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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:50
Airbus A330MRTT : l’incident du Voyager britannique sans doute lié à une action involontaire du CDB

 

20.03.2014 Romain Guillot journal-aviation.com

 

Le bureau d’enquêtes sur les accidents défense britannique (MAA - Military Aviation Authority) a publié un rapport factuel sur l’incident survenu en croisière sur l’un des Airbus A330 MRTT de la Royal Air Force le 9 février dernier alors qu’il survolait l’espace aérien turque en direction de l’Afghanistan.

 

La perte de contrôle momentanée de l’appareil, qui avait chuté de 4400 pieds en 27 secondes, avec un vario négatif atteignant les 15000 pieds/minute, avait contraint les autorités britanniques à clouer l’intégralité de la flotte de Voyager (6 appareils) durant une dizaine de jours.

 

Selon le rapport de la MAA, les enregistrements du FDR n’ont pas montré de défaillance système pouvant entrainer une tendance à faire piquer l’appareil.

 

Par ailleurs, le Commandant de Bord, seul dans le poste au moment de l’incident, aurait involontairement et indirectement manœuvré son side-stick vers l’avant en avançant son siège, le déplacement de l’accoudoir gauche poussant un appareil photo qui lui même est entré en contact avec la commande de vol.

 

L’intégralité du rapport intermédiaire est consultable en cliquant sur ce lien.
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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:45
Protéger les civils : mission impossible ?

 

Alerts - No11 - 13 February 2014 par Thierry Tardy

 

Les rapports de plusieurs ONG présentes en République centrafricaine ont récemment fait état d’exactions, de crimes et de purification ethnique à l’encontre de populations civiles que les opérations déployées ont du mal à contenir. Sur d’autres terrains, de la République démocratique du Congo (RDC) au Darfour ou plus récemment au Sud Soudan, les mêmes questionnements ou critiques ont été formulés à l’endroit d’opérations pourtant mandatées pour assurer la protection des civils.

Celle-ci s’impose en effet à tout acteur externe, avant tout pour des raisons d’ordre éthique. Vingt ans après les drames du Rwanda et de Srebrenica, quelle serait la légitimité d’une opération qui ne serait pas explicitement mandatée pour protéger les populations les plus vulnérables ? Pour autant, de tels objectifs sont-ils réalistes ? Sur le terrain, les obstacles à la protection des civils sont nombreux, et le risque est grand que les attentes créées par des mandats ambitieux soient en pratique souvent déçues.

 

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:55
Stratobus photo Thales Alania Space

Stratobus photo Thales Alania Space

 

21 mars 2014 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

Thales Alania Space a présenté son projet Stratobus, un dirigeable autonome évoluant juste au-dessus du trafic aérien, à 20 kilomètres d'altitude. Cet engin, à mi-chemin entre le drone et le satellite sera capable d'effectuer par exemple des missions d'observation et de télecommunication durant 5 ans d'affilée, sans se (re)poser. Le premier prototype devrait voir le jour d'ici 2020.

 

Engin hybride entre le satellite, le drone et le dirigeable, le projet Stratobus est piloté par Thales Alenia Space et ses partenaires Airbus Defense & Space, Zodiac Marine et le CEA-Liten (Laboratoire d'Innovation pour les Technologies des Energies Nouvelles). Un premier prototype est prévu d'ici 2020.

 

Stratosphérique, géostationnaire et autonome

Grâce à sa position géostationnaire et à la limite de la stratosphère, à 20 kilomètres d'altitude soit juste au-dessus du trafic aérien mais bien plus près de la Terre qu'un satellite, l'appareil pourra effectuer de nombreuses missions, de la surveillance de précision d'une zone donnée à des opérations de télécommunications et de navigation. Il est destiné "à de nombreuses applications telles que la surveillance des frontières et de la piraterie maritime, le renforcement du réseau GSM au cours d’événements de grande ampleur ou l’amélioration du système GPS sur les zones de trafic intense", imagine Thales Alenia Space. Stratobus pourra emporter jusqu'à 200 kg de charge utile.

D'une longueur comprise entre 70 et 100 mètres pour une largeur de 20 à 30 mètres, Stratobus devrait disposer d'une autonomie de cinq ans. D'après Thales, il utilisera ainsi un grand nombre d’innovations pour capter les rayons du soleil en toutes saisons : système de génération d’énergie (couplage des panneaux photovoltaïques à un système d’amplification de l’énergie solaire breveté par Thales), dispositif de stockage par une pile à combustible réversible ultra-légère… Un apport d'énergie nécessaire aux deux moteurs électriques qui adapteront automatiquement leur puissance pour compenser la force du vent et ainsi conserver leur position géostationnaire.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:50
Missiles : la Pologne accélère l'achat d'un système de défense aérienne

MBDA, Thales et le polonais PHO propose les missiles Aster à Varsovie

 

21/03/2014 Michel Cabirol avec agences – LaTribune.fr

 

Avec la grave crise entre la Russie et l'Ukraine, Varsovie a décidé d'accélérer sa procédure d'appel d'offres pour l'acquisition d'un système de défense antimissile.


 

Face à la crise en Crimée entre la Russie et l'Ukraine, la Pologne a décidé d'accélérer sa procédure d'appel d'offres pour l'acquisition d'un système de défense antimissile. "Nous allons accélérer le règlement des questions relatives à la défense aérienne de la Pologne", a déclaré jeudi le porte-parole du ministère de la Défense, Jacek Sonta. "La Pologne compte arrêter dans les prochaines semaines son choix sur son système de défense antimissile".

Mi-janvier, la Pologne avait choisi cinq candidats pour négocier avec eux l'achat de systèmes de défense aérienne dont elle veut équiper son armée, avait alors indiqué le ministre polonais de la Défense, Tomasz Siemoniak. Le groupe d'électronique Thales, le consortium germano-italo-américain MEADS, l'américain Raytheon, le gouvernement d'Israël et le missilier européen MBDA associé à la holding polonaise d'armements PHO (Polish Defense Holding (PHO), ex-Bumar), qui est le leader de l'offre, "ont été choisis parmi les fournisseurs potentiels pour poursuivre les négociations", avait-il précisé.

 

MBDA plus que dans deux offres

Toutefois, le ministère de la Défense a finalement souhaité en février que Thales, qui proposait dans le cadre du GIE Eurosam (MBDA 66 %, Thales 33 %) le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (radar Arabel de Thales), rejoigne l'offre de MBDA et de son partenaire polonais PHO. Ces deux derniers proposaient jusqu'ici quant à eux des missiles Aster 30 dans le cadre d'une coopération et PHO devait fournir le radar. Une négociation est aujourd'hui en cours depuis une quinzaine de jours entre les trois partenaires pour faire une place à Thales (radar, C2 ou commande et contrôle) dans la nouvelle offre tout en tenant compte qu'au moins 50 % de l'exécution du contrat doit revenir à l'industrie polonaise. Une négociation qui s'annonce pour le moins compliquée... et un peu tardive.

Par ailleurs, MBDA (via MBDA Allemagne et MBDA Italie) est également présent dans le consortium international MEADS (Medium Extended Air Defense System), emmené par le groupe américain Lockheed Martin et soutenu par les États-Unis, l'Allemagne et l'Italie. En face de ces deux offres : Raytheon, associé au groupe norvégien Kongsberg (système NASAMS et missiles AMRAAM), et le groupe israélien Rafael (Spyder-MR ADS), soutenu par le gouvernement israélien. Mais les États-Unis, qui profitent de la crise de Crimée, feraient le forcing pour proposer dans le cadre d'une offre non sollicitée à la Pologne le missile Patriot (Raytheon), facilement déployable.

Selon nos informations, la Pologne prévoirait de consacrer un budget de plus de 6 milliards jusqu'à 2022 à l'acquisition de systèmes de missiles de courte et moyenne portée (défense aérienne). Un match qui oppose l'industrie américaine à celle d'Europe. La Pologne devra donc choisir entre un achat sur étagère (États-Unis) et une coopération industrielle poussée avec l'Europe... même si Raytheon propose une coopération industrielle, opérationnelle et gouvernementale avec la Pologne.

 

Retour des États-Unis dans la région

Les États-Unis, qui avaient commencé à délaisser ces dernières années le continent européen au profit de l'Asie et du Pacifique, se placent en première ligne pour répondre aux inquiétudes exprimées par les pays voisins de la Russie. Washington se voit contraint d'y reprendre pied. Des F-16 américains ont été déployés en Pologne. Le vice-président Joe Biden a effectué une tournée à Varsovie et dans les trois pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), tous membres de l'UE et de l'Otan.

La crise déclenchée par le rattachement de la Crimée à la Russie fait renaître la menace et la peur d'une "guerre" en Europe, a jugé jeudi le président du Parlement européen, Martin Schulz. "Quelque chose a changé", avec cette crise, a relevé Martin Schulz dans une conférence de presse au début d'un sommet européen dominé par la crise ukrainienne. "Certains pensaient que la guerre et le risque de guerre n'étaient plus un sujet de discussion" mais "nous sommes en train de parler du risque d'un conflit armé", a-t-il affirmé.

 

Et la France ?

De son côté, la France est prête à envoyer quatre avions en Lituanie si l'Otan décide de renforcer sa mission de protection aérienne au- dessus des pays baltes, selon Reuters. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a entrepris vendredi un voyage éclair qui l'emmènera successivement à Tallinn, en Estonie, à Vilnius, en Lituanie et à Varsovie pour rassurer ces pays après les événements en Ukraine et l'annexion de la Crimée par la Russie.

"La France est prête a mettre quatre avions si l'Otan décide d'intensifier sa mission", a-t-on déclaré dans l'entourage du ministre de la Défense. Depuis 2004, les pays de l'Otan fournissent à tour de rôle tous les quatre mois des avions de chasse dans le cadre de la mission de "police du ciel" des pays baltes. Ces avions sont basés à Siauliai, en Lituanie, prêts à décoller en 15 minutes.

Cette mission est actuellement assurée par les États-Unis jusqu'à fin avril. Washington, qui fournit déjà quatre avions, a annoncé récemment mettre à disposition des pays baltes six avions supplémentaires dans le cadre d'une aide bilatérale, hors cadre de l'Otan. La Pologne prend le relais début mai des États-Unis. "Au jour d'aujourd'hui, les Russes n'ont pas manifesté une activité particulière depuis 15 jours" au niveau des pays baltes, indique-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense.  

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:30
M-346 israélien photo Alenia Aermacchi

M-346 israélien photo Alenia Aermacchi

 

 

20.03.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

 

Alenia Aermacchi a organisé une cérémonie officielle de roll-out ce 20 mars afin de dévoiler le premier M-346 « Lavi », destiné à l’armée de l’air israélienne.

 

Ce premier exemplaire devrait être livré à l’été 2014 selon l’industriel italien. L’assemblage final avait débuté le 7 novembre 2013 en Italie.

 

Israël a commandé 30 exemplaires de cet avion d’entraînement en 2012 pour remplacer ses TA-4 Skyhawk.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 13:50
La Pologne est pressée d'assurer sa défense antiaérienne

 

20.03.2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

La Pologne, membre de l'Otan, a décidé d'accélérer sa procédure d'appel d'offres pour un système de défense antimissile, à la lumière de la crise actuelle entre la Russie et l'Ukraine.

 

"Nous allons accélérer le règlement des questions relatives à la défense antiaérienne de la Pologne", a déclaré jeudi le porte-parole du ministère de la Défense, Jacek Sonta. "La Pologne compte arrêter dans les prochaines semaines son choix sur son système de défense antimissile."

 

Quatre candidats sont en lice: le français Thales associé au groupe européen MBDA et au groupe polonais d'armement; le gouvernement israélien; l'américain Raytheon et le consortium MEADS emmené par Lockheed Martin . (Marcin Goettig et Andrea Shalal avec Dan Williams; Guy Kerivel pour le service français)

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 12:55
L. Maury named Vice President  in charge of Thales's new “Critical Information Systems and Cybersecurity” Business Line


20/03/2014 Thales Group

 

Laurent Maury has been appointed Vice President in charge of Thales's new “Critical Information Systems and Cybersecurity” Business Line. This new Business Line — part of the Secure Communications and Information Systems Global Business Unit — has critical mass (close to 5,000 people, revenues of €500 million) and reflects Thales's efforts to strengthen its leadership in the rapidly expanding market for critical information management and cybersecurity solutions.

Laurent Maury began his career in 1987 as an engineer in the Radio Frequency Laboratory at Dassault Electronique. He then joined the Space and Electronic Warefare division as a systems bid manager. In 1996, he was promoted to Deputy Director, Export Marketing and Sales for this division. 

In 1998, Laurent joined Sextant Avionique as Director of Strategy and Development for the company's Trainer & Fighter Aircraft business. 

In 2001, he joined Thales's Defence & Security C4I Systems Activities as Director of Intelligence, Surveillance and Reconnaissance business. In 2005, Laurent assumed responsibility for Customer Service (France) for this business, then in 2006 he was appointed Vice President of the Customer  Service and Support business line. 

From December 2005, Laurent was Vice President in charge of the Critical Information Systems business line. 

Laurent Maury, 53, is a graduate of the ENSEEIHT engineering school in Toulouse (École nationale upérieure d'électronique, d'électrotechnique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications), Paul Sabatier University in Toulouse and the CHEAr centre for advanced weapon studies (Centre des hautes études de l'armement).

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 12:50
Deuxième cyber-landsgemeinde du Réseau national de sécurité

 

Berne, 20.03.2014 - news.admin.ch

 

La deuxième cyber-landsgemeinde du RNS a eu lieu à Berne le 20 mars 2014. Environ 70 participants des cantons et de la Confédération ont reçu des informations sur la concrétisation de la Stratégie nationale de protection de la Suisse contre les cyberrisques (SNPC), avec un accent sur les projets en cours au niveau cantonal.

La SNPC a pour objectif de réduire les cyberrisques, en collaboration avec les autorités, les milieux économiques et les exploitants d'infrastructures critiques. Le RNS organise la mise en oeuvre de cette stratégie sur le plan cantonal et communal, d'entente avec l'organe de coordination SNPC rattaché à l'Unité de pilotage informatique de la Confédération.

La landsgemeinde a permis d'échanger des informations sur la concrétisation de la stratégie ainsi que sur l'état d'avancement de divers projets du RNS. Quatre groupes de travail se sont attelés, depuis fin 2013, à la réalisation de mesures au sein des cantons. Leur objectif est de soutenir les cantons par des produits concrets, d'augmenter leur capacité de résistance et de réduire les cyberrisques. Il s'agit en outre d'améliorer la coopération et les réseaux entre cantons et Confédération.

Les groupes de travail ont une composition paritaire. Trois d'entre eux se penchent sur l'analyse des risques et la prévention, la gestion des incidents, et la gestion des crises. Ils produisent des concepts ainsi que des processus et améliorent l'accès au savoir des experts. Le quatrième groupe de travail établit une vue d'ensemble des infractions et un concept de coordination des ensembles de cas au niveau intercantonal.

En plus des informations transmises, la réunion a permis des échanges d'expériences. Des ateliers ont servi à estimer les besoins et à recueillir les suggestions des participants des cantons et de la Confédération. La prochaine édition aura lieu en 2015.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 08:55
Paris veut envoyer des Rafale dans les pays baltes

 

21.03.2014 Le Monde.fr

 

Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, se rendait à Vilnius, en Lituanie, vendredi 21 mars pour proposer, selon le Journal du dimanche, l'envoi de trois avions de chasse Rafale pour une mission de surveillance aérienne au-dessus de la zone baltique, coordonnée avec l'OTAN.

M. Le Drian doit ensuite se rendre à Tallin, en Estonie, puis à Varsovie, en Pologne. Selon le JDD, le ministre de la défense « entend par ce geste participer aux multiples efforts des Etats-Unis et de l'Union européenne destinés à “rassurer” les pays baltes et la Pologne ».

Ces pays, préoccupés par la faiblesse des sanctions prises à l'encontre de Moscou, participent depuis jeudi au Conseil européen de Bruxelles au cours duquel une nouvelle salve de mesures pour dissuader la Russie d'une « escalade » dans la crise ukrainienne devait être débattue.

 

Lire : Ukraine : l'Union européenne paralysée face à l'escalade de Moscou

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:55
 Tir d'un missile Aster 30 depuis une batterie SAMP/T photo DGA

Tir d'un missile Aster 30 depuis une batterie SAMP/T photo DGA

 

20/03/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

C'est une question à plusieurs centaines de millions d'euros : comment MBDA va-t-il faire évoluer son offre dans la défense sol-air moyenne portée au cours des années à venir ? La réponse est à chercher, en premier lieu, du côté des partenaires européens du programme que sont la France et l'Italie. "En France, l'objectif est de lancer le programme Aster 30 Block 1 NT en 2014", rappelait le 18 mars Antoine Bouvier, pdg de MBDA, lors de la présentation des résultats 2013 de sa société.

Qu'est-ce que l'Aster Block 1NT ? Une évolution de l'Aster 30 Block 1 actuel, c'est à dire le missile mis en oeuvre par les batteries de défense sol-air terrestres SAMP/T, en service en France et en Italie. Le Block 1 NT (pour nouvelles technologies) sera ainsi doté, entre autres, d'un nouvel autodirecteur fonctionnant en bande Ka, alors que l'actuel émet en bande Ku.

Concrètement, cela doit permettre au missile de détecter et de poursuivre des cibles plus rapides ; en matière de défense contre les missiles balistiques, cette amélioration permettra d'intercepter des engins de plus longue portée, soit environ 1.500 km. Plus généralement, le programme Aster Block 1NT vise également à traiter toutes les obsolescences dont pourraient être frappés les différents composants de l'Aster 30 actuel.

 
 

Environ 300 millions d'euros cette année.

Dès la fin 2008, la DGA avait attribué à MBDA et Thales un plan d'études amont d'environ 30 M€ pour travailler sur ce sujet. Le lancement du programme à proprement parler avait en revanche été retardé à plusieurs reprises. Mais cette fois-ci, c'est la bonne, explique-t-on chez MBDA. "La loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 prévoit bien la notification d'un contrat dès cette année", affirme ainsi Antoine Bouvier.

La documentation budgétaire associée au projet de loi de finances 2014 révèle en effet que 270 M€ devraient être engagés cette année dans ce programme, afin de couvrir "le traitement des obsolescences des munitions" et "une amélioration de performances face aux missiles balistiques de théâtre".

Mais le contexte budgétaire contraint invite à trouver d'autres partenaires pour financer ce chantier. "Il n'y pas aujourd'hui de conditions liées à un client export sur le programme Block 1NT", tempère toutefois Antoine Bouvier. Est-ce à dire que l'Aster Block 1NT sera financé uniquement en franco-français ? "Nous tâcherons de nous inscrire dans la perspective du programme Aster, c'est à dire celle d'une coopération franco-italienne pour le missile", nuance le pdg de MBDA. "Nous nous efforcerons de placer ce développement dans un cadre franco-italien, mais ce sera évidemment conditionné par les budgets italiens", ajoute le dirigeant.

 
 

La piste britannique.

D'autres pistes de coopération existent, à plus ou moins long terme, pour faire évoluer la famille Aster. "Dans la feuille de route d'évolution de l'Aster, il y a plusieurs grands domaines", souligne Antoine Bouvier. "L'un est lié au missile lui-même avec le nouvel autodirecteur de l'Aster 30, mais nous avons également des perspectives de feuille de route navale", précise le pdg du missilier européen.

Lors du récent sommet franco-britannique de Brize Norton, Londres s'est en effet dit favorable à "un dialogue bilatéral dans le domaine de la défense antimissile balistique", étudiant la possibilité d'utiliser ses destroyers Type 45 (déjà équipés d'Aster 30) pour mener cette mission, avec un missile et des capteurs améliorés.

Dernier client en date du missile Aster 30, Singapour pourrait également jouer un rôle dans de futures évolutions du missile. "L'acquisition par Singapour de l'Aster 30 terrestre va nous permettre de renforcer notre coopération sur le long terme avec la société locale ST Engineering", expliquait MBDA à "Air&Cosmos" lors du salon de Singapour le mois dernier.

 
 

Coupes claires.

En France, la LPM 2014-2019 a entériné des coupes importantes dans le programme Aster : alors qu'il était initialement prévu de commander 575 Aster 30 à MBDA, cette cible a été abaissée à 200 missiles seulement, tandis que celle des Aster 15 a été réduite de 200 à 140 exemplaires. Sept missiles Aster 30 seront livrés au client français en 2014, et 25 en 2015, date à laquelle est prévue la dernière livraison d'Aster 30.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:45
Cérémonie de fin de formation du GTIA Balanzan

 

19.03.2014 EUTM Mali
 

Le 18 mars s’est déroulée la cérémonie marquant la  fin de la formation du GTIA Balanzan, présidée par le premier ministre malien, Oumar Tatam Ly, en présence de nombreuses autorités civiles et militaires maliennes dont les ministres des affaires étrangères et de l’intérieur. De nombreuses délégations et représentations internationales présentes au Mali ont également participé à cet évènement.

Après la revue des troupes par le 1er ministre accompagné du chef d’état-major général des armées, Mahamane Touré, et du général Bruno Guibert, commandant EUTM, les soldats malien ont reçu des mains des formateurs européens de la mission un insigne et un certificat symbolisant leur investissement tout au long des 12 semaines de formation.

M. Tatam, au cours de son discours aux troupes, a remercié l’Union Européenne pour son implication au profit du Mali et l’effort des 23 nations contributrices à la mission, soulignant également le travail accompli par les unités formées par EUTM lors de leur déploiement au Nord du pays. Le général Guibert a, pour sa part, salué le dévouement des militaires maliens pendant ces trois mois de formation, les exhortant à être à l’image du Balanzan, cet arbre mythique, fort et puissant quelques soient les difficultés.

Le GTIA 4 est le dernier formé par la mission EUTM au cours de son premier mandat.

 

End of training ceremony of Battalion « Balanzan »

On March 18th took place the end of training ceremony of Battalion “Balanzan”. This military parade officially puts an end to the three-month European training of this Malian unit.

The ceremony, chaired by Oumar Tatam Ly, the Malian Prime Minister, was also attended by the highest Malian civilian and military authorities, including the Foreign and Domestic Affairs Ministers, as well as international delegations and representations present in Mali.

After the inspection of the troops, carried out by the Prime Minister, accompanied by General Mahamane Touré, the Malian Joint Chief of Staff and General Bruno Guibert, EUTM commander, took place the most emotional moment of the ceremony. The European trainers gave to the Malian soldiers a commemorative pin and a certificate symbolizing their commitment during the 12 weeks of European training.

Before the end of the military parade, the Prime Minister, as well as the EUTM commander gave a small speech. Mr. Tatam thanked the European Union for its commitment to Mali and the effort made by the 23 countries providing soldiers to the mission and pointing out the great job being carried out by the EUTM trained units already deployed in the north of the country. General Guibert highlighted the dedication of the Malian personnel during the 3 months training, urging them to be like the Balanzan tree, which always remains strong and powerful, despite of the external elements.

The fourth Inter-Arms Task Force (GTIA) is the last GTIA trained by the European Training Mission in Mali for its first mandate.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:35
Navantia delivers first batch of LCM-1E crafts to RAN

 

 

12 March 2014 naval-technology.com

 

Navantia has delivered the first four new medium-sized fast landing craft (LCM-1E) to the Royal Australian Navy (RAN).

 

The delivery is a part of a contract signed by Navantia in September 2011 to develop 12 new LCM-1E high-speed landing craft for RAN in support of two new Canberra-class landing helicopter dock (LHD) amphibious assault ships.

 

Being acquired under the joint project 2048 phase three from Navantia, the high-speed landing craft allow RAN to transport troops and equipment over shore where there are no fixed port facilities.

"Powered by two engines MAN of 806kW and two waterjet propellers, the LCM-1E craft feature radar navigation, global positioning system, gyro needle / magnetic and HF communications equipment, VHF and UHF."

 

The first four fast landing crafts have departed from Navantia facilities in Puerto Real, and are expected to arrive at their intended destinations around mid-April, while the remaining eight units are currently under construction and will be delivered to the Navy in groups of four during the next months.

 

Powered by two engines MAN of 806kW and two waterjet propellers, the LCM-1E craft feature radar navigation, global positioning system, gyro needle / magnetic and HF communications equipment, VHF and UHF.

 

Being built by Navantia in collaboration with BAE Systems, the 27,000t LHD have a range of 190nm, a length of 23.3m and can cruise at a speed of 22k.

 

The ships will be used to embark, transport and deploy forces, along with their equipment and aviation units as well as to perform out / support humanitarian missions.

 

The LHDs are armed with 6mm x 12.7mm machine guns, Nulka active missile decoy system, anti-torpedo towed defence system (Nixie) and four 20mm automated guns.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 14:05
Ueli Maurer: la présidence de l'OSCE met la neutralité en danger

 

20.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le conseiller fédéral Ueli Maurer craint dans une interview publiée jeudi par la "Weltwoche" que la présidence de l'OSCE en temps de crise ukrainienne ne nuise à la neutralité suisse. Il a ensuite assuré regretter certaines de ses déclarations.

 

"Dans une position exposée comme la présidence de l'OSCE" (l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), il existe un "danger croissant que la Suisse officielle ne soit plus considérée comme neutre", affirme le ministre de la Défense dans cette interview. Si la Confédération veut mener une politique de neutralité, elle ne peut pas avoir de tels liens, ajoute-t-il.

 

Le Conseil fédéral est "conscient que le double rôle de la Suisse peut amener à une situation peu confortable", ajoute-t-il. Selon lui, il faut se demander si la Suisse est un petit Etat neutre et indépendant avec à sa tête le président de la Confédération Didier Burkhalter ou si le président de l'OSCE Didier Burkhalter domine.

 

Le Neuchâtelois avait de son côté affirmé mardi que la présidence de l'OSCE obligeait la Suisse à être "doublement impartiale". Selon lui, l'actuelle crise en Ukraine renforce la Suisse dans sa neutralité.

Regret de "certains propos"

 

Ueli Maurer a ensuite affirmé "regretter certains des propos" intégrés dans cet entretien "fixé en dernière minute avec la 'Weltwoche'". Certaines de ces déclarations "vont à l'encontre du principe de collégialité", affirme-t-il sur le site internet du Département fédéral de la défense (DDPS).

 

Dans cette prise de position, révélée par le quotidien "Le Matin", le Zurichois se dit "fortement attaché à la collégialité, ainsi qu'à la bonne collaboration avec ses collègues". Il regrette en particulier "que ses propos donnent l'impression que les membres du Conseil fédéral ne s'engagent pas suffisamment pour défendre les intérêts de la Suisse, comme la neutralité".

 

Dans l'interview à la "Weltwoche", M. Maurer s'exprime aussi sur la situation en Crimée. Il dit comprendre la réaction des habitants de la péninsule ukrainienne, parce que la majorité des Criméens sont des Russes. Mais il juge en revanche "inacceptable" l'attitude du président russe Vladimir Poutine.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 13:50
Dutch maritime NH90s suffer corrosion

 

Mar. 20, 2014 by Anno Gravemaker – FG

 

Last year, the Royal Netherlands Air Force deployed one of its NH Industries NH90s for the first time aboard a navy vessel, during anti-piracy operation Atalanta in the Gulf of Aden.

 

After an inspection conducted following the mission, it was concluded that the amount of wear and tear and corrosion to the helicopter was much higher than anticipated. The same problems were noted on another aircraft deployed to the Caribbean.

 

Assisted by the Dutch National Aerospace Laboratory, the air force has come to the preliminary conclusion that the problems seem to be caused by design and assembly failures, and incomplete maintenance instructions. A further investigation is being conducted, with the results expected to be made public in late April.

 

NH Industries has acknowledged the problems and started its own investigation into possible solutions. The company expects to be able to present its first temporary modifications by the end of March, consisting of technical improvements and a corrosion prevention programme. Further improvements should follow later in the year, based on the results of additional studies.

 

Information about the Dutch corrosion issue has also been shared with the NATO helicopter management agency and other NH90 partner countries. France has also reported two cases of corrosion.

 

Meanwhile, Italy has recently started naval operations with its NFH-variant aircraft.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:50
MBDA rebondit grâce à ses exportations

 

19/03 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Le missilier a signé pour 4 milliards de contrats en 2013.

 

Tirant hier le bilan de l'année 2013, MBDA s'est félicité d'avoir atteint tous ses objectifs. Le missilier européen, filiale d'Airbus Group, MBDA et Finmeccanica, peut ainsi effacer la mauvaise passe de 2012 et s'assurer d'un plan de charges suffisant sur le moyen terme.

 

Le chiffre d'affaires est ressorti à 2,8 milliards d'euros, en léger retrait par rapport aux 3 milliards de 2012. La faute au décalage de commandes des mois précédents, le vote en France de la loi de programmation militaire (« Les Echos » du 20 mars 2013). Ce décalage a été en grande partie compensé depuis puisque les prises de commandes ont atteint les 4 milliards - l'objectif étant de dépasser 3 milliards.

 

MBDA a finalement accroché l'année dernière les grands contrats espérés plus tôt, comme le missile moyenne portée en France, le « Sea Ceptor » au Royaume-Uni, ou encore le Meteor en Allemagne. Mais c'est à l'export que les affaires ont été particulièrement heureuses, avec 2,2 milliards de commandes. Au passage, le record de 1,4 milliard est pulvérisé.

 

La bonne surprise est venue de Singapour, qui a retenu les missiles Aster 30 pour moderniser sa défense anti-aérienne. « La décision a été relativement rapide », indique-t-on au sein du missilier. MBDA a aussi fait mouche à Séoul en plaçant ses Taurus sous les ailes des F15 sud-coréens. « Pour la deuxième année d'affilée, les prises de commandes à l'export ont été supérieures à celles de nos clients nationaux », a résumé son PDG, Antoine Bouvier. Et encore, MBDA espérait que New Delhi mette enfin en oeuvre le très gros contrat SR-SAM de défense sol-air (il a été signé depuis des mois). Avec l'élection législative à venir, l'industriel veut croire que ce n'est que partie remise.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:50
photo AgustaWestland

photo AgustaWestland

 

 

Mar 20, 2014 ASDNews Source : AgustaWestland, A Finmeccanica Company

 

AgustaWestland, a Finmeccanica company, and the Italian Air Force are pleased to announce the signing of a Letter of Intent aimed at further strengthening their already well-established cooperation through the future set up of joint training solutions. The announcement was made on the occasion of the official ceremony for the maiden flight of the first HH-101AHH-101A CAESAR helicopter for the Italian Air Force held at Yeovil plant, UK, today.

 

AgustaWestland and Italian AF Sign LOI for Training

The partners intend to co-develop new capabilities to meet the future rotary-wing training requirements by leveraging synergies between the AgustaWestland Training Organization based at its Frosinone plant, close to Rome, and the Italian Air Force 72nd Wing (72° Stormo). Through this mutually beneficial cooperation, AgustaWestland will further expand the level of service in the training sector to meet the evolving requirements of the customer, while the Italian Air Force will enhance the level of training for its personnel through an innovative, efficient strategy.

 

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:50
Indra Will Provide the Army With Seven New Victrix Simulators

 

 

Mar 19, 2014 ASDNews Source : Indra

 

With this new order, the Armed Forces will have 22 simulators for preparing international missions. The system developed at the Centre of Excellence in LeA3n has proven to be an effective training tool

 

The Ministry of Defence has awarded Indra a contract to provide seven new Victrix shooting simulators that will be installed at various Army barracks and bases. The systems, which will be delivered throughout the year, will be combined with actual training to help improve soldier preparedness.

 

The systems have been developed at Indra's Centre of Excellence in León and will join 15 other simulators that Indra delivered to the Army in previous years. These systems have proven to be effective training tools. Indra is one of the leading simulator manufacturers in the world and it has delivered 200 simulators in 23 countries for more than 50 customers.

 

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:50
Finmeccanica veut accélérer son recentrage sur la défense

 

 

20/03 par Pierre de GASQUET Correspondant à Rome Les Echos

 

Après deux exercices lourdement déficitaires, le groupe de défense italien a renoué avec les bénéfices en 2013.

 

L'heure du recentrage a sonné pour le groupe de défense italien. Un an après la chute de son ex-numéro un, Giuseppe Orsi, mis en examen dans une affaire de corruption internationale en Inde, le groupe italien a annoncé hier un retour modeste aux bénéfices avec un résultat positif de 74 millions d'euros pour 2013 (contre une perte de 792 millions d'euros un an plus tôt). Mais il reste encore fortement pénalisé par les pertes de sa filiale de transport ferroviaire AnsaldoBreda (environ 570 millions d'euros en 2013). A la veille de la décision du gouvernement sur le renouvellement de son mandat, l'administrateur délégué de Finmeccanica, Alessandro Pansa, cinquante et un ans - ex-directeur financier promu en février 2013 en pleine « tourmente » -, a lancé un plan de réorganisation inspiré du modèle d'Airbus.

 

« Avant de raisonner sur les noms, nous devons réfléchir sur la stratégie des grandes entreprises publiques », a lancé récemment le nouveau chef du gouvernement, Matteo Renzi. Pour le groupe de défense (détenu à 30 % par le Trésor), dont le cours a rebondi de 74 % en un an depuis la nomination du « superpréfet » Gianni De Gennaro (ex-chef de la police) à sa présidence, c'est un signal d'encouragement. Malgré la restructuration de la branche d'électronique de défense (Selex) et la vente partielle d'Ansaldo Energia à la Caisse des dépôts italienne, le développement du groupe reste encore largement freiné par le poids de sa branche transports.

 

Pôle ferroviaire en vente

 

Au centre des interrogations : l'avenir du pôle ferroviaire déficitaire AnsaldoBreda (450 millions d'euros de chiffre d'affaires et 2.400 salariés), spécialisé dans la construction de trains à grande vitesse et de matériel roulant urbain. «  Avec 450 millions de chiffre d'affaires, AnsaldoBreda doit faire face à des concurrents qui font dix fois ses revenus en moyenne [Siemens, Alstom, Bombardier]  », a souligné récemment Alessandro Pansa. Parmi les acquéreurs potentiels figurent les deux groupes chinois China CNR Corp. et Insigma, qui se sont déclarés fin février. Mais le groupe italien souhaite aussi valoriser sa participation de 40 % dans Ansaldo STS (signalisation ferroviaire) en cédant les deux activités à un seul et même repreneur. Le groupe est aussi confronté à la menace de coupes significatives dans le programme d'achat des F35 à Lockheed Martin, dont il est le sous-traitant. Une nouvelle réduction de moitié de la commande (de 90 à 45 avions) pourrait se traduire par un impact négatif de 200 à 300 millions d'euros sur son chiffre d'affaires.

 

Parallèlement, Finmeccanica discute avec Airbus, Safran et Thales en vue de la restructuration du capital de la société aérospatiale Avio Spazio, dont il détient déjà 15 %. Sans cacher sa préférence pour Airbus ou Safran, qui développent déjà les lanceurs d'Arianespace, le groupe italien se donne jusqu'à l'été pour faire une offre conjointe au fonds britannique Cinven, qui détient 80 % d'Avio Spazio. Compte tenu de ses capacités d'investissement limitées, le renfort d'un partenaire industriel de poids sera crucial.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:40
Rheinmetall_Defence

Rheinmetall_Defence

 

BERLIN, 20 mars - RIA Novosti

 

Le gouvernement allemand a suspendu la coopération du groupe d'armement Rheinmetall AG avec la Russie en raison de la situation autour de la Crimée, a rapporté dans la nuit de mercredi à jeudi la chaîne de télévision n24, se référant au ministère allemand de l'économie. 

Le groupe allemand en question et le ministère russe de la Défense construisent conjointement un centre d'entraînement au combat des troupes terrestres à Moulino, près de Nijni-Novgorod. Le chantier doit battre son plein cette année. Il est prévu que le centre forme annuellement 30.000 soldats. Le contrat est évalué à 100 millions d'euros. 
Le ministère allemand de l'Economie souligne que dans les circonstances actuelles, la poursuite d'une telle coopération s'avère impossible. 

La veille de cette annonce, un représentant de la société Rheinmetall avait déclaré au journal Neue Osnabruecker Zeitung que le groupe honorerait les accords avec la Russie en dépit de la réaction de l'Occident sur le rattachement de la Crimée à la Russie. 

Le groupe Rheinmetall AG est un des plus importants producteurs d'armes et de matériel militaire en Europe. 

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.   

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.     

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance de la république de Crimée et l'accord de l'entrée de cette presqu'île au sein de la Fédération de Russie a été signé mardi, provoquant une vive réaction des Occidentaux.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:50
Le bilan annuel de MBDA porté par l’export

L'Eurofighter débute ses essais en vol équipé du missile Taurus. © MBDA / J. Gietl

 

18.03.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

MBDA a présenté ce matin ses résultats annuels pour l’année 2013, une « très bonne », voire une « excellente » année au niveau des prises de commandes, selon le PDG Antoine Bouvier. Elles atteignent en effet 4 milliards d’euros - 1,8 sur le marché domestique et 2,2 à l’export - un chiffre en nette progression par rapport à l’année précédente, au cours de laquelle le missilier européen n’avait enregistré que 2,3 milliards d’euros de prises de commandes. Au 31 décembre 2013, le carnet de commandes de MBDA affiche un total de 10,8 milliards d’euros et le CA sur l’année est de l’ordre de 3 milliards d’euros.

 

Contrat de développement du programme MMP, contrat de production pour le Sea Ceptor et pour le Meteor, autant de succès qui ont permis de « renforcer la filière missile » de MBDA sur le moyen et le long terme, sur le marché domestique. A l’export, le Moyen-Orient et l’Asie-Pacifique caracolent en tête des régions les plus lucratives pour le missilier, avec respectivement 50% et 40% des commandes. Pour preuve, les contrats signés avec l’Arabie Saoudite (LEX, Storm Shadow, Brimstone, VL Mica…), Singapour (Aster 30) ou encore la Corée du Sud (missile Taurus). MBDA reste toutefois en attente de la signature d’un contrat important de co-développement et de co-production avec l’Inde, concernant le missile de nouvelle génération SRSAM (Short Range Surface to Air Missile), « une déception que je ne cacherai pas » a avoué le PDG, qui espère cependant une signature rapide.

 

Antoine Bouvier a toutefois eu le triomphe modeste, restant « modeste et prudent » pour la suite. Dans un contexte de restrictions budgétaires dans le domaine de la Défense dans la plupart des pays, il s’agit à présent de mettre l’accent sur la coopération et la consolidation, afin, entre autres, de faire face à une concurrence à l’export « de plus en plus agressive ». A cet égard, le PDG de MBDA a déclaré que la stratégie choisie était une stratégie « de persévérance, de patience, fondée sur des éléments solides, qui s’apprécie sur la durée ».

 

Il a également réitéré son attachement à la coopération européenne, avec l’exemple du sommer franco-britannique de Brize Norton de janvier dernier, qui, dans une logique de « rationalisation », « préfigure ce que devra être un jour l’industrie de Défense eu Europe ». Il mesure également l’importance de « consolider les perspectives d’avenir » et de continuer le développement des coopérations existantes.

 

Concernant la situation en France, Antoine Bouvier a déclaré que si le Livre Blanc avait confirmé la stratégie industrielle, la baisse d’activité liée aux programmes était de 40%, une réduction d’une annuité sur le budget missile, soit 15 à 20% sur la durée totale de la LPM. Une situation qui « préserve » les perspectives, avec le lancement des programmes MMP, ANL et MICA-NG, ainsi que la rénovation de l’ASMP-A, mais qui nécessite d’autant plus le renforcement des efforts à l’export.

 

Sur les perspectives d’avenir, Antoine Bouvier place les priorités de MBDA sur le gros contrat indien, ainsi que le renforcement sur les marchés européens, avec notamment la confirmation de l’Aster Block 1NT en France, le système de défense aérienne MEADS en Allemagne et le Spear III en Grande-Bretagne.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:51
Morocco, Spain break up militant cell sending fighters abroad

 

 

18 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Morocco and Spain made seven arrests and dismantled an Islamist militant cell led by a Spanish citizen that sent fighters to "hotbeds of tension" such as Syria, officials from both countries said on Friday.

 

Hundreds of fighters from Morocco and other Maghreb states like Tunisia and Algeria have joined Islamist-dominated rebel forces in Syria's civil war and North African governments fear they will pose security threats once they return home.

 

Spain's interior ministry said the group's leader, Mustafa Maya Amaya, a nationalized Spaniard born in Belgium, was arrested in Melilla along with two French citizens. Melilla is a Spanish enclave on the Mediterranean, surrounded by Morocco.

 

Also arrested was a Tunisian man based in Malaga, Spain and three Moroccans arrested in their own country.

 

Spanish Interior Minister Interior Jorge Fernandez said it was the biggest group in Europe recruiting jihadists for Syria. Some of its members had returned to Spain from conflict zones where they were involved with al Qaeda-linked organizations.

 

He said the cell was now completely broken up because all of its elements, including document forgers, logistics organizers and jihadists had been arrested.

 

"The cell was dismantled in coordination with Spanish security forces," the Moroccan interior ministry said in a statement carried by official news agency MAP.

 

"Three Moroccans were arrested at the same time as the (Spanish) head of the cell and his acolytes have been arrested by the Spanish security services," it said.

 

The Moroccan statement said Amaya, the Spanish head of the cell just broken up, had had close ties with another cell that was linked to al Qaeda's North African wing, known as AQIM. That cell was dismantled last year as it planned to send militants to fight in Mali and Syria.

 

Spain said Maya Amaya used the internet to recruit jihadists and helped them join movements such as the Al Qaeda splinter group Islamic State in Iraq and the Levant (IDIL), al Qaeda's Nusra Front branch in Syria, and AQIM.

 

Morocco, a Western ally against Islamist militancy, often says it has broken up radical cells accused of plotting inside and outside the kingdom.

 

It has suffered numerous bomb attacks by suspected Islamist guerrillas, most recently in 2011 in Marrakesh, but militant groups have so far failed to gain any foothold in the kingdom.

 

Tuesday was the tenth anniversary of the Atocha train bombing in Spain, carried out by an Islamist cell, in which 191 people died.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:50
Ukraine crisis hampers EU's Central African Republic mission

 

 

18 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

The Ukraine crisis is hampering the European Union's plans to send a peacekeeping force to Central African Republic because nervous eastern European countries want to keep their troops at home rather than send them to Africa, diplomats said on Friday.

 

The EU has drawn up plans to send 800 to 1,000 soldiers to Central African Republic to join 6,000 African and 2,000 French troops, who have struggled to stop the fighting that started when the mostly Muslim Seleka rebels seized power a year ago in the majority Christian state.

 

But the plan has been jeopardized by the failure of European governments to provide key soldiers and equipment for the force, EU sources said on Thursday.

 

EU diplomats said that there was a link between the problems facing the Central African Republic force and the crisis in Ukraine, where Russian forces have occupied the Crimea region, raising tensions throughout the region.

 

"It is clear that the situation in Ukraine has impacted on the willingness of some of the likely contributors both in the EU and outside the EU to be necessarily ready to deploy to Central African Republic," one diplomat said, speaking on condition of anonymity.

 

"There are some potential troop contributors, both eastern European EU states and ... partners of the EU, that were considering troop contributions (but) firming that up as a definite deployment hasn't yet happened and one would assume it's because it's an unstable neighborhood," he said.

 

A second EU diplomatic source said the Ukraine crisis was "not a facilitating factor" when it came to raising troops for the EU mission to Central African Republic.

 

Neither diplomat could give specific examples of how the Ukraine crisis had affected the EU's plans but Poland, Romania, Estonia, Latvia and non-EU member Georgia are among countries reported to be considering contributing to the force.

 

SECURITY IN CAPITAL

 

The goal of the EU force would be to provide security in the capital Bangui and at Bangui airport, where around 70,000 people who have fled the violence are living in dire conditions.

 

The EU has so far held four conferences at which EU governments and some countries from outside the 28-nation EU offered troops and equipment for the operation.

 

But there are still gaps in essential areas, such as infantry units, headquarters staff and logistics, leading the commander of the force, French Major-General Philippe Ponties, to conclude he does not yet have the resources necessary to launch the mission, EU officials said.

 

Failure to send the force to Africa would be an embarrassment for the European Union, which has been trying to burnish its credentials as a security organization, and a setback for France, which has called for more European support for its efforts in Central African Republic.

 

France urged its EU partners to do more to help the operation on Friday, saying the EU must not shirk its responsibilities for international security.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:45
RCA: pour le patron de la force européenne, le compte n’y est pas

 

19-03-2014 par Laurent Correau - RFI

 

En RCA, l'Europe peine à mobiliser des effectifs pour la mission Eufor-RCA. Le général français Philippe Pontiès, qui commande cette opération, analyse une crise qui reste autant humanitaire que sécuritaire. Il décrit ici ses besoins.

 

RFI : Bonjour général Philippe Pontiès… Quels les moyens humains et matériels dont vous disposez d’ores et déjà pour l’Eufor-RCA ?

 

Général Philippe Pontiès : D’un point de vue général, les contributions en matière de forces sont déjà très substantielles puisqu’elles permettent d’atteindre une capacité opérationnelle initiale sans difficultés. Elles se résument à un peu plus de deux compagnies d’infanterie, soit à peu près 300 soldats, des forces spéciales – une section de forces spéciales – et une compagnie de gendarmerie fournie par la force de gendarmerie européenne. Et bien sûr tout ceci est renforcé par un certain nombre de micro-fonctions comme des actions civilo-militaires, des équipes de lutte anti-éléments explosifs improvisés...

 

Quels sont les pays contributeurs qui, justement, vous ont permis d’avoir toutes ces forces à disposition ?

Nous avons actuellement sept nations contributrices en matière de force sur le terrain. Sans évoquer évidemment ceux qui arment le poste de commandement (PC) de l’opération à Larissa [Grèce] et ceux qui armeront le PC de la force sur Bangui. Nous avons actuellement la France, la Géorgie, l’Estonie, la Lettonie, l’Espagne, la Pologne et le Portugal.

 

→ A (RE)LIRE : La France rappelle l'Europe à ses engagements sur la Centrafrique

 

Quels sont les plus gros contributeurs ?

Je ne sais pas si on peut parler de gros contributeurs, parce qu’il y a effectivement des pays qui offrent des effectifs importants. Je pense notamment aux Géorgiens qui offrent une compagnie d’infanterie de l’ordre de 150 soldats. Et vous avez des nations qui apportent des effectifs moindres, mais des capacités qui sont extrêmement rares et précieuses. Je pense notamment aux forces spéciales espagnoles.

 

Et vous disposez d’ores et déjà des moyens logistiques qui vous permettront de projeter ces troupes sur le terrain ?

C’est un petit peu le problème auquel nous sommes confrontés en ce moment : le lancement reste subordonné à la mise en place d’une structure logistique d’une centaine de soldats couvrant des fonctions à la fois de soutien médical, de transport, de manutention et d’aide au déploiement. Des consultations sont en cours avec les Etats membres et des Etats tiers, en vue de trouver des contributions pour permettre à cette structure logistique de se déployer.

 

Ça veut dire qu’à l’heure actuelle il vous manque encore une centaine d’hommes et certaines compétences pour pouvoir lancer l’Eufor ?

Absolument… Mais des consultations sont en cours, avec tous les Etats membres et je ne désespère pas de trouver la solution qui me permettra le moment venu de recommander le lancement au Conseil.

 

Est-ce que vous avez le sentiment que la crise en Ukraine a pu retarder la contribution de certains Etats membres, voire inciter certains Etats à reculer après un premier engagement ?

Je crois, en tout cas, que la situation internationale telle que nous la vivons aujourd’hui explique en partie le fait que le processus de génération de forces ne va pas aussi vite que prévu. Ce n’était pas un élément pris en compte au tout début de l’établissement de l’opération. Evidement il s’est imposé à nous et à l’ensemble des Etats membres et je pense qu’il joue un rôle non négligeable effectivement, dans le ralentissement du processus. Mais nous ne sommes pas dans une situation de blocage, contrairement à ce que j’ai pu entendre ou lire ici ou là.

 

Pas de situation de blocage ?

Non.

 

Tout de même une situation un peu préoccupante ?

Situation préoccupante… Je rappelle que les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ont rédigé un communiqué commun vendredi dernier pour exprimer le fait que le compte n’y était pas et appeler effectivement les Etats membres à leurs responsabilités. Donc il y a encore un pas à faire pour que le lancement puisse être recommandé. Ce pas n’est pas grand, mais il est essentiel et nous l’attendons évidemment avec impatience.

L’objectif reste de prononcer la pleine capacité opérationnelle de la force à la fin du mois d’avril. C'était l'objectif initial et il est toujours d'actualité. Cet objectif étant bien sûr soumis à la fois à l’analyse que nous ferons nous-mêmes de la situation sur le terrain à partir des premiers déploiements, mais aussi soumis à la capacité de transport aérien et stratégique qui sera mise à notre disposition pour compléter les premiers déploiements.

 

Quels sont à vos yeux les enjeux de cette force ? Qu’est qui devrait pousser les pays membres de l’Union européenne à contribuer justement, pour le déploiement de cette Eufor ?

Compte tenu de la situation en République centrafricaine aujourd’hui, à la fois humanitaire et sécuritaire, je pense qu’il y a une certaine urgence à ce que nous nous déployions pour venir épauler, en quelque sorte, l’action de l’Union africaine à travers la Misca et l’action de la France à travers l’opération Sangaris. Il s’agit bien d’une opération dite de transition qui devrait durer donc six mois, à partir du moment où la pleine capacité opérationnelle aura été prononcée et qui devrait faire le lien entre la situation actuelle et une force multinationale, sans doute renforcée à l’horizon de la fin de l’année 2014.

Et j’ajoute de faciliter aussi la tâche des humanitaires, car les organisations non gouvernementales comme d’ailleurs les organisations gouvernementales, ont énormément de projets en tête pour venir en aide aux populations. Malheureusement la situation sécuritaire étant ce qu’elle est, elles ne sont pas en situation de mettre en œuvre ces projets et je crois que l’un des défis et l’un des apports essentiels d’Eufor-RCA sera aussi de créer les conditions pour les humanitaires de mettre en œuvre ces grands projets.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:55
Missiles : MBDA a battu son record de commandes à l'export en 2013

Le groupe européen a engrangé 2,2 milliards d'euros de commandes à l'export en 2013 sur un total de 4 milliards d'euros.

 

18/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le missilier a obtenu de nombreux contrats à l'international. L'Arabie Saoudite, Singapour et Corée du Sud figurent dans le top trois des clients de MBDA.

 

2013 a été indéniablement une très, très bonne année pour MBDA à l'export. Le missilier européen a annoncé ce mardi à l'occasion de l'annonce des résultats 2013 avoir battu son record de prises de commandes à l'international (hors les commandes des quatre pays domestiques : Allemagne, France, Grande-Bretagne et Italie). Le groupe européen a engrangé 2,2 milliards d'euros de commandes à l'export en 2013 sur un total de 4 milliards. L'Arabie Saoudite, Singapour et la Corée du Sud figurent dans le top trois des clients du missilier l'année dernière. Les produits de MBDA plaisent notamment à la région Moyen Orient (50 % des commandes) et à l'Asie-Pacifique (40 %).

Du coup, le carnet de commandes repasse au-dessus de la barre des 10 milliards, à 10,8 milliards d'euros. Un record que le groupe avait déjà battu en 2012 quand il avait engrangé 1,5 milliard d'euros de commandes cette année-là. Ce qui avait d'ailleurs été l'une des très rares satisfactions de MBDA et de son PDG, Antoine Bouvier. Car les commandes au total (2,3 milliards d'euros) avaient été encore bien en-dessous du chiffre d'affaires (3 milliards d'euros). Une mauvaise habitude qui avait été prise depuis 2009.

 

Avoir un book to bill supérieur à 1

Du coup, Antoine Bouvier avait fixé pour 2013 un objectif prioritaire à ses troupes, avoir un ratio chiffre d'affaires, prises de commandes (book to bill) supérieur à 1. C'est fait. MBDA, qui a annoncé un chiffre d'affaires en léger retrait par rapport à 2012 (2,8 milliards en 2013, dont 1,7 milliards dans les quatre pays domestiques de MBDA, contre 3 milliards), a cassé l'an dernier la spirale infernale de la baisse inexorable de son carnet de commandes. C'est ce qu'a annoncé le PDG de MBDA ce mardi. D'autant que les commandes nationales ont été bien meilleures (1,8 milliards) que celles de 2012 où elles avaient été au ras du plancher (800 millions).

En France, MBDA a enfin obtenu la signature tant attendue du contrat de développement et de production du missile tactique, le missile moyenne portée (MMP) pour un montant de 400 millions. En Grande-Bretagne, le missilier a obtenu un contrat de production de 250 millions de livres du système naval de défense aérienne Sea Ceptor armé par des missiles CAMM (Common Anti-air Modular Missile). Enfin, l'Allemagne est devenue la sixième et dernière nation partenaire du programme de missile air-air Meteor à notifier en mai une commande.

 

L'Arabie Saoudite, premier client export de MBDA en 2013

C'est en Arabie Saoudite que MBDA a cartonné en 2013. Selon nos informations, le missilier a gagné cinq contrats. Tout d'abord le groupe britannique a choisi MBDA pour fournir à l'armée de l'air saoudienne le missile air-sol britannique le Dual-Mode Brimstone. En outre, il équipera l'armée de l'air saoudienne un lot supplémentaire de missiles de croisière Storm Shadow. Soit environ une commande évaluée pour MBDA à 500 millions d'euros.

MBDA participera au contrat d'Etat à Etat (LEX ou Life Extension Sawari 1) de plus d'un milliard d'euros portant sur la modernisation de quatre frégates de classe Al Medinah et de deux pétroliers-ravitailleurs de la classe Boraida mis en service en 1985-1986 (contrat Sawari I). MBDA va équiper les pétroliers de son nouveau système surface-air à très courte portée de MBDA Simbad-RC (un peu plus de 40 millions d'euros), deuxième client de ce nouveau produit.

MBDA va équiper de missiles sol-air VL Mica la Garde nationale, l'armée privée du roi commandée par le prince Mitaeb bin Abdullah, selon des sources concordantes. Ce contrat, qui s'élève à un peu plus de 150 millions d'euros, va permettre de remplacer le parc de missiles Mistral (MBDA). A terme, le missilier table sur plus de 500 millions d'euros de commandes au total.

 

Malaisie, Singapour, Corée, Nouvelle-Zélande, Indonésie et Turkménistan

MBDA a gagné un contrat portant sur les installations de tir de missiles sur les six corvettes de type Gowind, dont le design a été vendu par DCNS en Malaisie. Le montant de cette commande est évalué à un peu moins de 100 millions d'euros. Mais qui dit installations de tir dit commandes futures de missiles. MBDA doit vendre cette année des missiles surface-air VL Mica, et l'antinavire, Exocet block 3. La future commande est estimée entre 300 et 400 millions d'euros.

MBDA a obtenu en 2013 une très jolie commande à Singapour, un client référent, qui a investi dans des missiles Aster 30. Par ailleurs, le missilier a placé le Mistral en Indonésie et le Simbad-RC au Turkménistan, selon nos informations. Enfin, la Corée du sud s'est offert 170 missiles de croisière Taurus d'une portée de 500 kilomètres pour une valeur totale de 300 millions d'euros. Il a également été sélectionné par la Nouvelle-Zélande pour son système Sea Ceptor.

 

Le miracle permanent de MBDA

Chaque année, MBDA réussit un petit miracle à l'exportation. Car le missilier n'est pas vraiment aidé par les plate-formistes français (Dassault, DCNS, Airbus Helicopters…) qui ne vendent pas ou quasiment pas. Il a développé une véritable résilience qui lui permet de continuer à vendre sans l'aide des plate-formistes français. Du coup, il a dû se réorienter vers des plateformes étrangères comme le chantier naval néerlandais Damen (corvettes modulaires Sigma), qui est très actif à l'export. Et ses succès à l'export, le missilier les doit le plus souvent à son portefeuille produits sol-air (VL-Mica, Sea Ceptor, Mistral…) et antinavire (Exocet block 3). Enfin, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, donne le plus souvent possible un coup de pouce au missilier.

"MBDA cartonne dans des pays où on ne l'attend pas forcément grâce à un travail de fonds des équipes commerciales", constate un bon observateur. Un travail initié par le grand patron de l'export, Jean-Luc Lamothe qui a su nouer des partenariats avec des plate-formistes étrangers. Des succès qui sont également dus à la stabilité des équipes commerciales dans les pays. Un gage de réussite sur le moyen-long terme. Grâce à cette stratégie patiente, MBDA devrait concrétiser de beaux succès cette année ou en 2015 dans des pays inattendus.

Et bien sûr, chaque année qui passe, le rapproche d'un méga-contrat, notamment en Inde avec le Rafale ainsi que le SR-SAM (sol-air), au Qatar (Rafale)

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 08:50
Wildcat Type 45 Destroyer Deck Landing First

 

18/03/2014 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

The Royal Navy's next-generation AgustaWestland Wildcat helicopter has landed on a Type 45 Destroyer's deck for the first time. The landing paves the way for the Wildcat to start replacing the Fleet Air Arm's Westland Lynx HMA8 helicopter from 2015 onwards.

 

Currently, the Wildcat is being trialled by 700W Naval Air Squadron based at RNAS Yeovilton, Somerset, UK. Five Wildcat airframes are being routinely put through their paces ahead of the type's scheduled entry-into-service next year.

 

Two variants of the Wildcat have been developed - one for the Royal Navy, the other for the British Army. The Fleet Air Arm will get 28 Wildcats and they'll be equipped with two new weapons - the LMM (Lightweight Multirole Missile) and the FASGW (Future Anti-Surface Guided Weapon) - along with heavy and general purpose machine guns.

 

Wildcat Destroyer Landing

 

The Wildcat Destroyer landing trial involved HMS Dragon - the fourth Type 45 ship produced, which was handed over to the Royal Navy in August 2011. Like its counterparts HMS Daring, HMS Dauntless, HMS Diamond, HMS Defender and HMS Duncan, HMS Dragon is a multirole-capable vessel capable of undertaking surveillance, anti-piracy, disaster relief aid and other missions.

 

Its flight deck can accommodate two Wildcats or a single Westland Merlin HM1 anti-submarine helicopter and its armament includes the Sea Viper air defence system, Harpoon anti-ship missiles and a 4.5 inch Mark 8 naval gun.

 

Type 45 Deck Trials

 

"Today is a small, but exciting, step in the progression of this new capability and I am delighted that HMS Dragon was able to help", commanding officer, Captain Iain Lower, explained in a statement on the Type 45 deck trials. "I look forward to seeing what the aircraft can do when we put it through its paces later this month."

 

"This year will be one of many firsts for the Wildcat crews as we work with our industry partners to get the aircraft to sea as soon as we can", added 700W NAS' commanding officer, Lieutenant Commander Simon Collins, in the MoD's Wildcat deck landing press release. "Deck landings on board a Type 45 at sea are a real milestone and it was a pleasure to join the HMS Dragon team to show them what Wildcat can do."

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