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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 11:30
Des casques bleus en patrouille sur le plateau du Golan.

Des casques bleus en patrouille sur le plateau du Golan.

 

19 septembre 2014 ONU

 

Alors que la situation s'est détériorée dans la zone d'opérations de la Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) sur le plateau du Golan, le Conseil de sécurité a estimé vendredi qu'il était nécessaire d'adapter le dispositif de la Force afin de réduire les risques encourus par le personnel.

 

Dans une déclaration de la Présidence du Conseil du sécurité, le Conseil « note avec préoccupation la détérioration de la situation de sécurité dans la zone d'opérations de la FNUOD en raison de la persistance du conflit syrien et des activités menées par plusieurs acteurs armés non étatiques, notamment le Front el-Nosra, et le risque que cela représente pour l'accord sur le désengagement et pour les Casques bleus des Nations Unies qui servent dans cette zone. »

 

Par conséquent, le Conseil de sécurité « estime nécessaire de déployer des efforts pour adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques encourus par le personnel de l'ONU alors que la Force continue de s'acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est le retour des Casques bleus à leurs positions dans la zone d'opérations de la FNUOD dès que possible. »

 

La semaine dernière, 45 Casques bleus fidjiens de la FNUOD ont été libérés après avoir été retenus en otages par un groupe armé pendant deux semaines.

 

Le Conseil de sécurité souligne qu'il faut « maintenir l'effectif de la FNUOD et ses moyens de légitime défense au niveau nécessaire pour lui permettre de mener à bien son important mandat, et conserver ses capacités de réaction rapide. »

 

Le Conseil a demandé au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de lui présenter dans un délai de 30 jours un état des mesures à prendre pour maintenir la capacité de la FNUOD de s'acquitter de son mandat.

 

Les Casques bleus de la FNUOD surveillent l'accord de désengagement de 1974 entre la Syrie et Israël après leur guerre de 1973. En juin, le Conseil de sécurité a prorogé le mandat de la mission pour six mois, jusqu'au 31 décembre 2014. Fin juillet, la FNUOD comptait 1.223 soldats de la paix originaires de six pays (Fidji, Inde, Irlande, Népal, Pays-Bas, et Philippines).

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
45 Fijian peacekeepers from the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) in Golan 11 sept 2014 - UN Photo Gernot Maier

45 Fijian peacekeepers from the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) in Golan 11 sept 2014 - UN Photo Gernot Maier

 

16-09-2014 Par RFI

 

L’ONU annonce le retrait de plusieurs positions des casques bleus sur le plateau du Golan, face à l’avancée des rebelles syriens sur ce territoire. Une décision qui intervient après plusieurs incidents entre la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (Fnuod) et des combattants liés à al-Qaïda.

 

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 20:30
photo ONU

photo ONU

 

NEW YORK (Nations unies), 18 décembre - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé mercredi de six mois la présence de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement entre Israël et la Syrie (FNUOD) sur le plateau du Golan.

 

La résolution ad hoc soumise conjointement par la Russie et les Etats-Unis a été adoptée à l'unanimité.

 

Les effectifs de la FNUOD comptent 1.250 personnes. Déployé en 1974, ce contingent veille au cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.

 

La partie du Golan contrôlée par la Syrie est depuis longtemps le théâtre d'affrontements entre les troupes fidèles au président Bachar el-Assad et les groupes armées de l'opposition. Les belligérants utilisent du matériel blindé et l'artillerie.

 

Les casques bleus sont déployés dans la "zone tampon" créée au lendemain de la guerre arabo-israélienne de 1973 pour séparer physiquement les troupes syriennes et israéliennes. La zone tampon constitue de facto une partie du territoire syrien occupée et annexée par l'Etat hébreu.

 

L'appartenance du plateau du Golan est au cœur du conflit entre Israël et la Syrie.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 16:30
Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

GENEVE, 26 juin - RIA Novosti

 

Moscou est toujours prêt, si besoin, à envoyer ses casques bleus sur le plateau du Golan, a déclaré mercredi devant les journalistes à Genève le représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient et vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

 

"Nous l'avons proposé. Si cela est nécessaire, nous sommes prêts à les envoyer", a dit le diplomate.

 

Et de rappeler qu'à l'heure actuelle, les soldats de la paix des Fidji étaient déployés à la ligne de désengagement entre Israël et la Syrie.

 

L'Autriche avait annoncé début juin son intention de se retirer de la "zone tampon" entre la Syrie et Israël, en motivant sa décision par la "menace inadmissible" pesant sur la vie de ses casques bleus déployés dans cette région. Le président russe Vladimir Poutine a indiqué que la Russie était prête à remplacer les casques bleus autrichiens, mais a souligné que cela pourrait se faire uniquement sur demande de l'Onu et à condition que les pays de la région l'acceptent.

 

Le porte-parole de l'Onu Martin Nesirky a expliqué toutefois que l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël n'autorisaient pas la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu aux opérations onusiennes dans le Golan.

 

Une révision du mandat de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD) implique l'accord des deux parties en conflit, notamment d'Israël et de la Syrie.

 

Les autorités syriennes ont salué l'initiative de Moscou, alors que le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Zeev Elkin, a fait remarquer que la présence de casques bleus russes dans le Golan était impossible pour des raisons juridiques.

 

Moscou estime pour sa part que les arguments de l'impossibilité de l'envoi de casques bleus russes sur le plateau du Golan relevaient des réalités d'il y a quarante ans, et qu'un nouveau protocole pourrait être signé si les parties y tenaient.

 

La semaine dernière, Daniel Meron, haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères chargé des relations avec l'Onu et les organisations internationales, n'a pas exclu une modification du mandat de la FNUOD, compte tenu de la nouvelle donne dans la région. Il n'a cependant pas précisé en quoi cette modification pourrait consister.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:30
Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Wolfgang Grebien ONU)

Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Wolfgang Grebien ONU)

TEL AVIV, 21 juin - RIA Novosti

 

Israël admet la possibilité d'une modification du mandat de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), a déclaré vendredi Daniel Meron, haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères chargé des relations avec l'ONU et les organisations internationales.

 

"Le mandat actuel de la FNUOD demande à être révisé. Il a été défini dans une situation foncièrement différente de celle qui prévaut aujourd'hui. Nous ne sommes pas toujours d'accord avec les casques bleus, mais leur présence dans la région est pour le moment indispensable", a indiqué M. Meron lors d'un séminaire à l'Institut de recherches sur la sécurité nationale (INSS) à Tel Aviv.

 

Le diplomate n'a pourtant pas précisé en quoi cette révision pourrait consister.

 

Il s'agit de la première déclaration de ce genre faite par un responsable officiel israélien depuis que la Russie a proposé d'envoyer ses soldats de la paix dans la "zone tampon" sur le plateau du Golan.

 

Les autorités israéliennes refusent de commenter en public cette initiative de Moscou. Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, elles "ne sont pas prêtes à y voir apparaître un contingent russe".

 

Son homologue israélien Zeev Elkin a fait savoir le 10 juin que la présence de casques bleus russes était impossible pour des raisons juridiques, car l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël en 1974 interdisaient la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU aux opérations de paix dans la région.

 

Début juin, l'Autriche a annoncé son intention de retirer ses observateurs militaires déployés dans la "zone tampon" entre la Syrie et Israël. Vienne a motivé sa décision par la "menace inadmissible" qui pesait sur la vie des casques bleus autrichiens dans cette région.

 

Le président Vladimir Poutine a déclaré le 7 juin que la Russie était prête à remplacer les casques bleus autrichiens, mais a souligné que cela pourrait se faire uniquement sur demande de l'ONU et à condition que les pays de la région acceptent ce changement.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:30
Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Archives//Wolfgang Grebien/ONU)

Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Archives//Wolfgang Grebien/ONU)

13/06/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Après les enlèvements de Casques bleus de la FNUOD, la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement sur le plateau du Golan, la détérioration de la situation sécuritaire dans cette région et la récente décision de l’Autriche de retirer ses observateurs, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, doit lancer un appel pour éviter à la mission d’observation une panne fatale de personnel.

 

Le Secrétaire général appelle les États membres de l’ONU à fournir des observateurs pour la mission de l’ONU il évoque la nécessité d’effectuer des ajustements de l’opération, y compris le renforcement des moyens d’autodéfense des Casques bleus qui ne sont, pour l’instant, armés qu’un simple revolver de service.

 

Ban Ki-moon, a admis ce jeudi que les affrontements récents dans le Golan syrien contribuaient à renforcer les tensions entre la Syrie et Israël et menaçaient la sécurité des civils et du personnel de l’ONU: « Les activités militaires dans la zone de séparation ont le potentiel de faire escalader les tensions entre Israël et la République arabe syrienne et de mettre en danger le cessez-le-feu entre les deux pays » dit-il dans son rapport sur la FNUOD au Conseil de sécurité.


«Toutes activités militaires dans la zone de séparation représentent un risque pour la stabilité du cessez-le-feu et pour la population civile, ainsi que pour les membres du personnel des Nations unies sur le terrain », reconnaît le Secrétaire général.

 

La FNUOD, une des plus vieilles missions de l’ONU, avait été créée en 1974 pour contrôler l’application du cessez-le-feu entre les forces israéliennes et syriennes dans le No Man’s Land situé sur le plateau du Golan après la guerre du Kippour en 1973.

 

La présence des forces armées syriennes dans cette zone, les attaques israéliennes et les menaces des dirigeants syriens d’agir contre Israël dans le Golan occupé, outre constituer des violations graves de l’accord de désengagement de 1974, exposent les Casques bleus de la FNUOD à des risques croissants et de plus en plus difficiles, voire même impossibles à gérer.

 

Mardi dernier, encore deux Casques bleus ont été blessés lors d’affrontements dans la zone, en mai, des Casques bleus avaient été enlevés puis relâchés, plusieurs dépôts d’armes de l’ONU ont été endommagés, détruits ou pillés.

 

«Je compte sur les deux pays [Israël et la Syrie] pour prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils et assurer la sécurité des observateurs de la FNUOD, ainsi que pour assurer la liberté de mouvement des Casques bleus dans l’ensemble de la zone des opérations »,écrit Ban Ki-moon dans son rapport, soulignant que « Pour sa part, l’ONU fera tout pour assurer que le cessez-le-feu entre Israël et la République arabe syrienne continue de tenir».

 

Malgré toutes ses difficultés, Israël et la Syrie ont donné leur accord à la prorogation de la mission:«Dans le contexte actuel, je considère que la présence de la FNUOD est essentielle. Je recommande donc au Conseil de sécurité de proroger le mandat de la force pour une période de six mois, jusqu’au 31 décembre 2013», indique le Secrétaire général en soulignant que les gouvernements israélien et syrien ont donné leur accord à la prorogation.

 

À lire aussi:

Des observateurs de l’ONU se retirent du plateau du Golan>>

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 21:30
Début du retrait de Casques bleus autrichiens du Golan

 

12 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

QOUNEITRA (Syrie) - Un premier groupe de 67 Casques bleus autrichiens a commencé mercredi à quitter le Golan syrien en majeure partie occupé par Israël, après la décision de Vienne de retirer son contingent de la force de l'ONU déployée sur ce plateau.

 

Les soldats en uniforme, arrivés à bord de jeeps et accompagnés par des véhicules blindés, ont franchi dans la matinée le point de passage de Qouneitra, sur la ligne de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.

 

Il était déjà prévu que nous effectuerions une rotation et elle était programmée pour ce jour, a déclaré aux journalistes un officier autrichien, Erwin Klem.

 

Nous nous trouvions dans une zone de guerre et nous nous protégions en conséquence, avec des véhicules blindés et des équipements de protection, a-t-il ajouté.

 

Après une brève halte dans une base de la Force de l'ONU pour l'observation du désengagement (FNUOD) du côté sous contrôle israélien, les Autrichiens sont partis en convoi pour l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.

 

Ce premier contingent autrichien est arrivé en début de soirée en Autriche. Les Casques bleus ont été accueillis à leur arrivée à l'aéroport de Schwechat, près de Vienne, par le chancelier Werner Faymann et le ministre de la Défense Gerald Klug.

 

L'Autriche avait annoncé le 6 juin, à la suite de combats entre l'armée syrienne et les rebelles pour le point de passage de Qouneitra, tombé pendant quelques heures aux mains des insurgés, son intention de retirer son contingent de la FNUOD, invoquant la sécurité de (ses) soldates et soldats.

 

Ces combats, au cours desquels deux Casques bleus, un Philippin et un Indien, avaient été légèrement blessés, ont précipité la décision de Vienne qui avait déjà menacé de retirer son contingent en mai en cas de levée par l'Union européenne (UE) de son embargo sur les livraisons d'armes à la rébellion, finalement décidée le 31 mai.

 

Le retrait total du contingent autrichien (378 hommes) prendra entre deux et quatre semaines, selon le ministre autrichien de la Défense.

 

L'Autriche est présente sur le Golan depuis la création en 1974 de la FNUOD, déployée pour faire respecter le cessez-le-feu à la suite de la guerre israélo-arabe d'octobre 1973.

 

Cette force comprend 900 Casques bleus équipés uniquement d'armes de poing défensives. Elle se compose de contingents de trois pays: l'Autriche, les Philippines et l'Inde, après le récent retrait du Canada, du Japon et de la Croatie.

 

En mars et en mai, 21 puis quatre soldats philippins de la FNUOD avaient été enlevés par les rebelles syriens sur le Golan, et relâchés au bout de quelques jours.

 

L'ONU, qui tente de remplacer le contingent autrichien par une contribution d'autres pays et une augmentation des effectifs philippins et indiens, a annoncé le 7 juin envisager de modifier le mandat de la Force. Le Conseil de sécurité doit renouveler bientôt ce mandat, qui arrive à échéance le 26 juin.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a recommandé de renforcer les capacités d'autodéfense des Casques bleus déployés sur le Golan, dans un rapport adressé mercredi au Conseil de sécurité.

 

M. Ban recommande aussi de porter l'effectif de la FNUOD à 1.250 hommes, soit le maximum autorisé par les résolutions du Conseil.

 

L'ONU continue de solliciter des pays susceptibles de fournir des troupes à sa mission sur le Golan après le retrait autrichien.

 

Selon des diplomates, Fidji a fait part de son intention de fournir 500 soldats environ. D'ici fin juin, 170 soldats fidjiens vont ainsi être déployés pour remplacer les contingents croate et japonais.

 

Moscou a également proposé d'envoyer des soldats russes mais en principe l'accord de désengagement du Golan de 1974 entre Israël et la Syrie ne le permet pas.

 

Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du Golan, région du sud-ouest de la Syrie, qu'il a annexés, une décision jamais reconnue par la communauté internationale, environ 510 km2 restant sous contrôle syrien.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 18:30
Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

06 juin 2013 18h37 Romandie.com (AFP)

 

VIENNE - L'Autriche va retirer son contingent de casques bleus présents sur le plateau du Golan face à l'extension du conflit syrien dans cette zone de contact entre Israël et la Syrie, a annoncé le gouvernement jeudi.

 

Les événements de ce matin ont montré qu'il n'était plus justifié d'attendre plus longtemps, ont expliqué Werner Faymann, chancelier, et Michael Spindelegger, vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères, dans un communiqué commun, faisant allusion aux troubles autour d'un point de passage sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan.

 

Le maintien de la mission n'est plus possible, ont-ils indiqué, ajoutant que la sécurité de nos soldates et soldats (était) prioritaire.

 

Le ministre autrichien de la Défense, Gerald Klug a annoncé en conférence de presse que le retrait devrait durer entre deux et quatre semaines, et que les premiers soldats pourraient quitter le Golan dès le 11 juin, lors de la prochaine rotation prévue. Il s'agit d'une date réaliste, a-t-il indiqué.

 

Israël a dit regretter le retrait autrichien de la Force des Nations unies pour l'observation du désengagement (FNUOD), déployée depuis 1974 pour faire respecter le cessez-le-feu entre L'Etat hébreu et la Syrie sur la plateau du Golan, et qui compte un millier de soldats.

 

Nous regrettons cette décision et espérons qu'elle ne conduira pas à une escalade supplémentaire dans la région, a indiqué jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

Le total de soldats autrichiens présents à l'étranger (1.243) devrait rester stable et les effectifs dédiés à la FNUOD pourraient être redéployés sur les différentes zones de présence autrichienne (Balkans et Moyen-Orient essentiellement), a précisé le chancelier Werner Faymann.

 

La petite république alpine, présente au Golan depuis la création de la FNUOD, fournit avec les Philippines et l'Inde l'un des trois principaux contingents de cette force, qui compte au total un millier de soldats.

 

Le Canada, le Japon et la Croatie avaient retiré leurs soldats il y a quelques mois.

 

Jeudi, l'armée syrienne a repris le contrôle du point de passage de Qouneitra -sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan-, tombé dans la matinée aux mains des rebelles, selon des sources concordantes.

 

Cet événement a précipité la décision de l'Autriche, qui avait déjà menacé de se retirer mi-mai si l'embargo sur les livraisons d'armes en Syrie décidée par l'Union européenne fin février n'était pas prolongé au-delà du 1er juin, de crainte de ne plus être en mesure d'assurer la sécurité de ses casques bleus sur place.

 

Au cours d'une réunion fin mai, les ministres des Affaires étrangères de l'UE avaient décidé de lever cet embargo pour les rebelles syriens, tout en maintenant l'ensemble des sanctions prises ces deux dernières années contre le régime de Bachar al-Assad, au grand dam de l'Autriche.

 

Michael Spindelegger a prévenu le secrétaire général des Nations unies, le Sud-Coréen Ban Ki-moon, de la décision de son pays.

 

La décision pour la suite de la mission relève de l'ONU, a expliqué le chef de la diplomatie autrichienne, précisant que le choix de l'Autriche n'était surprenant pour personne.

 

Nous allons avoir des discussions avec le gouvernement pour savoir comment les choses vont se dérouler, notamment concernant le calendrier envisagé, a indiqué à l'AFP Kieran Dwyer, le porte-parole du département de maintien de la paix de l'ONU.

 

Des discussions vont également avoir lieu avec d'autres pays pour envoyer des troupes sur le Golan, a-t-il ajouté.

 

L'Autriche, pays neutre membre de la zone euro, déploie sur le Golan (378) son plus important contingent de soldats à l'étranger, devant le Kosovo (357) et la Bosnie (314).

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