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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 11:35
RTA AW-139 helicopter (photo : thaifighterclub)

RTA AW-139 helicopter (photo : thaifighterclub)


09.10.2015 Defense Studies

Contracts Announced Worth 140 Million Euro

New contracts worth a total of 140 million Euro for Finmeccanica-AgustaWestland helicopters. During the Helitech International Show held in London, the company announced orders for the AW139 and AW169 new-generation helicopter models, by both commercial and Governmental European and Asian customers for a total amount of eleven.

Among the operators to mention which have chosen the AgustaWestland’s new-generation helicopters is the Royal Thai Army, that will use eight AW139s for transport and utility services in addition to the two currently in service and the company Heliservices International GmbH which will use its new AW169 for offshore activities in the North Sea.

The helicopters ordered will be used for the implementation of a variety of missions, like passengers transport, law enforcement and offshore transport; and the entry into service of these machines, specifically ten AW139s and one AW169, is planned to take place between the end of 2015 and the end of 2016.

The AW139 and AW169 helicopters, thanks to great performances, cutting-edge technology and operating flexibility, have reached a unique success in their respective categories (intermediate for the world class leading AW139 and light intermediate for the recently certified AW169), obtaining a total of over 1,000 orders signed to date on the world market. The AW139 is the best selling helicopter in its category, with over nine hundred ordered, while the AW169 is the first new-generation helicopter in its category that has been launched on the market in the last thirty years presenting cutting-edge technological solutions in equipment, rotors, re-configuration capability for each mission, emissions reduction and safety standards.

(Finmeccanica)

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 07:55
Thales Alenia Space openes a new optical integration production facility in Cannes. Photo Thales Group.

Thales Alenia Space openes a new optical integration production facility in Cannes. Photo Thales Group.

 

5 October 2015 by Thales group

 

Thales, Cannes - European aerospace manufacturer Thales Alenia Space has opened a new optical integration production facility in Cannes.

 

The facility will be used for the integration and testing of optical observation instruments that will help present optical observation programmes of the company, which is based in Cannes.

 

Additionally, it will also help develop the export market for high-resolution systems of Thales Alenia Space.

 

The new building is spread across an area of 1,500m² with four separate integration zones to handle four satellites simultaneously.

 

It also has strictly controlled clean rooms, an airlock entrance, control rooms and machine rooms.

"It will also help develop the export market for high-resolution systems of Thales Alenia Space."

 

The clean rooms conduct the optical test bench assembly and thermal chamber used to measure optical performance without outside disturbances such as air turbulence and vibrations. The rooms have an area of 300m² and 500m².

 

Expansion of the building is part of its Odyssée programme, which started to expand the Cannes production site in 2008.

 

Thales Alenia Space said that its satellite demand, especially optical observation satellites is growing, as countries want their own systems to gather high-precision intelligence photos independently.

 

Thales has also invested €8m as part of its strategic plan, which aims to increase satellite export sales, mainly optical observation models.

 

Thales Alenia Space is a joint venture between Thales and Finmeccanica with each having a respective stake of 67% and 33%.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 07:50
Le premier F-35 "Made in Italy" a réussi son premier vol

 

07/09/2015 par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le premier avion de combat F-35 assemblé par Finmeccanica en Italie a réussi son premier vol sur la base aérienne de Carmeri, près de Novare.

 

Le premier avion de combat F-35 assemblé en Italie par le groupe italien Finmeccanica, et plus précisément par sa filiale Alenia Aermacchi, a réussi son premier vol sur la base aérienne de Carmeri, près de Novare, a annoncé le groupe italien dans un communiqué publié ce lundi. Le F-35 est un avion de combat furtif multi-rôle de nouvelle génération développé et produit par l'avionneur Lockheed Martin dans le cadre du programme international Joint Strike Fighter. Le F-35 est aussi le programme d'armement le plus cher de l'histoire américaine, avec un coût explosant à 390 milliards de dollars, sans compter quelque sept ans de retard.

"Le succès du premier vol témoigne de la capacité de Finmeccanica à respecter ses engagements de production dans un programme très ambitieux dans le domaine industriel et technologique", a expliqué le groupe aérospatial italien dans son communiqué.

 

L'Italie à bord du F-35

Après sa participation dans la phase de conception avec des équipes intégrées au sein de  Lockheed Martin, Finmeccanica, à travers Alenia Aermacchi, est l'industriel italien leader parmi plus de 25 entreprises transalpines travaillant sur le F-35. Le groupe italien est notamment responsable de l'assemblage des avions de combat pour le compte de l'armée de l'air italienne et pour une partie des appareils destinés à l'armée de l'air néerlandaise.

En outre, le site Cameri fabrique également les composants des ailes du F-35 en plus de la ligne principale gérée directement par Lockheed Martin. Enfin, Cameri a été choisi comme le centre de soutien logistique de l'avion de combat en Europe. Par ailleurs, Finmeccanica est aussi impliqué dans la production de certains des composants électroniques de l'avion par Selex ES.

 

Le F-35 surclasse-t-il vraiment le F-16?

En juillet, l'armée de l'air américaine a souligné que le tout nouveau et très coûteux avion de combat F-35 surclassait bien au combat le robuste et éprouvé F-16, malgré un témoignage de pilote très critique sur les capacités comparées des deux avions. "Il y a eu de nombreuses occasions ou des groupes de F-35 ont engagé des groupes de F-16 en simulation de combat, et les F-35 ont gagné chacune de ces rencontres, grâce à leurs capteurs, leurs armements et leur technologie furtive", a précisé dans un communiqué l'armée de l'air (US Air Force).

Pourtant le site américain "War is Boring" a publié cette semaine le compte-rendu sévère d'un pilote de F-35 après un exercice de combat rapproché contre un F-16 en janvier en Californie. Les deux avions se sont livrés à une série de manœuvres brutales pour tenter d'abattre au canon leur adversaire, mais le F-35 a constamment manqué "d'énergie" pour réaliser ces manœuvres, perdant ainsi face au F-16, selon le compte-rendu. L'armée de l'air n'a pas démenti le compte-rendu du pilote, mais a souligné que le combat rapproché ne figurait pas au programme théorique de cet avion furtif multitâches.

 

Quelles missions pour le F-35?

La technologie du F-35 "est destinée à engager, viser et abattre l'ennemi depuis de longues distances, pas nécessairement en situation de combat visuel", a souligné l'US Air Force. "Les tests opérationnels et de développement continuent. Il est trop tôt pour tirer des conclusions finales sur la capacité à manœuvrer l'appareil", a également souligné le général Jeffrey Harrigian, chargé de l'intégration du F-35 au sein de l'US Air Force.

Le F-35 n'est pas encore en service dans les forces américaines. Les Marines devraient être la première force américaine à le déclarer opérationnel, peut-être dès cet été. Le F-16 avait été développé dans les années 70 par General Dynamics, racheté depuis par Lockheed Martin, qui a développé le F-35.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 07:50
crédits Dassault Aviation

crédits Dassault Aviation

 

Munich/Paris/Rome, le 18 Mai 2015 - Source Dassault Aviation

 

Développement d’un drone MALE Européen : Airbus, Dassault Aviation et  Finmeccanica se félicitent de la signature d’une Déclaration d’Intention tri-nationale par l’Allemagne, la France et l’Italie.

 

Les principales compagnies industrielles aérospatiales européennes Airbus Defence and Space, Dassault Aviation et Finmeccanica se félicitent de l’annonce du lancement de l’étude de définition d’un système de drone européen par l’Allemagne, la France et l’Italie.

Selon les termes de cette Déclaration d’Intention (Dol – Declaration of Intent) cosignée aujourd’hui par les trois nations, les trois industriels vont mener au cours des deux prochaines années l’étude de définition d’un drone MALE (Moyenne Altitude / Longue Endurance), prélude au lancement du développement et à l’acquisition des matériels.

“Cette étape majeure franchie par les industriels et les gouvernements souligne l’importance stratégique pour la sécurité européenne de la souveraineté dans le développement de nouveaux systèmes, en particulier dans le domaine de la reconnaissance militaire et des drones » a déclaré Bernhard Gerwert, Président Exécutif d’Airbus Defence and Space.

« Nous accueillons avec plaisir cette annonce importante, qui confirme la légitimité et tout l’intérêt de notre initiative industrielle commune entamée en 2013. Les nations européennes se doivent de développer une solution souveraine et de dernière génération de drone MALE, pour des missions à la fois militaires et de sécurité, telles que requises par nos forces armées » a déclaré Eric Trappier, Président-directeur général de Dassault Aviation.

“La nouvelle génération de drone MALE représente une remarquable étape d’évolution dans le cadre des projets de la défense et de la sécurité européenne. Cette initiative est une opportunité unique de poursuivre dans la voie de l’union du savoir-faire technologique regroupant les industriels de pointe réunis autour d’un objectif commun » a déclaré Mauro Moretti, Président Exécutif de Finmeccanica.

Cette Déclaration d’Intention fait suite à la proposition des trois compagnies aéronautiques datant de Mai 2014, et concernant l’étude d’un drone MALE de nouvelle génération qui prévoit une Phase de Définition de 24 mois, immédiatement suivie d’une Phase de Développement. Cette solution pourrait permettre une livraison des premières propositions au début des années 2020.

A la lumière de la dépendance croissante des états européens pour des équipements et des technologies de défense de provenance non-européenne, les compagnies aéronautiques militaires les plus importantes d’Europe ont lancé en Juin 2013 un appel commun afin de préserver les capacités spécifiques permettant d’assurer la souveraineté de notre continent dans l’élaboration de futurs aéronefs militaires.

A propos de la Phase de Définition du MALE 2020

Une phase de définition vise à adapter au mieux les nouveaux développements aux besoins des clients. Cette première partie de la réalisation d’un système permet notamment de réduire au maximum les risques, tant financiers qu’en termes de développement, grâce à un processus d’échanges et de compromis avec les clients, avant le lancement du développement à échelle réelle. Cette première phase traitera toutes les questions relatives à la compétitivité, à la souveraineté, aux capacités d’évolutions du système et la compatibilité avec les besoins communs en matière de certification. La phase de définition implique donc les pays clients, leurs forces armées, les agences étatiques concernées et les industriels.

A propos du “MALE 2020”

Le projet MALE2020 vise à développer un système de drone européen destiné aux missions de type Moyenne Altitude / Longue Endurance (MALE). Tout en répondant au plus près aux besoins opérationnels des Forces armées européennes, ce système tiendra compte des contraintes budgétaires par une mise en commun des financements de R&D. L’aspect souverain du développement de cette solution européenne sera renforcé par une définition incluant dès le début tous les aspects propres à la certification de ce drone. Le MALE2020 permettra le développement de technologies avancées et contribuera à maintenir des compétences clefs et des emplois en Europe.

A propos d’Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space est une division du groupe Airbus, née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military. Cette nouvelle division est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l’industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 13 milliards d’euros avec un effectif de quelque 38 000 employés.

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans plus de 90 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d’heures de vol, Dassault Aviation dispose d’un savoir-faire et d’une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d’avion, depuis l’appareil de combat Rafale jusqu’à la famille de business jets haut de gamme Falcon en passant par les drones militaires. En 2014, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 3,68 milliards d’euros. La société compte près de 11 600 collaborateurs.

A propos de Finmeccanica

Finmeccanica, est l’un des leaders mondiaux de l’industrie aéronautique civile et militaire. Forte d’environ 11 000 employés, l’entreprise assure la conception, le développement, la production et le soutien intégré d’aéronefs commerciaux et militaires, d’avions d’entraînement, de drones et d’aérostructures. En 2014, Finmeccanica a généré un chiffre d’affaires de 14 milliards d’euros.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 08:50
MFoCS systems photo DRS technologies

MFoCS systems photo DRS technologies

 

March 20, 2015 By Tom Kington - Defense News

 

ROME — After hinting for months that he would consider selling DRS, Finmeccanica CEO Mauro Moretti said on Thursday he was taking stock of the firm's improving results and putting off all decisions until September.

Moretti first suggested last summer he could sell the US electronics unit that Finmeccanica bought in 2008. Then, in January, he told analysts that he would seek a partner to help run the unit, while selling off activity worth €200 million (US $214.6 million), including DRS' Aviation and Logistics, as well as Training Communications and Network solutions units.

At the time, Moretti said DRS' volumes had halved since Finmeccanica bought the firm for $5.2 billion, citing slowing US defense spending.

There were also, he said, "Clear difficulties managing the business effectively as a true domestic player if you are not American."

After finding a partner, Moretti said, "We will look at longer term options." Analysts at the time said the partnership could be a prelude to selling.

But on Thursday, at a meeting with analysts to discuss Finmeccanica's 2014 results, Moretti appeared more upbeat about DRS.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:50
Credits : MBDA

Credits : MBDA

 

March 16, 2015 By Pierre Tran – Defense News

 

PARIS — MBDA expects Britain and France to sign an intergovernmental agreement by the end of the year to allow the legal transfer of technology and production, a key note in cross-border cooperation in a highly sensitive area, said Antoine Bouvier, chairman of the European missile maker.

 

"The intergovernment agreement allows a necessary convergence," Bouvier told journalists Monday as he announced 2014 financial results and set out the major issues for the company.

 

Airbus and BAE Systems each hold 37.5 percent of the company and Finmeccanica the remaining 25 percent.

 

The bilateral agreement reflects four years of detailed, discreet work since the 2010 Lancaster House bilateral treaty, with MBDA taking on the role of "laboratory" for industrial specialization in the defense industry, Bouvier said.

 

Under the specialization, four centers of excellence will be the base for research and development (R&D) and production of subsystems. For example, the Lostock site, near Manchester, has just produced the actuator fin for the Missile Moyenne Portée (MMP), a medium-range weapon to replace the antitank Milan for the French Army, he said. There is also a British center specializing on datalinks.

 

The Bourges factory, in central France, has a test bench for Brimstone, a British missile, he said. Another French site will specialize on weapons controller technology. Those are four of 12 centers of excellence that will handle the work share packages agreed on programs.

 

That specialization concept aims to curb duplication in research and development and production of missiles in Britain and France, which are already close partners in Europe. New programs, notably the Future Anti-Surface Guided Weapon (Heavy), or Anti-Navire Léger, helicopter-borne missile, will be developed and built under that industrial specialization, while current programs will gradually be transferred to that system.

 

That European duplication, which reflects a national insistence on retaining a defense industrial capability, handicaps MBDA as it competes with Lockheed Martin and Raytheon in world markets, Bouvier said. The US companies did not have the overlap of competences commonly found in Europe.

 

The specialization accepted the principle of a certain level of "mutual dependence," he said. That goes beyond R&D and production, and includes a handover of export rights to the partner country and development of capability, which is a strategic issue.

 

That export accord has yet to be fully tested. For instance, would the UK agree if France granted export rights of missiles to Argentina? a defense source asked.

 

The missiles to arm the Rafale and multimission frigate for Egypt gave MBDA one of its biggest foreign sales in years, said Bouvier, who declined to give any details. The company expects a second large export deal this year.

 

MBDA seeks the foreign orders to offset the fall in spending in Europe, with 2014 marking a low point in the company's annual sales, he said.

 

The company posted 2014 sales of €2.4 billion (US $2.5 billion), down from €2.8 billion in the previous year.

 

Orders edged higher to €4.1 billion, with exports accounting for €2.5 billion. The foreign sales exceeded domestic orders as seen in 2013 and 2012. The company booked orders of €4 billion in 2013. The total of €8.1 billion signaled a recovery in future sales, and boosted the total order book to €12.6 billion from €10.8 billion.

 

MBDA hit its target of annual profit of about 10 percent of sales, Bouvier said.

 

Poland and Turkey are two major export prospects with their respective tenders for air defense systems, he said. Italy is expected to sign an agreement this year on the Aster New Technology weapon as the Italian Navy wishes to arm its new multifunction, 4,500-ton frigate. That naval interest compares to the French Army's interest in the Aster, he said.

 

The Aster NT would extend the reach of the current Aster block 1 weapon to hit ballistic missiles with a range of 1,000 kilometers. That compares to the block 1's ability to intercept missiles with a range of 600 kilometers.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 20:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

17 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

L'accord de coopération militaire de Lancaster House entre la France et le Royaume-Uni permet au fabricant de missiles MBDA d'entamer la rationalisation de son outil industriel de part et d'autre de la Manche. Grâce à ses exportations en 2014, il affiche un carnet de commandes à 12,6 milliards d'euros, soit l'équivalent de quatre années d'activité.

 

Antoine Bouvier, PDG de MBDA, préfère voir le verre à moitié plein. A l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires 2014, la filiale détenue par Finmeccanica (25%), Airbus Goup (37,5%) et le britannique BAE Systems (37,5%) a enregistré 4,1 milliards d'euros de prises de commandes, en légère hausse par rapport à l'année précédente. De quoi gonfler son carnet de commandes à 12,6 milliards, soit l'équivalent de plus de quatre années d'activités.

Toutefois l'exercice a été marqué par une baisse de chiffre d'affaires de près de 15% à 2,4 milliards d'euros. "C'est un point bas. Cela reflète les coupes budgétaires dans la défense en Europe et des retards sur les prises de commandes à l'export", explique le dirigeant. En France, le groupe a en effet perdu plus que quelques plumes avec la loi de programmation militaire. "En 2014, MBDA a eu 350 millions de crédits de paiement de la part de la France contre 500 millions en 2013", souligne le PDG. Il a alors fallu faire des choix et l’industriel a privilégié ses bureaux d’études plutôt que ses usines. MBDA a donc orienté les crédits de la DGA (direction générale pour l’armement) pour étoffer sa gamme de produits avec les développements de nouveaux missiles dans les domaines du combat terrestre (MMP), des antinavires légers (ANL) tirés depuis des hélicoptères et de croisière navale (MdCN). En échange, il a accepté une diminution significative de commandes de l'Etat français.

 

Faire jeu égal avec Raytheon et Lockheed Martin

Mais au-delà des chiffres, MBDA a consolidé sa dimension européenne. Longtemps, l'absence d'une Europe de la défense a été un handicap pour l'entreprise face à ses grands concurrents américains. "L'industrie de défense en Europe est la seule industrie pour laquelle un groupe européen ou des groupes nationaux ne peuvent pas optimiser leur base industrielle entre les différents pays [où ils sont présents, ndlr]. Chaque pays veut, légitimement, maintenir sur son territoire national l'ensemble des capacités technologiques pour être capable de définir des nouveaux produits. (…) Cette spécificité est un handicap majeur par rapport à nos grands concurrents américains. Ni Raytheon, ni Lockheed Martin n'ont cette contrainte sur le territoire américain", explique Antoine Bouvier. Il devenait donc de plus en plus difficile pour son groupe de faire jeu égal avec ces deux concurrents, chacun des trois détenant aujourd’hui entre 20 et 25% du marché mondial accessible des missiles.

 

Finmeccanica conditionne sa participation

Toutefois la situation évolue favorablement depuis la signature en 2010 du traité de coopération de Lancaster House entre la France et le Royaume-Uni. Conscients qu'ils n'ont plus les moyens de développer chacun de leur côté toute la gamme de missiles, les deux partenaires se partagent les compétences clés évitant une duplication inutile et coûteuse. Sur les douze compétences technologiques identifiées par les Etats et les industriels, quatre ont déjà été partagées. La France développe les compétences en matière de bancs de test et de systèmes embarqués, le Royaume-Uni celles en matière de transmissions de données et d'actuateurs (actionneurs des gouvernes des missiles). Chaque pays est ainsi dépendant de son partenaire. "En 2015, à Bourges, MBDA a un banc de test opérationnel sur le programme 100% britannique Brimstone tandis que notre site anglais de Lostock [dans les environs de Manchester, ndlr] vient de produire le premier actuateur pour le missile 100% français MMP", se félicite Antoine Bouvier.

Toutefois le PDG de MBDA doit également faire avec d'autres contraintes liées cette fois-ci à son actionnariat européen. Finmeccanica a menacé de vendre sa participation si l'Italie ne lançait pas de nouveaux programmes de missiles. De quoi aiguiser l'appétit d'Airbus Group en embuscade pour la racheter tandis que l'actionnaire britannique BAE Systems reste flegmatique. L'Europe de la défense n'est décidément pas un long fleuve tranquille.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:50
photo  Piaggio Aerospace

photo Piaggio Aerospace

 

24.02.2015 Aerobuzz.fr

Piaggio Aerospace vient d’annoncer que son drone P.1HH HammerHead avait effectué son premier vol en décembre 2014 sur la base aérienne italienne de Trapani Birgi. Cette étape marque l’ouverture du dossier de certification de ce MALE (Medium Altitude Long Endurance) dérivé du biturbopropulseur d’affaires Avanti. Il est développé avec Finmeccanica-Selex ES et est destiné à la surveillance et à la sûreté. Le P.1HH HammerHead a été dévoilé au salon du Bourget 2013 par Piaggio Aerospace. Le constructeur d’origine italienne est aujourd’hui détenu à hauteur de 98,05% par Mubadala Development Company d’Abu Dhabi.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 14:50
Armement : 140 problèmes et risques sur 9 programmes majeurs allemands

Défense Le rapport de KPMG épingle l'avion de combat Eurofighter Typhoon de BAE Systems, Airbus Group et Finmeccanica - photo Luftwaffe

 

07/10/2014 latribune.fr

 

Un rapport de KPMG identifie 140 problèmes et risques concernant neuf programmes majeurs allemands, d'un montant total de 57 milliards d'euros. Sont épinglés notamment l'avion de transport A400M (Airbus Group) et l'avion de combat Eurofighter Typhoon (BAE Systems, Airbus Group et Finmeccanica).

 

L'Allemagne doit revoir d'urgence sa politique d'armement pour faire face à la fois à l'inflation des coûts et à la dégradation de ses équipements, conclut un rapport publié lundi. Le rapport, commandé par la direction de l'armement au cabinet de consultants KPMG, survient en plein débat sur la vétusté des matériels de l'armée allemande. La ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, a reconnu l'ampleur du problème et le fait qu'il empêchait l'Allemagne d'honorer convenablement ses engagements au sein de l'Otan.

Le délabrement de certains équipements a été illustré récemment quand deux avions militaires, transportant l'un des armes et des équipements pour les Kurdes irakiens et l'autre de l'aide humanitaire à des pays africains touchés par Ebola, sont tombés en panne. L'armée reconnaît qu'une large palette de matériels, des hélicoptères aux avions de combat, ne sont plus en état, ce qui fait peser un doute sur les capacités de l'Allemagne à fournir une défense aérienne à ses alliés de l'Otan dans les Etats baltes en cas d'escalade du conflit ukrainien.

 

140 problèmes et risques

Le rapport identifie 140 problèmes et risques concernant neuf programmes majeurs, d'un montant total de 57 milliards d'euros. Sont épinglés notamment l'avion de transport A400M d'Airbus, l'avion de combat Eurofighter Typhoon de BAE Systems, Airbus et Alenia Aermacchi ainsi que le char Puma fabriqué par Rheinmetall et Krauss-Maffei Wegmann. "L'analyse d'une sélection de projets et de programmes d'armement montre qu'il est urgent d'améliorer la gestion des projets nationaux et internationaux", conclut le rapport qui énonce 180 recommandations pour contrôler les coûts et modifier certains paramètres.

La ministre de la Défense a promis d'en tenir compte et a attribué l'état préoccupant des matériels de l'armée à des retards de livraison de pièces détachées ainsi qu'à des défaillances dans les domaines de l'inspection et de la maintenance.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 12:35
India Puts Finmeccanica Deals On Hold

India canceled the purchase of 12 AgustaWestland VVIP helicopters and has put other deals with parent company Finmeccanica on hold. (AgustaWestland)

 

Aug. 6, 2014 - By VIVEK RAGHUVANSHI – Defense news

 

NEW DELHI — India’s new government has halted defense deals with Finmeccanica while the federal anti-fraud agency looks into alleged corruption in the Navy’s 2010 purchase of 12 VVIP AgustaWestland helicopters.

 

Sources in the Ministry of Defence (MoD) said an internal circular issued by the Department of Defence Production had instructions to put a hold on purchases from the Italian company and its subsidiaries.

 

Among the subsidiaries that may be affected are Selex, which is supplying the Air Surveillance Radar for India’s under-development aircraft carrier, and Whitehead Alenia Sistemi Subacquel (WASS), which is supplying the Navy with 98 Black Shark heavyweight torpedoes and upgrading A244 lightweight torpedoes.

 

Neither Finmeccanica nor the MoD would comment on the circular.

 

The move is somewhat unexpected. When the new government of Prime Minister Narendera Modi came to power in May, it signaled that such holds would be rare.

 

“A new government has come with a fresh mind and as a fresh chapter for India’s policy,” Minister of State for Defence Rao Inderjit Singh said earlier this year. “If a person or a company has been found guilty, they should be punished as strongly as possible. But before guilt is established, if a contract is canceled, it is unfair. A review is needed.”

 

And in early June, when the three chiefs of the Indian defense forces had their first meeting with Modi and Defence Minister Arun Jaitley, they said such holds had harmed India’s defense readiness.

 

“The putting-on-hold of defense projects of Finmeccanica and its subsidiaries is a complete change of face of the new government, which had promised before the elections to push India’s defense preparedness,” Indian defense analyst Nitin Mehta said. “So far, the new government has not announced any substantive measures which will hasten stalled defense projects. In fact, the defense budget for 2014-15 proposed by the new government is too meager to meet the long-term defense needs of the defense forces,” Mehta said.

 

The Black Shark torpedoes are to arm the six French-designed Scorpene submarines being built at India’s Mazagon Docks in Mumbai.

 

“They were hoping that the new government under Prime Minister Narendra Modi would clear the purchase of Black Shark heavyweight torpedoes for the Scorpene submarines,” an Indian Navy official said.

 

The subs are due for delivery in 2016, nearly four years behind schedule. The subs will operate without torpedoes if the project is put on hold, the official said.

 

The upgrades to the A244 torpedoes are part of a series that include getting a new, longer-range fire control system, increasing their speed, and improving their target detection and acoustic counter-countermeasures.

 

Between 2005 and 2009, the United Progressive Alliance government barred Singapore Technologies Kinetics, Israel Military Industries, Zurich-based Rheinmetall Air Defense, Russia-based Corporation Defense, and Denel of South Africa from doing business in India for ten years.

 

This caused shortages of ammunition and slowed the purchase of howitzers. The blacklist halted a $300 million contract, signed with IMI in 2009, to build ordnance factories in the state of Bihar to manufacture ammunition for Bofors 155mm guns.

 

The tender for wheeled 155mm/52-caliber artillery was canceled by the blacklisting of Rheinmetall, which was vying with Konstrukta of Slovakia for the job.

 

The 2005 blacklisting of Denel for alleged bribery and kickbacks led to the cancellation of the tender for the purchase of 155mm/52-caliber towed guns, which Denel was expected to win

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:30
Turkish Armed Forces Takes Delivery of T129 ATAK Helicopter

 

Jun 11, 2014 ASDNews Source : AgustaWestland, A Finmeccanica Company

 

TAI (Turkish Aerospace Industries) and Finmeccanica - AgustaWestland are pleased to announce that the Turkish Armed Forces have taken delivery of their first “T129 ATAK” Advanced Attack and Tactical Reconnaissance Helicopter on 22nd of April 2014. This delivery, celebrated during an official ceremony on June 10th, is the first of 59 helicopters, 9 in T129A Early Delivery Helicopter (EDH) configuration, and 50 in T129B configuration.

 

T129 ATAK, is a new generation, tandem two-seat, twin engine helicopter specifically designed for attack and reconnaissance purposes, developed from the combat proven A129CBT, incorporates totally new system philosophy with new engines (LHTEC CTS 800-4A), new avionics, visionics and weapons, modified airframe, uprated drive train and new tail rotor.

 

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 07:50
Eurofighter jet crashes in Spain, pilot killed

 

June 11th, 2014 defencetalk.com (AFP)

 

A Eurofighter jet crashed while attempting to land at an air base in southwestern Spain on Monday, killing its pilot, the defense ministry said.

 

“A Eurofighter crashed on landing at the start of the runway of the Moron base,” near Seville, a ministry spokeswoman told AFP.

 

The sole pilot of the plane, 30-year-old air force captain Fernando Lluna Carrascosa, was killed in the accident, which happened at around 2 pm (1200 GMT), the defense ministry said in a statement.

 

Carrascosa, who was married with a young daughter, had over 600 hours experience flying Eurofighter jets, the statement added.

 

The cause of the accident is still unknown, the ministry said.

 

The Moron air base, located about 35 miles (55 kilometres) southeast of Seville, is shared by Spain and the US Air Force, but only Spain operates the Eurofighter jet.

 

The Eurofighter, a multi-purpose twin-engine fighter jet introduced in 2003, is built by a consortium made up of British defense group BAE, European aerospace group Airbus and Italian defense contractor Finmeccanica.

 

It is designed as a highly agile multi-role aircraft, capable of ground attack as well as its primary air defense role.

 

The Eurofighter consortium, Europe’s largest defense program, is in fierce competition with other fighter-jet makers such as Lockheed Martin, Boeing and Dassault Aviation.

 

Last month the head of Airbus’ defense division, Bernhard Gerwert, said the consortium would stop making the Eurofighter jet in 2018 if it did not win new export contracts for the fighter jet.

 

Talks were under way to sell Eurofighter jets outside of Europe, to Qatar, Saudi Arabia, Kuwait and Malaysia, he said.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:50
Armed Forces of Malta orders second AgustaWestland AW139 helicopter

An AW139 medium sized twin-engine helicopter during its flight. Photo: © 2012 AgustaWestland - a Finmeccanica company

 

14 April 2014 naval-technology.com

 

The Armed Forces of Malta (AFM) has awarded a contract to AgustaWestland, a Finmeccanica company, to deliver a second AW139 intermediate-twin engine helicopter in June 2015.

 

The AW139 will be used in maritime border patrol and search and rescue (SAR) missions.

 

In July 2013 the AFM signed a contract with AgustaWestland for the delivery of one AW139 with an option for two more aircraft.

 

This also included an integrated logistic support (ILS) package and training of ten pilots, including four students and 20 technicians.

 

Powered by two Pratt & Whitney PT6C turboshaft engines, the AW139 is a 15-seat medium-sized twin-engine helicopter, designed to conduct offshore transport, passenger transport, law enforcement, emergency medical transport, VIP transport and firefighting in hot and high conditions.

 

The helicopter, with a flying speed of 165k, features a low acoustic signature, integrated-mission avionics and a full ice protection system to complete missions in demanding environments.

"The AW139 will be used in maritime border patrol and search and rescue (SAR) missions."

 

The Maltese helicopters are scheduled to be supplied with an advanced maritime patrol and SAR mission equipment package, including a high-definition forward-looking infrared (FLIR) system, search/weather radar, cabin mission console and a searchlight and satellite communication system.

 

Additional equipment will include a four-axis autopilot with SAR modes, naval transponder, external rescue hoist and a four-bag flotation system.

 

The helicopter is currently operating in Italy, Spain, Estonia, Japan, Republic of Korea, Malaysia, the UK and the US, among others.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:50
Oto Melara's Vulcano Munitions Ready for Sale

 

Apr. 1, 2014 - By TOM KINGTON Defense News

 

LA SPEZIA, ITALY — After years of putting its faith in the development of guided munitions — for both naval and land use — Italy’s Oto Melara now claims it has working technology and a range of products ready for sale.

“We have had the breakthrough and we are on the downhill slope now,” said CEO Roberto Cortesi, adding, “We know now we have a system that works.”

Oto Melara, a unit of Italy’s Finmeccanica, has spent €200 million (US $278 million) on developing a range of munitions with small moveable fins that steer a projectile toward its target using a variety of guidance systems.

A key characteristic of the munitions is that when fired from the cannon, they are clad in a sabot, or jacket, which protects the fins in the barrel before falling away in flight. Since the shells are therefore smaller than the caliber of the gun, they have less destructive potential but fly farther while costing far less than a missile.

Under a development and industrialization contract, Italy’s Defense Ministry is testing munitions developed for Oto Melara’s 127mm naval cannon and 155mm howitzer that are guided by GPS and an inertial measurement unit, as well as variants adding infrared targeting for naval use and semi-active laser targeting.

The so-called Vulcano range also contains an unguided shell — now being qualified — that does not have fins but comes in a sabot and reaches 60 kilometers in the 127mm configuration thanks to its sub-caliber size.

“We aim to have all variants in initial production by 2016 with delivery the following year,” one company official said.

All the 127mm Vulcano munition types are under contract from Italy for use on its multimission frigates. Holland, which has four naval 127mm compact cannons fit for Vulcano munitions, and Germany, which has ordered five 127mm cannons from Oto Melara for its F125 frigates, are potential users and are yet to decide which types of guided munition they want.

Oto Melara officials said Japan and South Korea, which operate 127mm naval cannons, were also watching development, while Algeria, which has ordered the cannon from Oto Melara for its German Meko frigates, is also interested.

Cortesi said Oto Melara had tried without success to place its cannons on US littoral combat ships, and has since reduced the head count at its US operation Oto Inc.

Meanwhile, Oto Melara’s Strales program for its 76mm cannon has seen sales so far to Italy, for use on its multimission and Horizon frigates and Cavour carrier, and to Colombia. The cannon fires a munition that is guided to its target — an aircraft or incoming missiles — by a beam directed at the target by the ship’s radar.

The program is undergoing a qualifying program this year on the Italian naval vessel Foscari, and Italy has purchased about 500 shells for testing and stocks. The Colombian Navy has taken about 100 shells to equip its four 76mm cannons, two of which require conversion kits to upgrade them to fire the munition.

The Strales system is in competition to equip the Singapore Navy, and one Oto Melara official said Singapore has said that instead of using the offered beam emitter that sits on the cannon, it could be used with the Thales Pharos radar, which can both track targets and emit beams to steer munitions.

“It is a cost-effective solution, and we could offer that type of setup to future customers,” the Oto Melara official said.

Officials said they are still developing — with limited Italian funding — the Vulcano 76 program, launched in 2011, which envisions the use of a GPS-guided 76mm munition.

Armor-piercing variants for the 127mm and 155mm guns are also being developed in collaboration with the Italian MoD.

Also in the works is the Scout, an unarmed munition that uses GPS to relay its position during flight in real time, indicating the strength of wind and other atmospheric conditions, allowing operators to adjust their aim when they choose to fire the unguided 127mm munition.

Finmeccanica managers have dropped hints over the years that Oto Melara is ripe for merging with one of Europe’s other land systems firms, given that the sector is overcrowded in Europe, even as defense budgets shrink.

Cortesi said the firm has gotten “very close” to forging ties with another firm, which he did not name, but had broken off talks because of the lack of guarantees of sovereignty. “We believe we are strategic for Italy and Italy would have lost know-how,” he said. The door remains open on program level partnerships, he added.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:35
DRS Technologies Canada To Provide Communications Systems For Royal Australian Navy’s ANZAC-class Frigates

 

March 25, 2014. David Pugliese Defence Watch

 

News release from DRS Technologies:

 

ARLINGTON, Va., March 25, 2014 /PRNewswire/ — DRS Technologies, a Finmeccanica Company, announced today that its Canadian subsidiary will be providing communications systems in support of the Royal Australian Navy’s (RAN) ANZAC-class frigates.

The subcontract was awarded to DRS Technologies Canada Ltd. (DRS TCL) in support of a communications modernization contract by Selex ES. DRS Technologies Canada Ltd. (TCL) is the primary subcontractor to Selex ES.

Under the subcontract DRS will provide all internal tactical and secure voice switching systems and terminals, including the SHINCOM 3100 central switching unit, wideband audio network data switching system, console dual screen terminals, outdoor terminals, jackboxes and ancillaries.

SHINCOM 3100 is the latest generation of shipboard communications switch technology; and provides reliable, red/black secure tactical communications for Navy operators.

DRS TCL will produce and deliver eight ship-sets and two shore systems under the subcontract.

“This is a tremendous opportunity for DRS TCL to deliver the SHINCOM 3100 system to the Royal Australian Navy. This system, leverages the existing installed base with the Royal Canadian Navy and the United States Navy,” says Steve Zuber, vice president and general manager, DRS Technologies Canada Ltd. “This program will allow these Navies to share key interoperability, technology and applications, ensuring that SHINCOM 3100 remains the premier internal communications system for years to come,” Zuber said.

About DRS Technologies
DRS Technologies is a leading supplier of integrated products, services and support to military forces, intelligence agencies and prime contractors worldwide and is the 2013 recipient of the Defense Security Service Award for Excellence in Counterintelligence as well as three James S. Cogswell Awards for Outstanding Industrial Security Achievement. The company is a wholly owned subsidiary of Finmeccanica SpA (FNC.MI), which employs approximately 70,000 people worldwide.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:50
photo AgustaWestland

photo AgustaWestland

 

 

Mar 20, 2014 ASDNews Source : AgustaWestland, A Finmeccanica Company

 

AgustaWestland, a Finmeccanica company, and the Italian Air Force are pleased to announce the signing of a Letter of Intent aimed at further strengthening their already well-established cooperation through the future set up of joint training solutions. The announcement was made on the occasion of the official ceremony for the maiden flight of the first HH-101AHH-101A CAESAR helicopter for the Italian Air Force held at Yeovil plant, UK, today.

 

AgustaWestland and Italian AF Sign LOI for Training

The partners intend to co-develop new capabilities to meet the future rotary-wing training requirements by leveraging synergies between the AgustaWestland Training Organization based at its Frosinone plant, close to Rome, and the Italian Air Force 72nd Wing (72° Stormo). Through this mutually beneficial cooperation, AgustaWestland will further expand the level of service in the training sector to meet the evolving requirements of the customer, while the Italian Air Force will enhance the level of training for its personnel through an innovative, efficient strategy.

 

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:50
Finmeccanica veut accélérer son recentrage sur la défense

 

 

20/03 par Pierre de GASQUET Correspondant à Rome Les Echos

 

Après deux exercices lourdement déficitaires, le groupe de défense italien a renoué avec les bénéfices en 2013.

 

L'heure du recentrage a sonné pour le groupe de défense italien. Un an après la chute de son ex-numéro un, Giuseppe Orsi, mis en examen dans une affaire de corruption internationale en Inde, le groupe italien a annoncé hier un retour modeste aux bénéfices avec un résultat positif de 74 millions d'euros pour 2013 (contre une perte de 792 millions d'euros un an plus tôt). Mais il reste encore fortement pénalisé par les pertes de sa filiale de transport ferroviaire AnsaldoBreda (environ 570 millions d'euros en 2013). A la veille de la décision du gouvernement sur le renouvellement de son mandat, l'administrateur délégué de Finmeccanica, Alessandro Pansa, cinquante et un ans - ex-directeur financier promu en février 2013 en pleine « tourmente » -, a lancé un plan de réorganisation inspiré du modèle d'Airbus.

 

« Avant de raisonner sur les noms, nous devons réfléchir sur la stratégie des grandes entreprises publiques », a lancé récemment le nouveau chef du gouvernement, Matteo Renzi. Pour le groupe de défense (détenu à 30 % par le Trésor), dont le cours a rebondi de 74 % en un an depuis la nomination du « superpréfet » Gianni De Gennaro (ex-chef de la police) à sa présidence, c'est un signal d'encouragement. Malgré la restructuration de la branche d'électronique de défense (Selex) et la vente partielle d'Ansaldo Energia à la Caisse des dépôts italienne, le développement du groupe reste encore largement freiné par le poids de sa branche transports.

 

Pôle ferroviaire en vente

 

Au centre des interrogations : l'avenir du pôle ferroviaire déficitaire AnsaldoBreda (450 millions d'euros de chiffre d'affaires et 2.400 salariés), spécialisé dans la construction de trains à grande vitesse et de matériel roulant urbain. «  Avec 450 millions de chiffre d'affaires, AnsaldoBreda doit faire face à des concurrents qui font dix fois ses revenus en moyenne [Siemens, Alstom, Bombardier]  », a souligné récemment Alessandro Pansa. Parmi les acquéreurs potentiels figurent les deux groupes chinois China CNR Corp. et Insigma, qui se sont déclarés fin février. Mais le groupe italien souhaite aussi valoriser sa participation de 40 % dans Ansaldo STS (signalisation ferroviaire) en cédant les deux activités à un seul et même repreneur. Le groupe est aussi confronté à la menace de coupes significatives dans le programme d'achat des F35 à Lockheed Martin, dont il est le sous-traitant. Une nouvelle réduction de moitié de la commande (de 90 à 45 avions) pourrait se traduire par un impact négatif de 200 à 300 millions d'euros sur son chiffre d'affaires.

 

Parallèlement, Finmeccanica discute avec Airbus, Safran et Thales en vue de la restructuration du capital de la société aérospatiale Avio Spazio, dont il détient déjà 15 %. Sans cacher sa préférence pour Airbus ou Safran, qui développent déjà les lanceurs d'Arianespace, le groupe italien se donne jusqu'à l'été pour faire une offre conjointe au fonds britannique Cinven, qui détient 80 % d'Avio Spazio. Compte tenu de ses capacités d'investissement limitées, le renfort d'un partenaire industriel de poids sera crucial.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 12:50
Pour guider ses choix industriels, MBDA veut se détacher de toute considération politique

 

12 mars 2014 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com


Le missilier européen MBDA, détenu par Airbus Group, l'italien Finmeccanica et le britannique BAE Systems, va adopter une organisation industrielle davantage basée sur l'excellence technologique et moins sur des considérations politiques, affirme ce mercredi 12 mars le quotidien économique Financial Times. Ce changement de stratégie doit être confirmé le 19 mars prochain.

 

Se détacher des considérations politiques pour gagner en efficactité industrielle. C'est la volonté du missilier européen MBDA, affirme un article du Financial Times publié mardi 11 mars. Détenue par les groupes européens Airbus Group, italien Finmeccanica et britannique BAE Systems, l'entreprise avait jusqu'ici tendance à répartir la charge de travail de ses unités en fonctions de considérations politiques.

MBDA va donc adopter une organisation industrielle davantage basée sur l'excellence technologique et moins sur ces considérations politiques, écrit le FT. Le quotidien britannique explique notamment que les futurs missiles MBDA seront à l'avenir construits dans les douze centres d'excellence que l'entreprise est en train de créer, en particulier en France et en Grande-Bretagne. A l'heure actuelle, MBDA dispose de quatre de ces centres, dont deux en Grande-Bretagne (actionneurs de commandes de vols, connectique) et deux en France (équipements de tests, ordinateurs embarqués).

Toujours selon le FT, ce changement de stratégie devrait être présenté par le patron de MBDA, Antoine Bouvier, le 19 mars prochain. Son actionnaire Airbus Group, qui a longtemps connu une telle situation, s'est depuis affranchi des tutelles politiques pour adopter une organisation industrielle intégrée, comparable à celle de ses principaux concurrents. Un exemple que souhaite visiblement suivre le missilier européen.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:30
photo Airbus Group

photo Airbus Group

Les Italiens d'Alenia Aermacchi (groupe Finmeccanica) auraient obtenu la signature d'une Letter of Intent pour la vente de 28 Typhoon au Koweït

 

16/01/2014 Michel Cabirol – latribune.fr

 

Alenia Aermacchi, responsable de la campagne du Typhoon avec BAE Systems, aurait signé une Letter of intent (LoI) avec le Koweït pour la vente de 28 avions de combat, dont quatre en option.

 

Le Typhoon serait en pole position au Koweït. Selon plusieurs sources concordantes, le consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) aurait signé une LoI (Letter of intent) avec cet émirat de la péninsule arabique. Plus exactement, Alenia Aermacchi (groupe Finmeccanica) aurait obtenu quelques jours avant l'annonce de la sélection du Gripen au Brésil la signature de ce document, qui n'est pas engageant à ce stade des négociations. La campagne de promotion est assurée par le tandem BAE Systems et Alenia Aermacchi. 

La compétition oppose Boeing avec le F/A-18E/F Super Hornet, Eurofighter avec le Typhoon et Dassault Aviation avec le Rafale F3 pour la fourniture de 28 avions de combat bimoteurs, dont quatre en option. Une sélection du Typhoon serait une surprise tant le Koweït est sous influence américaine depuis la première guerre du Golfe. L'armée américaine dispose de 12 bases dans l'émirat, qui dispose déjà de F/A-18C/D Hornet (32 F/A-18C et 8 F/A-18D) de Boeing. Le Koweït souhaite compléter sa flotte avec un second appareil. 

 

Un appareil déjà acheté par l'Arabie Saoudite et Oman

En dépit de son échec cuisant aux Emirats Arabes Unis (EAU), le consortium Eurofighter a engrangé de beaux succès au Moyen-Orient. Il a vendu en septembre 2007 à l'Arabie Saoudite 72 Typhoon "Tranche 2" (58 monoplaces et 14 biplaces) pour équiper son armée de l'air, la RSAF. La signature avait été toutefois retardée en raison de l'enquête anti-corruption conduite par le SFO (Serious Fraud Office) britannique sur les conditions de passation des contrats "Al Yamamah" dans les années 80 et 90. Mais le SFO a brutalement arrêté fin 2006 son enquête après l'intervention directe de Tony Blair, alors Premier ministre, qui explique que l'enquête pourrait nuire à la sécurité nationale. 

Le consortium a également accroché en décembre 2012 un second contrat à Oman où il était en négociations exclusives depuis janvier 2012 dans le cadre d'un contrat de gré à gré. Le contrat porte sur la fourniture "à partir de 2017" de 12 Typhoon et de huit avions d'entraînement Hawk à la Royal Air Force d'Oman. Une commande d'environ 3 milliards d'euros. Enfin, Eurofighter est également en très bonne position pour remporter un nouveau succès à Bahrein, qui a exprimé "un intérêt pour le Typhoon", avait déclaré en août dernier un porte-parole de BAE Systems. "Le gouvernement britannique a entamé des discussions à un stade très préliminaire. BAE Systems soutient le gouvernement britannique dans ces négociations", avait-il précisé. Enfin, le Typhoon est en compétition contre Rafale au Qatar (une première tranche de 36 avions de combat, puis 36 autres). 

 

Et le Rafale au Koweït ? 

C'est en juin 2009 que l'on commence à parler du Rafale au Koweït à l'occasion d'un passage rapide dans cet émirat de Nicolas Sarkozy. L'achat éventuel de ces appareils fait l'objet de "discussions très approfondies" et "assez avancées", avait souligné l'ancien président. "On s'est mis comme échéance la fin de l'année"

Puis, en octobre 2009, le ministre koweïtien de la Défense et vice-Premier ministre avait indiqué lors d'une visite à Paris que son pays serait "fier" d'avoir du Rafale dans ses armées. "Nous espérons voir une offre (française) bientôt à ce sujet", avait-il expliqué, précisant qu'elle "sera étudiée très sérieusement et de façon très claire par l'armée de l'air koweïtienne". Dans l'entourage du ministre de la Défense d'alors Hervé Morin, on évoquait alors 36 appareils.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:35
India clears way to cancel AgustaWestland helicopter deal

15 Oct 2013 By Dean Nelson, in New Delhi - telegraph.co.uk

 

Corruption allegations give India a way out of deal to buy 12 British-made helicopters

 

India’s Attorney-General has cleared the way for the country's government to cancel its £480m deal with AgustaWestland for 12 British-made helicopters after allegations of corruption.

 

The contract was suspended by the government in February this year following allegations that commissions were paid by the Italian-owned company to senior defence officials, including relatives of India’s former air chief SP Tyagi.

 

The allegations, which have been denied by the former air chief, emerged from investigation in Italy which led to an arrest warrant for Giuseppe Orsi, the chief executive of Agusta Westland’s parent company, Finmeccanica. Investigators allege he paid €30m (£25.4m) to a British man, Christian Michel, to act as a middleman between the company and members of the Tyagi family.

 

It is alleged the commissions were paid to influence the altitude specifications for the helicopter contract to allow AgustaWestland to tender for its AW-101 VVIP model.

 

India’s Ministry of Defence believes AgustaWestland is in breach of an "integrity act" included in the contract which bans the use of middlemen or the payment of commissions.

 

AgustaWestland has denied the allegations and announced last week it has triggered an arbitration clause in its contract in attempt to salvage the deal. It believes that the contract cannot be cancelled before arbitration has been completed.

 

Its India chief executive Jackie Callcut, today said the company had yet to receive any notification from the Indian government.

 

“The arbitration process is ongoing… the company has consistently stated that it has found no evidence of any wrong doing, and that to date no proof of wrong doing has been presented to the company. It is also clear that an attempt to cancel the contract will result in a further delay to the helicopters that India urgently needs and are ready for delivery. Meanwhile the quality of the aircraft themselves is not in question,” she said.

 

The formal cancellation of the contract is expected to lead to legal action by AgustaWestland to recover its losses.

 

It is understood the Indian government has paid 45pc of the contract price and taken delivery of three of the helicopters. Three more were completed before the contract was suspended earlier this year but have not been delivered, while the remaining six are close to completion at AgustaWestland’s Yeovil factory.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:50
L'Italie n'exclut pas des ventes de participations pour se désendetter

19/07/2013 .finances.net (AFP)

 

MILAN (Lombardie), 19 juil 2013 -: L'Italie n'exclut pas de céder des parts dans les groupes énergétiques Eni et Enel, et de défense Finmeccanica pour réduire sa forte dette, a déclaré vendredi le ministre de l'Economie Fabrizio Saccomanni à Bloomberg TV.

 

Outre des cessions de biens immobiliers de son patrimoine, "nous envisageons aussi la possibilité de réduire notre participation dans des entreprises contrôlées par l'Etat", comme ces trois groupes, a-t-il dit depuis Moscou, où il se trouve pour une réunion du G20.

 

Le gouvernement n'exclut pas non plus d'utiliser ses parts comme "collatéral (garantie) dans des schémas de réduction de la dette", a-t-il ajouté selon la transcription de l'entretien. "Nous prenons en compte différentes idées", a-t-il dit.

 

Interrogé sur le calendrier d'une éventuelle vente de parts, il a répondu: "Nous sommes en train d'examiner le programme en termes plus généraux. J'espère que d'ici à la fin de l'année nous pourrons dire ce que nous envisageons concrètement dans notre stratégie globale de réduction de la dette".

 

La dette italienne a atteint un nouveau sommet historique de 2.075 milliards d'euros en mai 2013, selon des statistiques publiées cette semaine par la Banque d'Italie

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:50
Un ancien espion à la tête du groupe italien de défense Finmeccanica

04/07/2013 M.C. avec agences

 

L'ancien chef de la police et des services secrets italiens et ex-sous-secrétaire d'Etat, Gianni de Gennaro, a été nommé jeudi président du conseil d'administration du groupe italien d'aéronautique et de défense, Finmeccanica.

 

L'ancien chef de la police et des services secrets italiens et ex-sous-secrétaire d'Etat, Gianni de Gennaro, a été nommé jeudi président du conseil d'administration du groupe italien d'aéronautique et de défense Finmeccanica. Gianni de Gennaro se voit confier "des attributions liées aux relations institutionnelles, aux relations externes et à la communication, à la sécurité du groupe et à l'audit interne", a précisé un communiqué publié ce jeudi par Finmeccanica. Le ministère de l'Economie, qui détient 30,2 % du capital du groupe, avait annoncé mercredi soir sa désignation comme candidat à ce poste prestigieux à la tête de l'un des fleurons technologiques du pays.

 

Il remplacera Giuseppe Orsi, mis en cause dans une affaire de pots-de-vin dans un contrat signé avec le gouvernement indien. Ce dernier avait dû renoncer au début de l'année à sa double casquette de président et d'administrateur de Finmeccanica. Giuseppe Orsi, dont le procès pour corruption a débuté en juin, a été remplacé en février au poste d'administrateur délégué par Alessandro Pansa, mais le poste de président était resté vacant jusqu'ici.

 

Surnommé le "requin"

 

Agé de 64 ans et surnommé "le requin", Gianni de Gennaro a dirigé pendant sept ans la police, quatre ans les services secrets et a fait partie du gouvernement technique de Mario Monti avec le portefeuille de sous-secrétaire d'Etat aux services secrets. Il arrive à la tête d'un groupe fragilisé par ses déboires judiciaires et financiers liés à la mauvaise conjoncture économique et à plusieurs affaires de corruption. Ont également fait leur entrée au conseil d'administration le diplomate Alessandro Minuto Rizzo, également proposé par le Trésor, et Dario Frigerio, à l'initiative d'un autre actionnaire du groupe italien. La presse italienne note cependant que la "guerre des nominations" pourrait reprendre dans quelques mois à peine au sein de Finmeccanica, le mandat triennal du conseil d'administration arrivant à échéance au printemps 2014.

 

Finmeccanica se restructure en vue de recentrer sur ses métiers de base de la défense et de l'aéronautique/espace. Les investisseurs voulaient un président qui ne fasse pas obstacle aux ventes d'actifs préconisées par Alessandro Pansa, chargé de la stratégie au sein du groupe.

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 19:50
photo RP Defense

photo RP Defense

 

 

16/06/2013 Par Véronique Guillermard

 

Après l'achat de 12 drones de ce type aux Etats-Unis en mai, Dassault aviation, EADS et Finmeccanica se sont déclarés prêts à se coordonner pour mettre au point un appareil européen.

 

La réplique des industriels européens n'a pas tardé. Ils avaient accusé le coup lorsque la France a annoncé, en mai 2013, l'achat de 12 drones de surveillance (MALE) américains Reaper pour 670 millions d'euros. Le gouvernement français les avait accusé de ne pas avoir mis de projets sur la table alors qu'ils font des propositions depuis plus de dix ans. Les industriels passent à l'offensive. Et en force puisque le français Dassault Aviation*, l'allemand Cassidian, filiale défense d'EADS, et l'italien Alenia Aermacchi, filiale de Finmeccanica, ont décidé de parler d'une seule voix. Dimanche 16 juin, ils ont publié un manifeste en faveur d'un futur drone MALE et mis les politiques face à leurs responsabilités. «Partageant une même vue sur la situation actuelle des drones MALE en Europe, EADS Cassidian, Dassault Aviation et Finmeccanica Alenia Aermacchi appellent au lancement d'un programme MALE européen», écrivent-ils dans un communiqué.

 

En mutualisant l'effort d'investissement, ce programme ferait d'une pierre deux coups: il pèserait moins lourd sur les budgets de la défense nationaux et satisferait aux besoins de plusieurs forces armées. Les trois industriels se déclarent «prêts à se coordonner autour d'un tel programme» qui permettrait de créer une nouvelle filière de haute technologie et des emplois à forte valeur ajoutée sur le Vieux Continent. Le trio pourrait s'élargir: «Si le gouvernement britannique exprime un besoin, BAE Systems, avec lequel nous menons des études en amont sur le futur drone de combat européen, pourrait nous rejoindre», souligne un porte-parole de Dassault Aviation.

 

«Cette déclaration d'intention va dans le bon sens. Nous sommes contraints d'acheter américain car il n'y a pas de solution française ou européenne immédiate car les précédents gouvernements n'ont pas pris de décision. Or, il y a une urgence opérationnelle immédiate. Si chacun fait son travail, nous aurons une solution européenne prête en 2020-2022. Dans l'intervalle, l'européanisation du Reaper doit permettre aux industriels de mettre le pied à l'étrier», souligne-t-on de source proche du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Accès souverain

 

L'union des Européens est nécessaire car le marché des drones est trop étroit (30 à 40 exemplaires) sur le Vieux Continent pour justifier un investissement (1 milliard, selon plusieurs experts) sur une base nationale.

 

L'Europe ne peut continuer à dépendre des États-Unis ou d'Israël, les deux nations leaders sur ce marché. D'autant que «la technologie des drones militaires aura des retombées pour l'aéronautique civile», affirme Tom Enders, PDG d'EADS. Surtout, les drones sont indispensables pour collecter des renseignements et surveiller de vastes étendues pendant de très longues périodes comme dans la région Sahélienne au Mali. Les armées européennes doivent avoir un accès souverain au renseignement. Ce que garantirait le futur drone européen «tout en offrant un système robuste, capable de résister aux cyberattaques», soulignent les trois industriels.

 

Afin de pouvoir faire voler son futur drone dans son espace aérien, l'Europe doit intégrer, dès la conception, les contraintes de leur insertion dans le trafic aérien civil. Ce qui n'est pas le cas du Reaper. Du coup, l'engin doit être reprogrammé. Il faut donc avoir accès à ses «codes source». Or, le Pentagone a toujours refusé d'ouvrir la «boîte noire». C'est pour cette raison que Cassidian qui travaillait à l'européanisation du GlobalHawk a jeté l'éponge. Mettant une croix sur plus de 500 millions d'investissement. «Ce sera pareil avec le Reaper vendu à la France», lâche un expert. Jean-Yves Le Drian assure que l'achat des Reaper est conditionné pour 10 d'entre eux (les 2 premiers seront stationnés au-dessus du Sahel) au feu vert préliminaire du Pentagone sur l'accès «aux codes source». À défaut, la France se tournerait vers Israël.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 16:50
The Vega launcher in French Guiana - ESA-CNES-ARIANESPACE

The Vega launcher in French Guiana - ESA-CNES-ARIANESPACE

10/06 Par Les Echos

 

ESPACE : Safran, Thales, EADS et deux autres groupes, l'un allemand et l'autre américain, soumettront d'ici à fin juin des offres préliminaires sur , le spécialiste italien de la propulsion spatiale, selon « Il Sole 24 ». Avio Spazio, détenu à 81 % par Cinven et à 14,3 % par Finmeccanica, est estimé entre 300 et 400 millions d'euros. Fin 2012, Cinven et Finmeccanica ont vendu les activités aéronautiques d'Avio à General Electric pour 3,3 milliards d'euros.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 15:50
Italian Army's first FOC configuration helicopter stationed at AugustaWestland's facility in Venice Tessera, Italy. Photo AgustaWestland - A Finmeccanica Company.

Italian Army's first FOC configuration helicopter stationed at AugustaWestland's facility in Venice Tessera, Italy. Photo AgustaWestland - A Finmeccanica Company.

 

 

7 May 2013 army-technology.com

 

The Italian Army has taken delivery of the first final operational capability (FOC) configuration NH90 tactical transport helicopter (TTH) during an official ceremony at AgustaWestland's NH90 final assembly line in Venice Tessera, Italy.

 

Representing a significant milestone for the Italian Army's NH90 programme, the shipment brings the total number of helicopters received by the service to date to 21.

 

Around 60 NH90 TTHs were ordered by the Italian Defence Ministry for the army, along with 46 Nato frigate helicopter (NFH), as well as ten TTH for the Navy from NH Industries in June 2000.

 

Currently deployed in Afghanistan, five Italian NH90s have successfully completed 470 flight hours with enhanced performance, reliability and mission effectiveness in the country's extreme and demanding environmental, weather and operational conditions.

 

Powered by two Rolls-Royce-Turbomeca RTM322 engines, the NH90 TTH is a multi-role military helicopter primarily designed to conduct logistics and utility transport, combat search-and-rescue (RESCO), as well as heliborne operations during day and night.

 

The 11t-class, fully composite crashworthy fuselage equipped helicopter can also be configured for casualty and medical evacuation, electronic warfare, special operations and counter-terrorism operations, airborne command post and VIP transportation missions.

 

Additional features include a dual bus core avionic system, full glass cockpit with multi-function displays, fly-by-wire controls with a four-axis automatic flight control system, as well as up to two M134D mini guns for enhanced self-defence capabilities.

 

The helicopters have also been ordered by other NH90 members, including Australia, Belgium, Greece, Norway, New-Zealand, Oman, Sweden, Spain, Finland, France, Portugal, and the Netherlands.

 

AgustaWestland is also providing an integrated operational support package to help the Italian army maximise operational effectiveness of its NH90 fleet, as part of a phased logistic support (PLS) programme from the Venice Tessera facility.

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