source airforce-technology.com

22-06-11 par Karen Jacobs - tempsreel.nouvelobs.com

LE BOURGET (Reuters) - Le secteur de la défense fait grise mine et se prépare à une croissance nulle voire à une contraction, en net contraste avec l'amélioration constatée dans l'aviation civile au salon aéronautique du Bourget.

Les budgets militaires sont en baisse. Aux Etats-Unis, le Pentagone a ainsi souligné que le secteur de la défense ne serait pas à l'abri des coupes budgétaires.

"Une baisse des budgets se profile et je pense que de nombreux investisseurs se détournent des groupes de défense", a indiqué à Reuters Alex Hamilton, directeur de la société d'investissement EarlyBirdCapital.

Si les groupes d'armement comptent bien continuer à se battre sur leurs marchés traditionnels, ils prévoient également d'élargir leurs horizons à la recherche de nouvelles ouvertures internationales.

"Nous n'allons pas rester inactifs et nous contenter de protéger nos marchés traditionnels", a déclaré Jim Pitts, président de la division systèmes électroniques de Northrop Grumman, qui s'est séparé au début de l'année de ses activités dans les chantiers naval.

"Nous allons devoir aller vers les marchés adjacents, commencer à mettre la pression sur nos concurrents et nous créer une part de marché qui n'existe pas pour l'instant", a-t-il ajouté.

L'austérité est une nouveauté pour la plupart des groupes de défense, qui ont profité depuis le début de la décennie des fortes hausses budgétaires qui ont suivi les attentats du 11 Septembre aux Etats-Unis.

"Nous avons profité de huit années pendant lesquelles le marché a crû de 8% en moyenne. Passer de ça à une croissance nulle ne va pas sans inquiétude", a reconnu Clay Jones, directeur général de Rockwell Collins, qui produit des systèmes d'avionique pour avions civils et militaires.

Face à cette tendance, les groupes de défense se sont défaits de leurs activités non essentielles, ont réduit leurs effectifs et renoncé à certains déplacements.

Plusieurs dirigeants de groupes américains ont ainsi choisi de ne pas faire le voyage en France pour le salon du Bourget.

"Nous allons continuer à examiner les coûts au niveau des effectifs, afin de les faire coïncider avec nos prévisions commerciales", a prévenu Ralph Heath, président de la division aéronautique de Lockheed, lors d'un entretien à Reuters.

Selon Clay Jones de Rockwell Collins, la baisse d'activité dans le secteur de la défense sera toutefois plus aisée à négocier que le ralentissement dans l'aéronautique civile de 2008-2009. Une croissance nulle des budgets militaires sera presque anecdotique en comparaison de ce que le secteur de l'aéronautique civile avait subi alors.

"Je peux faire face à une croissance nulle. C'est quand ça baisse de 20% que c'est plus délicat à gérer", a-t-il souligné.

RIGA, June 22 (RIA Novosti)

Latvia will ask NATO for support if Russia deploys French-built Mistral warships in the Baltic Sea because it would change the balance of forces in the region, Defense Minister Artis Pabriks said on Wednesday.

Russia and France signed last Friday a $1.7 billion (1.2 bln euro) contract on two French-built Mistral class amphibious assault ships for the Russian Navy, which includes the transfer of sensitive technologies.

"If these helicopter carriers appear in the Baltic Sea, Latvia will ask France and NATO in general for military and political support," Pabriks said. "The size of this support should be adequate to restore the balance of forces in the region."

Latvia, a former Soviet republic, joined the 28-member bloc together with other Baltic states in 2004.

Russian Defense Minister Anatoly Serdyukov said on Tuesday that it was too early to determine the future deployment of the warships, as the first ship will be delivered to Russia in 2014 and the second in 2015.

"Let us build the ships first and then think about their use. We have some plans and we will make them public when the ships are almost ready," he said.

A Mistral class ship is capable of carrying 16 helicopters, four landing vessels, 70 armored vehicles, and 450 personnel.

The Russian military insists that the use of Mistral class ships will significantly increase the effectiveness of peacekeeping and humanitarian operations.

23/06/2011 MER et MARINE

Depuis plus de trente ans, les missiles antinavire sont devenus l'un des principaux piliers du combat naval. Ces armements équipent les bâtiments de combat, des patrouilleurs aux frégates en passant par les sous-marins, ainsi que les forces aériennes et les batteries côtières. Evoluant sans cesse et intégrant de nouvelles fonctions, comme les capacités de tir contre buts terrestres, les missiles antinavire s'adaptent aux évolutions technologiques et opérationnelles. Tour d'horizon des solutions proposées par l'industrie européenne :


Exocet MM40 Block3 (© : MBDA)

L'Exocet

Vendu à plus de 3600 exemplaires dans 35 pays depuis plus de 30 ans, l'Exocet ne cesse d'évoluer depuis sa mise en service. Le célèbre missile antinavire se décline aujourd'hui en trois versions, tirées depuis bâtiments de surface, aéronefs et sous-marins. Développé par MBDA à partir de 2004 suite à l'abandon du programme ANF, l'Exocet Mer-Mer 40 Block3 fait son entrée dans la Marine nationale, qui a réalisé un premier tir le 18 mars 2010 depuis la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, admise au service actif en juin 2011 (son sistership, le Forbin, l'a été fin 2010). D'une longueur de 5.8 mètres pour un diamètre de 35 centimètres et un poids de 780 kilos, le nouveau missile antinavire présente des dimensions identiques à celles de son prédécesseur, tout en étant plus léger (870 kilos pour la génération précédente). Mais, surtout, il affiche une portée opérationnelle plus que doublée, soit 180 km contre 72 km pour le MM40 Block2. Le Block3 intègre également un GPS, ce qui lui confère une capacité de frappe contre des cibles côtières. Doté d'une charge optimisée pour la lutte antinavire, il ne peut néanmoins être comparé à un missile de croisière, conçu pour neutraliser des cibles durcies et disposant d'une allonge et d'une précision contre buts terrestres nettement plus importantes.


Exocet AM39 sur Rafale (© : DASSAULT AVIATION)


Tir d'AM39 depuis un Atlantique 2 (© : MARINE NATIONALE)


Tir d'un SM39 depuis un sous-marin (© : MBDA)

Outre la marine française, le MM40 Block3 a déjà été vendu au sultanat d'Oman, aux Emirats Arabes Unis et au Qatar. L'adoption du nouveau standard se fait soit par achat de matériel neuf, soit par retrofit des MM40 Block2 existants. Ainsi, depuis 2008, le site MBDA de Selles-Saint-Denis a débuté la mise à niveau de missiles pour des clients export, avant d'entreprendre le retrofit des munitions françaises, livrées à partir de 2011.
L'aéronautique navale tricolore, qui met en oeuvre l'Exocet AM39 depuis ses avions de patrouille maritime Atlantique 2 et jusqu'ici sur ses Super Etendard Modernisés (SEM), reçoit également une nouvelle version de son missile air-mer. Un Exocet numérisé, l'AM39 Block2 Mod2, a été spécialement développé pour le Rafale, qui remplace le SEM dans les missions de lutte antinavire. Le nouvel avion de combat a réalisé un tir de validation en 2007 avec l'AM39 Block2 Mod2. La numérisation de la version à changement de milieu a, quant à elle, été lancée en 2009. Le SM39 Block2 Mod2 équipera les nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque du type Barracuda à partir de 2017. Dans cette configuration, le missile est éjecté par un tube lance-torpille. En dehors des SNA français, le SM39 peut armer les sous-marins Scorpène.


RBS-15 (© : SAAB)

Le RBS-15

Le Suédois Saab Bofors Dynamics et l'Allemand Diehl BGT Defence ont développé et commercialisent le RBS-15 Mk3. Ce missile antinavire de 4.3 mètres est doté d'un booster et affiche une portée de 200 kilomètres. Embarquant une charge militaire de 200 kilos pour un poids total de 800 kilos, il dispose d'un autodirecteur infrarouge, ce qui le rend autonome par rapport au porteur après le tir. Ce dernier standard du RBS-15 est aussi équipé d'un GPS, lui conférant une capacité de frappe contre des cibles côtières. Le RBS-15 Mk3 a été adopté par la marine suédoise, ainsi que la flotte allemande pour ses nouvelles corvettes du type 130. Le missile a également été vendu à la Croatie, la Finlande et la Pologne. Outre la version mer-mer, Saab a développé une version air-mer équipant les avions de combat Gripen. Une variante à changement de milieu doit aussi voir le jour pour équiper les sous-marins.


Tir de NSM (© : KONGSBERG)

Le NSM

Après le succès du Penguin, Kongsberg a développé, en partenariat avec EADS, le Naval Strike Missile (NSM). Destiné à équiper les frégates du type Fridjof Nansen et les patrouilleurs norvégiens du type Skjold, ce nouveau missile antinavire à autodirecteur infrarouge, d'une portée de 200 km, mesure 3.96 mètres et pèse 410 kg, dont 120 de charge militaire. Une version pour la défense côtière, tirée depuis la terre, a été retenue par la Pologne. Le NSM sert également au développement avec Lockheed-Martin du Joint Strike Missile (JSM), programme découlant de l'achat par la Norvège de F-35. Prévu pour être lancé depuis la soute de l'avion, le JSM est conçu pour la lutte antinavire et l'attaque contre cibles terrestres. Comme un missile de croisière, il disposera d'un système d'exploitation de la géographie ainsi que d'une liaison de données permettant le rafraîchissement des informations en vol.


Tir de Marte (© : MBDA)

Le Marte MK2

Missile antinavire intermédiaire entre l'Exocet et le futur ANL/FASGW, le Marte Mk2 est destiné aux forces navales, à commencer par les hélicoptères de la marine italienne. Evolution du Marte, mis en service dans les années 80 sur les Sea King, le nouveau missile (Mk2/S) est désormais opérationnel après sa qualification sur AW-101 Merlin et NH90. D'un poids de 270 kilos pour une longueur de 3.85 mètres, le Marte Mk2/S affiche une portée de 30 à 45 kilomètres suivant l'altitude de tir. Du type "Fire and Forget", le missile, qui peut aussi être lancé par avion (Mk2/A) est doté d'un autodirecteur électromagnétique actif et une capacité de résistance accrue face aux contre-mesures. Une version embarquée, le Marte Mk2/N, est proposée par MBDA pour équiper des bâtiments de surface de 30 à 50 mètres. Le nouveau missile antinavire peut, également, être mis en oeuvre depuis des batteries côtières.


ANL/FASGW (© : MBDA)

L'ANL/FASGW

La France et la Grande-Bretagne ont confié à MBDA une étude d'évaluation sur un nouveau missile antinavire léger destiné à équiper leurs hélicoptères. Ce projet, baptisé ANL ou FASGW (Future Anti-SurfaceGuidedWeapon), pourrait s'ouvrir sur un programme en coopération en vue d'une première livraison en 2015. D'un poids d'une centaine de kilos, dont 30 de charge militaire, l'ANL/FASGW affiche une portée de 20 km. Il est doté d'un autodirecteur infrarouge et d'une liaison de données bidirectionnelle permettant de maintenir un lien avec l'hélicoptère. Ce nouveau missile à booster non-largable succèderait au Sea Skua britannique et comblerait un manque dans la marine française, dépourvue d'un tel armement depuis le retrait de l'AS-12 en 1995. Répondant à l'évolution des menaces asymétriques, l'ANL/FASGW est optimisé contre les bateaux de moins de 500 tonnes. Il doit équiper les Lynx (Wildcat), Panther et NH90.


Le Milas (© : MBDA)

Otomat et Milas

La marine italienne utilise sur ses bâtiments le missile antinavire Otomat Mk2 Teseo de MBDA. Long de 4.82 mètres pour un poids de 780 kilos, cet engin, doté d'un turboréacteur et d'un autodirecteur actif, affiche une portée de 180 kilomètres. A partir de ce missile, l'Italie a aussi commandé un nouvel engin anti-sous-marin. Rappelant le concept du Malafon français, le Milas associe un Otomat et une torpille MU90. Tiré comme un missile antinavire, le Milas équipera à raison de quatre munitions les FREMM italiennes en version ASM. Long de 6 mètres pour un poids de 800 kg, l'engin a une portée de 5 à 50 km. Il se comporte d'abord comme un missile classique puis, arrivé au dessus de l'objectif, largue la torpille qui pénètre dans l'eau à l'aplomb du sous-marin. L'objectif est de surprendre ce dernier et de le frapper à une portée supérieure à celle de ses armes. Sur la frégate, une console située au central opérations intègre les informations fournies par les sonars et délivre au Milas les paramètres nécessaires avant le tir. Les données peuvent, ensuite, être rafraîchies en vol.

23/06/2011 MER et MARINE

Véritable bouclier des navires contre les attaques aériennes, les missiles surface-air se sont développés au fil de l'évolution des menaces. Pour contrer les attaques d'aéronefs et de missiles antinavires de plus en plus rapides, manoeuvrants et durcis aux contre-mesures, les industriels ont imaginé des solutions adaptées suivant l'emploi opérationnel. Car, si une attaque saturante est toujours possible, de nouvelles évolutions ont été constatées, comme le besoin de se prémunir contre les menaces asymétriques. Dans le même temps, on a constaté le développement du concept de tir vertical, remplaçant progressivement les traditionnelles rampes et permettant de gagner en rapidité d'action et en souplesse d'emploi. Dans ces domaines, les Européens, et plus particulièrement MBDA, sont parvenus à développer des produits très innovants.


Tir d'Aster 15 sur le Charles de Gaulle (© : MBDA)

Aster : La toute dernière génération de défense aérienne

Premier missile antiaérien conçu dès l'origine pour la lutte anti-missile, l'Aster est entré en service en 2001 sur le porte-avions Charles de Gaulle. Après la France, il a été vendu à la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Arabie Saoudite, Singapour et le Maroc. Dans la lignée de l'Aster 15, MBDA a développé la version Aster 30. D'une portée de 100 km, ce missile, capable d'atteindre la vitesse de Mach 4.5, est le fer de lance des nouveaux bâtiments de défense aérienne britanniques, français et italiens. Après la résolution d'un problème mineur de capots qui avait entrainé un double échec lors de tirs en 2009, l'Aster 30 a de nouveau renoué avec le succès au printemps 2010 (tirs simples et en salve réussis) et a été déclaré apte au service sur les destroyers du Type 45 et les frégates Horizon. Doté d'une grande agilité, l'Aster peut détruire, à l'impact, des missiles assaillants très rapides, manoeuvrants, à vol rasant et fort piqué final. Il est toujours le seul à offrir une parade contre des missiles antinavires supersoniques. Son autodirecteur lui permet, en outre, de traquer sa cible en toute autonomie, offrant au bâtiment porteur la capacité de tirer simultanément plusieurs munitions et, ainsi, de contrer les attaques saturantes. La famille Aster se positionne aussi contre les missiles balistiques (DAMB). Engin endo-atmosphérique, l'Aster Block1 est proposé pour la défense de théâtre face à des engins d'une portée inférieure à 1000 km. Pour l'heure, le Block1 n'existe qu'en version terrestre mais une application navale peut être facilement adaptée. Elle pourrait, par exemple, être embarquée sur les frégates Horizon qui pourraient, depuis la mer, offrir une couverture DAMB aux forces déployées à terre.


VL Mica (© : MBDA)

VL Mica : La nouvelle solution à courte portée de MBDA

C'est le nouveau missile surface-air à courte portée proposé par MBDA. Adaptation navale du missile air-air embarqué sur avions de combat, le VL Mica est mis en oeuvre depuis un Conteneur Lanceur Autonome (CLA) ou un lanceur Sylver A35. D'une portée de 20 km, ce missile est du type "Fire and Forget" mais, en cas de besoin, les informations peuvent être rafraîchies en vol grâce à une liaison de données. Optimisé pour l'interception à très basse altitude de cibles à faible signature, le VL Mica dispose d'un autodirecteur infrarouge ou électromagnétique. Ces deux modes peuvent être panachés dans les lanceurs, suivant le choix des marines. Léger, le système peut être embarqué sur des bâtiments de taille relativement faible, comme des corvettes ou des patrouilleurs. En effet, le missile ne mesure que 3.1 mètres de long pour un poids de 112 kg (480 kg avec un CLA). Pour l'heure, le VL Mica a été acquis par Oman et le Maroc, qui ont décidé d'en équiper leurs nouvelles corvettes des types Khareef et SIGMA. MBDA a également développé une version sol-air de zone, qui peut notamment servir à la défense côtière. Dans ce cas, le CLA est monté sur un véhicule opérant sous le contrôle d'un Tactical Operation Center.


CAMM (© : MBDA)

CAMM : Remplacer plusieurs missiles britanniques

Développé par MBDA dans le cadre du programme Future Local Area Air Defense System (FLAADS), le Common Anti-air Modular Missile (CAMM) doit remplacer l'ASRAAM, le Rapier et le Sea Wolf actuellement en service dans les armées britanniques. La version navale est attendue en 2016 sur les frégates du type 23, où le FLAADS (M) remplacera le système Sea Wolf. Ce système est également prévu pour les futures frégates du type 26. Missile supersonique à lancement vertical, le CAMM mesure 3.2 mètres, pèse 99 kilos et affiche une portée de 25 km. Autonome mais pouvant bénéficier du rafraîchissement en vol des données, il disposera d'un autodirecteur électromagnétique actif et est conçu pour s'opposer à des cibles aériennes rapides, évasives, à faible signature et dotées de contre-mesures modernes. Contrairement au VL Mica, ce missile est tiré à froid, c'est-à-dire qu'il est d'abord éjecté du tube avant d'allumer son booster, ce qui réduit les contraintes sur les lanceurs. Mis en oeuvre depuis un bâtiment doté d'un radar de veille 2D ou 3D (par un lanceur autonome, Sylver ou Mk41), le FLAADS (M) peut équiper des unités de moyen tonnage, comme des corvettes, ou même des bateaux plus petits avec un seul lanceur quadruple.


Simbad RC (© : MBDA)

Simbad RC : Mieux répondre aux menaces asymétriques

Face au développement des menaces asymétriques et la nécessité, pour les marines, d'augmenter capacités d'autodéfense et délais de réaction, MBDA a conçu une gamme de systèmes surface-air à très courte portée. Après le Tetral, lanceur quadruple totalement automatisé, le groupe a lancé en 2010 le Simbad RC. Successeur du Simbad, ce système rechargeable, équipé de deux missiles Mistral 2, ne nécessite plus de servant. La mise en oeuvre se fait automatiquement depuis le CO du navire. Couplé au système de veille du bâtiment, le Simbad RC permet de réduire significativement le délai de réaction, soit moins de 5 secondes entre la phase de préparation et le tir. Il offre une capacité tout temps, ce qui n'est pas le cas sur les lanceurs manuels armés par un servant, soumis aux aléas météo et dont la vigilance peut être variable. Compact, le Simbad RC est destiné aux petits bâtiments et peut servir de complément aux systèmes surface-air plus importants embarqués sur les unités de gros tonnage. D'une portée d'environ 6 km, le Mitral 2, équipé d'un autodirecteur infrarouge, peut être utilisé contre aéronefs et drones, missiles antinavire et, aussi, de petits mobiles de surface.


Le Crotale Naval (© : THALES)

Thales fait évoluer le Crotale

Si MBDA, en regroupant les grands missiliers français, britanniques, allemands et italiens, s'est assuré une prédominance sur en Europe, certains groupes cherchent à se maintenir sur le segment des missiles surface-air. C'est le cas de Thales, qui a développé une nouvelle version du Crotale Naval, le VT1, qui peut être tiré verticalement. Un premier tir d'essai s'est déroulé en octobre 2008 avec un lanceur Sylver A35 de DCNS. Conçu pour la défense aérienne à courte portée, notamment contre missiles rasants et manoeuvrants, le Crotale Naval VT1-VL est aussi utilisable sur cibles de surface, y compris des embarcations rapides. Capable de voler à Mach 3.5, le missile est doté d'une fusée de proximité. Activée seulement avant l'interception de la cible, elle déclenche une charge militaire de 13 kg. S'intégrant au CMS du bâtiment et ne nécessitant pas de console dédiée, le VT1 ne comporte pas d'autodirecteur. Il exécute les ordres de guidage donnés par le calculateur à bord du navire et est ensuite guidé en alignement sur la menace grâce à un radar de poursuite. Il s'agit du même radar servant à la conduite de tir de l'artillerie. Selon Thales, l'absence d'autodirecteur rend le missile très résistant à toutes sortes de brouillages, tant électromagnétiques qu'infrarouges. Compact, le VT1 ne couvre qu'une surface de 3m² sur le pont avec un Sylver A35 (16 munitions en quatre cellules). Il peut donc être embarqué sur de petites plateformes, comme des patrouilleurs.

June 22, 2011 defpro.com

Paris Air Show | After one year of industry funding, the Eurofighter and Euroradar consortia have received renewed strong support from the Partner Nations and have agreed to continue the full scale development programme of the next generation E-Scan radar, confirming the 2015 entry into service date.

Supported by the Eurofighter partner nations: the United Kingdom, Italy, Germany and Spain, Eurofighter GmbH and Euroradar began full scale development of the new CAPTOR-E radar in July 2010.

The new radar will have AESA capability that far exceeds any other radar available today and in the foreseeable future and will be developed to satisfy the requirements of the Partner Nations and customers across the globe.

The new radar will retain the key features of the existing market leading Captor-M radar in order to exploit the maturity of the current system, using latest generation technology to provide further advanced performance. The Typhoon’s AESA radar will offer a variety of benefits over M-Scan, including increased detection and tracking ranges, advanced air-to-surface capability and enhanced electronic protection measures.

The new AESA array, larger than the ones available to our competitors thanks to the Typhoon’s voluminous radome, will be fitted on a repositioner that will provide a wider field of regard when compared to those installed or scheduled for introduction on other fighters.

The new radar will offer customers the freedom to retrofit their existing Typhoons when required. The radar will have significant growth potential and both existing and new customers will be able to participate in tailoring the radar to meet their individual operational requirements.

The new AESA Radar is part of the platform and systems enhancement ongoing with Eurofighter to ensure Typhoon leads the way as the world’s best new generation multi-role combat aircraft.'

22 juin 2011 Par IsraelValley Desk

Le journal Le Figaro a consacré un excellent article ce jour sur les drones et cite souvent le cas israélien : "Israël est un acteur important du marché de la défense avec une part de marché mondial estimée à 7,5%. En 2010, selon le ministère de la défense israélien, les ventes à l’exportation d’armements ont atteint 10 milliards de dollars, soit deux fois plus qu’en 2008. L’industrie occupe 150 entreprises dont les leaders sont le groupe Rafael, Elbit ou IAI, qui emploient quelque 44.000 salariés. Israël a souvent été pionnier en matière de défense.

Son armée a été la première à utiliser les drones, ces avions pilotés à partir de stations terrestres, de façon massive en 1982 dans la plaine de la Bekaa lors de la guerre au Liban.

Ces entreprises leaders jouent depuis des années la carte des partenariats avec les industriels américains et européens. Le groupe IAI fournit ainsi la plateforme Heron qui sert de base à le Harfang, le drone MALE militarisé par EADS qui est utilisé par l’armée de l’air française en Afghanistan.

En Grande-Bretagne, Thales a installé une joint-venture avec le groupe Elbit pour fabriquer la plate-forme du drone tactique Watchkeeper qui bénéficie d’un transfert de technologie de la plateforme Hermes 450. Watchkeeper a été développé pour l’armée britannique qui en a commandé 60 exemplaires. Il doit entrer en service fin 2011.

Au total, Israël a développé une gamme de drones à double vocation (civile et militaire) qui va du micro-engin au grand drone d’observation haute altitude longue endurance (HALE). Cette flotte en service sur les cinq continents a accumulé 700.000 heures de vols, un record mondial."

source army-technology.com

June 22, 2011 SHEPARD GROUP Source: ST Kinetics

ST Kinetics has completed the delivery of the Warthogs in the £150m Urgent Operational Requirement contract with the UK Ministry of Defence (MOD). The conclusion of the contract was marked by the delivery of a troop carrying variant, one of four variants specially customised from the Bronco All Terrain Track Carrier for the UK MOD. For this contract, Thales (UK) was the main partner, responsible for the integration of UK specialist electronic counter-measure equipment and communication systems, whilst other UK specialist companies were involved in the supply of other subsystems such as the bar armour and armour glass.

The Warthog variants include the Troop Carrier, Ambulance, Command and Repair & Recovery. The command variant of Warthog is on display at the Protected Mobility Display and Sustainment Conference being held at Millbrook, Bedford on 22 and 23 June 2011.

The Warthog's proven mobility across a wide range of terrain and climatic conditions allows the vehicle to exploit unconventional routes of advancement, thereby significantly increasing the warfighter's survivability. The Warthog is also very survivable and has received much positive publicity in its ability to safeguard the lives of troops in Afghanistan from both soldiers and the media.

The fact that the Warthog was fully delivered within a very challenging delivery schedule bears testimony to the commitment and close working relationship the ST Kinetics project team has with the UK MOD, to ensure that the programme meets all the stringent requirements and the needs of the soldiers on the ground.

"ST Kinetics is proud to be able to contribute to the UK MoD's efforts in Afghanistan. The success of the programme would not have been possible without the close partnership and determination of the UK IPT and the Warthog project team which included key partners like Thales. We remain fully committed to the in-theatre and downstream through life support of the Warthog," Patrick Choy, Executive Vice President, ST Kinetics said.

22.06.2011 Romandie News

Berne (awp/ats) - L'armée de 100'000 militaires souhaitée par le Conseil des Etats pourrait aussi avoir les faveurs de la commission de la politique de sécurité du National. Pour l'instant, les critiques de cette dernière se sont concentrées sur les propositions du Conseil fédéral.

Le gouvernement s'est prononcé en octobre pour 80'000 militaires et un budget de 4,4 milliards de francs par an. Il maintient sa position, a précisé le ministre de la défense Ueli Maurer devant la commission.

Or, pour la majorité de cette dernière, le gouvernement place la charrue avant les boeufs. Elle l'accuse de proposer une configuration militaire permettant de justifier les coupes budgétaires décidées antérieurement, ont indiqué mercredi les services du Parlement.

La majorité de la commission salue en revanche "expressément" les travaux complémentaires effectués par son homologue du Conseil des Etats.

Sur cette base, la Chambre des cantons s'est prononcée pour un effectif de 100'000 militaires, tout en refusant de fixer un budget pour cette variante dont les coûts sont évalués à 5,1 milliards par an. Dans la foulée, les sénateurs ont également réclamé l'achat rapide de 22 nouveaux avions de combat pour un plafond fixé à 5 milliards.

Pour la majorité de la commission du National, il s'agit désormais de mener une discussion axée sur des arguments d'ordre sécuritaire, la question du financement ne devant être examinée que dans un deuxième temps. Les travaux continueront en août afin que le plénum puisse se prononcer lors de la session d'automne.

La gauche a quant à elle regretté que le rapport sur l'armée esquive des questions centrales, comme celle des alternatives à l'obligation générale de servir. Le document ferait en outre fausse route en mettant un accent trop grand sur le soutien aux autorités civiles.

Une proposition visant à charger Ueli Maurer de livrer des informations complémentaires concernant l'évolution démographique et les effectifs du personnel civil pouvant être convoqués pour des tâches de protection et de sauvetage a été rejetée par 18 voix contre 7.

La majorité de la commission n'a pas souhaité non plus auditionner un représentant du Département des finances ni réclamer à l'Administration des finances un document sur les économies nécessaires dans les autres départements pour financer une armée à 5 milliards.

22 June 2011 Reuters defenseWeb

British defence firm BAE Systems is looking for acquisitions in the electronics, cyber security and intelligence fields to reinforce the company's growth strategy, chairman Dick Olver told Reuters yesterday.

He also said BAE, Europe's biggest defence contractor, was trying to boost its land, air and security business in India, and saw great demand for naval systems in Brazil.

"We are always scanning and looking at opportunities where we can reinforce the good bits of business which are in line with our strategy -- the strategy being to increase our services businesses, to grow our electronics business, and our cyber and intelligence business, which is probably capable of growing in strong single digits," he said.

Olver said no set sum had been set aside for purchases, and that the companies they were looking for tended to be very highly priced. However, he said BAE's balance sheet was "very strong, which gives us the flexibility to think about capital allocation in several directions".

The United States, Britain and other countries in the West are trimming defence spending to tackle budget deficits, prompting defence firms to boost their business in emerging economies that are spending more on their militaries.

"We have a very important security business, and that business is also having conversations in India, so I think what you'll see us doing is using our competitive advantage, particularly in land and air, and in security," he said.

The company's security arm handles cyber security and intelligence.

Olver said BAE would like to engage Brazil in the production of the company's Type 26 frigate.

"Brazil is a very interesting area. I think probably right at the front of discussions in Brazil is more likely to be naval systems. There is a great demand for naval ships in Brazil," he said.

"Type 26 is the global combat surface ship. It's a really interesting idea, and we would like to engage the Brazilians in that," he added.

BAE is in talks with a number of other countries on the project, with the aim of creating a flexible ship that is easily adaptable to different countries' needs and therefore easier to export.

The company said in February that it expected a fall in activity in its land and armaments units, which makes armoured vehicles and artillery, to dent its 2011 sales, and that this would force cost savings and efficiencies.

BAE has shed 15,000 jobs in the last two years and has also sold some businesses, but Olver gave no details of further job cuts or divestments, saying only that spending to boost skills and research and development would help boost efficiency.

photo deagel.com

June 3, 2011 defense-aerospace.com

(Source: Rheinmetall Defence; issued June 1, 2011)

Rheinmetall MAN Military Vehicles GmbH’s new SX45 HTRV is on show for the first time in Canada at CANSEC 2011.

Designed for maximum off-road mobility, the HTRV is built on a tried-and-tested SX45 8x8 welded closed-box, coil-sprung (front) and HEPLEX-sprung (rear) chassis. It is able to recover heavy vehicles in both suspended and supported (underlift) tow mode in wheel grid (under wheel) and crossbar (recovery eyes) configurations.

Fully air-conditioned for sustained operation in extreme climates, the HTRV features excellent built-in protection against ballistic threats, mines and improvised explosive devices, ensuring a high degree of battlefield survivability.

The new HTRV is the latest member in a long line of 6x6 and 8x8 recovery vehicles.

The German Bundeswehr, British Forces, Danish Army, US Army and the armed forces of many other nations are increasingly opting for armoured 8x8 recovery vehicles for use in deployed operations.

Tactical vehicles weigh more today as a result of heavier armour and other special features and equipment. This explains the need for a new generation of high performance and highly mobile recovery vehicles that can keep up with armoured formations and move in quickly, safely and efficiently to recover stricken wheeled and tracked vehicles under battlefield conditions, minimizing crew exposure to hostile fire and other threats.

Following an internal selection process, Miller Industries Towing Equipment Inc. of

Ooltewah, Tennessee USA and Rotzler GmbH & Co. KG of Steinen, Germany, were invited to take part in a joint venture project. Both companies have a longstanding history of supplying high-quality specialist equipment to industry and government.

Miller’s unique recovery system is very versatile. It features a rotating boom with a lifting capability of up to 75 metric tons, designed for 360° continuous rotation with two boommounted independent HZ090 Rotzler drum winches for lifting, pulling and righting vehicles; a Rotzler “Treibmatic” TR200 main recovery winch with 25-ton single line (50- ton double line) pulling capacity; and an 18-ton underlift lifting capacity which enables recovery of white fleet vehicles (with wheel grids) as well as buses and heavy tactical vehicles with cardanic crossbars up to a gross vehicle weight of 40 tons. The four-point stabilizer system – with two outriggers on the left and right-hand sides and two ground spades at the rear – provide maximum stability in all crane and winch operations.

Miller and Rotzler, both offer worldwide service and EU-based engineering. Miller is represented in Europe through Boniface Engineering Ltd in the UK and JiGe in France.

Modern armies need recovery vehicles that can lift and tow vehicles with a gross vehicle weight of up to 40 tons. The ability to unload and remove heavy containers weighing up to 17 tons from disabled vehicles is equally important.

Moreover, it normally takes no more than four minutes for the HTRV crew to hook up a disabled vehicle, a decisive edge when operating in hostile conditions outside the protected cab. The rear underlift can be controlled and operated from inside the cab and all actions monitored via two rear-mounted cameras, likewise helping to keep crew members safe.

The whole recovery system, including rotating boom, winches and underlift as well as outriggers and earth spades can all be operated with only one remote control unit, which eases operation and greatly reduces rigging time.

Both front axles are coil spring-suspended, while the two rear axles are hydraulically suspended. Compared with a regular leaf-sprung chassis, this assures optimum suspension travel at the same time as a high-speed off-road capability and an optimized balanced boogie load. The same SX45 chassis has been used to meet a UK wheeled recovery vehicle requirement. Three hundred of these systems have been procured by the UK, thirty of which have been deployed in Iraq and Afghanistan since 2008. Two identical systems have been purchased by the Irish Defence Forces, one of which will shortly deploy to a Middle Eastern country in support of UN operations.

Other features include large-capacity stowage bins for additional equipment; the ability to operate at temperatures ranging from +49°C to -35°C (recovery module) and -46°C (chassis); full EMI/EMC compliance; and assured mobility in rough off-road conditions.

Moreover, the HTRV has a maximum fording depth of 1,500mm in salt and fresh water.

The vehicle is equipped with an NBC protection system as well as a cab-mounted

weapon station.

Finally, Rheinmetall MAN Military Vehicles GmbH can respond flexibly to new customer requirements, providing additional options for the recovery superstructure supplied by Miller and Rotzler.

photo elettronica-elt-roma.com

HAIFA, Israel, June 22, 2011 /PRNewswire

Elbit Systems Ltd. announced today, at the Paris Air Show, that it was awarded a contract valued in excess of $15 million by Elettronica S.p.A ("Elettronica") to participate in a program to supply the ELT/572 DIRCM (Directed Infra-Red Countermeasures) system for installation on various platforms of the Italian Air Force, including the C130J, C27J and AW101. The contract will be performed over the next three years.

Based on Elbit Systems Electro-Optics Elop Ltd. ("Elop") MUSIC® system, ELT/572 was jointly funded by Elettronica and Elop under a cooperation agreement between the companies.

MUSIC® is based on advanced fiber laser technology and counters MANPADS (man portable air defense systems) by emitting a laser beam towards an approaching missile causing the missile to veer off course.

Adi Dar, Elop's General Manager, commented: "We are extremely pleased with our cooperation with Elettronica on DIRCM that has resulted in this initial contract for the Italian Air Force. The threat of MANPADS to military cargo planes, tankers and helicopters, as well as commercial aviation is increasing, and our family of DIRCM systems provides effective protection to the aircraft".

About Elettronica 

Founded in 1951, Elettronica S.p.A. celebrates this year its 60th anniversary. The Company has supplied more than 2,500 electronic defence systems that cover all aspects of Electronic Warfare: naval, land and air environments with application in the radar, infrared bands and communications, serving the Armed Forces of 28 countries, since its inception. Elettronica is strongly projected into the future and responds to the significant changes in this sector, actively participating in the main industrial European consortiums and international projects, the majority of which are implemented through collaboration agreements and joint ventures, ensuring its direct presence in various strategic markets.

About Elbit Systems

Elbit Systems Ltd. is an international defense electronics company engaged in a wide range of programs throughout the world. The Company, which includes Elbit Systems and its subsidiaries, operates in the areas of aerospace, land and naval systems, command, control, communications, computers, intelligence surveillance and reconnaissance ("C4ISR"), unmanned aircraft systems ("UAS"), advanced electro-optics, electro-optic space systems, EW suites, airborne warning systems, ELINT systems, data links and military communications systems and radios. The Company also focuses on the upgrading of existing military platforms, developing new technologies for defense, homeland security and commercial aviation applications and providing a range of support services.

For additional information, visit: http://www.elbitsystems.com.

Brussels - 22 June 2011 EDA News

During the Steering Board meeting in R&T Directors’ formation held on 22 June, EDA launched a new European Defence Research Centres Portal (EDRC).

The EDRC Portal initiative follows on from the 2008 Franco-German proposal for a joint promotion of national Defence Research Centres and leveraging the knowledge of research competences in Europe – an initiative supported by the Agency, following the objectives of promoting the establishment of R&T centres of excellence while using them for research cooperation, as laid down in the EDRT Strategy.

The EDRC Portal is the seventh EDA Portal. Its basic principle is the identification and mapping of technology competences in Europe, within the EDA remit, and promoting networking and cooperation among research centres (government laboratories, academia, small and medium enterprises (SMEs) and industry). Moreover, it provides updated information on research opportunities; allows for discrete communication between centres and the launch of calls for the development of innovative technologies or partnerships in expertise. Additionally, it can be used by EDA and pMS to make calls for tender for recognised research providers in different technological domains.

The concept of the Portal was designed by EDA with the support of participating Member States, using the EDA Technology Taxonomy as the basis for identifying competences in different domains. This Portal was developed at EDA in the same way, by its IT team.

The R&T Assistant Director in charge of this project, Utimia Madaleno, was interviewed.

  

Q: What is the strategic importance of the European Defence Research Centres’ Portal?

A: This project is a direct outcome of a request from a group of Member States. The R&T Strategy defines the need to optimise cooperation. We know that there are a number of research providers that traditionally work in the defence arena; but there are many others, particularly medium and small-sized companies and centres of excellence, that own niche expertise and who are neither known by the EU, nor by Member States. These companies pop up quite fast with new technological solutions. It’s fundamental to know the competences that exist out there and how the ‘know-how’ landscape develops. Having an online database where we can put together the most complete information on competences and all technical domains that we wish to cover in defence is extremely important.

Q: You are aiming at building a network link between research providers. Is there any other similar feature or Portal in Europe that covers research providers?

A: There are several databases in Europe and several associations which are provided with information on research activities, but they are neither truly exhaustive, nor focused on our domains. In this case, we are not looking at all kinds of research, but focusing on defence – covering, of course, security, as dual-use technologies become more and more commonplace. Therefore, this Portal is probably the only database that promotes this sort of Defence & Security networking, and leaves a certain freedom and autonomy to research centres to do business without any sort of interference by third parties.

Q: This is an online feature. You have collected the information into a database. How broad is this new Portal?

A: We considered all EDA participating Member states (all EU countries, except Denmark), plus Norway, which is an excellent research provider and with whom EDA has an Administrative Arrangement.

Q: How many institutions populate this Portal?

A: For the moment – and we are really in the early stages – we have some 200 entries, from all EDA Member States plus Norway. Not all of them have provided yet their full portfolio of competences. But, again, this is a living tool, and I am confident that it will grow.

Q: Are we talking only about research centres and academia, or does it include industry too? Are these centres private or state-owned?

A: When we started this initiative, we aimed at governmental institutions only; but, in fact, it was insufficient and too limiting; moreover an issue arose, as some EDA Member States will not consider having governmental entities in defence research; and furthermore there is lot of restructuring. Public partnerships became more frequent and most of the previous governmental institutions, including their ownership, have changed. So, we understood we could not limit this Portal to the publicly-owned institutions. We opened the Portal to the whole spectrum of research providers, including governmental institutions, any private entity, industry and academia, recognised, of course, by our Member States.

Q: How does it work in practice? Shall providers contact EDA?

A: Initially, Member States gather all information concerning research providers, at national level. Currently, the Portal is running, we established a direct connection with users, in close consultation with our governmental points of contact. Interested research providers can contact EDA by e-mail (edrc@eda.europa.eu).

Q: Who has access to the Portal?

A: From the beginning, Member States requested that information be restricted to the 26 participating Member States plus Norway. This access is only granted to registered individuals either by a “read only access”, meaning the user can search the different options, by: country, type of technology, scientific capacities; or by a “publisher access”, through which users have rights to modify or update their own information posted on the Portal. I would say this is a sort of a information “club”, benefiting research providers through interconnectivity, etc. For instance, a research centre can look for a partner on a given technological capability, such as Chemical, Biological, Radiological, and Nuclear technologies (CBRN), cyber-security or sensors; or even see what other institutions are currently developing within a particular domain.

Q: What about EDA?

A: The Portal is also useful for EDA. We are often looking for expertise in different areas – for our contracts, our studies. This is a very useful tool when it comes to looking for a given technological expertise. For instance, in the context of the R&T Joint Investment Programmes (JIP), we can immediately find entities recognised by Member States to participate in JIP calls. So, EDA will use it as a daily working tool in the search for external scientific advice or to extract entities. We encourage research providers wishing to work within the EDA remit to make their competences available through the Portal. Member States can use it in the same way. We know that there are governmental entities that deal with procurement or research assessments and have reader access to our Portal. This is relevant as not only can they view the capacities available all over Europe but also the information on the projects that those entities have identified as being of interest.

Q: So, what is EDA’s role?

A: EDA provides the platform, this Portal, and gives technical and management conditions to interlink these centres. However, the business or partnerships that may derive from their contact is neither managed, nor reported to EDA - or other centres.

Q: This is a 100% EDA product.

A: Absolutely. Both the concept and development were carried out in-house, at no cost (without any associated contract). And if used in the way that it was thought up, it really is value for money.

 View of the Portal

Q: Do you have any records of a successful project rising from this matching exercise?

A: We do not receive feedback from the business behind, but Member States with less resources looked at this with extreme interest, since it’s a vehicle which allows getting in touch with other European entities almost without leaving their desks. Through the database, they know who is doing what - and they may even develop and improve their own capacities through benchmarking. I received positive feedback from these nations: they see the Portal as an open door.

Q: How do you see the potential development of the Portal?

A: I do hope that in the future we will be able to make it more interactive than it is today. We will keep promoting constant updates, not only from EDA’s side, but also from subscribers. We are constantly inviting subscribers to provide us with suggestions and input to improve the Portal. As far as we know, Member States are quite happy with the final product. We also got very positive feedback from the most frequent users, who are outside the institutional arena. The Portal is a shared tool – so it should be developed accordingly to address users’ needs, to improve further its potential.

Q: What would you consider to be the success of this Portal?

A: Give it a try. The Portal can be a facilitator, not only for EDA and Member States but also among Research Centres. There are a huge number of SMEs holding technological niches; technology grows so fast that having their entire competences portfolio in our database is an enormous advantage. I would say that the Portal would show its utility through an increase in cooperation activities (national or cross-border) between research providers. Of course, it is always difficult to measure how far this Portal can be useful in terms of generating networking and cooperation. I recall that EDA is deliberately kept outside a potential business or partnership identified through the Portal. However, I am sure that by bringing together all these entities, EDA promotes a greater mutual understanding and interconnectivity.

Le 22 juin 2011 L’USINE NOUVELLE

Suite à l’annonce par le ministre de la Défense, Gérard Longuet le 20 juin, le patron d’EADS réagit et appelle à un projet plus vaste, ne se limitant pas à la France et au Royaume-Uni.

Le ministre français de la Défense Gérard Longuet a fait part le 20 juin de la probable formation, dès cet été, d'une équipe commune franco-britannique de militaires chargés de l'esquisser. Mais pour Louis Gallois, président exécutif d’EADS, cela ne peut pas être qu’un programme franco-britannique. "Il faut l’ouvrir à l’Allemagne, à l’Espagne, à l’Italie, il faut que ce soit un véritable programme européen", assure-t-il.

Deux programmes sont actuellement en concurrence sur ce projet. Le premier lancé par le français Dassault Aviation et la britannique BAE Systems, baptisé Telemos. Le second est quant à lui proposé par EADS et s’appelle Talarion. Or à l’occasion de l’inauguration du salon du Bourget le 20 juin, le président de la République Nicolas Sarkozy a appelé à l’arrêt des "guéguerres franco-françaises" entre industriels.

"Sur ce sujet, on nous a expliqué qu'on n'était pas bienvenu, qu'il n'y avait pas de place pour nous. Si, maintenant, on nous dit qu'on est bienvenu, on va regarder ça à nouveau", assure Louis Gallois.

Reste que selon lui le programme européen n’est pas une question à résoudre entre industriels mais bien entre Etats.