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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:45
photo EMA

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13/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 9 mars 2015, Mme Samba-Panza, chef d’Etat de transition de la République centrafricaine, a inauguré un pont entre le 6ème et le 2èmearrondissement de Bangui. L’ouvrage, un pont métallique « Bailey», a été monté par une section du génie de la force française dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

En 2014, un écroulement des berges le long de l’Oubangui avait détruit le pont Sapéké qui reliait les deux arrondissements du sud-ouest de Bangui, rendant l’accès direct entre la zone industrielle et l’hyper-centre de la capitale impossible. A l’initiative du gouvernement centrafricain et en coopération avec les éléments du génie des forces armées centrafricaines (FACA), les sapeurs de la force Sangaris, aux côtés des sapeurs centrafricains, ont construit un pont métallique de type « Bailey » pour préserver cette liaison indispensable entre les quartiers.

 

Préfabriqué en acier, il pèse 37 tonnes au total et mesure 30 mètres de long. « Sa particularité est qu’il peut se construire entièrement à la main en quelques jours seulement, et supporter un véhicule de 50 tonnes comme le VBCI » souligne le chef de section. Temporaire, il restera en service le temps nécessaire à la reconstruction du pont principal tout en permettant la conservation de la fluidité de circulation et des échanges de populations, biens et services.

 

La chef d’Etat de transition, lors de l’inauguration et en présence des autorités civiles et militaires, a rappelé l’importance de préserver ce nouveau pont. Le général Bellot des minières, commandant la force Sangaris, a mis en exergue à travers son discours l’importante solidarité des nations : « Cette œuvre est collective : rappelant que l’union fait la force, elle démontre surtout qu’il est toujours plus facile d’aider ceux qui décident d’avancer de concert. Les services des travaux publics, les forces armées centrafricaines, forces de sécurité intérieure, MINUSCA police, Sangaris, ensemble, tous ont permis l’édification de ce lien durable entre ces deux arrondissements [...] Sangaris est surtout heureuse de soutenir une population qui a à cœur de prendre en main son propre destin sur le chemin de la paix et de la réconciliation ».

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:45
photo Nektarios Markogiannis, UN MINUSCA

photo Nektarios Markogiannis, UN MINUSCA

25.02.2015 UNMAS

UNMAS in its work as part of MINUSCA, the Frensh Army (Sangaris), and the Central African Forces (FACA), in a combined operation destroyed 688 rockets (approximately 3.5 of explosives) stored in Camp de Roux. The rockets were labeled to be beyond their use date and their destruction was essential.

Reportage PHOTO Nektarios Markogiannis, UN/MINUSCA

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 17:45
EU establishes mission to advise armed forces in the Central African Republic

 

19/01/2015 Press release 17/15 / Foreign affairs & international relations

 

The Council has established the EU Military Advisory Mission in the Central African Republic (EUMAM RCA). It sets out to support the Central African authorities in preparing a reform of the security sector, especially with respect to the management of the CAR armed forces (FACA). The new mission will follow the EU military operation in the CAR (EUFOR RCA), which contributes to security in the capital Bangui until 15 March 2015.

 

EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy, Federica Mogherini, said: "The European Union is fully committed to support CAR's return to stability. This new mission will play a critical role in strengthening the security sector. EUMAM will advise on the reforms necessary to make the CAR armed forces a more multi-ethnic, professional and republican army."

 

EU experts will advise on how to manage the military forces as well as on the preparation of a future systemic reform of the FACA. In addition, they will provide expertise on the conditions for a training programme for the army. Based on a gradual approach, the mission could also conduct limited non-operational training.

 

The mission is set to last 12 months, starting from the moment of reaching Full Operational Capability. EUMAM's headquarters will be located in Bangui. Brigadier General Dominique Laugel from France has been appointed EU Mission Commander for a team of up to 60 staff. The budget for the preparation phase and the first year of the mission is estimated at €7.9 million.

 

A separate Council decision is required to launch EUMAM's activities.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:45
RCA: l'armée centrafricaine a repris les patrouilles (17 oct.)

 

17 octobre 2014 BBC Afrique

 

Les forces armées centrafricaines (FACA) ont repris vendredi matin du service et commencé de patrouiller aux côtés des forces internationales. C'est la première fois depuis la chute de l'ex-président François Bozizé en mars 2013.

 

Notre correspondant à Bangui a constaté ce matin [17 oct] le passage d'une patrouille d'une dizaine de soldats à bord d'un véhicule, avenue de l'Indépendance, dans le centre ville.

 

Dans un communiqué à la radio le lieutenant-colonel Bonaventure Désiré Bakossa, sous-chef d'état-major, a demandé à "tous les militaires de reprendre le chemin des casernes ceci, sans délai, d'observer la discipline et ... de ne pas se mêler au désordre en cours" dans le pays.

 

Un grand nombre de soldats s'étaient dispersés dans la nature après la déroute catastrophique qui avait permis aux anciens rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, de prendre le pouvoir à Bangui par la force en mars 2013.

 

Une partie des soldats, privée de solde depuis des mois, était retournée dans leurs villages, tandis que d'autres avaient intégré les milices à dominante chrétienne anti-balaka.

 

Ces dernières se sont livrées à une chasse impitoyable aux musulmans après le départ des Séléka du pouvoir au début de l'année.

 

Jusqu'à présent seules la gendarmerie et la police ont été associées aux opérations menées par les forces internationales pour mettre fin aux violences et au banditisme à Bangui.

 

La situation s'est nettement calmée avec l'arrivée au pouvoir du régime de transition et le déploiement de troupes françaises, européennes et onusiennes, mais à Bangui, un regain de violences a encore fait une vingtaine de morts ces derniers jours et une cinquantaine de blessés.

 

Par ailleurs l'Experte indépendante des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine (RCA), Marie-Thérèse Keita-Bocoum, s'indigne contre les violences enregistrées depuis le 8 octobre en RCA.

 

Elle condamne avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées contre des officiers de maintien de la paix, le personnel des Nations Unies et la population civile à Bangui.

 

Ces crimes ne doivent pas rester impunis, a-t-elle souligné au siège des Nations unies à Genève.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
RDC: l’ONU s’inquiète d’infiltrations d’hommes armés venus de Centrafrique

 

9 janvier 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Les Nations unies ont indiqué mercredi s’inquiéter de l’infiltration dans le nord de la République démocratique du Congo d’éléments armés venus de Centrafrique, craignant un effet déstabilisateur.

 

«Dans la province de l’Équateur (nord-ouest), il y a des infiltrations d’éléments armés, des ex-FACA [Forces armées de la Centrafrique, NDLR], qui sont en train de traverser, qui sont déjà en RDC», a déclaré Abdallah Wafi, le représentant spécial adjoint de l’ONU au Congo, lors d’une conférence de presse à Kinshasa.

La FACA était le nom de l’armée centrafricaine jusqu’au renversement du président François Bozizé par la coalition rebelle Séléka en mars 2013.

«Dans la Province-Orientale (nord-est), des éléments de la Séléka [...] sont déjà sur le territoire congolais, leur présence a été signalée dans certaines localités et des populations commencent à fuir ces zones-là», a encore affirmé M. Wafi, sans donner de précisions sur le nombre de ces combattants ni sur l’ampleur des déplacements de population.

En mars 2013, aux premières heures de la prise de Bangui par la Séléka, des ex-soldats de la FACA s’étaient enfuis avec armes et bagages pour se réfugier de l’autre côté du fleuve Oubangui qui marque la frontière, dans la province de l’Equateur, a rappelé le responsable onusien.

M. Wafi a dit partager la préoccupation d’un journaliste congolais qui lui demandait s’il ne fallait pas craindre que l’afflux, dans le Nord du pays, de réfugiés et d’éléments armés venus de Centrafrique n’ait à long terme les mêmes effets que les mouvements de population et de guerriers en provenance du Rwanda à la suite du génocide de 1994. Leur venue est en grande partie à l’origine des maux de l’Est de la RDC, déchiré par les conflits depuis près de vingt ans.

Il faut prendre toutes les dispositions pour que ce qui s’est passé dans l’Est de la RDC ne se reproduise pas aujourd’hui dans l’Équateur ou la Province-Orientale, a-t-il ajouté.

Ce qui nous préoccupe, a-t-il précisé cependant, c’est l’ensemble de la situation en RDC, surtout après le coup de force apparent du 30 décembre qui a vu des insurgés lancer plusieurs attaques à Kinshasa, ainsi qu’à Lubumbashi (Sud-Est), deuxième ville du pays, et à Kindu (Est), réprimées dans le sang par les autorités.

Depuis le renversement en mars de M. Bozizé par la Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Centrafrique a été emportée dans une spirale de violences intercommunautaires et religieuses.

Interrogée par l’AFP, Céline Schmitt, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) à Kinshasa, a indiqué que la barre des 50.000 réfugiés centrafricains en RDC avait été franchie en décembre.

Mme Schmitt a indiqué également que plus de 3.000 citoyens congolais de Bangui étaient rentrés en RDC depuis le 31 décembre. Le HCR, a-t-elle ajouté, a construit des structures d’urgence pour les héberger à Zongo, la ville qui fait face à la capitale centrafricaine sur la rive gauche de l’Oubangui.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 17:45
L'Opération BOALI

 

27/11/2013 Sources : EMA

 

En octobre 2002, l'opération BOALI a soutenu la mise en place de la première force multinationale africaine en Centrafrique, la FOMUC de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC).

 

Dans le cadre du programme français de coopération RECAMP, qui vise à aider les armées africaines à assurer elles-mêmes la sécurité du continent africain, BOALI a assuré principalement le soutien, sur le plan administratif, technique et si besoin opérationnel, de la force de stabilisation africaine en Centrafrique, la FOMUC, puis la MICOPAX. Elle a également assuré l'instruction opérationnelle des unités des FACA, les forces armées centrafricaines, dans le cadre de la coopération bilatérale de défense entre la France et la République Centrafricaine.

 

Depuis la prise de pouvoir par la Séléka fin mars 2013, un renforcement du détachement BOALI à Bangui a été décidé afin de consolider le dispositif permettant de protéger les ressortissants français en Centrafrique : un état-major tactique et deux compagnies des forces françaises au Gabon ont été projetés entre le 22 et le 24 mars 2013 à Bangui en renfort du détachement Boali. Ce renfort a porté l’effectif total à Bangui à plus de 500 militaires.

 

Le détachement Boali ainsi que les éléments en renfort se sont alors concentrés sur les missions de sécurisation des ressortissants français et des points d’intérêt stratégiques français (emprises diplomatiques, points de regroupement des ressortissants français, lieux à haute valeur ajoutée pour la communauté française), sur le soutien logistique, administratif et technique de la force africaine de stabilisation en Centrafrique (MICOPAX, puis MISCA), et sur la sécurisation de l’aéroport de M’Poko.

 

Une partie de ce renfort a été désengagée début juin, descendant l’effectif militaire français à Bangui à plus de 400 hommes.

 

Actuellement, le dispositif et les missions des militaires français déployés à Bangui s’établit à plus de 400 militaires, dont 240 sont déployés au titre de l’opération Boali, le reste étant en renfort de ce détachement depuis fin mars 2013. La mission des militaires français à Bangui est majeure car elle permet de maintenir ouvert l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.

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