Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 11:56
photo Légion Etrangère

photo Légion Etrangère

 

Mise à jour : 27-02-2014 | Réf : 335 | 3621

 

Cette année, pour toute inscription aux cérémonies de Camerone à Aubagne, les demandes d'invitations se feront uniquement sur le portail : http://camerone.legion-etrangere.com

Seules les personnes ayant obtenu un carton nominatif pourront assister à la prise d'armes à Aubagne, le 30 avril.

Attention, la clôture des inscriptions est fixée au 15 avril.

 

Lire les conditions d'utilisation du site Invitations Camerone.

Partager cet article
Repost0
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 11:55
Le cinquième escadron du 1er REC dissous

 

22/03/2014 ledauphine.com

 

Le 1er Régiment Etranger de Cavalerie était réuni pour saluer une dernière fois le fanion du 5e Escadron, dissous. La plupart des 70 légionnaires qui le composaient basculeront dans le 4e Escadron, qui sera alors réorganisé en « escadron de reconnaissance et d’intervention ». Les autres renforceront les 2e et 3e Escadrons. Quant au Capitaine Brulais, il est muté à Paris au Centre de doctrine d’emploi des forces de l’armée de terre. Cette dissolution est le premier acte des restructurations des unités, encadrées par la loi de programmation militaire 2014-2019. Plus d’informations dans l’édition Vaucluse-matin du 23 Mars.

5e escadron (EAE).

5e escadron (EAE).

source 1e REC

 

Tête de légionnaire romain coiffé d'un casque à boule à l'intérieur d'un cercle plat d'argent marqué 5/1REC. Le légionnaire romain rend hommage aux troupes romaines qui ont précédé la Légion sur le sol africain. Cet insigne est le plus vieux du régiment encore porté et l'un des plus anciens de l'armée française, il fut créé en 1935 par le capitaine Marion.

Partager cet article
Repost0
13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 17:55
photos Légion Etrangère

photos Légion Etrangère

 

 

29-01-2014 Legion Etrangère - Réf : 333 | 1462

 

Le 27 janvier 2014 à Orange ont eu lieu les obsèques du général de division (2s) Le Corre, ancien commandant de la Légion étrangère de 1988 à 1992.

 

A l’issue de l’office religieux, les honneurs militaires ont été rendus devant le théâtre antique par un détachement d’honneur du 1er REC, en présence du général de corps d’armée Bertrand Clément-Bollée commandant les forces terrestres, du général de division Christophe de Saint Chamas commandant la Légion étrangère et du colonel Rémi Bouzereau commandant le 1er REC. Plusieurs anciens commandants de la Légion étrangère et chefs de corps de Légion étaient présents, ainsi que de nombreuses amicales d’anciens légionnaires. Le général Le Corre a ensuite été inhumé au cimetière Légion étrangère du Coudoulet.

 

 Raymond Le Corre voit le jour en 1933 à Saint-Etienne. Après avoir effectué sa scolarité à l’Ecole spéciale militaire interarmes en qualité de saint-cyrien en 1953, il fait le choix de l’Arme blindée et cavalerie. Le 1er janvier 1960, il est désigné pour servir au 1er Régiment étranger de cavalerie comme chef de peloton.  En 1966, il prend le commandement du 3e escadron du 1er REC avant de rejoindre l’école supérieure de guerre. En 1977, il prend le commandement du 1er REC. Après avoir été nommé adjoint au général commandant la Légion étrangère, il est nommé général de brigade en 1986 et prend le commandement de la Légion étrangère en 1988. Il est promu au grade de général de division en 1990.

 

 Le général de division Raymond Le Corre était commandeur de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du Mérite et titulaire de trois citations.

La Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le CorreLa Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le CorreLa Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le Corre
La Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le Corre
Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:55
Légion étrangère, les futurs chefs de corps de l'été 2014

 

30 janvier 2014 par Henri Weill – Ainsi va le monde !

 

Le 1er RE, le 2ème REI, le 2ème REP et le GRLE changeront de patron cette année. A Aubagne, le lieutenant-colonel Rémy Rousseau  (EMA, CPCO) remplacera à la tête du 1er régiment étranger, le lieutenant-colonel Damien de Besombes. A Nîmes, c'est le colonel Valéry Putz, actuellement à la sous-direction Plans de l'EMA, qui succèdera au colonel Eric Ozanne à la tête du 2ème régiment étranger d'infanterie.

 

Quant au REP, il sera dirigé dans quelques mois par un solide connaisseur du régiment, le colonel Jean-Michel Meunier. Aujourd'hui à Paris, à la sous-direction études de la DRHAT, il prendra donc la suite à Calvi du colonel Benoît Desmeulles. Enfin, au Groupement de recrutement de la Légion étrangère (Fort de Nogent) la tradition est respectée. Le lieutenant-colonel Thierry Morvan est remplacé par son numéro deux, le lieutenant-colonel François-Xavier Petiteau. Ces informations qui circulaient depuis quelques jours à l'EMAT sont désormais officielles.

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:54
Décès du Général de division (2S) Raymond Le Corre

 

23.01.2014 legionetrangere.fr

 

Commandant la Légion étrangère entre 1988 et 1992, le général Raymond le Corre est décédé le 23 janvier 2014 à Roquefort-la-Bedoule (Bouches-du-Rhône) à l'âge de 80 ans.

 

Né le 31 octobre 1933 à Saint Etienne dans la Loire, admis à l’école spéciale militaire interarmes en octobre 1953, en qualité de Saint-Cyrien, il est nommé sous-lieutenant le 1er octobre 1955.

 

Après l’école d’application de l’Arme blindée et cavalerie, il est affecté au 2ème régiment de spahis au Maroc avec le grade de lieutenant, pour compter du 1er octobre 1957. Il prend les fonctions de chef de peloton jusqu’en août 1959.

 

Désigné le 1er janvier 1960 pour servir en Algérie, il rejoint le 1er régiment étranger de cavalerie comme chef de peloton jusqu’en septembre 1962.

 

A l’issue, il rejoint l’enseignement militaire supérieur scientifique et technique en qualité de stagiaire jusqu’en mai 1966. Il y est promu au grade de capitaine, le 1er janvier 1963.

 

De juillet 1966 à juin 1968, il commande le 3ème escadron du 1er REC.

 

Officier expérimentateur à la section technique de l’armée jusqu’en août 1971, il y est promu au grade de chef d’escadrons le 1er juillet 1970. Il est désigné stagiaire de la 85ème promotion à l’école supérieure de guerre.

 

Du 1er août 1973 au 1er août 1975, il est affecté à l’état-major du 1er corps d’armée en qualité de chef de la section “Plans-Etudes”.

 

En août 1975, il est muté au 6ème régiment de cuirassiers à Laon-Couvron, comme commandant en second.

 

Il est promu au grade de lieutenant-colonel le 1er juin 1976.

 

De septembre 1977 à septembre 1979, il commande le 1er REC à Orange. Après quoi, il rejoint l’état-major de l’Armée en qualité de rédacteur à la section “Plans”. Dès son arrivée, il est promu au grade de colonel, le 1er octobre.

 

Le 10 juillet 1981, il rejoint le groupement de Légion étrangère et la 31ème Brigade en qualité d’adjoint au général. En juillet 1984, le GLE devient COMLE.

 

En novembre 1985, il est affecté à l’état-major de la 10ème division blindée à Châlons-sur-Marne.

 

Il est alors admis en section des officiers généraux le 1er janvier 1986.

 

Le 1er juillet 1988, il prend le commandement de la Légion étrangère à Aubagne, il est promu au grade de général de division le 1er septembre 1990.

 

Officier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, il est titulaire de trois citations avec croix de la valeur militaire.

 

“La richesse de sa personnalité, ses brillantes qualités intellectuelles, humaines et militaires, son passé d’officier de Légion lui ont permis d’exercer, depuis quatre ans, le commandement de la Légion étrangère dont il a su préserver les nobles traditions tout en accompagnant l’évolution de l’armée de terre.

Homme de terrain et de contact autant que de pensée, ingénieur et tacticien, il est un chef militaire de valeur dont la personnalité a marqué la Légion étrangère et l’armée de terre”.

A Paris le 31 août 1992 - Général d’armée Montchal, Chef d’état-major de l’armée de terre.

 

Le général Le Corre, président du conseil d’administration de la “Maison du légionnaire” à Auriol aimait raconter le compliment fait à son encontre par un sous-officier au moment où il quittait le commandement du 1er Etranger:

“Mon colonel, il y a des officiers que nous respectons, vous êtes de ceux que nous estimons.”

 

Une cérémonie religieuse s'est déroulée le 27 janvier à l'église Saint-Florent à Orange (Vaucluse) devant laquelle lui ont été rendus les honneurs militaires. Le général Le Corre est inhumé au carré Légion du cimetière du Coudoulet. (source Henri Weill)

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 17:55
L'honneur d'un commandant

 

26-09-2013 Général Christophe de Saint Chamas, commandant la Légion étrangère

 

Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 758. - Source : Képi Blanc magazine (Réf : 318 – 1182)

 

[… ]

 

Tout récemment, lors de la disparition d'un officier de Légion au destin hors du commun, le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, historiens, écrivains, journalistes, amis et anciens ont exprimé avec talent et conviction ce qu'il représentait pour eux. La Légion étrangère souhaite à son tour rendre hommage à ce grand soldat, à ce chef charismatique au destin unique, à cet officier qui a servi tant d'années dans les rangs de la Légion étrangère, en Indochine puis en Algérie.

 

Dignitaire de la Légion d'honneur, les honneurs militaires lui ont été rendus par la Légion étrangère, légitimement désignée pour la cérémonie.

 

Derrière le général d'armée Ract-Madoux, chef d'État-major de l'armée de Terre, représentant le gouvernement, une foule très nombreuse est venue assister à cet hommage. À la délégation officielle s'est ajoutée celle des anciens combattants parmi lesquels une splendide cohorte d'anciens légionnaires.

 

De nombreux frères d'armes qui avaient sauté ou crapahuté avec lui, servi à ses côtés ou sous ses ordres, le plus souvent au combat, sont venus le saluer une dernière fois. Ils voulaient honorer le résistant, le légionnaire parachutiste, le grand soldat, mais aussi, le chef qui avait connu des situations tragiques dans l'exercice du commandement, et qui l'avaient amené à faire un choix lourdement condamné dont il avait accepté les conséquences, pour sa carrière, sa famille et sa vie toute entière.

 

N'étant pas contemporain de ses frères d'armes mais de ceux qui ont trouvé dans ses récits et témoignages, l'envie de servir la France, j'ai pu mesurer, comme beaucoup d'autres, son désintéressement et son extrême honnêteté. Et les cas de conscience qu'il a vécus ont permis aux générations suivantes de réfléchir sur le rôle du combattant, du sous-officier, de l'officier. Jamais, il n'a présenté ses décisions comme exemplaires, expliquant avec sagesse et profondeur qu'il avait été amené à faire le choix de son honneur au détriment de la discipline. Jamais il n'a porté de jugement de valeur sur les sanctions qui lui ont été infligées ou sur le choix que d'autres ont fait dans ces situations particulièrement complexes.

 

À de nombreuses reprises, des légionnaires, des anciens, se sont demandé pourquoi cet offi cier au destin exceptionnel n'avait pas été mis à l'honneur un 30 avril pour porter la main du capitaine Danjou lors de la cérémonie commémorative du combat de Camerone. La question fut pourtant abordée avec lui. De même qu'il avait défendu ses subordonnés en expliquant qu'on ne pouvait reprocher à un légionnaire d'avoir obéi à son chef, il jugea opportun pour la Légion étrangère, de ne pas mettre en avant un officier qui avait un jour manqué à la discipline. Il pensait avec raison que la Légion étrangère ne pouvait laisser croire qu'elle cautionnait un geste d'indiscipline, quelles qu'en soient les raisons. Il nous rappelait que la discipline était une valeur qu'il fallait cultiver et entretenir à chaque instant dans nos rangs.

 

Avec tous les légionnaires et anciens, je dis simplement : "Mes respects Mon commandant, vous qui avez porté pendant tant d'années ce grade qui résume à lui seul votre carrière marquée par un choix de commandement, réfléchi et assumé".

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 17:55
source Légion Etrangère

source Légion Etrangère

26 octobre 2013 Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Le 2ème régiment étranger d'infanterie (REI) participera, à partir de lundi, avec le 22th marine expeditionnary unit (US Marines) au camp des Garrigues à Nîmes, à un entrainement au combat en zone urbaine. Les unités (100 légionnaires, 60 marines) seront déposées par des MV22 OSPREY (appareil hybride mi-avion, mi-hélicoptère) et appuyées par des TIGRE et des GAZELLE.

 

Début novembre, le 1er régiment étranger de cavalerie (REC) et le 1er régiment étranger de génie (REG) prendront part à un exercice amphibie à Djibouti, Lion 13, avec le 21ème Régiment d'infanterie de marine (RIMa) et des éléments britanniques. Celui-ci est destiné à l'expérimentation du véhicule haute mobilité (VHM, 14 tonnes) dans "un cadre interarmées et multinational" précise-t-on au ministère de la défense. Ce cadre, défini par les accords de Lancaster House (2010), est celui de la CJEF (combined joint expeditionary force), force projetable franco-britannique non-permanente.

 

Quant au 2ème régiment étranger de génie ( REG), il participera, à partir du 2 décembre avec des militaires issus des autres régiments de la 27ème brigade d'infanterie de montagne, à CERCES 2013 (Valloire, Savoie).

 

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 20:55
Les légionnaires ont rendu hommage au commandant Hélie Denoix

05-09-2013 LegionEtrangère.com - Réf : 315 | 2238

 

Les obsèques d’Hélie Benoît de Saint Marc, ancien résistant et déporté et ancien officier de Légion, décédé lundi 26 août à l’âge de 91 ans, ont été célébrées vendredi 30 août en la cathédrale Saint-Jean de Lyon, avant que lui soient rendus les honneurs militaires.

 

Ayant servi pendant seize années à la Légion étrangère, cet officier a été engagé en Indochine au sein du 3e REI et au 2e BEP et en Algérie au sein du 1er REP. A l’issue de l’office religieux, les honneurs militaires lui ont été rendus sur le parvis de la cathédrale par une section d’honneur du 1er RE, en présence du général d’armée Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre ; du général de corps d’armée Martial de Braquilanges, gouverneur militaire de Lyon et du général de division Christophe de Saint-Chamas, commandant la Légion étrangère.

 

Des légionnaires du 2e REP, ont porté le cercueil où trois coussins avaient été placés et sur lesquels reposaient son béret vert, ses décorations, dont la médaille de la Résistance, et la grand-croix de la Légion d’honneur, plus haute distinction de la République. C’est le général d’armée (2s) Dary, en tant que président de l’Association des Anciens légionnaires parachutistes, qui a prononcé l'éloge funèbre.

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 16:55
Le général de Saint Chamas, commandant la Légion étrangère

Le général de Saint Chamas, commandant la Légion étrangère

11 juil 2013 par Jean-François Fiorina - Les Entretiens du Directeur

 

Jean-François Fiorina s’entretient avec le Général de Saint Chamas

 

Chaque année, la Légion étrangère clôt le défilé du 14 juillet, remportant un franc succès à l’applaudimètre. Créée en 1831, cette institution hors du commun constitue un formidable exemple de réussite, en termes de savoir-faire militaire et humain, pédagogie, management, tradition, recrutement, diversité sociale, mixage des cultures…

 

Pour bien comprendre les ressorts de la Légion, qui fête cette année le 150e anniversaire du combat de Camerone, Jean-François Fiorina a été reçu à Aubagne, la maison-mère de la Légion, par le Général Christophe de Saint Chamas, commandant la Légion étrangère.

 

La Légion étrangère est une institution unique en son genre à travers le monde. En ce sens, quelle est votre vision de la géopolitique ?

 

La géopolitique de la Légion, c’est d’abord la géopolitique des hommes. Les 7 000 hommes qui la composent sont issus des 5 continents. Les recrutements de la Légion évoluent au fil des ans, en fonction des bouleversements géopolitiques. Ainsi, depuis l’effondrement du « rideau de fer », on enregistre ces dernières années une proportion importante des candidats des pays de l’Est, tendance qui ne se dément pas, malgré l’émergence du recrutement asiatique et américain du Sud. Ainsi, le re- crutement provient aujourd’hui d’abord du monde slave, suivi du monde occidental (Amérique du nord, Europe de l’ouest, Australie et Nouvelle-Zélande), puis de l’Europe centrale et balkanique. Viennent ensuite les zones France, Asie, Afrique noire, Amérique latine, et enfin le monde arabe. 85 % des engagés sont non-francophones.

 

Cette dimension internationale est inscrite dans les gènes mêmes de la Légion étrangère. Lorsqu’il fonde la Légion en 1831, le roi Louis-Philippe précise bien : « Il sera formé une légion composée d’étrangers. Cette légion prendra la dénomination de Légion étrangère. Mais elle ne pourra être employée que hors du territoire continental du Royaume. » L’unique spécificité de la Légion étrangère repose sur sa capacité à recruter, dès le temps de paix, des étrangers à qui l’on va confier les armes de la France (mission régalienne). Le statut à titre étranger a pour unique objet d’encadrer cette extraordinaire capacité résultant d’un véritable choix politique, expression de la volonté nationale.

La Légion est un mythe qui contribue au brassage géographique, mais également à la mixité sociale. Pour preuve, au-delà des anonymes, la Légion a su attirer à elle nombre d’intellectuels, écrivains et artistes, et a constitué un objet de fascination pour le cinéma…

 

C’est le cas du jeune écrivain allemand Ernst Jünger, qui vient s’engager adolescent à la Légion avant la guerre de 1914-1918 et qui livrera ses mémoires dans Jeux africains. Avant lui, Chartrand des Ecorres, d’origine canadienne, avait publié en 1892 Au pays des étapes, notes d’un légionnaire. Blaise Cendrars avec La main coupée et le poète américain Alan Seeger s’imposent comme de magnifiques témoins légion- naires de la Première Guerre mondiale. De même des artistes peintres ont servi comme engagés volontaires pour la durée de la guerre : Moïse Kisling et Ossip Zadkine entre 1914 et 1918 ou Hans Hartung pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Au cinéma, il en va de même. Le premier film tourné en France en 1906, La Légion, est dû à Ferdinand Zecca. Les Américains lui emboîtent le pas : en 1912 Under Two Flags (Sous deux drapeaux) contribue à la naissance du mythe dans l’univers cinématographique. L’âge d’or du cinéma muet est aussi celui de la vogue des thèmes légionnaires qui fascine le public d’outre-Atlantique. L’entre-deux-guerres confirme le succès grandissant des films sur la Légion : en 1929 The Desert Song (Le chant du désert), voit John Wayne et Gary Cooper incarner à l’écran le légionnaire de l’épopée marocaine. Les diverses versions du fameux film Beau geste (de 1926 à 1977…) confirmeront cet intérêt du cinéma américain pour la Légion. Avec la célébration du Centenaire de l’Algérie française (1930) et l’Exposition coloniale (1931), le public français découvre la Légion dans une série de films à succès : Le grand jeu de Jacques Feyder (1933), La Bandera de Julien Duvivier (1935) sans oublier Un de la Légion de Christian-Jaque (1936) avec Fernandel dans le rôle principal…

 

Suite de l'entretien : Géopolitique de la Légion étrangère

 

Pour en savoir plus :

 

www.legion-etrangere.com et aussi La Légion étrangère – Histoire et dictionnaire, sous la direction d’André-Paul Comor, maître de conférences à l’institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, collection Bouquins, Robert Laffont (1152 p., 32€).

 

A propos du Général Christophe de Saint Chamas

 

C’est à la maison-mère de la Légion étrangère à Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, que le général de Saint Chamas et son chef d’état-major, le colonel Cyrille Youchtchenko, ont reçu fin juin MM. Thierrry Grange et Jean-François Fiorina, de Grenoble Ecole de Management.

 

Depuis septembre 2011, le général de division Christophe de Saint Chamas est le COMLE, c’est-à-dire le général commandant la Légion étrangère, également appelé le « Père Légion ». Créée en 1831 par le roi Louis-Philippe, la Légion étrangère est une force combattante composée d’étrangers sous commandement français. Elle fait partie intégrante de l’armée de terre et représente 7 % de son effectif, soit 7 200 hommes. Elle se compose de onze régiments : huit en métropole, trois outre-mer. La moyenne d’âge des engagés est de 23 ans et 85 % d’entre eux sont d’origine étrangère. La Légion compte aujourd’hui près de 150 nationalités. Elle recrute environ 1 000 hommes par an pour 10 000 candidats. C’est cette magnifique phalange, dont la renommée s’étend à travers le monde entier, que commande aujourd’hui le général de Saint Chamas.

 

Né en 1959, saint-cyrien de la promotion Général Rollet (1978- 1980), officier de cavalerie, le général de Saint Chamas est breveté du Cours supérieur d’état-major et du Collège interarmées de défense (aujourd’hui Ecole de guerre). Il a également été auditeur du Centre des hautes études militaires et de l’Institut des hautes études de défense nationale. Il a été affecté à trois reprises à la Légion étrangère. D’abord en 1984, comme chef de peloton puis capitaine au 1er régiment étranger de cavalerie à Orange, avec des missions extérieures à Mayotte, au Tchad et en République de Centrafrique. Ensuite en 1995, comme lieutenant-colonel et chef du bureau opérations instruction au 1er régiment étranger de cavalerie, où il retrouve le Tchad à deux reprises et participe à l’évacuation des ressortissants français du Congo Brazzaville en 1997. Enfin, comme chef de corps du 1er régiment étranger de cavalerie de 2003 à 2005, et commandant d’un groupement tactique interarmes (GTIA) au sein de l’opération Licorne en République de Côte d’Ivoire, de juin à octobre 2004.

 

Il a également participé à la pre- mière guerre du golfe en 1991 (opération Daguet). Puis de 1997 à 2000, il prend part aux travaux de planification et de conduite des opérations me- nées en Bosnie Herzégovine, au Kosovo et en Macédoine. Il rejoint ensuite le cabinet du ministre de la défense. En 2006, il sert au Centre interarmées de concepts de doctrines et d’ex- périmentations, puis au Centre de planification et de conduite des opérations en juin 2007. Nommé général de brigade en 2009, il est envoyé en Afghanistan comme chef du bureau Plans et stratégie de l’état-major de la force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS) à Kaboul de février 2010 à mars 2011, pour retrouver la Légion étrangère en septembre 2011.

 

Pour en savoir plus : www.legion-etrangere.com

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 11:55
photo DDM

photo DDM

 

 

3 juillet 2013 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Il s'agit du colonel Jean-Luc Mercury, jusqu'ici commandant de la base de défense de Toulouse. Il  remplace le colonel Vincent Le Cour Grandmaison qui devient adjoint interarmées des Forces françaises aux Emirats arabes unis (FFEAU). Le nouveau colonel adjoint, a dans son parcours d'officier servant à la Légion étrangère, effectué plusieurs passages au 2ème REP.

Partager cet article
Repost0
21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 11:50
Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13 [Picture: Crown copyright]

Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13 [Picture: Crown copyright]

17 June 2013 Ministry of Defence

 

Troops assigned to NATO's Allied Rapid Reaction Corps completed the first part of a rapid deployment exercise in Corsica this weekend.

 

Close to 40 multinational troops took part in Exercise Arrcade Deployex 13 at the weekend, but the exercise is far from over however, as more than 100 troops from Gloucestershire-based Headquarters Allied Rapid Reaction Corps (HQ ARRC) continue their training at Solenzara Air Base throughout the rest of this week, returning home to the UK on 21 June.

Remaining in Corsica are troops assigned to HQ ARRC’s enabling command (EC) and forward main elements, who will continue the work begun by the command’s Operational Liaison and Reconnaissance Teams (OLRTs), most of whom deployed to Corsica on 10 June.

One OLRT leader, Lieutenant Colonel Dag Bjornerud, an army officer from Norway, expressed his satisfaction with the exercise. He said:

We’ve had a very successful experience in Corsica. The local authorities and people have been very friendly, open-minded and easy to co-ordinate with. We’ve experienced and learned a lot.

Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13
Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13 [Picture: Crown copyright]

HQ ARRC has 4 OLRTs consisting of 6 personnel, including a team leader, 2 communications officers and 3 specialists (engineers, logistics experts, etc); each team has been augmented in Corsica with interpreters, either from the local area or from the French Foreign Legion.

Designed to deploy in advance of the rest of the headquarters, the OLRTs are given a set of requests for information, or RFIs, before they depart. Upon arriving in theatre, they must find answers to all of these questions, particularly those that involve the movement of troops, equipment and supplies into the country.

Using state-of-the-art satellite communications kit, the OLRTs travel around the area, completing recces of sea and air ports and roads, as well as meeting with administrative and political leaders. They then make assessments that are forwarded directly back to HQ ARRC’s commander and his staff.

In Corsica, this has meant many long days driving around the mountainous Mediterranean island for OLRT personnel.

Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13
Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13 [Picture: Crown copyright]

Lieutenant Colonel Bjornerud explained:

The terrain and roads have been challenging. Corsica has given us a good awareness of potential challenges we could find on a real operational deployment.

Ultimately, the OLRTs complete the commander’s picture of the country and/or region his troops are preparing to deploy to, ensuring that no detail is left to assumption.

Lieutenant Colonel Bjornerud said:

It’s critical that we make the right conclusions. You have to be on the ground in order to gain that kind of knowledge – you can’t read about it in a book.

Exercise Arrcade Deployex 13 is being directed by Supreme Headquarters Allied Powers Europe, the military arm of NATO.

The exercise is designed to simulate a real NATO Response Force (NRF) deployment, at the beginning of which HQ ARRC would traditionally deploy its OLRT and EC elements in advance of the rest of the headquarters in order to get everything ready and co-ordinate logistics and transportation needs before the rest of the multinational headquarters deploys.

This exercise mirrors what HQ ARRC would do if called on by NATO to deploy in a real-world scenario.

Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13
Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13 [Picture: Crown copyright]

HQ ARRC is a NATO rapid deployment corps headquarters which was founded in 1992 in Germany; it has been headquartered in Gloucestershire since August 2010.

Although HQ ARRC’s ‘framework nation’ is the United Kingdom, comprising approximately 60% of the overall staff, the ARRC is fully multinational in nature and organisation, with 15 partner nations contributing the remaining complement of personnel (Belgium, Canada, the Czech Republic, France, Denmark, Germany, Greece, Italy, the Netherlands, Norway, Poland, Portugal, Spain, Turkey and the United States).

HQ ARRC is now on standby for short-notice call-up and subsequent rapid deployment in support of any potential NATO NRF missions that may develop.

As an NRF Land Component Command, or LCC, HQ ARRC would essentially be in command of all land combat troops on the ground during an NRF deployment.

Partager cet article
Repost0
15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 16:55
Missions et opérations de la Légion

14 juin 2013 Ainsi va le monde ! (source Képi Blanc).

 

Des  légionnaires sont actuellement déployés dans le monde que ce soit en opérations (Serval, FINUL) ou en missions de protection et de prévention.

 

Ainsi, au Mali sont engagés deux escadrons du 1er REC, une section renseignement et intervention offensive (SRIO) du 2ème REG, 3 compagnies du 2ème REI (2) et du 1er REG (1). Ce dernier régiment est aussi présent au Liban (au travers d’un élément de déminage) au sein de la Force intérimaire des nations unies. Il a également fourni une section aux Emirats arabes unis dans le cadre d’une mission de prévention (avec une compagnie du 2ème REI). Il est engagé également en Guyane où deux compagnies participent, avec une section du 2ème REG, aux opérations Titan et Harpie. Une compagnie du régiment de Laudun-l’Ardoise (Gard) appuie la force Licorne en Côte-d’Ivoire (où se trouve un escadron du 1er REC) enfin, une section de déconstruction assure une présence à Mururoa (Polynésie). En outre, un détachement d’instruction fourni par le 2ème REP poursuit une  mission d’instruction au Sénégal

Missions et opérations de la Légion
Partager cet article
Repost0
6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 10:55
Commémoration de la bataille de Camerone

Commémoration de la bataille de Camerone

03/05/2013 CNE Laetitia Périer

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, a participé le 30 avril à Aubagne (Bouches-du-Rhône) à la cérémonie commémorant le 150e anniversaire de la bataille de Camerone. Bataille emblématique de la Légion étrangère, Camerone constitue le fait d’armes et le modèle de conduite de référence de tout légionnaire.

 

A l’occasion des 150 ans de Camerone, Jean-Yves le Drian s’est rendu à Aubagne pour célébrer ce combat héroïque de la Légion étrangère. Le 30 avril 1863, lors de la campagne du Mexique qui visait à instaurer un régime favorable aux intérêts de la France de Napoléon III, une soixantaine de légionnaires combattent héroïquement contre 2000 soldats mexicains dans le village de Camerone, près de Veracruz.

 

La résistance acharnée, l’esprit de sacrifice et la volonté de lutter jusqu'à la mort manifestés par les légionnaires à l’occasion de cette bataille a permis à la Légion étrangère de construire sa légende et d'ancrer ses valeurs. Le souvenir de Camerone est célébré chaque année dans l'ensemble des formations de la Légion étrangère.

 

Au cours de la cérémonie, Jean-Yves le Drian a rendu hommage aux soldats tombés au combat cette année, et plus particulièrement au caporal-chef Stéphane Duval du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMA) de Bayonne qui a été tué lundi 29 avril dans le nord-est du Mali par un engin explosif. Le caporal-chef  Duval est le 6e mort français depuis le déclenchement de l’opération Serval le 11 janvier dernier.

Partager cet article
Repost0
25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 15:09
Camerone 2013

 

21-03-2013 legion-etrangere.com Réf : 287

 

La Maison mère vous ouvre, comme chaque année, ses portes pour les cérémonies commémoratives du glorieux combat de la 3e compagnie du Régiment étranger, au cours de la campagne du Mexique.

 

Cette année, la cérémonie commémorant le 150e anniversaire du combat de Camerone, aura pour thème :

 

"Légionnaire un nouveau départ"

 

Depuis sa création en 1831, la Légion étrangère offre à ceux qui le souhaitent de prendre un nouveau départ en permettant aux engagés volontaires de tenter une nouvelle avanture ou de prendre leur revanche sur une vie devenue parfois difficile. "Partir" pour s'engager à la Légion, c'est faire le choix de découvrir autre chose, c'est quitter les siens pour se réaliser, refuser la routine et accepter avec courage d'affronter l'inconnu. C'est croire en sa chance et espérer...

 

Plus d’informations

 

Pour tout renseignement relatif aux cérémonies de Camerone 2013 à Aubagne, contactez la cellule camerone :

OUVERTURE DU BUREAU DE CAMERONE :

  • Matin : de 9h30 à 12h00
  • Après-midi : de 14h00 à 18h00
  • Adresse postale : 
    Commandement de la Légion étrangère
    Bureau Camerone - RD 2 - Quartier Viénot - BP 21355
    13784 Aubagne Cedex
  • Courriel internet : bureau-camerone@terre-net.defense.gouv.fr
  • Téléphone : 04 42 18 12 54
  • Fax : 04 42 18 12 11
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories