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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 12:25
Un Fennec pour les Forces Armées en Guyane dans les entrailles d'un A400M


08.12.2015 Forces Armées en Guyane
 

Depuis son premier passage en Guyane en 2013, l’A400M Atlas est devenu un visiteur régulier de la BA367 située sur l’aéroport Felix Eboué de Cayenne.

Ce 2 décembre l‘ Atlas n°11 a convoyé en moins de 36 heures entre Villacoublay et Cayenne, un hélicoptère léger Fennec, 28 passagers et 5 chiens, ainsi que du fret divers. L’ensemble du chargement constituait un volume conséquent de 85 m3 pour un poids de 7300 kg.

Forte de l’expérience déjà acquise sur ATLAS, une équipe conjointe de l’escadron de transport et de l’escale aérienne militaire a promptement déchargé le fret et le fennec avant d’embarquer tout aussi rapidement un autre Fennec en partance pour une réparation chez l’industriel et le fret retour. En moins de 3 heures, les opérations de chargement et déchargement ont été conclues permettant ainsi à l’Atlas d’envisager sereinement son départ à l’aube dès le lendemain pour rejoindre Orléans via Fort de France.

Depuis la mise en service opérationnel de l’A400M Atlas, l’armée de l’air en détient aujourd’hui 7 sur les 35 attendus. Les délais d’immobilisation des moyens et unités lors des phases de transit inter-théâtres sont considérablement réduits. L’Atlas est particulièrement intéressant pour la desserte de la Guyane dans la mesure où il convoie en deux fois moins de temps qu’un Transall un volume et une masse trois fois plus importante à 7000 km de la métropole.

 

Reportage photos

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 16:50
Décollage d'un hélicoptère Fennec dans le cadre de l'exercice "Grifone 2015"

Décollage d'un hélicoptère Fennec dans le cadre de l'exercice "Grifone 2015"

 

01/10/2015 Sources : EH 5/67 "Alpilles" - Armée de l'air

 

Stationné sur la base aérienne 115 d’Orange, l’escadron d’hélicoptères 5/67 «Alpilles» a déployé, du 21 au 25 septembre 2015, un hélicoptère Fennec sur la base italienne de Lamezia Terme (région de Calabre, sud de l’Italie).

 

Sur place, plusieurs pilotes, ainsi que des mécaniciens orangeois, ont participé à l’exercice international de recherche et sauvetage terrestre (SATER) «Grifone 2015». L’ensemble des aéronefs était placé sous les ordres du centre de coordination de sauvetage (CCS) de Poggio Renatico.

 

Pour les besoins de cet entraînement, une base avancée avait été mise en place à proximité de la base militaire, dans la région de Sila. Au total, 370 participants et divers aéronefs provenant de plusieurs pays européens étaient rassemblés: un hélicoptère Puma espagnol, un drone Predator italien, un avion de la police italienne, sept hélicoptères de différents corps étatiques italiens (armée de l’air, armée de terre, brigade financière, police, SAMU…) et pas moins d’une centaine de secouristes.

 

Durant «Grifone», le Fennec français a participé à des missions de recherche à vue, de jour comme de nuit ; à la dépose de secouristes et d’équipes cynophiles sur la zone de recherche ; ainsi qu’à l’extraction de ces derniers et de blessés fictifs.

 

Cet exercice interallié a permis à l’escadron d’hélicoptères «Alpilles» de démontrer son savoir-faire et de renforcer ses relations avec les nations signataires de l’accord SAR-MEDOC (Search and Rescue - Méditerranée occidentale) comptant trois pays signataires: l’Espagne, la France et l’Italie.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 25 mai au 8 juin 2015, au cours d’une nomadisation, le détachement d’hélicoptères Fennec (DETFENNEC) de l’opération Sangaris a passé le cap des 800 vols cumulés depuis son déploiement sur le théâtre centrafricain.

 

Rattachés au sous-groupement de renseignement multicapteurs (SGRM), ces hélicoptères de combat de l'armée de l'Air sont engagés sur l’ensemble du théâtre d’opération pour effectuer des missions d’appui-renseignement et d’appui-feu au profit des troupes au sol, mais également des missions de reconnaissance et d'évacuation sanitaire. Ces appareils multifonctionnels ont été une nouvelle fois déployés en autonomie totale (concept de nomadisation) sur le terrain avec les capteurs au sol. "Par cette manœuvre, nous démontrons une fois encore notre capacité de projection tactique, au plus prêt de l’intérêt renseignement, en interopérabilité avec nos camarades de l’armée de Terre. Ceci revêt le double avantage de renseigner la force sur des régions rarement visitées et d’appuyer les troupes au sol dans leur progression", explique le commandant Cédric, chef du DETFENNEC.

 

L'intégration d'un élément "Air" dans une manœuvre "Terre" est aussi un challenge pour les mécaniciens, amenés à intervenir sur les hélicoptères dans des conditions de travail rustiques : Lors de ce type de projection, nous devons rapidement nous approprier notre environnement qui diffère largement de notre espace habituel de travail. Entretenir une machine en pleine campagne exige beaucoup de vigilance. Nous devons gérer la fatigue car de notre réactivité dépend la remise en ligne de vol rapide de l’hélicoptère, et ce, tout en gardant à l’esprit la sécurité des vols, insiste le caporal-chef Matthieu, un des mécaniciens du détachement. C'est une riche expérience, tant sur le plan humain que professionnel. Au-delà des défis qu'impose le terrain, passer une semaine avec mes camarades de l'armée de Terre m'a permis d'apprendre davantage sur leur quotidien. Cela m'a également donné l’occasion d'aller à la rencontre de la population centrafricaine.

 

Présent en RCA depuis le 5 décembre 2013 et stationné sur le camp de M’Poko, ce détachement est constitué de 18 personnels incluant les pilotes, les mécaniciens et le spécialiste chargé d'exploiter le renseignement. Il a atteint, au début du mois de juin 2015, le nombre de 800 vols, soit l'équivalent de 1 700 heures de vol en 19 mois de présence, ce qui a généré plus de 1 000 comptes rendus d'informations prises sur le terrain. Avant de quitter le sol de Bangui fin juin 2015, le détachement a effectué son dernier vol au-dessus de la capitale le 14 juin 2015.

 

Au 1er juillet 2015, environ 900 militaires seront déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 11:45
Focus sur le le détachement Fennec de l'opération Sangaris

 

26 juin 2015 Crédit : État-major des armées / armée de Terre

 

Focus sur le le détachement Fennec de l'opération Sangaris, en République centrafricaine.

Les hélicoptères réalisent des missions d'appui, de reconnaissance et de renseignement au profit des militaires déployés au sol.

 

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:55
Exposition statique sur l’aéroclub de Dinan

 

17/06/2015 Armée de l'air

 

Le 10 juin 2015, le CIRFA de Rennes a organisé une exposition statique au profit d’une dizaine d’élèves de la ville de Dinan.

 

Les élèves de l’aéroclub faisaient ce mercredi leur baptême de l’air, après avoir suivi une formation théorique. Rassemblés autour d’un Fennec, ils ont pu poser des questions au pilote présent. Cette exposition statique était organisée dans le cadre d’un partenariat avec l’Armée de l’air, qui cofinance les formations à l’aéroclub de Dinan.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 juin 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont procédé à une sortie aérienne de renseignement destinée à collecter des images, dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Afin de recenser les sites d’orpaillage illégaux sur des zones bien définies, l’équipe « renseignement-images », composée de trois sous-officiers, effectue régulièrement des vols au-dessus de la canopée. La mission des « rens » est à la fois de détecter et de suivre l’activité illégale.

 

Les vols renseignements ont lieu régulièrement, que ce soit à bord d’un Fennec ou d’un CASA. Le vol CASA,qui peut durer jusqu’à 4 à 5 heures, s’attache à la détection et au contrôle de zone sur de plus grandes étendues. « Les vols CASA nous permettent soit de détecter à travers des criques turbides un début d’activité, soit de confirmer des activités déjà connues. Les vols Fennec, quant à eux, nous permettent, grâce à l’état stationnaire de l’hélicoptère, d’identifier précisément l’activité sous la canopée », précise le lieutenant-colonel Pierre.

 

Lors des vols en avion CASA, l’adjudant Cyril, chef de cellule renseignement-image, oriente le pilote et les photographes sur les zones d’activité. « Nos photographes sont présents pour prendre des images de toutes les activités d’orpaillage ainsi qu’un scribe pour noter toutes les informations », ajoute le lieutenant-colonel Pierre.

 

Les observations de ces vols renseignement-images sont intégrées dans la base de données du programme inter-administrations, l’Observatoire de l’Activité Minière, auquel participent les FAG, les gendarmes, l’ONF et le Parc Amazonien de Guyane.

 

Les quatre administrations mettent en commun leurs données pour connaître avec précisions les activités illégales en forêt. « Les FAG effectuent également des vols conjoints avec l’ONF. Les FAG encouragent les administrations concourantes à faire des vols conjoints afin que les observations soient objectives et partagées », conclut le lieutenant-colonel Pierre.

 

Depuis l’été 2014, les missions Harpie ont conduit à une diminution de plus de 40% de l’activité d’orpaillage illégale selon les données de l’Observatoire de l’Activité Minière.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

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12/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 mai au 8 juin 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le détachement des hélicoptères Fennec (DETFENNEC) a réalisé des missions d'appui, de reconnaissance et de renseignement au profit des troupes au sol. À cette occasion, il a passé le cap des 600 heures de vol cumulées depuis la mise en place des appareils sur le théâtre centrafricain.

 

Rattachés au sous groupement de renseignement multicapteurs (SGRM), ces hélicoptères de combat de l'armée de l'Air sont engagés sur l’ensemble du théâtre pour effectuer des missions d’appui-renseignement et d’appui-feu au profit des troupes au sol, mais également des missions de reconnaissance et d'évacuation sanitaire. Pour la première fois, ces appareils multifonctionnels ont été déployés en autonomie sur le terrain avec les capteurs au sol. "Habituellement nous dépendons d'une base avancée pour effectuer nos missions. Cette fois nous avons testé le concept de la nomadisation, c'est-à-dire de bivouaquer avec la troupe au sol. Cela présente le double avantage de pouvoir rayonner sur une distance de 200 km autour de notre installation et de traiter directement les informations prises en vol", explique le commandant Cédric, chef du DETFENNEC.

 

photo EMA / Armée de Terre

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photo EMA / Armée de Terre

Présent en RCA depuis le 7 décembre 2013 et stationné sur le camp de M’Poko, ce détachement est constitué d’une vingtaine de personnels incluant les pilotes, les mécaniciens et les spécialistes chargés d'exploiter le renseignement. Il a atteint dernièrement le nombre de 600 heures de vol et plus de 1 000 comptes rendus d'informations prises sur le terrain. Grâce à sa rapidité, sa mobilité et la précision des informations qu’il récolte, le Fennec apporte une plus-value à l’action de la force Sangaris.

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:55
«Royal Blackhawk» : entraînement à l’appui feu pour les Fennec

 

08/06/2015 Armée de l'air

 

L’armée de l’air a participé à un exercice d’appui feu interarmées et interallié, « Royal Blackhawk », organisé fin mai 2015, dans la périphérie de Belfort. A cette occasion, deux Fennec ont renforcé leur maîtrise de la capacité d’appui feu au profit des troupes au sol.

 

Baptisé « Royal Blackhawk », l’exercice a rassemblé cinq nations différentes (France, Belgique, Angleterre, Pays-Bas et Etats-Unis) simulant une insurrection. Objectif : entraîner les FAC (Forward Air Controller – contrôleurs aériens avancés) et les équipages aux procédures CAS (Close Air Support – appui aérien rapproché) et CCA (Close Combat Attack – appui feux rapproché).

 

Le scénario impliquait la mise en place d’une base opérationnelle avancée (FOB pour Forward Operational Base) avec le soutien de deux CH-47 Chinook et de deux UH-60 Blackhawk américains. L’exercice comptait également des Mirage 2000, Rafale, Alphajet et deux hélicoptères Fennec des escadrons 5/67 «Alpilles» et 3/67 « Parisis » côté armée de l'air, ainsi qu'une Gazelle de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT).

 

Le Fennec à l’appui feu

 

Seul hélicoptère sur place à pouvoir réaliser des missions d’appui aérien rapproché et d’appui feu, le Fennec simulait l’emport de son canon de 20 mm, embarquant 240 obus pour plus d’1h30 d’autonomie.

 

Le volet renseignement de l’exercice a permis de mettre en valeur la discrétion du Fennec, informant en permanence des actions des insurgés sur le terrain : mise en place d’engins explosifs improvisés, embuscade sur un convoi allié, ou encore mise en place de système sol-air portable à proximité de la FOB avant l’arrivée des hélicoptères américains.

 

«Cette configuration, que nous avons déjà largement éprouvée dès les débuts de l’opération Sangaris (Centrafrique) en décembre 2013, offre une polyvalence adaptée aux théâtres d’opérations extérieures, où le renseignement en temps réel et l’appui feu sont indispensables au succès des missions des troupes au sol», souligne un pilote de Fennec, avant d’ajouter : «L’appui feu est au cœur des préoccupations des deux escadrons Fennec que sont l’«Alpilles» et le « Parisis ». Ce type d’exercice réaliste permet à nos équipages d’acquérir une expertise reconnue, renforçant leur efficacité lors des opérations extérieures».

«Royal Blackhawk» : entraînement à l’appui feu pour les Fennec
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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 16:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

11/03/2015 Actus Air

 

Jeudi 5 mars 2015, le détachement d’hélicoptères Fennec a réalisé sa 500e mission au-dessus du territoire centrafricain.

 

Ce vol, réalisé dans le cadre d’une mission de reconnaissance dans le sud-ouest du pays, souligne le professionnalisme des équipages et des mécaniciens. Déployés sur la base de M’Poko, depuis décembre 2013, les aviateurs des escadrons d’hélicoptères 3/67 « Parisis » et 5/67 « Alpilles » réalisent quotidiennement des missions d’appui renseignement et d'appui-feu au profit de la force Sangaris. L’excellente disponibilité technique est due au travail des mécaniciens des escadrons de soutien technique aéronautique 2E/060 « Yvelines » et 2E/005 « Barronies ».

 

Reportage sur des aviateurs au coeur de l'Afrique.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 13:56
Portrait d'un tireur embarqué


17 févr. 2015 Armée de l'Air

 

Portrait d'un tireur d'élite embarqué sur hélicoptère Fennec.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:45
Canon de 20 mm sur Fennec pour Sangaris

 

20.01.2015 Crédits : Etat-major des armées / armée de Terre


Le vendredi 30 janvier 2015, sur la base opérationnelle de Bambari, trois techniciens du détachement FENNEC de Bangui, projetés pour plusieurs semaines à Bambari, montent un canon de 20 mm sur une machine. L’opération prend environ 1h30.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

 

Reportage photos
 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:45
Côte d’Ivoire : dissolution du détachement « FENNEC » des Forces Françaises en Côte d’Ivoire

 

21/02/2015 Sources :  EMA

 

Après 42 ans de présence en République de Côte d’Ivoire, le détachement hélicoptère de l’armée de l’Air d’Abidjan a été dissout vendredi 13 février 2015 à l’occasion d’une cérémonie présidée par le colonel Nicolas Chabut, commandant les Forces Françaises en Côtes d’Ivoire (FFCI). Avec un équipage de deux pilotes, il a effectué un dernier vol historique dans le ciel ivoirien mercredi 9 février dernier.

 

D’abord mis pour emploi auprès du commandement des troupes françaises en Côte d’Ivoire (TFCI) du 43e Bataillon d’Infanterie de Marine (43e BIMa), ce détachement hélicoptère de l’armée de l’Air est rattaché le 22 septembre 2002 au dispositif interarmées « Licorne » pour assurer la protection des ressortissants français et soutenir la Force déployée par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Seule unité de l’armée française à avoir participé à l’intégralité de l’opération « Licorne », l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » qui met en œuvre le Fennec, aura effectué en 12 ans près de 4000 missions de guerre, transporté plus de 8000 militaires et civils et évacué plus de 60 soldats blessés.

 

Ce détachement de taille très réduite permet d’assurer des missions de sauvetage, de reconnaissance et de renseignement, d’appui, de transport tactique, d’infiltration et d’extraction. Dans un pays où l’instabilité est récurrente, le détachement d’hélicoptères Fennec (DETFENNEC) a prouvé son engagement à plusieurs reprises.

 

Tout au long de ces années, ce détachement hélicoptère de l’armée de l’air a effectué 11 000 heures de vol pour plus de 12 000 missions de guerre et après avoir sauvé près de 200 personnes, tout le personnel ayant participé à cette aventure se souviendra de cette date avec émotion.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Les tireurs embarqués en campagne de tir MASA dans le Sud-Ouest

 

06/02/2015 Sources : Armée de l'air

 

Embarqués à bord d’hélicoptères Fennec, ils assurent la protection aérienne du territoire français, contribuant à la posture permanente de sûreté (PPS).

 

Du 2 au 4 février 2015, une campagne de tir air-sol organisée au profit des équipes « mesures actives de sûreté aérienne » (MASA) s’est déroulée sur le champ de tir de Captieux (33).

 

Des spécialistes des escadrons de protection des bases aériennes 115 d’Orange et 107 de Villacoublay et du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30) de Bordeaux participaient à cet exercice, tout comme l’équipage d’un Fennec de l’escadron d’hélicoptère 5/67 « Alpilles ».

 

Cette campagne de tir a permis la reconduction des licences opérationnelles délivrées à une vingtaine de chefs d’équipe et de tireurs embarqués. Chaque équipe MASA a réalisé deux séances de jour, ainsi qu’un tir de nuit, délivrant plusieurs types de munitions (calibre 7,62 mm de fusil HK 417, calibre 12 de fusil à pompe TPS, fusées éclairantes, etc.).

 

365 jours par an, 24 heures sur 24, l’armée de l’air est responsable en toutes circonstances de la défense aérienne du territoire national. S’appuyant sur un dispositif permanent interarmées et interministériel travaillant en réseau (radars, centre national des opérations aériennes), des hélicoptères et des avions de chasse de la permanence opérationnelle (PO) répartis sur l’ensemble de l’Hexagone, se tiennent prêts à décoller à tout moment pour effectuer des missions MASA.

 

Tireurs embarqués lors de la campagne de tir air-sol

Tireurs embarqués lors de la campagne de tir air-sol

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 21:55
L’armée de l’air a contribué à la protection de la marche républicaine


 14/01/2015 Arrmée de l'air

 

Dimanche 11 janvier 2015, un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) a été activé sur demande du Premier ministre pour protéger la grande marche républicaine qui a réuni plus d’un million de personnes(1) dans les rues de la capitale. Sans compter la présence de 44 chefs d’État et de gouvernement, donnant à cet événement un caractère sans précédent.

 

Pour appliquer les mesures actives de sûreté aérienne (MASA), trois Fennec de l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » ont volé avec à leur bord des tireurs embarqués de l’escadron de protection de Villacoublay et du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20). Un avion radar E-3F d’Avord assurait, quant à lui, la surveillance de l’espace aérien et la coordination des moyens en vol, depuis le ciel parisien. À Creil, les Mirage 2000-5 de la permanence opérationnelle étaient en posture d’alerte renforcée.

Deux jours plus tôt, dès le vendredi, le centre national des opérations aériennes avait établi une zone interdite temporaire (ZIT) de survol au dessus de Dammartin-en-Goële pour permettre aux forces de police et de gendarmerie engagées de mener leurs opérations. Un Fennec MASA du «Parisis» était en vol aux côtés des moyens du GIGN pour faire respecter cette ZIT.

Chaque jour, les aviateurs sont sur le pont pour assurer la posture permanente de sûreté aérienne. Pour des événements sensibles (14 Juillet, sommets internationaux, coupe du monde…), sur demande du Premier ministre, l’armée de l’air active un DPSA avec plusieurs centaines d’aviateurs mobilisés sur le terrain pour intervenir en quelques minutes en cas de menace potentielle.

 

(1) Entre 1,2 et 1,6 millions (sources SIG)

L’armée de l’air a contribué à la protection de la marche républicaine
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 17:25
AS550 Fennec photo Felipe Christ - Helibras

AS550 Fennec photo Felipe Christ - Helibras

 

5 Jan 2015 By: Dominic Perry - FG

 

Helibras has delivered the first four of 36 Airbus Helicopters AS550 Fennec and AS350 Squirrel helicopters it is modernising for the Brazilian army.

Performed at the Airbus Helicopters subsidiary's Itajubá facility, upgrades for the light single-engined rotorcraft include a glass cockpit, new communication and navigation systems and additional ballistic protection.

 

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 19:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

08/12/2014 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

L'opération Sangaris a débuté il y a un an pour mettre fin aux exactions inter religieuses et préparer la montée en puissance de forces de la communauté internationale en République Centrafricaine (RCA). 2 000 hommes sont encore déployés sur place. Parmi eux un détachement Fennec de l'armée de l'Air.

 

Comprenant deux hélicoptères, autant d'équipages et des mécaniciens, ce détachement réalise des missions de renseignement et d'appui au profit des troupes au sol. Pour cela un photographe est embarqué le plus souvent. L'appareil peut également être équipé d'une caméra thermique. Pour l'appui, le Fennec peut être équipé d'un canon de 20 mm. L'appareil peut également effectuer des opérations d'évacuation sanitaire ou des missions de transport et de liaison. Pour ces missions en RCA, la protection du Fennec est accrue puisque les sièges des pilotes sont blindés et que des plaques de blindages modulaires peuvent être placées en cabine. L'équipage est lui équipé d'un gilet pare balles et embarque des FAMAS. La présence en RCA de tireurs d'élite embarqués et l'intégration d'une caméra plus performante permettrait encore d'accroitre les capacités du détachement Fennec.

 

Suite de l’article

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Opération de secours au Gabon

 

 

27/11/2014 Sources EMA

 

L’équipage d’un hélicoptère Fennec des éléments Air 470 stationnés au Gabon, a été engagé le 17 novembre 2014 pour porter assistance à la population gabonaise. Un épisode pluvieux d’une rare intensité, qui s’est abattu sur la région, a causé des inondations dans certains quartiers de Libreville.

 

Sur sollicitation des autorités gabonaises, les éléments français au Gabon ont mis en œuvre un dispositif d’intervention, terrestre et aérien, pour aider les moyens de secours gabonais dans les zones d’habitations inondées.

 

L’emploi de l’hélicoptère Fennec, a facilité la conduite des opérations de sauvetage par les informations de situation transmises et également par les interventions d’hélitreuillage d’un médecin militaire auprès des sinistrés.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:55
Entraînement de trois Fennec du 3/67 "Parisis"

Entraînement de trois Fennec du 3/67 "Parisis"

 

30/10/2014 Armée de l'air

 

Mardi 28 octobre 2014, trois Fennec de l’escadron 3/67 « Parisis » de la base aérienne 107 de Villacoublay ont mené un entraînement aux mesures actives de sûreté aérienne (MASA).

 

À 15 heures, les trois hélicoptères ont décollé de la base vélizienne. Leur mission : réaliser à tour de rôle une manœuvre MASA. Deux tireurs d’élite (TE) ont pris place à bord du Fennec leader pour mener, au plus près des conditions réelles, leur mission de police du ciel. Une fois le visuel entre les deux hélicoptères établi, l’un des TE présente, portes ouvertes, le panneau numérique pour établir la communication et donner ses instructions à l’aéronef jouant le plastron. Pour compléter leur entraînement, les équipages ont également simulé un tir de semonce.

 

Au-delà de ce perfectionnement, cet entraînement était l’occasion de réaliser des formations de manœuvre offensive ainsi que des interceptions, les trois hélicoptères ayant successivement tenu le rôle d’Aggressor. Un scénario qui nécessite des échanges radio coordonnés, « point clé de la mission », selon le commandant Nicolas Chalons, chef des opérations du « Parisis ».

 

Le « Parisis » participe quotidiennement à la posture permanente de sûreté aérienne. L’escadron est aussi engagé dans les opérations Licorne, en République de Côte d’Ivoire, et Sangaris, en République centrafricaine.

 

Les tireurs d'élite entrent en contact avec l'aéronef intercepté

Les tireurs d'élite entrent en contact avec l'aéronef intercepté

Les Fennec de l'EH 3/67 "Parisis" sont stationnés sur la base aérienne 107 de Villacoublay

Les Fennec de l'EH 3/67 "Parisis" sont stationnés sur la base aérienne 107 de Villacoublay

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:45
Sangaris : dans la peau d’une pilote chef de détachement FENNEC

 

 

21/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Le commandant Gaëlle, 36 ans, a été déployée en République centrafricaine (RCA) depuis août 2014 pour une durée de 2 mois. Chef de détachement FENNEC sur le camp M'Poko de Bangui, elle a commandé une équipe d’une vingtaine de personnes. Affectée sur la base aérienne (BA) 107 de Vélizy-Villacoublay à l’escadron d’hélicoptères 3.67 PARISIS, elle exerce la fonction de chef d’escadrille depuis 2008.

 

Au camp M’Poko de Bangui, elle est à la tête du détachement FENNEC. « Mes missions sont assez similaires à celles conduites durant l’opération Licorne que j’ai faite deux fois en 2010 et 2011. Les missions que l’on peut être amené à réaliser avec ce type d’appareil sont diverses, cela comprend la collecte de renseignements, le soutien au profit de la force, voire l’évacuation de ressortissants (EVASAN). En RCA, c’est le sous-groupement de renseignement multi-capteurs qui ordonne les missions. En tant que chef de détachement, c’est à moi de m’adapter aux missions en étant force de propositions. »

 

Sur les théâtres d'opération plus qu'ailleurs, c’est l’opérationnel qui commande. La planification à chaud ne laisse que peu de temps pour se préparer, et le planning des vols n’excède généralement pas plus de 48 heures. Certaines semaines où le rythme est soutenu, il lui arrive de passer quatre jours sur le terrain, cumulant plus de 30 heures de vol. D’autres semaines, elle restera à Bangui et ne fera qu’une dizaine d’heures de vol. « Je me souviens d’un retour de mission de nuit très compliqué et éprouvant du fait des conditions météo orageuses, où nous avons été obligés de nous dérouter sur Bambari. Dans ma fonction, il faut savoir temporiser, être réactif et toujours partir avec son sac d’alerte ! »

 

En France, son travail est quelque peu différent. « Je suis chef d’escadrille, en charge de la conduite des opérations au sein d’un escadron d’une trentaine d’officiers pilotes. En RCA, le format est réduit, je suis à la tête du détachement. On organise et coordonne les missions quotidiennes des aviateurs. Je trouve particulièrement valorisant d’appuyer les troupes au sol. J’aime les deux métiers, car ce sont bien deux approches différentes. Maintenant, l’expérience est plus dure à vivre ici qu’en France. Ce n’est pas toujours simple de conjuguer vie personnelle et professionnelle. En outre, ce métier n’est pas sans risques. […] Ma mère aurait préféré que je devienne institutrice ! Nous ne sommes qu’une quinzaine de pilotes d’hélicoptère féminines en France dont trois sur le théâtre. »

 

A la question, si elle est bien acceptée en tant que femme commandant un détachement elle répond : « dans la mesure où je me montre professionnelle, les autres adhèrent. Nous sommes dans une armée de spécialistes, de compétences et de précisions. En OPEX, la mission gomme les différences. Nous sommes tous dans le même bateau. »

 

Quand elle était petite fille, le commandant Gaëlle admirait les avions de chasse passer au-dessus de sa maison et rêvait de devenir pilote. Dans le futur, elle souhaite naturellement devenir chef d’escadron de l’armée de l’Air.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 11:55
Hélicoptères Caracal lors d'un entraînement interarmées de recherche et de sauvetage au combat

Hélicoptères Caracal lors d'un entraînement interarmées de recherche et de sauvetage au combat

 

29/09/2014 Armée de l'air

 

Depuis le 22 septembre 2014, la base aérienne (BA) 126 de Ventiseri-Solenzara voit ses activités opérationnelles s’intensifier. Mirage 2000-5, Alphajet, Fennec et Caracal se succéderont au fil des semaines pour effectuer des campagnes de tir air-air et air-sol sur la base aérienne corse.

 

La BA 126 accueille jusqu’au 3 octobre 2014, les Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes » de la base aérienne 116 de Luxeuil qui effectueront des tirs air-air sur des cibles tractées au-dessus de la mer par les Alphajet de l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte d’Or » implanté sur la base aérienne 120 de Cazaux.

 

Du 6 au 17 octobre 2014, ce sont les Fennec de l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » de la base aérienne 107 de Villacoublay et ceux de l’escadron d’hélicoptères 5/67 « Alpilles » stationné sur la base aérienne 115 d’Orange qui opéreront sur l’Île de Beauté. Les tireurs d’élites s’exerceront spécifiquement sur la mesure active de sûreté aérienne (MASA). Ce savoir-faire est essentiel pour la protection de l’espace aérien national contre des menaces aériennes évoluant à basse vitesse.

 

Dans le même temps s’effectuera la campagne de parachutage par haute altitude, activité menée conjointement par l’armée de l’air et l’armée de terre, suivie immédiatement de la mise en place d’hélicoptères Caracal pour des entraînements interarmées de recherche et de sauvetage au combat.

 

Les Fennec en exercice sur la BA 126

Les Fennec en exercice sur la BA 126

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 11:45
Moyens aéromobiles en République Centrafricaine

14 août 2014 à 10h10, dans le secteur de Bolom en République centrafricaine, un hélicoptère Gazelle du sous-groupement aéromobile (SGAM) effectue un vol de reconnaissance en préparation d'une opération de fouille et de recherche de caches d’armes par le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu.

 

Crédits : EMA / Armée de terre

 

Le sous-groupement aéromobile (SGAM) mène des opérations d’appui lors du déploiement d’un groupement tactique interarmes (GTIA), des missions de reconnaissance dans la profondeur, ou encore des évacuations sanitaires. Le SGAM est aussi déployé pour soutenir les unités pendant les opérations, permettant ainsi de maintenir leurs capacités opérationnelles.
 
Reportage photos
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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:45
Le capitaine Hugues C. atteint les 4 000 heures de vol à Sangaris

 

18/07/2014 Armée de l'air

 

Le lundi 7 juillet 2014, un hélicoptère AS555 Fennec de l'armée de l'air s'aligne en finale sur le camp M'Poko (Centrafique), après un vol de plus de deux heures. Le capitaine Hugues C., commandant de bord, vient de franchir la barre des 4 000 heures de vol en 22 ans de carrière.

 

Son copilote et lui rentrent d'une mission de dix jours dans l'Est de la République centrafricaine pour l’opération Sangaris. Au cours d'une vingtaine d'heures, à bord de leur hélicoptère armé d'un canon de 20mm et d’obus, ils ont fourni un appui aérien (appui-renseignement et appui-feu) au profit de militaires progressant au sol. Une missions inédite pour le capitaine C., qui, à son arrivé sur le tarmac, a été accueilli comme il se doit par l’ensemble du détachement Fennec, pilotes, mécaniciens, armuriers ou encore logisticiens.

 

Entré en service en 1992 en tant qu'élève pilote officier sous contrat, il choisit très rapidement de devenir pilote d’hélicoptère, métier qui le passionne. Il débute sa carrière sur la base aérienne 128 de Metz Frescaty comme jeune pilote opérationnel au sein de l’escadron d’hélicoptères 2/67 « Valmy ». Il commence par réaliser des missions SAR (Search and Rescue – recherche et sauvetage) avant de partir trois ans en Guadeloupe où il effectuera des missions au profit des militaires déployés aux Antilles. Commandant de bord puis instructeur en unité, il devient par la suite moniteur au centre d’instruction des équipages d’hélicoptères. En juin 2014, il se porte volontaire pour un détachement en Centrafrique et rejoint le détachement Fennec.

 

Le capitaine Hugues C. atteint les 4 000 heures de vol à Sangaris
Le capitaine Hugues C. atteint les 4 000 heures de vol à Sangaris
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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 06:45
Sangaris : les Fennec en RCA

 

30/06/2014 Sources : EMA

 

Le 9 juin 2014, sur l’aéroport de Bangui, en République centrafricaine (RCA), un hélicoptère Fennec a été relevé par un hélicoptère du même type, acheminé depuis la France par avion porteur C 17.

 

Le détachement Fennec (DETFENNEC) fait partie de la force Sangaris. Présent en RCA depuis le 7 décembre 2013 et stationné sur le camp de M’Poko, il est constitué d’une vingtaine de pilotes, mécaniciens et spécialistes chargés de mettre en œuvre deux hélicoptères Fennec. Le détachement est actuellement armé par des aviateurs de l’escadron d’hélicoptères 3/67 de Villacoublay.

 

Le Fennec est engagé sur l’ensemble du théâtre centrafricain pour effectuer des missions d’appui-renseignement et d’appui-feu au profit des troupes au sol.

 

Outre le DETFENNEC, la force Sangaris comprend un sous-groupement aéromobile (SGAM) composé de six hélicoptères de manœuvre Puma et de quatre hélicoptères d’attaque Gazelle.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:54
Hélicoptère Fennec en mesures actives de sûreté aérienne

Hélicoptère Fennec en mesures actives de sûreté aérienne

 

03/04/2014 Armée de l'air

 

Depuis le 31 mars 2014, les activités aériennes ont repris à un rythme soutenu sur la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara.

 

La base corse accueille jusqu'au 11 avril 2014 deux escadrons d’hélicoptères équipés de Fennec, dans le cadre des entraînements des tireurs d’élites spécialisés en «mesures actives de sureté aérienne» (MASA): le 5/67 «Alpilles» et le 3/67 «Parisis».

 

La  semaine suivante, la Patrouille de France répètera son programme en environnement maritime. Seront aussi présents les Epsilon de la patrouille « Cartouche Doré » pour une présentation tactique, ainsi que le Rafale pour une présentation dynamique.

 

Enfin, du 12 au 23 mai, les Mirage 2000 de l’escadron de chasse 2/5 d’Orange «Ile de France» se déploieront dans le cadre d'une campagne tir air/air réalisée entre Corse et Italie et d'une campagne air/sol sur le champ de tir de Diane.

 

La Patrouille de France lors d'un de ses entraînements à Solenzara

La Patrouille de France lors d'un de ses entraînements à Solenzara

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:25
Campagne de tir canon de l’ET68 « Antilles – Guyane »

 

26/03/2014 Armée de l'air

 

Du lundi 17 au mercredi 19 mars 2014, l’ET68 « Antilles-Guyane » a organisé une campagne de tir au canon de 20mm sur le champ de tir des « Battures de Malmanoury », situé au large du centre spatial guyanais.

 

Le canon n’est pas utilisé lors de la mission principale du Fennec en Guyane : la défense du centre spatial de Kourou. Les équipages doivent néanmoins maintenir cette capacité en tant que forces projetables. Ainsi, un  Fennec a été équipé pour l’occasion d’un canon monté en sabord. Si la plage de tir est moins large qu’avec un tireur d’élite embarqué, l’hélicoptère devant manœuvrer pour viser, son calibre de 20 mm lui donne une portée plus élevée. Sa cadence de 700 coups par minute et la capacité de 240 obus du caisson donnent une bonne indication de la puissance de feu.

 

Les équipages se sont aguerris au tir en translation et en stationnaire, jusqu’à une distance de 1500m. Ainsi, en 12 heures de vol et 1400 obus tirés, l’escadron a entrainé et qualifié 8 pilotes. Cette campagne a également été l’occasion pour les tireurs d’élite de l’escadron de s’entraîner au tir réel de fusées éclairantes, utilisées pour les tirs de semonce dans le cadre des mesures actives de sureté aérienne (MASA).

Campagne de tir canon de l’ET68 « Antilles – Guyane »
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