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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 17:55
Les forces spéciales veulent croquer les moyens de la DGSE

Les forces spéciales veulent croquer les moyens de la DGSE

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09/08/2014 Par Jean Guisnel - Le Point.fr

 

Sur le terrain, la DGSE et le COS (Commandement des opérations spéciales) crapahutent ensemble. Dans la chasse aux HVT (High-Value Targets, pour cibles de grande valeur, traduction : les chefs djihadistes) qu'ils mènent au Mali, notamment, les premiers fournissent le renseignement initial (identité, localisation, etc.) et le COS se charge de la dérouillée. Une dizaine de chefs djihadistes auraient ainsi été "neutralisés" ces derniers mois. Mais la grande affaire de l'heure est une pure bataille bureaucratique.

 

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 19:55
photo Lisa Bessodes - Marine Nationale

photo Lisa Bessodes - Marine Nationale

 

6 Août 2014 Marine Nationale

 

Retrouvez en exclusivité l’entretien complet du contre-amiral ISNARD à l’occasion de la remise du brevet aux hippocampes ailés au 1000ème nageur de combat.

 

Aujourd’hui 23 juillet 2014 est une date forte pour les nageurs de combat ! Cette unité spéciale reçoit son 1000ème nageur breveté. Les années qui suivront sa certification seront pour le jeune nageur de combat une succession de périodes de stages, d’entraînements et d’opérations sur toutes les mers du globe. Il pourra être amené à opérer dans des zones montagneuses, désertiques, urbaines ou rurales ou encore dans toutes les jungles où l’armée française est déployée. Il y interviendra parfois seul en toute discrétion, parfois aux côtés de ses camarades des forces conventionnelles.

 

photo Lisa Bessodes - Marine Nationale

photo Lisa Bessodes - Marine Nationale

 

Pour nous parler de ce métier, rien de mieux que de rencontrer le contre-amiral Laurent Isnard. Breveté successivement commando marine, nageur de combat et instructeur de chute libre, voici un homme qui a pris part à plusieurs opérations spéciales notamment au sein du non moins célèbre commando Hubert. L’amiral Isnard exerce aujourd’hui la responsabilité de Chef conduite des opérations au Centre de planification et de conduite des Opérations (CPCO) de l’État-major des armées.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 12:56
Entraînement de la BFST

Entraînement de la BFST / Crédits : C. MARTINEZ

 

31/07/2014 SIRPAT

 

Le 15 juillet 2014, les unités nautiques de la brigade des forces spéciales Terre (BFST) ont effectué un entraînement à la mise en place par saut LOS (largage opérations spéciales) sur plan d’eau.

 

Réalisé de nuit en configuration opérationnelle, cet entraînement a vu le largage de trois équipes de recherche nageur-palmeur, du 2eescadron du 13e régiment de dragons parachutistes (13eRDP),  dont une de plongeurs oxy, et deux sticks action spéciale (SAS fluvial et SAS plongeurs offensifs) du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa), sur le plan d’eau d’Hourtin, en Gironde, par un aéronef de l’escadron « Poitou », de l’armée de l’air.

 

Ce mode d’insertion, maîtrisé par les éléments renseignement et action nautiques de la brigade, est particulièrement exigeant et nécessite un entraînement régulier.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 10:55
Forces spéciales, agir autrement avec la 3D

 

5 août 2014 Eléonore Krempff, journaliste-réalisatrice

 

Pour ce numéro inédit «Forces spéciales, agir autrement avec la 3e dimension», le Journal de la Défense a suivi les commandos des forces spéciales pendant 6 mois lors de leurs entrainements.

 

On ne connait pas leurs visages, ni leurs noms. Leur travail est tenu au secret. Pourtant ils interviennent à chaque instant aux quatre coins du monde.

Libération d’otages, action de contre-piraterie, arrestation de criminels de guerre… Les 3.300 hommes du COS, commandement des opérations spéciales, sont aujourd’hui de tous les engagements, parfois dans les conditions les plus extrêmes. Qu’ils fassent parti de l’armée de terre, de l’air ou de la Marine, toutes les unités des forces spéciales sont amenées à maitriser la 3e dimension, milieu propice pour leurs interventions.

 

« Nous avons pu suivre pendant plusieurs mois quelques unes des 11 unités du commandement des opérations spéciales (COS), en particulier celles spécialisées dans le domaine aérien : 1er Régiment parachutiste d’infanterie de marine, 13ème régiment de dragons parachutistes, commando parachutiste de l’air n° 10, escadron de transport 3/61 Poitou, 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales, commando Trépel…

Au-delà des missions parfois très physiques que nous avons partagées avec ces unités (notamment une patrouille motorisée de pas loin d’une dizaine d’heure, de nuit et en plein désert africain !), nous avons découvert des personnalités souvent exceptionnelles, posées, professionnelles, attachantes, et parfois très drôles. Bref, très humaines !

Les forces spéciales étant astreintes à l’anonymat le plus strict et à une certaine discrétion, il n’est pas toujours évident de se faire accepter dans la « famille » quand on est une équipe de tournage ! Mais une fois la confiance établie, nous avons été totalement intégrés aux manœuvres ; ce qui n’a pas toujours été de tout repos pour nous, techniquement et physiquement!

 

De grands moments dont on se souviendra longtemps sans doute ! »

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 11:55
«Aigle Ardent» : un exercice perçant !

 

25/07/2014 Armée de l'air

 

Du 21 au 25 juillet 2014, le commando parachutiste de l’air (CPA) n°20 et l’escadron d’hélicoptère (EH) 1/67 « Pyrénées » participent conjointement à l’exercice « Aigle Ardent » depuis la base aérienne 120 de Cazaux. L’escadron de chasse 2/30 «Normandie-Niemen » ainsi que le groupe interarmées d’hélicoptères de Villacoublay sont également au rendez-vous dans le sud-ouest de la France.

 

Ces quatre unités sont réunies pour un entraînement tactique regroupant les différents savoir-faire de leur spécialité. Le programme a débuté mardi par différentes missions amenant les CPA à s'exercer à l’aérocordage (corde lisse ou grappe) avec deux Caracal de l’EH 1/67. La journée s’est poursuivie par la prise de la plateforme aéroportuaire de Saintes (base aérienne 722), un des temps fort de l’exercice.

 

Mercredi, les différentes unités se sont entraînées à la récupération de personnel isolé ainsi qu’au tir technique et tactique. Le soir, les commandos se sont infiltrés sur le site DGA Essais de missiles* (anciennement appelé centre d’essai des Landes) pour effectuer une mission de survie en zone hostile.

 

Largage de petits colis sur marquage tactique, combat en zone urbaine ou Personnel Recovery… D’autres missions attendent les participants d’ici la fin de l’exercice !

 

*Le site DGA Essais de missiles permet de tester à la fois des engins tactiques, des missiles tactiques nucléaires (300 km de portée) et des missiles stratégiques (3 000 km de portée).

«Aigle Ardent» : un exercice perçant !«Aigle Ardent» : un exercice perçant !«Aigle Ardent» : un exercice perçant !
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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 16:55
Le Styx piloté par Rohan Le Trévédic, lors d'une de ses premières sorties à la mer. Photo Stéphane Gallois

Le Styx piloté par Rohan Le Trévédic, lors d'une de ses premières sorties à la mer. Photo Stéphane Gallois

 

13.07.2014 Stéphane Gallois - .entreprises.ouest-france.fr

 

Un bureau d'études d'Arradon a livré un prototype d'embarcation d'assaut pour l'armée de Terre. Désormais un appel d'offres pour d'autres unités est espéré.


Navigation nocturne entre les îles, assaut sur un petit caboteur... Le golfe a été la semaine dernière le théâtre d'opérations navales inhabituelles. Tout avait commencé le lundi avec la mise à l'eau du Styx, une « embarcation fluviale rapide » destinée à l'armée de Terre.

Conçu par la société Pirenn (Arradon), le prototype est une étape importante pour le bureau d'études comme pour les militaires. « Il s'agit de réapprendre à utiliser les fleuves et les plans d'eau intérieurs comme des voies de pénétration et de liaison », explique le chef de bataillon Nicolas de Raguenel, responsable du marché à la Section technique de l'armée de Terre.

Du côté de Pirenn et de ses partenaires - dont le chantier finistérien ACCF, qui a moulé la coque du bateau - cette réalisation est une référence essentielle et on espère qu'elle débouchera dans quelques mois sur un appel d'offres pour d'autres unités.

 

Mis à l'épreuve par les forces spéciales

Mais d'abord, il a fallu mettre les bouchées doubles : seulement six mois se sont écoulés entre la signature du marché et la livraison de cet engin de 8,20 m, entièrement original, propulsé par deux moteurs hors-bord de près de 200 CV et capable d'emporter douze hommes à plus de 40 noeuds. Tout en respectant les normes Otan, évidemment.

Jeune société créée en mai 2013, Pirenn signe là sa première réalisation majeure et scelle ainsi une relation de qualité avec des clients particulièrement exigeants. « Le Styx sera armé et mis à l'épreuve par les forces spéciales, indique Rohan Le Trévédic, directeur général de Pirenn. Des utilisateurs dont nous partageons l'éthique et avec qui nous apprécions de travailler. »

Nicolas de Raguenel confirme. « La réussite de ce projet est largement liée à la qualité des relations humaines que nous avons nouées. » En témoigne la cérémonie de bénédiction qui s'est déroulée à l'île d'Arz, juste devant la terrasse du restaurant L'Escale, dont la propriétaire est devenue marraine du bateau.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 11:55
Salamandre en action sur la base de Nancy

 

09/07/2014 Armée de l'air

 

Du 30 juin au 4 juillet 2014, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey a accueilli l’exercice «Salamandre», entraînement mobilisant les escadrons de chasse de Nancy, Saint-Dizier et Luxeuil. Deux hélicoptères Caracal complétaient le dispositif aérien. Des spécialistes des commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) et n°30 (CPA 30) étaient aussi déployés.

 

La semaine a débuté par des missions de type CAS (Close Air Support - appui aérien rapproché) menées entre les équipages chasse en vol et les groupe FAC au sol (Forward Air Controller– contrôleur aérien avancé).

 

Le scénario a également permis aux aviateurs de répéter les procédures CSAR (Combat Search and Rescue – capacité de recherche et sauvetage au combat) sur le terrain militaire de Mailly-le-Camp. Les Caracal ont réalisé des vol de nuit en configuration de guerre électronique et de l'aérocordage (corde lisse/grappe).

 

La partie tactique de l’exercice s’est achevée par une mission menée par un groupe spécialisé du CPA 20, de type ALI (Air Land Integration – intégration air-sol). Il s’agissait de mettre en synergie des forces aériennes et des forces terrestres grâce à l’utilisation des systèmes d’information et de communication performants. Un groupe spécialisé du CPA 20 a procédé à une mission d’exfiltration de deux pilotes réalisée de nuit. Ce type de mission repose sur le savoir-faire développé récemment par les forces spéciales de l’armée de l’air.

Deux Caracal de l'escadron 1/67 "Pyrénées"

Deux Caracal de l'escadron 1/67 "Pyrénées"

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 07:56
Au cœur du commando Hubert, le plus secret de l’armée française

 

7 juillet 2014 Portail des Sous-Marins

 

Le commando Hubert qui fait partie des forces spéciales est l’une des unités les plus secrètes de l’armée française. Ces nageurs de combat sont spécialisés dans la lutte sous-marine, le saut en parachute sous oxygène à plus de 4000 mètres et dans la lutte anti-terroristes.

 

Référence : Tf1

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:55
L’AASM sur C-130 en appui feu pour les forces spéciales

 

20 juin, 2014 Guillaume Belan

 

Etonnante découverte sur le stand du groupe ARINC à Eurosatoty. Sa filiale AAROK, un bureau d’étude spécialisé dans les systèmes d’armes, présentait une maquette d’un C-130 équipé de 2ASM (Armement Air Sol Modulaire) de Sagem. Une version destinée à réaliser de l’appui feu au profit de troupes au sol. Le système a été baptisé SSA 1001 Gerfaut. Installé sous voilure, le système se fixe en lieu et place de réservoirs additionnels et occupe le même volume. Un projet sur lequel travaille le bureau d’étude depuis 2 ans et demi déjà. Le système est, selon son concepteur, très simplement adaptable, de type « plug and play » et peut être fixé en une heure sans aucun changement sur la structure de l’aéronef. Une solution qui aurait été présentée aux forces spéciales françaises (COS). Son avantage, outre la portée et la précision de la munition de Sagem (y compris sur des cibles même mobiles grâce à la désignation laser), réside dans le coût de l’heure de vol : 8000 euros de l’heure contre 15000 euros en moyenne pour un avion de chasse pour des missions d’appui feu. Reste à trouver un client, peut-être le COS français, pour financer les essais en vol.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 18:55
Teaser 13ème RDP journées portes ouvertes 27 et 28 septembre 2014

 

24.06.2013 Media 13e RDP

 

Le 13e Régiment de dragons parachutistes organise le week-end du samedi 27 et du dimanche 28 septembre 2014, la deuxième édition de ses journées portes ouvertes depuis son installation dans la commune de Martignas-sur-Jalle.

 

Informations

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 17:55
13ème RDP journées portes ouvertes 27 et 28 septembre 2014

 

 

24.06.2014 Media 13e RDP

 

Le 13e Régiment de dragons parachutistes organise le week-end du samedi 27 et du dimanche 28 septembre 2014, la deuxième édition de ses journées portes ouvertes depuis son installation dans la commune de Martignas-sur-Jalle.

 

 

Plus d'informations

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 16:55
Les forces spéciales Terre décernent leur prix de l’innovation

 

24 juin, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Les forces spéciales sont aussi spéciales dans leurs équipements, leurs procédures d’acquisition, leurs contraintes et bien sûr leurs besoins opérationnels. C’est dans cette perspective que la brigade des forces spéciales Terre (BFST) vient d’organiser, ce 23 juin, la seconde édition de son prix de l’innovation à Pau.

 

« L’innovation est un point de clé de la réussite des opérations spéciales dans la mesure où il s’agit de conserver en permanence un temps d’avance. (…) Au fond, l’innovation c’est la créativité au service de l’adaptation aux besoins opérationnels, c’est une façon de « penser autrement », c’est la marque d’une intelligence de situation. Bref pour les forces spéciales c’est une marque de fabrique » a expliqué le général Pierre de Nortbécourt, commandant la BFST.

 

Ce lundi, toutes les unités de la BFST étaient présentes, à savoir le 1er Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine (1er RPIMa), le 13ème Régiment de Dragons Parachutistes (13ème RDP), le 4ème Régiment d’hélicoptères des Forces Spéciales (4ème RHFS), et la Compagnie de Commandement et de Transmissions des Forces Spéciales (CCT FS), pour proposer des projets qui devaient répondre à un réel besoin opérationnel des forces spéciales. Car de nombreux équipements, qui sont désormais largement utilisés par les forces, ou en passe de l’être, proviennent de la réflexion des  opérateurs.

 

Les forces spéciales Terre décernent leur prix de l’innovation

Le général Liot de Nortbécourt (au centre), commandant la BFST à la remise des prix, entourés des partenaires (crédits: BFST)

 

Pour cette édition 2014, le premier prix a été attribué au 4ème RHFS pour son pointeur laser qui améliore l’efficacité de la coordination entre les hélicoptères et les troupes au sol.

 

Les autres projets primés étaient un véhicule de commandement tout terrain, tous milieux, proposé par la CCT FS, ou un support adaptateur pour JVN Félin qui s’adapte sur tout type de casque. Ce dernier projet, déjà utilisé en opération, a été pensé et développé par le 1er RPIMa.

 

Cet événement a été organisé grâce à l’appui de partenaires industriels innovants, à savoir  Terrang – MP Sec et Defcon 5 France, spécialistes dans l’équipement militaire.

 

Ce prix s’inscrit dans une démarche permanente visant à favoriser les nombreuses initiatives au profit des forces spéciales. Les unités de la BFST sont très impliquées dans ces processus d’innovation et mettent en œuvre des cellules d’études étoffées, en lien étroit avec l’état-major, les autres unités du COS et les industriels. On peut mentionner à ce titre le séminaire SOFINS, organisé par le COS, dont un prochain rendez-vous est attendu (relire l’article de FOB ici ou encore ).

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 12:55
Célébration des 20 ans des forces spéciales «air»

 

20/06/2014 Adj Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Les deux unités des forces spéciales «air», l’escadron de transport 3/61 «Poitou» et le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) ont célébré leur vingtième anniversaire au sein du commandement des opérations spéciales (COS), le 12 juin 2014. Pour l’occasion, une cérémonie dirigée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a été organisée sur la base aérienne 123 d’Orléans.

 

«Je suis heureux d’être là aujourd’hui car j’ai une grande admiration pour ces aviateurs, affirme le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Ces deux unités des forces spéciales font valoir toute la compétence dans la troisième dimension indispensable à l’exécution des opérations spéciales. Dans ces 20 ans, les nombreuses citations sont là pour démontrer toutes les qualités des unités, que ce soit le «Poitou», le CPA 10 et les unités d’hélicoptères. Aujourd’hui il n’ont rien à prouver, si ce n’est de qu’on les admire.»

 

Lors de cette commémoration, de nombreuses décorations ont été décernées à ces hommes et femmes de l’armée de l’air qui œuvrent le plus souvent dans l’ombre sous le commandement du COS. «Aujourd’hui, j’ai le sentiment que ces deux unités obtiennent la reconnaissance qu’elles méritent, déclare le colonel Gilles Besançon, commandant la base aérienne 123 d’Orléans. C’est vrai qu’elles font des choses extraordinaires que nous ne devons pas dévoiler pour les raisons évidentes de sécurité. Il est d’autant plus important que ces aviateurs soient reconnus devant leurs proches, devant leur famille, devant leurs anciens et devant leurs pairs de la base aérienne. La base aérienne s’est configurée dans son soutien qu’elle a mis en place pour les appuyer.» Les décorations étaient aussi bien à titre collectif qu’à titre individuel pour les opérations menées dans la bande sahélo-saharienne. Le «Poitou» et le CPA 10 ont reçu une nouvelle croix de la valeur militaire à titre collectif. «Cette cérémonie était un moment fort et intense, témoigne le lieutenant-colonel Éric Asselin, commandant le CPA 10. Légion d’honneur, médaille militaire, Croix de la Valeur militaire avec des citations extraordinaires… Autant de décorations qui ont permis aux anciens de se rendre compte que leur héritage est aujourd’hui vivace. À travers l’individu, quel que soit son grade ou sa spécialité (pilote, commando, mécanicien-navigant, officier renseignement) ce sont les unités des forces spéciales «air» qui ont été récompensées.»

 

Cette commémoration a été l’occasion pour l’escadron de transport des forces spéciales de recevoir officiellement le fanion de sa troisième escadrille nouvellement créée. «Nous avons atteint l’âge de la majorité avec l’arrivée de cette troisième escadrille F121 qui accueille des Twin Otter. Cette remise officielle montre la montée en puissance de l’unité et de l’armée de l’air au sein des opérations spéciales. Les aviateurs du «Poitou» sont des opérateurs forces spéciales, ils développent des capacités techniques du combattant et d’innovation et d’initiative quels que soient leur grade et leur spécialité», souligne le lieutenant-colonel Franck Didier, commandant l’escadron de transport 3/61 «Poitou».

 

La célébration des 20 ans s’est clôturée par une démonstration dynamique mettant en œuvre de nombreuses capacités des opérations spéciales dans la troisième dimension.

Un Caracal de l’escadron d’hélicoptères «Pyrénées» a assuré les différentes techniques de mise à terre, de récupération et d’appui-feu avec les commandos du CPA 10. «L’apport des hélicos cela se concrétise aujourd’hui par la formation «opérations spéciales» d’équipages de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées», déclare le CEMAA. Nous avons des aviateurs affectés au 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales, à Pau et nous formons aujourd’hui une partie du «Pyrénées», pour avoir une participation plus importante, conformément au Livre blanc. La formation ne va pas durer longtemps car nos équipages ont déjà toutes ces compétences requises. Je suis content car cela élargit notre domaine d’emploi, qui est lié à la troisième dimension. Nous avons besoins de grandir, spécifiquement pour les forces spéciales « air ».»

 

Célébration des 20 ans des forces spéciales «air»Célébration des 20 ans des forces spéciales «air»
Célébration des 20 ans des forces spéciales «air»
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:55
Eurosatory 2014 : le buggy volant Pégase a fait son premier vol

Le buggy volant Pégase a fait son premier vol à Brétigny photo Vaylon

 

16/06/2014 par François Julian – Air & Cosmos

 

Le buggy volant de la PME alsacienne Vaylon a réalisé son premier vol en mai dernier. Dévoilé en novembre 2013, durant le forum de l’innovation de la DGA, ce véhicule hybride pouvant fonctionner comme un petit tout-terrain ou comme un paramoteur, est exposé actuellement au salon Eurosatory qui a ouvert ses portes ce matin au parc des expositions de Villepinte, en banlieue parisienne.

 

Ce vol inaugural a eu lieu sur l'ancienne base aérienne de Bretigny (Essonne). Depuis une petite dizaine d'autres ont eu lieu. Grâce à ces essais, Vaylon veut obtenir une certification ULM de la part de la DGAC, ainsi qu'une homologation sur route.

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 08:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/06/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Trois sénateurs proposent dans un rapport de retirer à la DGSE l'essentiel de ses moyens militaires et de ses outils de guerre informatique offensive.


 

Curieusement, le récent rapport des trois sénateurs Daniel Reiner (PS), Jacques Gautier (UMP) et Gérard Larcher (UMP) intitulé "Le renforcement des forces spéciales françaises, avenir de la guerre ou conséquence de la crise ?" n'a pas provoqué de remous. Il propose pourtant carrément de retirer à la DGSE - Direction générale de la sécurité extérieure, les services secrets français - l'essentiel de ses moyens militaires et de ses outils de guerre informatique offensive. Rappelons que la spécificité du service Action de la DGSE réside dans sa capacité à conduire des actions clandestines, ce que le rapport appelle à bon escient à différencier des "activités des forces spéciales qui sont revendicables [par le gouvernement français, NDLR] et le fait de militaires agissant sous leur propre identité et bénéficiant de ce fait des conventions de Vienne quand bien même ils seraient en tenue civile. Et, d'autre part, les actions clandestines menées sous fausse identité, démarquées de l'État français, c'est-à-dire non traçables et non revendicables, et qui sont le monopole de la DGSE." Les parlementaires notent également, ce qui est indéniable, que les militaires affectés au Commandement des opérations spéciales (COS) et ceux du service Action reçoivent une formation pratiquement identique.

 

Quelles unités conventionnelles supprimer ?

La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit de renforcer le COS, créé après la guerre du Golfe, pour faire passer ses effectifs de 3 000 à 4 000 hommes. Tout compte fait, les rapporteurs estiment que ce ne sera pas le cas et que le COS ne saurait compter que sur un accroissement de 727 "opérateurs" au maximum. Ils admettent "la volonté des chefs militaires de ne pas sacrifier la quantité à la qualité, et les difficultés dans lesquelles ils se trouvent de choisir quelles unités conventionnelles supprimer pour renforcer les forces spéciales". Pour éviter ce dilemme aux trois chefs d'état-major (terre, air et marine) fournissant des effectifs au COS, les rapporteurs proposent une réduction des capacités clandestines de la DGSE et une réaffectation au commandement des forces spéciales du personnel militaire ainsi libéré : "Dans un contexte de disette budgétaire, l'État ne peut se payer le luxe de dupliquer ses moyens et a le devoir de se poser ces questions."Et les sénateurs de réclamer, de la part du pouvoir exécutif, "une réflexion sur les forces clandestines et [qu'il] tranche une bonne fois pour toutes la question récurrente et lancinante des moyens à réserver à celles-ci".

 

Actions clandestines

Sur le fond, les rapporteurs estiment que des militaires n'ont pas à conduire des actions clandestines et réclament que celles-ci soient conduites par des civils. Ils réclament de ce fait ce qu'ils appellent la "civilianisation" des opérations clandestines de la DGSE. Ils développent sur ce point un argument curieux et particulièrement alambiqué, arguant que confier "à des militaires des opérations clandestines suppose qu'ils n'échouent jamais. En effet, lors d'une opération ratée, le fait que les personnes compromises soient d'anciens militaires français signe de façon irréfragable l'identité du commanditaire. L'inverse n'est pas vrai : l'utilisation de forces spéciales à des fins d'action dans un pays étranger ne compromet pas les actions de la DGSE dans des missions d'action militaire qui ne sont pas leur vocation et qui, en cas d'échec, nuirait à leurs activités de renseignement et d'action clandestine." Il est donc parfaitement limpide que les sénateurs proposent de reverser aux forces spéciales plusieurs unités du service Action, qui compte au total un peu plus de 800 hommes. Il s'agit du CPIS (Centre parachutiste d'instruction spécialisée) de Perpignan dont les effectifs et les moyens seraient attribués à la brigade des forces spéciales de l'armée de terre, du GAM 56 (56e groupe aérien mixte) qui serait fusionné avec l'escadron de transport 3/61 Poitou et du CPEOM (Centre parachutiste d'entraînement aux opérations maritimes) de Quélern (Finistère) qui serait amalgamé au commando Hubert des forces spéciales de la marine nationale.

 

Fait et cause pour le COS

Aux yeux des rapporteurs, qui prennent fait et cause pour le COS au détriment de la DGSE, il conviendrait que le premier ne bénéficie pas seulement de moyens matériels et humains accrus, mais aussi de "l'autorité de pouvoir adjudicateur", afin de pallier des "procédures normales d'acquisition [qui] restent fondamentalement inadaptées aux besoins du COS". La volonté des parlementaires de faire valoir les intérêts du COS les conduit à pousser le raisonnement : "Après tout, qu'est-ce qui d'un strict point de vue de l'efficacité des deniers publics justifie que l'on accorde à la DGSE ce que l'on refuse au COS ?" On tombe dans la guerre des boutons !

 

La DGSE privée de capacités informatiques offensives ?

Les sénateurs ne roulent pas seulement pour le COS. Ils réclament que la DGSE soit également privée de ses moyens informatiques offensifs, afin qu'ils soient attribués aux armées. Rappelons que, depuis plusieurs années, les capacités informatiques offensives clandestines, dont la France revendique l'usage, sont l'apanage des services secrets. Grosses consommatrices de moyens humains, matériels et budgétaires, faisant l'objet d'investissements énormes, ces opérations attirent les armées. Nos sénateurs leur prêtent main-forte et demandent la création d'un commandement interarmées des opérations numériques : "Le fait que le gros des moyens techniques soit concentré au sein de la DGSE soulève des questions, en particulier sur la chaîne de commandement. L'action numérique impose en effet une coordination poussée entre les forces clandestines et l'état-major des armées et doit être pensée comme une action militaire, au même titre que les opérations spéciales."

 

Chef des armées

Les revendications de l'état-major des armées, reprises ici par les sénateurs sans recul excessif, sont à replacer dans un contexte budgétaire tendu. Chacun sait que malgré les assurances réitérées de François Hollande, chef des armées, la loi de programmation militaire 2014-2019 ne pourra pas être respectée. Dans cette perspective, chacun se repositionne, pour tenter de dépouiller l'un pour remplumer l'autre, c'est de bonne guerre ! Pourtant, les deux propositions centrales des sénateurs ont déjà fait l'objet d'arbitrages secrets, dès 2012. Le chef de l'État avait alors décidé, quelques semaines après son arrivée, de maintenir le statu quo. Les sénateurs et le COS paraissent convaincus qu'il serait susceptible de changer d'avis.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 15:55
Le renforcement des forces spéciales françaises, avenir de la guerre ou conséquence de la crise ?

 

Source Sénat

 

Rapport d'information fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le renforcement des forces spéciales françaises, Par MM. Daniel REINER, Jacques GAUTIER et Gérard LARCHER, Sénateurs.

 

1. Il n’était pas rare d’entendre, à la fin des années 2000 certains chefs militaires français se moquer de « la mode » des forces spéciales. La mode étant ce qui se démode, l’idée eût dû passer.

 

2. Cinq ans plus tard, il n’en est rien. Le Livre blanc de 2013 a prévu le renforcement des forces spéciales et la loi de programmation militaire 2014-2019 en a donné le détail. A plusieurs reprises, le ministre de la défense, M. Jean-Yves Le Drian, a rappelé sa détermination à voir cette décision politique exécutée. Et de fait, les forces spéciales sont une des rares composantes des forces armées dont le format devrait augmenter. Loin des effets de mode, l’heure des forces spéciales semble donc être venue. Pourquoi ?

 

3. L’engouement pour les forces spéciales traduit-il le fait que ce type de forces est particulièrement adapté aux menaces asymétriques et aux nouvelles formes d’engagement des armées occidentales ? Réactives, efficaces, et avec une faible empreinte au sol, les forces spéciales constitueraient-elles en quelque sorte « l’avenir de la guerre »(1) ? Sont-elles à ce point utilisées qu’un renforcement est maintenant devenu indispensable ?

 

4. Ou bien, doit-on soupçonner une utilisation politique du concept de forces spéciales ? Moins de forces conventionnelles, certes, mais en compensation davantage de forces spéciales. Le renforcement du COS ne serait-il en quelque sorte que l’ultime déclinaison du discours des années 2000 sur des forces plus réduites, mais mieux entrainées et mieux équipées ? En somme, serait-il un épiphénomène de la réduction du format des armées, une conséquence de la crise budgétaire que nous traversons ?

 

5. Sans doute la réalité est-elle plus simple. Notre pays, fort de plus d’un demi-siècle d’expérience ininterrompue en ce domaine, a su mettre sur pied un système de forces spéciales cohérent et intégré d’une qualité exceptionnelle et au meilleur niveau mondial. Tout ceci avec des moyens modestes et dépensés avec parcimonie. Malgré ou à cause de cette qualité, leur spécificité est difficilement reconnue. Elles n’ont pas, jusqu’à présent, de doctrine, mais un simple concept. Leurs effectifs théoriques ne sont pas honorés et leurs équipements, contrairement aux idées reçues, sont insuffisants. Le Commandement des opérations spéciales (COS), institué en 1992,est un état-major opérationnel très léger en sous-effectif chronique pour planifier et conduire les opérations spéciales.

 

6. Un renforcement semblait donc nécessaire. Il est en cours. Un plan est en voie de finalisation par l’état-major des armées et sera bientôt soumis au pouvoir exécutif. Il porte pour l’essentiel sur une augmentation des effectifs qui devraient passer de 3 000 à 4 000 hommes à la fin de la programmation, d’où l’appellation de« COS + 1 000 » qui lui est parfois donné.

 

7. Du point de vue du pouvoir législatif, ce renforcement des forces spéciales françaises appelle trois questions :

- Pourquoi ?

- Comment ?

- Quelles mesures d’accompagnement ?

 

(1) La formule est empruntée au titre de l’ouvrage d’Eric Denécé : « Forces spéciales – l’avenir de la guerre » éditions du Rocher 2002 – réédité en 2011. Voir également, au sein d’une littérature abondante retraçant l’histoire et la géographie des forces spéciales : Jean-Dominique Merchet « une histoire des forces spéciales – ed. Jacob Duvernet Paris janvier 2010 ; Jean-Marc Tanguy « commandos français – les missions des forces spéciales » Paris octobre 2013 ; Alain Chouet « au coeur des services spéciaux – la menace islamiste : fausses pistes et vrais dangers » Paris avril 2013 ; Pascal Le Pautremat « les guerriers de la République – forces spéciales et services secrets français » ed. Choiseul – Paris 2009. Sur la différence avec l’action clandestine voir le cours donné par le général Dominique Champtiaux, ancien directeur des opérations de la DGSE, sur « l’action spéciale » à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.

 

Livre blanc de 2013

« Les forces spéciales se sont imposées comme une capacité de premier plan dans toutes les opérations récentes. Elles sont particulièrement adaptées aux besoins accrus de réaction dans l’urgence, en souplesse et dans la profondeur contre un dispositif hostile ou complexe. Elles offrent au commandement militaire et aux autorités politiques des options diverses et adaptées, souvent fondées sur la surprise. Elles disposent d’une chaîne de commandement direct et de critères de recrutement spécifiques. Leurs effectifs et leurs moyens de commandement seront renforcés, comme leur capacité à se coordonner avec les services de renseignement. La dimension interarmées du commandement des opérations spéciales sera confortée ». (p. 94)

« Les forces spéciales se sont imposées comme une capacité de premier plan dans toutes les opérations récentes. Leurs effectifs et leurs moyens de commandement seront renforcés, comme leur capacité à se coordonner avec les services de renseignement. » (p.139)

 

Loi de programmation militaire 2014-2019

« Les forces spéciales se sont imposées comme une capacité de premier plan dans toutes les opérations récentes. Complémentaires des forces conventionnelles, elles sont particulièrement adaptées aux besoins accrus de réaction dans l'urgence, en souplesse et dans la profondeur contre un dispositif hostile ou complexe. Elles offrent au commandement militaire et aux autorités politiques des options diverses et adaptées, souvent fondées sur la surprise. Elles disposent d'une chaîne de commandement direct, dont les moyens seront accrus et la dimension interarmées confortée. Leurs effectifs seront renforcés d'environ 1 000 hommes, de façon progressive, adaptée à la spécificité de leurs actions et de leur recrutement et formation. Leurs équipements feront l'objet d'un effort spécifique, marqué en particulier par la réalisation du programme de transmissions sécurisées MELCHIOR et les livraisons des premiers véhicules adaptés aux opérations spéciales (programme d'ensemble VLFS/PLFS). Les moyens aériens et aéromobiles feront l'objet d'un effort particulier. L'ensemble de la flotte de Caracal des armées sera regroupé sur un seul site, sous l'autorité du commandement des opérations spéciales. »

NB : la précision selon laquelle les forces spéciales sont « complémentaires des forces conventionnelles » a été rajoutée à l’initiative des députés et vise à conjurer tout risque de constitution d’une « quatrième armée », aux côtés des forces existantes.

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:55
MIP - Bâche anti-radar et module adapté de recharge solaire innovants

 

26/05/2014  C. Bobbera - Economie et technologie

 

Depuis 1988, la Mission Innovation participative apporte son soutien matériel, financier, administratif, technologique, moral et juridique aux innovateurs des trois armées, de la gendarmerie nationale, du service de santé des armées, de la direction générale de l'armement et de tout autre organisme dépendant du ministère de la Défense. A l’occasion de ses 25 ans, découvrons des projets innovants proposés, réalisés et validés par des personnels civils ou militaires de la Défense.

 

Pour les 25 ans de la Mission Innovation participative (MIP), découvrons deux projets innovants qui ont trouvé leur place au sein des forces armées : la bâche anti-radar et le module adapté de recharge solaire.

 

La bâche anti-radar pour embarcations légères type ETRACO
MIP - Bâche anti-radar et module adapté de recharge solaire innovants

 

Être le plus furtif possible, réduire la signature radar du matériel pour favoriser les opérations d’infiltrations…

Le Groupe d’étude et de recherche appliquée à la comptabilité électromagnétique (GERAC), une filiale de Thales, a créé une bâche réduisant considérablement la signature radar d’un matériel au point de ne plus en permettre l’identification. Cette bâche baptisée BZ 200 est facilement transportable, hermétique, résistante aux déchirures et aux produits corrosifs. Elle est utilisable à des températures extrêmes allant de -40° à 70°. Le commando Hubert s’est montré très vite intéressé par ce produit novateur. Ensemble, le GERAC et les hommes du commando Hubert ont cherché à adapter cette bâche anti-radar pour leurs embarcations légères de type ETRACO. Le commando utilise l’ETRACO dans le cadre de ses missions d’approche des bâtiments de surface. Malgré leur petite taille, les embarcations sont détectables à de longues distances par des navires dotés de puissants radars. Cela peut corrompre la mission. Cette bâche anti-radar permet ainsi d'augmenter la sécurité et les chances de réussite de la mission.

La bâche est déjà en possession du commando Hubert qui a demandé une nouvelle innovation au GERAC : améliorer la bâche afin qu’elle atténue l’impact des balles tout en conservant ses qualité de furtivité.

 

Le module adapté de recharge solaire (MARS)
 
MIP - Bâche anti-radar et module adapté de recharge solaire innovants

 

Rendre les forces déployées en opération extérieure plus autonome énergétiquement. Tel est le défi qu’a relevé l’adjudant-chef Nocodie de la 27° brigade d’Infanterie de Montagne en développant son projet innovant nommé "Module adapté de recharge solaire" (M.A.R.S).

L’usage de piles pour les forces terrestres déployées en zone montagneuse ou désertique, pose des problèmes d’autonomie, de poids et de respect de l’environnement. L’adjudant-chef Nocodie a ainsi eu l’idée de remplacer les piles par des accus rechargeables à l’aide de panneaux solaires, souples, incassables, pliables et légers. Cette innovation permet d’avoir une autonomie en énergie électrique presque illimitée pour tous les matériels. Cette solution simple et pratique permet une autonomie quasi-totale en terme de tension d’alimentation pour tous les types d’équipements radio avec leurs périphériques associés pour un coût, un poids et un encombrement réduits (1m² pour 1,9 kilo).

Ce projet innovant permet un gain de poids et de volume conséquent dans le sac de combat. Les économies, financières, réalisées sont extrêmement importantes compte tenu du prix unitaire de chaque type de pile et son usage unique. Une soixantaine de modules sont en cours de déploiement au sein des forces terrestres. Les forces spéciales se sont montrées très intéressées pour acquérir ces de panneaux solaires.

L’innovation de l’adjudant-chef Nocodie lui a permit d’être lauréat du prix de l’Audace 2008.

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 18:55
Innovation : Ça plane pour Pegase, le buggy volant

 

23/05/2014 DGA

 

Je suis ultra-léger et je me déplace aussi bien sur terre que dans les airs… Qui suis-je ? Mon nom est Pégase. Je suis une voiture tout terrain biplace convertible en aéronef. Et j’entends partout autour de moi que je suis promis à un brillant avenir. Il faut dire que dans ma catégorie, je fais la course en tête.

 

J’ai fait ma première sortie officielle au Forum de l’innovation organisé par la DGA le 21 novembre dernier. Présenté comme un engin hybride compact, à mi-chemin entre le buggy et l’Ulm, on peut dire que j’ai eu beaucoup de succès ! Mon secret ? Je suis doté d’une double capacité, celle de rouler sur tout type de terrain et de me transformer en objet volant. Je peux décoller et atterrir n’importe où sur quelques dizaines de mètres. Je me déplace rapidement, de manière autonome et en toutes circonstances. Sans compter que je peux passer du véhicule routier à l’Ulm en moins de 10 minutes. C'est-à-dire juste le temps nécessaire pour déployer la voile de parapente posée sur mon toit !

Fin décembre 2013, j’ai effectué mon premier démarrage à Magny-cours, qui s’est avéré concluant. Puis j’ai enchaîné avec les essais routiers et aériens pour démontrer mes capacités. Mon concepteur a mis beaucoup d’espoirs en moi, depuis longtemps. Il est confiant. Tout comme la DGA d’ailleurs. Pour preuve, elle a financé mes études et m’a déjà adopté. Je peux être utilisé par les armées et les forces spéciales pour faire par exemple de l’infiltration discrète sous voile. Si je veux en effet m’approcher d’une cible sans bruit, je décolle puis coupe le moteur et me pose tout près en silence.

Mon atout majeur ? Je suis à l’aise sur des terrains accidentés, comme lors de franchissement de coupures sèches ou humides. J’en suis fier car bientôt, les secours pourront faire appel à moi en cas de séismes, de catastrophes naturelles, pour intervenir rapidement dans des endroits sinistrés. Je peux aussi intéresser les forces de police pour surveiller des zones sensibles. Pour l’instant, je ne suis encore qu’un prototype mais j’espère bien avoir plein de petits frères d’ici 2015.

2 questions à Jérôme Dauffy, le « papa » de Pégase

 

Comment vous est venue l’idée de créer cet engin ?

Mon objectif était de concevoir une voiture volante capable de faire un tour du monde en 80 jours. Lorsque j’en ai parlé autour de moi, tout le monde m’a pris pour un fou ! Pourtant aujourd’hui, grâce au soutien de la DGA qui a cru en mon projet, j’ai pu créer ma start-up Vaylon et réaliser un prototype avec l’aide de trois entreprises, que nous avons sélectionnées, spécialisées dans le monde de la compétition automobile et des véhicules spéciaux (SERA, Tork Engineering et Oreca Magny-Cours). Les ingénieurs de la DGA et les Forces Spéciales nous accompagnent et nous suivent depuis le début : de la feuille blanche jusqu’aux développements futurs pour répondre au mieux à leurs besoins.

Pégase a la particularité d’être un concept novateur car à capacité égale, il est 30% plus léger que ses concurrents américains ou anglais par exemple. L’objectif est d’être le premier véhicule à obtenir les homologations routières et aériennes européennes, les plus contraignantes au monde.

 

Pour quelles applications peut-il être utilisé ?

Au-delà du côté purement loisir que j’avais imaginé au départ, cet engin a séduit la DGA car il présente l’intérêt de pouvoir se déplacer sur des sites dits « sensibles » ou d’accès difficile et elle nous a rapidement mise en relation avec les forces spéciales... En plus du marché militaire, nous envisageons la commercialisation en 2015 dans le domaine civil, pour des applications professionnelles, et pourquoi pas, à l’avenir, pour les particuliers !

Pégase en chiffres

> Sur terre…
Vitesse sur route : 100km/h

> Dans les airs…
Vitesse air : 60-80km/h
Distance de décollage : 50-100m
Atterrissage : 10-30m
Altitude : vols à très basse altitude jusqu’à + de 3 000 m

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:30
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie

 

07-05-2014 French.china.org.cn

 

La 10e édition du salon jordanien SOFEX dédié aux forces d'opérations spéciales a ouvert ses portes mardi, avec la participation de nombreux exposants de l'industrie de la défense.

 

Ce salon SOFEX 2014 réunit 371 exposants de renommée mondiale du secteur de la défense, de la sécurité intérieure et de la lutte contre le terrorisme, qui viennent de 41 pays.

 

On y trouve exposés des solutions de défense, des véhicules blindés, des avions et hélicoptères, des armes et autres équipements provenant du monde entier.

 

Cet événement est bien plus qu'une conférence ou une exposition, a déclaré le directeur général de SOFEX Amer Tabbaa lors de la cérémonie d'ouverture.

 

"C'est un melting-pot où les experts et les concepteurs les plus pointus de l'industrie de la défense du monde entier et les décideurs gouvernementaux de la communauté internationale partagent des perspectives et se renseignent en découvrant les dernières tendances et innovations", a expliqué M. Tabbaa.

 

Le salon, qui a été organisé pour la première fois en 1996, est aussi un lieu de rencontre permettant de discuter des technologies émergentes qui serviront de base aux armées modernes de demain, a ajouté M. Tabbaa.

Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie

Note RP Defense : liste des industriels français

 

Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie

CILAS

 

Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie

GICAT

 

Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie

Thales

 

Ouverture d'un salon de l'armement en Jordanie
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:55
Forces spéciales : les futurs experts se forment…

 

05/05/2014 Armée de Terre

 

Résistance physique, assimilation rapide, capacité d’autonomie sont quelques-unes des qualités demandées à ceux qui veulent faire partie des forces spéciales. Le 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) dispense aux jeunes engagés (initiaux ou ultérieurs) une formation de près d’un an et demi avant de débuter leurs parcours dans la spécialité du 13, la recherche aéroportée.

 

reportage photos

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:55
Forces Spéciales - Le rendez-vous annuel ! (photos)

 

11.04.2014 Armée de Terre

 

Du 24 mars au 11 avril 2014, la brigade des forces spéciales Terre s’est retrouvée sur le camp de Caylus, lors de l’exercice Gorgones. Zoom sur la phase d’entraînement technique et tactique où ces supers combattants ont éprouvé leur maîtrise et leur sang-froid.

 

Galerie photos

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:55
Devenir béret vert : L’école des Commandos Marine

11 avril 2014. Portail des Sous-Marins (Mer et Marine)

 

Département commando, école des fusiliers-marins de Lorient. Les ordres claquent. Derrière leurs visages peints en camouflage, les regards des jeunes marins sont déterminés. Ils sont 120, alignés devant leurs instructeurs, devant ces marins aux bérets verts. Ce fameux béret vert qu’ils veulent tous.

- 1ère partie,
- 2è partie,
- 3è partie,
- 4è partie,
- 5è partie.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 05:55
ECUME photo Alain Monot Marine Nationale

ECUME photo Alain Monot Marine Nationale

 

09 avril Jean-Dominique Merchet – Secret Défense

 

Lors du traditionnel diner du réseau Brick et Dague, qui regroupe les anciens commandos-marine, le contre-amiral Olivier Coupry (Alfusco) a présenté les évolutions de sa maison lorientaise.

 

Alors que les forces spéciales sont une priorité du Livre blanc de la défense, la Marine nationale n'entend pas créer une nouvelle unité, qui viendrait s'ajouter aux commandos déja existants. L'évolution principale concerne la base fusco de Lorient, qui sera désormais considérée comme relevant des forces spéciales (COS). En effet, une partie de son personnel est engagée en permanence en soutien des opérations, y compris sur le terrain. La base fusco devient en quelque sorte le "commando de soutien" de la Forfusco.

 

En matière d'opérations spéciales, les besoins concrets n'échappent pas à la règle : il faut de la logistique et des spécialistes. A cet égard, le commando Kieffer - qui regroupe les "experts" voit ses effectifs augmenter d'une quinzaine pour atteindre 61.

 

Les commandos-marine sont très sollicités, avec en 2013 près de 180 personnels déployés chaque jour en opérations. Les effectifs totaux de la force, avec la base fusco, sont de plus de 700.

 

Le renouvellement du matériel spécialisé est en cours, avec l'arrivée programmée de dix ECUME, l'embarcation des commandos, dont les premiers ont été livrés, à la grande satisfaction des marins. Plus discret, le Propulseur sous-marin (PSM) de 3ème génération devrait renforcer les capacités des nageurs de combat du commando Hubert.

 

La Forfusco pourrait changer de patron cet été, avec la nomination possible de Laurent Isnard à sa tête.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 06:40
Ukraine: des forces spéciales déployées dans l'est du pays

 

 

KIEV, 8 avril - RIA Novosti

 

Des unités des forces spéciales ont été dépêchées dans les villes ukrainiennes de Donetsk, Lougansk et Kharkov (est), théâtre depuis plusieurs semaines de manifestations pro-russes, a annoncé lundi soir le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov.

"Ces unités sont prêtes à accomplir les missions sans se soucier des particularités locales", a fait savoir M.Avakov via la page Facebook du ministère.

Auparavant, une source au sein des forces de l'ordre ukrainiennes a indiqué que trois unités spéciales avaient été envoyées dans les régions de Donetsk et de Lougansk en vue de disperser les manifestations populaires.

Selon certains médias, il s'agit entre autres de membres de la société militaire privée américaine Academi, précédemment connue sous le nom de Blackwater.

Les régions de l'Est de l'Ukraine connaissent ces dernières semaines une mobilisation de militants pro-russes qui réclament la tenue de référendums sur le statut de leurs régions à l'instar de celui organisé en Crimée.

Le week-end dernier, les manifestants ont pris le contrôle de bâtiments administratifs dans les villes de Donetsk et de Kharkov et se sont emparés des locaux du Service de sécurité ukrainien (SBU) à Lougansk.

Les protestataires ne reconnaissent pas les nouveaux gouverneurs de leurs régions nommés par Kiev suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch et réclament une fédéralisation de l'Ukraine.

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 12:55
Forces Spéciales : des Gazelle de l’ALAT armées jusqu’aux dents

La Gazelle sans portière, le véritable pick up de la troisième dimension…

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

 

  Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

 

Engagés dans des missions difficiles et souvent dangereuses, les pilotes de SA-342 Gazelle du 4ème RHFS ne partent jamais sans un véritable arsenal…

Malgré leur âge et l’arrivée du Tigre, les Gazelle rendent encore de précieux services à l’Alat en général et à son régiment « forces spéciales », le 4ème RHFS, en particulier. Le « 4 » a perdu en début de mois ses dernières Gazelle SA341 équipées de canons de 20mm : la dernière machine de ce type, qui était engagée au Mali, rejoindra le musée de l’Alat à Dax. Mais il lui reste encore une douzaine de SA-342, plus puissantes, avec deux modèles principaux : la SA342 « Viviane » et la SA342 « Tireur d’élite ». La première, facilement reconnaissable à son imposant viseur sur le toit de la cabine. Quant à la deuxième, c’est encore plus simple, elle évolue sans portière ni siège à l’arrière : c’est le pick-up de la troisième dimension. Ces Gazelle sont finalement assez semblables à celles des régiments « classiques » de l’Alat. Ce qui les distingue le mieux, ce sont finalement l’emploi qui est en fait et l’équipement des pilotes, qui mérite le détour.

 

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La boue sur le plancher, la marque de fabrique de l’Alat, spécialiste des opérations « au coin du bois »… photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Sur le plateau de Caylus, dans le rude pays des Causses, Aerobuzz a pu rencontrer quelques équipages participant à l’exercice Gorgones. Ces hommes travaillaient pendant l’exercice comme ils le faisaient quelques semaines ou quelques mois auparavant en opération réelle, dans le Sahel ou ailleurs, avec sur le dos une incroyable panoplie. Voici donc le détail de l’équipement du PN « forces spéciales » en 2014…

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Un pilote de Gazelle montre l’équipement qu’il porte en permanence sur lui, y compris pendant le vol. Le casque Opscore n’est pas encore en dotation.

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

A la base, un treillis avec garrots intégrés dans les manches et les jambes de pantalon. Les équipages, qui sont souvent amenés à partager le quotidien des commandos qu’ils appuient, préfèrent de loin le treillis à la combinaison de vol. Par dessus, un gilet pare-balle CIAS sur lequel sont accrochées deux armes : un pistolet automatique HK et un pistolet mitrailleur HK MP7 en calibre 4,60 mm. S’ils venaient à évacuer précipitamment leur machine, les pilotes seraient certains de disposer d’au moins de ces deux armes puissantes. Et en déverrouillant un simple clip, le MP7 peut facilement être employé tout en restant accroché en permanence au gilet de son utilisateur.

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Aux commandes de la Gazelle, en version décapotable…

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Mais ce n’est pas tout : les pilotes emportent aussi en cabine un fusil d’assaut HK 416 et une bandoulière portant chargeurs et grenades. Suivant les missions, l’équipage peut également emporter pour son auto protection un fusil à pompe Benelli en calibre 12 et des lance-roquettes AT-4. Les équipages du « 4 » évaluent par ailleurs un nouveau casque, en remplacement des traditionnels Guéneau. Ce nouveau casque, de marque Opscore, est non seulement beaucoup plus léger et plus résistant aux chocs, mais il permet également d’épauler et de tirer avec une arme longue, ce qui est impossible avec le Guéneau.

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Deux armes accrochées sur le gilet pare balles et une troisième, le fusil d’assaut HK 416, emporté en cabine. Au cas où… photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Parce que par nature, les hélicoptères du « 4 » sont engagés dans des missions difficiles et risquées, souvent en territoire ennemi. Et en cas de problème, s’ils venaient à abandonner leur appareil, les pilotes de Gazelle ne pourraient compter que sur eux pour se défendre en attendant qu’arrivent les secours… D’ici quelques mois, les Gazelle recevront par ailleurs un sérieux coup de fouet avec l’adaptation sur une platine en cabine d’une mitrailleuse hexatube Gatling tirant en sabord. Petite et légère, mais armée comme un porte-avions : il faut se méfier de la Gazelle !

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