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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 11:45
Gergovie: une vaste opération militaire coordonnée FAMA/MINUSMA dans le Secteur Ouest

 

8 janv. 2016 par MINUSMA

 

Du 8 au 18 décembre, la Force de la MINUSMA a mené une opération dénommée “Gergovie” dans les zones de Nampala, Diabaly, Léré et Lerneb. L’objectif visait à gêner les activités des groupes armés hostiles et protéger les populations de ces zones.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 07:45
Les nouveaux formateurs de l’EUTM Mali prêt à démarrer

 

28 August 2015 by dpao – EUTM Mali

 

Lors des dernières semaines d’Août, les nouveaux formateurs de l’EUTM Mali participent à des leçons afin d’identifier les particularités de la formation des Forces Armées Maliennes (FAMa). Pendant ces cours, quelques leçons théoriques et la plupart pratiques. Ils sont initiés dans l’utilisation des interprètes et les singularités de la culture et des coutumes différentes.

 

Avant de commencer l’enseignement aux Forces Armées Maliennes, chaque formateur européen assiste à un cours au Centre de formation de Koulikoro (KTC, Koulikoro Training Center), dans lequel il sera éduqué dans les techniques d’enseignement adaptées aux singularités du peuple malien, en tenant compte de leurs coutumes et de leur culture.

 

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 11:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 1er au 6 juin 2015, le Détachement de Liaison et d’Assistance Opérationnelle (DLAO) de la force Barkhane basé à Tombouctou a effectué une opération de contrôle de zone avec les Forces Armées Maliennes (FAMa) dans la région de Goundam.

 

Composés d’une trentaine de soldats chacun, les DLAO sont placés au plus près des forces maliennes et de la MINUSMA, à Tombouctou, Tessalit, Kidal et Ansongo, mais aussi des forces nigériennes à Diffa. Ils ont pour mission de coordonner et d’assurer des missions aux côtés des forces partenaires dans leur zone ; d’apporter aux forces partenaires des appuis spécialisés dans les domaines du guidage aérien, de la lutte contre-IED et du soutien santé ; d’accompagner et de conseiller les forces armées partenaires dans l’exécution de leurs missions.

 

Trois semaines après leur arrivée sur le théâtre, les militaires du DLAO 4 de Tombouctou, armé par le 93erégiment d’artillerie de montagne (93eRAM), ont ainsi accompagné les forces maliennes dans une mission baptisée « La Madine 3 », opération de contrôle de zone et de contact avec la population dans plusieurs villages situés au sud-ouest de Tombouctou.

 

Les reconnaissances conduites dans ces villages ont permis aux militaires maliens et français de rencontrer les maires et chefs coutumiers. Ils ont ainsi pu présenter et expliquer leur mission menée en bilatéral et en particulier la mission de Barkhane dans la bande sahélo-saharienne.

 

Deux précédentes opérations du même genre ont été conduites dans la région de Tombouctou en novembre 2014 et en janvier 2015. Comme elles, « La Madine 3 » a permis aux forces déployées de comprendre et évaluer les préoccupations et les craintes des habitants de la région quant à la situation sécuritaire. En parallèle, les équipes sanitaires maliennes et françaises ont mis en œuvre un dispensaire de campagne provisoire pour soigner la population, traitant aussi bien des maladies chroniques que des cas graves d’infections, de traumatismes ou de fractures. Cette aide médicale à la population a permis à une cinquantaine de villageois de Mbouna (à l’est de Goundam) de recevoir des soins appropriés.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:45
photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

 

8 décembre 2014 maliactu.net

 

Pour renforcer la capacité vestimentaire des Forces armées du Mali (FAMa), la République populaire de Chine a offert un important lot de tenues militaires à la République du Mali. C’était vendredi dernier lors de la cérémonie de signature d’acte de « remise-réception«   entre Guo Xue Li, chargé des affaires de l’ambassade de Chine au Mali, et Bah N’Daw, ministre de la Défense et Anciens combattants  du Mali, en présence du chef d’état-major général des armées.

 

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:45
Patrouille Mixte à Tombouctou - Novembre 2014

 

11 nov. 2014 MINUSMA

 

Les 5 et 6 Novembre 2014, une patrouille mixte de grande envergure MINUSMA - Barkhane et FAMa a sillonné la région de Tombouctou. Découvrez la coordination des 3 Forces dans cette vidéo!

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:45
Mali : Quatre militaires français décorés

 

20 juin 2014 maliactu.net

 

La salle de conférence du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants a servi de cadre, hier jeudi 19 juin 2014, à la cérémonie de remise de décorations à 4 militaires de la Coopération française en fin de mission dans notre pays. L’ouverture de la cérémonie était présidée par le secrétaire général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de brigade Yacouba Sidibé. On notait aussi la présence de l’Ambassadeur de France au Mali, de l’Inspecteur Général des armées et services, du Chef d’état-major général des armées et plusieurs autres officiers des armées du Mali et de la France.

 

Rappelons que le Mali a vécu une période assez douloureuse marquée par une double crise politico-sécuritaire et la remise en cause de son unité nationale et de sa cohésion sociale. Dans ces moments qui ont été extrêmement éprouvants pour notre pays, la France n’a ménagé aucun effort pour voler au secours du Mali. Aussi, le peuple malien tout entier a tenu à signifier à la France et à son armée toute sa gratitude et sa vive reconnaissance. C’est justement dans le cadre de cette reconnaissance pour service rendu que l’État du Mali, à travers son Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, procède aujourd’hui à la décoration de quatre militaires français en fin de mission au Mali.

 

Les récipiendaires sont : le Lieutenant-colonel Jacquot Alain Coopérant, Ema ; le Lieutenant-colonel Leroy Franck, Coopérant Dem ; l’Adjudant-chef Saulnier Michel, Coopérant Dem et l’Adjudant Quemener Jerôme, Coopérant Ema.

 

Le Général de brigade Yacouba Sidibé, secrétaire général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, a indiqué dans son discours d’ouverture que « cette cérémonie de décoration est un témoignage de la reconnaissance des services rendus au Mali, non seulement par les récipiendaires, mais aussi et surtout par leur pays la France. Elle m’offre l’heureuse occasion de leur transmettre la Sympathie et la reconnaissance du Gouvernement et de l’ensemble des Forces de défense et de sécurité du Mali ».

 

Par ailleurs, le Général Sidibé a déclaré que « c’est par vos conseils en tous genres, que nos écoles en particulier et notre outil de défense nationale en général, ont bénéficié du savoir-faire qui a permis de renforcer les capacités des Forces Armées Maliennes (Fama) en matière sécuritaire et de défense ».

 

Quant à Monsieur Gilles Huberson, Ambassadeur de la France au Mali, il dira que « ces officiers et sous-officiers ont reçu les honneurs et ils partiront avec des souvenirs des moments passés à Bamako et ils seront dans l’avenir les Ambassadeurs du Mali en France ». Ensuite il a parlé de la fraternité d’armes qui existe entre les deux pays et aussi de la coopération bilatérale qui unit nos deux pays et dans lequel domaine beaucoup a été fait.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:45
Armée Malienne - photo EUTM Mali

Armée Malienne - photo EUTM Mali

 

 

11/06/2014 Par Laurent Touchard - Blog défense / Jeuneafrique.com

 

Deux ans après les événements qui se sont déroulés dans le Nord du Mali, de son invasion par les jihadistes à sa reconquête par les troupes franco-africaines, où en sont les Forces armées maliennes (Fama) dans leur reconstruction ? Éléments de réponse.

 

Voici un peu plus de deux ans, les 4x4 armés des rebelles du MNLA, des islamistes d'Ansar Eddine, des jihadistes d'Aqmi et du Mujao, fonçaient dans le désert malien. Les insurgés s'emparaient du nord du pays. En dépit d'efforts et d'actes d'héroïsme, les forces gouvernementales s'effondraient. Un an plus tard, en janvier 2013, commençait la reconquête à laquelle participaient moins de 3 000 soldats nationaux vaguement aptes au combat. Tout – ou presque – était à reconstruire pour l'EUTM Mali, programme d'instruction décidé par l'Europe au profit des Forces armées maliennes (Fama).

 

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:45
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 60 sorties, dont une trentaine dédiées aux missions de transport. Une quinzaine ont été effectuées par les avions de chasse et autant au profit de missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les tensions au Nord du pays ces derniers jours ont coïncidé avec la période de relève planifiée de la force. Dans ce contexte, l’équivalent d’une compagnie de la force Licorne (en provenance du 2e RIMa et du RICM) a été projetée temporairement au Mali, afin de permettre le déroulement normal de ces relèves. La relève entre les mandats Serval 3 et Serval 4 s’est ainsi effectuée conformément à la planification le 26 mai. Le GT-Vercors, armé par la 27e BIM, a cédé la place à Gao au GT-Dio, armé principalement par la 2e BB.

 

Parallèlement, la mission de la force Serval s’est poursuivie avec des missions de reconnaissance d’axe sur les axes logistiques et des missions en appui de la MINUSMA et des forces armées maliennes.

 

Le groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Dio » a conduit sa première opération dans la région d’Almoustarat. La compagnie était composée de trois sections de combat, d’un FAC (contrôleur aérien avancé), d’une équipe DRAC, d’une équipe des actions civilo-militaires, d’un groupe du génie et de l’équipe de commandement avec des moyens logistiques de dépannage et de ravitaillement. La compagnie a participé au contrôle de zone de la région d’Almoustarat en réalisant des patrouilles avec les FAMA. Elle a également mené des instructions sur  le génie, le combat, le secourisme au combat et la mécanique au profit des FAMA du GTIA Waraba.

 

Après avoir effectué les différentes relèves sur leurs emprises, les DLAO ont également repris leurs missions. La reprise des contrôles de zone et l’instruction ont été les activités majeures de ces nouveaux détachements. Le 28 mai, le DLAO 4 a effectué une patrouille avec le bataillon Burkinabé aux abords de la ville de Tombouctou. Le lendemain, il a découvert avec les FAMA un site de lancement de roquette avec une roquette de 122 mm et son dispositif de mise à feu. Ce dispositif a été découvert à environ 17 km au nord Est de la ville de Tombouctou. Le 29 mai, le DLAO 3 a appuyé une patrouille des FAMa et de la MINUSMA dans la région d’Ansongo.

 

La lutte contre les groupes terroristes s’inscrit désormais dans une logique régionale. Dans cette optique, la bascule du poste de commandement des opérations se fera dans les semaines à venir, lorsque les conditions seront jugées plus favorables pour engager un mouvement d’une telle ampleur.

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 11:45
Mali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMa

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Le 3 mai 2014, une section du groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Vercors »de la force Serval a conduit une patrouille conjointe avec une section du 3eélément tactique interarmes (ETIA 3) du GTIA Balanzan des forces armées maliennes (FAMa) autour de Gao, au Mali.

 

Cette patrouille a été l’occasion pour les soldats français et maliens de confronter leur savoir-faire respectif sur le terrain. Les militaires sont allés ensemble au contact des populations nomades du nord de Gao.

 

Cette patrouille commune s’inscrit dans le cadre d’un partenariat lancé fin avril entre le GTIA Desert « Vercors » et le GTIA Balanzan. Ce dernier vise à permettre la réalisation rapide d’opérations conjointes de lutte contre le terrorisme dans les alentours de Gao. Les deux formations sont engagées sur des missions ponctuelles permettant de mettre en œuvre des savoirs-faire spécifiques tels que la reconnaissance, la neutralisation des IED, les déplacements tactiques, le tir, etc. en vue d’engagements opérationnels futurs.

 

Quatrième bataillon formé par la Mission Européenne d’Entrainement au Mali (EUTM Mali), le GTIA Balanzan a rejoint le Nord-Mali au mois d’avril. L’ETIA 3 est installé dans le camp FAMa n°1, à côté de la Plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMaMali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMa
Mali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMa
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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 12:45
EUTM Mali : Passation de commandement

 

06/04/2014 Sources : EMA

 

Le 1er avril 2014, à Bamako, le général Marc Rudkiewicz a pris le commandement de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au général Bruno Guibert.

 

La cérémonie a eu lieu en présence de M. Richard Zink, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union Européenne au Mali.

 

Au cours de sa première année, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali a assuré la formation de quatre groupements tactiques interarmes (GTIA) des forces armées maliennes (FAMA). Ces derniers sont désormais engagés en opération au nord du pays où ils assurent la sécurité des populations.

 

EUTM regroupe 560 militaires européens (provenant de 23 pays), dont 110 français. Elle assure deux missions : la formation des unités combattantes des forces armées malienne, ainsi que le conseil et l’assistance (Advisory Task Force – ATF) du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Le pilier « conseil » permet d’appuyer la restauration des fonctions fondamentales de l’appareil de défense des forces armées maliennes.

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 08:45
Soldats maliens (crédits G Belan)

Soldats maliens (crédits G Belan)

 

14 mars, 2014 Guillaume Belan (FOB)



En reportage cette semaine au Mali, FOB débute une série d’articles sur la situation sur place, notamment l’action d’EUTM Mali et la reconstruction des forces armées maliennes (FAMA). Premier volet, un point sur la présence française et l’opération Serval. Rencontre avec le général Foucaud, commandant la force française.

 

A un peu plus d’un an de présence française au Mali depuis le déclenchement de l’opération Serval, « les objectifs militaires et politique ont été atteints » a précisé le général Foucaud. L’intégrité du territoire a été sauvegardée, un Président et une assemblée nationale ont été désignés dans des conditions démocratiques et sécuritaires satisfaisantes. Et les groupes armés terroristes (GAT) ont été fortement affaiblis. Bref, les objectifs premiers de l’intervention française, lancée en urgence, il y a un an, sont remplis.

 

 
Le général Foucaud, commandant Serval, à Bamako (crédits: G Belan)

Le général Foucaud, commandant Serval, à Bamako (crédits: G Belan)

 

« Une situation qui reste fragile »

 

« L’essai doit maintenant être transformé dans la durée » reconnaît le général Foucaud. Car les GAT sont toujours présents dans le nord du pays, estimés à « plusieurs centaines (… ) et tentent de se reconstituer ». Les djihadistes (AQMI , Ansar Dine, Mujao…) adoptent dorénavant des tactiques de guerre asymétriques, à savoir tirs de roquettes, IED… afin de peser sur les forces (MINUSMA, FAMA, Serval) et la population. Les derniers accrochages datent du 4 et 5 mars, dans la vallée d’Ametettaï, où une dizaine de combattants ont été neutralisés, dont peut-être un de leurs chefs emblématiques.

 

Serval: diminution et réorganisation

 

Serval aujourd’hui, c’est encore 1600 soldats sur place, un nombre qui va descendre à 1100 cet été. Avec la perte de certaines capacités. Les VBCI notamment vont bientôt rejoindre le territoire national. Certaines fonctions seront par contre préservées, voir développées, notamment pour la partie aéromobilité, jugée comme « élément clef » , vu l’élongation du théâtre. « L’action de la France s’inscrit dans la durée, nous continuerons d’être présents en fournissant des appuis en renseignement, santé, close air support, logistique… »

 

De Bamako à Gao

 

Le « centre de gravité » de Serval va se déplacer dans les mois qui viennent dans le Nord, à Gao. Ainsi si les français devraient conserver un point à Bamako, proche de l’aéroport, l’essentiel du dispositif, y compris l’état-major pourrait basculer à Gao. Un mouvement somme tout logique, vu que toutes les forces combattantes françaises sont dans le nord, là où est la menace.

 

Une issue régionale

 

Première étape nécessaire, le dialogue national. « il faut la signature d’un accord entre le nord et Bamako, c’est urgent » reconnaît le général Foucaud. Bien que très délicat, « des signes montrent que les lignes bougent, mais il y a encore du boulot ».

Autre aspect essentiel d’un retour à la stabilité du nord du pays, le dialogue avec les pays voisins. « Il faut encourager les actions bilatérales, impliquer ces états et les appuyer ». Certains  pays sont réceptifs à ces appels du pied, notamment le Tchad ou le Niger, avec qui des contacts entre armées ont été établies (opérations Meharee en janvier/février 2014). « Ces armées retournent dans des zones où elles n’étaient pas allées depuis longtemps » admet le commandant de Serval. « L’avenir, ce sont des unités mixtes » (FAMA et armées limitrophes). Plus problématique, les relations avec l’Algérie, peu évidentes. Pourtant « Il n’y a pas de solution sans l’Algérie » insiste le général français « il faut arriver à travailler avec eux ».

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Serval : point de situation du jeudi 27 février

 

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ soixante-cinq sorties, dont une vingtaine effectuées par les avions de chasse. Trente sorties ont été dédiées aux missions de transport et quinze aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les opérations au sol se poursuivent également avec près d’une trentaine de patrouilles exécutées par le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors dans la région de Gao élargie et des opérations de contrôle de zone dans la région de Bourem.

 

Les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) poursuivent également leurs missions d’appui des FAMA et de la MINUSMA : des patrouilles ont été organisées dans les régions de Tombouctou, de Kidal et d’Ansongo.

 

Le jeudi 20 février, dans la région de Tessalit, des tirs d’armes légères (7,62 mm) ont visé une patrouille d’hélicoptères en mission de reconnaissance. La Gazelle qui a été ciblée par ces tirs n’a pas subi de dommage matériel important et a pu se poser sans heurt en fin de mission. Son chef de bord blessé à la main, a rapidement été pris en compte par le service de santé des armées avant d’être évacué et opéré le jour même sur Gao. Son état est aujourd’hui stable. Le militaire a été rapatrié en France dès le lendemain.

 

Le mercredi 26 février, les EOD (Explosive Ordonance Disposal) du DLAO 2 sont intervenus près de l’aéroport de Kidal suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage du véhicule d’une ONG.

 

Enfin, le jeudi 27 février, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, est venu inspecter le camp Damien Boiteux à Bamako. Il s’agissait d’une première étape dans ses inspections des différents théâtres d’opérations. Il s’agissait aussi de rencontrer les troupes françaises déployées en Afrique et les différents partenaires politiques et militaires de la région. Le CEMA a ensuite rejoint dans la soirée la force Sangaris stationnée en République Centrafricaine.

 

Le GTIA Vercors, basé sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao,  approfondit la connaissance de sa zone des opérations.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 27 févrierServal : point de situation du jeudi 27 février
Serval : point de situation du jeudi 27 février
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties a été dédiée aux missions de transport et une quinzaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le 28 janvier 2014, les opérations conduites par la force Serval au Nord de Tombouctou ont permis la découverte d’une cache qui abritait un important stock d’armements et de munitions : fusils de type AK47 et Dragunov, cinq corps de missiles SA7 (inaptes au tir), des roquettes, des grenades, des mines anti-char et de nombreuses munitions de petit calibre. Cette action, qui s’inscrit dans le cadre des opérations permanentes de la force Serval au Nord de la boucle du Niger, a porté un coup supplémentaire aux ressources logistiques des groupes armées terroristes (GAT).

 

Depuis le 1erfévrier, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO. Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

 

Dimanche 2 février, un site de lancement de roquettes a été découvert dans la région de GAO, à cinq kilomètres au sud-est de l’emprise. Une équipe EOD de la force Serval est intervenue aux côtés d’une section malienne pour détruire 5 roquettes de 57 mm. Cette opération a été rendue possible grâce aux renseignements donnés par la population.

 

Du 2 au 4 février, une délégation du conseil de sécurité de l’ONU s’est rendue à Bamako pour soutenir le processus de stabilisation en cours. A l’occasion de ce déplacement, la MINUSMA a sollicité l’intervention de la force Serval pour compléter son dispositif de sécurité. Au terme de sa visite, la délégation du CSNU a salué l’action de Serval au Mali.

 

Lundi 3 février, l’amiral Guillaud est arrivé à Gao dans le cadre de sa dernière inspection de théâtre auprès des soldats français engagés dans les opérations extérieures. Mardi 4 février, le CEMA a poursuivi sa visite en se rendant à Bamako. En compagnie de l’ambassadeur de France, il a rencontré le président de la République malienne, Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, et le ministre de la défense malienne, Monsieur Soubéye Maïga.

 

Il s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux où il s’est adressé aux troupes françaises présentes à Bamako. Rappelant la fierté qu’il avait éprouvé à les commander, il a salué la qualité de leur engagement dans la lutte contre les groupes armés terroristes. La pression continue exercée sur cet adversaire permet aujourd’hui la reconstruction progressive de l’Etat malien, la reprise de la vie économique et la poursuite de la montée en puissance des FAMA.

 

Le 3 février enfin, 2 roquettes de 107 mm ont été tirées à proximité de la PfOD de GAO. Ce tir n’a causé aucun dégât humain ni matériel.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 06:45
photos EMA

photos EMA

 

14/11/2013 19:19 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 7 novembre 18h00 jusqu’au jeudi 14 novembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont une trentaine effectuées par les avions de chasse. Environ 25 sorties ont été dédiées aux missions de transport et autant aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA et des FAMA.

 

Depuis le 7 novembre 2013, les opérations terrestres se poursuivent dans la région élargie de Kidal. Des opérations combinées y ont été menées et se poursuivent toujours. Parallèlement, des patrouilles mixtes sont menées quotidiennement en ville par le bataillon sénégalais de la MINUSMA, appuyé par le détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force Serval ainsi que les FAMA.

 

Depuis le 2 novembre, le dispositif militaire a été ponctuellement renforcé dans la région. Environ 200 militaires en provenance de Gao sont ainsi arrivés à Kidal. Ces mouvements illustrent la mobilité et la souplesse de la force Serval, en mesure de concentrer des moyens sur une zone ou une autre en fonction des besoins.

 

Le 11 novembre 2013, les militaires engagés dans l’opération Serval ont, comme leurs camarades en France et dans le monde entier, commémoré le 95e anniversaire de l’armistice de 1918 et le souvenir de tous les soldats morts pour la France. A Bamako, peu avant la cérémonie, le Général de division Marc Foucaud, commandant la Force Serval, accompagné du ministre de la Défense et des anciens combattants malien, Monsieur Soumeylou Boubéye Maïga, de l’ambassadeur de la France au Mali, Monsieur Gilles Huberson, ainsi que des représentants des forces de la MINUSMA et d’EUTM Mali, ont inauguré le camp « CBA Damien Boiteux », abritant les troupes françaises à Bamako. Le camp porte le nom du premier soldat tombé dans la cadre de l’opération Serval.

 

Enfin, dans la nuit du 13 au 14 novembre, à 2h30 du matin, une opération combinée a été conduite contre un groupe suspect circulant en véhicule en plein milieu du désert à plus de 200 kilomètres à l'ouest de Tessalit. Cette opération d’opportunité, pendant laquelle un certain nombre d'individus d'Al Qaïda ont été « neutralisés », a pu être conduite grâce aux renseignements fournis par la population.

 

Environ 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leur mission visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en accompagnant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du 14 novembre 2013Serval : point de situation du 14 novembre 2013
Serval : point de situation du 14 novembre 2013Serval : point de situation du 14 novembre 2013Serval : point de situation du 14 novembre 2013
Serval : point de situation du 14 novembre 2013Serval : point de situation du 14 novembre 2013
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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 11:45
Serval : point de situation du 8 novembre 2013

 

08/11/2013 19:41 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 31 octobre 18h00, jusqu’au jeudi 7 novembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 90 sorties, dont une quarantaine effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA et des FAMa.

 

Le 2 novembre, après avoir été informés de l’enlèvement de deux journalistes français, les éléments (DLA) de la force Serval présents à Kidal ont immédiatement déployé un dispositif de surveillance et de reconnaissance pour tenter de retrouver nos ressortissants :

 

Un dispositif de surveillance a été mis en place aux sorties nord-est et nord-ouest de la ville de Kidal. Une patrouille en véhicules, composée d’une trentaine de soldats français, a également été engagée en reconnaissance sur une piste située au nord-est de la ville, direction probable de fuite du véhicule indiquée par les témoins de l’enlèvement.

 

Par ailleurs, une patrouille de deux hélicoptères, un Tigre et un Puma, a décollé de Tessalit, près de 200 km au nord de Kidal, pour tenter de retrouver le véhicule.

 

Arrivée à une dizaine de kilomètres à l’est de Kidal, la patrouille routière a découvert un pick-up à l’arrêt qui semblait répondre aux descriptions des témoins. A proximité de ce véhicule, les soldats français ont découvert deux corps sans vie.

 

Un peu moins d’une heure après cette découverte, les hélicoptères, qui étaient engagés dans une mission de reconnaissance ont rejoint la position des éléments à terre. Informés de la découverte des corps, ils ont, après ravitaillement, regagné leur position à Tessalit.

 

Les éléments de la patrouille à terre, après avoir mis en place un dispositif de sécurité, ont procédé aux vérifications habituelles de non piégeage de la zone, à sa sécurisation, ainsi qu’à celle de ses abords immédiats. Ils ont pu alors accueillir les éléments de la gendarmerie prévôtale, puis contribuer au rapatriement des dépouilles et à l’évacuation du "pick-up".

 

Des opérations combinées prolongent les actions de renseignement. Par ailleurs, près de 150 militaires en provenance de Gao sont arrivés à Kidal pour renforcer localement le dispositif de la force Serval qui agit en appui des FAMa responsables de la sécurité de la ville. Ce type de renforcements ponctuels illustre la capacité d’action de la force Serval à partir de ses éléments basés à Gao qui peut ainsi engager des éléments sur différents points en fonction des besoins.

 

Les 3 et 4 novembre, une cérémonie de levée de corps des deux journalistes assassinés à Kidal, s’est déroulée sur le tarmac de l’aéroport de Bamako.

 

Engageant près de 1500 militaires des FAMa, de la MINUSMA et de Serval, l’opération Hydre, lancée le 20 octobre de part et d’autre de la boucle du Niger, s’est achevée le 2 novembre. Cette opération, de grande envergure, conduite en coopération avec les FAMa et la MINUSMA, avait pour objectif d’éviter la résurgence d’éventuels mouvements terroristes.

 

Pour une meilleure coordination de l’ensemble des moyens déployés dans cette opération, une base opérationnelle avancée temporaire (BOAT) a été implantée à 300 Km au Nord-Ouest de GAO, intégrant toutes les composantes terrestres Serval de l’opération : le GTIA Korrigan et le GAM.

 

Plusieurs dizaines de puits et près d’une cinquantaine de points ont été fouillés par les éléments de la force Serval, concentrés sur des actions de contrôle de zone. De l’autre côté de la rive, le GTIA Elou et son détachement d’assistance opérationnelle ont progressé sur l’axe GAO-GOSSI, puis en direction du nord vers le fleuve. Les FAMa avaient pour missions de reconnaitre ces axes, contrôler la zone notamment grâce aux fouilles, d’aller à la rencontre de la population pour évaluer la situation dans la zone et avoir des renseignements sur d’éventuels mouvements terroristes. Les trois bataillons de la MINUSMA se sont quant à eux orientés sur des actions de sécurisation d’axes.

 

L’opération Hydre ne s’est traduite par aucun affrontement direct, les terroristes évitant systématiquement le contact et fuyant à l’approche des forces.

 

Un important site logistique des groupes terroristes a néanmoins été mis à jour au Nord-Est de Tombouctou, avec une organisation minutieuse ne laissant aucun doute sur sa fonction.

 

Cette opération a enfin démontré la capacité des forces armées maliennes et des forces de la MINUSMA à durer sur le terrain, dans des actions complémentaires, en agissant avec le soutien de la population.

 

Moins de 3000 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 8 novembre 2013Serval : point de situation du 8 novembre 2013
Serval : point de situation du 8 novembre 2013
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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:45
Serval est engagé dans la sécurisation du nord du Mali et adapte son dispositif

Mali: En appui des forces maliennes et de la MINUSMA, Serval est engagé dans la sécurisation du nord du Mali et adapte son dispositif

 

04/11/2013 20:12 Sources : EMA

 

Depuis le 3 novembre 2013, près de 150 hommes en provenance de Gao sont arrivés à Kidal pour renforcer le dispositif de la force Serval déjà présent sur zone. Ce renforcement, ponctuel, s’inscrit dans l’ensemble des mesures prises pour appuyer le travail constant de sécurisation mené au nord du Mali.

 

En appui des forces maliennes et de la MINUSMA, la force Serval poursuit sa mission de sécurisation du nord du Mali contre les groupes terroristes qui contrôlaient les axes et les principales villes de cette région avant le lancement de l’opération, le 11 janvier 2013.

 

A la suite de l’événement survenu à Kidal le 2 novembre et de l’assassinat de deux journalistes français, le dispositif militaire a été adapté dans la région.

 

150 hommes ont été projetés en renfort à Kidal en provenance de Gao depuis le 3 novembre. Cette décision permet de renforcer la sécurisation de la zone.

 

Ce type de renforcements ponctuels, comme celui aujourd’hui conduit à Kidal, illustre la capacité d’action de la force Serval à partir de ses éléments basés à Gao. La force Serval peut ainsi engager des éléments sur différents points en fonction des besoins.

 

Sur décision du Président de la République, l’allègement de la force a marqué un palier dès le mois de septembre pour que les militaires français présents au Mali puissent contribuer au soutien de la sécurisation des élections législatives.

 

La sécurisation de ces élections, dont le premier tour est prévu le 24 novembre, est confiée aux forces de sécurité maliennes. Ces dernières seront appuyées par les forces de la MINUSMA, elles-mêmes soutenues, en fonction de leurs besoins, par les éléments de la force Serval.

 

Dans le cadre de cette mission, la force Serval s’est mise en situation de pouvoir répondre à toute demande de soutien, en adaptant son dispositif en fonction de l’effort à produire.

 

En prévision de la préparation de ces élections, la force Serval avait déjà procédé au début du mois d’octobre à la relève de la compagnie présente de Kidal par une unité en provenance des forces prépositionnées. Cette relève marquait un palier dans le processus initial d’allègement du dispositif Serval.

 

Parallèlement et en coordination avec les FAMA et la MINUSMA, près de 3000 militaires de la force Serval poursuivent les opérations de sécurisation visant à affaiblir les groupes terroristes. Serval appuie également la montée en puissance des éléments de la MINUSMA.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:46
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 17 octobre 18h00 jusqu’au jeudi 24 octobre, 18h00

25/10/2013 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 75 sorties, dont environ 35 effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et autant aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA et des FAMa.

 

Du 16 au 18 octobre, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est successivement rendu au Mali, au Niger et au Tchad pour y rencontrer les plus hautes autorités civiles et militaires de ces pays, ainsi que les soldats français qui y sont actuellement déployés en opération. Cette visite a permis d’aborder les problématiques régionales et les différentes thématiques relevant de la coopération militaire bilatérale.

 

Accueilli le 16 octobre à Bamako par le général de division Foucaud, commandant de la force Serval, le CEMA s’est fait présenter les nouvelles installations du poste de commandement interarmées de théâtre (le PCIAT), avant un point de situation détaillé sur les opérations en cours. Il a  poursuivi ce déplacement par une série de rencontres de niveau politico-militaire au cours desquelles il a rencontré  son homologue, le général Dembele, chef d’état-major général des armées (CEMGA), ainsi que le ministre malien de la défense, Monsieur Boubeye Maïga et le président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Le CEMA s’est ensuite rendu à Gao pour y rencontrer les troupes françaises déployées au nord de la boucle du Niger. Il a profité de cette rencontre pour leur rappeler l’esprit de cette mission : désorganiser et neutraliser les réseaux terroristes, tout en soutenant la montée en puissance de la MINUSMA et en accompagnant celle des FAMa. Face à un adversaire qui peut se montrer jusqu’au-boutiste, il leur a demandé de poursuivre leurs efforts en faisant preuve d’imagination et de vigilance. A l’issue de cette rencontre, le CEMA a quitté le territoire malien.

 

Les 19 et 20 octobre, le bataillon nigérien (BATNIGER) de la MINUSMA a mené une opération de contrôle de zone dans la région de Menaka-Anderanboukane.

 

Il s’agissait d’une opération combinée de niveau bataillon. La présence d’un DLA Serval (détachement de liaison et d’appui) au côté du BATNIGER a permis de coordonner les moyens français, en particulier aériens, fournis à leur profit. Un détachement des forces armées maliennes a également pris part à cette action. Le niveau de coordination atteint souligne l’efficacité du travail accompli en liaison avec la MINUSMA et illustre le rôle clef du DLA. Cette opération a permis de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes, tout en contribuant à l’appropriation de la zone par la MINUSMA.

 

Le 20 octobre, la compagnie du 126e régiment d’infanterie (126e RI) en provenance de la Force Epervier et déployée temporairement à Kidal, a conduit une opération de reconnaissance sur l’axe logistique majeur Kidal-Anefis, ainsi que sur les axes secondaires. Elle a par ailleurs contribué au contrôle de la zone en conduisant des patrouilles dans différentes zones. Cette opération a permis d’entretenir le contact avec la population et, là encore, d’approfondir la connaissance de la zone d’action.

 

Depuis le 20 octobre, une opération conjointe et coordonnée, baptisée Hydre, est conduite par plusieurs centaines de militaires des FAMA, de la MINUSMA et de Serval de part et d’autre de la boucle du Niger. Faisant appel à des modes d’action classiques, son objectif est de maintenir la pression sur les éventuels mouvements terroristes, afin d’éviter leur résurgence. A quelques semaines des élections législatives, cette opération, au même titre que celles qui sont régulièrement menées, participe à la stabilisation du pays.

 

Le 23 octobre, les militaires du bataillon tchadien (BATCHAD) déployés à Tessalit ont été la cible d’une attaque menée par des terroristes. La réactivité du BATCHAD lui a permis de stopper cette attaque. Stationnée en dehors du village de Tessalit, la force Serval est intervenue au profit du BATCHAD en lui apportant un soutien sanitaire et un appui d’éléments spécialisés du génie. Un avion CASA « nurse » a été engagé pour évacuer vers Gao des blessés civils et militaires. Une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) est également intervenue pour sécuriser la zone (neutralisation d’explosifs).

 

Moins de 3000 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 17 octobre 18h00 jusqu’au jeudi 24 octobre, 18h00Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 17 octobre 18h00 jusqu’au jeudi 24 octobre, 18h00
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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 12:45
Mali : dépollution d’une banque à Gao

13/07/2013 Sources : EMA

 

Le 2 juillet 2013, les démineurs de la force Serval et leurs homologues des Forces Armées Maliennes (FAMA) ont vérifié, à la demande du gouverneur, les locaux de la banque nationale du développement en Afrique de la ville de Gao, à l’abandon depuis plus d’un an.

 

En mars 2012, la banque avait été attaquée, et les coffres avaient subis des assauts à l’explosif. L’opération de dépollution avait pour objectif de détecter, de déterrer et si nécessaire de neutraliser des munitions et engins non explosées, en perspective de la réhabilitation de la banque.

 

Suite à l’intervention des sapeurs français et maliens, le site a été déclaré non pollué. Les travaux souhaités par les autorités locales à Gao pourront donc débuter prochainement.

Mali : dépollution d’une banque à Gao

Le retour à la normalité pour la ville de Gao passe par le retour des administrations mais également par le retour des échanges économiques. Depuis l’aide de la force Serval au printemps dernier, le marché couvert Damien Boiteux du centre-ville a retrouvé son affluence. Le retour des services bancaires est donc indispensable pour que le développement économique se poursuive à Gao.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains relevant désormais de la MINUSMA.

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