21.11.2014 Virginie Flawinne – MIL.be
Un réseau en fibre optique à échelle nationale a pris le relais des tours et pylônes présents dans chaque quartier militaire. Le réseau hertzien ne servira plus à soutenir les télécommunications de la Défense mais permettra notamment de compléter le système de communication fédéral d’urgence ASTRID.
Un cap dans la modernisation de la Défense a été franchi début novembre avec la finalisation du portage de son réseau sur une infrastructure en fibre optique. L’épine dorsale (backbone) du réseau se situe à Bruxelles. « Nous avons énormément de câbles dans cette zone, où la demande dans le milieu civil est très forte », explique le capitaine Jacques Greindl, responsable réseau. « Nous nous arrangeons donc avec des fournisseurs civils pour utiliser leurs câblages dans des zones géographiques plus éloignées et ils utilisent en échange une partie de notre infrastructure sur la capitale. Tout cela en gardant un réseau fermé propre à la Défense. »
Le réseau militaire était auparavant assuré par ondes hertziennes circulant via un réseau indépendant d’antennes au sol. Une partie de ce matériel a déjà entamé une seconde vie. Des tours sont parties renforcer le réseau national de communication d’urgence ASTRID, utilisé par la police et les services de secours. Des hélicoptères A-109 ont également été équipés de radios afin de l’intégrer. Une valorisation du matériel obsolète qui prend sens au-delà de la Défense.
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