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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:55
Airbus Helicopters résisterait mieux que ses concurrents à la crise du marché de l'hélicoptère. Au premier semestre 2015, il aurait gagné environ 10% de parts de marchés (Crédits : Airbus HC - Frédéric Lert)

Airbus Helicopters résisterait mieux que ses concurrents à la crise du marché de l'hélicoptère. Au premier semestre 2015, il aurait gagné environ 10% de parts de marchés (Crédits : Airbus HC - Frédéric Lert)

 

25/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après une année commerciale très difficile en 2015, le constructeur de Marignane doit impérativement vendre des hélicoptères militaires et civils lourds (NH90, H225, H225M, H175...). Car Airbus Helicopters va être déjà confronté à un problème de charge de travail dès cette année

 

Bis repetita pour Airbus Helicopters. A l'instar de 2015, le véritable enjeu de 2016 pour Airbus Helicopters sera de prendre à tout prix des commandes dans le segment des hélicoptères lourds même si le contexte macroéconomique restera encore très difficile cette année. Car en 2015, l'hélicoptériste européen n'est pas parvenu à atteindre son objectif prioritaire de gagner au moins deux gros contrats militaires. Du coup, le carnet de commandes s'effrite.

Hormis la Corée du Sud, où le constructeur a été choisi pour codévelopper et cofabriquer des hélicoptères légers militaires et civils sur la base d'une version d'un Dauphin 155 B1, le constructeur de Marignane n'a pas finalisé des ventes pourtant bien engagées dès la fin 2014 et au début 2015. C'est le cas du NH90 au Qatar (22), du Caracal au Koweït (24 + 6 en option) et en Pologne (50), et du H225 au Mexique (50), où une commande avait été envisagée sérieusement. Mais Mexico a été rattrapé par la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole, et la commande a fait pschitt en dépit de la venue en France du président mexicain Enrique Peña Nieto qui était l'invité d'honneur du défilé du 14 juillet. Déception également au Japon, qui a décidé de choisir le Bell 412, une plate-forme de plus de 50 ans, face au programme X9, le nouvel hélicoptère de 4 à 5 tonnes que souhaite développer Airbus Helicopters.

Heureusement que le ministère de la Défense français a apporté une bouffée d'oxygène commerciale en commandant 7 Tigre et 6 NH90 supplémentaires. En outre, le Pentagone est lui aussi venu à la rescousse du constructeur de Marignane en passant commande de 53 hélicoptères légers UH-72A Lakota supplémentaires en deux fois (41 et 12) en 2015 pour un montant de près de 300 millions de dollars. Ils seront fabriqués dans l'usine du groupe à Columbus, aux Etats-Unis.

 

Un problème de charge de travail en 2016

Engagé dans six campagnes majeures en début de l'année - Pologne, Qatar, Koweït, Corée du Sud, Japon et Mexique -, le constructeur les avait toutes gagnées plus ou moins sur le papier. Mais au final, seule la Corée du Sud a signé en faveur d'Airbus Helicopters. en revanche, le Japon lui a tourné le dos, lui préférant à sa très grande surprise Bell. En conséquence, le bilan de l'année commerciale pose véritablement un problème de charge de travail en 2016 et début 2017. Et même au-delà si certains de ces contrats (Qatar, Koweït) ne gonflent pas rapidement son carnet de commandes. Enfin, Airbus Helicopters ne peut surtout pas se permettre une nouvelle année blanche commerciale ou presque avec le H225 (2 exemplaires vendus en 2015).

Mais la chute continue du pétrole (de 110 à 30 dollars le prix du baril) pénalise durement les constructeurs d'hélicoptères, notamment sur deux marchés à très forte valeur ajoutée : le marché pétrole et gaz (oil & gas) et le marché militaire vers les pays producteurs de pétrole. C'est bien sûr le cas d'Airbus Helicopters au Mexique, Koweït et Qatar. Enfin, le tout nouveau gouvernement conservateur polonais reste très hostile au choix de l'équipe précédente, qui avait choisi le constructeur de Marignane, face à l'américain Sikorsky et Finmeccanica Helicopters (ex-AgustaWestland). Ce qui n'est pas une surprise après les nombreuses déclarations très agressives prononcées lors de la campagne des législatives.

Enfin, le ministère de la Défense souhaiterait que le constructeur de Marignane privilégie un peu plus le Caïman NH90, au détriment du Caracal dont le prix est - il est vrai - plus attractif pour les pays intéressés par ce type d'appareils. Comme en Inde, où cet appareil a été choisi. Airbus Helicopters est entré en 2015 en négociations exclusives pour vendre aux gardes-côtes indiens 14 H225M (Caracal). Le contrat est estimé à plus de 400 millions d'euros. Avec un peu de chance, Airbus Helicopters pourrait finaliser cette vente en 2016. Il lorgne également un marché d'une centaine d'hélicoptères légers pour la Marine dans le cadre du programme NUH (hélicoptères utilitaires navals) et propose la dernière version militarisée du Dauphin, l'AS565 MBe Panther. L'appel d'offre est attendu depuis plusieurs mois.

 

Un marché qui s'effondre

Attendu en 2015, le rebond du marché civil n'a pas été du tout au rendez-vous. C'est le moins que l'on puisse dire. Entre le premier semestre 2014 et celui de 2015, le marché civil et parapublic s'est effondré de 45%. Double peine pour Airbus Helicopters avec l'Ecureuil (H125) qui commence à montrer quelques signes de faiblesse face au 407 de Bell même si en Chine, il peut retrouver une nouvelle jeunesse avec un possible contrat d'une centaine d'appareils en vue.

Au 1er semestre 2015, seulement 269 hélicoptères ont été vendus, contre 494 en 2014 et 518 en 2013 sur la même période. Des chiffres catastrophiques d'autant que le marché militaire a également plongé de 64% sur la même période. Il est passé de 526 appareils vendus à 188 entre le 1er semestre 2014 et celui de 2015. En revanche, le second semestre a semble-t-il été meilleur mais sans totalement compenser la chute brutale du début d'année

Airbus Helicopters peut toutefois trouver quelques motifs d'espérance. Il résisterait mieux que ses concurrents à la crise du marché de l'hélicoptère. Selon nos informations, au premier semestre 2015, il aurait gagné environ 10% de parts de marché grâce à un taux de change euro/dollar plus favorable et l'arrivée de nouveaux produits attractifs (H175 et la nouvelle version du H145).

 

Des raisons d'espérer

En dépit d'un environnement macroéconomique difficile, à l'exception du rééquilibrage du taux de change euro/dollar, Airbus Helicopters se montre toutefois relativement résilient. Au premier rang des satisfactions de l'année dernière, les ventes de H175, mis en service fin décembre 2014, ont décollé de façon raisonnable. Le constructeur devrait annoncer un peu moins d'une quarantaine de ventes de son nouveau modèle de transport civil (7 tonnes). Il en avait vendu 38 fin septembre à des opérateurs de référence (Bristow, Milestone Aviation Group, LCI, Government Flying Services...). Une bonne nouvelle qui pourrait peut être dérider la direction d'Airbus Group, très frileuse à lancer de nouveaux modèles (X6 le successeur du Super Puma, X9, voire X2, le successeur de l'Ecureuil). Dans ce contexte, il sera intéressant de voir comment le H160 va être accepté par le marché.

Par ailleurs, Airbus Helicopters, même s'il ne souhaite pas le claironner, mise beaucoup sur le H215 (Puma C1e), nouvelle version du Super Puma qui sera assemblée en Roumanie. Sa configuration standardisée visant à réduire les délais de livraison, les coûts d'exploitation et de maintenance a déjà séduit la Bolivie, l'Afrique du Sud et l'Albanie. Cet appareil vise le renouvellement des flottes russes de Mil, le Mi-8 et le Mi-17, qui sont très vieillissantes. Des flottes qui doivent être au fil des ans renouvelées comme en Europe de l'Est (600 appareils environ), Amérique latine (400) et dans d'autres pays asiatiques (une centaine). Le marché est évalué à 2,7 milliards d'euros par an par Airbus Helicopters.

En Chine, Airbus Helicopters a signé fin octobre une lettre d'intention pour installer une chaîne d'assemblage du H135. Si cette initiative se finalise, le marché chinois pourrait s'ouvrir en grand au constructeur européen. Le H135 est, selon Airbus Helicopters, l'un des hélicoptères légers biturbine les plus appréciés en Chine, notamment pour des missions médicales d'urgence et de police. L'installation d'une FAL H135 en Chine permettra de répondre idéalement à la demande croissante pour ces capacités EMS et maintien de l'ordre.

Enfin, en Inde, le constructeur mise sur un assouplissement de la réglementation de la gestion de l'espace aérien. New Delhi a un projet de directive qui pourrait être prête d'ici à la fin de cette année. En outre, les Indiens planchent sur une baisse des taxes sur les pièces détachées. Ce qui pourrait développer le support local (MRO). La libéralisation du ciel indien, le développement des infrastructures et la baisse des taxes pourrait faire doubler l'activité d'Airbus Helicopters en Inde.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:55
Les CMN intéressées par STX Lanester pour le contrat saoudien

Le site de Lanester n'emploie plus que la moitié de son effectif mais dispose encore d'infrastructures intéressantes. (Photo : STX France)

 

22/01/2016 LeMarin.fr

 

De sources concordantes, les Constructions mécaniques de Normandie (CMN) ont proposé à STX France de reprendre leur site de production à Lanester, près de Lorient, pour y construire des patrouilleurs pour l'Arabie saoudite. Des représentants du chantier normand y ont d’ailleurs réalisé deux visites en fin d’année. Le chantier cherbourgeois (350 salariés plus un volant d’intérim) n’est présent en tant que tel qu’à Cherbourg. Il y a annoncé un projet d’extension de son site de production afin de l’amener bord à quai, ce qui lui fait défaut actuellement. Les CMN appartiennent à l’homme d’affaires franco-libanais Iskandar Safa, qui possède également, selon un schéma capitalistique méconnu incluant le holding Privinvest, tout ou partie de chantiers navals à Hambourg (Blohm & Voss), Kiel (HDW), Abou Dhabi (Abu Dhabi Mar), Skaramanga, près d’Athènes (Hellenic Shipyard). Des chantiers qui réalisent l’essentiel de leur activité dans deux domaines, les yachts et les navires militaires. Le chantier STX de Lanester, sur le site du Rohu, n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même, un plan social ayant ramené l’effectif à une quarantaine de personnes. Il n’intervient plus que comme atelier décentralisé pour le compte de Saint-Nazaire ou en sous-traitance pour DCNS ou Raidco marine. Les infrastructures (un atelier et un slipway donnant sur le Scorff) permettent de construire des navires jusqu’à une centaine de mètres. Avec l’avantage d’une halle couverte qui se révèle indispensable sur certains navires tels que les yachts (peintures).

 

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:50
photo Amée de l'Air

photo Amée de l'Air

 

22/01/2016 Ministère de la Défense

 

Le 22 janvier 2016, sur la base aérienne de Wunstorf (DE), la direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à son homologue allemande, le Luftfahrtamt der Bundeswehr (LufABw), un certificat de reconnaissance dans le cadre de la navigabilité appliquée à l’A400M.

 

Ce certificat permet à l’autorité française de reconnaitre dorénavant la validité des agréments de navigabilité que le LufABw délivrera à des organismes d’entretien (145) d’A400M, à des organismes de formation à la maintenance des techniciens (147), ou pour la délivrance des licences de mécaniciens d’A400M (66).

La tenue de cette cérémonie à Wunstorf, qui accueille l’école commune de formation des mécaniciens d’A400M, permet d’illustrer les objectifs poursuivis au travers de cette certification. En effet,  l’agrément de formation (147) récemment délivré à cette école par le LufABw, confère  désormais l’employabilité des stagiaires formés en Allemagne comme en France.

Outre réduire la charge d’audit et de surveillance afférente, le champ des gains potentiels ouvert par l’adoption d’exigences communes de navigabilité, dénommées EMAR**, et par la reconnaissance entre les deux autorités chargées de la navigabilité, est très large :

  •  il est le socle qui a permis l’établissement de l’école commune de formation de Wunstorf ;
  •  il accroit l’interopérabilité pour la maintenance des A400M, car les mécaniciens formés pourront intervenir indifféremment sur des A400M français ou allemands ;
  •  il rend la fongibilité des pièces de rechange possible, ce qui le cas échéant permet l’abaissement des coûts d’exploitation par mutualisation du stock de pièces de rechanges et optimisation de la logistique.

Le 22 janvier 2016, sur la base aérienne de Wunstorf (DE), au cours d’une brève cérémonie, le général de division aérienne Rameau, directeur de la DSAÉ, a remis le certificat de reconnaissance au Major General Rieks, directeur du LufABw.

 

* Navigabilité

La « navigabilité » des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à  la conception, la production et la maintenance aéronautiques. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats divers dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par « l’autorité de navigabilité » compétente. La vocation de la « navigabilité » est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsqu’in fine il est déclaré « bon pour le vol ».

** EMAR

Les agréments de navigabilité EMAR (European Military Airworthiness Requirements) résultent d’un travail de convergence des normes nationales de navigabilité militaire conduit par les états membres de l’Agence européenne de défense (AED). Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références partagées offrent à chacun les garanties de sécurité aéronautique pour lesquelles elles ont été conçues, tout en offrant un vaste champ de coopération, de mutualisation, et d’interopérabilité.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:35
TKMS propose à l'Australie une version agrandie de son type 214. Ici, un sous-marin de type 214 en service dans la marine coréenne. (Photo DR)

TKMS propose à l'Australie une version agrandie de son type 214. Ici, un sous-marin de type 214 en service dans la marine coréenne. (Photo DR)

 

22/01/2016 LeMarin.fr

 

Se dirige-t-on vers un match franco-japonais dans la compétition ouverte pour le remplacement des sous-marins australiens de la classe Collins ? Selon l’agence Reuters, l’offre présentée par le groupe allemand Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS) serait aujourd’hui pratiquement écartée pour des raisons qualifiées de techniques. Reuters affirme s’appuyer sur « plusieurs sources » pour affirmer que le groupe français DCNS et son concurrent japonais ont désormais une longueur d'avance sur Thyssenkrupp Marine Systems. TKMS propose une version agrandie de son Type 214, d’un déplacement de 2 000 tonnes, l’Australie souhaitant un bâtiment d’environ 4 000 tonnes. Or, doubler les dimensions d'un bâtiment pose de sérieux problèmes techniques, selon les experts. « La proposition allemande est une version agrandie d'un sous-marin existant, ce qui est techniquement risqué », a déclaré l'un d'eux à Reuters, sous couvert de l'anonymat.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 17:25
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

22/01/2016 Sources : commandement des forces aériennes - Armée de l'air

 

Dans le cadre des activités de coopération bilatérale entre la Fuerza Aérera argentine et l'armée de l'air française, le sergent-chef Stéphane, instructeur de survie opérationnelle au sein du centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS), a gravi début décembre 2015 l'Aconcagua (point culminant la cordillère des Andes à plus de 6962m).

 

Cet exploit physique et humain récompense une préparation minutieuse et un entraînement physique spécifique. L'instructeur a ainsi bénéficié du soutien des centres montagne air, de la cellule préparation du combattant et du centre médical air de la base aérienne 120 de Cazaux et du savoir-faire de l'armée de l'air afin de préparer au mieux sa mission et son arrivée à Mendoza en Argentine le 3 décembre 2015.

 

Encadrée par deux instructeurs spécialistes « montagne », un sauveteur et aidée par des mules pour le volet logistique, la petite équipe a réalisé son ascension sur une durée de 11 jours, multipliant les nécessaires paliers d'acclimatation afin d'écarter tout risque d'embolie pulmonaire, un risque non négligeable à de telles altitudes.

 

Cette mission exceptionnelle a non seulement permis au CFSS d'élargir son expertise dans le domaine de la survie en haute altitude mais aussi de tester in situ les matériels et tenues spécifiques haute montagne détenus par l'équipe recherche et sauvetage aérolarguée du commando parachutistes de l'air n° 10.

 

Riche d'enseignement, cette expérience hors norme a porté haut les couleurs du commandement des forces aériennes et de l'armée de l'air.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 13:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

22/01/2016 Armée de Terre

 

Tout juste rentrés de permissions, dès le lundi 4 janvier, les commandos de montagne du 13e bataillon de chasseurs alpins ( 13e BCA) ont réalisé un exercice de combat au col du Granon (Hautes-Alpes), comprenant du tir et du franchissement.

 

L’accent était mis sur la maîtrise technique et tactique du combat en montagne et l’évaluation de l’environnement naturel (risques en montagne). Au regard des exigences du milieu et des contraintes qu’il impose au combattant, l’entraînement physique et rustique est donc permanent pour les chasseurs alpins. Il se mène de manière progressive, continue et adaptée.

Lors de l’ascension au col du Granon, en ski de randonnée, équipés de la tenue de combat en plus d’un lourd sac leur assurant une autonomie de 5 jours, leur rusticité a été mise à rude épreuve. Après une éprouvante  montée de 5 heures, le reste de la semaine était consacré au combat et au tir en montagne avec toutes les contraintes liées à l’opérationnel (lourdeur des protections, encombrement, poids du sac, liaisons radio, …) et celles dues au franchissement en milieu enneigé (froid, lenteur des déplacements, …).

A l’issue de cet exercice, pour savoir durer physiquement et rustiquement en montagne, certains vont poursuivre l’entraînement tactique à Tignes et d’autres reconduire leur qualification en aérocordage afin d’être prêt pour leurs futures projections.

 

En savoir plus : Retrouvez les tests de sélection des commandos montagne qui se sont tenus en novembre dernier au 93e régiment d’artillerie de montagne ( 93e RAM ).

photo Armée de Terre

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 17:55
photo Livefist

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22.01.2016  boursorama.com (AFP)

 

Alors que François Hollande va se rendre en Inde pour négocier la vente de nouveaux Rafale, le PDG du groupe Dassault remercie le président et son ministre de la Défense pour "tout ce (qu'ils font)".
 

"Merci, M. Le Drian, merci M. Hollande pour tout ce que vous faites, pas seulement pour nous, pour toutes les exportations", a lancé le sénateur Les Républicains de l'Essonne, vendredi 22 janvier sur Sud Radio et Public Sénat. À 90 ans, Serge Dassault estime que Jean-Yves Le Drian est "le meilleur ministre de la Défense qu'on ait jamais eu".

Le groupe aéronautique Dassault a fini par conclure l'an dernier deux gros contrats à l'exportation : l’Égypte et le Qatar ont chacun commandé 24 avions de combat français. Les apparelis n'avaient jamais trouvé preneur hors de l'Hexagone.

Ces contrats ont tiré l’industrie française de l’armement vers le haut en 2015. Le secteur a enregistré un total de 16 milliards d'euros de commandes à l'exportation - dont 13 milliards pour le Proche et le Moyen-Orient -, soit deux fois plus qu’en 2014 et quatre fois plus qu’en 2012 selon "Les Échos". Le ministère de la Défense affirme que grâce aux résultats encourageants de Dassault, mais aussi du fabricant de missiles MBDA, de Airbus Hélicoptères ou encore du groupe DCNS, 40.000  emplois devraient être créés dans le secteur en trois ans.

François Hollande se rend dimanche 24 janvier en Inde, avec en ligne de mire la vente de 36 Rafale. "Une visite comme celle-là peut être l'occasion d'avancer raisonnablement sur la voie d'un accord", a indiqué une source diplomatique française.

Le Premier ministre indien Narendra Modi avait passé commande lors d'une rencontre avec François Hollande à Paris en avril dernier. Depuis, des négociations sont en cours entre les gouvernements français et indien sur les termes et les conditions de l'acquisition de ces appareils. Le montant du contrat avec Dassault aviation est évalué à cinq milliards d'euros. Le PDG du Dassault Aviation, Eric Trappier, fera partie de la délégation accompagnant François Hollande.

La France est également en discussion avec les Émirats arabes unis pour la vente de nouveaux Rafale. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est dit "optimiste" lors de sa récente visite à Dubaï.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 12:55
Zeiss Smart Optics

Zeiss Smart Optics


21.01.2016 Antoine VICTOT - Ouest-France

Les lunettes connectées une nouvelle aubaine pour le verrier allemand à Fougères ? Si les premières Google glass ont été un flop, l'avenir des smart glasses pourrait ne pas se limiter à la firme californienne. Lors du dernier salon international de l'électronique (CES), à Las Vegas du 6 au 8 janvier, Zeiss a présenté le prototype d'une nouvelle génération de verres de lunettes qui intégrera, à terme, des données numériques.

 

Des verres intelligents

« L'avenir consistera à équiper les smart glasses de verres intelligents qui, non seulement, s'intégreront dans des montures à la mode, mais permettront d'accéder à des données utiles, aussi bien pour des usages domestiques que professionnels », a expliqué le Dr Kai Ströder, directeur général de la start-up Smart optics, au sein du groupe Zeiss.

Avec l'objectif d'intégrer ces futurs verres dans des montures élégantes, mais également dans un contexte professionnel ou dans la pratique d'activités sportives.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 12:30
Réunion ministérielle sur la lutte contre Daesh


22 janv. 2016 Ministère de la Défense

 

Mercredi 20 janvier 2016, à Paris, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et Ashton Carter, Secrétaire à la Défense américain, ont co-présidé une réunion ministérielle sur la lutte contre Daech à laquelle ont participé les cinq ministres de la Défense des principaux contributeurs militaires de la Coalition.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:55
Recherche navale. Deux labos fusionne pour faire un super-labo breton

 

19.01.2016 Guilhem DUBERNET – Ouest-France

 

Deux laboratoire, l'un à Lorient, l'autre à Brest, fusionnent pour donner un nouvel institut porté sur le monde de la navale.

 

La fusion avait commencé en 2012, elle est effective depuis le 1er janvier 2016. Le Laboratoire d'ingénierie des matériaux de Bretagne (LIMATB, Lorient) et le Laboratoire brestois de mécanique et des systèmes (LBMS, Brest) disparaissent pour devenir l'Institut de recherche Dupuy-de-Lôme (IRDL). Le nouveau pôle de recherche emploie 280 personnes dont 120 doctorants.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:50
photo NATO

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22/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Le 21 janvier 2016, le général d’armée Pierre de Villiers a assisté au comité militaire de l’OTAN (MCCS - Military Committee in Chiefs of Staff Session) qui réunit trois fois par an à Bruxelles les chefs d’état-major des pays membres de l’Alliance atlantique.

 

A moins de six mois du sommet de Varsovie, l’objet de ce comité militaire était de faire le point sur les grands projets de la feuille de route établie à Newport deux ans plus tôt. Le  « plan d’action pour la réactivité » (Readiness action plan – RAP) et l’adaptation de l’Alliance à l’évolution des menaces sur les flancs Est et Sud de l’Europe ont ainsi été au cœur des discussions.

 

Lors de son intervention, le général de Villiers a fait le point sur le niveau d’engagement inégalé des forces françaises au Sahel, au Levant et sur le territoire national en soulignant les risques liés à la menace terroriste sur la sécurité internationale. Il a notamment pu développer ce point lors de ses entretiens bilatéraux avec ses partenaires, notamment italiens, australiens et lettons. Lors du MCCS, le CEMA a salué les avancées réalisées au titre du « plan d’action pour la réactivité » (RAP) avant de rappeler que l’ensemble des projets de Newport, déterminant pour l’adaptation de l’OTAN, devait être atteint en optimisant les ressources de l’alliance.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:45
photo EMA

photo EMA

 

21.01.2016 source Etat-major des Armées

 

Dans la BSS, la semaine a été marquée, par une attaque terroriste à Ouagadougou.

 

C’est la deuxième fois en l’espace de moins de deux mois qu’une attaque d’une telle nature est conduite dans une capitale africaine de la zone sahélienne. C’est aussi la deuxième fois en l’espace de moins de 2 mois que les forces spéciales françaises interviennent, avec et en appui des forces de sécurité des pays concernés, dans une opération toujours très délicate de libération d’otages dans un contexte de contre-terrorisme en zones urbaines.

Ces attaques, sont la preuve que les groupes djihadistes sont décidés à frapper tous ceux qui s’opposent à leurs aspirations hégémoniques. En réponse, l’armée française est engagée dans une lutte qui sera longue, face à une menace militarisée et manœuvrière.

 

Pour contrer le dessein des groupes armés terroristes (GAT), la stratégie sahélienne de la France s’inscrit dans une approche globale (politique, sécuritaire et de développement), aux côtés de la communauté internationale (ONU, UE) et avec les pays partenaires du G5 Sahel. Cette stratégie vise à renforcer ces Etats pour leur permettre d’assurer en commun leur sécurité.

 

Porté par l’opération Barkhane, le volet militaire de la stratégie française comporte deux volets :

- Favoriser la coopération militaire régionale des pays du G5 Sahel (opérations multilatérales transfrontalières) et renforcer leurs capacités d’action (coopération bilatérale et participation  aux actions de formation et de de conseil  de type EUTM/Mali);

- Lutter contre les GAT en exerçant sur eux une pression constante, afin d’interdire la reconstitution de sanctuaires terroriste au Nord de la zone sahélo-saharienne.

 

Barkhane opère sur le temps court et le temps long : ARADOU

L’opération ARADOU permet d’illustrer ces principes.

 

credits EMA

credits EMA

Conduite du 4 au 18 janvier 2016 dans la région du Ténéré à l’Ouest de Madama au Niger, cette opération bipartite franco-nigérienne visait à perturber les flux logistiques des GAT.

Commandée à partir d’un poste de commandement conjoint, les sections nigériennes et françaises ont  réalisé des missions de reconnaissance et de contrôle de zone. Les appuis spécialisés apportés par les moyens de renseignement de Barkhane ont été mis à la disposition de notre partenaire. Au bilan, les forces franco-nigériennes ont intercepté 6 pick-up, de l’armement et des munitions. Ce type d’opération permet de maintenir la pression sur les GAT et de porter régulièrement des coups aux flux logistiques qui alimentent les terroristes.

 

Bilan des sorties aériennes

Depuis le 13 janvier 2016, les équipages de l’opération Barkhane ont réalisé 72  sorties : 13 chasse,  20 sorties ravitaillement et renseignement, 39 sorties transport.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:30
photo EMA Armée de l'Air

photo EMA Armée de l'Air

 

21.01.2016 État-major des armées

 

Au Levant, la situation est marquée par le recul de Daech.

 

Situation tactique : Irak

En Irak, Daech reste sur la défensive, en dépit de  tentatives de contre-attaques locales (Haditha / Baiji) ou d’actions ponctuelles dans la profondeur (attentats dans la zone du « grand Bagdad »). L’usage de la barbarie, dont la population est la première victime,  reste une constante de l’action de ce groupe terroriste. Dans Ramadi, les combats sont toujours en cours, avec des opérations conduites contre des poches de résistance. Les opérations de contrôle de zone et de sécurisation prendront du temps .

Action de la coalition

Au sein et avec la coalition, la force Chammal a maintenu un rythme soutenu de missions d’appui au sol (close air support) au profit des troupes irakiennes, avec un effort dans les zones de Ramadi et de Mossoul. Au cours des deux dernières semaines, les frappes planifiées de la coalition ont visé prioritairement des centres de commandements et de télécommunications dans la zone de Mossoul.

 

Situation tactique : Syrie

En Syrie, l’action de la coalition se poursuit à travers des frappes planifiées qui visent en priorité les structures de commandement et financières de Daech.

 

Chammal : bilan de l’engagement français

La force Chammal est présente sur les deux volets d’effort de la coalition : campagne aérienne et formation de l’armée irakienne.

Près de la moitié des stagiaires incorporés au sein de l’ICTS depuis mars 2015 ont été formés par les armées françaises.

Depuis le début de la phase d’intensification des frappes aériennes (15 novembre 2015), la France a multiplié par 2 le nombre de ses sorties aériennes (moyenne hebdomadaires de 63 sorties). Hors activité aériennes américaines, cet engagement représente 44% des sorties de tout le reste de  la coalition. Le nombre de frappes a été multiplié par près de 2,5. 140 frappes ont ainsi été effectuées en 2 mois.

 

Focus : 15 jours d’opérations au Levant

Au cours de ces deux dernières semaines, (du 06 au 19 janvier 2016), les équipages français ont réalisé 160 sorties et 30 frappes, détruisant ainsi 57 objectifs de l’organisation terroriste. Cette activité aérienne s’est traduite par 24 sorties dédiées aux vols de renseignement, 8 ravitaillements en vol effectués par les C135, 12 sorties de command and control  et 116 sorties de bombardement.

Deux frappes planifiées sur des centres de commandement et de télécommunication exploités par les combattants terroristes ont été conduites dans Mossoul. La première mission a été réalisée par des Mirage 2000 qui ont décollé de la base aérienne projetée en Jordanie; la seconde, dans la nuit du 16 au 17 janvier 2016, a été réalisée par des Rafale équipés de missiles SCALP, catapultés depuis le porte-avions Charles de Gaulle.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
L’équipe givrage de l’ONERA autour de la maquette du tronçon d’aile en flèche dans la soufflerie givrante Icing Research Tunnel, NASA Glenn - photo ONERA

L’équipe givrage de l’ONERA autour de la maquette du tronçon d’aile en flèche dans la soufflerie givrante Icing Research Tunnel, NASA Glenn - photo ONERA

 

21.01.2016 par ONERA

 

La Direction générale de l'aviation civile poursuit son soutien à l’ONERA dans ses recherches sur la compréhension et la modélisation de la physique du givrage ainsi que ses conséquences sur les différentes composantes d’un aéronef. Une convention a été signée le 14 décembre 2015.

A la suite d’accidents et d’incidents sérieux survenus dans les années 90 et 2000, la réglementation internationale spécifiant les conditions givrantes dans lesquelles un aéronef doit pouvoir voler a fortement évolué. Le Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC) a ainsi présenté en 2012 à la DGAC une feuille de route Givrage destinée à se doter de manière collective de la capacité à mieux comprendre et modéliser le givrage et de mettre cette connaissance à disposition notamment des autorités de certification.

 

Vers une modélisation haute-fidélité des phénomènes liés au givrage

Une première convention, PHYSICE (2012-2016), a permis à l’ONERA de réaliser des expériences complexes et originales visant à faire progresser les connaissances relatives à la physique du givrage. Ces travaux ont débouché sur de nouveaux modèles qui ont été intégrés aux chaines de calcul utilisées par les industriels du secteur aéronautique.
De plus, ils ont donné lieu à de nombreuses publications renforçant la position de l’ONERA comme référent scientifique  sur le givrage au niveau international.

Fort de ce succès la nouvelle convention PHYSICE2 (2015-2018), notifiée en décembre dernier, a pour objectif de poursuivre ces travaux sur la modélisation des phénomènes physiques fondamentaux liés au givrage en vol des aéronefs.

PHYSICE2 portera notamment sur :

  • la modélisation de la rugosité du givre
  • l’effet de cette rugosité sur le frottement et les transferts de chaleur pariétaux
  • l’impact et le dépôt de gouttes d’eau rencontrées en conditions givrantes sévères (gouttes SLD - Supercooled Large Droplets, de 50 à 500 micromètres), prises en compte dans la nouvelle règlementation internationale.

 

Un soufflerie pour le givrage à Toulouse

Afin de doter la France d’un moyen d’expérimental de recherche sur le givrage offrant des capacités uniques en Europe, la convention inclut le financement pour la spécification et la conception d’un moyen d’essai dédié à l’étude des phénomènes de givrage. Cette soufflerie spécifique sera installée au centre ONERA de Toulouse. Il a été convenu que sa réalisation serait financée sur les crédits d’investissement de l’ONERA.
 

 

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
Sous les cocardes n°4 est en ligne !

 

21/01/2016 Armée de l'air

 

Dans ce reportage de 26 minutes, partez à la découverte du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Outil essentiel de l’armée de l’air, il expérimente tous les équipements de l'armée de l'air. Les experts qu’il emploie permettent d’adapter les outils des forces aériennes aux opérations en cours.

 

Cette nouvelle émission vous emmène notamment à bord de l’A400M Atlas. Nouvel avion de transport tactique de l’armée de l’air, il est aussi synonyme d’innovation technologique. Vous verrez comment les spécialistes testent les limites des équipages, notamment la fatigue ressentie en vol. Un second volet vous plongera dans l’expérimentation matérielle d’une tablette tactile d’aide à la décision. Depuis le lancement du programme Rafale dans les années 1980, les missions confiées à l’armée de l’air ont évolué. Afin d’augmenter l’efficacité des équipages, les équipes du CEAM ont développé un nouvel outil : l'OCAD (outil connecté d’aide à la décision). Ce concentré d’informations vient en complément des systèmes de l'aéronef. Il permet de s'adapter à l'évolution des menaces et aide ainsi le pilote à prendre les bonnes décisions.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
photo Florent Le Bihan Marine nationale

photo Florent Le Bihan Marine nationale


21/01/2016 par Marine nationale

 

Dès qu’un coup de vent est annoncé à plus de 25 nœuds, le Remorqueur d’Intervention, d’Assistance et de Sauvetage (RIAS) Abeille Bourbon appareille de Brest et se rapproche du rail d’Ouessant pour soutenir plus rapidement d’éventuels navires en difficulté. Suivant l’orientation et la force du vent, le remorqueur rejoint ses zones de mouillage temporaires situées à quelques encablures de la vigie du Stiff à Ouessant, en baie de Camaret ou à l’ouvert du goulet de Brest dans l’anse de Bertheaume.
365 jours par an, 24h sur 24, l’Abeille Bourbon est prête à agir en moins de quarante minutes.
En 2015, trois bâtiments de commerce en avarie de propulsion ont été pris en remorque par l’Abeille Bourbon au large de la Bretagne et quatre autres ont été escortés suite à des inquiétudes sur leur capacité à naviguer en toute sécurité.

 

L’Abeille Bourbon
L’Abeille Bourbon appartient à la société «Les Abeilles International», filiale de Bourbon. Elle est affrétée par la Marine Nationale. Sa mission est de prévenir les échouements, assister et sauver les navires en détresse, combattre les risques de pollution dans des zones maritimes à fort trafic.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
photo ISAE-SUPAERO

photo ISAE-SUPAERO

 

20.01.2016 par Aerobuzz.fr

 

Dassault Aviation, l’ISAE-SUPAERO et sa fondation ont signé le 13 janvier 2016 une convention de mécénat, pour cinq ans, portant sur la création d’une chaire d’enseignement et de recherche sur le thème de « l’architecture de systèmes aériens avec l’homme dans la boucle  ». Cette chaire est placée sous la responsabilité de Mickaël Causse.

Focalisée sur les disciplines de neuro-ergonomie, les systèmes à forte autonomie et l’ingénierie système, elle mettra en synergie différents laboratoires de recherche de l’ISAE-SUPAERO.

Les travaux de recherche et de formation seront guidés par les problématiques suivantes :
- Règles d’architecture tournées vers la performance de l’interaction homme- 
système, le respect du niveau de sécurité ad hoc et la maîtrise de la complexité. 

- Méthodes qui permettent de maîtriser les aspects dynamiques du système, 
notamment dans son interaction avec l’homme. 

- Construction et pérennisation de la compétence d’architecte de système aérien. 


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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:20
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

21.01.2016 Actu Défense

 

Les sept ministres de la Défense des pays les plus actifs de la coalition se sont réunis à Paris, mercredi 20 (Australie, Italie, Allemagne, France, États-Unis, Royaume-Uni et Pays-Bas). Co-présidée par MM. Le Drian et Carter, elle a donné lieu à un communiqué commun.

 

En conférence de presse, ces derniers ont souligné l’étroitesse des liens franco-américains, qualifiés par M. Le Drian de remarquables et à un niveau inédit. Cette coopération s’est manifestée, par exemple, par le commandement de la Task Force 50, dans le Golfe, par un français pendant plusieurs semaines.

Ils ont également dressé un bilan de la réunion et ont faire part de la volonté commune d’accélérer l’effort de lutte contre Daech, avec comme priorité la reprise de Raqqa en Syrie, et Mossoul en Irak. Cet objectif ne peut être atteint qu’en soutenant les forces armées irakiennes et les forces démocratiques syriennes qui combattent Daech au sol. L’effort militaire est par ailleurs indissociable des processus diplomatiques.

Cette première rencontre a permis, par ailleurs, de déterminer les capacités de chacun des pays à contribuer à la lutte contre Daech.

Les ministres ont par ailleurs annoncé une nouvelle réunion de ministres de la Défense à Bruxelles dans trois semaines, dans un format plus large, puisqu’elle réunira 26 pays de la coalition.

 

photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

M. Carter a souligné le rôle important de certains pays du Golfe dans cet effort global. M. Le Drian, de son côté, a tenu à redire les efforts récents des pays européens, comme le Royaume-Uni, l’Allemagne ou la Belgique.

Interrogé sur la lutte anti-terroriste dans le Sahel, M. Le Drian a confirmé la cohérence, l’efficacité et la pérennité du dispositif Barkhane au Sahel, ainsi que la coopération étroite avec les pays du G5 Sahel et les Etats-Unis.

Enfin, les deux ministres se sont félicités de l’annonce de la création d’un gouvernement d’unité nationale en Libye, première étape vers le rétablissement de la paix et de la sécurité.

Au terme de leur conférence de presse, MM. Le Drian et Carter se sont rendus au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), où le chef d’état-major des armées a fait un point sur les opérations.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 21:55
Photo Olivier Lapy Sagem

Photo Olivier Lapy Sagem


21.01.2016 Jean-Dominique Merchet

 

Le ministère de la Défense a tranché : le prochain drone tactique de l’armée de terre sera le Patroller de Safran. Longtemps favori, le Watchkeeper de Thales (dérivé d’un appareil israélien) est donc recalé à la suite d’un long appel d’offres.  14 « vecteurs » seront acquis : cela représente deux systèmes avec cinq appareils chacun, plus quatre appareils pour la formation. Le contrat est de l’ordre de 300 millions d’euros (350 étaient prévus dans la loi de programmation militaire). En termes économiques, il présente l’avantage d’être fabriqué en France à hauteur de 80%.

Le Patroller a séduit les opérationnels autant pour son endurance, jusqu’à 14 heures, avec un rayon d’action de 150 km que pour les qualités de sa boule optronique de recueil d’images. Dès 2010, nous avions évoqué les qualités de cet engin sur le blog secret défense

Avion « dronisé », le Patroller pourra voler sur le territoire national, assurent les proches du dossier. 

L’abandon du Watchkeeper sonne en revanche l’échec de la coopération franco-britannique, un temps évoquée, autour de cet engin qui équipe la British Army.

Le Patroller équipera le 61e régiment d’artillerie, spécialiste des drones tactiques, où il remplacera les SDTI, en fin de vie.

photo Sagem

photo Sagem

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 21:30
Raid aérien des Rafale armés de missiles SCALP du Charles de Gaulle (nuit du 16 au 17 janvier)


21 janv. 2016 Ministère de la Défense

 

Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 janvier 2016, les forces françaises ont mené un raid contre Daech en Irak. Les chasseurs de la force Chammal ont détruit un centre de commandement et de télécommunications utilisé par le groupe terroriste au nord de la ville de Mossoul.

Ce raid a été conduit par des avions Rafale, armés de missiles SCALP, et d’un E-2C Hawkeye catapultés depuis le porte-avions Charles de Gaulle.

Au sein de la coalition, la force Chammal mène actuellement des attaques planifiées ciblant spécifiquement des sites de commandement, des centres d’entraînement ainsi que les infrastructures pétrolières de Daech.
La même semaine, des Mirage 2000 qui ont décollé de la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie, avaient ainsi déjà détruit un centre de commandement et de télécommunications de Daech à Mossoul.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 21:30
A French Dassault Rafale flies above the Charles de Gaulle aircraft carrier. photo Marine nationale.jpg

A French Dassault Rafale flies above the Charles de Gaulle aircraft carrier. photo Marine nationale.jpg

 

21.01.2016 by

 

On Thursday, French President Francois Holland declared that the US-led coalition against ISIS would intensify air strikes on ISIS targets.

"The pace of the interventions will be accelerated and France will play its role in this," Hollande said in a speech to ambassadors, the AFP reports.

On Wednesday, France's Defense Minister, Jean-Yves Le Drian, co-hosted a meeting with US Secretary of Defense Ash Carter where seven nations renewed their pledge to continue fighting ISIS and explore new ways to "degrade and destroy" the terror group.

Specifically, Le Drian mentioned that the coalition would be targeting ISIS' de facto capitals of Raqqa in Syria, and Mosul in Iraq, eventually planning to reclaim the territory.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 20:55
La mort du général Jean-Philippe Douin, ancien chef d’état-major des armées

 

21 Janvier 2016 Jean-Dominique Merchet

 

Un communiqué de l’Elysée nous apprend le décès du général  Jean-Philippe Douin, 75 ans, qui fut chef d’état-major des Armées (CEMA) de septembre 1995 à avril 1998. Il avait ensuite été nommé Grand Chancelier de l’Ordre de la Légion d’Honneur.

Issue d’une famille militaire, Jean-Philippe Douin était un aviateur : entré à l’Ecole de l’Air en 1961, il devint pilote de chasse, essentiellement sur Mirage. Commandant de la base de Dijon-Longvic, il fut brièvement chef d’état-major de l’armée de l’air, avant d’être nommé Cema par Jacques Chirac, à la suite de l’amiral Lanxade.

Il eut à lancer la professionnalisation des armées, décidée en 1996, ainsi que le reformatage de la dissuassion nucléaire (fin des essais à Mururoa, fermeture du plateau d’Albion...). Au plan des Opex, son « mandat » de Cema fut essentiellement marqué par la guerre en Bosnie. 

Grand, mince, peu démonstratif, sans doute mal à l’aise dans ce poste de cema trop politique pour lui, le général Douin était animé d’une profonde foi catholique. Après avoir quitté la grande chancellerie en 2004, il avait, pour ainsi dire, disparu des écrans-radar de la communauté de défense. 

Il est, à ce jour, le dernier aviateur a avoir occupé le poste de chef d’état-major des armées.

source Elysée:

Entré à l’Ecole de l’Air en 1961, Jean-Philippe DOUIN avait choisi de devenir pilote de chasse. Aviateur d’exception, il a joué un grand rôle dans la modernisation de l’Armée de l’air. Son apport fut essentiel dans la mise au point du système d’armes du Mirage 2000 puis comme pilote d’essai du Mirage F1.

Commandant de la base aérienne 102 « Capitaine Guynemer » de Dijon en 1985, Jean-Philippe DOUIN occupe ensuite divers postes de haut niveau à dominante interarmées, avant d’accéder aux responsabilités militaires les plus hautes : chef d’état-major de l’armée de l’air, puis chef d’état-major des armées en 1995.

C’est ce parcours exceptionnel qui a conduit le Président de la République Jacques CHIRAC à le nommer en 1998 à la tête des deux ordres les plus prestigieux de notre République, en le faisant Grand Chancelier de l’Ordre de la Légion d’Honneur, Chancelier de l’Ordre national du mérite, fonctions qu’il a exercées jusqu’en 2004.

 

source  Association Nationale des Membres de l'Ordre National du Mérite :

Le général Jean-Philippe Douin est le premier aviateur auquel furent confiées les hautes responsabilité de Chancelier des deux grands Ordres nationaux, jusqu’alors confiées à des officiers généraux de terre ou, plus récemment, de mer. Petit-fils d’officier de marine, et fils d’officier d’infanterie, c’est l’arme aérienne que devait choisir ce dernier rejeton d’une lignée de soldats. Né le 8 avril 1940 à Saint Florentin, dans le département de l’Indre, Jean-Philippe Douin fut élève de l’Ecole de l’Air de 1961 à 1964. Les stages qu’il suivit à l’issue de sa scolarité, successivement à l’Ecole de chasse, à la 8° escadre de Cazaux et à la 7° de Nancy précédèrent son affectation à l’Escadron de chasse Lafayette de Luxeuil, puis, en 1966, à l’Escadron de chasse des Cigognes, à Dijon, sur Mirage IIIC.

Commandant de la SPA 103 en 1970, il reçut quelque temps plus tard la médaille de l’Aéronautique en témoignage des recherches personnelles qu’il poursuivait et qui devaient aboutir, en 1980, à la mise au point du Système d’armes Mirage 2000 . En raison de ses capacités techniques aussi bien que tactiques, il fut chargé du pilotage d’essais du nouveau Mirage F 1 C, prévu comme appareil de défense aérienne, et reçut la mission de récréer l’escadron de chasse Comtat Venaissin, sur Mirage F 1 B. C’est alors qu’il suivit un an de stage à l’Ecole supérieure de guerre aérienne, et fut affecté à l’Etat major de la Force aérienne tactique et de la première région aérienne de Metz. Durant trois années il étudiera les possibilités d’un rapprochement interarmées entre les Alliés en considérant les diverses spécificités de l’armée de terre et de la marine.

Commandant de la Base aérienne Guynemer à Dijon, en 1985, il fut affecté, en 1987, au Centre des Hautes Etudes de la Défense nationale, puis, en juillet 1988, promu commandant du Centre d’opérations de gestion de la guerre du Golfe. Entre 1991 et 1994, élevé au grade de major général de l’Etat major des armées, il élabora la mise au point des diverses organisations interarmes, ce qui lui valut, le 1° juillet 1994, de parvenir au rang de général d’armée aérienne et de chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air. Totalisant six mille heures de vol, le général Douin fut nommé Grand Chancelier de l’Ordre de la Légion d’honneur, Chancelier de l’Ordre national du Mérite, par décret présidentiel du 4 juin 1998. Grand-Croix des deux Ordres nationaux, il est également titulaire de nombreuses décorations étrangères parmi les plus prestigieuses.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:55
Éric Normand, directeur général, et Laurence Ladurée-Cantet, DRH, près d'un radar fabriqué pour les avions Rafale. photo Ouest-France

Éric Normand, directeur général, et Laurence Ladurée-Cantet, DRH, près d'un radar fabriqué pour les avions Rafale. photo Ouest-France

 

20.01.2016 Rose-Marie DUGUEN - Ouest-France

 

À Étrelles, Thales Microelectronics emploie 500 salariés. L'entreprise forme ses futurs collaborateurs en interne et envisage une centaine de recrutements.

 

Que fait Thales Microelectronics à Étrelles, près de Vitré ?

Le centre de compétences en microélectronique de Thalès « développe et produit des technologies qui peuvent évoluer dans des environnements dits sévères en températures, vibrations, chocs », explique Éric Normand, directeur général de Thales Microelectronics.

 

Comment se porte le site ?

L'activité du site, qui emploie 500 personnes, a été stable entre 2010 et 2014. Il enregistre une croissante intéressante en 2015, qui se poursuivra en 2016. Le fruit de plusieurs facteurs, estime Laurence Ladurée-Cantet, directrice des ressources humaines : « Une stratégie de diversification dans le domaine civil, automobile, transports, spatial, pétrole, le secteur de la défense (70 % de l'activité) qui se porte bien et une volonté d'anticiper l'intégration et la formation de nouveaux salariés en vue de futurs départs en retraites. »

 

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale


21/01/2016 Sources : Marine nationale

 

Le 28 janvier 2016, un exercice national  de sécurité nucléaire se déroulera sur le port militaire de Cherbourg et dans la commune de Cherbourg-en-Cotentin. Le scénario, tenu secret, vise à tester le fonctionnement de l’ensemble de la chaine de décision des pouvoirs publics et de l’exploitant face à un événement à caractère radiologique, afin d’assurer la protection des personnes, des biens et de l’environnement. Il permettra également d’entrainer les équipes d’intervention amenées à intervenir sur un incident de ce type sur la base navale de Cherbourg. 34 établissements scolaires publics et privés, de la maternelle à l’IUT, seront sensibilisés et impliqués le 28 janvier. 

Plus généralement, cet exercice à dominante sécurité civile a pour objectif d’informer et de sensibiliser la population sur les mesures réflexes de. Dans ce cadre, une réunion publique d’information et d’échanges, présidée par le directeur de cabinet de la préfecture de la Manche et par l’adjoint territorial du commandant de la Marine à Cherbourg, s’est déroulée lundi 18 janvier dans la salle des fêtes de Cherbourg.

Au total, plus de 70 personnes (directeurs d’établissements scolaires ou d’entreprises, riverains ...) se sont déplacées pour s’informer et poser leurs questions aux autorités présentes. Jeudi 28 janvier, dès le retentissement de l’alarme spécifique du plan particulier d’intervention (PPI)(3 coups de sirène d’1 minute 41 secondes chacune entrecoupées d’une pause de 5 secondes), la population de Cherbourg-en-Cotentin sera invitée à jouer le jeu en se mettant à l’abri puis en écoutant les informations délivrées par la préfecture de la Manchesur les radios France Bleu Cotentin et Tendance Ouest. 

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:50
Attentats de Paris : deux nouvelles interpellations à Molenbeek

(archives) source photo CGSU

 

21/01/2016 Le Point.fr (AFP)

 

En Belgique, dix hommes ont été inculpés dans le cadre de l'enquête qui a permis de démanteler une partie du réseau qui a aidé Salah Abdeslam, en fuite.

 

La justice belge a annoncé que deux hommes avaient été interpellés dans la commune bruxelloise de Molenbeek lors de perquisitions menées mercredi et jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre à Paris. "Ces deux personnes ont été interpellées en raison de leurs liens présumés avec différentes personnes citées dans le dossier", a expliqué dans un communiqué le parquet fédéral. "Ni arme ni explosif n'ont été découverts" lors de ces deux perquisitions.

Le juge d'instruction chargé du dossier décidera dans le courant de la journée de leur inculpation et de leur placement en détention provisoire éventuelles, selon la même source. La première perquisition a eu lieu mercredi après-midi chaussée de Gand, l'une des principales artères de Molenbeek. "Une personne a été privée de liberté. Il s'agit de Zakaria J., né en 1986, de nationalité belge", selon le communiqué.

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