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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:55
Quand le terrain est le premier ennemi (JDef, 2/2)


28/01/2016 JDEF -  DICOD

 

Les légionnaires avec qui nous avions vécu au cœur de la forêt amazonienne, au Brésil, sont aujourd’hui spécialistes du combat en jungle. Quant aux unités de l’armée de Terre que nous avions suivie en Picardie, elles peuvent désormais, à tout moment, intervenir en zone urbaine. Dans cette seconde partie du journal de la Défense (#JDef), nous vous emmenons en Afrique où les forces françaises sont formées aux opérations dans le désert, milieu de tous les extrêmes. Puis retour en France où les nageurs de combat s’entraînent à mener des missions sous-marines. Ils font du monde du silence leur théâtre d’opérations.

Situé dans la Corne de l’Afrique, Djibouti est 3 fois plus petit que la France. Pays de tous les extrêmes, on y trouve  montagne culminant à plus de 2 000 mètres, des déserts de sable et de roches mais aussi le lac Assal, point le plus bas du continent africain.
Avec moins de 20 jours de pluie par an et une température avoisinant 50 degrés, Djibouti est un pays désertique et aride, naturellement hostile à l’homme. Sa géographie ressemble à  celle de la bande sahélo-saharienne. C’est un terrain d’entraînement propice aux forces françaises et étrangères.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

27/01/2016 Armée de l'air

 

Du 15 au 19 janvier 2016, le général David Pincet commandant la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) s’est rendu à Djibouti en visite de commandement auprès des unités BAFSI (escadron de protection et escadron de sécurité incendie et sauvetage).

 

Les travaux avec les commandants d’unités, le commandement de la base aérienne 188 et l’état-major interarmées des forces françaises à Djibouti ont permis de mieux prendre en compte les spécificités des missions air et interarmées sur le terrain. Ce court séjour a également été l’occasion d’inaugurer un nouveau poste de commandement "Protection" de la base, notamment équipé d’un système de télésurveillance performant qui permet des avancées tant dans le domaine opérationnel que pour la condition du personnel.

 

La base de Djibouti compte environ 800 d’aviateurs ainsi que des Mirage 2000 C et D, un C160 Transall et des hélicoptères Puma qui lui permettent d’intervenir dans les pays de la corne de l’Afrique, ainsi qu’aux Émirats arabes unis ou au Qatar.

 

Implantée au cœur d’un point névralgique, elle bénéficie d’avantages géographiques et opérationnels indéniables. Ses similitudes avec les théâtres d’opération du Proche-Orient attirent de nombreuses unités à la recherche d’un environnement réaliste et leur permettent de s’entraîner efficacement.

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:45
28e GC à Djibouti - photo Armée de Terre

28e GC à Djibouti - photo Armée de Terre

 

27/01/2016 Armée de Terre

 

Initiée en décembre 2014 pour actualiser les cartes datant des années 1960, une mission de mise à jour cartographique s’est déroulée sur le territoire djiboutien d’octobre 2015 à janvier 2016.

 

Cette mission, effectuée par un détachement du 28e Groupe Géographique d’Oberhoffen a rempli un double objectif:

- elle a permis de fournir une mise à jour complète des zones du territoire djiboutien où les FFDj manœuvrent très fréquemment, voire quotidiennement, en vertu du Traité de coopération en matière de défense qui unit la France à Djibouti

- elle a été l’occasion de tester, dans un environnement exigeant (nature du terrain, climat), la fiabilité technique de la CGP (Chaîne Géographique Projetable), sans toutefois être soumis au contexte sécuritaire et pressant d’une opération réelle.

 

Aboutissement de 15 années de réflexion et de production industrielle, la CGP, le tout nouveau système d’arme de la géographie militaire française, vise à appuyer les forces déployées en leur fournissant des produits géographiques standardisés, précis et actualisés quel que soit le niveau sécuritaire, dans des délais compatibles avec la conduite des opérations.Aux ordres du Capitaine Cédric, les 21 géographes projetés ont brillamment atteint l’ensemble des objectifs qui leur avaient été assignés, dans un contexte de préparation contraignant et des conditions matérielles exigeantes.

 

La mission, source d’enseignements précieux, a été un véritable succès car elle a permis à la fois:

- de fournir des cartes actualisées, contribuant ainsi à l’optimisation de la préparation opérationnelle des militaires qui effectuent des entraînements ou de la préparation opérationnelle tout au long de l’année aux FFDj

- d’éprouver les nouveaux matériels du CGP en situation extrême en démontrant leur précision et leur efficacité et d’obtenir un RETEX technique précieux dans le domaine de la géographie militaire

- de valider ce nouvel ensemble modulaire pouvant soutenir tout type de déploiement de l’Armée française jusqu’à un volume de 5000h.

 

La géographie militaire, en phase avec les évolutions technologiques, s’adapte constamment en développant des outils de pointe permettant d’enrichir les bases de données avec des informations vérifiées et fiables. Cette nécessité de disposer de données précises explique l’importance de l’enjeu que revêtait cette mission La cartographie constitue en effet un élément indispensable à la connaissance, à la préparation et, le cas échéant, à l’intervention des forces. L’ensemble du système d’arme de la Chaine Géographique Projetable répondra à ce besoin, en s’appropriant des nouvelles technologies toujours plus complexes, nécessitant un haut degré de technicité, avec des effectifs toujours plus contraints, mais avec l’impératif d’appuyer, à l’avenir, l’ensemble des forces projetées.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 16:45
photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

 

26/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Du 15 au 19 janvier 2016, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli le voyage d’étude de la 68esession d’auditeurs de l’Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN).

 

La visite était articulée en deux volets : l’un à Djibouti-ville et l’autre en zone de manœuvre. La délégation a ainsi bénéficié d’une série de conférences d’autorités civiles ou militaires, françaises et alliées, exposant les enjeux stratégiques de la Corne de l’Afrique et les aspects géopolitiques de cette région.

 

photo EMA / IHEDN / Armée de Terrephoto EMA / IHEDN / Armée de Terre
photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

Après une visite des emprises des FFDj, les 96 auditeurs et 16 cadres se sont rendus sur le terrain, du 17 janvier matin au 18 janvier midi. Ils ont d’abord rejoint le désert du Qaïd à environ cinquante kilomètres à l’ouest de Djibouti. Le 5e régiment interarmes d’outre-mer y a présenté la mise en œuvre d’une batterie de mortiers de 120 mm héliportée par les Puma du Détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). Plus tard, depuis l’observatoire d’Ali Odé, les auditeurs ont assisté à une manœuvre aéroterrestre d’un sous groupement tactique appuyé par des Mirage 2000 de l’escadron de chasse 3.11 Corse, le C160Transall de l’escadron de transport 88 Larzac, et des hélicoptères Gazelle et Puma du DETALAT. Les engins blindés de reconnaissance feu AMX-10 RC, mis en œuvre par un peloton du 3eescadron, armé par le 1er régiment étranger de cavalerie, venaient tout juste d’arriver sur le territoire.

photo EMA / IHEDN / Armée de Terrephoto EMA / IHEDN / Armée de Terrephoto EMA / IHEDN / Armée de Terre
photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

Après un déplacement dans le désert du Grand Bara, les auditeurs ont observé l’entraînement des moyens aériens des FFDj qui réalisaient l’interception d’un C160 Transall par des Mirage 2000 puis un posé d’assaut avec débarquement d’un groupe motorisé des forces spéciales, show of force et appui-feu des avions de chasse, débarquement et récupération de commandos par hélicoptères de manœuvre. À l’issue, les auditeurs ont rejoint un bivouac dans le désert du Qaïd où ils ont échangé avec les militaires de l’ensemble des unités des FFDj. Dès le lendemain matin, les convois se sont déplacés sur Arta Plage pour observer un largage de parachutistes en mer suivie d’une action vers la terre exécutée par les commandos Marine appuyés par les moyens du DETALAT, de la base aérienne 188 et de la base navale.

 

photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 12:45
photo CJ Marces - BA 188

photo CJ Marces - BA 188

 

10/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Les 29 et 30 novembre 2015, les Marines nationales française et djiboutienne ont organisé et conduit un exercice de sûreté de l’approche maritime dans le golfe de Tadjourah.

 

L’objectif de cet exercice maritime interalliés était de renforcer la coordination de nos forces en termes de procédure d’engagement et de manœuvre en cas de détection d’embarcations suspectes à l’approche des points sensibles de Djibouti. L’efficacité du centre de contrôle et de coordination des opérations maritimes de la Marine djiboutienne, de la surveillance des sémaphores et de la coordination franco-djiboutienne des moyens navals a ainsi été démontrée.

 

Une quarantaine de marins djiboutiens et français ont procédé à plusieurs simulations avec des niveaux de menaces allant crescendo : de l’embarcation qui ne répond pas aux interrogations, à la vedette rapide avec des hommes armés qui tentent d’approcher une zone protégée. La difficulté est d’apprécier la menace et de la contrer au juste niveau.

 

Le rôle des sémaphores est crucial puisque ces derniers constituent le premier maillon de la chaîne de surveillance. En alertant au plus tôt sur des menaces potentielles, ils permettent d’engager les moyens adaptés en amont. Leur réactivité est essentielle dans la lutte contre le terrorisme maritime.

 

La Marine djiboutienne a parfaitement mis en œuvre les procédures pour circonscrire les menaces, en se coordonnant avec les marins de la base navale des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), garantissant ainsi la sécurité des approches maritimes. Cet entraînement donne un nouvel exemple de bonne coopération militaire entre la France et Djibouti.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo CJ Marces - BA 188photo CJ Marces - BA 188
photo CJ Marces - BA 188

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 20:45
photo EMA  / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

09/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Du 19 octobre au 5 novembre 2015, l’Escadron de chasse (EC) 3/11 Corse des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a réalisé une campagne de tirs air-air et air-sol au profit des pilotes de Mirage 2000-5.

 

Cet entraînement constitue une étape importante dans la préparation opérationnelle de l’escadron de chasse. Durant trois semaines, les pilotes de l’EC 3/11 ont renouvelé leur qualification de tir air-air. En parallèle, les Mirage 2000-5 ont réalisé pour la première fois à Djibouti, des passes de tir canon air-sol.

 

Lors de cette campagne, les chasseurs ont pu tirer jusqu’à 240 obus sur des cibles aériennes acoustiques remorquées par Mirage 2000-D. De plus, pour la première fois des pilotes de Mirage 2000-5 se sont vus délivrer une qualification de tir sur cible au sol grâce à une campagne de tirs réalisée à Djibouti.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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photo EMA  / Armée de l'Air

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:45
photo C-J Marces - ba188

photo C-J Marces - ba188

 

08/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Du 21 au 26 novembre 2015, l’État-major interarmées (EMIA) des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a effectué un exercice de planification et de conduite d’une opération sur un scénario fictif de crise régionale.

 

Exercice annuel de rentrée des FFDj, Ambouli constitue une activité d’entraînement majeure pour l’EMIA dans sa version Poste de commandement interarmées (PCIA). L’édition 2015 avait pour thème l’engagement des FFDj dans une coalition dont la France était nation cadre. Déclenché à la demande d’un pays cherchant à recouvrer son intégrité territoriale, en vertu de nos accords de coopération en matière de défense, cet engagement fictif visait à valider les méthodes et procédures de travail collaboratif entre l’EMIA et les formations engagées par les FFDj pour la planification et la conduite de l’opération.

 

Cette année, Ambouli s’est concentré sur la partie PCIA sans déploiement de force (LIVEX), mais plusieurs représentants des nations alliées étaient présents au titre d’observateurs et/ou officiers de liaison (Djibouti, Espagne, Etats-Unis).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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photo C-J Marces - ba188

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 08:45
photo C-R. Veron - FFDj

photo C-R. Veron - FFDj

 

27/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 7 au 10 novembre 2015, le Service interarmées des munitions (SIMu) et l’équipe Neutralisation, enlèvement et destruction des engins explosifs (NEDEX) de Djibouti ont réalisé, avec le concours des unités des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), une campagne de désobusage des champs de tirs des complexes Koron et Maryam.

 

Dans le cadre du traité de coopération en matière de défense conclu entre la France et Djibouti, les FFDj peuvent déminer des zones polluées au profit de de la République de Djibouti.. Ainsi, près de 70 militaires du 5erégiment interarmes d’Outre-mer, de la base aérienne 188, de la base navale et du groupement de soutien ont dépollué les zones utilisées par les militaires pour leur entraînement. Ils ont été appuyés par des artificiers du SIMu venus de métropole et de Djibouti.

 

L’opération de désobusage a été réalisée en quatre étapes : les militaires ont d’abord procédé au ratissage et au balisage des déchets ou objets explosifs ; ensuite, les spécialistes artificiers et NEDEX ont assuré le déblayage et l’identification des différents éléments ; puis ils ont procédé au relevage et au déplacement des munitions et enfin à la destruction des munitions sur place ou par fourneaux.

 

Cette opération délicate a été réalisée sans incident par des équipes de spécialistes aguerries, bien équipées et détentrices d’un savoir-faire unique, prouvant une fois encore l’expertise des armées françaises dans ce domaine.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo C-R. Veron - FFDjphoto C-R. Veron - FFDj
photo C-R. Veron - FFDj

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 08:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

02/12/2015 Armée de l'air

 

Du 21 au 29 novembre 2015, des membres du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) de Dijon, ainsi que des équipages de la 64e escadre de transport de la base aérienne 105 d’Évreux, ont réalisé une période d’instruction commune à Djibouti.

 

Sur place, les aviateurs ont bénéficié du soutien, des infrastructures et de la participation des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), notamment de l’escadron de chasse 3/11 «Corse» et de l’escadron de transport 88 «Larzac».

 

Au programme: posés d’assaut de jour comme de nuit, exercice de largage de la chaîne SATER (kit complet de sauvetage terrestre), séances de tir, aérocordage, manœuvres d’appui aérien avec les appareils de l’escadron 3/11 «Corse»…

 

Ce type d’entraînement commun permet d’assurer la préparation des forces et de favoriser les synergies entre navigants et commandos, dans un environnement très proche de la réalité opérationnelle.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 18:45
photo EMA

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19/11/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

 

Du 3 au 30 octobre 2015, un détachement d’une vingtaine de militaires appartenant au 5e régiment interarmes d’outre-mer et au service de santé des armées, renforcé de sous-officiers américains du camp Lemonnier de Djibouti et de sous-officiers britanniques du 4th Yorkshire, a été projeté en Ouganda dans le cadre du programme Africa contingency operation training and assistance ().

 

Participant depuis plusieurs années à la préparation des forces ougandaises, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) projettent régulièrement des détachements d’instruction opérationnelle d’une trentaine de personnes chargées de la formation initiale des soldats de chaque «  UGABAG » (Uganda Battle Group).

 

Le détachement avait pour mission de participer à la formation d’environ 2 000 soldats ougandais appartenant au Battle-group XVIII qui sera projeté en Somalie début 2016 dans le cadre de la mission de l’Union africaine pour la Somalie (AMISOM - African union mission for Somalia). L’instruction dispensée aux stagiaires ougandais s’est déroulée sur quatre semaines au camp de Singo ainsi que sur le complexe d’instruction et de tirs de Kalama.

 

La particularité de cet entraînement résidait dans la formation pour la première fois des cadres de l’Ugandan People Defense Forces (UPDF) et en particulier dans la participation à un parcours de tirs interarmes de grande envergure à Kalama. Dénommé opération Snake Killer, ce parcours à tirs réels a vu la participation d’environ 450 soldats, ainsi que la mise en œuvre d’un armement varié combinant mitrailleuses légères, anti-aériennes, mortiers légers, lourds et chars T-55. L’objectif était de préparer les UPDF aux situations qu’ils pourraient être amenés à rencontrer sur leur futur théâtre d’opérations à Mogadiscio, en Somalie.

 

Enfin, le renfort de compagnons d’armes américains et britanniques dès les premières semaines du programme ACOTA, a permis de donner une dimension interalliée à cette formation, favorisant ainsi une participation continue de toutes les nations investies au soutien du programme ACOTA (France, États-Unis, Royaume-Uni, Pays-Bas) à l’ensemble des rendez-vous majeurs de la préparation des bataillons de l’UPDF.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo EMA

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 08:45
photo EMA / Armée de Terre

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05/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 21 octobre 2015, un détachement du 5e régiment interarmes d’outre-mer, renforcé d’un instructeur de l’École militaire de haute montagne, a été projeté en Ouganda afin de sélectionner les candidats ougandais qui participeront en novembre 2015 à la formation « montagne ».

 

Cette formation était destinée à appuyer les armées ougandaises dans le développement d’une capacité de haute montagne et des savoir-faire associés, sur le modèle de la 27e brigade d’infanterie de montagne. Elle fait partie d’un programme de coopération plus large réalisé au profit des partenaires africains de la région Est-africaine, en lien  avec le ministère des affaires étrangères et du développement international. Fondé sur deux piliers – un pilier opérationnel mis en œuvre par les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et un pilier structurel relevant de la direction de la coopération sécurité et Défense – la coopération vise à accompagner les pays africains dans la consolidation de leur outil de défense et à renforcer leur capacité à mener des opérations de maintien de la paix. Les activités opérationnelles réalisées par les FFDj sont calibrées aux besoins et aux attentes des forces africaines partenaires. Ainsi, l’objectif de coopération visé pour l’Uganda People Defence Forces doit contribuer à la mise sur pied, d’ici cinq ans, d’une brigade de montagne ougandaise.

 

Installé à l’Ouest du pays, aux confins du Rwenzori et au pied du mythique mont Margherita, le détachement a accueilli une trentaine de jeunes recrues dans un environnement de moyenne montagne, rustique et pluvieux, avec des températures plus clémentes et une végétation tropicale.

 

L’instruction et l’évaluation des militaires ougandais se sont articulées autour de courses en montagne de 400 à 800 mètres de dénivelé, de mises en place et de franchissement de tyroliennes, d’équipements de passage, d’escalade et de rappels. La sélection s’est faite en fonction des aptitudes physiques et pédagogiques des candidats.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour  renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo EMA / Armée de Terre

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 17:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

28/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 22 octobre 2015, 80 militaires et civils français, djiboutiens et américains ont célébré la Saint Michel, patron des parachutistes, en sautant à Djibouti depuis un C160.

 

Fête des parachutistes, la Saint Michel est traditionnellement célébrée le 29 septembre. Elle est avant tout l’occasion pour les militaires de se rassembler autour des valeurs des armées et plus spécialement ce jour-là des traditions propres à la spécialité parachutiste. Cette fête est le plus souvent organisée autour d’activités de cohésion marquées, lorsque cela est possible, par des sauts en parachute. Aux nombreux parachutistes ayant répondu à l’appel pour effectuer un saut sans gaine à une hauteur de 300 m, ce sont ajoutés des civils qui, largués à plus haute altitude, ont découvert en tant que passager tandem les sensations du saut en parachute. Particulièrement aguerris et reconnus pour leur savoir-faire, les spécialistes des Troupes aéroportées (TAP) des Forces françaises à Djibouti (FFDj) organisent régulièrement des formations TAP au profit des parachutistes français et alliés. La dernière s’est déroulée en septembre au bénéfice des forces américaines et la prochaine sera consacrée aux élèves de l’Académie militaire interarmées de Djibouti.

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photo R. Veron - FFDjphoto R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA

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27/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Durant près de deux mois, les équipes de maintenance du Détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont été projetés au Niger dans le cadre de l’opération Barkhane. Du 21 août au 13 octobre 2015, le détachement avait pour principales missions d’appuyer les opérations du Groupement tactique désert Est (GTD-E) et de préparer la montée en puissance d’un Sous-groupement aéromobile (SGAM) sur la base avancée de Madama.

 

Ce déploiement témoigne de la logique d’emploi de nos forces de présence en Afrique, plus spécifiquement celles constituant des bases opérationnelles avancées. Bonne connaissance de l’environnement sahélien, savoir-faire spécifiques à l’intervention en milieu désertique, capacité de projection rapide et maintien d’un soutien arrière, tous ces éléments sont autant de déterminants opérationnels qui caractérisent le dispositif djiboutien et ont facilité la projection des militaires du 5e RIAOM. Ainsi, cette participation à Barkhane permet d’illustrer un cycle de projection au cœur d’une opération avec : un déploiement par C-17 d’un DETALAT au départ des FFDJ, un appui indispensable à la montée en puissance d’un SGAM, l’intégration aux opérations conduites en appui des forces partenaires, la passation de consignes avec l’unité montante – le détachement armé par le 1er régiment d’hélicoptère de combat.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 18:45
photo FFDj - C. Veron / Armée de Terre

photo FFDj - C. Veron / Armée de Terre

 

14/10/2015 Sources : État-major des armées

 

L’exercice Ouerka 2015, conçu et conduit par le 5e Régiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM), s’est déroulé du 21 septembre au 7 octobre 2015 à Djibouti et a réuni plus de 300 militaires français du 5e RIAOM et Marines US de la 15th Marine Expeditionary Unit (15th MEU). L’entraînement visait à parfaire la préparation opérationnelle au combat interarmes en zone désertique des unités terrestres déployées à Djibouti. Il participe aussi à la coopération bilatérale avec les forces américaines qui a pour objectif de développer l’interopérabilité des unités.

 

Le 3e escadron du 5e RIAOM et les soldats de la 15th MEU ont armé un sous-groupement tactique interarmes mixte pour conduire une opération offensive de contrôle du massif de Koron-Ouerka. Les troupes au sol ont été appuyées par un sous-groupement aéromobile composé d’hélicoptères français (Puma et Gazelle) et américains (Huey et Cobra).

 

Les unités ont réalisé une phase d’aguerrissement et de combat à pied avant de s’entraîner au tir et à la manœuvre sur les matériels français (AMX10 RCR et mortier de 120 mm) et américains (LAV 25 pour Light Armored Vehicle) armant les unités basées sur la base avancée temporaire désert implantée dans le désert du Qaïd.

 

Un exercice de synthèse auquel ont participé les forces spéciales de Djibouti a constitué l’aboutissement de l’entraînement qui, d’après le lieutenant-colonel (USMC) Greeley de la 15th MEU de « mettre en valeur l’interopérabilité à tous les échelons de commandement et de permettre le partage des bonnes pratiques et le développement de la fraternité d’armes ».

 

L’ensemble des participants s’est ensuite vu décerner le brevet du 124e stage de l’école du désert des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour  renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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photo FFDj - C. Veron / Armée de Terre

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 11:45
Djibouti: Marines et chasseurs à l'Ecole du désert

 

08.10.2015 par P. Chapleau - Lignes de Défense

 

L'exercice Ouerka 2015 a pris fin mercredi, au Centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Conçu et conduit par le 5e régiment interarmes d’Outre-mer de Djibouti, il avait débuté le 21 septembre avec la mise en place d'une Base Avancée Temporaire Désert (photo ci-dessus Adj Veron).

Ce type d’exercice, reconduit tous les quatre mois, vise à entrainer les unités au combat interarmes en zone désertique, dans un contexte interarmées et interalliés.

Outre un sous-groupement tactique interarmes français, articulé autour de l’escadron blindé du 4e Régiment de Chasseurs, près de 160 Marines de la 15th Marine Expeditionnary Unit de l'US Marine Corps ont également participé à cet exercice, soit plus de 300 soldats équipés d'AMX10 RCR, de mortiers de 120 mm et de LAV 25.

Petite innovation: l'intégration à l'exercice de l’équivalent d’un SGAM franco-américain (Puma, Gazelle, Huey et Cobra) apportant une capacité aéroterrestre (photo ci-dessous d'un tir de Hot par une Gazelle CC Roux).

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Enfin, l’intégration d’un élément des forces spéciales françaises a permis de travailler la coordination avec les forces conventionnelles.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 16:45
photo J Marces - Armée de l'Air

photo J Marces - Armée de l'Air

 

09/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 24 septembre au 4 octobre 2015, un équipage mixte des Escadrons de transport (ET) 1/62 Vercors et 3/62 Ventoux, accompagné de mécaniciens de l’escadron de soutien technique aéronautique 2E.062 stationnés sur la base aérienne 110 de Creil, ont rejoint Djibouti à bord d’un CN235 pour une période d’entraînement logistique et tactique.

 

Cette instruction organisée sur la BA 188 visait à assurer le maintien en condition opérationnelle des équipages et la formation du personnel en menant des missions tactiques, en coopération avec différentes unités françaises stationnées à Djibouti.

 

Le programme d’entraînement prévoyait des exercices variés : atterrissages sur des terrains sommaires de jour comme de nuit, posés d’assaut avec l’escadron de protection 1G.188, aérolargages de petits colis, sauvetages aéroterrestre et aéromaritime dans le cadre des missions SAR (Search and rescue – recherche et sauvetage). Les militaires ont également réalisé des missions tactiques à plusieurs appareils, incluant du vol en formation avec le C160 de l’ET88 et des missions de Slow Mover Protection (protection d’aéronefs) avec les Mirage2000 de l’escadron de chasse 3/11.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) apportent régulièrement un soutien logistique aux escadrons de transport de métropole qui viennent s’entraîner dans un environnement interarmées, exigeant et complexe. Djibouti, avec son climat chaud et ses paysages désertiques, s’apparente à de nombreux théâtres d’opérations actuels et présente un cadre d’entraînement très réaliste.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

25/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Lors de son stage de formation interne destiné aux nouveaux arrivants qui s’est déroulé du 5 au 17 septembre 2015, le Centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) de Djibouti a accueilli pour la première fois 6 instructeurs américains, aux côtés des militaires du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM). Cette activité bilatérale s’inscrit dans le cadre d’échanges réguliers et du travail effectué en appui mutuel entre les forces armées françaises et américaines.

 

Cette formation de 2 semaines s’adresse en premier lieu aux futurs instructeurs français du CECAD. L’objectif pour les stagiaires est d’acquérir les savoir-faire techniques et tactiques individuels et collectifs qu’ils vont ensuite eux-mêmes enseigner dans le cadre de l’exercice Ouerka, organisé du 21 septembre au 9 octobre 2015.

 

Désireux de bénéficier de l’expertise française en matière de combat en zone désertique, 6 instructeurs américains (4 de Fort Bliss au Texas et 2 du 315e Infantry Regiment armant la compagnie Alpha du Camp Lemonnnier), ont, à cette occasion, reçu la même instruction au combat dans le désert que leurs camarades du 5e RIAOM.

 

L’ensemble des stagiaires a effectué une série de tests d’évaluation à Djibouti avant de rallier le CECAD à Arta. Puis diverses activités se sont enchaînées, dont les pistes collectives terrestre et aquatique, l’instruction à la survie en milieu semi-désertique, à la topographie et  des tirs. À la fin de cette formation à l’Ecole du désert, les participants, à présent formateurs, se sont vus remettre le brevet d’aguerrissement en zone désertique par le chef de corps du 5e RIAOM en présence de ses homologues américains du Camp Lemonnier (chef de corps du 1/77 de l’US ARMY et chef de corps du 2-124 IN Battalion).

 

Deux des formateurs US intégreront l’équipe du CECAD pour encadrer le 124e stage de l’Ecole de Poste n°2 durant l’exercice Ouerka 2015, leur permettant ainsi de mettre en application sans tarder les savoir-faire acquis. Du reste, une quarantaine de militaires de l’US NAVY a ainsi pu effectuer la piste nautique encadrés par les instructeurs français et américains formés par le CECAD.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour  renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 15:45
FFDj : Entraînement à l’assaut de vive force

 

25/09/2015 Sources : État-major des armées

 

L’arrivée de la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard à Djibouti du 28 août au 5 septembre 2015 a donné lieu à de nombreuses interactions avec les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), parmi lesquelles un entraînement d’assaut de vive force (AVF).

 

Au matin du 5 septembre, le Cassard a appareillé de Djibouti, et mis le cap vers le large pour jouer son rôle de bâtiment cible dans le cadre de cet exercice AVF qui met en œuvre un dispositif aéromaritime et commando pour reprendre le contrôle d’un navire. Ainsi, les commandos Marine du commando François ont mené l’assaut sur la FAA Cassard, appuyés par un hélicoptère Gazelle sur laquelle ils avaient positionné un tireur d’élite embarqué.

 

Les techniques et les équipements de franchissement ont permis aux commandos de monter rapidement à bord de la frégate en route puis de prendre le contrôle du bâtiment. Les commandos marine pratiquent régulièrement ces assauts qui ont prouvé leur pertinence à de nombreuses reprises, notamment dans le cadre des prises d’otages du Carré d’As ou du Ponant par exemple.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour  renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

FFDj : Entraînement à l’assaut de vive force
FFDj : Entraînement à l’assaut de vive force
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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 15:45
photo EMA / Armée de Terre

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24/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Pendant 4 jours, du 13 au 16 septembre, 20 parachutistes des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et 12 parachutistes américains du Force Recon Detachment B, appartenant au 15th Marine Expeditionary Unit basé au camp Lemonnier à Djibouti, ont participé à plusieurs séances de saut sur une zone de mise à terre semi-désertique proche de Djibouti-ville.

 

Les 32 parachutistes ont été largués depuis des moyens de transport français et américains selon les accords de coopération signés entre les deux nations : un Transall C160 et un Puma de l’escadron de transport 88, ainsi qu’un hélicoptère UH-1 de la force interarmées américaine dans la Corne de l’Afrique (CJTF-HoA).

 

Le programme prévoyait différents types de sauts: sauts à ouverture automatique, saut à ouverture commandée retardée et sauts en tandem. Ainsi, aux ordres du chef largueur du CJTF-HoA pour les sauts à partir de l’hélicoptère américain, et du chef largeur des FFDj pour les aéronefs français, les parachutistes ont sautés à 3 600 m à tour de rôle selon les procédures de leurs pays respectifs. L’escadron de protection de la Base aérienne 188, qui participait aux sauts, a également apporté son assistance en assurant durant deux jours le marquage de la zone.

 

Le bureau des instructeurs parachutistes des FFDj organise régulièrement des formations aux troupes aéroportées au profit des parachutistes français et alliés. La prochaine session sera consacrée aux élèves de l’Académie Militaire Interarmées de Djibouti.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour  renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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photo EMA / Armée de Terre

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 16:45
photo 4e RCh - Armée de Terre

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15.09.2015 4e Régiment de Chasseurs - Armée de Terre

 

Mi-Aout, 06h00 du matin, les barges chargées d’engins blindés et de leurs équipages voguent dans le golfe de Tadjoura pour saisir la plage d’Arta à Djibouti. Un escadron renforcé se déploie simultanément et massivement par voies maritime et terrestre avant de mener un raid blindé dans la vallée de Koron. Voici le thème tactique du camp mené par le 2e escadron pendant quatre jours.
A l’occasion d’un parcours de tir dynamique en AMX 10 RC, l’escadron réduit l’ennemi à Koron en intégrant des appuis aériens d’une gazelle Hot et d’un Mirage 2000. L’appui interarmées se poursuit le lendemain pendant une reconnaissance offensive entre Ali Sabieh et Ali Addé. Un Mirage 2000, guidé par le FAC de l’escadron, effectue un show force impressionnant et largue une bombe sur une patrouille ennemie. Le sous-groupement tactique blindé conduit ensuite une manœuvre rétrograde avant de lancer une contre-attaque et de prendre définitivement l’ascendant sur l’ennemi. Après une dernière nuit blanche en interdiction face à Ali Addé, l’escadron rompt le contact vers Djibouti, fier d’avoir atteint ses objectifs et fort de l’expérience acquise du combat blindé en milieu désertique.
Cet entraînement s’est inscrit dans la montée en puissance de l’escadron pour l’exercice interallié « Ouerka » qui commence fin septembre.

 

Reportage photos

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:45
photo EMA

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09.09.2015 Ministère de la Défense

Le détachement de liaison du service des essences des armées (DLSEA) des Forces Françaises stationnées à Djibouti a mis en œuvre ses savoir-faire pour assurer le soutien pétrolier de la Frégate anti-aérienne Cassard, en escale à Djibouti du 27 au 30 août 2015. Les soldats du SEA ont réalisé un avitaillement moteur tournant rotor tournant (MTRT) du Panther de la frégate. Ils ont ensuite procédé à l’avitaillement du Cassard en gazole de navigation et lui ont également fourni du carburéacteur au point d’éclair (carburant pour aéronef embarqué dans les bâtiments de la Marine) nécessaire aux futures missions du Panther.

 

Reportage photos

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:45
photo R. Veron FFDj / Armée de Terre

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04/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 24 au 28 août 2015, le 3e escadron du 5eRégiment interarmes d’outre-mer (RIAOM), armé par le 4echasseur de Gap, s’est déployé dans les zones de manœuvre autour de Koron, dans le cadre de l’école de poste n°3 de l’école du désert, pour y réaliser une série d’exercices de tir.

 

Les militaires ont effectué des entraînements tactiques visant à développer leurs capacités opérationnelles en milieu semi-désertique. Dans un premier temps, une partie des engins blindés et de leurs équipages a traversé le golfe de Tadjourah pour prendre la plage d’Arta, avant de mener un raid blindé dans la vallée de Koron. Les manœuvres au sol pour réduire l’ennemi ont pleinement intégré les appuis aériens, tirs de missiles antichars HOT depuis des Gazelle et largage de bombe par Mirage 2000, soulignant ainsi l’importance de la dimension interarmes et interarmées.

 

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 07:45
photo EMA

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24/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Deux officiers français du 5e Régiment Interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM) stationné à Djibouti ont été projetés en Ouganda au sein d’un détachement britannique afin de contribuer à l’exercice de synthèse du bataillon ougandais : l’UGABAG (Uganda Battle Group) XVII.

 

L’instruction des bataillons ougandais fait partie du programme d’ACOTA (Africa Contingency Operation Training and Assistance) visant à accompagner la montée en puissance des armées africaines, qui constitue une des missions des forces françaises stationnées à Djibouti. Cet exercice, qui a clôturé 10 semaines d’instruction et d’entraînement, s’est déroulé sur le camp de Singo du 3 au 13 août 2015.

Les officiers projetés à Singo ont participé à la formation et à l’accompagnement des échelons de commandement du Battle Group ougandais qui sera déployé en Somalie en novembre 2015. Participant depuis plusieurs années à la préparation des forces ougandaises (Uganda People’s Defence Force - UPDF), les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) projettent régulièrement des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) d’une trentaine de personnes chargés de la formation initiale des soldats de chaque UGABAG. Cet échange, qui complète ainsi le panel des actions menées dans le cadre de la coopération des FFDj avec l’Ouganda, favorise une participation continue à l’ensemble des rendez-vous majeurs de la préparation des bataillons de l’UPDF. Il s’inscrit dans le cadre de la coopération plus globale engagée par la France avec ses partenaires africains. Cette coopération vise à accompagner la consolidation des forces armées africaines et leur capacité à armer les opérations de maintien de la paix.

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photo EMA

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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26/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Les 22 et 23 août 2015, les éléments du sous-groupement aéromobile (SGAM) réduit du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont quitté le sol djiboutien pour participer à l’opération Barkhane au Sahel. Ce détachement autonome comprend deux hélicoptères Puma avec équipages et équipe de maintenance.

 

Désigné sous très court préavis, le DETALAT a intensifié durant quinze jours sa mise en condition opérationnelle pour être prêt à intervenir en milieu désertique. Sur le plan matériel, les mécaniciens ont tout mis en œuvre pour assurer la disponibilité technique des 2 Puma et les configurer pour leur embarquement à bord d’un avion-cargo. Les équipages désignés pour cette projection ont suivi un programme intensif entre instruction et entraînement au sol et en vol. Avec ses capacités de manœuvre et d’assaut, en soutien ou appui des troupes au sol, la composante aérocombat des FFDj a succédé à un détachement de l’armée de l’Air dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne. Expérimentés et rompus aux conditions extrêmes, les équipages du DETALAT ont abordé leur mandat de 8 semaines avec détermination.

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13 août 2015 4 13 /08 /août /2015 16:45
FFDj : Patrouille nomade autonome (Juillet 2015)

 

13/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 au 31 juillet 2015, le 3e escadron du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) a effectué une patrouille nomade autonome jusqu’au Monument Bernard, aux confins Ouest du territoire djiboutien. Ce monument avait été restauré l’année précédente par le 5e RIAOM en hommage à l’administrateur Bernard et à ses 17 tirailleurs tombés lors d’un rezzou le 17 janvier 1935.

 

Articulée en un détachement interarmes, cette patrouille a évolué dans un environnement interarmées. En effet, composée de 50 soldats et de 15 véhicules, elle était armée par deux pelotons de cavalerie renforcés d’une équipe médicale, d’un élément du génie et d’un contrôleur aérien avancé qui a coordonné un ravitaillement en vivres par avion dans le désert du Grand Bara.

Cette patrouille nomade autonome répondait à trois objectifs : reconnaître deux chantiers où le régiment mènera des actions civilo-militaires, participer à la mise en condition opérationnelle de l’escadron blindé du 5, et rencontrer des autorités civiles et militaires. L’escadron s’est notamment emparé tactiquement du col de Rakoubyel, ce qui a été l’occasion d’une démonstration au ministre de la Défense, monsieur Le Drian, alors en visite à Djibouti.

 

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