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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:55
Les gorgones en action photo Bch Jérôme Bardenet

Les gorgones en action photo Bch Jérôme Bardenet

 

3 avril, 2014 Frédéric Lert (FOB)


 

A l’occasion de l’exercice Gorgones, qui a réuni pendant trois semaines plusieurs éléments de la Brigade des Forces Spéciales Terre sur le camp de Caylus, le général Pierre Liot de Nortbecourt, qui commande la BFST depuis le 1er août dernier, a répondu à nos questions.

 

Comment arrivez-vous à faire face au très haut niveau d’engagement de la BFST ?

Ce que l’on appelle la « manœuvre RH » est une vraie préoccupation. Les matériels et les procédures changent, mais l’expérience collective des hommes reste la force principale et la clef de voûte des forces spéciales. Une de mes préoccupations principales est de prendre la pleine mesure de cette richesse humaine et de la consolider.

 

On parle d’un renforcement des effectifs de la brigade. Le chiffre de mille hommes supplémentaires est parfois évoqué…

Nous n’avons pas besoin aujourd’hui d’un important effectif supplémentaire, et sans doute pas de mille hommes. Il est par contre nécessaire de consolider les maillons les plus faibles, ceux qui sont fragilisés par le tempo d’opération très élevé et qui font partie de la chaine du système des forces spéciales, depuis le renseignement jusqu’à l’aérocombat, en passant par la maintenance des équipements.

 

Comment cela va-t-il se traduire concrètement ?

Par une consolidation de la partie commandement, de plus en plus consommatrice de ressources, avec par exemple la multiplication des détachements de liaison. Nous voulons également renforcer les cœurs de métiers, comme les équipes de recherche du 13ème RDP et les « sticks actions spéciales » au 1er RPIMA. C’est environ une centaine d’hommes pour chaque unité. Nous voulons aussi injecter des capacités rares indispensables en opération, notamment en renforçant les partenariats avec d’autres unités dans certains domaines bien précis : NRBC, guerre électronique, équipes cynophiles ou encore Génie. Nous discutons actuellement sur le niveau d’intégration et de labellisation « forces spéciales » de ces spécialistes-là.

 

Pensez-vous pouvoir augmenter les effectifs du 4ème RHFS (Régiment Hélicoptères des Forces Spéciales). Certains pilotes rencontrés à Caylus explique avoir passé 9 mois en Opex pendant la seule année 2013…

Pour les pilotes, la seule augmentation correspondra à l’arrivée des deux Tigre supplémentaires au sein du 4ème RHFS dans les mois à venir. (NDA : le 4ème RHFS dispose actuellement de 4 Tigre). Il est difficile de faire autrement car le « 4 » puise ses ressources humaines dans les autres RHC et ceux-ci sont déjà très tendus… La passerelle de commandement du régiment, également très sollicitée, sera elle aussi renforcée.

 

Quand pensez vous que le 4ème RHFS pourrait disposer de NH90 ?

Nous attendons de voir les premiers retours d’expérience du 1er RHC avec le NH90 avant de nous prononcer sur l’appareil. Nous voulons connaître les forces et les faiblesses de l’appareil en opération. La porte est ouverte pour nous en attribuer quelques uns par transfert depuis les autres RHC, il n’y aura pas de commande spécifique au « 4 », mais cela ne se fera pas sans doute avant quatre ou cinq ans.

 

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 15:55
Les gorgones en action

Les gorgones en action photo Bch Jérôme Bardenet / SIRPA Terre Image-CPIT de Saint Maixent

 

02/04/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

C’est dans le Tarn-et-Garonne que 400 membres des forces spéciales ont été déployés pour l’exercice GORGONES 2014.

 

Dépose et récupération de commandos, actions de renseignement et d’aéromobilité, autant d’entraînements destinés au perfectionnement des soldats d’élite. Trois semaines de cas concrets durant lesquelles les forces spéciales ont pu travailler ensemble et éprouver, une nouvelle fois, leurs compétences.

 

Le prochain exercice aura lieu, fin 2014, en milieu désertique.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 11:55
photo EMA

photo EMA

 

Mar. 26, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — A French order for a fresh batch of light special forces vehicles would cost some €40 million (US $55.3 million), seen as a relatively small amount and vital for equipping the elite units, an industry executive said March 26.

“In budget terms, that is ‘zero,’ ” the executive said. The special operations forces hold a “privileged” position as France increasingly relies on the units for overseas interventions.

The special operations forces allow Paris to project power on the ground, a capability seen as “very political,” the executive said.

A €40 million amount was based on ordering 100 vehicles at a unit price of €400,000. That is seen as an affordable figure despite the government’s commitment to cutting €50 billion from the national budget.

A contract this year is important, as no new defense orders are expected in 2015, the executive said.

Last year at a trade show and conference, named Special Operations Forces Innovation Network Seminar, or SOFINS, Renault Trucks Defense displayed its Sherpa light special forces vehicle fitted with a pintle-mounted Nexter 20mm gun.

RTD, a unit of the Volvo group, pitched the Sherpa for the tender, aiming to replace an aging fleet of P4 SAS vehicles and 51 Panhard VPS (véhicule protégé SAS) for the special forces.

Heavy use has worn out the VPS, the executive said. The vehicles were bought in 2008.

A replacement order could come from the Direction Générale de l’Armement (DGA) procurement office or the Army’s maintenance department.

Know-how of a systems approach will be key as the deal is expected to include armaments, communications and jamming systems for the vehicle.

The government is also expected to launch tenders this year for a troop carrier and a light tank.

Those two vehicles would launch the Army’s long awaited Scorpion program, seen as needed to modernize the land forces.

In the Mali campaign, dubbed Serval, French troops battled guerrilla fighters who were using pickup trucks armed with the Russian 14.5mm gun, which has a range of 1.2 kilometers, greater than that of the 12.7mm, or 0.50-inch, NATO standard weapon.

The lessons learned from Serval fed into the requirements for the light special forces vehicle. Other Army acquisition plans include a light tactical vehicle, véhicule léger tactique polyvalent, replacing the P4 jeep and other vehicles

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 11:55
Forces Spéciales : Trépel, spécialistes de l’assaut

Commando Trepel : Avec le GAS, Groupe d’action spécialisée - Les commandos Trépel sécurisent la zone afin d’extraire le chef terroriste par hélicoptère Puma du Detalat, détachement d’aviation légère de l’armée de Terre.

 

Crédits R. Connan©DICoD

 

Basées à Lorient, les forces spéciales du commando Trépel sont spécialisées dans l’assaut à la mer et la libération d’otages. Le commando porte le nom du capitaine Trépel, un des créateurs des commandos, disparu en 1944 au cours d’un raid en Hollande. Nous avons pu partager quelques uns de leurs entrainements à Djibouti, et vivre au plus près certaines de leurs manœuvres à 4000 mètres d’altitude ou en plein désert.

 

Reportage photos

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:40
Crimée: les forces spéciales russes en première ligne

 

04/03/2014 Le Point.fr

 

Des experts militaires basés à Londres sont formels: les premiers soldats qui ont pris le contrôle de la Crimée sans tirer un coup de feu appartenaient aux forces spéciales et unités aéroportées russes; certains évoquent même une implication des commandos d'élite, les fameux Spetsnaz.

 

Igor Soutiaguine, spécialiste du monde russe auprès du prestigieux centre de recherches RUSI (Royal United Services) est le plus catégorique : "Les unités qui ont été dépêchées pour bloquer les gardes-côtes ukrainiens (à Perevalne) ce week-end étaient des Spetsnaz", assure-t-il à l'AFP.

 

"Ils étaient reconnaissables à leurs équipements spécialisés, et pourraient appartenir à la 3e Brigade basée à Toliatti", dans l'oblast de Samara, près de la frontière avec le Kazakhstan, précise-t-il.

 

Ces hommes aguerris "sont spécialisés dans la reconnaissance en profondeur et le sabotage". D'après lui, "des fusiliers marins d'au moins deux brigades de la mer Noire et de la mer Baltique les ont épaulés".

 

Matthew Clements, du groupe de défense Jane's intelligence review, est moins spécifique quant aux unités engagées ces derniers jours dans la péninsule du Sud de l'Ukraine.

 

"Les Russes ont déployé beaucoup d'efforts pour empêcher la moindre identification. Cependant, il y a en Crimée, de toute évidence, des unités d'élite aéroportées et, d'après ce que l'on sait, des forces spéciales également", avance-t-il.

 

Un troisième expert occidental s'exprimant sous couvert de l'anonymat confie : "A 200%, le mode opératoire s'inscrit dans la plus pure tradition des Spetsnaz, spécialistes s'il en est pour créer la confusion sinon le chaos dans le cadre d'une action psychologique".

 

Les trois experts s'exprimaient lundi au moment où les gardes-frontières ukrainiens faisaient état de l'arrivée de nouveaux renforts russes en Crimée, en violation des accords internationaux.

 

Les images des premiers soldats non-identifiés agissant pour le compte des autorités pro-russes locales ont fait le tour du monde. Sur leurs uniformes kakis, tous signes distinctifs susceptibles de trahir leur nationalité, leur corps d'origine ou leur grade, avaient été soigneusement effacés.

 

Et de leurs visages recouverts d'une cagoule noire, on n'entrevoyait que les yeux.

 

Armés de kalachnikovs, ils se sont montrés parfaitement disciplinés quand ils ont pris position, sans prononcer un mot et sans jamais faire usage de leurs armes, autour de lieux stratégiques : aéroports, bâtiments officiels ou casernes de l'armée ukrainienne.

 

- Le silence est la règle -

 

Des avions de transport militaires, des hélicoptères ou des navires de guerre les ont acheminés sur place. Moscou s'est gardé du moindre commentaire sur les forces engagées. Le silence est la règle au sujet des Spetsnaz du GRU, qui dépendent de la Direction générale des renseignements de l'état-major des armées russes.

 

Leurs actions sont généralement entourées du plus épais secret militaire, à l'instar des SAS en Grande-Bretagne. Spécialistes du sabotage, de l'élimination et de la prise d'objectifs stratégiques, ils sont régulièrement envoyés en éclaireurs derrière les lignes ennemies, en uniforme ou en civil, dans des conditions souvent ultra-périlleuses.

 

Héritiers des groupes du NKVD qui ont multiplié les coups de main contre les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale, ils ont été depuis de tous les coups durs et conflits. Amnesty International les a accusés de crimes contre l'humanité pendant la guerre de Tchétchénie.

 

Ils se sont illustrés en Afghanistan et en Géorgie.

 

On leur a aussi prêté un rôle actif dans la libération d'otages au théâtre moscovite de la Doubrovka en 2002 et dans une école à Beslan, en Ossétie du Nord, en 2004. Dans les deux cas, les opérations avaient été montées par des séparatistes tchétchènes et dans les deux cas, le bilan de l'intervention avait été particulièrement sanglant.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:55
Exercice « Matin Rouge »

 

03/03/2014 Armée de l'air

 

Du 17 au 28 février 2014, la base aérienne (BA) 105 d’Évreux a vibré au rythme de « Matin Rouge », exercice d’entraînement commun impliquant l’escadron 1/64 « Béarn » d’Évreux, l’escadron d’hélicoptères 1/67  « Pyrénées » de Cazaux et le commando parachutiste de l’air n°20 de Dijon.

 

À cette occasion, un Caracal et un Puma ont été déployés sur la base ébroïcienne. Les trois unités ont participé de concert à plusieurs missions tactiques, comme par exemple l’insertion en milieu hostile par hélicoptère. Dépose en corde lisse, hélitreuillage ou récupération en zone hostile par grappe ; les troupes et les équipages se sont entraînés à diverses techniques d’aérocordage. Tirs techniques et tactiques, largage de petit colis, posés d’assaut et entraînement à l’appui aérien étaient également au programme.

 

Une mission de nuit type Personnal Recovery (récupération de personnel au combat) a été menée dans les environs de la BA105. Plusieurs commandos parachutistes de l’air se sont infiltrés dans une zone à l’aide de deux hélicoptères. Le scénario : déposer les groupes spécialisés du CPA 20 dans une zone hostile pour qu’ils récupèrent l’équipage d’un Transall, crashé quelques heures plutôt dans cette même zone.

 

L’exercice « Matin Rouge » s’est terminé par un tir tactique avec mise en place des commandos par corde lisse et récupération par grappe. Une belle synthèse de cet entraînement commun qui a mutualisé les savoir-faire de ces unités spécialisées de l’armée de l’air.

Exercice « Matin Rouge »
Exercice « Matin Rouge »Exercice « Matin Rouge »
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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 12:55
Chuteurs opérationnels du CPA20

Chuteurs opérationnels du CPA20

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14/02/2014 Armée de l'air

 

Du 11 au 13 février 2014, l’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara» a participé, sur la base aérienne 102 de Dijon, à un entraînement conjoint avec le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20).

 

Grâce à un hélicoptère Super Puma déployé pour l’occasion sur la base bourguignonne, les commandos dijonnais et l’équipage corse se sont entraînés à de multiples missions tactiques, notamment à l’aérocordage de personnel et au parachutage de chuteurs opérationnels.

 

Cet entraînement a également permis d’entretenir les liens tissés depuis plusieurs années entre les deux unités. En effet, ces dernières s’exercent régulièrement ensemble sur l’île de Beauté, notamment lors des entraînements tactiques que le CPA 20 opère en Corse en collaboration avec le 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi.

 

Créé en Algérie, le CPA 20 est l'unité la plus ancienne de la brigade aérienne des forces de sécurité et d'intervention (BAFSI). Ses missions sont nombreuses. Le personnel du CPA 20 est particulièrement sollicité et projeté partout dans le monde. Il s'est illustré ces dernières années au cours des opérations menées en Afghanistan et au Mali, notamment dans les domaines de l'appui aérien et de la reconnaissance de terrain sommaire.

 

Commando du CPA 20

Commando du CPA 20

Commandos du CPA20 à bord d'un hélicoptère de l'armée de l'air

Commandos du CPA20 à bord d'un hélicoptère de l'armée de l'air

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:56
DHC-6 Twin-Otter

DHC-6 Twin-Otter

 

13/01/2014 09:25 Communauté Défense

 

L’arrivée de DHC-6 Twin-Otter au sein de l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou », de la base aérienne123 d’Orléans marque la renaissance de l’escadrille F121.

 

Par décision du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cette escadrille reprend les traditions de la F121 jusqu’alors mises en sommeil. Sœur de la F118 sur C130 Hercules et de la F119 sur C160 Transall, elle sera à n’en pas douter, la digne héritière de ses Anciens spécialisés durant la Première Guerre mondiale dans la reconnaissance de jour comme de nuit et le bombardement aérien.

 

Aujourd’hui les trois escadrilles du « Poitou » sont expertes dans les missions du commandement des opérations spéciales. Elles reconstituent les traditions du groupe de bombardement n°7 de la Première Guerre mondiale.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:55
Forces spéciales à l’entraînement

Exercice BAMBARI. Dépose des commandos par grappes. Photo : G. Gesquière/Armée de Terre

 

13/01/2014 Armée de Terre

 

Scénario : libération d’otages.

Acteurs : forces spéciales.

Résumé : Des ressortissants français sont kidnappés par des membres d’une organisation terroriste. Le commandement des opérations spéciales (COS) est mis en alerte. Site stratégique pour le succès de la mission, un aérodrome doit être investi et la zone sécurisée. Les forces spéciales interviennent. Le crash d’un hélicoptère en territoire ennemi mobilise commandos, Caracal et Gazelle. Objectif : extraction des blessés et libération des otages sains et saufs. Une mission à haut risque !

 

Reportage photos

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 17:55
Le général Grégoire de Saint-Quentin et l’amiral Olivier Coupry (à l’arrière plan) - photos Marine Nationale

Le général Grégoire de Saint-Quentin et l’amiral Olivier Coupry (à l’arrière plan) - photos Marine Nationale

 

9 Janvier 2014 par Marine Nationale

 

Les 7 et 8 novembre, le général de brigade Grégoire de Saint-Quentin, commandant des opérations spéciales (GCOS), a rendu visite aux commandos marine, à Lorient.

 

Quelques semaines après sa prise de fonction, l’ancien commandant de l’opération Serval au Mali a souhaité prendre le temps de mieux connaître les unités opérant sous son commandement. Durant deux jours, il a rencontré les commandants de commandos. Cette visite fut également l’occasion d’interroger le GCOS et le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, sur leur vision de cette force si spéciale. Regards croisés. 

 

Mon Général, vous venez de prendre le commandement des opérations spéciales. Quelle est votre première impression des forces spéciales (FS)?

 

GCOS : Ce n’est pas ma première impression, car je connais très bien les forces spéciales pour avoir servi à différentes reprises au 1er Régiment Parachutistes d’Infanterie de Marine (RPIMa), que j’ai commandé, ainsi qu’à l’état-major du Commandement des Opérations Spéciales. C’est donc une grande fierté et une sorte d’aboutissement pour moi.  Maintenant, je trouve que les FS se portent bien. Leur travail et leur engagement sont remarquables.

 

Au sein des forces spéciales, nous trouvons des unités des trois armées ainsi que des commandos marine. Quel est votre regard sur ces commandos ?

 

GCOS : Les commandos marine sont nos « forces spéciales de la mer ». Les FS fonctionnent de façon intégrée entre les trois armées, avec des gens qui se connaissent et travaillent tout le temps ensemble. La force du COS est de pouvoir s’appuyer sur les Forces spéciales issues des différents corps d’armées. À Lorient par exemple, les commandos marine apportent leur capacité d’action à partir de la mer et en haute mer. Dans l’armée de terre et de l’air, nous allons chercher autre chose. Au-delà de leur identité à chacun, il y a cette appartenance au COS. C’est le mariage des deux qui fait notre succès !

 

Mon Général, comment décidez-vous de l’employabilité des commandos marine au lieu d’autres commandos ?

 

GCOS : Les commandos marine sont employés sur quasiment tous les théâtres du COS depuis sa création en 1992. Même bien avant, quand on pense à l’Indochine ou dans divers pays africains.

Très souvent, nous intervenons pour « ouvrir la porte » et créer les conditions qui faciliteront l’arrivée des autres composantes. Les commandos sont des unités très réactives qui se caractérisent par leur souplesse d’emploi. Elles permettent d’apporter une réponse immédiate. À chaque fois, nous cherchons à donner la réponse la plus adaptée possible. Ce travail « sur-mesure » est la clé de la réussite. C’est ce qu’il s’est passé pour Serval. Et les commandos marine ont été employés comme les autres unités du COS.

 

Amiral, vous employez les commandos marine au profit du COS. Cela nécessite-t-il une préparation particulière ?

 

ALFUSCO : Oui et non. Oui, car les commandos marine sont par nature et par essence des marins. Ils sont préparés à intervenir pour des opérations spéciales en mer et à partir de la mer. Maintenant, il est évident que les interventions terrestres ne sont pas notre cœur de métier. D’un autre côté, nos déploiements en Afghanistan, qui ont mobilisé plus de 850 hommes au sein de la FORFUSCO depuis 2001, ont permis de mettre en place des procédures et des retours d’expériences essentiels.

Les commandos marine  doivent se comprendre comme un système de combat de la Marine mis à la disposition du commandement des opérations spéciales pour prolonger l’action des bâtiments, des sous-marins et des aéronefs en mer, depuis la mer et à terre.

 

Le général Grégoire de Saint-Quentin s’est fait présenter la base de Lorient par le CC Yann Guillemot, commandant la base des FUSCO. Ici, à bord d’un Etraco dans la rade

 

Le COS a été créé en juin 1992, à la suite des opérations conduites pendant la guerre du Golfe. Placé sous les ordres du chef d'état-major des armées, il a trois objectifs majeurs : planifier, préparer et conduire les opérations spéciales ; fédérer les unités spéciales des trois armées afin d'obtenir une synergie et une meilleure cohérence ; adapter et améliorer les capacités des unités spéciales en coordination avec les autorités organiques.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:55
Bambari : cinq jours avec les forces spéciales

 

07/01/2014 Sources Armée de Terre

 

Une centaine de militaires du 1e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1e RPIMa) se sont rassemblés du 15 au 19 décembre 2013, sur l’aérodrome d’Oloron Sainte-Marie, à côté de Pau, pour participer à l’exercice Bambari.

 

Deux otages enlevés par une secte fondamentaliste, un hélicoptère qui se crashe en territoire ennemi : le scénario de l’exercice s’inspire de la réalité des opérations extérieures récentes (Mali…).

« Bambari correspond à la fin d’un cursus de formation, c’est un exercice à haute valeur ajoutée avec une concentration de moyens, comme des drones, des hélicoptères… dont l’objectif est très pédagogique. Les joueurs ont l’initiative sur l’opération. Notre ennemi, c’est le temps, il faut réagir très vite, le but est de voir la capacité du centre opération à se structurer et à donner très rapidement un mode d’action. La guerre ne s’arrête pas ! C’est ce qu’on vit aujourd’hui sur les théâtres d’opération » Chef de bureau opération instruction (chef BOI) du 1er RPIMa.

Tous les militaires ont été évalués sur les savoir-faire acquis au cours des stages d’intégration au régiment. Un objectif, apprendre à travailler ensemble à chaque niveau de responsabilité.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Lecture de la citation à l'ordre de l'armée aérienne par le général Denis Mercier

Lecture de la citation à l'ordre de l'armée aérienne par le général Denis Mercier

 

02/01/2014 Ltt Marie Lechenault  - SIRPA AIR

 

La base aérienne 102« Capitaine Guynemer » de Dijon a rendu hommage, ce jeudi 02 janvier 2014, au caporal-chef Thomas Guillebault décédé en opérations extérieures le 26 décembre dernier à Niamey au Niger. Les cérémonies militaire et religieuse étaient présidées par le général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air.

 

Citation du caporal-chef Guillebault

Citation du caporal-chef Guillebault

 

Les honneurs ont été rendus à notre camarade sur la place d’armes devant des centaines de personnes venues de nombreuses bases aériennes, en particulier des trois commandos parachutistes de l’air. Sa famille était également présente.

 

De nombreuses autorités locales ont assisté aux cérémonies dont le préfet de région  Pascal Mailhos, le député et président du conseil général de la Côte d’Or François Sauvadet, les députés Rémi Delatte et Laurent Grandguillaume, le sénateur maire de Dijon  François Rebsamen, le sénateur et président du conseil régional de Bourgogne François Patriat, le sénateur Alain Houpert et le député européen Arnaud Danjean.

 

A travers la lecture de l’éloge funèbre, le chef d’état-major de l’armée de l’air a salué la détermination avec laquelle notre jeune camarade exerçait son métier de commando parachutiste et l’énergie avec laquelle il accomplissait ses missions. Il a également déclaré « le profond respect que m’inspire votre vie trop courte d'engagement courageux et solidaire au service de la France. »

 

Lors de la cérémonie religieuse, après que la prière des paras chantée par ses frères d’armes des CPA eut retenti dans le hangar, des camarades et des amis ont pris la parole. Des discours émouvants montrant toute la sympathie et la tristesse éprouvées après le décès brutal de Thomas.

 

A titre posthume, il a été promu caporal-chef et a reçu la médaille militaire ainsi que la croix de la valeur militaire avec palme de bronze.

 

A l’issue de cet hommage, le corps du défunt a été rapatrié à Linselles (59), sa ville d’origine, pour des obsèques dans l’intimité familiale.

L'office religieux a eu lieu sur la base aérienne 102

L'office religieux a eu lieu sur la base aérienne 102

Le caporal-chef Guillebault est décoré de la médaille militaire à titre posthume

Le caporal-chef Guillebault est décoré de la médaille militaire à titre posthume

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:50
Pathfinders et forces spéciales en chute libre

 

11/12/13 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Dans le désert marocain, special forces et pathfinders embarquent dans un avion de transport C-130. Avec leur masque à oxygène à portée de main, ils s'apprêtent à effectuer un saut à 8 000 mètres d'altitude.

 

Photos Christian Decloedt >>

 

Depuis début décembre 2013, un paysage où règnent sécheresse et rouges collines sert de décor à l'exercice annuel de sauts des membres du Special Forces Group et des pathfinders. Ces derniers sont des parachutistes chargés de reconnaître des zones d'atterrissage permettant de préparer des largages de matériel ou de personnel.

 

Ici, ils ne s'entraînent pas à des sauts conventionnels à 4 000 mètres d'altitude. Les C-130 doublent cette valeur et le saut à très haute altitude (VHA) devient un réel défi dans cette atmosphère ténue et glaciale.

 

« La raréfaction de l'air oblige chaque participant à utiliser un masque à oxygène », raconte le lieutenant Tom Verschroeven, commandant en second de l'exercice. « Sauter à haute altitude permet l'infiltration aérienne d'une zone déterminée en se déplaçant sur quelque 40 kilomètres. »  

 

Cet effort demande énormément de technique et de travail de navigation. Le physique est également fort sollicité lors d'un tel saut. L'équipement et le matériel de parachutisme représentent un poids de cinquante kilos pour chaque militaire. Pour le corps et l'esprit, la haute altitude est une épreuve coriace.

 

Des pathfinders participent également à l'exercice afin de parfaire leur instruction. Ils sautent ici pour la première fois et cela laisse une forte impression. « J'ai effectué mon premier saut à haute altitude la semaine dernière », explique un pathfinder qui suit le cours VHA. « C'était à la fois particulier et très difficile. Il faut veiller à une foule de choses avec un tas de matériel. Cela n'a rien de comparable avec un saut classique. »

Pathfinders et forces spéciales en chute libre
Pathfinders et forces spéciales en chute libre
Pathfinders et forces spéciales en chute libre
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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:35
Corée du Sud : Visite du ministre de la Défense aux EAU

 

 

SEOUL, 08 déc. (Yonhap) -- Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin partira demain pour les Emirats arabes unis (EAU) pour discuter avec son homologue émirati du renforcement de la coopération militaire entre les deux pays, en particulier dans le domaine de l'industrie de défense, a fait savoir ce dimanche son ministère.

 

Au cours de son voyage de trois jours, le chef de la défense se rendra également auprès du contingent militaire sud-coréen déployé aux EAU, a précisé le ministère.

 

L’unité des forces spéciales, baptisée Ahk, est présente dans la région d’Al-Ain, dans l’est des EAU, depuis 2011 pour aider à former les soldats émiratis dans leur lutte contre le terrorisme et pour mener des exercices conjoints.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 23:45

bambari.jpg

 

06.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Bambari, vous connaissez? C'est une sous-préfecture de 40 000 habitants, située à près de 400 kilomètres de Bangui et tenue par les rebelles de la Séléka depuis le 23 décembre 2012. On la disait "stratégique", peut-être parce que c'est un carrefour routier sur la RN2.

Il y a une quinzaine de jours, des paysans ont vu "tomber du ciel" huit hommes. Deux Blancs et six Noirs, ont-il assuré. Lourdement armés, ont-ils ajouté.

Hallucinés, les gars du coin? Ou juste là au bon moment pour assister à un largage de FS. Américaines? Trop loin des zones où elles traquent Joseph Kony. Françaises? Plus probable puisqu'elles "choufferaient" les mouvements des rebelles et autres miliciens incontrôlés sur les axes routiers, dont la RN2?

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 22:20
Le CEMA remet les insignes d’officier de la Légion d’honneur à l’amiral McRaven

 

29/11/2013 Sources : EMA

 

Le 25 novembre 2013, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA) a remis les insignes d’officier de la Légion d’honneur à l’amiral William H. McRaven, commandant des opérations spéciales américaines (SOCOM).

 

Au cours de cette cérémonie organisée à Paris, le CEMA a salué le parcours et l’engagement opérationnel du général McRaven. Après avoir exercé le commandement des opérations spéciales en Europe, ce dernier a dirigé le commandement interarmées des opérations spéciales (JSOC) avant de se voir confier le commandement de SOCOM à sa création en 2011. Le général McRaven a également participé à des opérations majeures dans lesquelles les forces françaises ont été engagées aux côtés des forces américaines, comme l’opération Tempête du désert en 1991 ou encore l’opération Enduring Freedom. Enfin, l’amiral Guillaud a salué l’action de SOCOM en faveur du rapprochement des forces spéciales françaises et américaine : « Aujourd’hui, nos forces se connaissent mieux. Aujourd’hui, elles agissent ensemble. Aujourd’hui, elles se préparent ensemble à leurs missions futures ».

Le CEMA remet les insignes d’officier de la Légion d’honneur à l’amiral McRaven
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:55
DEFENSE Les députés votent une baisse de 33 675 postes dans les armées d’ici 2019

 

29/11/2013 DNA.fr (AFP)

 

Les députés se sont prononcés ce vendredi pour une réduction de 33.675 postes dans les armées d’ici 2019, mais aussi pour un renforcement des forces spéciales, dans le cadre de l’examen de la loi de programmation militaire.

 

Il faut «optimiser les ressources de notre défense nationale» et «nos moyens d’intervention doivent être adaptés», a justifié la socialiste Nathalie Chabanne.

 

L’UMP a demandé la suppression de l’article du projet de loi prévoyant cette baisse des effectifs, car il n’y a «pas de raison que nos armées continuent à souffrir».

 

Dans le détail, les effectifs des armées seront réduits d’ici 2019 de 23.500 postes supplémentaires, auxquels s’ajoutent 10.175 encore à réaliser au titre de la précédente LPM 2009-2014.

 

Le député UMP du Rhône Philippe Meunier a suggéré de ne pas «rajouter» ces 23.500 suppressions de postes. «Vous n’assumez pas ce que vous avez enclenché lors du précédent mandat», lui a lancé François de Rugy, co-président du groupe écologiste.

 

Lui-même s’est dit favorable à une réduction des personnels de la Défense, en demandant au gouvernement de bien affirmer qu’elle relève d’une «remise à plat des choix stratégiques».

 

S’agit-il de suivre les préconisations du Livre blanc sur la Défense, selon lesquelles «il n’y a pas besoin d’une armée aussi importante», ou bien s’agit-il de «faire des économies», a aussi demandé Yves Fromion pour l’UMP.

 

Il faut une «déflation» des effectifs pour «maintenir le reste des programmes», a expliqué Geneviève Gosselin-Fleury, co-rapporteur socialiste.

 

Le groupe PS a aussi mis en avant le renforcement des forces spéciales, qui passeront progressivement de 3 à 4.000 hommes. Ces troupes d’élite de l’armée française ont montré leur efficacité lors des opérations au Mali.

 

«Il ne s’agit pas de créer une armée nouvelle mais nous étions en limite de capacité lors des dernières interventions», a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

L’UMP Yves Fromion, qui a lui-même appartenu aux forces spéciales, a demandé d’»arrêter de dire qu’elles sont l’alpha et l’oméga des interventions aujourd’hui», et relevé qu’elles «ne peuvent remplacer les forces conventionnelles».

 

Le gouvernement vise les 242.000 personnes (militaires et civils) dépendant de la Défense à l’horizon 2019, contre environ 280.000 actuellement.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 13:55
Campagne de tir du CPA 20 au camp du Valdahon

 

 

18/11/2013 Lieutenant Simon PICCOT Actus Air

 

Du 5 au 15 novembre 2013, le commando parachutiste de l’air N°20 (CPA 20) a été déployé sur le camp du Valdahon (25) afin de valider et d’entretenir la qualification de ses groupes au combat d’infanterie et à toute la gamme de techniques de tir.

 

Subissant une météo capricieuse, allant de la pluie à la neige, les équipes ont été confrontées à des situations tactiques diverses et ont réalisé des tirs de combat dans des conditions très proches de la réalité.

 

Le tir et le combat d’infanterie constituent deux parties non négligeables de l’entraînement. L’adage « la sueur épargne le sang » est bien présent dans les esprits au sein du CPA 20. Ce dernier reste, en effet, conscient de la nécessité d’être entraîné et réactif, comme en témoignent les derniers déploiements opérationnels.

Campagne de tir du CPA 20 au camp du ValdahonCampagne de tir du CPA 20 au camp du Valdahon
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:55
Insigne du cours de nageur de combat

Insigne du cours de nageur de combat

 

25/10/2013 Marine nationale

 

Le cours des nageurs de combat (CNC) fête cette année son 67e anniversaire. Seule formation de forces spéciales interarmées, il reste moderne et adapté aux besoins actuels. Le Livre blanc a récemment rappelé la nécessité pour les armées de disposer de combattants de haute technicité.

 

Cette année, les sélections pour le 90ème CNC se sont achevées le 25 octobre 2013. Pendant deux semaines, les candidats issus de l’armée de Terre et de la Marine nationale se sont volontairement confrontés à l’inconnu. Les nageurs de combat recrutent des marins et des soldats capables de se remettre en question et désireux de se former à intervenir partout dans le monde en maîtrisant les trois éléments terre-air-mer.

 

Là où certains se découvrent des capacités insoupçonnées, d’autres ne peuvent que constater leurs inaptitudes physiques, psychiques ou psychologiques à l’emploi. Mais aucun ne peut prétendre être candidat à l’échec ou au succès tant qu’il n’a pas affronté cette épreuve.

 

Mais les modalités d’accès et le contenu de cette formation exigeante ne sont pas toujours bien connus au sein de nos armées, notamment le mode de recrutement, le niveau de condition physique et les capacités intrinsèques.

 

Tout commando Marine ou soldat de l’armée de Terre de moins de 30 ans peut postuler. La condition physique requise est souvent surestimée, tandis que les qualités de pugnacité et d’endurance nécessaires sont en revanche le plus souvent sous-estimées. Lorsqu’il plonge sanglé à son binôme avec lequel il ne peut communiquer, le candidat est seul face à ses décisions ou à ses doutes. C’est en lui seul qu’il trouve la volonté de continuer. Personne ne l’encourage, personne ne le porte en avant. Quant aux capacités intrinsèques de chaque candidat, elles sont essentielles, notamment dans le dépassement de soi. Au cours des nombreuses heures de plongée réalisées en respirant de l’oxygène pur en circuit fermé dans l’obscurité totale, le corps doit supporter le gaz sous pression tandis que l’esprit doit rester vif malgré le froid, l’environnement hostile et l’absence totale de repères temporels et spatiaux.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:50
Le CPA 20 participe au stage « Sniper Course »

 

13/11/2013  Actus Air

 

Pour la deuxième fois au cours de l’année, le commando parachutiste de l'air n° 20 (CPA 20) de la base aérienne 102 de Dijon a envoyé plusieurs de ses membres au stage tireur d’élite"Sniper Course" en Angleterre.

 

Un stage de neuf semaines pendant lesquelles les commandos doivent passer des tests éliminatoires, indispensables à l’obtention de la qualification de tireur d’élite. À Honnington, par exemple, les aviateurs sont allés suivre des cours sur l’armement puis sur la progression tactique. Ils ont aussi réalisé deux semaines d’entraînement au tir ainsi qu’un raid de synthèse de onze jours et des tests écrits.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:55
Forces Spéciales - En exercice de choc !

Fin des opérations au sol. Extraction en grappe séche du groupe accroché à un hélicoptère Puma du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS). Cohésion assurée - Crédits : SCH P. Hilaire/SIRPA Terre

 

25/10/2013 Armée de Terre

 

Nom de code : GARUDA

Mission : entraînement intensif

Moyens : high-tech

Hommes : Forces spéciales

Objectif : Opérabilité en synergie

 

Pau. Du 14 au 21 octobre 2013 : l’exercice GARUDA a rassemblé plusieurs commandos des Forces spéciales pour un entraînement soutenu. Le nom, emprunté à la mythologie, d’une divinité sous les traits d’un aigle géant et puissant, donne le ton à cet exercice ! Objectif ? Perfectionner les savoir-faire spécifiques et développer, en situation réaliste, le sens de la cohésion pour des actions en simultané. Extraction en grappe, mise au sol appui-feu, observation, renseignement, tirs : autant d’activités que ces unités d’élite ont accomplies avec des moyens ultra performants. Détermination, concentration, cohésion, sont des qualités essentielles pour ces militaires projetés, en premier, sur des zones de conflit. Souvent pour des opérations classées Secret Défense.

 

A découvrir, dans cet album d’instantanés, les silhouettes de ces hommes de l’ombre.

13e RDP –  photo  SCH P. Hilaire SIRPA Terre

13e RDP – photo SCH P. Hilaire SIRPA Terre

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 17:55
forces spéciales françaises dans Kidal, début 2013

forces spéciales françaises dans Kidal, début 2013

 

 4 novembre, 2013 FOB

 

kidalLe 20 septembre dernier, à Bamako, François Hollande déclarait « nous avons gagné cette guerre, nous avons chassé les terroristes ». Patatras… La mort tragique à Kidal de deux journalistes de RFI qui coïncide (est ce un hasard ?) avec la libération des otages du Niger, a malheureusement mis à mal cette déclaration optimiste. Mais ce double assassinat, qui a pris un relief particulier dans les médias français dominés par les réactions émotives, n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car sur le fond, le problème du « terrorisme » et du Mali tout entier ne semble pas avoir été réglé. Deux semaines avant la mort des deux journalistes, le lancement de l’opération Hydre montrait déjà que rien n’était réglé dans le nord : 1500 hommes de Serval, de la Minusma et des forces armées maliennes opéraient au sud et au nord de la boucle du Niger avec comme objectif, « le maintien de la pression sur les groupes terroristes » nous expliquait-on officiellement. Belle phrase en vérité, qui vient non seulement contredire la déclaration du président de la République (doit on maintenir la pression sur quelque chose qui n’existe plus ?) et qui pose surtout un redoutable problème de physique. Sigourney Weaver se battant au lance-flamme contre Alien nous avait rappelé que « dans le vide, personne ne vous entend crier ». Plus près de nous, c’est Sandra Bullock qui se livre dans Gravity à des expériences de physique amusante sur la pressurisation en orbite terrestre. Maintenir une pression dans le vide politique et géographique du Sahel n’est pas plus facile ni moins dangeureux.

 

Certes le massif des Iforas a été « nettoyé » au cours de l’opération Serval et le bilan militaire de l’opération est flatteur. Mais cette réussite n’a aucunement réglé la question de l’irrédentisme du nord du pays sur lequel prospère l’islamisme. Comment aurait-il pu en aller autrement ? On a donc bien compris que les « terroristes », si toutefois ils avaient été véritablement chassés, sont maintenant de retour. « L’action française relève maintenant du contre-terrorisme » déclarait mercredi à l’assemblé nationale Jean Yves le Drian. Pour cette nouvelle phase qui débute, la France réarticule son dispositif : les maigres effectifs présents sur l’aéroport de Kidal (on parle de seulement 200 hommes) seront renforcés et l’objectif de réduire rapidement l’empreinte française dans le pays sera difficile à tenir. Pas plus qu’une opération militaire, la tenue des élections législatives le 24 novembre prochain ne garantira la stabilité à venir. Plus à l’est, l’opération Epervier débutée au Tchad en 1986 pour une banale histoire là aussi de dépressurisation du nord  du pays dure toujours… Et juste au sud du Tchad, c’est à présent une opération qui se prépare en République Centre Africaine, ventre mou de l’Afrique Noire francophone. Le tout sur fond de dissolution des régiments et de paupérisation des armées. On souhaite bon courage aux planificateurs de l’EMA…

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 19:55
Forces spéciales - Nouvelles recrues « transmissions » en stage d’intégration

15/10/2013 Défense

 

Les nouvelles recrues transmetteurs des forces spéciales ont suivi leur formation d'adaptation 8 semaines à Caylus. Avec ce stage IRIS (intégration de recrues par l'instruction spécialisée), les transmetteurs venus des différents régiments des forces conventionnelles, deviennent des opérateurs radio aptes à servir dans les forces spéciales. C’est-à-dire être capables de déployer leurs moyens transmissions ou logistiques dans tous les milieux et dans toutes les configurations des missions « FS ».

15 oct. 2013  Armée de Terre

 

Créée en juillet 2007, la compagnie de commandement et de transmissions des forces spéciales a sa propre formation d'adaptation. Le stage IRIS (intégration de recrues par l'instruction spécialisée) d'une durée de huit semaines permet aux transmetteurs venus des différents régiments conventionnels de devenir des opérateurs radio apte à servir dans les forces spéciales.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
L’intégration air-sol mise en lumière lors d’un séminaire

 

15/10/2013 Armée de l'air

 

L’Air Land Integration Network Seminar (ALINS - séminaire du domaine de l’intégration air-sol) s’est déroulé à Montbéliard (Franche-Comté) le 11 octobre 2013. L’armée de l’air était l’un des partenaires majeurs de cet événement.

 

Domaine émergent mais aux résultats probants, l’intégration air-sol (ALI – air land integration) s’appuie sur des technologies clés et des équipements novateurs permettant le recueil, le traitement et la diffusion de l’information sous toutes ses formes (texte, image, son), à destination de tous les terrains d’opération et interopérables avec les forces alliées. L’ALI a été développé et porté initialement par les forces spéciales « air ». En effet, ces dernières s’appuient sur des solutions technologiques projetables adaptées aux conditions opérationnelles, interarmées et interalliés. Ces outils permettent d’accélérer l’acquisition du renseignement, de prise de décision d’engagement et la frappe d’objectifs ciblés avec les moyens adaptés.

 

L’ALI doit maintenant entrer dans une phase de développement méthodique, jouant sur les leviers scientifiques, technologiques et doctrinaux pour assurer son essor au profit de l’industrie française et de la défense nationale. C’est pourquoi ce séminaire a réuni acteurs militaires, industriels, universitaires et formateurs autour de la mise en œuvre des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le cadre de l’engagement de la puissance aérienne et des forces spéciales sur les théâtres d’opération. De nombreuses autorités militaires ont pris part aux discussions, tels que le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes, et le général Guillaume Gelée, ancien commandant des forces aériennes.

L’intégration air-sol mise en lumière lors d’un séminaire
L’intégration air-sol mise en lumière lors d’un séminaire
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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:45
France says its forces kill 10 Islamist militants in Mali

11 October 2013 defenceWeb (Reuters)

 

French special forces killed around 10 militants in a gun battle in northern Mali this month, Paris said on Thursday, as simmering violence threatens security at November elections and will delay a French troop withdrawal.

 

France, which sent soldiers to its former colony in January to oust militants who had taken over swathes of the West African country, will not draw down troop numbers to 1,000, from 3,200 by year-end as initially planned, a spokesman confirmed.

 

"We want to continue our reduction of troops to 1,000 by late January, early February," armed forces spokesman Gilles Jaron told a news conference.

 

French officials have previously said the withdrawal could be pushed back due to planned legislative elections on November 24.

 

Despite the French troops and a U.N. peacekeeping mission (MINUSMA), there have been several attacks this month targeting in particular Malian forces.

 

French special forces battled "armed terrorist groups" on October 1 in the village of Douaya, north of Timbuktu, after receiving intelligence suggesting militants were in the area, Jaron said.

 

Militants opened fire from a pick-up truck on a French helicopter, he said. Suspected Islamists in other vehicles escaped.

 

"Four hours after the start of the clashes, a large number of terrorists were neutralized, by that we mean around 10 fighters," Jaron said. "They all fought to the end without wanting to surrender at any point."

 

A French diplomatic source said: "The contest is not over. The terrorist groups are not completely stupid, they have been waiting for the storm to pass and they are now sensing their opportunity."

 

A MINUSMA source said 12 pickups with suspected Islamist militants had been sighted about 60 km (40 miles) west of Timbuktu in early October.

 

A local Tuareg source also said that several units linked to al Qaeda's north African arm AQIM had gathered in the region.

 

President Ibrahim Boubacar Keita was elected in August, promising to make security a top priority as Mali battles the remnants of Islamist militant groups that occupied the northern two-thirds of the country for 10 months.

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