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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:55
1er MédicHos en milieu maritime

Prise en charge des blessés au combat sur un bâtiment de la Marine nationale, lors du 1er MédicHos en milieu maritime, au sein de la FAN Toulon, du 18 au 21 mai 2015 - photo Marine Nationale

 

02/06/2015 BCISSA  - DCSSA

 

Les frégates FAA Cassard et FLF La Fayette ont accueilli, du 18 au 21 mai à Toulon, le premier exercice en milieu maritime de Médicalisation en milieu Hostile (MédicHos).

 

Lors d’exercices particulièrement réalistes, trois médecins et neuf infirmiers ont pris en charge des blessés depuis les phases de combat jusqu'à leur évacuation héliportée vers une structure médico-chirurgicale.

 

Dans la salle de déchoquage du TCD Siroco, les équipes médecins-infirmiers ont révisé des gestes très techniques.

 

Ce MédicHos a permis de mieux appréhender la complexité de la gestion des blessés au combat en milieu maritime. Il a démontré la nécessité de développer l’enseignement du sauvetage au combat, y compris de niveau 2, au sein des équipages, la Marine ne disposant pas d’auxiliaires sanitaires.

 

L’animation pédagogique de ce MédicHos a été réalisée par le CESimMO (Centre d’enseignement et de simulation à la médecine opérationnelle) de Toulon, le CITERA de Bordeaux, la CSS FAN et la cellule secourisme de la FAN.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 21:30
photo FLF La Fayette - Marine Nationale

photo FLF La Fayette - Marine Nationale

 

25 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Voici près de 100 ans, le cuirassé français Bouvet sombrait de manière tragique et fulgurante, durant la bataille des Dardanelles. En embouquant le premier des détroits turcs pour rejoindre la mer Noire, à proximité du lieu du naufrage, la frégate La Fayette a rendu hommage aux 648 marins qui périrent en quelques minutes le 18 mars 1915.

 

Le cadre de cet épisode tragique de l’histoire navale française se situe au moment où une flotte franco-britannique tenta de forcer les détroits tenus par les troupes ottomanes afin de désenclaver la Russie qui se trouvait complètement isolée de ses alliés. Le Bouvet était l’un des quatre navires de ligne français placés sous les ordres de l’amiral Guépratte et chargés de détruire les batteries turques placées sur les hauteurs afin de permettre aux dragueurs de mines de déminer les détroits. Le cuirassé français se battit particulièrement bien. Au cours du combat acharné de plusieurs heures, il infligea des pertes sévères à l’adversaire et reçut pas moins de huit obus ennemis sans pour autant s’arrêter. Cependant, devant la résistance inattendue des artilleurs turcs, l’amiral britannique commandant la force décida d’ordonner la retraite. Au cours de son demi-tour, le Bouvet heurta une mine qui provoqua une voie d’eau fatale. Le bâtiment, instable par conception, chavira et sombra rapidement, entraînant la majeure partie de l’équipage.

 

Le naufrage du Bouvet nous rappelle que la Première Guerre Mondiale ne s’est pas limitée à un conflit terrestre sur les champs de bataille de l’Est de la France. Le conflit s’est déroulé sur un vaste théâtre d’opérations où la Marine française a également pris une part active et a payé le prix du sang.

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photo FLF La Fayette - Marine Nationale

photo FLF La Fayette - Marine Nationale

C’est donc plein d’émotion que l’équipage s’est rassemblé sur la plate-forme hélicoptère pour rendre hommage aux marins du Bouvet qui se sont battus jusqu’au sacrifice de leur vie. Après une courte évocation des faits, une gerbe de fleurs a été jetée dans les flots. « Bas les bonnets ! ». « Aux morts ! ». Au travers du La Fayette, c’est la marine française qui a honoré ses anciens morts au combat.

 

 

Le cuirassé Bouvet durant les manœuvres navales de 1914 – source Galica BNF Agence Rol

Le cuirassé Bouvet durant les manœuvres navales de 1914 – source Galica BNF Agence Rol

 

 

Le cuirassé BOUVET fait partie des cinq cuirassés du programme de 1890 dont la construction s’étale jusqu’en 1898. Construits sur des plans différents, le Charles Martel, le Jauréguiberry, le Carnot, le Masséna et le Bouvet ont ainsi chacun une silhouette caractéristique, mais leur armement principal reste le même. Ils sont davantage réputés pour leurs défauts, notamment un manque de stabilité, que pour leurs qualités.

 

08 août 1898 : affecté à l’escadre de la Méditerranée.

29 janvier 1903 : abordé par le Gaulois.

1907 : refondu.

1908 : canonne par méprise l’Arbalète; 3ème escadre.

1910 - 1912 : à Brest

Octobre 1912 : 3ème escadre à Toulon.

11 janvier 1913 : affecté à la division de complément qui au début de la guerre regroupe le Suffren, le Saint Louis, le Gaulois et le BOUVET sous le commandement du CA Guépratte.

1914 : escorte de convois en Méditerranée ; surveillance du golfe de Gênes et du détroit de Messine.

Décembre 1914 : envoyé aux Dardanelles.

25 février 1915 : bombarde Hellès.

01 – 06 mars 1915 : golfe de Saros et pont Kavack.

 

photo Imperial War Museum - Royal Navyphoto Imperial War Museum - Royal Navy
photo Imperial War Museum - Royal Navy

photo Imperial War Museum - Royal Navy

18 mars 1915 : 18 bâtiments de la flotte franco-britannique tentent de forcer le détroit des Dardanelles.

Ils ont pour mission de détruire l'artillerie turque en position dans les forts de la rive européenne de Gallipoli et sur la rive asiatique. L'opération est un échec. Les Alliés démolissent 8 canons sur 176 et perdent 7 gros bâtiments.

Au cours de cette attaque, à 13h 58, le cuirassé BOUVET heurte une mine dérivante en face des forts turcs de Tchanak.

Eventré par la mine qui explose près d'une soute à poudre et met le feu aux munitions du navire, le BOUVET chavire et coule en trois minutes avec son commandant le capitaine de vaisseau Rageot de la Touche.

Sur les 670 hommes de l'équipage, 64 seulement sont sauvés.

 

source Fiche récapitulative mise à jour le 27/05/2008 – V4, par Yves DUFEIL, Franck LE BEL et Marc TERRAILLON

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

19/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 16 mars 2015, dans le cadre de sa mission opérationnelle en méditerranée orientale, la frégate La Fayette a effectué un exercice commun avec l’armée chypriote.

 

Les marins du bâtiment français  ont pu effectuer un exercice en coopération avec l’escadron 460 des garde-côtes chypriotes, spécialisé dans les opérations de recherche et de sauvetage en mer.

 

Peu après avoir appareillé de Limassol au sud de Chypre pour une courte relâche opérationnelle, le La Fayette a accueilli un hélicoptère de type AW-139 de l’armée chypriote pour une séance de treuillages sur sa plateforme hélicoptère. Deux présentations ont également eu lieu dans des conditions climatiques idéales, au cours desquelles un membre de l’escadron chypriote et une civière ont été treuillés.

 

Cette opération, coordonnée par le Joint Rescue coordination Center de Larnaca, plus au sud-est de l’île, s’est déroulée dans d’excellentes conditions de sécurité, et a permis de renforcer l’interopérabilité entre les forces chypriotes et françaises.

 

La frégate La Fayette est déployée depuis fin janvier 2015 en Méditerranée orientale afin de recueillir du renseignement sur cette zone au cœur de l’actualité, dans le cadre des fonctions stratégiques de prévention et de connaissance-anticipation. Au terme de cet entraînement bilatéral,  le La Fayette a repris sa patrouille, son déploiement se poursuivant jusqu’au mois d’avril.

 

Au cours de leurs missions en Méditerranée orientale, les bâtiments de guerre français conduisent régulièrement des entrainements avec les pays riverains, mais également avec des navires alliés présents dans la zone afin d’améliorer notre interopérabilité et d’être en mesure d’effectuer des opérations conjointes ou en coalition.

photo Marine Nationale

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 13:30
photo Marine Nationale

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03/03/2015 Sources : EMA

 

Le jeudi 26 février 2015, la frégate furtive La Fayette, déployée depuis bientôt un mois en méditerranée orientale dans le cadre d’opérations de surveillance, a conduit une série d’exercices (passex) en coopération avec la frégate américaine USS Donald Cook.

 

Ces exercices communs avaient pour objectif le renforcement de l’interopérabilité des deux marines et le partage des savoir-faire et procédures des deux forces armées.

 

L’interaction entre les deux marines a commencé par un exercice de transmission des signaux par pavillons, puis elle s’est poursuivie par un exercice croisé de type « visitex », au cours duquel les deux équipes de visite ont simulé un assaut sur les deux bâtiments respectifs. Un exercice de tir a ensuite été conduit sur une cible flottante, et les artilleurs des deux bâtiments l’ont successivement engagée, par tous calibres. La journée s’est achevée par un exercice de sécurité de lutte contre un incendie, dans lequel le La Fayette portait assistance à la frégate américaine, en lui fournissant du matériel mobile de lutte (des appareils respiratoires autonomes et des tenues de pompier lourd).

 

La totalité des exercices s’est déroulée dans d’excellentes conditions météorologiques et de sécurité, et fut l’occasion d’un échange profitable sur la comparaison des tactiques de lutte au sein des bâtiments de combat entre les marins français et américains. Cette coopération a démontré une nouvelle fois la parfaite interopérabilité entre les deux marines. La frégate française a ensuite repris sa patrouille en méditerranée orientale.

 

Au cours de leurs missions en méditerranée orientale, les bâtiments français conduisent régulièrement des entrainements avec les pays riverains, mais également avec des navires alliés présents dans la zone afin d’améliorer notre interopérabilité et d’être en mesure d’effectuer des missions opérationnelles conjointes ou en coalition.

photo Marine Nationale

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 12:30
Photo Marine Nationale

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27/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 février 2015, la frégate légère furtive « La Fayette », déployée en méditerranée orientale depuis bientôt un mois dans le cadre d’opération de surveillance, a conduit au large de la base navale OTAN d’Aksaz, une série d’exercices en coopération avec la marine turque.

 

Ces exercices communs (passex) avaient pour objectif le renforcement de l’interopérabilité des deux marines alliées et l’approfondissement des connaissances des procédures ottoniennes.

 

L’ensemble de cet entraînement s’est déroulé en coopération avec la frégate TCG Gelibolu et trois bâtiments des garde-côtes turcs. L’appareillage s’est effectué en formation avec la frégate turque, dans le cadre d’une menace asymétrique jouée par une vedette rapide. Les deux forces armées ont aussi réalisé un exercice de tir d’artillerie et de défense aérienne, au cours duquel deux avions de chasse F-16 turcs jouaient une force ennemie.

 

La coopération s’est achevée par un exercice de « Search and rescue », sous le contrôle tactique de la corvette des garde-côtes Humut, exercice durant lequel on eu lieu la recherche et le sauvetage de plusieurs naufragés, simulés par des mannequins largués par l’hélicoptère du TCG Gelibolu.

 

Cette opportunité a permis aux deux marines de mettre en commun des savoir-faire différents, et a bénéficié aux unités des deux pays et à leurs équipages. Au terme de cette coopération, le bâtiment français « La Fayette » a repris sa patrouille opérationnelle, tandis que les bâtiments turcs ont regagné le port base Aksaz, deuxième base navale de la Turquie.

Photos Marine NationalePhotos Marine Nationale

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 18:30
photos Marine Nationale

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13/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 février 2015, dans le cadre d’interactions communes entre les forces armées libanaises et les casques bleus de la force intérimaire des Nation unies au Liban (FINUL), le navire français La Fayette en patrouille en méditerranée orientale a accosté à Beyrouth.

 

Cette escale fut l’occasion de poursuivre la coopération déjà riche entre les forces armées libanaises et les marins français, et plusieurs exercices ont été conduits sur les deux jours.

 

Des officiers français de la FINUL ont pu embarquer à bord de la frégate française pour une durée de 24h, ainsi qu’un chef de quart libanais qui a pu s’exercer sur un bâtiment diffèrent. Aussi quelques marins du bord ont pu découvrir les différentes installations de l’ONU implantées sur le territoire libanais.

 

Des exercices communs ont eu lieu, et une simulation d’assaut en mer, suivie d’une investigation du bâtiment par l’équipe de visite libanaise sur le La Fayette a été réalisée. Des exercices de lutte contre un incendie ont également été conduits à bord du navire français et d’un bâtiment libanais, permettant à chacun d’échanger des expériences et d’accroitre son savoir-faire. Enfin, plusieurs plongées communes ont eu lieu dans le port de Beyrouth.

 

La marine libanaise, en pleine mutation et dans l’attente de la réception de futurs patrouilleurs, a pu ainsi s’appuyer sur l’expérience de la Marine nationale française dans le domaine de l’élaboration de plans d’armement et de sa politique des ressources humaines associée.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme le FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban, et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

Liban : Coopération internationale pour le La Fayette à BeyrouthLiban : Coopération internationale pour le La Fayette à BeyrouthLiban : Coopération internationale pour le La Fayette à Beyrouth
Liban : Coopération internationale pour le La Fayette à BeyrouthLiban : Coopération internationale pour le La Fayette à Beyrouth
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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:55
Méditerranée orientale : Interview d’un matelot de pont d’envol à bord de la frégate La Fayette

 

11 Février 2015 Marine nationale

 

Embarqué sur la frégate La Fayette actuellement en déploiement en Méditerranée orientale, le matelot H. occupe les fonctions de matelot de pont d’envol. Sous les ordres  d’un officier directeur de pont d’envol, il est chargé du saisinage des hélicoptères sur la plate-forme. Il a fêté ses 18 ans le 2 février 2015 à bord de la frégate…

 

Comment avez-vous connu  la Marine ? Comment y êtes-vous rentré ?

Mon grand-père était marin civil de la défense et travaillait à l’arsenal de Cherbourg. Son métier consistait à produire des meubles pour des sous-marins, des bâtiments de surface, des chasseurs de mine et des bateaux ateliers. 

Il a arrêté de travailler à ma naissance en 1997, après avoir fait ça pendant plus de 35 ans. Il côtoyait beaucoup de marins et avait pour habitude de me raconter ses histoires : campagnes et missions formaient son quotidien, avec entre autre un long séjour de cinq ans à Tahiti et deux de trois ans à Nouméa et Dakar. Il me montrait des photos dans les ateliers, me parlait des bateaux en bois et me montrait les tapes de bouche des bâtiments sur lesquels il travaillait. Je me rappelle lui avoir demandé un jour d’où venait cette curieuse tape en bois, et il me raconta la façon dont il avait fabriqué de ses mains la coque du chasseur de mines Andromède.

À la fin de ma troisième, je décide de pousser la porte d’un CIRFA. On m’a proposé de rentrer à l’école des mousses, alors que j’avais seulement 16 ans. Le cadre que m’a offert la Marine est pour moi un réel épanouissement.

 

Le métier / la vie embarquée

Je suis « ponev », c’est-à-dire équipier de pont d’envol. Sous les ordres d’un directeur de pont d’envol, je suis chargé de mettre des cales et des saisines sur les aéronefs de l’aéronautique navale. En ce moment, je suis chargé de la saisine des hélicoptères, ce qui leur évite de glisser lors de leur appontage sur la plateforme.

Ma journée commence au branle-bas, à 7h30 du matin. Après avoir petit déjeuné, je me charge d’entretenir toutes les installations du secteur aviation. Sur le La Fayette, je suis affecté au hangar des hélicoptères, ou est stationné le Panther. Le bateau est constitué d’un certain nombre de locaux, qui servent à  stocker du matériel essentiel pour les techniciens aéronautiques.

Au moment du vol de l’hélicoptère, je m’équipe avec mon casque, mon maillot bleu (de pont) et mes gants. Chacun a sa couleur particulière : le vert désigne les techniciens du détachement que nous accueillons, le bleu les matelots du pont d’envol, et le jaune celui du directeur, mon chef direct.

Je suis également membre de la brigade de protection du bateau. C’est une équipe constituée de marins de hautes spécialités chargés de différentes missions. Je peux être amené à visiter un bateau dans le cadre d’un contrôle de pêche ou encore participer activement à la protection d’un site afin d’évacuer des ressortissants français. Cet été, j’ai participé à un exercice de ce type sur le BPC Tonnerre. C’était impressionnant, des grands chalands de débarquement ont déchargés toute la brigade de protection.

 

Quel est votre parcours de formation ?

Ma formation à l’école des mousses de Brest a durée dix mois. Tout d’abord, j’ai suivi des cours académiques « Marine », puis un enseignement plus spécialisé une fois ma spécialité choisie. En alternant théorie et pratique, on nous a appris le rôle des marins sur les bateaux, le maniement des armes, et nous avons ait des sorties sur le terrain. Par ailleurs, j’ai eu l’occasion de passer mon permis bateau dans la rade de Brest. Pour finir l’année, j’ai défilé le 14 juillet à Cherbourg, devant une partie de ma famille. C’était un moment de grande fierté pour moi, et même mon plus beau souvenir pour le moment.

J’ai ensuite été affecté sur le Tonnerre en tant que Ponev, en attendant de suivre ma formation élémentaire de métier. Cette formation à l’école du personnel de pont d’envol de Hyères a duré un mois. Grace à beaucoup de pratique, j’y ai appris les règles de sécurité, le compartimentage des bateaux mais aussi la manipulation des saisines et les gestes des directeurs. J’ai pu profiter de reconstitutions d’hélicoptère et d’avions, tels que celle de l’Alouette, du Puma, ou encore du Super Etendard. Après cela, j’ai fait une semaine sur le porte-avions avant d’être embarqué sur le La Fayette. Seulement trois mois après, c’est mon premier grand départ pour une mission. Et c’est en pleine mer que je fête aujourd’hui ma majorité !

 

Méditerranée orientale : Interview d’un matelot de pont d’envol à bord de la frégate La Fayette

Engagement

 

Que vous apporte la vie de marin ?

La Marine m’a apporté à la fois un cadre et du bonheur. Je ne vois pas les journées passer. Lorsque j’étais jeune, je rêvais comme beaucoup de garçons de devenir pilote de chasse. Lorsque je vois des hélicoptères ou des avions décoller en pleine mer, je m’en approche un peu et je retrouve mes rêves d’enfant. Avec ma famille, j’étais parti en vacances à Chypre il y a quelques années, et il y a quelques jours, j’y suis retourné pour le travail !

 

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite s’engager ?

Je lui dirai de ne pas baisser les bras, de toujours persévérer. J’ai failli tout arrêter à un moment de ma formation lorsque je me suis blessé alors que je voulais devenir fusilier marin. Aujourd’hui, je ne regrette pas du tout d’avoir fait ce choix.

 

Qu’est-ce que pour vous être marin ? Qu’est-ce que « l’esprit d’équipage » ?

La cohésion est pour moi une force qui traverse les unités. Lorsque quelqu’un a un peu le cafard, les autres essayent de lui remonter le moral. L’esprit d’équipage consiste à ne jamais laisser  quelqu’un seul. Quand je suis arrivé à bord on est parti en mer pour plusieurs jours. Je n’étais pas habitué à ne plus avoir de nouvelles de ma famille, j’étais un peu démoralisé. Très vite, on est venu me soutenir, me faire rire. Ça m’a fait beaucoup de bien.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 12:30
La frégate La Fayette relève le Commandant Ducuing en Méditerranée orientale

 

06/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 2 février 2015, l’aviso Commandant Ducuing a quitté sa mission de patrouille en Méditerranée orientale (MEDOR) et entamé son retour vers Toulon, son port d’attache. Il a été relevé par la frégate furtive La Fayette.

 

Depuis le 11 décembre, le Commandant Ducuing était déployé dans cette zone où les armées maintiennent en permanence une présence navale.

 

C’est au tour du La Fayette de patrouiller dans cette partie de la Méditerranée qui est traversée par d’importants flux maritimes et dont plusieurs pays riverains connaissent de graves tensions. Outre la sécurisation et le contrôle des voies maritimes, le La Fayette participera au recueil de renseignement et à l’entretien de la connaissance générale de la zone.

 

Parti de Toulon le 23 janvier, le La Fayette conduira cette mission jusqu’en avril.

 

Au cours de leurs missions en méditerranée orientale, les bâtiments français conduisent régulièrement des entraînements avec les pays riverains, mais également avec des navires alliés présents dans la zone afin d’améliorer notre interopérabilité et d’être en mesure d’effectuer des missions opérationnelles conjointes ou en coalition.

La frégate La Fayette relève le Commandant Ducuing en Méditerranée orientaleLa frégate La Fayette relève le Commandant Ducuing en Méditerranée orientale
La frégate La Fayette relève le Commandant Ducuing en Méditerranée orientale
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

18 Novembre 2014 Marine Nationale

 

La frégate La Fayette a procédé à un tir en salve de deux missiles Mer Mer 40. Evénement peu courant, ce tir a pu se dérouler dans les meilleures conditions grâce à une préparation fine de tout l’équipage.

 

Après un blanchiment de la zone par un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et dès la fenêtre de tir ouverte, la messe fut dite et le compte à rebours tenu.

 

Les deux missiles partis en salve ont atteint leur objectif, montrant le savoir faire intact de la Marine à mettre en œuvre et entretenir un système d’armes complexe pour des conflits de haute intensité.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 17:55
Mission Jeanne d’Arc 2014 : le BPC Mistral et la FLF La Fayette de retour à Toulon

 

 

17 Juillet 2014 Marine nationale

 

Le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral et la Frégate Légère Furtive (FLF) La Fayette ont accosté jeudi 17 juillet 2014 à Toulon à l’issue de plus de quatre mois de déploiement en mission Jeanne d’Arc.

 

Les bâtiments étaient pré-positionnés stratégiquement en océan Atlantique où ils ont conduit des opérations militaires et des actions de coopération bilatérale. Les 154 officiers-élèves ont effectué leur premier déploiement opérationnel, qui avait pour but de leur faire acquérir une stature de chef militaire et de marin, grâce à la pratique in situ du métier et à l’expérience de la prise de responsabilités.

 

Retrouvez tous les temps forts de la mission dans le dossier Mission Jeanne d'Arc

 

Reportage photos du retour de la mission Jeanne d'Arc 2014 à Toulon

Mission Jeanne d’Arc 2014 : le BPC Mistral et la FLF La Fayette de retour à Toulon
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 21:50
Photo A.MANZANO - Marine Nationale

Photo A.MANZANO - Marine Nationale

 

08.07.2014 Marine Nationale
 
Ce matin, le BPC Mistral et la Frégate La Fayette sont arrivés à Ponta Delgada pour une escale de trois jours dans l'archipel portugais des Açores.
 
Galerie photos
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 11:20
Monsieur Louis Godin, vétéran canadien de la seconde guerre mondiale - photo Marine Nationale

Monsieur Louis Godin, vétéran canadien de la seconde guerre mondiale - photo Marine Nationale

 

7 Juillet 2014 Sources : Marine nationale

 

Du 23 au 28 juin 2014, après avoir mené un exercice bilatéral baptisé « Lion Mistral » avec les forces armées canadiennes, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et la frégate La Fayette, ont fait une relâche à Québec, inaugurée avant l’accostage par le salut de la terre au canon face à la citadelle du Vieux-Québec. Cette escale, placée sous le signe du rayonnement, a été ponctuée de plusieurs rendez-vous avec les Québécois, qui ont réservé un accueil chaleureux aux marins français accostés en pleine ville et la veille de la fête nationale du Québec. Accueil enthousiaste réciproque, d’ailleurs, puisque les 24 et 25 juin plus de 2200 visiteurs du grand public ont découvert les bâtiments français qui ouvraient leurs portes.

 

Le 26 juin, le Mistral a mis ses installations à disposition de trois industriels d’armement français pour leur permettre de présenter leur savoir-faire et leurs matériels à une cinquantaine de clients potentiels. En collaboration avec le Groupement des industries de constructions et activités navales (GICAN), la Marine nationale inclut fréquemment à ses missions ce type de soutien aux exportations, où la perspective de visiter les bâtiments attire plus naturellement les partenaires étrangers ainsi mis à même d’apprécier in situ les équipements dont sont dotés nos bâtiments et qui sont employés par leurs équipages en opérations.

 

Le même jour, toujours sur le Mistral, la France rendait hommage à Monsieur Louis Godin, vétéran canadien de la seconde guerre mondiale. Au cours d’une prise d’armes émouvante sur le pont d’envol, Monsieur Philippe Zeller, ambassadeur de France au Canada a remis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à cet ancien combattant au parcours emblématique : Louis Godin débarque en France le 7 juillet 1944, fait prisonnier après quelques semaines de combat, il n’est libéré qu’en avril 1945 par l’avance des troupes alliées. Dès sa libération, il n’hésite pas à s’engager à nouveau et participe à la guerre de Corée.

 

Enfin, près de deux tonnes de livres ont été distribuées par Marine Partage à destination d’associations caritatives. Cette association, au sein de laquelle se sont engagés 8 officiers-élèves de la promotion Ecole navale 2011, récolte du fret humanitaire au profit d’associations locales présentes dans les pays où la mission Jeanne d’Arc fait escale. Elle facilite de plus le transport de fret d’autres associations humanitaires françaises.

 

Après avoir fait une escale inédite de vingt-quatre heures dans l’archipel de Saint Pierre et Miquelon, collectivité d’Outre-mer au sud de Terre-Neuve - c’est en effet la première fois qu’un BPC y accoste - le BPC Mistral et la frégate La Fayette font maintenant route vers l’archipel des Açores. Le 17 juillet, les bâtiments seront de retour à Toulon, leur port base, après quatre mois et demi de déploiement.

Mission Jeanne d’Arc 2014 : Interactions franco-canadiennes à QuébecMission Jeanne d’Arc 2014 : Interactions franco-canadiennes à Québec
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Interactions franco-canadiennes à QuébecMission Jeanne d’Arc 2014 : Interactions franco-canadiennes à Québec
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 17:55
La MRC souhaite la bienvenue à Halifax aux navires français Mistral et La Fayette

 

16 juin 2014 Nouvelles de l’Atlantique

 

Le contre-amiral John Newton a fait aujourd’hui la déclaration suivante relative à la visite portuaire des navires français Mistral et La Fayette :

« J’ai le plaisir d’accueillir à Halifax les deux navires français, le bâtiment d’assaut amphibie Mistral et la frégate La Fayette, pour un séjour portuaire de trois jours à compter d’aujourd’hui.

Depuis de nombreuses années, le Canada et la France travaillent ensemble pour protéger et promouvoir les valeurs et les intérêts communs, en plus de servir côte à côte dans le cadre des missions de paix et de sécurité internationale. Nos forces se coordonnent et collaborent aisément entre elles, ce qui a permis l’établissement des relations étroites et efficaces entre états-majors et forces opérationnelles.

La coopération du Canada en matière de défense avec la France dans le cadre de missions internationales est exemplifiée par l’engagement que nous partageons en Afghanistan en tant que membres de la Force internationale d’assistance à la sécurité de l’OTAN, et en Libye en appui à l’opération Unified Protector, dirigée par l’OTAN. Plus récemment, les Forces armées canadiennes ont fourni un soutien logistique essentiel aux forces françaises dans la lutte contre les rebelles qui menaçaient de déstabiliser le Mali et la sous-région ouest-africaine.

Nos forces navales ont travaillé ensemble en appui aux opérations de sécurité maritime dans le cadre de la Force opérationnelle interalliée 150, dans le golfe Persique, le golfe d’Oman, la mer Rouge et l’océan Indien. Dans l’Atlantique ouest, le sous-marin canadien NCSM Windsor a eu récemment d’excellentes interactions avec son homologue français, ce qui a permis aux membres des deux équipages de parfaire leurs compétences.

Le partenariat avec la Marine française, ou Marine nationale, s’étend également à la formation, avec notamment des officiers et des militaires du rang de la Marine royale canadienne servant sur des navires français et dans certains établissements à terre. De tels échanges permettent à nos marins de perfectionner leurs aptitudes sur la scène internationale, d’améliorer leurs compétences linguistiques et d’acquérir une perspective plus large sur les menaces changeantes et les missions évolutives.

Je me réjouis à l'idée de rencontrer bientôt les officiers supérieurs et les membres d’équipage des deux navires en visite, pendant qu’ils sont à quai à Halifax, afin de leur souhaiter un séjour reposant et agréable au Canada.

Mesdames, Messieurs, bienvenue dans notre belle ville d’Halifax! »

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 16:20
Canadian soldiers will conduct amphibious exercises from French warship

 

June 16, 2014 David Pugliese

 

Approximately 200 Canadian Army soldiers from 5 Canadian Mechanized Brigade Group in Valcartier, Quebec will take part in Exercise LION MISTRAL alongside members of the French Navy and Royal Canadian Air Force from June 16-23, 2014, in Gaspé, Quebec, according to a news release from the DND.

 

More from the release:

 

Following a visit to Halifax Harbour on June 16-17, 2014, The Mistral, a French warship, escorted by the frigate La Fayette, will proceed to the Gulf of St. Lawrence and the St. Lawrence River to participate in Ex LION MISTRAL.

 

Quick Facts

 

• Canadian Army soldiers, primarily from the 1st Battalion, Royal 22e Régiment (1 R22eR), will board The Mistral, the French amphibious assault ship and helicopter carrier in Halifax on June 18; 


• Canadian Army troops will conduct littoral operations, including running air-land operations and battle procedures, and establishing a helicopter landing site and a beachhead. Ex LION MISTRAL will also feature a humanitarian assistance air evacuation operation that will help train expeditionary forces to respond to humanitarian disasters;


• Ex LION MISTRAL will culminate in two disembarkation operations on a Gaspé beach on June 20-21 marking the end of the amphibious exercise. In response to a request by the town of Gaspé, the members of the 1 R22eR will also be offering a static display of their vehicles and equipment on June 21;


• More than 400 French Navy members of The Mistral and 175 of La Fayette will be participating alongside some 200 Canadian soldiers, including 20 engineers from 5 Combat Engineer Regiment from Valcartier;


• The Canadian Army’s participation will include ten Light Armoured Vehicles, one combat command post vehicle, and several logistics vehicles, to include an ambulance, a recovery vehicle, and a heavy transport vehicle;


• Also participating are 15 members of the Royal Canadian Air Force, with three CH-146 Griffon helicopters from the 430 Tactical Aviation Helicopter Squadron based at Valcartier Garrison; 


• Ex LION MISTRAL is the first joint amphibious exercise between the Canadian Army and the French Navy. Amphibious exercises are part of a broader framework of littoral operations; and


• The Mistral class is a class of three amphibious assault ships referred to as “projection and command ships” (bâtiments de projection et de commandement or BPC), capable of carrying and landing helicopters and ground force armoured vehicles. The Mistral will be escorted by La Fayette, a multi-mission stealth frigate.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 19:20
photos L. Todd Spencer/The Virginian-Pilot

photos L. Todd Spencer/The Virginian-Pilot

 

05/06/2014 Sources : Marine nationale

 

Le 2 juin dernier, les marins de la FLF La Fayette ont honoré une victorieuse bataille à Yorktown. Une cérémonie soulignant également les liens étroits unissant la France aux Etats-Unis d’Amérique depuis plus de deux siècles.

 

« La Fayette, nous voilà ! » : ce sont les mots prononcés par le Lieutenant-Colonel américain Charles E. Stanton sur la tombe du Marquis de La Fayette, au cimetière Picpus à Paris, le 4 juillet 1917.

 

Un vibrant hommage au Marquis Marie-Joseph de La Fayette (1757-1834), parti en Amérique du Nord en avril 1777, afin de soutenir les Américains commandés par un dénommé George Washington, alors en guerre contre les colonisateurs anglais depuis la proclamation d'indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776.

 

Deux siècles plus tard, la frégate française « La Fayette » a mouillé dans la baie de Yorktown afin de saluer la mémoire du marquis de La Fayette et de ses marins qui se sont battus, aux côtés des américains durant le siège de Yorktown en 1781. Une bataille qui a conduit à la défaite des Britanniques.

 

Après le dépôt d’une gerbe au pied du monument Alliance and Victory érigé sur le champ de bataille, le capitaine de vaisseau Serge Bordarier, commandant de la FLF La Fayette, a tenu à saluer l’alliance de longue date unissant les Français aux Américains.

 

«Le nom de Lafayette est devenu le symbole du partenariat et de la fraternité d’armes qui nous unit aux États-Unis d’Amérique» a ainsi rappelé le commandant de la frégate française.

 

Consul honoraire de France en Virginie, Nicolas Valcour s’est à son tour exprimé, rappelant un autre épisode de l’Histoire liant nos deux pays : le débarquement en Normandie le 6 juin 1944.

 

«Nous Français, nous n’avons pas le droit de l’oublier, et nous ne l’oublierons jamais. Les Français savent ce qu’ils doivent aux Américains!», a d’ailleurs  souligné le consul honoraire avant de rappeler des partenariats plus récents comme la participation de la France aux opérations Enduring Freedom consécutives aux attentats du 11 septembre 2001.

 

Monument Alliance and Victory à Yorktown. Après un coup de canon marquant la fin des cérémonies, les marins de la FLF La Fayette ont rejoint la base navale de Norfolk afin d’entamer, dans quelques jours, une série d’entrainements et d’exercices communs avec l’US Navy.

 

Une preuve intangible des liens inoxydables unissant la France et les États-Unis d’Amérique, la Marine nationale et l’US Navy.

photos L. Todd Spencer/The Virginian-Pilot photos L. Todd Spencer/The Virginian-Pilot
photos L. Todd Spencer/The Virginian-Pilot photos L. Todd Spencer/The Virginian-Pilot

photos L. Todd Spencer/The Virginian-Pilot

* LA Fayette, le Saviez-Vous ?

 

France –USA : La Fayette Nous Voilà !*

Portrait de Gilbert Motier, marquis de La Fayette, en uniforme de lieutenant-général de 1791, peint par Joseph-Désiré Court en 1834.

 

Grâce à ses talents diplomatiques et militaires, le Marquis Marie-Joseph de La Fayette parvient à convaincre Louis XVI d'envoyer une armée commandée par Rochambeau en 1780. Sur place, ses troupes vaincront les Anglais à Yorktown en octobre 1781, parvenant à aboutir en 1783 au traité de Paris par lequel les Anglais reconnaissent l'indépendance des Etats-Unis. Par la suite, le Marquis de La Fayette va prendre une part importante dans la Révolution Française de 1789, au cours de laquelle il participe à l'écriture de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et à l'adoption de la cocarde tricolore. Il jouera encore un rôle majeur durant les Journées de Juillet 1830, participant ainsi à l'accession au trône de Louis-Philippe. Il est l’un des rares hommes à avoir participé de près à trois révolutions. Son prestige est encore très grand aux Etats-Unis durant la première guerre mondiale. Des aviateurs américains s'engagent dès 1916 comme volontaires dans l'armée française, formant l'escadrille La Fayette. Lors de l’entrée en guerre des Etats-Unis, le 6 avril 1917, un corps expéditionnaire, sous les ordres du Général John J. Pershing, est envoyé en France. Le 4 juillet 1917, une commémoration de l'amitié franco-américaine est organisée. Envoyé par le Général Pershing en ce jour de fête nationale des Etats-Unis, le Lieutenant-Colonel Charles E. Stanton va alors prononcer une formule que l’Histoire retiendra : « La Fayette, nous voilà ! ». Une phrase fameuse reprise lors du débarquement en France en 1944 par les troupes américaines.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 18:20
Le groupe Jeanne d’Arc mène une série d’entraînements avec l’US Navy



05/06/2014 Marine Nationale

 

Le 2 juin 2014, le BPC Mistral et son escorteur, la frégate La Fayette, ont fait une escale à Norfolk, pour préparer une série d’entraînements opérationnels avec l’US Navy. Que ce soit en océan Indien, en Méditerranée, en Afrique de l'Ouest ou ailleurs, il s’agit d’accroître inlassablement la capacité de nos unités à agir ensemble dans tout le spectre de leurs capacités militaires.

 

La polyvalence du BPC a été particulièrement mise à l'honneur par les marins et "marines" américains. La frégate La Fayette sera ultérieurement détachée pour représenter nos armées aux cérémonies organisées à New-York en commémoration du D-Day, le 6 juin.

Le groupe Jeanne d’Arc mène une série d’entraînements avec l’US NavyLe groupe Jeanne d’Arc mène une série d’entraînements avec l’US Navy
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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 07:55
New-York : Le Pôle Mer Bretagne participe à la prochaine mission Jeanne d’Arc

 

source 306° - Pôle Mer Bretagne

 

Comme chaque année, les Pôles Mer utilisent la Mission Jeanne d’Arc pour promouvoir l’excellence maritime française à l’international lors de ses différentes escales.

 

Pour la mission 2014, le Pôle Mer Bretagne accompagnera également la délégation composée d’une quinzaine d’acteurs industriels et de recherche pour participer à la prochaine « mission Jeanne d’Arc » organisée par Brest Métropole Océane qui se tiendra à New York * du 7 au 14 juin 2014, en s’appuyant sur l’escale du BPC Mistral et de la Frégate La Fayette.

 

La côte Est des Etats-Unis compte plusieurs instituts et laboratoires de recherche réputés dans les Sciences et techniques de la mer : Woods Hole Oceanographic Institution, Bigelow Laboratory for Oceans Sciences, Massachussets Institute of Technology, Stony Brook University, …

 

Ces centres de R&D seront rencontrés dans le cadre du volet scientifique de la mission ainsi que les entreprises identifiées par Ubifrance dans l’objectif de développer de futurs partenariats.

 

Contact : sebastien.cann@pole-mer-bretagne.com

BPC Mistral FLF La Fayette - photo Marine Nationale

BPC Mistral FLF La Fayette - photo Marine Nationale

* Note RP Defense : sous réserve que les autorités américaines autorisent le BPC Mistral à faire escale à New York ...

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 17:45
Corymbe : exercice Mistral d’Emeraude

 

28/03/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 26 mars 2014, dans le sillage de son engagement dans la mission Corymbe, le groupe amphibie Jeanne d’Arc armé par le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et la frégate légère furtive (FLF) La Fayette, a participé à un exercice conjoint avec les Forces Armées Sénégalaises lors de l’exercice Mistral d’Emeraude. L’aviso « commandant Birot », encore dans la zone, a pris part à l’ensemble des exercices.

 

Une soixantaine de militaires sénégalais et leurs véhicules ont embarqué et navigué quelques heures à bord du BPC. Ils ont pu échanger avec les militaires français et partager leurs savoir-faire, en particulier les manœuvres propres aux opérations de débarquement, en vue d’un exercice de mise à terre.

 

 Le 25 mars, lors d’un exercice baptisé « Mistral d’Emeraude », la batellerie et les hélicoptères du BPC Mistral ont mis à terre l’ensemble des troupes et des véhicules sénégalais, ainsi que le groupe tactique embarqué (GTE) de l’armée de Terre française. Près de 200 militaires, une trentaine de véhicules dont une vingtaine de blindés ont ainsi débarqué à Dakar pour effectuer un raid en direction de Thiès, à environ 70 kms de la capitale. Cette manœuvre était appuyée par les hélicoptères du groupement aéromobile de l’ALAT et par l’aviso « Commandant Birot » qui, guidé par les spécialistes de l’armée de Terre, a simulé des tirs depuis la mer contre des objectifs à terre.

 

En marge de cette manœuvre, l’hélicoptère Alouette III de l’escadrille 22S, actuellement embarqué sur le Mistral, a réalisé une série de manœuvres de treuillage et de ravitaillement par voie aérienne au profit du commandant « Birot ».

 

Le BPC Mistral et la FLF La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Depuis le 24 mars 2014, ils sont engagés dans la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

Corymbe : exercice Mistral d’Emeraude
Corymbe : exercice Mistral d’EmeraudeCorymbe : exercice Mistral d’Emeraude
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 11:55
Le BPC Mistral et la FLF La Fayette appareillent pour la mission Jeanne d’Arc 2014



13/03/2014 Marine nationale

 

Le 12 mars 2014, à Brest, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, a présidé la cérémonie de départ de la Mission Jeanne d’Arc 2014.

 

Lors de cette cérémonie, l’amiral Rogel a rappelé aux 154 officiers élèves les enjeux de la mission qui les attend et ceux de leurs futures carrières d’officiers de marine. « Cette mission opérationnelle et, pour vous, officiers-élèves, ce début de carrière, intervient dans un contexte stratégique mondial en pleine évolution »a-t-il déclaré. Il a souligné la chance qu’ils ont d’être «formés à la meilleure école, (…), celle de l’insertion au sein d’un équipage formé et entraîné. »

 

Le BPC Mistral et la FLF La Fayette appareillent pour la mission Jeanne d’Arc 2014

À l’issue de la cérémonie, le groupe amphibie a appareillé pour débuter sa mission. Il sera pré-positionné stratégiquement en océan Atlantique où il conduira des opérations militaires et des actions de coopération bilatérale. A cette occasion, les officiers-élèves de la promotion 2011 de l’Ecole navale et des officiers étrangers effectueront leur premier déploiement opérationnel. Il s’agit pour ces jeunes officiers d’acquérir une stature de chef militaire et de marin, grâce à la pratique in situ du métier et à l’expérience de la prise de responsabilités.

Le groupe amphibie est composé du BPC Mistral et de la FLF La Fayette. A bord du BPC Mistral, un détachement de la flottille amphibie (Engins de débarquement), un détachement de l’escadrille 22S (Hélicoptère Alouette III) ainsi que plus de 200 soldats de l’Armée de Terre constituent la force de réaction embarquée.

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