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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:55
Exercice de destruction d’un Engin Explosif Improvisé avec un canon à eau - photo Marine nationale

Exercice de destruction d’un Engin Explosif Improvisé avec un canon à eau - photo Marine nationale

 

1 avril 2015 par FDA Chevalier Paul

 

Une équipe de quatre plongeurs démineurs a embarqué dans la mission « Arromanches 2015 » et forme le détachement GRIP (Groupe d’Intervention Plongeur). Sa mission est d’assurer l’alerte NEDEX (neutralisation et destruction d’engins explosifs) pour l’ensemble des bâtiments du Groupe Aéronaval (GAN), aussi bien sur des munitions conventionnelles non explosées que sur des engins explosifs improvisés. Cette alerte prend tout son sens notamment lors des escales, mais également en mer, au cours des passages resserrés à risques comme le Canal de Suez ou les détroits d’Ormuz et de Bab El Mandeb. C’est d’ailleurs l’un des retours d’expérience de l’opération Harmattan de 2011 au cours de laquelle les bâtiments du GAN s’étaient ponctuellement retrouvés confrontés à des engins explosifs improvisés flottants.

 

Les plongeurs démineurs se sont également employés à la surveillance du champ de tir de Koron à Djibouti lors d’une campagne de tirs au profit des avions du GAé (Groupe Aérien Embarqué). Et avant chaque escale, le détachement apporte son expertise pour sa préparation sécuritaire.

 

Présentation du matériel aux stagiaires EOR

Présentation du matériel aux stagiaires EOR

 

Ces plongeurs démineurs, tous brevetés supérieur et titulaire du certificat IEEI (Intervention sur Engin Explosif Improvisé), sont issus des trois Groupe de plongeurs démineurs de la marine (Cherbourg, Brest et Toulon). Au cours de la mission, ils mettent à profit leurs compétences pour dispenser des cours de formation EOR (Explosive Ordonance Reconnaissance) à bord des bâtiments de la Task Force 473. Ces formations sont primordiales pour ces unités, qui disposent alors de personnels compétents pour agir au plus vite sur des engins explosifs trouvés à bord, et ainsi faciliter le travail des unités spécialisées qui prennent le relai une fois arrivées sur place.

 

Ils ont ainsi formé « reconedex » 14 membres d’équipage de la FDA Chevalier Paul entre le 22 février et le 25 mars.

 

Le détachement GRIP est maintenant de retour sur le Charles de Gaule. Entre alertes, formations et plongées, l’activité ne manque pas pour les plongeurs démineurs impliqués dans la mission « Arromanches ».

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 12:55
Lieutenant de Vaisseau K.,officier de lutte antiaérienne de force navale (OLAA/FN)

 

30 Mars 2015 Source: Marine nationale

 

Son parcours :

2004 : Engagement. Cours Officier sous contrat (OSC) long « conduite des opérations ».

2005 : Officier en quatrième sur le Francis Garnier.

2007 : Ecole de spécialité SIC puis embarquement sur sous-marins nucléaires d’attaque.

2009 : Chef de service pont sur la frégate La Fayette.

2010 : Commandement du Chacal.

2011 : Cours de l’Ecole des systèmes de combat et armes navales (ESCAN) spécialité « lutte au-dessus de la surface » (LAS).

2014 : Affectation comme chef de service INFOLAS et OLAA/FN sur la FDA Chevalier Paul.

 

Meilleurs souvenirs dans la Marine : « Air Defense Week » 2013

 

La semaine d’exercices de lutte antiaérienne conduite avec le Cassard a été l’occasion de me frotter pour la première fois au rôle d’officier de lutte antiaérienne. Conduit dans un cadre interallié avec des chasseurs suisses, britanniques et français, les exercices de défense aérienne (ADEX) se sont succédé à un rythme intensif. Cela m’a permis de progresser rapidement et de commencer à entrevoir toute la richesse et la complexité de cette responsabilité.

 

Le LV K. a commencé sa carrière dans le civil comme ingénieur du son et professeur dans le supérieur. Mais de demi-sang malouin, il était en quelque sorte prédestiné à la mer. C’est au cours d’une émission de Michel Drucker qu’il rencontre l’amiral de Briançon, alors capitaine de vaisseau et commandant de la Jeanne d’Arc qui lui recommande de postuler pour le recrutement des officier sous contrat. « J’avais 26 ans et envie de faire autre chose de ma vie », raconte-t-il. « Je me suis dit que je n’étais pas encore trop vieux pour reprendre mon cartable et mettre du sel dans mon avenir ». Il s’engage donc en 2004 comme officier sous contrat et entame alors un parcours éclectique

 

Affecté à bord du Francis Garnier aux Antilles, il découvre le monde de l’amphibie et fait ses premières armes comme officier chef du quart. Après une école de spécialité SIC, un passage  sur SNA et une affectation sur le La Fayette  ses états de service lui permettent d’obtenir en 2010 le commandement du bâtiment école Chacal. « A ce moment, avoue-t-il, je n’avais qu’une connaissance vague des opérations aériennes. Les bâtiments de défense aérienne. me paraissaient compliqués et mystérieux… ». Cet a priori va changer avec l’ESCAN et la spécialité SCLAS (système de combat/lutte au-dessus de la surface). Il suit le cours « système de combat/lutte au-dessus de la surface » (SCLAS) et rejoint le Cassard en 2012: « Une superbe affectation ; tout y était intéressant. Les frégates anti-aériennes sont d’excellents bateaux pour débuter dans la défense aérienne.»

 

À l’été 2014 le poste de chef de service « information lutte au-dessus de la surface » (INFOLAS) sur le Chevalier Paul, qui escorte le GAN pour la mission Arromanches. « Accompagner le porte-avions en opération, c’est véritablement toucher le cœur de la défense aérienne d’une force navale. C’est une expérience aussi riche qu’exigeante. Le faire dans un environnement interalliées, en lien étroit avec les forces de l’US Navy qui engagent elles aussi un Carrier Strike Group est particulièrement exaltant.» Désormais, son rôle est donc d’appliquer les directives du commandant du Chevalier Paul qui est le Air Defense Commander du groupe aéronaval. C’est donc un travail de surveillance, d’identification, de classification, et parfois même d’intervention, sur tout ce qui peut voler ou interagir avec le GAN.

 

Lieutenant de Vaisseau K.,officier de lutte antiaérienne de force navale (OLAA/FN)

Son unité : Le service INFOLAS de la FDA Chevalier Paul.

 

Le service INFOLAS est la plus grosse compagnie de la frégate anti-aérienne (FDA) Chevalier Paul. Il rassemble trente-quatre marins répartis en trois secteurs. Ces hommes et femmes sont responsables des moyens de détection électromagnétique (secteur DEM), de guerre électronique (secteur GE), du système de combat et des liaisons de données tactique (secteur SDC) de la frégate.

 

Ils sont également chargés de l’exploitation de ces informations et de l’élaboration de la situation tactique au sein du central opération. Ils constituent en quelque sorte le « système nerveux » du bâtiment et doivent à ce titre allier grande compétence technique et haut niveau d’entraînement. De leur travail dépend la capacité de la FDA à analyser son environnement et à conduire la lutte au-dessus de la surface. Ils contrôlent et coordonnent ainsi toute la défense aérienne du groupe aéronaval.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:30
photo FDA Chevalier Paul

photo FDA Chevalier Paul

 

17 mars 2015 par FDA Chevalier Paul

 

Aujourd’hui, le Chevalier Paul se livre à un exercice de tir tous calibres contre une menace asymétrique constituée de multiples embarcations légères (GUNEX).

 

09h20 : Tout commence par un briefing avec l’ensemble des participants. Après l’exposé des grandes lignes du scénario, l’adjoint de quart en passerelle rappelle les marins au « poste de combat artillerie ».

 

09h30 : Les servants et chefs d’affuts des canons de 20 mm bâbord et tribord, ainsi que des mitrailleuses 12,7 mm sur les plages avant et arrière sont à leur poste.

 

10h00 : L’équipe gonflage en plateforme hélicoptère est parée pour le largage des cibles aux ordres du directeur d’exercice.

 

10h25 : Le Chevalier Paul se présente pour une première passe « à blanc ». L’objectif est de s’assurer de la parfaite coordination entre les différents maillons qui interviennent dans la phase de tir. Dans le cadre de l’exercice, au Central Opérations, l’opérateur en charge de la veille de ce qui se passe à la surface perçoit sur ces écrans de nouvelles pistes non identifiées en rapprochement. L’officier de quart en passerelle manœuvre pour permettre l’investigation sur ces pistes.

 

10h40 : Le rythme s’accélère à bord, l’animateur distille au fur et à mesure les éléments du scénario. Les pistes sont maintenant clairement identifiées par le Central Opérations : Un patrouilleur militaire et plusieurs petites vedettes font route vers le Chevalier Paul.

 

10h43 : Depuis le Central Opérations, on annonce au commandant que le bâtiment est maintenant paré à manœuvrer tous calibres et tous azimuts. Les veilleurs en passerelle aperçoivent des armes pointées vers le Chevalier Paul. Les cibles sont alors classées hostiles.

 

10h51 : Malgré les avertissements renouvelés sur VHF par l’adjoint de quart, les embarcations font maintenant route en radial sur le Chevalier Paul. Le commandant décide alors de procéder à des tirs de semonces.

 

10h53 : Pas de réaction des hostiles toujours en rapprochement, l’ordre est donné d’engager les embarcations constituées par de gros ballons précédemment largués.

 

11h54 : « Ouvrez le feu » ordonne l’officier protection en passerelle. 4 coups de 76 mm partis – le «patrouilleur » est détruit. A la passerelle, on manœuvre pour rendre les armes battantes. Une embarcation engage le Chevalier Paul. Le servant 12,7 mm réplique alors sur ordre de l’officier protection et neutralise l’embarcation.

 

12h00 : Fin de la mise en garde. Au bureau Opérations, l’ensemble des participants se retrouve pour débriefer et tirer les enseignements de cet exercice.

photos FDA Chevalier Paulphotos FDA Chevalier Paulphotos FDA Chevalier Paul
photos FDA Chevalier Paul

photos FDA Chevalier Paul

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 12:55
Arromanches 2015 : Journal de bord du détachement 31F « Chevalier-Paul ».

 

12/03/2015 Sources : État-major des armées

 

13 janvier 09h00- La frégate de défense aérienne « Chevalier Paul » appareille de Toulon au petit matin cap vers les eaux chaudes et tumultueuses du golfe arabo–persique, effectuant au passage dans le zonex un excellent tir Aster 30. Pendant quatre mois, aux côtés du porte-avions Charles de Gaulle, la frégate la plus moderne et la plus puissamment armée de la Marine et ses 215 membres d’équipage motivés et entraînés vont assurer le contrôle de l’espace aérien et la protection du groupe aéronaval dans tous les domaines de lutte, et notamment contre la menace aérienne.

 

11h00- Poste aviation ; un hélicoptère de combat Caïman marine de la flottille 31F apponte sur la frégate pour sa première mission opérationnelle embarquée. Le détachement aéro est composé de deux équipages, huit techniciens, et d’un préparateur de mission. L’équipe est prête ; elle bénéficie pour les uns du retour d’expérience de la traversée de longue durée réalisée sur la FREMM « Aquitaine » en 2013 et du travail de préparation de la base d’aéronautique navale D’Hyères et la flottille 31F. Pour les autres, ils font déjà partie intégrante du « Chevalier Paul ». En équipage, ils ont progressé tout au long du stage de mise en condition opérationnelle organisé par la division entrainement d’ALFAN et des divers exercices de l’automne dernier. L’appareil, lui, sort de visite d’entretien.

 

20 janvier – Le groupe aéronaval croise la route d’un sous-marin U209 italien. Un exercice de lutte anti-sous-marine est programmé pour nous entraîner à réagir face à cette menace diffuse. La présence d’un sous marin peut contraindre la mise en œuvre des avions de chasse du porte-avions si celui-ci ne bénéfice pas de la protection de capacités anti sous-marine telles que des frégates.

 

19h00- Un contact sous-marin a été détecté par le « Chevalier Paul ». Le Caïman, décolle et perçoit sur son radar un écho à 12 Nq, rapidement identifié schnorchel à la caméra infrarouge malgré la nuit noire. Un sous-marin classique qui transite au diesel, à l’immersion périscopique, voit en effet sa présence discrète trahie par un tube d’air et un échappement. A l’approche du Caïman, il plonge pour se fondre dans les eaux profondes de la Méditerranée. Les diesels s’arrêtent et la propulsion électrique sur batterie est lancée. Le sonar FLASH du Caïman ne lui laisse cependant aucune chance. Le sous-marin est pris et reporté par liaison de données tactique au « Charles de Gaulle » qui peut continuer sereinement ses pontées. Il s’agit maintenant pour le Caïman d’identifier l’intrus en larguant des bouées passives, sortes de microphones sous-marin qui retransmettent le signal perçu à l’hélicoptère. Le signal est ensuite analysé par les « oreilles d’or », capables de déterminer l’identité du bruiteur enregistré.

 

21 janvier – Le Chevalier-Paul s’entraîne à la collecte de renseignement. Tandis que les capteurs performants de la FDA analysent le spectre électromagnétique et enregistrent l’activité aérienne, le Caïman décolle et monte à 10 000 pieds pour assurer la couverture photographique d’objectifs. Malgré la distance, les clichés sont remarquables de précision et sont exploités par l’officier renseignement du bord avant d’être transmis à l’état-major.

 

La patrouille du groupe aéronaval contribue ainsi à l’établissement autonome de situation en collectant l’information grâce aux différents capteurs des unités. Analysées, croisées avec d’autres sources, les informations collectées deviendront des dossiers de renseignement utilisables au niveau stratégique pour permettre au chef des armées de décider de manière autonome du degré d’engagement des forces françaises.

Arromanches 2015 : Journal de bord du détachement 31F « Chevalier-Paul ».
Arromanches 2015 : Journal de bord du détachement 31F « Chevalier-Paul ».Arromanches 2015 : Journal de bord du détachement 31F « Chevalier-Paul ».Arromanches 2015 : Journal de bord du détachement 31F « Chevalier-Paul ».
Arromanches 2015 : Journal de bord du détachement 31F « Chevalier-Paul ».Arromanches 2015 : Journal de bord du détachement 31F « Chevalier-Paul ».
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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:30
FDA Chevalier Paul - photo Marine Nationale

FDA Chevalier Paul - photo Marine Nationale

 

4 mars 2015 par Portail des Sous-Marins

 

Depuis le 23 février, le Porte-Avions Charles de Gaulle a rejoint la coalition qui lutte contre le groupe État islamique dans le golfe Persique. Mais il n’est pas parti seul. Un sous-marin et un navire, la FDA Chevalier Paul, veillent en permanence sur sa sécurité. France 2 a pu embarquer à bord de la frégate.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 19:55
Tir du missile Aster 30 de la frégate Chevalier Paul - photo DGA

Tir du missile Aster 30 de la frégate Chevalier Paul - photo DGA

 

09/02/2015 DGA

 

DGA Essais de missiles, depuis son site du Levant, a conduit, le 13 janvier 2015, au profit de la marine, un tir complexe d’entraînement : le tir d’un missile Aster 30 d’entraînement depuis la frégate de défense antiaérienne « Chevalier Paul » contre une cible aérienne poursuivant un aéronef ami. L’objectif était de confirmer la capacité de discrimination et d'interception de l'Aster 30 face à deux pistes radar très imbriquées.

 

Le scénario élaboré, construit pour la marine en collaboration avec DGA Techniques navales et DGA Maitrise de l’information, a permis, notamment grâce à l’instrumentation du missile d’entraînement, de recueillir des données techniques permettant de d’observer finement la phase finale d’interception.

 

Au-delà de la priorité d’assurer la sauvegarde des biens et des personnes dans le cadre d’un scénario complexe mettant en vol trois moyens véloces dont un missile équipé d’instruments de mesures, le défi d’effectuer un vol en patrouille de deux cibles Mirach à des distances imposées et proches a été relevé par DGA Essais de missiles.

 

Ce tir a illustré les excellentes qualités du système PAAMS et du missile Aster en situations complexes, notamment pour des scénarios où amis et ennemis sont imbriqués. C’est un des rares systèmes opérationnels au monde capable d’une telle performance.

 

Le système PAAMS, développé en coopération avec l'Italie et la Grande-Bretagne, se compose d'un radar multifonctions, d'un radar de surveillance, des missiles de type Aster 15 ou Aster 30, d'un système de lancement vertical et d'un système de commandement et de contrôle. Ce système assure des missions d'autodéfense, de défense locale d'un groupe de bâtiments et de défense de zone à moyenne portée.

 

 

 

 

 

 

 

Aster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missilesAster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missiles
Aster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missiles
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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 12:55
photo DGA

photo DGA

 

16/01/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 13 janvier 2015, en coordination avec la DGA, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul a effectué un tir de missile surface-air Aster 30.

 

Alors que le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du Charles de Gaulle s’apprête à rejoindre l’océan Indien pour assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France, l’ensemble de l’équipage du Chevalier Paul a orienté tous ses efforts en vue de la réalisation de ce tir Aster.

 

Le scénario consistait à explorer les limites du domaine de discrimination du système d’armes de la FDA afin d’identifier, entre deux pistes très proches,  un aéronef ami et un ennemi, puis d’engager ce-dernier. Ce tir a permis de confirmer les qualités exceptionnelles du système de défense aérienne de zone des FDA. Ceci permettant aux frégates de défense aériennes Forbin et Chevalier Paul, de conforter leur place parmi les meilleurs bâtiments anti-aériens.

 

Fort de cette réussite, le Chevalier Paul et son hélicoptère embarqué Caïman Marine, sont parés à assurer l’escorte du GAN dans le cadre de la mission Arromanches.

 

Frégate de défense aérienne, le Chevalier Paul est un condensé de technologies et de capacités militaires de pointe. Escorte préférentielle des porte-avions, que ce soit le Charles de Gaulle ou, très régulièrement, les porte-avions américains, le Chevalier Paul assume toutes les missions de protection, de l’escorte rapprochée à la maîtrise élargie de l’espace aéromaritime.

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 13:55
La frégate Forbin et la FREMM Normandie en entraînement croisé en Méditerranée

 

13 Novembre 2014 Marine nationale

 

Le 3 novembre 2014, la frégate de défense aérienne Forbin a appareillé pour une semaine dédiée à l’entretien de ses savoir-faire. Sous le coup d’un épisode météorologique agité, l’équipage a su faire face aux mauvaises conditions de mer pour mener de front les nombreux exercices organisés dans les différents domaines de lutte et en particulier dans son domaine de prédilection, la lutte antiaérienne.

 

Les artilleurs, malgré les mouvements de plate-forme, ont su exercer leur savoir-faire au cours de deux séances de tirs d’artillerie contre des aéronefs et missiles (« gunex »). Les cibles dédiées qui ont été mises en œuvre pour simuler des aéronefs hostiles et missiles ont été abattues, touchées de plein fouet par les différentes pièces d’artillerie du Forbin : canons de 76 mm, de 20 mm et 12,7 mm.

 

Pendant ces quelques jours, l’activité au central opérations (CO) a été dense. Les «gunex» ont accompagné ou précédé des exercices de défense aérienne plus conséquents. Le concours de plusieurs aéronefs (avions de chasse notamment) et un entraînement conjoint avec la FDA Chevalier Paul ont permis de donner un grand réalisme aux exercices menés. Cette coopération entre les deux «sisterships» est assez rare, elle fut extrêmement intéressante et a permis, outre la mutualisation des moyens, un échange opérationnel très riche.

 

La lutte anti sous-marine n’a pas été délaissée grâce au déroulement d’un exercice spécifique. La mise en œuvre d’une cible «EMATT» a permis de tester la capacité des installations ASM du bord, le savoir-faire des opérateurs spécialisés, et la réactivité de l’équipage dans son ensemble face à une menace torpille.

 

Un autre pan plus discret des capacités du Forbin, la guerre électronique, a aussi été mis à l’épreuve avec succès durant la semaine.

 

Le bord a également exploité cette sortie à la mer pour perfectionner ses connaissances et sa résilience face à des feux multiples durant différents exercices de lutte incendie.

 

Par ailleurs, le Forbin a apporté son concours à la frégate multi-missions (FREMM) «Normandie», qui réalisait des essais à la mer. Les deux unités, dotées chacune d’une grande polyvalence dans les domaines de lutte, ont navigué de concert et conduit avec succès des essais très pointus de transmission par liaison de données tactiques.

 

À l’issue du déroulement de cette courte période de navigation, le Forbin a retrouvé le port de Toulon. Cette sortie, dédiée à l’entraînement, a été dense et fructueuse. Elle a permis d’améliorer encore les capacités opérationnelles du bâtiment et de son équipage et a confirmé, s’il le fallait, que le Forbin est «paré au combat».

La frégate Forbin et la FREMM Normandie en entraînement croisé en Méditerranée
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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 12:55
Le Chevalier Paul conduit l’exercice interarmées de défense aérienne ZOHAN

 

7 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Du 4 au 7 novembre 2014, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a mené un exercice interarmées de défense aérienne au large de Toulon, afin d’améliorer encore l’interopérabilité entre les unités spécialisées des différentes armées.

 

Le scénario de l’exercice, construit autour de la défense de l’Île du Levant menacée par une nation hostile, avait d’abord pour but de créer un environnement de crise réaliste. Le Chevalier Paul a ainsi été engagé pour la protection de ce territoire face à des menaces aériennes. Sur l’île, des éléments de défense sol air du 54ème Régiment d’Artillerie de l’armée de Terre et de l’Escadron de Défense Sol Air (EDSA) 12.950 TURSAN de l’armée de l’Air ont été déployés. Ils comprenaient notamment un ensemble SAMPT, une batterie CROTALE NG et des affûts PAMELA.

 

Une première phase d’intégration entre les unités des différentes armées a été réalisée à travers la mise en place d’une cellule interarmées de gestion de liaisons de données tactiques (L16) permettant un partage de la situation tactique.  

 

Les phases d’entraînement de l’exercice ont alors été jouées sous le commandement du Chevalier Paul avec, dans un premier temps, des tirs contre des cibles aériennes et contre terre. L’exercice devint encore plus réaliste à travers de nombreux Air Defence Exercise (ADEX) qui ont vu plus de 40 passes d’aéronefs de l’armée de l’Air (Mirage 2000 et Rafale) se succéder pour simuler des attaques aériennes.

 

Au bilan, les objectifs de l’exercice ZOHAN sont pleinement atteints : interopérabilité grandissante entre les unités des trois armées spécialisées dans la défense aérienne, partage du contrôle de l’espace aérien en zone côtière sous coordination du Chevalier Paul, mise en place d’une cellule interarmées de gestion de liaisons de données tactiques à bord d’une frégate de défense aérienne.

 

Après une période de mise en condition opérationnelle conduite en septembre et l’exercice amphibie CATAMARAN en octobre, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul complète encore sa préparation en démontrant sa capacité à assurer les fonctions d’Air Defense Commander dans un contexte interarmées.

Le Chevalier Paul conduit l’exercice interarmées de défense aérienne ZOHAN
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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Catamaran 2014 : La FDA Chevalier Paul veille sur la force expéditionnaire

 

24 Octobre 2014 Sources : Marine nationale

 

Engagée depuis le 14 octobre dans l’exercice interarmées Catamaran 2014, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul met sa polyvalence au service du groupe aéronaval et du groupe amphibie.

 

Escorte préférentielle d’unités précieuses, capable d’étendre sa bulle de protection au-dessus d’une zone littorale, la frégate mobilise dans le cadre du scénario de l’exercice tous ses équipements et savoir-faire afin de protéger la force expéditionnaire composée des groupes aéronaval, amphibie et de guerre des mines.

 

Un opérateur au central opération devant une console du module de lutte sous la mer.

Un opérateur au central opération devant une console du module de lutte sous la mer.

 

A l’aide de ses radars et de son sonar, sa mission consiste à coordonner une double tâche : maintenir une défense aérienne tout en luttant contre des menaces sous-marines. Le Chevalier Paul met ainsi en œuvre depuis plusieurs jours un large spectre de ses capacités pour atteindre une maîtrise élargie de l’espace aéromaritime dans le cadre des opérations expéditionnaires menées lors de l’exercice.

 

La FDA soutient également le groupe de guerre des mines en accueillant un état-major de conduite pendant toute la durée de l’exercice. Son système d’information et de communication contribue à la direction de l’action des trois chasseurs de mines tripartite Capricorne, Orion et Lyre ainsi que des plongeurs démineurs déployés.

 

Le Chevalier Paul en escorte du Charles de Gaulle

Le Chevalier Paul en escorte du Charles de Gaulle

 

Après une période de mise en condition opérationnelle conduite en septembre, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul complète ainsi sa préparation par son intégration au sein d’une force navale et dans un cadre interarmées.

 

Organisé du 13 au 26 octobre 2014, l’exercice Catamaran est un entraînement opérationnel de grande ampleur. Il vise à conduire une opération amphibie dans un contexte expéditionnaire. S’agissant des capacités de la Marine nationale, Catamaran associe le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, un groupe amphibie et un groupe de guerre des mines

 

Les groupes aéronaval et amphibie réunis autour du Charles de Gaulle

Les groupes aéronaval et amphibie réunis autour du Charles de Gaulle

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:55
Le Chevalier Paul « nouvelle génération » reprend la mer

 

17 Juin 2014 Source : Marine nationale

 

Après plus de six mois d’arrêt technique, la Frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul est de nouveau disponible. Elle reprendra la mer vendredi prochain pour une semaine d’entraînements.

 

Cet arrêt technique majeur, premier du genre en six ans de navigation du bâtiment, a permis à la fois de régénérer le potentiel mécanique après avoir parcouru une distance équivalente à huit fois le tour du monde, et d’intégrer de nouveaux équipements. Faisant intervenir 65 entreprises et organismes de soutien différents, le principal enjeu pour l’équipage a été de coordonner et de suivre les travaux, mais également de réaliser de nombreuses lignes de travaux comme par exemple la visite des diesels-alternateurs. Cette véritable mission aura nécessité près de 200 000 hommes/heures, dont 50 % réalisés par les entreprises industrielles, 30 % par l’équipage et 20 % par les services de soutien.

 

Après l’opération délicate « d’échouage au bassin », l’ensemble des installations mécaniques du bord a été visité, réparé voire modifié, des quilles anti-roulis aux lignes d’arbres, sans oublier les ailerons de stabilisation et les moteurs principaux. Les armes-équipements ont également tous été vérifiés et mis à jour en fonction du besoin opérationnel. Un nouveau système de communication (RIFAN 2) a été installé à bord, permettant au Chevalier Paul de communiquer de manière plus souple et performante avec les autres unités.

 

Si l’équipage a continué à s’entraîner en marge des travaux, le Chevalier Paul « nouvelle génération » reprendra la mer vendredi avec pour objectif de monter rapidement en puissance avant les prochains déploiements.

 

Frégate de défense aérienne, le Chevalier Paul est un condensé de technologies et de capacités militaires de pointe. Fort d’un équipage optimisé de 185 hommes et femmes, sa puissance de feu lui permet d’être engagé dans tout le spectre d’intensité des combats et opérations en mer et vers la terre. Escorte préférentielle des porte-avions, que ce soit le Charles de Gaulle ou, très régulièrement, les porte-avions américains, le Chevalier Paul assume toutes les missions de protection, de l’escorte rapprochée à la maîtrise élargie de l’espace aéromaritime.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:30
Le Chevalier Paul escorte le porte-avions américain Nimitz

Le Chevalier Paul escorte le porte-avions américain Nimitz

 

23/10/2013 Marine nationale

 

Déployée en Méditerranée depuis la fin du mois d’août, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a assuré, du 20 au 22 octobre 2013 la protection du groupe aéronaval américain Carrier Strike Group 11 (CSG11) réuni autour du porte-avions USS Nimitz.

 

C’est une nouvelle étape franchie dans le cadre du soutien d’un bâtiment français au profit d’un groupe aéronaval allié. Sur demande de l’US Navy, le Chevalier Paul a ainsi assumé seul l’escorte de l’USS Nimitz, assurant une bulle de protection autour du porte-avions américain. Au premier trimestre 2013, la frégate de défense aérienne s’était déjà intégrée aux cotés d’escorteurs américains, au sein du groupe de l’USS John C. Stennis déployé en océan Indien. Mais c’est la première fois, qu’une frégate française endosse seule des responsabilités normalement attribuées aux escorteurs américains. A peine le Chevalier Paul était-il intégré que l’escorte de l’USS Nimitz a quitté le dispositif et est partie en escale.

 

Cette mission d’escorte, confiée au Chevalier Paul, témoigne de la confiance de nos alliés dans les capacités de défense aérienne de nos frégates. La FDA est une habituée de ces missions de haut niveau au côté d’un porte-avions. Ses équipements (radar à longue portée, missiles sol-air, système de communication…) lui permettent d’assurer en permanence une capacité de détection, de commandement, de contrôle et d’action dans un espace aérien complexe qui peut s’étendre jusqu’à 200 nautiques. Fort de l’expérience de son précédent déploiement, le Chevalier Paul a su s’intégrer en quelques heures au groupe aéronaval avant d’assumer la fonction d’Air Defense Commander (commandement de la défense aérienne) du CSG 11.

 

Familière des procédures et des modes d’actions américains, la FDA s’est aussi vu confier la fonction de Fleet Air Defense Identification Zone (FADIZ) Coordinator. Plus connue sous le nom de « Red Crown », cette fonction a pour objectif de vérifier la conformité de l’identité des différents aéronefs qui entrent ou sortent de la zone aérienne autour du porte-avions.

 

Le Chevalier Paul escorte le porte-avions américain Nimitz

Le Chevalier Paul escorte le porte-avions américain Nimitz

 

En parallèle de ce déploiement, le groupe aéronaval franco-américain a mené un ADEX (Air Defense Exercise) avec la participation de dix avions de chasse du Nimitz, renforçant encore le niveau d’interopérabilité des unités. Durant la seule journée du 22 octobre, ce sont également plus de 45 avions américains, qui ont été contrôlés par les OPC3D (officier de planification et de conduite des opérations dans la 3ème dimension) embarqués à bord de la FDA. Chaque jour, des échanges de marins français et américains réalisés grâce à l’hélicoptère Panther standard 2 de la 36 F, ont renforcé les liens entre les deux bâtiments.

 

Préparé sous faible préavis, ce « plug and play » réussi a démontré la compatibilité de nos unités de défense aérienne au sein d’un groupe aéronaval US. Cet événement témoigne de la grande confiance qu’accordent les Américains à la Marine française. Il est le, fruit de nombreux investissements passés et marque le réel niveau de savoir-faire de la Marine nationale dans le domaine de la défense aérienne.

Vue aérienne de l'escorte du porte-avions américain Numitz par le Chevalier Paul

Vue aérienne de l'escorte du porte-avions américain Numitz par le Chevalier Paul

L'hélicoptère Panther de la 36F à bord du Chevalier Paul

L'hélicoptère Panther de la 36F à bord du Chevalier Paul

Décollage depuis le porte-avions américain Nimitz - photo Marine Nationale

Décollage depuis le porte-avions américain Nimitz - photo Marine Nationale

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:55
30 janvier 2013, Golfe Arabo-Persique, la FDA Chevalier Paul au côté du PA John C. Stennis

30 janvier 2013, Golfe Arabo-Persique, la FDA Chevalier Paul au côté du PA John C. Stennis

29.08.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale



La préfecture maritime de la Méditerranée a confirmé à l'agence Reuters que la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier-Paul a quitté ce jeudi matin le port militaire de Toulon, où elle attendait son heure en compagnie de son " bateau sœur ", le Forbin.

 

Officiellement, elle se rend sur une zone non spécifiée de la mer Méditerranée et cette sortie était programmée de longue date. 

 

La frégate Chevalier-Paul est un habituel ange gardien du porte-avions Charles-de-Gaulle, toujours à quai, lui, à Toulon. Mais c'est le Forbin qui avait rempli ce rôle de défense aérienne du groupe aéronaval lors des entraînements et des qualifications opérationnelles de juillet.

 

Première mission en Libye

Cette FDA de classe Horizon (immat D621), lancé le 12 juillet 2006 et mise en service le 10 juin 2011, n'avait pas traîné en mer en se rendant illico aux larges des côtes libyennes pour l'opération Harmattan. Le Chevalier-Paul avait assuré la maîtrise des opérations aériennes, tout en assurant la protection des bâtiments de projection et de combat Mistral et Tonnerre. Ses canons de 76 mm avaient aussi frappé des objectifs sur la côte libyenne mais ce n'est pas le cœur de son métier. Il avait été chargé un moment de la protection du porte-hélicoptères d'assaut USS Kearsage, qui accueillait alors l'état-major de la flotte américaine. C'est dire si ses performances et sa polyvalence sont reconnues.

 

Ultra-moderne et furtif, le Chevalier-Paul peut protéger un convoi ou surveiller une zone. Ses 180 marins (plus un état-major) comptent sur 32 missiles Aster 30 et 16 missiles Aster 15, capables d'intercepter des avions ou des missiles de croisière au-delà de 100 km. La frégate est équipée d'un radar de longue portée (jusqu'à 400 km), d'un radar de détection des cibles et de guidage des missiles antiaériens. Sans oublier ses systèmes d'interceptions des signaux électromagnétiques et ses brouilleurs.

 

La frégate serait donc capable d'assurer la défense aérienne des navires américains et britanniques en poste au large de la Syrie ou de préparer le terrain pour le groupe aéronaval. Ce mouvement montre aussi la volonté française. C'est un barreau de plus franchi sur l'échelle de la gesticulation politique. Un signal pas anodin et même utile, tant les marges de manœuvres occidentales sont réduites dans le guêpier syrien.

 

Le Chevalier-Paul a changé de commandant en juillet. Il est désormais mené par le capitaine de vaisseau Nicolas Vaujour, qui était depuis deux ans adjoint de l'amiral commandant la force d'action navale à Toulon.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:55
Le Chevalier Paul : une frégate à la pointe du progrès

25 avril 2012 ministeredeladefense

 

Avec le programme *Horizon*, mené en coopération avec l'Italie, la Marine nationale effectue un bond technologique majeur.
Dotée d'un système de combat ultra-perfectionné, la frégate antiaérienne "Chevalier Paul" est capable de pister des centaines d'échos, de les identifier et si nécessaire, de traiter plusieurs cibles simultanément. Visite à bord de ce bâtiment dernier cri.

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