Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 07:25
photo Royal Navy

photo Royal Navy

 

20/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 19 août 2015, le bâtiment de soutien britannique de la Royal Fleet Auxiliary (RFA) Lyme Bay a effectué une escale technique à la base navale militaire de Fort-de-France.

 

Durant cette escale, l’équipage du Lyme Bayet les militaires des forces armées aux Antilles (FAA) ont échangé à la fois sur leurs capacités à planifier et délivrer un soutien aux opérations de secours ou de gestion de crise, mais également à mener des opérations de lutte contre le narcotrafic en mer des Caraïbes. Ainsi, le commandant du Lyme Bay - le capitaine de vaisseau Paul Minter - a déclaré : « Nous sommes heureux de venir en Martinique, de pouvoir ainsi renouveler les contacts avec nos homologues français et travailler de concert à l’élaboration d’entraînements communs».

A cette occasion, l’équipage britannique a pu visiter les ateliers militaires de la base navale militaire de Fort-de-France qui dispose en effet de services de maintenance technique adaptés aux besoins des bâtiments militaires, qu’ils soient français ou alliés.

Le soutien apporté pour cette escale technique mais également les échanges d’expertise entre militaires français et britanniques sont autant d’actions concrètes témoignant de la volonté commune de nos deux nations d’entretenir et de renforcer la relation de défense franco-britannique.

 

Suite de l’article

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 19:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 30 juin au 4 juillet 2015, le navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Winnipeg a effectué une escale technique à la base navale militaire de Fort-de-France.

 

Le Winnipeg a appareillé le 15 juin 2015 de son port d’attache d’Esquimalt en Colombie-Britannique afin de rejoindre les forces de l’OTAN en mer Méditerranée, dans le cadre des mesures d’assurance prises par l’Alliance en Europe centrale et du Nord. Avant de rejoindre la mer Méditerranée, le bâtiment canadien était déployé aux Antilles pour conduire l’opération Caribbe – une campagne multinationale de lutte contre le trafic illicite couvrant la mer des Caraïbes, l’Est de l’océan Pacifique et les eaux côtières de l’Amérique centrale.

 

Leur escale à Fort-de-France, a été l’occasion d’un échange fructueux d’expertise sur la lutte contre le narcotrafic. Accueillis au centre des opérations des forces armées aux Antilles (FAA), les militaires canadiens ont eu l’occasion de faire le point sur l’évolution de cette menace avec les FAA. Cela a également été l’occasion d’évoquer les coopérations multinationales engagées pour mieux y faire face.

 

L’escale à Fort-de-France était aussi l’occasion de valoriser la base navale militaire. Particulièrement adaptée, elle offre en effet des services de maintenance technique grâce à ses ateliers militaires. Avec le service de soutien de la flotte, la base navale sert aussi de relais vers le tissu industriel local et notamment avec le bassin de radoub permettant au besoin l’entretien d’un navire pendant son escale. Point d’appui logistique et opérationnel majeur dans la zone, la base navale de Fort-de-France constitue un point d’ancrage stratégique permettant aux FAA d’exercer leurs missions dans le domaine de la sûreté et de la surveillance maritime au sein de la zone économique exclusive française, mais aussi pour contribuer aux actions multinationales de lutte contre le narcotrafic, véritable fléau qui alimente la criminalité transnationale.

 

Avec le Canada mais également les Etats-Unis, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, la France fait ainsi partie des principaux pourvoyeurs de moyens maritimes et aériens engagés dans la lutte contre le narcotrafic régional. Grâce à cette coopération internationale et avec le soutien des moyens de la Joint Interagency Task Force South (JIATF-S), le bilan des saisies de drogue en mer réalisées conjointement avec les autres services de l'État français dans la zone Antilles-Guyane atteint déjà plus de 5,1 tonnes depuis début 2015.

 

Partenaires historiques, le Canada et la France ont réaffirmé leur proximité dans le cadre d’un « plan de coopération renforcé » signé en 2013. Au niveau régional, les FAA mais aussi les FAPF (forces armées en Polynésie française) animent la coopération militaire bilatérale avec le Canada. Ainsi, en juin 2014, 30 soldats canadiens issus du Royal 22e Régiment étaient déployés au sein du détachement 33e régiment d’infanterie de Marine (RIMa) des FAA pour une instruction tactique en milieu tropical [lien vers brève].

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:50
FAA : coopération franco-hollandaise avec l’escale du HNLMS Zeeland à Fort-de-France

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 11 au 15 mars 2015, la corvette néerlandaise HNLMS Zeeland a effectué une escale de routine à Fort-de-France en Martinique. Cette escale fut l’occasion de renforcer la coopération militaire et les liens qui unissent la France et les Pays-Bas.

 

Lors de cette escale, la base navale de Fort-de-France a apporté un soutien matériel au HNLMS Zeeland pour son arrivée en escale et le bon déroulement de celle-ci. Le centre des opérations des Forces Armées aux Antilles et l’équipage du Zeeland ont également coopéré dans le domaine de la lutte contre les narcotrafics, en procédant à un échange d’expertise. Une rencontre sportive a aussi été organisée entre les marins néerlandais et français, sous forme de tournoi de foot.

 

Quelques mois auparavant, en octobre 2014, des exercices opérationnels interarmées bilatéraux Tricolores 2014 avaient également été menés à Curaçao, aux Antilles néerlandaises. Plus de 170 militaires français et environ 200 militaires hollandais avaient alors été engagés. Cet entraînement avait pour objectif d’entretenir le savoir-faire en matière de planification et de conduite d’exercices amphibies interarmées et interalliés.

 

Ces actions concrètes témoignent de la volonté commune de nos deux pays d’entretenir nos relations et permettent de consolider l’interopérabilité et l’intégration des forces néerlandaises et françaises. Elles illustrent aussi le travail commun effectué par les deux forces armées dans la lutte contre le narcotrafic, par des opérations communes. Les Pays-Bas sont une des nations avec lesquelles la France coopère, aussi bien dans les missions d’assistance à la population en cas de catastrophe naturelle que de lutte contre le narcotrafic en haute mer.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane.

FAA : coopération franco-hollandaise avec l’escale du HNLMS Zeeland à Fort-de-France
Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:25
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

16 Février 2015 Marine Nationale

 

Du 14 janvier au 13 février 2015, la frégate de surveillance Ventôse était déployée en mer des Antilles pour une mission de lutte contre le narcotrafic.

 

L’objectif de la mission était d’affiner la surveillance maritime de la zone afin d’établir une connaissance précise des activités des navires, de détecter le comportement suspect d’embarcations au profit des services de renseignements français et alliés, et d’intervenir le cas échéant sur les bâtiments susceptibles de se livrer à du trafic de drogue.

 

Pour mener à bien sa mission, la frégate de surveillance Ventôse, équipée de son hélicoptère embarqué Panther, a appareillé de Fort-de-France avec à son bord des commandos Marine, venus compléter l’équipe de visite de la frégate. Un avion de patrouille maritime Falcon 50 de la Marine nationale était également déployé afin de soutenir ce dispositif maritime.

 

Le 3 février, le Ventôse est ainsi intervenu sur un bâtiment de pêche suspect, et avec les accords des autorités vénézuéliennes, l’équipe de visite a effectué une fouille du navire, qui a permis de découvrir une importante somme d’argent correspondant au paiement d’une quantité de cocaïne. Selon les instructions de l’Etat du pavillon, l’embarcation, ses sept passagers et l’argent ont été pris en charge par les garde-côtes vénézuéliens pour la mise en œuvre du processus judiciaire. Un deuxième cargo suspect a été localisé en pleine mer des Caraïbes par la frégate française, et dans le cadre d’une coopération internationale, celui-ci a été pris en chasse par les Coast Guards américains qui sont intervenus à quai sur le cargo et y ont trouvé près d’une tonne de cocaïne.

 

Dans la nuit du 12 au 13 février, la frégate Ventôse est de nouveau intervenue pour poursuivre cette fois-ci un Go Fast se dirigeant vers la Guadeloupe. Ce Go Fast, suspecté de trafic de stupéfiants,avait été reporté aux autorités françaises par l’OCRTIS via la NCA (National Crime Agency) et par les garde-côtes de Sainte-Lucie. Lors de la poursuite du Go Fast effectuée par l’hélicoptère embarqué Panther, un changement de route de l’embarcation filant à près de 30 nœuds en direction de Sainte-Lucie a pu être observé, ainsi que le rejet à la mer des ballots de drogue que convoyaient les cinq passagers. L’équipage du Ventôse a récupéré près d’une quarantaine de ballots de marijuana, laissant aux autorités saint-luciennes la poursuite du Go Fast avec leurs propres moyens. L’hélicoptère Alouette III de la Marine nationale a rejoint le 13 février au lever du jour le Ventôse afin de compléter le dispositif de recherche des ballots, avant le retour à Fort de France de la frégate. Au bilan, plus d’une tonne de Marijuana a été récupérée par le Ventôse et a été transmise à l’OCRTIS pour destruction dès son accostage à Fort-de-France.

 

Ces interventions illustrent l'efficacité de l'action interministérielle menée par la France et ses partenaires étrangers contre le trafic de produits stupéfiants en zone Antilles-Guyane. 

 

Les forcés armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyanes.

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 17:25
FAA : un bâtiment des US Coast Guard en escale à la base navale de Fort-de-France



28/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 21 au 24 janvier 2015, un bâtiment des US Coast Guard a accosté à la base navale de Fort-de-France. Une occasion pour échanger avec les marins français des forces armées aux Antilles.

 

Dans le cadre de la coopération avec les forces armées aux Antilles, l’USCGC [i]Sapeloa accosté vers 08H00 au quai de la base navale des forces armées aux Antilles. Ce bâtiment, intégré à l’United States Coast Guard Seventh District dont le commandement est situé à Miami en Floride, est basé à San-Juan, Puerto-Rico.

Cette escale est une nouvelle occasion pour les FAA de coopérer avec ses partenaires américains et notamment les US Coast Guard. En décembre dernier déjà, la frégate française Germinal avait réalisé une série d’entraînement à la mer avec l’USCG Dependable au cours d’un déploiement commun de lutte contre le narcotrafic dans la Caraïbe.

Dans une zone maillée par des réseaux illicites toujours plus innovants, il est essentiel de pouvoir coopérer efficacement, ce qui nécessite une bonne connaissance mutuelle. Lors de l’escale du Sapelo, l’état-major américain du bâtiment et l’état-major français des FAA ont pu se rencontrer et présenter leurs capacités dans le domaine des opérations de lutte contre le narcotrafic mais également leurs moyens déployables en cas de catastrophe naturelle dans l’arc antillais.

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane.

[i] U.S. Coast Guard Cutter

FAA : un bâtiment des US Coast Guard en escale à la base navale de Fort-de-FranceFAA : un bâtiment des US Coast Guard en escale à la base navale de Fort-de-France
Partager cet article
Repost0
14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:25
BATRAL Dumont d’Urville Crédits S. Ghesquière  Marine Nationale

BATRAL Dumont d’Urville Crédits S. Ghesquière Marine Nationale

 

13 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

Le 16 décembre 2014, dans le cadre de son arrêt technique majeur (ATM), le bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville est entré au bassin de Radoub de Fort-de-France. Ce mouvement, toujours délicat pour un équipage, voit le bâtiment se poser sur une ligne de tins dans le bassin pour être mis au sec.

 

Au préalable, pendant une semaine, l’ensemble du bord s’était attelé à préparer le bâtiment pour cet événement important et en avait profité pour commencer immédiatement les premiers travaux ne nécessitant pas d’être au sec.

 

Cet arrêt technique majeur avec passage au bassin permet d'assurer le maintien en condition opérationnelle du bâtiment. L’occasion notamment d’effectuer les visites des deux moteurs de propulsion et de leur redonner du potentiel. Un décapage de la coque et des extérieurs par jet d’eau à très haute pression, des travaux de tôlerie correctifs, puis une mise en peinture sont également prévus pour entretenir les œuvres-vives et les œuvres-mortes du bâtiment. D’autres interventions encore sont prévues.  Au total, ce sont plus de 600 lignes travaux qui vont être effectuées par le bord, par les ateliers militaires de la base navale sous la houlette du service de soutien de la Flotte ou encore par l’industriel maître d’œuvre et ses sous-traitants locaux.

 

Cet arrêt technique majeur du BATRAL est le dernier programmé avant le retrait du service actif du bâtiment prévu en 2017 avec l’arrivée du bâtiment multi-missions. Il devrait s’achever au printemps 2015. Après sa sortie du bassin, le Dumont d’Urville et son équipage réaliseront des essais à quai et à la mer afin de valider la fin de l’arrêt technique avec la base navale. Ils entameront ensuite une période d’entraînements à la mer pour permettre à l’équipage de reprendre ses marques et d’être prêt à remplir parfaitement toutes les missions qui leurs seront ordonnées.

 

À voir: Diaporama

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:25
Relève opérationnelle de l’Alouette III de la flottille 22S déployée au sein des forces armées aux Antilles

 

23 12 2014 FAA

 

L’hélicoptère Alouette III appartenant à la flottille 22S et affecté aux forces armées aux Antilles vient de faire l’objet d’une relève opérationnelle à Fort-de-France. Le 17 décembre 2014, l’Alouette III « 100 » est arrivée aux Antilles pour prendre la relève de la « 262 ».

 

Après plusieurs jours de mer à bord du navire Fort Saint-Georges de la compagnie CMA-CGM, solidement arrimée sur son plateau de transport, l’Alouette III de relève est ainsi arrivée au port de Fort-de-France. Rechargé rapidement sur un camion spécifique, le dispositif a transité sous escorte de la brigade motorisée de la gendarmerie nationale pour rejoindre le Pôle Aéronautique Etatique (PAE) du Lamentin. Arrivée au PAE, la nouvelle machine a été remise dans les mains des techniciens aéronautiques de la flottille 22S pour lui permettre de redéployer ses ailes et d’être pleinement opérationnelle (technicien aéronautique, pourquoi pas vous ? plus d’informations sur ce métier sur le site Etre marin – http://www.etremarin.fr/offres/technicien-aeronautique-specialiste-avionique-hf). L’Alouette III 262, prévue quant-à-elle de rentrer en atelier de maintenance en métropole, quittera la Martinique dans quelques jours pour un voyage transatlantique selon les mêmes modalités.

 

Cette manœuvre logistique de relève opérationnelle répond à une double logique. D’une part, il s’agit de régénérer le potentiel de vol de l’appareil actuellement déployé depuis deux ans aux Antilles et nécessitant à cet égard des opérations de maintenance lourde qui ne peuvent être conduites qu’en métropole. D’autre part, la manœuvre d’échange réalisée garantit aux forces armées aux Antilles une continuité des moyens d’appuis aériens, sans créer de ruptures opérationnelles dans la zone caribéenne puisque l’ancienne Alouette III ne partira qu’après la remise en condition de la nouvelle venue.

 

Menés sous l’égide de l’Etat-major opérationnel de la Marine nationale, les transports aller et retour vers la métropole ont été confiés au Centre du Soutien des Opérations et des Acheminements (CSOA), privilégiant pour l’occasion la voie maritime commerciale. Ce mode de transport répond aux exigences de l’EMA envers le CSOA et permet de conjuguer pleinement les impératifs opérationnels à l’optimisation financière dans la conduite des acheminements.

 

L’aéronautique navale représente la composante aérienne de la Marine nationale. Elle compte aujourd’hui 5 000 hommes et femmes, militaires et civils, et près de 200 aéronefs. Sa particularité lui vaut d’être utilisée comme moyen opérationnel indissociable des bâtiments. Elle concoure ainsi à toutes les missions de la Marine nationale : dissuasion à partir de la mer, protection contre les risques et les menaces venant de la mer, protection du commerce maritime, intervention ou projection de forces et de puissance, collecte du renseignement, action de l’Etat en mer, diplomatie, etc.

Relève opérationnelle de l’Alouette III de la flottille 22S déployée au sein des forces armées aux AntillesRelève opérationnelle de l’Alouette III de la flottille 22S déployée au sein des forces armées aux Antilles
Relève opérationnelle de l’Alouette III de la flottille 22S déployée au sein des forces armées aux Antilles
Partager cet article
Repost0
8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 16:25
FAA : passations de commandement à la base navale de Fort-de-France

 

08/08/2014 Sources : EMA

 

Le 25 juillet 2014, le colonel Jean-Claude Bréjot, adjoint interarmées des forces armées aux Antilles (FAA), a fait reconnaître le capitaine de frégate Jean-Marc Cantala comme nouveau commandant de la base navale de Fort-de-France, succédant au capitaine de frégate Thierry Rufier.

 

Auparavant, trois bâtiments de surface des FAA avaient reconnu leurs nouveaux commandants. Le 17 juillet, le capitaine de frégate Samuel Dupont a pris le commandement de la frégate de surveillance (FS) Germinal. Le 18 juillet, le capitaine de corvette Vincent Calmette-Vallet a pris le commandement du bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville, et le 22 juillet, le capitaine de frégate Yves-Pierre Pilfert a pris le commandement de la FS Ventôse.

 

Les bâtiments de la Marine nationale des FAA participent activement aux missions de souveraineté, essentiellement axées sur la surveillance des pêches et l’action de l'Etat en mer (AEM), dans une zone économique exclusive de 150 000 km². Ils mènent des missions de surveillance maritime, soutiennent les interventions relevant de la sécurité publique (lutte contre la pollution et le narcotrafic, police des pêches, sauvetage en mer) et appuient les missions de secours aux populations lors de catastrophes naturelles ou de situations humanitaires graves dans la zone. Ces missions sont le plus souvent réalisées dans le cadre de coopérations interministérielles associant d’autres services de l’Etat. Elles peuvent également s’inscrire dans le cadre de coopérations bilatérales et multinationales, notamment pour la lutte contre les trafics illicites.

 

Pour mener leurs missions, les FAA sont armés par des moyens terrestre et maritime qui leur confèrent une capacité d’intervention interarmées rapide et adaptée.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

FAA : passations de commandement à la base navale de Fort-de-FranceFAA : passations de commandement à la base navale de Fort-de-France
FAA : passations de commandement à la base navale de Fort-de-France
Partager cet article
Repost0
13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:55
FAA : Exercice de treuillage pour l’Alouette III

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 27 mars 2014, au large de Fort-de-France, l'hélicoptère Alouette III de l’escadrille 22S, actuellement embarqué sur la frégate de surveillance (FS) Germinal a conduit un exercice de treuillage avec la vedette SNS 146 Commandant Nicole de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM).

 

Habituée à travailler sur les plateformes hélicoptères des bâtiments de la Marine, l’Alouette III compte, parmi ses missions, la capacité au sauvetage en mer. L’équipage s'est ainsi exercé au treuillage de plongeur et de civière sur la plage avant du Commandant Nicole. C’est une opération délicate car il s’agit de récupérer un homme sur une surface mouvante d’environ un mètre carré.

 

La vedette de la station de la SNSM de Fort-de-France est la plus importante de Martinique. Vedette de type « V1 », de 14 mètres de long, insubmersible et autoredressable, elle est mise en œuvre par un équipage de bénévoles, disponible sept jours sur sept, pour porter secours en mer dès que le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Antilles-Guyane la sollicite.

 

Cet entraînement est primordial pour l’équipage de l’Alouette III, toujours susceptible d'intervenir sur n’importe quel type de navire. S'entraîner dans des conditions délicates sur une vedette en route, de plus petite dimension qu’une frégate, permet notamment d’améliorer la coordination mutuelle entre le pilote, le treuilliste, et le plongeur.

 

Pour les bénévoles de la SNSM, il s’agit se familiariser avec les moyens de sauvetage présents en Martinique, avec lesquels ils pourraient être amenés à interagir en cas réel de sauvetage en mer.

 

Dans le cadre de leurs missions, les forces armées aux Antilles (FAA) mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles. Parallèlement à leur mission de protection du territoire national, de prévention et de préservation des intérêts français, elles sont engagées dans la lutte contre le narcotrafic dans leur zone d’action. Elles sont également mandatées pour mener des opérations de secours d’urgence d’aide aux populations sinistrées. A ce titre, dans le cadre d’actions interministérielles menées par la France au titre de la coopération régionale, les FAA interviennent régulièrement au profit d’Haïti.

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:55
FAA : opération de déminage sur un avion de ligne à Fort-de-France

18/09/2013 Sources : EMA

 

Le 15 septembre 2013, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction d’Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu sur l’aéroport de Martinique sur demande de concours de la préfecture. Sa mission visait à rechercher un objet suspect sur un avion de ligne.

 

Le 15 septembre 2013, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction d’Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu sur l’aéroport de Martinique sur demande de concours de la préfecture. Sa mission visait à rechercher un objet suspect sur un avion de ligne.

 

Vers 19h00, l’avion TX 511 d’Air Caraïbes, avec 350 passagers à bord, s’est posé en urgence sur le tarmac de l’aéroport « Aimé Césaire » à Fort-de-France, une heure et demi après avoir décollé de ce même aéroport. Le commandant de bord a pris la décision de faire demi-tour après avoir reçu des informations faisant été d’un risque d’attentat.

 

L’avion a été rapidement parqué exceptionnellement en zone de fret et les passagers immédiatement évacués par les forces de l’ordre. Le groupe régional d’intervention NEDEX est alors intervenu pour conduire une fouille complète de l’appareil. Cinq militaires des FAA, assistés de deux maîtres-chiens de la PAF (Police aux frontières) spécialisés dans la détection d’explosifs ont minutieusement inspecté les cabines de l’avion, les soutes ainsi que la totalité des bagages disposés sur le tarmac. Au terme de cette investigation, aucun objet suspect n’a finalement été détecté. L’avion a donc été autorisé à reprendre son vol dès le lendemain.

 

En Martinique, le groupe régional d’intervention NEDEX des FAA est le seul service à détenir des capacités de recherche et de destruction de munitions, d’explosifs conventionnels, d’engins explosifs improvisés et de matières NBC. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la région Martinique, le groupe NEDEX peut être amené à intervenir en milieu civil, sur réquisition ou demande de concours du Préfet. De façon symétrique, en Guadeloupe, les démineurs de la sécurité civile sont les seuls à disposer de ce type de compétences. Sur demande des autorités militaires, ils peuvent être amenés à intervenir sur des terrains appartenant au ministère de la Défense.

 

Le groupe régional NEDEX des FAA comprend cinq spécialistes de l’armée de Terre qualifiés NEDEX ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale. Le groupe réalise en moyenne une quinzaine d’interventions par an en Martinique et assure une permanence 24h/24.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent le dispositif interarmées à dominante maritime du théâtre « Antilles-Guyane », tandis que les FAG arment le dispositif interarmées à dominante aéroterrestre. En cas de crise sur le territoire national ou à l’étranger, elles ont notamment pour mission de conduire ou participer à une opération militaire et de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophe naturelle).

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories