selon le groupe industriel.

 

En 2002, deux missiles tirés depuis le sol avaient visé un Boeing B757 de la compagnie charter israélienne Arkia Israeli Airlines lors de son décollage de Mombasa, au Kénya. Le tir avait manqué sa cible et l'avion avait poursuivi sa route. En 2003, un Airbus A300 de DHL avait été touché par un missile sol-air alors qu'il se trouvait à moins de 3000 mètres d'altitude, et avait dû se poser en urgence à Bagdad

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:50
AGM-114 Hellfire image copyright US Army

AGM-114 Hellfire image copyright US Army

21/05/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

The British Army is getting more AGM-114 Hellfire supersonic air-launched missiles from manufacturer Lockheed Martin, it's been announced. The Hellfires will be used to equip the British Army's Apache AH1 attack helicopters, supplementing those already in service, and the contract value is £15m.

 

In British Army service, the Hellfire air-to-ground missile has seen extensive operational use. Recently deployed during NATO's Libyan no-fly zone enforcement sorties, during which British Army Apaches launched from HMS Ocean, it's also been used in Afghanistan.

 

"Hellfire has proved itself in Afghanistan and Libya, providing our Apache crews with state of the art precision firepower", explained the UK Minister for Defence Equipment Support & Technology, Philip Dunne, adding: "This order will ensure the Apache's attack capability remains in place for current and future operations."

 

British Army Apache Hellfires

 

Each British Army Apache Hellfire missile complement extends to 16 examples, arranged in groups of four. Twinned to each of these missiles is a guidance system, to enhance their precision strike capability.

 

First introduced in 1984, the AGM-114 Hellfire is a staple of modern warfare. Able to be launched from a variety of airborne platforms include combat aircraft, helicopter and UAVs, it has a top speed of Mach 1.3 and a maximum range of five miles.

 

A recent Hellfire development is the AGM-114R 'Romeo' Hellfire II, equipped with a semi-active laser homing guidance system. No less than 24,000 of these upgraded Hellfires are now being produced, both for domestic and foreign customers.

 

AGM-114 Hellfire Missile

 

In related news, it's been reported that the RAF's MQ-9 Reaper UAVs are set to be fitted with heavily-modified Hellfire missiles. Initial Reaper UAV missile launch trials are tentatively scheduled for late 2013 and they'll involved the MBDA Brimstone weapon, whose roots lie in the AGM-114 Hellfire missile.

 

These Reapers already have the capacity to launch Hellfires, along with GBU-12 laser-guided bombs.

 

The RAF ultimately plans to have 10 Reapers in service, split between RAF Waddington-based No. 13 Squadron and No.39 Squadron, which operates from Nevada's Creech Air Force Base.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:50
Navantia s’appuyera sur une entreprise américaine pour évaluer les problèmes du sous-marin S-80

24 mai 2013 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Navantia s’appuiera sur la collaboration de l’entreprise américaine Electric Boat pour évaluer les problèmes techniques apparus sur le sous-marin S-80 et effectuer une révision du programme.

 

L’annonce en a été faite par le secrétaire d’état à la défense, Pedro Argüelles, devant le Congrès des Députés.

 

Argüelles a ajouté que les problèmes rencontrés sur le système de propulsion et dans le poids du sous-marins, entraineront un retard de 1 à 2 ans, mais qu’il n’est envisagé pour le moment aucune autre modification, et que le plafond de dépense est maintenu à 2,135 milliards €.

 

« Ce programme est un projet à long terme, dans lequel notre pays a décidé d’affronter les risques technologiques qu’il implique, » a expliqué le secrétaire d’état. « L’objectif final, que nous ne devons pas perdre de vue, a-t-il ajouté, est de parvenir à l’autonomie et à l’avantage opérationnel pour nos forces armées, et de parvenir à ce que l’Espagne dispose dans ce domaine d’une capacité industrielle et technologique de pointe. »

 

Arguelles a ajouté que les forces sous-marines étaient « une priorité » pour les Forces armées, et que, par conséquent, le retard du programme S-80 obligeait à réaliser le grand carénage du sous-marin Tramontana dans le chantier naval de Navantia pour ne pas perdre de capacités.

 

Référence : Info Defensa (Espagne)

Navantia s’appuyera sur une entreprise américaine pour évaluer les problèmes du sous-marin S-80
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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:55
CEMA : entretien avec le chef du commandement régional américain pour l’Afrique

24/05/2013 Sources : EMA

 

Le 21 mai 2013, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, a reçu le général d’armée David Rodriguez, chef du commandement régional des Etats-Unis pour l’Afrique (US AFRICOM).

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du dialogue militaire régulièrement entretenu entre les deux pays. Créé en 2007 et stationné à Stuttgart en Allemagne, l’AFRICOM a pour mission de coordonner les activités militaires des Etats-Unis sur le continent africain.

 

Au cours de leur entretien, l’amiral Guillaud et le général Rodriguez ont fait le point sur la coopération militaire franco-américaine mise en œuvre au Sahel, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique centrale. L’état-major américain AFRICOM constitue un partenaire privilégié dans des régions où la France entretient une présence permanente à travers son dispositif de forces prépositionnées et en opération, comme au Sénégal, au Gabon, au Tchad, en République centrafricaine, à Djibouti, en Côte d’Ivoire ou au Mali.

 

Cette coopération opérationnelle s’est en effet renforcée depuis le déclenchement de l’opération Serval. Les Américains apportent à la France un appui dans les domaines du ravitaillement en vol, du transport tactique et stratégique et dans l’échange d’informations. Des actions communes appuieront la montée en puissance de la future mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

CEMA : entretien avec le chef du commandement régional américain pour l’Afrique
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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 11:55
Le MQ-9 Reaper en vol – photo US Air Force

Le MQ-9 Reaper en vol – photo US Air Force

22 mai 2013 Aerobuzz.fr

 

A défaut de disposer d’un vrai-savoir faire industriel en la matière, la France va acheter sur étagère entre 2 et 7 drones américains MQ9 Reaper… pour commencer.

 

Il était temps ! Après des années d’errements politico industriels, Paris se résout à acheter des drones vraiment opérationnels.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, confronté aux lacunes françaises en la matière a décidé, tout comme le Royaume-Uni et l’Italie d’acheter outre Atlantique entre 2 et 7 drones américains MQ9 Reaper.

 

Ces appareils signés General Atomics sont le bras armé des Etats-Unis, CIA et US Air force en Afghanistan et dans d’autres régions du monde. Perchés entre 5.000 et 15.000 mètres d’altitude, pilotés par satellite depuis les USA, ils scrutent pendant de longues journées, jusque 27 heures, leur secteur de patrouille à l’affut de cibles d’intérêt. Ce drone représente la manière américaine de « terroriser les terroristes ».

 

Ils disposent pour cela de capteurs optroniques très performants et de missiles Hellfire ou de bombes guidées Paveway sous leur voilure. Il n’est pas confirmé que les engins destinés à Paris seront armés, il n’empêche les performances de ces engins en termes de capacités de surveillance, de détection, de transmission de données feront des merveilles par rapport au vide existant.

 

Le drone Reaper est piloté à distance par satellite tout comme un avion depuis un cockpit virtuel. Un opérateur assure le pilotage du véhicule et un autre, la gestion de la charge utile et des armements. D’une envergure de 20 mètres pour une masse à vide de 2,2 tonnes, cet engin à voilure droite, peut croiser à plus de 300 km/h pendant plus de 24 heures en toute impunité. Dans ses flancs, des moyens de communication et de navigation dernier cri et des capteurs de haute technologie. Il est propulsé par une turbine Honeywell TPE 331 de 900 cv environ.

 

On estime qu’un système de drones avec ses servitudes et ses stations sol coute aux alentours de 60 M$, autant dire une peccadille par rapport aux 120 M$ d’un JSF.

 

Bien sûr cet engin n’est pas parfait, il ne peut pas à ce jour s’intégrer dans l’espace aérien européen pour cause de lacune en termes de réglementation. Une lacune qui vient de causer l’arrêt pur et simple du programme Eurohawk en Allemagne.

Le MQ-9 est plus grand et plus lourdement armé que le MQ-1 Predator – photo US Air Force

Le MQ-9 est plus grand et plus lourdement armé que le MQ-1 Predator – photo US Air Force

Cette décision lucide du ministre de la défense français met en lumière l’incapacité européenne à mettre sur pied une politique intelligente en matière de drones. Ce ne sont pourtant pas les champions qui manquent.

 

Force est de reconnaître que l’Europe est dans une situation paradoxale avec d’un côté des savoir faire uniques en matière de défense, des ingénieurs aéronautiques de renom qui ont mis au point de véritables étendards nommés Rafale ou encore Typhoon mais qui sont incapables de réaliser un équivalent du « Predator » sans assistance extérieure.

 

En matière de drones, le vieux continent est plus que jamais divisé avec d’un côté un EADS (Allemagne ou France ? ) qui veut tout faire mais n’a rien prouvé de sérieux et de l’autre, des rivaux tels que Finmeccanica, BAE, Thalès et autre Dassault qui veulent prendre pied sur un marché crucial en devenir. Tout reste à faire, créer, des drones de tous types, des micro drones de la taille d’une libellule aux géants de la taille d’un Airbus, tout est possible et utile, les USA l’ont prouvé depuis des années ! Il faut aussi une législation pour leur circulation dans l’espace aérien, développer des capteurs, des liaisons de données, les munitions légères qui vont avec des vecteurs endurants et fiables aussi, et des charges utiles.

 

Il faut promouvoir l’essor des drones car ces engins, véritables aides de camp des engins pilotés sont source d’économie et de sécurité. Ainsi imaginez un Canadair qui ne décollerait que pour opérer sur un feu de forêt bien localisé, un hélicoptère dronisé qui pourrait traiter un accident nucléaire, une zone de pêche surveillée en permanence pour assurer la protection des pêcheurs… Le domaine des engins sans pilote est… sans limites ! Enfin il ne faut pas oublier de développer une législation adaptée pour encadrer l’usage de ces appareils qui peuvent être intrusifs et mortels.

 

Le champ des possibles est encore ouvert. Il faut s’y mettre maintenant car il n’y aura pas de session de rattrapage ; passé 2030, nous serons totalement dépendants de l’extérieur, nous aurons alors raté le coche des avions sans pilote.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 11:30
Royal Navy takes the lead in international exercise

HMS Shoreham taking part in International Mine Countermeasures Exercise 2013 [Picture: Petty Officer (Photographer) Paul A'Barrow, UK MoD]

 

21 May 2013 Ministry of Defence

 

UK mine warfare experts have swapped Scotland for the Gulf to play a pivotal role in the world's largest ever mine countermeasures exercise.

 

 

The mine warfare battle staff are embarked on Royal Fleet Auxiliary (RFA) ship Cardigan Bay for the International Mine Countermeasures Exercise 2013 (IMCMEX 13), a 2-week naval exercise involving personnel from over 40 countries.

The Royal Navy personnel are on board Cardigan Bay to take charge of a group of 6 minehunters working in the southern Gulf region. Of those, the British minehunters are HMS Atherstone, HMS Quorn, HMS Shoreham and HMS Ramsey.

HMS Dragon seen from a US Navy guided-missile destroyer
A US Navy guided-missile destroyer follows Royal Navy Type 45 destroyer HMS Dragon through the Strait of Hormuz [Picture: Mass Communication Specialist 3rd Class Carla Ocampo, US Navy]

One of the Royal Navy’s newest warships, HMS Dragon, is also taking part in the exercise; her role is to provide air defence cover to minehunting teams.

Other military units embarked on Cardigan Bay for the exercise include American and Japanese unmanned underwater vehicle (UUV) teams, a group of US Navy mine clearance divers and the UK’s joint role 2 medical team.

All of these assets come under the supervision of Commander Neil Marriott, the Commanding Officer of the UK Mine Countermeasures Force (UKMCMFOR).

Commander Neil Marriott (library image)
Commander Neil Marriott (library image) [Picture: Leading Airman (Photographer) Sally Stimson, Crown copyright]

As the exercise is the first time that the current UKMCMFOR has deployed to sea, it is seen as a great opportunity to hone their skills. Commander Marriott explained:

We’re going to have plenty of opportunities to work with many other foreign officers and foreign ships to understand how they do their business.

We have some very experienced NATO mine warfare experts on the staff, and we are using their knowledge to help improve our own and vice-versa.

IMCMEX 13 is made up of warships, helicopters, diving teams and command staff personnel from all over the world, and aims to improve and develop the international community’s ability to maintain freedom of navigation worldwide. Countries learn to work together to ensure shipping lanes are clear of mines and share expertise and technology.

Bridge operations on board HMS Shoreham
Lieutenant Commander Mark Hammon oversees bridge operations on board HMS Shoreham [Picture: Petty Officer (Photographer) Paul A'Barrow, Crown copyright]

Commander Marriott said:

The UK and US have a long-standing relationship here in the Middle East, and are able to work together with relative ease. It’s the other countries who have come to take part in the exercise that we are particularly interested in developing relationships and co-operating with.

One such country, Belgium, has sent several officers to take part in the exercise. Mine warfare expert Commander Yvo Jaenen is embarked on RFA Cardigan Bay, taking on the role of Underwater Mine Countermeasures Commander.

When not participating in this exercise, Commander Jaenen works at the Belgian Navy headquarters in Den Helder. For IMCMEX 13 he and his team are working with the British mine warfare battle staff, providing specialist advice to Commander Marriott and his team:

I have an integrated Belgian and Dutch staff, augmented by officers and warrant officers from Japan and the US,” he said. “Our main objective is to integrate all the different capabilities provided by all the different countries, and then develop new tactics and techniques for the use of UUVs and divers across the international community.

RFA Cardigan Bay
RFA Cardigan Bay seen from HMS Shoreham [Picture: Petty Officer (Photographer) Paul A'Barrow, Crown copyright]

One of IMCMEX’s main aims is to allow the international community to respond to a mine threat anywhere in the world:

Training like this allows us to develop this capability,” adds Commander Marriott. “The Royal Navy’s mine countermeasures vessels have various standing commitments, including duties around the UK and ships available at short notice to deploy globally.

We are recognised as a world-leading mine countermeasures force, but we cannot do the job alone, and it’s exercises like IMCMEX 13 that allow us to bring together international expertise to ensure freedom of navigation anywhere on the high seas.

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