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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 08:55
photo USMC

photo USMC

 

10.11.2015 source SHD
 

10 novembre 496 : bataille de Tolbiac (Allemagne actuelle). Le roi Clovis écrase les Alamans près de l'actuelle ville de Cologne après avoir invoqué le Dieu de sa femme Clothilde. En remerciements de cette victoire, il décide de se convertir au christianisme et est baptisé par l'évêque Saint Rémi.

 

10 novembre 1444 : bataille de Varna (Bulgarie). Défaite des croisés (d'Europe centrale) face aux Turcs trois fois plus nombreux, sur les bords de la mer Noire. Le roi de Hongrie Ladislas III meurt dans la bataille. Constantinople sera conquise 9 ans plus tard.

 

10 novembre 1555 : Villegagnon débarque dans la baie de Guanabara (actuel Brésil). L’amiral français tente de créer une colonie avec 600 colons. Les Portugais détruisent ce qui reste de l’implantation française le 20 janvier 1567.

 

10 novembre 1567 : bataille de Saint-Denis. Les protestants commandés par le Prince de Condé et l’amiral de Coligny ont tenté d’enlever Charles IX, le roi de France près de Meaux(28 septembre)  et suite à leur échec assiègent Paris. Le connétable Anne de Montmorency effectue une sortie pour briser le siège et est mortellement blessé d’un coup de feu dans le dos. Sur son lit de mort et en réponse à son confesseur: « Pensez-vous que j’aie vécu près de quatre-vingts ans pour ne pas savoir mourir un quart d’heure ? »

 

10 novembre 1775 : le congrès des Etats-Unis créé les Continental Marines (ancêtre du USMC). Au cours de la guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, deux bataillons d'infanterie embarquée, sont constitués par le Congrès le 10 novembre 1775 sous le nom de Continental Marines. Ceux-ci sont démobilisés dès 1785 mais la « quasi-guerre » (quasi-war) contre la France amène le Congrès à voter un texte recréant un corps de fusiliers marins le 11 juillet 1798. Ce corps sera alors placé sous l'autorité directe du Secrétaire à la Marine.

 

 

10 novembre 1936 : décès de Louis Gustave Binger (à 80 ans). Capitaine issu du rang et premier gouverneur de la Côte d'Ivoire (1893-1895), il est l'un des plus grands explorateurs français de l'Afrique. Il a notamment sillonné durant 2 ans la boucle du Niger (1887-1889) réalisant une moisson d'observations scientifiques qui lui ont valu l'attention de l'Académie française (pour ses ouvrages) ou encore de Jules Vernes. Il a aussi mené durant 2 ans une mission destinée à établir la frontière entre la Côte d'Ivoire et le futur Ghana (1892-1893). Malade, il rentre en métropole où pendant 10 ans, il est directeur des Affaires d’Afrique au Ministère des Colonies (1897-1907). Une ville de Côte d'Ivoire porte son nom.

 

10 novembre 1940 : entrée des Forces françaises libres dans Libreville (Gabon). Le colonel Leclerc à la tête d’un groupement interarmes organisé autour de la 13ème DBLE entre dans Libreville et bouscule les troupes vichystes.

 

10 novembre 1951 : début de la bataille de Hoa Binh (Guerre d'Indochine). « L’opération Tulipe est la phase préparatoire à l’opération Lotus qui elle est l’opération sur Hoa Binh. L’opération Tulipe vise à l’occupation de la trouée de Cho Ben : c’est une opération de couverture. Tulipe est déclenchée le 10 novembre, l’opération Lotus commence le 13 au soir avec le débouché de la colonne motorisée. Hoa Binh est occupée par les parachutistes (1er, 2e et 7e bataillons de parachutistes coloniaux) le 14 novembre qui sont rejoints dans l’après-midi par les premiers éléments des formations terrestres. Par ailleurs, le pays Muong n’est pas pris en tenaille. Hoa Binh est un abcès de fixation, un centre de résistance dont le but est d’attirer le corps de bataille viêt. Avec des résultats plus ou moins heureux. Les pertes françaises ont été sous-estimées : 436 tués + 458 disparus (dont beaucoup sont morts) et 1 360 blessés. C’est une estimation basse ». CDT Yvan Cadeau (SHD).

 

10 novembre 1977 : Luna 17 alunit. La sonde soviétique dépose en douceur sur la Lune un véhicule automatique équipé d’un réflecteur laser français.

 

10 novembre 1988 : révélations sur le F-117 Stealth. Une série d’accidents du bombardier furtif américain oblige l’US Air Force à révéler l’existence de ce fleuron technologique qui vole de manière opérationnelle depuis 1983. Retiré du service en 2008.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:55
Honneur aux anciens

 

03/02/2015 ASP Bourceret - Armée de Terre

 

Le 20 décembre 2014, à la maison de retraite de Beauzelle (31), le général Olivier Salaün, commandant la 11e Brigade parachutiste, a remis à Monsieur Constant Engels les insignes d’officier dans l’ordre de la Légion d’honneur.

 

Cette cérémonie solennelle s’est déroulée en présence du maire de la commune, des représentants locaux des trois ordres nationaux, d’une délégation de porte-drapeaux des associations d’anciens combattants, ainsi que de la proche famille de monsieur Engels. Elle revêtait un caractère tout particulier dans la mesure où Monsieur Engels est l’un des 18 derniers compagnons de l’ordre de la Libération encore vivants à ce jour.

Fin juin 1940, alors que le maréchal Pétain annonçait l’armistice, Constant Engels décida de poursuivre le combat. Il s’engagea alors dans les Forces Françaises Libres (FFL) et fût incorporé dans l'artillerie comme second canonnier. Il participa aux opérations de Dakar et du Gabon de septembre à novembre 1940. Le 7 juin 1942, observateur et opérateur-radio au sein du 1er régiment d’artillerie coloniale, il fût blessé à Bir-Hakeim, à son poste de combat. Pour son action et la haute valeur de son engagement dans l’œuvre de la libération de la France et de son empire, il reçut, en 1942, la croix de la Libération et le titre de compagnon de la Libération.

Après la guerre, Monsieur Engels poursuivit une carrière de grand serviteur de l’État au sein de nombreux ministères et du commissariat à l’énergie atomique.

 

Note RP Defense : Voir la biographie de Constant Engles sur le site de l'Ordre de la Libéraition

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:55
La prière du para

 

09/07/2014 rima21.terre.defense.gouv.fr

 

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd’hui, la rédaction revient sur l’homme qui se cache derrière la belle et émouvante prière du para : André Zirnheld.

 

Né le 7 mars 1913 à Paris dans une famille alsacienne, André Zirnheld perd son père à l’âge de 9 ans. Licencié de philosophie, il enseigne en 1937 au Lycée Carnot à Tunis. Au lendemain de l'armistice du 22 juin 1940 qu'il n'accepte pas, il rejoint la France libre en passant par la Palestine britannique.

 

En mai 1941, il suit les cours de l'école d'élèves officiers de Brazzaville. A sa sortie, il choisit de servir chez les parachutistes des Forces françaises libres. En mars 1942, il rejoint le French Squadron intégré à la Special Air Service (SAS) Brigade, une unité des forces spéciales britanniques.

 

En juillet 1942, en Égypte, durant un raid sur l’aéroport de Sidi-Haneish, il est blessé lors d’une attaque de bombardiers allemands et décède le 27 juillet des suites de ses blessures. André Zirnheld est fait Compagnon de la Libération le 1er mai 1943 à titre posthume.

 

Dans ses affaires personnelles, on retrouvera un carnet sur lequel il avait écrit plusieurs poèmes dont un texte rédigé en 1938 et que les parachutistes ont choisi pour en faire leur prière. Nombre d’entre eux la décrivent comme ayant suscité ou raffermi leur vocation.

 

La prière du para

 

Je m’adresse à vous, mon Dieu

Car vous donnez

Ce qu’on ne peut obtenir que de soi.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,

Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.

Je ne vous demande pas le repos

Ni la tranquillité,

Ni celle de l’ âme, ni celle du corps.

Je ne vous demande pas la richesse,

Ni le succès, ni même la santé.

Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement,

Que vous ne devez plus en avoir !

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,

Donnez-moi, ce que l’on vous refuse.

Je veux l’insécurité et l’inquiétude

Je veux la tourmente et la bagarre,

Et que vous me les donniez, mon Dieu,

Définitivement.

Que je sois sûr de les avoir toujours

Car je n’aurai pas toujours le courage

De vous les demander.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,

Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas,

Mais donnez-moi aussi le courage,

Et la force et la foi.

Car vous êtes seul à donner

Ce qu’on ne peut obtenir que de soi.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:55
Les légionnaires à croix de Lorraine de la “13”

 

09 Juillet 2014 Par Claude Jacquemart - Valeurs actuelles

 

Compagnons de la Libération. Le plus jeune des régiments de la Légion étrangère conquit ses premiers lauriers dès 1940. Et constitua le noyau dur des Forces françaises libres.

 

En ce début de mois de juillet 1944, 800 légionnaires se reposent dans la région d’Albanova, dans le sud de l’Italie. Ils appartiennent à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE). Créée au début de la guerre, cette unité déjà mythique, qui a combattu dans le désert libyen avant d’être intégrée au corps expéditionnaire français du général Juin, a débarqué en Italie au mois de novembre 1943. Elle s’est durement battue pendant six mois, en remontant jusqu’à Rome après avoir perdu, de combat en combat, le quart de ses effectifs. La demi-brigade se prépare à quitter l’Italie pour prendre part au débarquement de Provence.

 

Suite de l’article

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