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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:55
La Marine nationale présente au séminaire des forces spéciales

 

15/04/2015 Sources :  Marine nationale

 

Le 14 avril 2015, le ministre de la Défense a inauguré la seconde édition du séminaire des forces spéciales qui se tient en Gironde, principalement sur le camp de Souges.

 

La Marine nationale est présente à ce rendez-vous exceptionnel des forces spéciales françaises qui accueille également plus de 150 entreprises et de nombreuses délégations étrangères.

 

Du côté des exposants, une des 5 embarcations Ecume (embarcation commandos à usage multiple et embarquable), la nouvelle embarcation rapide des commandos marine compte parmi les grands équipements en exposition. Sur les stands du ministère de la Défense et des industriels, des commandos marine présentent les dernières innovations en lien avec la FORFUSCO. Parmi ces innovations, un système de stabilisation de caméra infra-rouge qui peut être embarqué sur les embarcations rapide en développement avec la DGA et la société InPixal en lien avec le commando Kieffer, le système de tracteur sous-marin et le propulseur sous-marin de 3e génération qui équipera le commando Hubert en développement avec la société Eca, des équipements NRBC avec la société Ouvry et de plongée avec la société Aqualung.

 

Du côté des démonstrations, l’un des points d’orgue de cette édition de SOFINS sera la démonstration nautique qui doit se tenir le 15 avril en fin de journée sur le bassin d’Arcachon et qui réunira une centaine de marins, de la FORFUSCO et d’ALAVIA, avec 14 embarcations à l’eau dont 4 Ecume et 3 Etraco, un hélicoptère Caïman Marine et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Ils pourront illustrer par leurs actions le système d’opération spéciale Marine qui associe les moyens de la force d’action navale et de l’aéronautique navale aux forces spéciales pour des opérations en haute mer ou depuis la mer vers la terre.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 14 mars 2015, le 6e bataillon d'infanterie de marine (6e BIMa) a conduit un Détachement d'Instruction Opérationnelle (DIO) de tir de combat au Centre d'Instruction des Forces Armées Nationales (CIFAN) de N’Gaoundere, au Cameroun.

 

L’objectif de cette formation était de concourir à la mise sur pied des futures forces spéciales (FS) des forces de défense camerounaises. Ce stage visait ainsi la formation des instructeurs des forces spéciales camerounaises en pleine montée en puissance.

 

C’est sur le site du (CIFAN) que le stage a débuté par une sélection des plus exigeantes, en appui des autorités camerounaises pour choisir les meilleurs des commandos camerounais présents. Sur 90 prétendants, seulement 41 ont été retenus pour suivre le stage. Ces derniers ont ensuite suivi les modules de manipulation, de tir et de pédagogie, pour devenir à leur tour les relais de cette formation au sein de leur unité.

 

Au terme de cette instruction, les stagiaires se sont vus attribuer le diplôme de moniteur et d’initiateur. Cette action de suivi et d’accompagnement s’inscrit dans les missions exercées par les éléments français au Gabon (EFG) au titre de pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, et renforce une fois de plus les liens forts entre nos deux forces armées.

 

Depuis le 1er septembre les EFG sont devenus un pôle de coopération opérationnelle à vocation régionale. Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur les actions de coopération régionale. Elles visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et, ainsi, à contribuer à la stabilité régionale.

photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 10:55
Ouverture du SOFINS 2015 « forces spéciales /entreprises »

Le Sofins est le rendez-vous incontournable des forces spéciales françaises et étrangères avec les entreprises et le secteur de la recherche - photo R. Pellegrino/ECPAD

 

15/04/2015 E. Krempff  /DICOD - Economie et technologie

 

Rendez-vous incontournable des forces spéciales françaises et étrangères avec les entreprises et le secteur de la recherche, le Sofins (Special operations forces innovations network seminary) lance sa deuxième édition le mardi 14 avril en Gironde, sur le camp de Souges.

 

Mardi 14 avril 2015, Jean-Yves Le Drian,  ministre de la défense, le général Grégoire de Saint-Quentin, commandant des opérations spéciales (GCOS) et le général Christophe Gomart, ancien GCOS et actuel directeur du renseignement militaire, ont lancé la deuxième édition du Sofins (Special operations forces innovations network seminary) qui se tient pour trois jours sur le camp de Souge (Gironde), fief du 13e régiment de dragons parachutistes.

 

Conçu initialement par le Commandement des opérations spéciales (COS) sous le haut patronage du ministre de la Défense et en partenariat avec la Direction générale de l’armement, le séminaire pour objectif de favoriser les échanges entre les utilisateurs, comme les forces spéciales, et les concepteurs de matériels innovants : industriels, PME, laboratoires. « Sofins est devenu une référence, a déclaré le général de Saint-Quentin lors de cette première journée. C’est une dynamique forte qui porte la créativité de nos opérateurs et in fine, le succès des opérations ».

 

Lors de cette journée de lancement,  Jean-Yves le Drian a rappelé l’importance de Sofins « qui s’est imposé comme un rendez-vous incontournable. (…)Son attractivité s’est considérablement renforcée ; 156 entreprises exposantes, soit plus de 50% par rapport à il y a deux ans, 20 start-up (…) j’espère que ce salon contribuera à leur développement, et je me félicite aussi de l’ampleur de la dimension internationale : plus de 40 délégations étrangères sont présentes aujourd’hui ».

 

Au programme durant ces trois jours : expositions, tests de produits, groupes de travail, démonstrations par des opérateurs des forces spéciales et tables rondes.

 

« Notre démarche aujourd’hui est bien d’intégrer d’emblée le besoin des forces spéciales dans un nombre croissant de programme d’armement, et d’optimiser le lien entre les forces spéciales et le monde de l’entreprise. L’objectif est clair : il vise à raccourcir la boucle innovation-développement-acquisition », a ajouté le ministre. Il a ensuite salué les valeurs et l’engagement total des unités spéciales, « vous formez une communauté humaine remarquable (…) dotée d’une culture de l’initiative et d’un sens de la mission au service de nombreux partenaires et de nombreux alliés. »

 

Sofins et le pacte défense PME

Sofins, séminaire international et biannuel, est un exemple concret de la mise en œuvre du Pacte défense-PME lancé le 27 novembre 2012 par le ministre de la défense.

Le COS entretient des liens étroits avec les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les PME ; la réactivité, la flexibilité et la capacité d’innovation de ce type d’entreprises sont des atouts indéniables pour répondre, dans des délais réduits, aux besoins capacitaires des forces spéciales.

 

Démonstrations dynamiques des forces spéciales lors du Sofins 2015 – photo ECPAD

Démonstrations dynamiques des forces spéciales lors du Sofins 2015 – photo ECPAD

Retrouvez également le diaporama de la démonstration réalisée par les forces spéciales sur le camp de Souge :

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

06/04/2015 Sources : État-major des armées  

 

Le 6 avril, les forces spéciales françaises, avec l’appui de la force Barkhane ont conduit une opération dans le Nord-est du Mali qui a permis la libération vers 5H00 ce matin (heure de Paris) d'un otage néerlandais, Sjaak RIJKE, retenu par des groupes terroristes sahéliens depuis son enlèvement à Tombouctou en 2011.

 

Lors de cette intervention délibérée, 2 terroristes ont été neutralisés et 2 autres se sont rendus aux soldats français.

 

L'otage a alors été évacué puis mis en sécurité sur une base française au Mali. Il est actuellement en bonne santé. Cette opération a également permis la récupération d’armes et de matériels.

 

Les forces françaises de l’opération Barkhane, déployées pour appuyer les forces de sécurité des Etats du Sahel et la mission des Nations Unies au Mali, poursuivent la traque des groupes armés terroristes responsables de la déstabilisation de la bande sahélo-saharienne.

 

photo EMA

photo EMA

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 12:55
SOFINS 2015 L’événement des forces spéciales françaises du 14 au 16 avril 2015

 

3 avril, 2015 source FOB

 

Le général de brigade aérienne Pierre-Jean Dupont, adjoint du général commandant les opérations spé-ciales (GCOS) a présenté, lors du point presse, la 2nde édition du «Special Operations Forces Innovation Net-work Seminar » (SOFINS) qui se tiendra au camp de Souge, près de Bordeaux, du 14 au 16 avril.

 

Le SOFINS a pour vocation de favoriser la collaboration entre la communauté des forces spé-ciales, les centres de recherches, les pôles universitaires et les industriels des grands groupes, des ETI, des PME et des TPE im-plantés en France.

 

L’objectif de cette collaboration, en liaison étroite avec la DGA, est de permettre aux forces spé-ciales, avec l’aide des industriels, de repousser les limites de leur équipement en termes d’ergonomie (utilisation de nuit de leur équipement) ou de légèreté (emporter, à poids égal, un nombre croissant de matériel permettant plus de polyvalence dans les actions).

 

Le SOFINS s’adresse également à l’ensemble des forces « spécifiques » (GIGN, RAID, DGSI, DGSE) et aux grands décideurs des états-majors centraux (EMA, EMAT, EMM, EMAA, DGGN). Il accueille également de nom-breuses délégations officielles françaises et étrangères, ainsi que des élus locaux et nationaux.

 

Le SOFINS propose pour ses participants :

– un espace d’exposition dédié à la présentation des savoir-faire et produits ;

– des tests de produits et des démonstrations par des opérateurs des forces spéciales ;

– des ateliers sur les futurs enjeux en matière d’équipe-ments des forces spéciales, afin d’engager des pro-grammes de R&D répondant à leurs besoins.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:56
2ème Édition pour SOFINS, le salon des forces spéciales

 

23 mars, 2015 par Pierre Brassart (FOB)

 

Après une première édition couronnée de succès en 2013, le camp de Souge, à deux pas de Bordeaux, nouvelle implantation du 13e Régiment de Dragons Parachutiste (un des trois régiments composant la Brigade des Forces Spéciales Terre), accueille à nouveaux le SOFINS, le Special Operations Forces Innovation Network Seminar. Ce salon, unique en Europe, est un lieu privilégié de rencontre entre les membres de la communauté des Forces Spéciales, les industriels (autant les grandes entreprises que les PME) et le monde de la recherche. Durant 3 jours, du 14 au 16 avril, conférences, démonstrations live, workshops se succèderont.

 

Le but de ce séminaire est de permettre à ces différents mondes de se rencontrer, d’échanger, de collaborer afin que chacun bénéficie de ce que l’autre à apporter, tant comme besoin que comme solution.

 

35 délégations étrangères (européennes et internationales) homologues des forces spéciales, étaient présentes lors de la 1ère édition du SOFINS. Il y a fort à parier qu’elles seront encore nombreuses cette année. Ce rayonnement permet de tirer des enseignements des expériences étrangères et d’élargir les champs d’application des technologies.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:55
Special Forces : doing it differently with the 3rd dimension (JDEF)


13 mars 2015 by JDEF

 

Regarding this unpublished issue, “Special forces : doing it differently with the 3rd dimension”, “Le journal de la Défense” (#JDef) followed the French Special Forces commandos’ training during 6 months.
We know neither their faces nor their names, and their missions are even kept secret. Nevertheless, they intervene at any time throughout the world.
Release of hostages, counter-piracy missions, war criminals’ arrest… The 3.300 members of the SOC, the French Special Operations Command, are part of all commitments, time to time in the most demanding conditions.
Whether they belong to the Army, the Air Force or the Navy, all Special Forces units have to master the 3rd dimension, which stands for a conducive environment to their interventions

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 11:45
photo MIL.be

photo MIL.be

 

15 mars 2015 Par Wajdi Khalifa, correspondant à Bruxelles. - kapitalis.com

 

Des militaires belges vont participer à une mission d'instruction en Tunisie à partir de ce mois de mars. Une première dans la coopération belgo-tunisienne.

 

Le Conseil des ministres belge, sur proposition du ministre de la Défense, Steven Vandeput, a donné son accord, vendredi 13 mars 2015, pour l'envoi d'un détachement militaire en Tunisie pour l'exécution d'une mission d'instruction au profit des unités spéciales tunisiennes.

 

Un détachement de quinze militaires, issu pour la plupart des forces spéciales (Special Forces Group), sera déployé principalement dans le nord de la Tunisie, à partir de la mi-mars 2015 pour une période d'environ 3 semaines, pour l'exécution d'une mission d'instruction visant à accroître l'efficacité du groupement des forces spéciales tunisiennes.

 

L'initiative, a une dimension bilatérale : elle répond répond à une demande de la Tunisie qui veut profiter de l'expérience des forces spéciales belges, parmi les meilleures au monde, et l'armée belge gagnera, en retour, une expérience en «desert training».

 

Cette coopération, inédite entre les deux pays, intervient quelques semaines après la visite en Tunisie de Gilles de Kerchove, coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme. Lors de cette visite, Gilles de Kerchove a rencontré le ministre de la Défense nationale, Farhat Horchani, pour lui réaffirmer l'engagement des pays européens à apporter à la Tunisie les moyens nécessaires pour lutter contre le terrorisme, et l'accompagner dans son processus de formation de ses élites sécuritaires

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 11:55
La caporal-chef Christelle au Mali lors de l'opération Serval. photo EMA

La caporal-chef Christelle au Mali lors de l'opération Serval. photo EMA

 

06-03-2015 Par Romain Mielcarek - RFI

 

Dans les unités de commandos parachutistes, les femmes se comptent sur les doigts d'une main. Christelle a été la première à obtenir la qualification de commando spécialisée. Une jeune femme coriace qui a dû mettre sa vie personnelle entre parenthèses pour pouvoir « faire comme les hommes ».

 

« Pourquoi moi et pas les autres ? », se demande la caporal-chef Christelle alors que l'on s'intéresse à son parcours, plutôt qu'à celui de ses camarades. « Je n'aime pas me mettre en avant », insiste-t-elle, avec un air un peu revêche. Une différence saute pourtant aux yeux chez cette militaire : elle est la première femme à être devenue commando spécialisée dans une unité de commando parachutiste de l'armée de l'Air (CPA).

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 12:30
L’armée américaine pourrait jouer un rôle sur le terrain en Syrie

Des soldat américains de la compagnie Charlie, 2nd Battalion 504th Infantry Regiment, 1st Brigade Combat Team, 82nd Airborne Division, en janvier 2010 avant que les États-Unis ne retirent leurs troupes d'Irak, à Baharia, dans la province d'Al Anbar, aujourd'hui en très grande partie aux mains des jihadistes de l'EIIL (Archives/Spc. David M. Sharp/USArmy)

 

5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les forces spéciales américaines pourraient éventuellement être envoyées en Syrie pour y épauler les rebelles modérés formés par le Pentagone, a déclaré le plus haut gradé américain mercredi.

 

«Si le commandement sur le terrain me demande à moi ou au secrétaire à la Défense d’envoyer des forces spéciales pour accompagner les Irakiens ou les nouvelles forces syriennes (…), si nous estimons que c’est nécessaire pour remplir nos objectifs, alors c’est ce que nous recommanderons» au président américain, a déclaré le général Martin Dempsey lors d’une audition au Congrès à Washington.

Mais un responsable du Pentagone a minimisé ces propos et assuré que le haut gradé n’avait en rien changé de position sur le sujet car, d’après lui, «il n’est pas question d’envoyer des troupes américaines en Syrie», sauf dans l’éventualité où un pilote américain devrait être secouru après la chute de son avion.

De plus, selon cette même source, le cas de figure envisagé par le général Dempsey est d’autant plus «hypothétique» que les forces rebelles syriennes modérées n’ont pas encore commencé leur formation.

 

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 14:55
Infiltration sous voile des GCP du 17e RGP

 

03/03/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Les GCP du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP), filmés à l’occasion d’un saut d’entraînement, nous commentent l’originalité de l’infiltration sous voile.

 

Les groupements des commandos parachutistes (GCP) sont des petites unités issues des régiments de la 11e brigade parachutiste (11e BP). Elles sont composées de soldats choisis pour leurs qualités physiques et morales et ont la particularité de s’infiltrer en zone hostile à la suite d’un parachutage à haute altitude. Ces soldats ont pour mission d’appuyer la mise à terre et l’engagement de la 11e BP, de renseigner ainsi que de mener des actions ponctuelles dans la profondeur. Ils sont engagés sur tous les théâtres d’opérations et participent à la lutte contre le terrorisme.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 10:55
Groupe du CPA 20 prêt à embarquer en Caracal

Groupe du CPA 20 prêt à embarquer en Caracal

 

27/02/2015 Armée de l'air

 

Du 23 au 27 février 2015, le commando parachutiste de l'air n°20 (CPA 20) et l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » se sont retrouvés sur la base aérienne 120 de Cazaux et sa région pour un entraînement commun, baptisé « Brume d’hiver 2015 ».

 

Le but de cet exercice conjoint était de renforcer la synergie entre les différentes unités, de mettre en œuvre les savoir-faire Quick Response Force (QRF), de s’entraîner à la survie en zone hostile, au tir ou encore au largage de petits colis.

 

Au programme de cette semaine : des séances de tir, de l’aérocordage, de jour et de nuit, des exercices de combat adaptés, des exercices de combat urbain, des exercices de personnel recovery et des opérations de largage de petits colis à partir d’hélicoptère Caracal.

 

Caracal de l'EH Pyrénées

Caracal de l'EH Pyrénées

Extraction par grappe en zone encombrée

Extraction par grappe en zone encombrée

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 16:30
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

27/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 26 février 2015, la moitié du détachement de protection mis en place sur le détachement chasse projeté en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal a été relevé.

 

Déployé dès le début de la mission, le détachement des Commandos Parachutistes de l’Air 20 (CPA 20) connaît sa première relève. Ainsi seize personnels du CPA 20 constituant le détachement de protection (DETPRO) du détachement chasse quitteront le sol jordanien cette semaine et seront remplacés par seize militaires des Commandos Parachutistes de l’Air (CPA 30).

 

Au sein des forces en présence, le détachement du CPA 20 a travaillé en étroite collaboration avec les forces de sécurité jordanienne et a assuré la sécurité des personnels, matériels et des installations du détachement contre les agressions potentielles. Il a également assuré la protection des aéronefs lors des phases de décollage ou d’atterrissage, grâce à la mise en œuvre de patrouilles légères franco-jordaniennes, dont les missions principales sont de surveiller, renseigner et alerter.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal  mobilise dorénavant 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval composé notamment du porte-avions Charles de Gaulle avec à bord 12 Rafale Marine et 9 Super Etendard Modernisés.

photos Armée de l'Air
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:55
Contrôleur aérien avancé : une formation de pointe pour un métier d’élite

 

24/02/2015 Loïc Picard  -  DICOD

 

Aviateurs, terriens, marins ou encore membres des forces spéciales. Ils progressent le plus souvent aux côtés des unités conventionnelles. Au plus près des lignes de front et parfois même en territoires hostiles, ils sont les yeux indispensables à la mise en action des outils militaires de la « troisième dimension »  qui regroupent les appuis aériens et d’artillerie. Ce sont les contrôleurs aériens avancés.

 

Tantôt appelés « J-TAC » pour Joint Terminal Attack Controller, « FAC » pour  Forward Air Controller, ou encore « TAC-P » pour Tactical Air Control Party, suivant leur spécialité, leur armée et leur pays d'appartenance, les contrôleurs aériens avancés ont pour mission en tous temps et tous lieux, y compris sur le front et sous le feu, de permettre l'engagement d'un appui avancé par le biais d’un vecteur aérien. Si leur nom varie, tous sont formés par une seule et même structure : le Centre de formation à l’appui aérien (CFAA).

Créé en Allemagne suite à la Seconde Guerre mondiale, et aujourd’hui implanté sur la Base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le CFAA est depuis le début des années 2000 l’unique école de formation à l’appui aérien. Fort de sa bi-nationalité franco-allemande, il reçoit chaque année de 60 à 80 candidats pour la formation de contrôleur aérien avancé. Parmi eux, les militaires allemands représentent plus du tiers des effectifs.

« Cette formule franco-allemande fonctionne très bien, souligne le lieutenant-colonel Rodolphe Wiese, commandant du CFAA. L’association des moyens nous permet de bénéficier d’avantages notables en termes d’entrainement et d’enseignement. » Ainsi, les allemands fournissent de nombreux moyens civils, comme des avions Learjet, et les français davantage de chasseurs, parmi lesquels des Alfajet, Mirage 2000 et Rafale. Des moyens que l’on retrouve majoritairement déployés en opérations extérieures actuellement.

Si ce travail interallié est aujourd’hui possible, c’est grâce à l’accréditation « OTAN » qu’a reçu le centre en 2010 pour la formation qu’il délivre. Une formation standardisée par l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord qui est uniquement enseignée dans sept centres accrédités au sein de l’Alliance, le plus important d’entre eux se trouvant aux Etats-Unis.

« Nous avons déjà formé des militaires étrangers par le passé, précise le capitaine Robin Marlier, pilote d’Alfajet et responsable de la cellule instruction du CFAA. Aujourd’hui, nous travaillons principalement avec les allemands, mais nous pourrions tout à fait former les J-TAC de n’importe quel pays membre de l’OTAN. » Et pour cause. L’intégralité de la formation est délivrée en langue anglaise ; langue traditionnellement appliquée aux opérations aéronautiques. Pour l’intégrer, tous les candidats passent d’ailleurs une batterie de tests de pré-qualification (niveau d’anglais, orientation, connaissance du milieu aéronautique 2D/3D). A cet effet, la plupart des candidats sélectionnés sont déjà des militaires aguerris et rompus aux opérations interarmées.

Contrôleur aérien avancé : une formation de pointe pour un métier d’élite

Soutien des forces au sol, appui feu, missions de renseignement, ou encore frappes ciblées… aujourd’hui, la majorité des opérations militaires incluent l’utilisation de moyens aériens. Si les contrôleurs aériens avancés sont l’outil essentiel au bon déroulement des opérations interarmées, le droit à l’erreur leur ait presque interdit. « La moindre faute en terme de guidage et de contrôle peut en effet avoir des conséquences dramatiques, tant pour l’équipe J-TAC elle-même et les ˝amis˝, que pour d’éventuels éléments environnants comme la population alentour », rappelle le lieutenant-colonel Wiese. La formation délivrée au CFAA en est d’autant plus pointue. D’ailleurs, sur la quarantaine de candidats retenus pour suivre la formation à l’issue des présélections, près 30% échouent. Une statistique en constante amélioration et qui se veux rassurante, gage de la qualité de la qualification des contrôleurs aériens avancés qui œuvrent quotidiennement au profit des forces engagées.

 

>>> Retrouvez les J-TAC à l’action, lors de leur dernière session de formation pratique qui s’est déroulée début février 2015 dans le Gers (vidéo)

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 19:45
Les forces spéciales canadiennes au Niger hors de portée de Boko Haram

Un membre du Régiment d'opérations spéciales du Canada enseigne à un sergent comment utiliser correctement un inclinomètre pour déterminer la vitesse du vent, à Agadez, au Niger, le 21 février 2014. (Archives/Spc. Timothy Clegg/US Army)

 

25 février 2015 par Jacques N. Godbout -  45eNord.ca

 

Les forces spéciales canadiennes, en mission de formation à la lutte contre le terrorisme au Niger, ont été contraintes de quitter la zone frontalière et déménager dans une autre partie du pays pour s’éloigner des combats entre les extrémistes de Boko Haram et les troupes gouvernementales.

 

Lors d’une de leurs missions de formation en février, après avoir essuyé le feu des djihadistes de l’État islamique sur la ligne de front en Irak, nos Forces spéciales canadiennes se sont aussi retrouvés dangereusement près des combattants du redoutable groupe islamiste Boko Haram en Afrique, alors qu’ils s’entraînaient  à la périphérie de la ville de Diffa avec les troupes du Niger en préparation «à l’exercice FLINTLOCK 15, un exercice financé par les États-Unis et dirigé par le Tchad.

Les troupes canadiennes n’ont pas été impliqués dans les combats dans la ville de Diffa, qui se trouve sur la frontière avec le Nigeria, mais elles risquaient à tout moment d’être plongées en pleine tourmente alors que le groupe djihadiste multipliaient les attaques contre la ville.

Les soldats du Régiment d’opérations spéciales ou ROSC étaient autorisés à se défendre mais pas à prendre part au combat.

Alors qu’il devenait  de plus en plus difficile de mener la mission de formation  et que la situation sécuritaire ne cessait de se détériorer, les  officiers canadiens des forces spéciales ont alors  pris la décision  de plutôt poursuivre la mission dans d’autres parties du pays.

Mais les Forces armées canadiennes affirment qu’elles sont prêtes à renforcer leur rôle au Niger si Ottawa décide d’envoyer de l’aide à ce pays.

Et, entre temps, les forces spéciales canadiennes continuent, comme en Irak, l’entraînement de leurs homologues locaux, cette fois, dans le cas du Niger, la formation au tir, aux communications et à la planification de mission – des compétences qu’ils pourront utiliser dans leur combat contre Boko Haram.

Boko Haram, qui contrôle les régions frontalières du Nigeria, dispose de 4.000 à 6.000 des hommes armés aguerris. Le groupe, qui a tué des milliers de personnes au cours des ans et cherche maintenant, à l’instar du groupe État islamique en Irak et en Syrie, à établir un émirat islamique, multiplie les raids sur les pays voisins, dont le Niger.

En outre, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Bénin et le Cameroun font partie d’une alliance régionale lutte contre Boko Haram.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

17 février 2015 par Jean-Dominique Merchet

 

Le contre-amiral Laurent Isnard fait partie des favoris pour prendre, à l'été prochain, le poste de G-COS, c'est-à-dire la tête du Commandement des opérations spéciales (COS). Il y succèderait au général Grégoire de Saint-Quentin, nommé en 2013.

 

Laurent Isnard est actuellement dans le coeur nucléaire des opérations, à son poste  de "Chef conduite des opérations" au Centre de planification et de conduite des Opérations (CPCO) de l’État-major des armées.

 

Issu de l'Ecole navale, Laurent Isnard, né en 1962, est commando-marine, nageur de combat, ancien pacha du commando Hubert et du TCD L'Orage.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:55
Tir HK 416 d'un commando du CPA 20 - photo Armée de l'Air

Tir HK 416 d'un commando du CPA 20 - photo Armée de l'Air

 

13/02/2015 Armée de l'air

 

Exercices dans la neige pour le commando parachutiste de l’air (CPA) n°20, qui a mené une campagne de tir de type « temps froid » du 9 au 12 février au camp du Valdahon, dans le Doubs.

 

Organisé tous les ans à cette période de l’année, cet entraînement a permis aux commandos de travailler différentes phases de tir tactique et technique par -10°C et 70 cm de neige. L’ensemble du personnel engagé a pu s’exercer aux fondamentaux du combat en zone enneigée, ainsi qu’au tir sur différents types d’armement.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 19:45
Après le feu des djihadistes en Irak, les Forces spéciales canadiennes près de Boko Haram en Afrique

Un membre du Régiment d'opérations spéciales du Canada enseigne à un sergent comment utiliser correctement un inclinomètre pour déterminer la vitesse du vent, à Agadez, au Niger, le 21 février 2014. (Archives/Spc. Timothy Clegg/US Army)

 

11 février 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Après avoir essuyé le feu des djihadistes de l’EI sur la ligne de front en Irak, voilà que les Forces spéciales canadiennes se retrouvent maintenant dangereusement près des combattants du redoutable groupe islamiste Boko Haram en Afrique.

 

«Oui, je peux confirmer que le CSOR (le Régiment d’opérations spéciales du Canada) est ‘teamé‘ [fait équipe, ndlr] cette année avec des forces du Niger, mais ne ne lutte pas contre Boko Haram dans la ville de Diffa», a bien confirmé à 45eNord.ca le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN).

Le Niger a été récemment le théâtre de violents combats entre les troupes gouvernementales et les extrémistes islamistes du groupe sanguinaire Boko Haram dans la ville de Diffa, qui se trouve sur la frontière avec le Nigeria.

Les forces spéciales canadiennes, pendant ce temps, s’entraînent avec les troupes du Niger à la périphérie de la ville en préparation «à l’exercice FLINTLOCK 15, […], un exercice financé par les États-Unis et dirigé par une nation africaine», précise le COMFOSCAN.

Les membres du groupe Boko Haram, eux, ont pris d’assaut une prison à Diffa le week-end dernier et ont pu se frayer un chemin dans une partie de la ville de 50.000 personnes lundi. Une voiture piégée a également explosé dans la ville, tuant cinq personnes et en blessant grièvement cinq autres.

L’armée du Niger a certes repoussé les insurgés de la ville, mais c’était tout de même la troisième attaque de Diffa en quatre jours.

Diffa est à environ cinq kilomètres de la frontière nigériane. Boko Haram, qui contrôle des régions frontalières au du Nigeria et dispose de 4.000 à 6.000 des hommes armés aguerris.

Le groupe a tué des milliers de personnes au cours des ans et cherche maintenant, à l’instar du groupe État islamique en Irak et en Syrie, à établir un émirat islamique dans le nord du Nigeria. Boko Haram a également mené des raids sur les pays voisins et a aussi choqué l’opinion internationale en 2014 avec l’enlèvement, non encore résolu, de 276 écolières à Chibok, au Nigeria.

La menace est réelle. Des milliers de personnes ont déjà fui la ville de Diffa et le gouvernement du Niger a conseillé à ceux qui restent de rester dans leurs maisons pendant les combats.

Les Forces spéciales canadiennes se trouvent donc, par le plus malheureux des hasards, encore une fois au mauvais endroit au plus mauvais moment… Vont-ils, après avoir essuyé les tirs des djihadistes en Irak alors qu’ils accompagnaient les forces irakiennes sur la ligne de front, se retrouver dans une situation semblable en Afrique, et, qui plus est, à l’occasion d’un exercice?

 

FLINTLOCK 15

FLINTLOCK est un exercice organisé et sponsorisé par le United States Africa Command (AFRICOM) depuis 2005 dans le nord et l’Afrique de l’Ouest pour «améliorer la capacité de sécurité des forces militaires régionales». Environ 1.000 militaires de plusieurs nations y prennent part chaque année. En 2015, l’exercice est organisé et hébergé par le Tchad.

FLINTLOCK 15 se déroulera du 16 février au 9 mars 2015.

La seule unité de forces spéciales canadiennes qui va y participer est le Régiment d’opérations spéciales du Canada (ROSC).

Selon le Commandement des opérations spéciales du Canada, les raisons de prendre part aux exercices FLINTLOCK sont simples: c’est une «excellente occasion pour le ROSC de se former dans un environnement austère, tout en continuant à construire l’interopérabilité et les relations avec les alliés, et en soutenant le gouvernement des initiatives du Canada dans la région du Sahel».

Plus de 1.200 personnels seront impliquées dans l’exercice Flintlock 15 au Tchad, avec des antennes au Niger, au Nigeria, au Cameroun et en Tunisie.

Les participants sont du Burkina Faso, du Danemark, du Canada, de France, d’Allemagne, d’Italie, de Mauritanie, des Pays-Bas, de Belgique, de Suède, de Norvège, du Sénégal, d’Espagne, du Royaume-Uni, du Mali, de République tchèque, d’Estonie, de Lituanie et des États-Unis.

 

La situation dans la région

Pendant ce temps, la guerre contre Boko Haram devrait s’accélérer dans les prochaines semaines. Le Nigeria a reporté son élection présidentielle jusqu’au 28 mars et se prépare maintenant à attaquer Boko Haram et à détruire ses bases.

En outre, le Tchad, le Bénin, le Cameroun, le Niger et le Nigeria ont convenu d’établir une force multinationale de 8.700 hommes pour venir à bout de Boko Haram.

Les soldats du Tchad, eux, ont déjà engagé la lutte contre Boko Haram dans le nord du Nigeria.

Dans le passé, la mission d’entraînement FLINTLOCK a déjà dû être annulé en raison d’un conflit dans la région où elle devait se dérouler. En 2012, FLINTLOCK, qui devait avoir lieu au Mali, a été annulée en raison de la poursuite des combats dans ce pays. Mais il semble, cette fois, qu’il n’est pas question d’annulation.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 06:55
Forces spéciales - service Action (DGSE) : moi d'abord !

 

06/02/2015 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Dans un article discret, le service Action de la DGSE démonte les arguments de ceux qui voudraient attribuer ses moyens aux forces spéciales.

 

Ce n'est pas dans la Revue défense nationale (RDN), vénérable institution ouvrant pourtant largement ses colonnes depuis des décennies aux questions militaires et stratégiques, que l'on chercherait spontanément un article écrit par une personne du sérail sur le débat qui agite vivement le service Action de la DGSE et le Commandement des opérations spéciales (COS). Et pourtant, c'est bien elle qui revient sur la question, dans son numéro de janvier. Avertis de cette affaire dès le mois de juin dernier, nos lecteurs savent que des voix se font entendre au COS - qui opère en uniforme en engageant la France - pour récupérer des effectifs en absorbant une grosse partie du service Action de la DGSE. Lequel agit dans la clandestinité, en civil, mais parfois avec des moyens et des méthodes similaires à ceux des forces spéciales.

 

Point de vue de la DGSE

 

La DGSE a systématiquement refusé de s'exprimer sur ce débat pourtant vif, et a donc choisi une voie détournée pour s'engager dans la polémique. Dans un article du numéro 776 de la RDN surtitré "Contrepoint" et titré "Forces spéciales, forces clandestines : dissemblances, synergies, interopérabilité", un certain Jean-Luc, identité fleurant bon le pseudonyme, donne, sans l'écrire explicitement, le point de vue de la DGSE. L'auteur est présenté comme étant actuellement stagiaire à l'École de guerre et connaissant bien "les forces clandestines pour y avoir exercé des responsabilités de commandement sur le terrain et de conception, et de conduite des opérations". Il s'agit, on l'aura compris, d'un jeune cadre d'avenir du service Action, qui poursuivra sa carrière à la DGSE et a écrit ce texte avec l'aval de la direction du service.

 

SA = bombe atomique

 

Notre Jean-Luc s'exprime donc nettement. Il rappelle la doctrine : quand "la conjoncture politique n'autorise aucune action militaire, la raison d'État légitime l'emploi des forces clandestines." Deuxième rappel : "Ces forces agissent dans l'intervalle de notre stratégie de défense et de sécurité nationale non couvert par les forces armées et de sécurité." Elles ne servent que sur ordre du président de la République en constituant "une capacité d'action coercitive, fondamentalement régalienne, qui sert le coeur des intérêts les plus élevés de la nation". Entre elles et la bombe atomique, il n'y a guère de différence dès lors que, "à l'instar de la dissuasion nucléaire, elles concourent à l'indépendance et à la souveraineté nationales". L'argument paraîtra un peu excessif, dès lors que dans les faits l'arme nucléaire est destinée par essence à signer l'engagement français... D'ailleurs, "le succès d'une opération clandestine repose sur des capacités spécifiques qui permettent à l'État commanditaire de nier son implication".

 

Interstices périphériques

 

L'auteur réfute tout projet de mutualisation de capacités entre le COS et le SA, "qui ne manquerait pas d'affecter l'efficacité de ces deux entités". Il accuse aussi à demi-mot le COS de donner trop de publicité à ses actions, alors que "la clandestinité suppose la préservation du secret opérationnel. Ce dernier dépend d'un cloisonnement rigoureux qui ne souffre aucune mixité". Jean-Luc considère néanmoins les deux forces comme complémentaires, tout en cantonnant cette coopération à des "interstices périphériques", comme le soutien du COS à des opérations du SA (comme cela s'est passé en 2013 pour la libération ratée de Denis Allex en Somalie), ou inversement. En 2001, rappelle-t-il, c'est le SA qui a accueilli le COS en Afghanistan, non sans avoir procédé plus récemment à "l'ouverture de portes au profit des forces spéciales". L'auteur estime enfin qu'"aujourd'hui la majorité des opérations que conduit le COS en région sahélo-sahélienne repose essentiellement sur des renseignements de la DGSE". Donc, on l'a compris, on ne change rien !

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 16:55
SOFINS - Du 14 au 16 avril 2015

 

source SOFINS
 

Imaginé par le Commandement des Opérations Spéciales et placé sous le haut patronage du ministre de la Défense, le Special Operations Forces Innovation Network Seminar (SOFINS) est un concept inédit visant à développer une synergie en matière d’équipements entre les forces spéciales françaises et le tissu national des industriels, des PME et du monde de la recherche.

 

Un événement unique en Europe qui combine une offre à plusieurs niveaux :

 

DU BUSINESS

Un espace d’exposition et des rendez-vous d’affaires pour présenter vos savoir-faire et produits

DU LIVE

Des tests de produits par les opérateurs des forces spéciales sur des zones adaptées

Des démonstrations live des forces spéciales

DE L’INFORMATION

Des présentations produits pour promouvoir votre activité

Des ateliers pour initier des programmes de R&D répondant aux besoins des FS

Les secteurs d'activité concernés

 

Aéronautique «voilure fixe» :

- Capacités C3ISTAR

- Infiltration et mobilité 3D

- Frappe de précision et appui-feu

- C4I

- Largage

- Livraison par air

- Réalité augmentée

 

Aéronautique « voilure tournante » :

- Simulation / entraînement

- Capteurs embarqués

- Avionique

- Équipement actif de défense

- Équipement de défense passive

- Mobilité et infiltration 3D

- Appui feu

 

Action à la mer :

- Systèmes submersibles

- Systèmes de surface

- C4I

- ISR

- Équipements individuels

 

Reconnaissance Spéciale, Surveillance et Exploitation :

- Observation

- Détection / Reconnaissance, Identification

- Prises de vues Jour / nuit

- Géolocalisation, marquage- Surveillance de zone

- Biométrie

- Transmissions sécurisées

- Systèmes d’exploitation

 

Command and Control, Communications, computers :

- Systèmes de transmissions

- Système de commandement et d’organisation des PC

- Guerre électronique

- Localisation

 

Environnement du combattant FS

- Mobilité terrestre

- Armement individuel / collectif - Vision nocturne

- Protection individuelle

- Médicalisation au combat

- Désignation de cible

- Démolition / bréchage

- Survie

- Équipements individuels

 

Plus d'informations : SOFINS 2015

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 17:20
Les forces d’opérations spéciales du Canada en action. (Archives/COMFOSCAN/YouTube)

Les forces d’opérations spéciales du Canada en action. (Archives/COMFOSCAN/YouTube)

 

20 janvier 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Après que le commandant des Forces d’opérations spéciales du Canada a révélé, lundi, que des soldats canadiens avaient échangé des tirs en Irak avec des combattants de l’État islamique, le chef du NPD, Thomas Mulcair, s’est empressé d’accuser le premier ministre Harper d’avoir induit les Canadiens en erreur sur la participation du Canada au combat contre le groupe djihadiste.

 

Le premier ministre canadien, quant à lui, réplique en se déclarant très fier de l’action des militaires canadiens.

Hier à Ottawa, au « briefing » sur l’opération IMPACT, la contribution canadienne à la lutte de la coalition menée par les États-Unis contre l’organisation de l’État islamique, le brigadier-général Michael Rouleau, commandant des Forces d’opérations spéciales du Canada, a révélé que des membres des Forces spéciales canadiennes, dépêchés en Irak pour participer à la lutte contre le groupe djihadiste ultra-radical, ont essuyé des tirs ennemis et ont été contraints de répliquer.

Les membres des forces spéciales canadiennes prennent part directement aux frappes de la coalition contre des cibles de l’État islamique, a-t-on  également appris hier.

Ils ont ainsi aidé jusqu’à maintenant les avions de chasse amis à localiser des cibles ennemies à 13 reprises.

Mais, lors de la planification d’un bombardement non loin de la ligne de front, des membres des forces spéciales ont été attaqué par des tirs de fusils mitrailleurs et de mortiers, a révélé le le commandant des Forces d’opérations spéciales.

« Lorsqu’ils ont avancé pour confirmer les plans et visualiser ce dont ils avaient discuté sur une carte, ils ont immédiatement essuyé des tirs de mortier et le feu de mitrailleuse », a précisé le brigadier-général Rouleau.

Les Canadiens ont alors répliqué aux tirs ennemis dans une posture purement défensive et ont détruit les deux positions ennemies d’où venaient les tirs grâce à des snipers. Il n’y a eu aucun blessé du côté canadien.

 

Mulcair accuse Harper d’avoir trompé les Canadiens

Le chef du NPD, Thomas Mulcair, pour cette raison, accuse le premier ministre Stephen Harper d’avoir induit les Canadiens en erreur au sujet de la participation du Canada à des combats au sol en Irak.

« M. Harper ne peut s’en tirer et dire aux Canadiens: ‘Il n’y aura pas de combat de nos troupes’ et ensuite essayer d’expliquer qu’en fait, ils sont impliqués dans ces combats », a déclaré le chef de l’Opposition lors d’un point de presse.

« Je lui ai posé ces questions spécifiquement en septembre, et il a dit aux Canadiens qu’ils ne seraient pas impliqués dans une mission de combat. Il n’a pas dit la vérité. », a poursuivi le chef néo-démocrate.

« Maintenant qu’on sait que les Canadiens sont impliqués dans les combats (au sol, ndlr), on dit que ce n’est toujours pas une mission de combat. Les hommes et les femmes qui sont là-bas méritent mieux que les jeux de mots du premier ministre. C’est une question d’intégrité gouvernementale », a martelé le chef néo-démocrate.

 

Les Forces armées canadiennes plaident la légitime défense

L’automne dernier, avant l’adoption de la motion autorisant la mission, tout au long du débat sur la participation canadienne à la coalition, le premier ministre Harper a toujours affirmé que le Canada ne participerait pas à des combats au sol. « Les soldats canadiens n’accompagneront pas les forces irakiennes au combat », répétait alors le premier ministre canadien.

Les membres des forces spéciales canadiennes ont initialement été déployés en Irak pour une mission de formation des forces de sécurité irakiennes. Cette mission a ensuite été élargie pour permettre à des avions militaires canadiens de participer à des frappes aériennes sur des cibles de l’EI.

Quant à l’échange de tirs auquel se réfère Thomas Mulcair, depuis le début de la mission canadienne en Irak, c’est la première fois qu’un incident de ce type se produit, a bien précisé hier lors de la séance d’information à Ottawa le brigadier-général Rouleau, insistant pour bien faire comprendre qu’il s’agissait d’un cas unique et de légitime défense.

Quant à l’identification de cibles, notamment à l’aide de lasers pointés sur des cibles au sol, ces activités s’inscrivent selon le commandant des Forces spéciales dans le cadre de la mission d' »aide et de formation », les forces de sécurité irakiennes n’étant pas pour le moment en mesure d’accomplir ces tâches par eux-mêmes.

Quant au premier ministre Harper, il s’est pour sa part, contrairement au chef néo-démocrate, déclaré très fier de l’action des militaires canadiens en Irak.

« Le mouvement djihadiste international a déclaré la guerre au Canada et à ses alliés. Nous devons faire face directement à cette menace et c’est exactement ce que fait le gouvernement », a déclaré le chef du gouvernement canadien « Nous sommes immensément fiers du travail extraordinaire que font nos forces armées canadiennes en combattant la menace terroriste que constitue le soi-disant État islamique en Irak et nous les appuyons à 100%. Contrairement aux libéraux et au NPD, qui préféreraient voir le Canada se tenir en retrait pendant que d’autres se battent pour nous, nous allons continuer à soutenir la coalition internationale dans la lutte contre les terroristes de l’EI ».

Alors, l’échange de tirs entre les soldats canadiens et les combattants djihadistes, l’exception qui confirme la règle ou…la nouvelle règle?

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:30
Des soldats canadiens ont combattu l'EI au sol en Irak

 

20.01.2015 by JDD

 

Les forces spéciales canadiennes se trouvaient sur le front, dans le nord de l'Irak, pour préparer de futurs bombardements contre le groupe Etat islamique (EI). Un accrochage a alors opposé ces soldats aux djihadistes, dont au moins deux ont été abattus lors de ce tout premier engagement au sol révélé depuis le début de l'offensive aérienne contre l'organisation.

 

"Tirs de mortier" et de mitrailleuses. L'incident s'est produit au cours des sept derniers jours. L'état-major canadien a plaidé le droit à "l'autodéfense" et rappelé que le Canada avait, comme la France, déployé des avions de chasse en Irak, ainsi que des forces spéciales, destinées à la formation des troupes irakiennes et des milices kurdes.

Le général Michael Rouleau, commandant des forces d'opération spéciales du Canada, a donné des précisions sur les circonstances de l'accrochage. Les forces spéciales se trouvaient dans le nord de l'Irak pour y rencontrer de haut-gradés de l'armée irakienne quand ils ont été pris à partie. Ils ont déterminé ensemble les prochaines cibles des raids aériens, avant d'avancer vers la ligne de front "pour confirmer les plans et visualiser ce dont ils avaient discuté sur une carte".

Une fois arrivés sur place, "ils ont immédiatement essuyé des tirs de mortier et le feu de mitrailleuses". Les tireurs d'élites canadiens ont aussitôt été autorisés à répliquer par leur commandement et ont "neutralisé les deux menaces". Aucun Canadien n'a été blessé.

 

>> LIRE AUSSI - Des frappes ont visé des dirigeants de l'EI en Irak

 

"Pas une escalade". Pour le chef des forces spéciales, "le fait que nous ayons eu un échange de coups de feu avec l'EI ne signifie pas que cela soit devenu une mission de combat". Même son de cloche du côté de Jonathan Vance, commandant interarmées du Canada, qui ne "considère pas cela comme une escalade".

 

>> LIRE AUSSI - Irak : avec les forces spéciales françaises qui forment les peshmergas

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 17:30
Opération IMPACT: forces spéciales et frappes

 

20.01.2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

Les forces spéciales canadiennes ont eu fort à faire au cours des derniers mois en Irak, alors que la mission initiale de formation des forces de sécurité irakiennes s’est transformée en mission d’assistance aux pays de la Coalition.

 

Lors d’une conférence de presse au Quartier général de la Défense nationale, à Ottawa, ce lundi 19 janvier, le lieutenant-général Jonathan Vance et le brigadier-général Michael Rouleau, respectivement commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada et commandant du Commandement des forces spéciales du Canada, ont fait le point sur les opérations canadiennes en Irak.

 

Le lieutenant-général Vance a affirmé que les près de 1.000 frappes aériennes menées par les pays de la coalition ont réussi à stopper le groupe État islamique et à les placer sur la défensive. «Nous avons perturbé leur liberté de mouvement, leur capacité de commandement et contrôle, et limité leur capacité de mener à bien des opérations de grande envergure», mais il faudra néanmoins «des années avant de crier victoire».

Nous ne sommes qu’au «début de la campagne» a dit le général Vance, qui estime qu’il «ne s’agira pas d’un combat facile, et il restera beaucoup à faire dans les domaines de l’instruction et de l’aide avant qu’un niveau de réussite important soit atteint».

Résumant les sorties des avions canadiens dans l’espace aérien irakien, Jonathan Vance a précisé que la Force opérationnelle aérienne en Irak a effectué 358 sorties aériennes en date du 18 janvier à 15h, soit 230 sorties pour les CF-18; 61 sorties pour l’aéronef de ravitaillement CC-150T et 67 missions de reconnaissance pour les aéronefs de patrouille CP-140.

 

Entraîner, conseiller et assister

Au cours des derniers mois, les membres des forces spéciales canadiennes ont fourni des conseils et de l’assistance aux commandants supérieurs des forces irakiennes dans la défense de leurs lignes contre l’EI et dans la planification de leurs opérations offensives.

«Grâce à un centre de coordination combiné que nous avons établi, la coordination, planification et synchronisation des opérations irakiennes est améliorée», a affirmé le brigadier-général Michael Rouleau.

Une fois cette étape franchie, une mission de reconnaissance sur le terrain est effectuée afin de visualiser les opérations des lignes de front.

L’instruction que les forces spéciales canadiennes offrent sont la navigation terrestre, l’informatique ou les systèmes de position globale, GPS.

«Nous avons aussi aidé en fournissant une formation médicale aux forces de sécurité irakiennes […] comment garder en vie un soldat sur le champ de bataille assez longtemps pour qu’il se rende jusqu’à un hôpital».

Précisant que la formation se fait «des kilomètres derrière les lignes de front, Michael Rouleau a indiqué aux journalistes que cette partie représente environ 80% du travail, le reste se faisant «pour la plupart à proximité de la ligne de front, mais parfois sur la ligne de front».

Le brigadier-général a comparé l’environnement à celui de la Première Guerre mondiale: «La chose que les gens ne comprennent pas, c’est que dans le Nord de l’Irak en ce moment c’est un environnement relativement statique. C’est un peu comme lors de la Première Guerre mondiale. Il y a une ligne de tranchée au Nord où les Forces irakiennes font face aux forces du groupe l’État islamique et c’est relativement statique ».

 

Face à l’ennemi

Lors de la planification d’un bombardement non loin de la ligne de front, des membres des forces spéciales ont été attaqué par des tirs de fusils mitrailleurs et de mortiers.

Depuis le début de la mission canadienne en Irak, c’est la première fois qu’un incident de ce type se produit, a indiqué le brigadier-général Rouleau. «Lorsqu’ils ont avancé pour confirmer les plans et visualiser ce dont ils avaient discuté sur une carte, ils ont immédiatement essuyé des tirs de mortier et le feu de mitrailleuses», a raconté le chef des forces spéciales.

Il a précisé que les Canadiens ont répliqué aux tirs ennemis dans une posture purement défensive et ont détruit les deux positions ennemies d’où venaient les tirs grâce à des snipers. Il n’y a eu aucun blessé du côté canadien.

 

Des yeux sur le terrain

Les membres des forces spéciales canadiennes ont également pris part directement aux frappes de la coalition contre des cibles de l’État islamique. Plusieurs d’entre eux ont ainsi aider les avions de chasse amis à localiser des cibles ennemies à 13 reprises.

Le brigadier-général Rouleau a donné l’exemple de lasers pointés sur des cibles au sol, afin d’aider les bombes à guidage laser.

Dans une vidéo diffusée lors du point de presse, on peut en effet voir ce qui semble être une position ennemie assez proche, filmée par des membres des forces spéciales. Les deux bunkers du groupe armé sont alors frappés par des bombes de la coalition.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 08:56
Exercice DOSSE - L'assaut

 

12.12.2014 Armée de Terre

 

Cet exercice a pour but le contrôle opérationnel du GCM tout en s'inscrivant dans la préparation à l'engagement de l'unité.
 
2e album photo de l'exercice "Général DOSSE" du groupement commando montagne (GCM).
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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 17:45
La FLF Guépratte en exercice interarmées au large de Djibouti

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 12 décembre 2014, à la suite de son appareillage de Djibouti, la frégate légère furtive (FLF) Guépratte engagée dans la Task Force 150 (TF 150), volet maritime de l’opération Enduring Freedom (OEF), a participé à un exercice de récupération de commandos marine et de matériels parachutés en pleine mer, en collaboration avec les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Cet exercice complexe et peu habituel appelé TARPON, a mobilisé l’ensemble de l’équipage du Guépratte qui a participé à la réalisation du dispositif nautique mis en œuvre pour la récupération des quinze commandos et des caisses de matériel parachutés par le Transall C160 des forces françaises déployées à Djibouti (FFDJ). La préparation minutieuse de l’exercice et l’excellente coordination entre le Guépratte, les embarcations rapides qui ont effectué la récupération en mer et le Transall ont contribué à la réussite de cet exercice.

 

Ce TARPON a permis de mesurer la réactivité et l’excellent professionnalisme des différentes équipes du bord, qui, après cet entraînement, sont qualifiées pour conduire ce type de récupération. Cette méthode de projection peut par exemple être utilisée en cas de prise d’otage, dans le cadre des opérations de contre-terrorisme maritime

 

Le Guépratte a ensuite repris sa route et rejoint la TF 150 qu’elle a intégrée le 5 décembre dernier. Au sein de l’opération Enduring Freedom, la TF150 a pour mission principale le combat contre les trafics illicites en Mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en océan Indien et autour de la corne de l’Afrique. Ces trafics, qui financent le terrorisme mondial, sont en effet source d’instabilité dans ces régions traversées par les plus importantes routes commerciales au monde. La présence du Guépratte permettra également la collecte de renseignements, afin d’améliorer sa connaissance des différentes activités dans ces zones sensibles, tout en promouvant la coopération régionale avec les forces des Etats riverains.

La FLF Guépratte en exercice interarmées au large de DjiboutiLa FLF Guépratte en exercice interarmées au large de Djibouti
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