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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 12:45
photo EUTM Mali

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3 November 2015 by EUTM Mali

 

Nous sommes vendredi matin, sur le terrain de manœuvre de l’école militaire malienne de Koulikoro. La température est déjà de 35 degrés, alors qu’il est seulement 09:00. Une légère brise vient refroidit l’air, et apporte un petit moment de soulagement pour le Lieutenant B. des forces armées italiennes compte tenu des fortes chaleurs pendant les derniers jours de formation. Sa principale mission : entrainer 12 soldats maliens au “Guidage aérien tactique avancé” en trois semaines. Il doit en outre former trois soldats maliens qui deviendront eux-mêmes devenir formateurs. Le but de cette formation est de permettre aux soldats de diriger des avions dans des missions diverses. Ces missions peuvent être « la reconnaissance d’une route avant de faire passer un convoi » ou l’« appui en cas d’attaque contre une position ennemie ». Pour le Lieutenant B. et ses trois camarades, c’est un travail des plus intéressants. Leur soutien permet une collaboration étroite entre l’armée malienne et la Force aérienne malienne. Cela fait environ trois ans, que les soldats maliens ont terminé leur formation de base, laquelle dure environ huit semaines. Toutefois, la formation en « Guidage aérien tactique avancé » est beaucoup plus compliquée que l’exécution de simple patrouilles. Depuis leur formation de base, ils ont été en service actif. Malheureusement, ils n’ont pas eu l’occasion d’appliquer leurs connaissances dans la pratique, et bien sûr une grande partie de celle-ci a été perdue.

Suite de l’article

 

English version

photo EUTM Mali

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 12:57
photo BA118 -Armée de l’Air

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09/03/2015 L. Picard  - DICoD

 

Tantôt appelés « J-TAC » (pour « Joint Terminal Attack Controller »), « FAC » (pour « Forward Air Controller ») ou encore « TAC-P » (pour « Tactical Air Control Party »), suivant leur spécialité, leur armée et leur pays d'appartenance, les contrôleurs aériens avancés ont pour mission en tous temps et tous lieux, y compris sur le front et sous le feu, de permettre l'engagement d'un appui avancé par le biais d’un vecteur aérien. Si leur nom varie, tous sont formés par une seule et même structure : le Centre de formation à l’appui aérien (CFAA). Suivez en images, le dernier stage de formation des apprentis-JTAC, lors de l’exercice de fin de formation qui s’est déroulé dans le Gers, près de Condom, du 2 au 13 février 2015.

 

Voir le diaporama

photo BA118 -Armée de l’Airphoto BA118 -Armée de l’Air

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:55
Contrôleur aérien avancé : une formation de pointe pour un métier d’élite

 

24/02/2015 Loïc Picard  -  DICOD

 

Aviateurs, terriens, marins ou encore membres des forces spéciales. Ils progressent le plus souvent aux côtés des unités conventionnelles. Au plus près des lignes de front et parfois même en territoires hostiles, ils sont les yeux indispensables à la mise en action des outils militaires de la « troisième dimension »  qui regroupent les appuis aériens et d’artillerie. Ce sont les contrôleurs aériens avancés.

 

Tantôt appelés « J-TAC » pour Joint Terminal Attack Controller, « FAC » pour  Forward Air Controller, ou encore « TAC-P » pour Tactical Air Control Party, suivant leur spécialité, leur armée et leur pays d'appartenance, les contrôleurs aériens avancés ont pour mission en tous temps et tous lieux, y compris sur le front et sous le feu, de permettre l'engagement d'un appui avancé par le biais d’un vecteur aérien. Si leur nom varie, tous sont formés par une seule et même structure : le Centre de formation à l’appui aérien (CFAA).

Créé en Allemagne suite à la Seconde Guerre mondiale, et aujourd’hui implanté sur la Base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le CFAA est depuis le début des années 2000 l’unique école de formation à l’appui aérien. Fort de sa bi-nationalité franco-allemande, il reçoit chaque année de 60 à 80 candidats pour la formation de contrôleur aérien avancé. Parmi eux, les militaires allemands représentent plus du tiers des effectifs.

« Cette formule franco-allemande fonctionne très bien, souligne le lieutenant-colonel Rodolphe Wiese, commandant du CFAA. L’association des moyens nous permet de bénéficier d’avantages notables en termes d’entrainement et d’enseignement. » Ainsi, les allemands fournissent de nombreux moyens civils, comme des avions Learjet, et les français davantage de chasseurs, parmi lesquels des Alfajet, Mirage 2000 et Rafale. Des moyens que l’on retrouve majoritairement déployés en opérations extérieures actuellement.

Si ce travail interallié est aujourd’hui possible, c’est grâce à l’accréditation « OTAN » qu’a reçu le centre en 2010 pour la formation qu’il délivre. Une formation standardisée par l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord qui est uniquement enseignée dans sept centres accrédités au sein de l’Alliance, le plus important d’entre eux se trouvant aux Etats-Unis.

« Nous avons déjà formé des militaires étrangers par le passé, précise le capitaine Robin Marlier, pilote d’Alfajet et responsable de la cellule instruction du CFAA. Aujourd’hui, nous travaillons principalement avec les allemands, mais nous pourrions tout à fait former les J-TAC de n’importe quel pays membre de l’OTAN. » Et pour cause. L’intégralité de la formation est délivrée en langue anglaise ; langue traditionnellement appliquée aux opérations aéronautiques. Pour l’intégrer, tous les candidats passent d’ailleurs une batterie de tests de pré-qualification (niveau d’anglais, orientation, connaissance du milieu aéronautique 2D/3D). A cet effet, la plupart des candidats sélectionnés sont déjà des militaires aguerris et rompus aux opérations interarmées.

Contrôleur aérien avancé : une formation de pointe pour un métier d’élite

Soutien des forces au sol, appui feu, missions de renseignement, ou encore frappes ciblées… aujourd’hui, la majorité des opérations militaires incluent l’utilisation de moyens aériens. Si les contrôleurs aériens avancés sont l’outil essentiel au bon déroulement des opérations interarmées, le droit à l’erreur leur ait presque interdit. « La moindre faute en terme de guidage et de contrôle peut en effet avoir des conséquences dramatiques, tant pour l’équipe J-TAC elle-même et les ˝amis˝, que pour d’éventuels éléments environnants comme la population alentour », rappelle le lieutenant-colonel Wiese. La formation délivrée au CFAA en est d’autant plus pointue. D’ailleurs, sur la quarantaine de candidats retenus pour suivre la formation à l’issue des présélections, près 30% échouent. Une statistique en constante amélioration et qui se veux rassurante, gage de la qualité de la qualification des contrôleurs aériens avancés qui œuvrent quotidiennement au profit des forces engagées.

 

>>> Retrouvez les J-TAC à l’action, lors de leur dernière session de formation pratique qui s’est déroulée début février 2015 dans le Gers (vidéo)

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:50
Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

23/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Après sept semaines et un examen final, la formation de base forward air controller (FAC) s’est clôturée le 20 février pour les huit élèves belges, néerlandais et allemands. Ils ont désormais leur future tâche dans la peau : guider une frappe aérienne depuis le sol pour protéger les troupes.

 

« Nous désignons, dans les environs, une cible aux élèves : une maison, une cabane ou une voiture » explique le lieutenant Didier Loeman, instructeur FAC. « Cette cible, ils doivent ensuite la bombarder en se concertant avec le pilote de l’avion de chasse qui vole au-dessus de nous. » Début février, le lieutenant Loeman se trouvait sur une plaine ouverte en Frise avec deux de ses étudiants. Il savait exactement ce qu’il attendait de ses élèves après cette deuxième semaine de pratique. « Les élèves doivent pouvoir anticiper les conditions météorologiques et la situation de leur environnement » ajoute-t-il. « Ils doivent se poser la question : où sont mes partenaires de la coalition et où se situent les troupes ennemies ? »

 

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Deux semaines plus tard, le lieutenant Didier Loeman est de retour au pays. L’exercice Green Hill, dernière semaine d’exercice de la formation de base, se déroule dans le village wallon de Saint Hubert et aux alentours. Il signifie donc l’examen final pour les élèves. Entretemps, le groupe est passé de dix à huit personnes. Un militaire belge du Special Forces Group a réussi la formation, tout comme un Néerlandais et six membres des Special Forces allemandes. « Lors d’opérations, j’ai déjà été en contact avec des FAC’ers » raconte l’étudiant belge. « Leur métier m’intrigue parce que ceux-ci constituent des éléments cruciaux lors d'une opération. Avec une frappe aérienne, ils peuvent influencer un combat au sol. »

 

Sur l’un des lieux où les élèves effectuent le guidage des avions, se trouve un autre instructeur belge, le lieutenant Piet Leyden. En tant que FAC’er expérimenté, il est une valeur sûre de l’école binationale pour la coopération Terre-Air d’Arnhem. « L’école existe depuis vingt ans déjà » explique le lieutenant Leyden. « Depuis la guerre des Balkans, la Belgique a également inclus le forward air controller. Depuis, cette fonction a démontré plus d’une fois son utilité au cours de nos années opérationnelles en Afghanistan. »

 

Après la formation de base, l’élève belge et ses collègues étrangers sont retournés dans leur unité. Pendant six mois, notre militaire s’efforcera d’accroître ses compétences de contrôleur. Le point d’orgue sera une formation avancée de quatorze jours à la fin de cette année. Les étudiants devront faire alors tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir pleinement leur attestation de FAC’er.

Vidéo : DG COM

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:50
[Vidéo] J-TAC : un élément indispensable des opérations interarmées


 24/02/2015 DICoD

 

Avec leur spécialité de maitrise de l'utilisation des outils de la troisième dimension (composante aérienne et artillerie), les contrôleurs aériens avancés, plus connus sous le nom de "J-TAC" pour "Joint Terminal Attack Controller"  sont indispensables à la réalisation d'une opération interarmées.

 

Ils ont différentes appellations suivant leur spécialité, leur armée et leur pays d'appartenance. On les appelle tantôt "FAC" pour "Forward Air Controller", ou encore "TAC-P" pour "Tactical Air Control Party". Ils sont contrôleurs aériens avancés. Aviateurs, terriens, marins ou membres des forces spéciales, ils sont intégrés à des unités conventionnelles déployées sur le terrain. Leur mission ? Gérer en tout temps et tout lieu, y compris sur le front et sous le feu, l'engagement d'un appui aérien avancé.

Chaque année, le centre de formation à l'appui aérien (CFAA), école franco-allemande implanté sur la base aérienne de Nancy-Ochey, forme une trentaine de militaires pour cette mission d'élite qu'est le contrôle aérien avancé. Du 2 au 13 février, les stagiaires français et allemands du CFAA réalisaient le dernier stage de qualification de leur formation, en plein cœur du Gers, à mi-chemin entre Agen et Mont-de-Marsan.

 

* Dans le cadre de l'exercice, les militaires allemands étaient en tenue civile

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 16:55
L’exercice « Serpentex » bat son plein à Mont-de-Marsan

 

30 sept. 2014 Armée de l'Air

 

Référence dans le domaine de l’appui aérien, l’exercice « Serpentex » s’est délocalisé cette année sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Du 15 septembre au 3 octobre 2014, les contrôleurs aériens avancés (FAC - Forward Air Controller) et les équipages s'exercent sur un nouveau terrain. Présentation de leurs missions par le lieutenant-colonel Olivier Aribaud, directeur de l’exercice

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 16:55
Top départ de l’exercice Serpentex 2014


15/09/2014 Armée de l'Air

 

Du 15 septembre au 3 octobre 2014, l’exercice « Serpentex » est organisé depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Historiquement réalisé depuis la base aérienne 126 de Solenzara, il est pour la première fois mené à partir de la plateforme landaise.

 

Une évolution dans l’emploi

« Serpentex » était à l’origine une activité dédiée à la mise en condition du personnel projeté sur le théâtre afghan. Il s’est imposé au fil du temps comme une référence en Europe dans le domaine de l’appui aérien. Depuis 2013, l’exercice a même évolué prenant en compte les enseignements des dernières opérations (Harmattan, Serval) afin de mettre en œuvre de nouveaux modes d’action.

Une implantation stratégique

« Serpentex » va bénéficier, grâce à sa délocalisation à Mont-de-Marsan, d’un environnement plus riche. En effet, les forces aériennes déployées pourront profiter du soutien des unités du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), et s’entraîner sur le champ de tir de Captieux. L’exercice pourra également s’exprimer dans un contexte interarmées grâce à l’implantation voisine de plusieurs garnisons.

Une activité intense

Le volet aérien verra la participation de quatre nations : les Anglais, les Italiens, les Espagnols et les Français. Sous la cocarde bleu-blanc-rouge seront mobilisés Rafale, Mirage 2000D, Mirage 2000N, Transall, Casa, Puma, Caracal, Fennec, Atlantic 2 ainsi qu’un E-3F et le drone Harfang depuis leurs bases respectives (Avord et Cognac). Du côté du contrôle aérien avancé (FAC – Forward Air Controller), l’exercice « Serpentex » regroupera pas moins de neuf nations.

Top départ de l’exercice Serpentex 2014
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:55
Test d’un nouveau système vidéo dans un Atlantique 2

 

21/02/2014 Sources : CC Nicolas Lesne / Marine nationale

 

L’aéronef de la Marine nationale, spécialisé dans la patrouille maritime, vient de recevoir le tout nouveau flux vidéo en temps réel. Ce système, appelé ROVER, permet au « Forward Air Controller-Airborne » (FAC) installé derrière son écran et dans l’avion de voir en temps réel ce qui se passe autour de l’ATL 2. Pour cette première historique au sein de la patrouille de surveillance et d’intervention maritime (PATSIMAR), un équipage du CEPA/10S a décollé le 31 janvier 2014 pour un vol de test au-dessus de la Méditerranée. Le but : expérimenter l’installation et vérifier qu’elle est compatible avec l’environnement électromagnétique de l’aéronef. Une fois ce point vérifié, l’étude des performances et des masquages a été effectuée à l’aide d’un plastron au sol pour envisager son emploi en opérations.

 

Les premières analyses issues de la phase d’expérimentation en vol vont conduire le CEPA/10S à proposer très prochainement à l’état-major de la Marine une utilisation de la ROVER5i en opérations. Le système pourrait prochainement pleinement intégrer l’Atlantique 2 lors de missions d’appui aérien en cours au Sahel, augmentant ainsi l’énorme potentiel de cet aéronef.

 

Le Centre d’expérimentation pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA/10S) :

 

Le CEPA/10S, véritable bras armé de l’état-major de la Marine, teste de nouvelles capacités en vue de permettre leur mise en service opérationnel dans l’aéronautique navale. Cet organisme, principalement basé à Hyères, dispose de plusieurs antennes en France. Il est compétent sur tous les types d’aéronefs, leurs systèmes d’armes et équipements, les matériels de sécurité ou encore les armements. Plus de 200 affaires sont ouvertes en permanences et plus de 2.000 heures de vol sont effectuées chaque année pour les tests.

 

Visualisation du flux ROVER à bord de l’ATL2

Visualisation du flux ROVER à bord de l’ATL2

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché

 

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Du 25 janvier au 9février 2014, les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) ont accueilli une délégation franco-allemande du centre de formation à l’appui aérien (CFAA) de Nancy, dans le cadre d’un exercice d’entraînement CASEX (Close Air Support Exercice) avec les FAC (Forward Air Controler) en milieu désertique.

 

Au plus près de l’action, les FAC sont les spécialistes du combat aéroterrestre air-sol. Ils ont pour mission de guider les aéronefs sur les objectifs, afin d’assurer l’appui des unités engagées dans la manœuvre : on parle de CAS (Close Air Support) ou « appui aérien rapproché ». Les FFDJ sont idéalement implantées pour permettre toutes les combinaisons possibles : appui aérien rapproché, manœuvres dynamiques en terrain ouvert,opération amphibie, poser d’assaut, livraison par air,héliportage, évacuation médicale, tirs combinés des aéronefs et de l’artillerie sol-sol, menace sol-air, etc. CASEX a réuni 150 militaires issus des Forces Françaises stationnées à Djibouti,toutes armées confondues.

 

Trois équipes de l’US Marine Corps (USMC), soit une douzaine de militaires, ont aussi été engagées sur l’exercice. Cette présence a permis de croiser les expertises et les savoir-faire indispensables aux FAC dans un environnement interarmées et international réaliste les préparant au mieux à leurs futurs engagements.

 

Résultat concret d’une coopération interarmes, interarmées et interalliée, CASEX est un exemple parfait de partenariat entre les FFDJ et les unités de métropole venues chercher les conditions d’un entraînement exceptionnel à Djibouti.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré-positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapprochéFFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché
FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché
FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapprochéFFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:56
Mirage 2000D au décollage en Corse

Mirage 2000D au décollage en Corse

 

06/12/2013 Armée de l'air

 

Perché à 730 mètres d’altitude, dans le canton de Zicavo, en Corse du sud, le village de Cozzano (Cuzzà en langue corse) est l’un des terrains d’entraînement mis en place pour l’exercice Serpentex 2013.

 

Bénéficiant d’une vue imprenable sur une vallée en contrebas, une équipe de contrôleurs «air» avancés (Forward Air Controller - FAC) composée de Britanniques, de Canadiens et de Français guide un Mirage 2000D pour un show of force (démonstration de puissance).

 

Chaque jour, plusieurs vagues d’aéronefs effectuent des missions d’appui aérien au-dessus du ciel corse. Par le biais de scénarios de plus en plus complexes, les FAC s’entraînent aux procédures avec des F18 canadiens, ainsi que des Rafale et des Mirage 2000D français. Les avions de chasse vont même jusqu’à délivrer leur armement sur le champ de tir de Diane, alternant largages de bombes et passes canon, sous le guidage de FAC situés à proximité.

 

Ligne d'avions sur la base aérienne 126 de Solenzara

Ligne d'avions sur la base aérienne 126 de Solenzara

Rafale sur la base aérienne 126 de Solenzara

Rafale sur la base aérienne 126 de Solenzara

 

«C’est très enrichissant pour nous de pouvoir bénéficier de l’expérience et du savoir-faire de la France dans le domaine de l’appui aérien, explique le capitaine Alan Lockerby, FAC Supervisor (superviseur) de l’armée de l’air canadienne. Serpentex est une occasion formidable pour s’entraîner avec des nations que nous côtoyons lors des déploiements en opération.»

 

Organisé du 25 novembre au 13 décembre 2013, sur la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara (Corse), Serpentex met en œuvre de nombreux moyens pour entraîner les troupes aux procédures CAS (Close Air Support – appui aérien rapproché) avant le déploiement sur les théâtres d’opérations extérieurs. Il a été initialement créé pour répondre aux besoins des troupes avant leur départ en Afghanistan. Aujourd’hui, l’exercice évolue et prend en compte les récentes opérations comme la Libye et le Mali.

 

Contrôleurs "air" avancés britannique et américains

Contrôleurs "air" avancés britannique et américains

Équipement d'un contrôleur "air" avancé

Équipement d'un contrôleur "air" avancé

De nouveaux modes d’action sont mis en place cette année. Ainsi, les procédures DACAS (Digital Added CAS - CAS assisté par l’emploi d’outils numériques) sont employés, éprouvés et testés dans un environnement dense. De même, des missions de type SCAR (Strike Coordination and Reconnaissance – coordination de frappe et reconnaissance) sont programmées dans certains scénarios concoctés par les animateurs de l’exercice. Le SCAR est une mission qui allie la recherche et le traitement d’objectifs dans une zone délimitée, sans le guidage de FAC. Le travail avec des moyens ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) comme le drone Reaper italien et l’avion CP-140 canadien ont également permis des scénarios plus conformes à la réalité opérationnelle.

 

 Serpentex 2013 a pris une belle envergure avec plus de 700 militaires provenant de neuf nations différentes, notamment du Canada. Fort de 200 personnes, le contingent canadien participe pour la première fois à cet exercice d’ampleur.

 

F18 canadien au décollage depuis la base aérienne de Solenzara

F18 canadien au décollage depuis la base aérienne de Solenzara

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 13:55
photos Matelot-chef Steeve Picard/FAC

photos Matelot-chef Steeve Picard/FAC

 

26/11/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
 

Le cadre de leadership et le soutien logistique de l’Aviation royale canadienne pour l’exercice multinational SERPENTEX 2013 en Corse sont fournis par la 2e Escadre établie à la BFC Bagotville, au Québec et c’est le lieutenant-colonel Luc Girouard, qui commandera la Force opérationnelle aérienne SERPENTEX.

 

L’exercice multinational SERPENTEX 2013 qui se déroule à la base aérienne Solenzara, en Corse (France) du 25 novembre au 6 décembre met à l’épreuve les capacités expéditionnaires de l’Aviation royale canadienne.

SERPENTEX permet aussi de renforcer ses liens professionnels avec les Forces aériennes alliées de l’OTAN et d’en créer de nouveaux.

L’exercice réunira cette année, au plus fort de son activité, près de 800 militaires de 9 pays (Canada, France, Royaume-Uni, Etats-unis, Espagne, Italie, Belgique, République Tchèque, Slovénie) qui s’entraîneront ensemble dans le relief montagneux corse.

«Dédié originellement à la mise en condition opérationnelle du personnel projeté sur le théâtre Afghan, cet exercice a pour objectif principal d’entraîner, dans un environnement tactique complexe, les unités aériennes et les équipes de contrôleurs aériens avancés (FAC, Forward Air Controller) aux missions d’appui feu.»

Son contenu évolue cette année pour prendre notamment en compte les enseignements des dernières opérations (Lybie, Mali) et mettre en œuvre de nouveaux modes d’action.

Ainsi, l’édition 2013 verra l’introduction de missions type SCAR (Strike Coordination and Reconnaissance) et le développement de l’emploi des outils de liaisons de données de type DACAS (Digital Aided Close Air Support), initié lors du précédent SERPENTEX.

Le Canada y déploiera un dispositif de quelques 200 personnes et 7 aéronefs qui proviendront des quatre coins du pays.

Le cadre de leadership et le soutien logistique sont en effet fournis par la 2e Escadre mise sur pied en juin 2012, et établie à la BFC Bagotville, au Québec.

Constituant une capacité de disponibilité opérationnelle élevée et délibérée, l’Escadre possède une structure opérationnelle, une structure de commandement et contrôle, une structure logistique et une structure de soutien qui assurent l’autosuffisance de l’ARC et lui permettent de déployer des troupes dans le monde entier.

Le soutien aux communications essentielles sera, lui, assuré par le 2e Escadron de soutien expéditionnaire aérien de la 2e Escadre Bagotville (Québec) et le 8e Escadron de communications et de contrôle aérien de la 8e Escadre Trenton (Ontario).

«La participation de l’ARC à l’exercice SERPENTEX atteste notre engagement envers la collaboration et la coopération avec nos alliés internationaux, souligne le major-général Pierre St.-Amand, commandant de la 1re Division aérienne du Canada. Il nous serait impossible de reproduire nous-mêmes le contexte d’instruction réaliste, global et multinational qu’offre l’exercice SERPENTEX.»

L’ARC affecte les ressources suivantes à l’appui de l’exercice :

  • Six CF-188 Hornet de la 4e Escadre Cold Lake (Alberta);
  • Un CP-140 Aurora de la 14e Escadre Greenwood (Nouvelle-Écosse), qui sera basé à Sigonella, en Italie.

Eu les aéronefs suivants appuient la participation de l’ARC :

  • CC-130J Hercules de la 8e Escadre Trenton (Ontario) – soutien en transport;
  • CC-150 Polaris de la 8e Escadre Trenton (Ontario) – ravitaillement air-air et soutien en transport;

«C’est un honneur pour l’ARC d’être conviée à prendre part à l’exercice SERPENTEX 2013, un entraînement multinational de premier plan visant à accroître la participation à l’échelle internationale et à favoriser la collaboration et la compréhension entre pays partenaires», déclare le lieutenant-colonel Luc Girouard, commandant de la Force opérationnelle aérienne SERPENTEX.

«Nous nous réjouissons à l’idée de mettre à l’épreuve nos capacités organisationnelles outre-mer, et ainsi vérifier si nous sommes en mesure d’offrir un soutien logistique et opérationnel aux forces déployées.», ajoute le lieutenant-colonel Girouard.

Au cours de l’exercice SERPENTEX, 195 membres de l’équipe de l’ARC auront l’occasion d’explorer les différentes facettes du soutien logistique et opérationnel du déploiement d’une force opérationnelle aérienne outre-mer, notamment:

  • capacité d’appui aérien rapproché;
  • entraînement relatif aux opérations aériennes multinationales;
  • ravitaillement stratégique en vol;
  • renseignement, surveillance et reconnaissance;
  • transport aérien stratégique (longue portée);
  • planification et exécution d’opérations de déploiement;
  • établissement d’un centre des opérations de combat en déploiement.
photos Matelot-chef Steeve Picard/FACphotos Matelot-chef Steeve Picard/FAC

photos Matelot-chef Steeve Picard/FAC

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:55
Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

 

14/11/2013 Armée de l'air

 

Du 4 au 8 novembre2013, le commando parachutiste de l’air n° 30 (CPA 30) de Bordeaux-Mérignac et l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » de Cazaux ont participé à l’exercice Salamandre organisé sur la base aérienne (BA) 126 de Solenzara.

 

Les deux unités se sont entraînées à leur cœur de métier : la mission CSAR (Combat Search and Rescue), et ce, dans des conditions montagneuses exigeantes.

 

Profitant de la campagne de tir des Caracal, le CPA 30 s’est exercé à la dépose et à la récupération de personnel sous le feu. Le contrôleur aérien avancé du groupe (FAC - Forward Air Controller) a, quant à lui, effectué des exercices d’appui feu de jour et de nuit, travaillant ainsi les procédures radio avec les hélicoptères.

 

Du personnel navigant de la BA 126 a été mis à contribution lors d’un exercice en montagne, jouant le rôle de  Survivor ou de pilote éjecté.

 

Le CPA 30, lors de l'exercice Salamandre, en Corse

Le CPA 30, lors de l'exercice Salamandre, en Corse

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:55
Le Fac est plongé dans un environnement réaliste

Le Fac est plongé dans un environnement réaliste

07/10/2013 armée de l'air

 

Du 26 au 27 septembre 2013, le centre de formation à l'appui aérien "colonel Charles de la Baume", situé sur la base aérienne de Nancy, en Lorraine, a procédé à l’accréditation par l'Otan de son tout nouveau simulateur "SIMFAC".

 

Premier simulateur aéroterrestre immersif en France (180° de champ de vision à l'œil nu sur un écran courbe de 4 x 2,2m et 360° avec le dispositif de tête haute porté sur un casque), il permet à un Forward Air Controller (FAC / contrôleur aérien avancé) de réaliser un guidage d'aéronef virtuel dans des conditions proches de la réalité du terrain.

 

Ce simulateur, réalisé en collaboration avec la direction générale de l’armement (DGA) et Cassidian, entraîne non seulement le combattant au contact de l'adversaire mais aussi tout un poste de commandement tactique localisé dans une pièce adjacente. Le logiciel VBS 2 autorise une parfaite restitution du champ de bataille et réplique tous les éléments qui interviennent durant le combat : avions, hélicoptères, drones, artillerie, mais aussi tous les acteurs sol-sol, du fantassin au char lourd. La qualité graphique et les sons prodigués permettent au combattant connecté qu'est le FAC de comprendre le déroulement de l'action en cours et d'effectuer le guidage des aéronefs en conséquence.

 

L'accréditation de cet outil par l'Alliance va offrir un gain significatif en termes de qualité d'entraînement puisqu'il consacre dorénavant l'excellence de la formation délivrée par le CFAA. L'armée de l'air confirme en outre son avance en matière de formations interarmées.

 

Le simulateur dégagera également des marges de manœuvre significatives sur le plan de l'activité aérienne. En effet, un tiers des guidages annuels de maintien en qualification s'effectueront dans le SIMFAC, et ce dans toutes les configurations techniques requises. Grâce à la flexibilité de programmation, tous les scénarii requis avant une projection en opérations pourront être mis en œuvre. La notion de virtual sandbox prépare, en, effet, le personnel à sa future zone de déploiement en modélisant le terrain qu'il devra affronter.

 

À moyen terme la connexion de cet outil novateur au simulateur de vol du Rafale permettra d'évaluer la simulation distribuée à distance. Ainsi le pilote, parfaitement immergé dans son cockpit sur la base aérienne de Saint-Dizier, pourra travailler avec un FAC à Nancy tout en partageant le même référentiel virtuel. Ces progrès techniques laissent augurer d'un avenir porteur de promesses en matière d'entraînement synthétique au profit des forces.

 

Poste de commandement tactique

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 16:51
SIMFAC est le premier simulateur aéroterrestre immersif

SIMFAC est le premier simulateur aéroterrestre immersif

 

18/04/2013 Adjudant Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Le centre de formation à l’appui aérien (CFAA) de la base aérienne 133 de Nancy vient de mettre en service SIMFAC, un nouveau simulateur, réceptionné à l’unité le 29 mars 2013.

 

Cet outil innovant apporte un nouvel essor à la mission première de l’unité qui est la formation des contrôleurs aériens avancés, appelés FAC (Forward Air Controller).

 

SIMFAC est le premier simulateur aéroterrestre immersif. Le logiciel VBS2 (Virtual Battle Space 2 – champ de bataille virtuel 2) immerge les stagiaires dans un environnement réaliste. Ce concentré de technologie procure 180 degrés de vision à l’œil nu, grâce à son écran courbe de quatre mètres sur 2,20 mètres. Les images, de qualité, sont générées par deux projecteurs de haute définition. De plus, pour compléter cette immersion, un dispositif de visualisation rétractable et positionné sur un casque offre aux stagiaires équipés une vision à 360°.

 

"Nous pouvons également utiliser une paire de lunettes Vector reliée au système afin de pouvoir observer tout le périmètre du FAC et extraire les coordonnées de l’objectif », ajoute le lieutenant-colonel Christophe Aubé, commandant le CFAA. Un poste de commande permet la mise en œuvre du système par les instructeurs de l’unité. Ils ont ainsi la possibilité de créer les scénarios les plus variés avec des paramètres multiples. Pilotage des aéronefs (avions de combat, drones, hélicoptères…), déclenchement des actions ennemies ou amies, conditions météorologiques… autant d’éléments paramétrables pour concevoir des missions réalistes.

 

Pour gérer la complexité de l’aspect opérationnel, le système est relié à un centre d’opération tactique, appelé TOC (Tactical Operation Center). Six instructeurs insérés dans le TOC assurent la coordination et l’animation des missions en temps réel.

Pour gérer la complexité de l’aspect opérationnel, le système est relié à un centre d’opération tactique, appelé TOC (Tactical Operation Center) - Alexandre Paringaux / Zéphyr Éditions

Pour gérer la complexité de l’aspect opérationnel, le système est relié à un centre d’opération tactique, appelé TOC (Tactical Operation Center) - Alexandre Paringaux / Zéphyr Éditions

Ce simulateur de nouvelle génération peut entraîner deux stagiaires à la fois. En effet, l’observateur avancé (NFO -National Fires Observer) extrait les coordonnées aux côtés du FAC qui est, quant à lui, responsable du guidage des aéronefs et de l’autorisation de tir. «Nous formerons la première promotion sur le SIMFAC, dès lundi 22 avril 2013, souligne le lieutenant-colonel Aubé. Nous attendons l’accréditation de l’Otan prévue pour la troisième semaine de septembre. Elle nous donnera la possibilité de valider les guidages réalisés au simulateur.»

Grâce au dispositif rétractable, le simulateur offre une vision à 360° au stagiaire FAC. - Armée de l'air

Grâce au dispositif rétractable, le simulateur offre une vision à 360° au stagiaire FAC. - Armée de l'air

Note Rp Défense : Cassidian (maître d'oeuvre) et CATOD (DGA) pour la maîtrise d'ouvrage

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