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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:55
Henri Proglio renonce à la présidence de Thales

 

12.05.2015 Lepoint.fr

 

L'ancien patron d'EDF Henri Proglio a annoncé mardi dans un entretien au Monde qu'il renonçait à la présidence de Thales, dénonçant une "campagne" de Bercy contre lui et ajoutant en avoir "assez du soupçon" et "de l'humiliation".

"Il faut arrêter de me prendre pour un guignol, un espion, un goinfre, un traître...", a déclaré Henri Proglio dans cet entretien publié à la veille d'une assemblée générale du groupe d'électronique et de défense, dont l'État est l'un des principaux actionnaires, qui devait approuver sa nomination comme président non exécutif. Henri Proglio, ancien PDG de Veolia et d'EDF, a annoncé cette décision alors que Bercy juge que ses relations avec des acteurs russes de la filière nucléaire sont de nature à créer des conflits d'intérêts.

Ce qu'a réaffirmé Emmanuel Macron mardi matin, en déclarant qu'il n'y avait pas de campagne contre Proglio. "Il était normal que nous demandions à Henri Proglio de choisir entre des fonctions éminentes de dirigeant même non exécutif à la tête de Thales et des engagements réels, rémunérés auprès de grands acteurs du secteur militaire et civil, en particulier nucléaire, russe. Cela ne nous paraissait pas compatible. C'est un problème d'éthique et de conflit d'intérêts", a-t-il dit, assurant : "Je n'ai pas alimenté de campagne, j'ai du respect pour l'homme, pour le dirigeant qu'il a été à la tête de Veolia et d'EDF."

 

Assemblée générale

Henri Proglio exerce des activités de conseil auprès de Rosatom, l'agence fédérale russe de l'énergie atomique. Il est également membre du conseil d'administration d'Akkuyu Nuclear JSC et de Fennovoima Ltd, deux entreprises dont Rosatom est le principal actionnaire.

Cette annonce intervient à la veille de l'assemblée générale de Thales, qui devait entériner la désignation de Henri Proglio en tant que président non exécutif de Thales. Elle signifie que l'actuel PDG de Thales, Patrice Caine, qui devait céder son poste de président du groupe à Henri Proglio et demeurer directeur général exécutif, conservera ses fonctions actuelles à la tête du groupe d'électronique de défense. Interrogé par l'AFP, Thales, groupe détenu à 26 % par l'État français et à 25 % par Dassault Aviation, s'est refusé à tout commentaire.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:55
Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?


23/04/2015   IRSEM

 

Sous format « livre », l’IRSEM publie dans cette collection ses recherches stratégiques principales.

 

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015 : "Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?" sous la direction d’Aude FLEURANT

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015

Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?

sous la direction d’Aude-Emmanuelle FLEURANT

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?

par Céline MARANGÉ

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:25
Le ministère de la Défense brésilien chez DCNS - photo DCNS

Le ministère de la Défense brésilien chez DCNS - photo DCNS

 

11 mai 2015 - par C.C - tendanceouest.com

 

Après le ministre australien, c'était au tour du ministre brésilien de la Défense de visiter DCNS Cherbourg ce lundi 11 mai.

 

Il y a une quinzaine de jours, le site cherbourgeois de DCNS recevait le ministre australien de la Défense, venu prospecter en vue d'un possible contrat signé entre les deux pays.

 

Ce lundi 11 mai, DCNS Cherbourg recevait le ministre brésilien de la Défense, qui rencontrera Jean-Yves Le Drian mercredi à Paris. Accompagné d'Alain Morvan, directeur du site, et Hervé Guillou, PDG de DCNS, Jaques Wagner a pu découvrir les différents chantiers en cours.

 

DCNS collabore avec le Brésil pour la construction de quatre sous-marins Scorpène, via un transfert de technologies : des salariés français vont travailler au Brésil, des Brésiliens viennent travailler à Cherbourg. DCNS assiste aussi le pays dans la réalisation de la partie non-nucléaire du premier SNA brésilien, et la construction d'une base navale et d'un chantier construction navale.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

 

05/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 avril 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, s’est tenue la cérémonie de clôture du détachement d’instruction opérationnelle maintenance et logistique (DIO LOG) au camp Kosseï, à N'Djaména, en présence du général Seid Mahama, chef d'état-major de l'état-major général des armées tchadiennes, du colonel de Mesmay, attaché de défense français au Tchad, et du colonel Dumortier, commandant du Groupement de soutien opérationnel (GSO) de l’emprise française.

 

Ce sont une quarantaine d’officiers et de sous-officiers tchadiens qui ont bénéficié, du 31 mars au 30 avril 2015, de nombreuses séances d’instruction sur la maintenance, le soutien pétrolier, le soutien de l'homme, l’organisation du ravitaillement, le soutien munitions et le transport. Menée par le détachement logistique (DETLOG) du fuseau Est de l’opération Barkhane, cette formation consistait à faire partager les savoir-faire français en matière de logistique. Elle a également été l’occasion de nombreux échanges entre Français et Tchadiens sur les différentes procédures de leurs armées respectives. L'implication de toutes les parties prenantes a permis d'obtenir d'excellents résultats et a renforcé les liens qui unissent les deux forces armées.

 

Basé à N'Djaména, le DETLOG du GSO est commandé par le chef d'escadron Hugues du 121erégiment du train (RT). Armé par le 121e RT, le 8e régiment du matériel et un grand nombre d'autres unités logistiques, il a pour mission d'assurer le soutien logistique de toutes les unités qui se trouvent dans le fuseau Est de l'opération Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre / ECPADphoto EMA / Armée de Terre / ECPAD
photo EMA / Armée de Terre / ECPADphoto EMA / Armée de Terre / ECPAD
photo EMA / Armée de Terre / ECPADphoto EMA / Armée de Terre / ECPAD

photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

10.05.2015 Crédit : État-major des armées / Armée de Terre

 

Cet événement mémoriel est l’occasion de faire le point sur l’engagement des armées françaises depuis le 8 mai 2014.

Les armées ont été fortement sollicitées depuis mai 2014. Environ 19 000 hommes sont déployés hors métropole dont plus de 7 000 engagés en OPEX. En opérations et à l’étranger, les militaires français participent à la résolution des crises, à la protection des populations civiles et de nos ressortissants, à la protection de nos intérêts.

 

Reportage photos

 

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:25
photo 3e REI

photo 3e REI


11-05-2015 par 3e REI Réf : 231 | 1561

 

A l'occasion du 152e anniversaire de la bataille de Camerone, le 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) a célébré les 100 ans de sa création.

 

Comme chaque année, le 30 avril, partout dans le monde où des légionnaires et anciens légionnaires sont réunis, Camerone est célébrée.

Profitant de ce 152e anniversaire, le 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) a commémoré avec solennité son centenaire.

Il y a bientôt 100 ans, le 11 novembre 1915, le Régiment de Marche de la Légion Etrangère, (RMLE) était créé. Il prendra définitivement le nom de 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) en 1945 avant de s'installer en Guyane française, à Kourou, en 1973.

La bataille de Camerone n'a pas changé le cours de la campagne du Mexique en 1863. Pourtant elle a été choisie parmi les innombrables pages de gloire de la Légion pour illustrer le serment de fidélité qui lie le légionnaire, cet étranger, à son chef et à la France. Le sacrifice des légionnaires de Camerone reste comme le plus bel exemple de toutes les vertus militaires.

Malgré l'engagement intensif et permanent du régiment dans les missions TITAN et HARPIE, les légionnaires du " 3 " ont été fidèles à la tradition et à leur devise " en avant, toujours en avant " et ont sût réaliser des festivités de Camerone d'un niveau remarquable.

Celles-ci ont débutées par les traditionnels challenges suivis d'une prise d'armes relevée par la présence du Général de Division Aérienne ADAM (Commandant Supérieur des Forces Armées en Guyane), du Général de Brigade LUCAS (Commandant la gendarmerie de Guyane), du colonel ALEXANDRE (Commandant le 34°BIS de MACAPA au Brésil), de M. Laurent LENOBLE (Directeur de Cabinet du Préfet de Guyane), de M. François RINGUET (Maire de KOUROU), et de M. Bernard CHEMOUL (Directeur général du Centre Spatial Guyanais).

Pour la première fois depuis de nombreuses années, la cérémonie militaire s'est déroulée au cœur de la ville de Kourou. A cette occasion, des décorations ont été décernées et six légionnaires sont devenus français par décret de naturalisation.

La kermesse qui s'est tenu ensuite au sein du quartier Forget a été rythmée par les nombreuses activités ludiques et les différentes démonstrations mises en place par les compagnies tout au long des deux jours, sans oublier le stand des épouses proposant à la vente des pâtisseries maisons au profit de l'institution des invalides de la Légion étrangère (IILE).

En prélude à l'élection de Miss Képi Blanc, le traditionnel Gala de boxe nocturne a été d'un excellent niveau. L'élection de Miss Képi Blanc 2015 nous a offert une des lauréates les plus séduisantes que l'on ait vu.

Le 14 juillet prochain, le 3e REI défilera sur les champs Elysée, à l'occasion de la fête nationale, et aura ainsi l'honneur de représenter la Légion étrangère, la France et le territoire guyanais.

 

Reportage photos

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:57
photo RP Defense

photo RP Defense

 

source SHD

 

8 mai 1429 : Jeanne d’Arc libère Orléans. Galvanisés par la détermination de Jeanne d'Arc, les Français libèrent Orléans du siège anglais.

 

8 mai 1809 : combat de La Piave (Italie). Après avoir été surpris par l'archiduc d'Autriche Jean à Sacile le 16 avril, Eugène de Beauharnais précipite la retraite de l'armée autrichienne grâce à une habile manœuvre des généraux MacDonald et Dessaix. Beauharnais fait croire à l’archiduc qu’il franchira en force à Nervesa en massant la division Serras sur la rive. Il ordonne à Dessaix  de franchir discrètement  et d’établir une tête de pont pendant que les sapeurs construisent un pont. La surprise joue et permet à Beauharnais de repousser les Autrichiens.

 

8 mai 1859 : libération de Tourane (Da Nang - Vietnam). L'amiral de Genouilly et le lieutenant-colonel Reybaud délivrent la forteresse de Tourane assiégée par 9000 hommes.

 

8 mai 1941 : faille cryptographique allemande majeure (Atlantique Nord – Sud de l’Islande). Alors qu’il vient de torpiller deux navires d’un convoi, le sous-marin allemand U110, est contre-attaqué par l’escorte. Grenadé, il fait surface en urgence et son équipage abandonne le bord sans parvenir à couler le U.Boot. Le commandant du destroyer Buldog décide de ne pas l’éperonner et envoie une équipe de prise qui trouve cartes, tables de bigrammes pour le surchiffrage, procédures diverses dont le code météo qui est le chainon manquant aux cryptologues de Bletchley Park pour attaquer l’Enigma de la Kriegsmarine (Etant plus faible, il permet par comparaison de déduire la clé). Les Britanniques décryptent les réseaux de la Luftwaffe depuis juin 1940 et ceux de la Wehrmacht depuis le printemps 1941. Cette erreur cryptographique majeure permet de lire le trafic des U-Boote de juin 1941 au 1er février 1942, date de la mise en service de l’Enigma M4. Le renseignement naval britannique déroutera à temps de nombreux convois menacés et sauvera ainsi des centaines de cargos et pétroliers, dont la perte aurait compromis le débarquement Anglo-américain en Afrique du Nord (novembre 1942). Lire Guerre des codes et guerre navale, 1939-1945 de Guy Malbosc et Jean Moulin – 2012.

 

8 mai 1942 : fin de la bataille de la mer de Corail. Grace à ses avions embarqués, la flotte américaine de l’amiral Fletcher défait une flotte japonaise qui s'apprête à envahir la Nouvelle Guinée.

 

8 mai 1945 : armistice à Berlin. Ayant refusé d'admettre la validité de la signature de l'armistice, la veille à Reims, Staline impose aux Alliés une redite mais cette fois à Berlin. Arrivé dans des conditions rocambolesques, le général de Lattre représente la France à la table des vainqueurs (après avoir fait coudre sur place le drapeau français, non prévu dans le protocole).

.

8 mai 1954 : Dien Bien Phu, suite et fin : « Après la chute du secteur principal, l’effort viêt-minh se concentre sur Isabelle dont la situation est sans issue. À la nuit tombée, le colonel Lalande tente bien une sortie, mais, immédiatement, ses éléments de tête sont pris à partie par l’ennemi et le gros des troupes se trouve mêlé aux bo doïs qui s’infiltrent de partout. À 1H50, Albatros ayant échoué, Isabelle envoie un dernier message : « sortie manquée, ne puis plus communiquer avec vous - Stop - Fin citation ». La bataille de Diên Biên Phu est définitivement terminée.  A la date du 5 mai 1954, 1 142 combattants sont déclarés morts et 1 606 portés disparus du côté français. 4 436 ont été blessés plus ou moins grièvement. Environ 1 161 déserteurs. À ce total, il convient d’ajouter les pertes des deux derniers jours de combat, évaluées entre 700 et 1 000 hommes. Au total, le Viêt-Minh capture donc un peu plus de 10 000 hommes, 60 % de ceux-ci mourront dans les camps viêt-minh, de malnutrition, de maladies, de misère physiologique. Quant aux pertes subies par l’armée populaire, les incertitudes portant sur les chiffres sont encore plus grandes. Si les chiffres de 25 000 tués et 12 000 blessés avancés par certains services semblent ne pas devoir être retenus, celui de 22 000 victimes, tués et blessés confondus, paraît proche des estimations faites par le 2e bureau du corps expéditionnaire et confirmées, officieusement, par certains officiels viêt-minh. Cependant, l’Institut d’histoire militaire du Vietnam, qui dépend du gouvernement vietnamien, ne reconnaît toujours, aujourd’hui, que 4 020 tués, 792 disparus et 9 118 blessés ». CDT Yvan Cadeau (SHD).

 

8 mai 1988 : décès de l'écrivain Robert Anson Heinlein (Californie). Officier de marine américain (né en 1907) diplômé de l'académie d'Annapolis, Heinlein est réformé à cause d'une tuberculose et après avoir passé cinq ans sous les armes. Il se consacre dès lors à l'écriture et notamment à la science-fiction. Il reçoit de nombreux prix littéraires internationaux et devient curieusement une référence à la fois pour la génération Beatnik (En terre étrangère - 1961) et le camp militariste américain (Etoiles, garde-à-vous! - 1959). Ce dernier ouvrage, exaltant la vie du soldat en campagne et l'héroïsme guerrier et citoyen, a été rendu célèbre assez récemment par le réalisateur Paul Verhoeven à travers la série parodique des films Starship Troopers. Auteur de l'Age d'or de la science-fiction, ses thèmes favoris sont l'accélération du progrès technologique, la décadence morale et culturelle, le contrôle mental des masses, ..

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:55
Le général Mercier, CEMAA, en compagnie du colonel Thiébaut (à gauche) et de pilotes singapouriens - photo BA120 - Armée de l'air

Le général Mercier, CEMAA, en compagnie du colonel Thiébaut (à gauche) et de pilotes singapouriens - photo BA120 - Armée de l'air

 

21/04/2015 Sources : BA120 - Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la base aérienne 120 de Cazaux, jeudi 16 avril 2015, afin d’effectuer un vol sur Aermacchi M-346, au sein du détachement permanent de la force aérienne de la République de Singapour.

 

Embarqué à bord de l’appareil piloté par le LTC Kelvin Wan, commandant le 150e escadron singapourien, le CEMAA a pu découvrir les performances de cet avion d’entrainement de dernière génération, ainsi que les possibilités offertes par son système d’armes synthétique, durant mission d’interception à « un contre un ». Le colonel Laurent Thiébaut, commandant la base aérienne de Cazaux, avait pour sa part pris place à bord de l’appareil adverse.

 

Cette visite fut pour le général Mercier une occasion privilégiée d’échanger avec le personnel navigant et mécanicien du détachement singapourien, ainsi qu’avec les trois aviateurs français détachés à plein temps au sein de cette entité.

 

Au quotidien, ces derniers contribuent à entretenir l’excellente coopération de défense franco-singapourienne : le caporal-chef Virginie, agent d’opérations, le capitaine Nicolas, officier d’interface entre le détachement et les autorités françaises et le capitaine Laurent, instructeur-pilote en échange depuis février 2015.

 

Zoom sur le 150 Squadron – Republic of Singapour Air Force

Stationné sur la base aérienne 120 depuis 1998, le 150 Sqn RSAF a pour mission la formation avancée des pilotes de chasse singapouriens. Le détachement compte environ 110 personnes (militaires et sous-traitants confondus). Au total, une communauté d’environ 300 personnes, familles incluses, vivent au sud du bassin d’Arcachon, soit la plus importante communauté singapourienne en Europe.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

11/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 27 au 30 avril 2015, le Groupement tactique désert ouest (GTD-O) de la force Barkhane a mené une opération bipartite, en appui des Forces armées maliennes (FAMa), au Sud de Gao, dans la région d’Ansongo-Ménaka.

 

Au cours de cette opération, le GTD-O a mené différentes actions conjointement avec ses homologues maliens. L’objectif consistait à contrôler la zone, interdire toute présence terroriste dans la zone, mais aussi à rassurer la population. Il s’agissait également de marquer et d’appuyer la présence de la force Barkhane et des forces partenaires, notamment à travers des rencontres avec la population et les chefs coutumiers des différents villages traversés.

 

Ainsi, la section malienne et l’ensemble du détachement de liaison et d’appui opérationnel 3, situé à Ansongo, ont effectué un contrôle de zone permettant de renseigner sur la situation sécuritaire de l’axe Ansongo-Amalaoulaou, jusqu’à la frontière du Niger.

 

D’autre part, au-delà de cette action, ces quatre jours ont permis de mettre en place des actions d’Aide médicale à la population (AMP) locale. Une équipe médicale, composée de deux médecins, deux infirmiers et deux auxiliaires sanitaires, a ainsi mis à profit ses compétences et savoir-faire au service de la population locale, qui ne peut bénéficier quotidiennement d’un accès aux soins. Les FAMa, appuyés par les militaires de la force Barkhane, ont également sécurisé les villages de Tin-Ahama et de Fafa, afin de permettre à la population de bénéficier de ces consultations. Près d’une centaine de personnes ont été auscultées durant ces deux phases d’AMP.

 

Barkhane mène quotidiennement des missions avec les FAMa, que ce soit dans le cadre de patrouilles, ou d’opérations de plus grande envergure comme celle de l’opération Gamounan menée en mars 2015, ou encore Ariège, au mois de mai 2015.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
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photo EMA / Armée de Terre

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

06/05/2015 Sources EMA

 

Le 29 avril 2015, la force Sangaris à mené une opération de reconnaissance conjointe avec les forces pakistanaises de la MINUSCA sur l’axe Kaga Bandoro - Mbres, dans le « couloir central » de la Centrafrique.

 

Le but de l’opération, à laquelle un détachement du groupement tactique interarmes (GTIA) Turco participait en appui des troupes de la MINUSCA, consistait à montrer à la population que les forces de la MINUSCA présentes à Kaga Bandoro sont pleinement opérationnelles et impliquées dans leur mission de sécurisation de la région.

 

Au cours de cette mission de reconnaissance, les Pakistanais ont organisé deux réunions avec la population. La première a eu lieu à N’Denga, en présence du général Amin, commandant le secteur Centre de la MINUSCA, et du général Gillet commandant la force Sangaris. Cette rencontre avec les autorités du village a permis de recueillir leurs préoccupations et de les rassurer sur l’action des forces internationales. La deuxième réunion, qui a eu lieu dans le village de Doukouma, a répondu aux mêmes objectifs.

 

Le 28 avril 2015, la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA a été officiellement déclarée. Le dispositif de la force Sangaris s’articule désormais autour du principe d’une force de réaction au profit de la MINUSCA, avec un GTIA déployé dans Bangui, le « couloir central » et l’est du pays, et un second déployé selon les besoins, en appui des forces internationales.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
photo MinDefFr

photo MinDefFr


07/05/2015 Céline Limousin  - DICoD

 

Jeudi 7 mai 2015, Opération Serval, notes de guerre – Mali 2013 sort en librairie. Son auteur, le général Bernard Barrera, commandait les 4 000 hommes de la composante terrestre de la brigade Serval venue libérer le Mali de la menace terroriste. Durant les cent premiers jours de cette opération, il a tenu un journal de guerre, dans lequel il décrit les combats sans merci, les embuscades, les enfants-soldats… Rencontre.

 

Dans votre livre Opération Serval, notes de guerre*, vous racontez les 100 jours de libération du Mali sous la forme d’un carnet de notes. Pour quelles raisons ?

J’ai voulu écrire cette histoire sous la forme d’un carnet de bord qui collait à la réalité pour expliquer ce qu’il s’est passé sur le terrain. Tous les jours, pendant mes quatre mois d’opération, j’ai tenu à écrire brièvement les événements importants et des histoires d’hommes. Quand l’idée d’écrire ce livre a germé, je me suis dit que la meilleure solution était de l’écrire au présent, en simplifiant les explications pour rendre cette opération accessible à tous et faire découvrir au lecteur le quotidien des soldats, leurs doutes, leurs difficultés, leurs joies, pour expliquer aussi ce que ressent un chef militaire, comment il vit avec ses hommes, comment il raisonne (sans trahir de secret évidemment). Je l’ai écrit pour témoigner, rendre hommage à mes soldats et faire découvrir une extraordinaire aventure humaine et opérationnelle vécue ensemble, loin de notre pays.

 

Pouvez-vous nous parler de l’opération Serval ?

L’opération Serval a eu lieu en Afrique, au Mali. Elle a été déclenchée en janvier 2013, lorsque les terroristes sont partis du Nord Mali pour foncer vers Bamako. Ils ont été arrêtés, dans un premier temps, par l’armée de l’Air et les forces spéciales à partir du 11 janvier. Très rapidement, les forces terrestres, arrivées de France et des bases africaines, ont protégé Bamako et ont pris l’offensive pour libérer le pays, la boucle du Niger d’abord (Tombouctou, Gao), puis les confins du Nord (Tessalit, Aghelok, Kidal) et de l’Est (Ménaka) jusqu’aux frontières algériennes et nigériennes. Après les premières libérations, nous avons connu une période de recherche de l’ennemi début février, l’heure des harcèlements par roquettes et des premiers kamikazes, l’heure du « brouillard de la guerre » dans un pays grand comme deux fois la France. Nous les avons finalement trouvés dans leurs sanctuaires éloignés, surchauffés et bien préparés pour des combats défensifs, dans le massif minéral de l’Adrar des Ifoghas au Nord, dans les grands oueds d’épineux à l’Est de Gao et autour de Tombouctou. Il s’en est suivi deux mois de combats, de février à début avril, sur trois zones éloignées chacunes de plus de 500 km.

 

le général Bernard Barrera - photo MinDefFrle général Bernard Barrera - photo MinDefFr

le général Bernard Barrera - photo MinDefFr

 

Serval est-elle l’opération la plus importante depuis la guerre d’Algérie ?

Cette opération est intervenue alors que nos armées terminaient le repli d’Afghanistan. Serval a été une opération nationale, déclenchée en quelques jours à peine, une « entrée en premier » aussi appelée « ouverture de théâtre » mettant en œuvre toutes les capacités interarmées et interarmes pour libérer un pays, détruire l’ennemi et permettre le retour à un processus démocratique. L’action des forces terrestres que je commandais a été menée en liaison étroite et permanente avec les forces aériennes, les unités maliennes disponibles, la force d’intervention tchadienne et les contingents africains qui rejoignaient le Mali au fil des semaines. Dans les états-majors, Serval est considérée comme l’opération la plus importante depuis l’Algérie en termes d’effectifs et de capacités engagées.

 

Comment s’est déclenchée l’opération Serval ?

Début janvier, je commandais la 3e brigade à Clermont-Ferrand, une des 8 brigades interarmes de l’armée de Terre. Composée de 5 000 hommes, elle était d’alerte Guépard pour une durée de six mois. Guépard est un dispositif français unique qui consiste à projeter sur un très court préavis jusqu’à plusieurs milliers d’hommes pour contrer une menace majeure. À ce titre, ma brigade a été projetée pour devenir la composante terrestre de l’opération Serval, avec son poste de commandement (PC), ses bataillons et les nombreux compléments de l’armée de Terre. L’opération était commandée depuis Bamako par le général Grégoire de Saint-Quentin et la composante Air par le général Jean-Jacques Borel depuis son PC de Lyon Mont-Verdun.

 

De quels moyens disposiez-vous ?

Au plus fort de l’engagement en février, je disposais d’environ 4 000 hommes, de deux PC de brigade, de cinq bataillons, de plusieurs centaines de véhicules blindés, des camions, des pièces d’artillerie, d’une trentaine d’hélicoptères. Cet ensemble aéroterrestre était appuyé en permanence par des chasseurs bombardiers, des drones de l’armée de l’Air, des patrouilleurs de la Marine nationale. Je travaillais également en liaison avec les forces spéciales, et quotidiennement avec nos amis africains, principalement les forces maliennes qui ont libéré le pays avec nous, et les forces tchadiennes durement engagées dans le Nord du Mali. Articulée autour de la Brigade Monsabert (la 3ebrigade légère blindée), la brigade Serval était en fait un concentré d’armée de Terre, comprenant en plus de son PC et de ses Africains le PC allégé de la 11e brigade parachutiste, de son 2e régiment étranger de parachutistes (REP) renforcé de rapaces du 1e régiment de chasseurs parachutistes (RCP) et d’autres  paras, mais aussi d’unités colos et légionnaires des 6e et 9e brigades, des pilotes d’hélicoptères et des combattants des brigades spécialisées, du renseignement, de la logistique, des transmissions, sans parler des soutiens extérieurs et indispensables : services de santé, des essences, d’infrastructure, du commissariat pour ne citer qu’eux. À l’exception des chars Leclerc, pratiquement toutes les capacités de nos forces terrestres étaient représentées et utilisées, tous unis sans guerre de clochers. Dans l’adversité, celle de l’ennemi, de la chaleur, des conditions de vie difficiles, nous étions terriblement soudés, décidés et fiers de mener cette campagne exceptionnelle.

 

Un fait vous a-t-il particulièrement marqué ?

La libération de Tombouctou est un des faits marquants de cette campagne, car elle s’est traduite par une explosion de joie. Enfant, j’avais lu les aventures de René Caillé jusqu’à Tombouctou. Je m’étais promis d’y aller un jour, mais jamais je n’aurais imaginé libérer cette ville à la tête d’une brigade après un raid de 1 000 km. Jamais, je n’aurais pensé y entrer de nuit entouré de commandos parachutistes pour découvrir la maison de l’explorateur, applaudis par des femmes et des enfants terriblement reconnaissants. Ces petites histoires, que j’ai vécues pendant 4 mois avec mes hommes, méritaient d’être racontées, d’être connues du grand public. Des histoires heureuses, des histoires malheureuses aussi comme la perte de nos camarades, la découverte des enfants-soldats, des combats très durs pour libérer le pays, mais aussi des histoires plus anciennes qui permettent de bien comprendre notre Armée et ses hommes à travers les opérations qu’elles mènent depuis un siècle.

 

Que retiendrez-vous de cette opération ?

Nous avons une armée qui sait se battre, des hommes courageux et généreux, des chefs qui commandent, des unités unies derrière leurs colonels, leurs capitaines, aguerries par les dernières opérations, notamment en Afghanistan. Nos matériels sont vieillissants, mais certains récents nous ont permis de faire la différence (VBCI, Caesar, Tigre, réseaux numérisés), malgré une logistique tendue à l’extrême. Cette campagne n’avait rien à voir avec la Guerre Froide de mes premières années d’officier en Allemagne. Notre armée s’est sans cesse adaptée pour battre « ceux d’en face », des blindés du pacte de Varsovie aux Djihadistes du Sahel, et pourtant nos valeurs sont les mêmes. Pour ma part, cette opération a été l’occasion de restituer 30 ans d’études, de commandement, d’expériences et de convictions sur le combat interarmées et interarmes. Elle a renforcé ma certitude dans la primauté de l’approche capacitaire dénuée de tout dogmatisme et de tout corporatisme, l’importance du feu, de la manœuvre, de la surprise et de l’imagination. Elle m’a confirmé la puissance des forces morales, le rôle des chefs, la cohésion, lorsque loin de tout, il faut poursuivre les attaques et les assauts malgré les pertes humaines.

Je retiendrai la joie des Maliens libérés, le courage des Tchadiens, la fraternité d’armes avec nos camarades africains, la capacité d’adaptation et le professionnalisme de nos unités et de nos PC tactiques, les appuis (Artillerie, Génie) qui écrasent l’ennemi et qui sauvent la vie des fantassins, la précision de nos « anges gardiens » les pilotes de l’armée de l’Air et de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), le dévouement de nos tringlots, maintenanciers, transmetteurs, l’esprit de corps, l’esprit de famille de nos régiments, la dignité des familles face à la mort. Comme mes capitaines, je retiendrai tout cela et surtout cette lueur de Victoire qui brillait au fond des yeux de leurs hommes fatigués, déshydratés mais vainqueurs, la Victoire, symbole des Africains depuis la libération de 1944, symbole de la brigade Serval et de nos forces armées.

 

*Opération Serval, notes de guerre – Mali 2013, Editions du Seuil, préface du général Henri Bentégeat, ancien chef d’État-Major des armées, 448 pages

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

06/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Les 27 et 28 avril 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le Groupement Tactique Interarmes (GTIA) Vercors a mené des patrouilles et des missions de contrôle de zone sur la Main Supply Road n°1 (MSR1), l’axe entre Bangui et Bogola, en direction de Boali.

 

Sur une distance de 60 km depuis Bangui, la compagnie du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), appuyée par la compagnie de véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) du 1er régiment de Tirailleurs, a conduit une opération de présence sur la MSR1 afin de contrôler toute cette zone en vue de déceler les réseaux de brigandage qui pourraient nuire à la sécurité de la population. Afin d’appliquer les lois centrafricaines lors de ces contrôles, un agent des forces de la sécurité intérieure (FSI) était intégré aux patrouilles.

 

Sur cet axe, les éléments du GTIA Vercors ont mené des patrouilles motorisées et à pieds, dans les différents villages traversés par cette route. Afin d’évaluer la situation sécuritaire, les soldats de la force Sangaris sont allés à la rencontre des chefs des villages, puis des directeurs d’écoles et des directeurs des centres de santé. « Grâce à votre présence et aux patrouilles menées sur la MSR, j’arrive à garder mon stock de médicaments en sécurité. Cela fait six mois que je n’ai pas été victime de vol », leur a indiqué Monsieur Lazar, chef du centre de santé du village de Bouboui.

 

Les forces de la MINUSCA assurent les mêmes opérations sur la partie supérieure de cet axe à partir de la ville de Boali. La MSR1 est un axe logistique principal reliant Bangui au Cameroun. La présence des forces de la communauté internationale permet de sécuriser les déplacements des convois logistiques et de favoriser la reprise des échanges commerciaux entre la Centrafrique et les pays voisins.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:55
La brigade aux trois croissants s’expose aux Invalides - photo D. Fernandes

La brigade aux trois croissants s’expose aux Invalides - photo D. Fernandes

 

07/05/2015 Armée de Terre

 

Depuis le 20 avril, la 3e brigade légère blindée expose une série de 22 photographies dans les douves de l’hôtel des Invalides à Paris.

 

Professionnalisme, rigueur, discipline, détermination… Autant de maîtres mots, chers au général Gomart, commandant la 3e brigade légère blindée, que l’hôtel des Invalides et la noblesse de son cadre mettent à l’honneur, depuis le 20 avril, par le biais d’une exposition photographique. 22 clichés qui reflètent l’âme de la « 3 » et les actions qu’elle mène dans son cœur de métier. Tour à tour, se donnent à voir le le poste de commandement de la 3e BLB, le 92e et le 126e régiment d’infanterie, le 31e régiment du génie, le 1er régiment d’infanterie de marine ou encore le 68e régiment d’artillerie d’Afrique. Incontournable. L’exposition restera accessible, en libre accès, jusqu’au 23 juin 2015.

 

Lieu : Hôtel des Invalides, Paris - Gratuit

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:54
photo Guardia Svizzera Pontificia

photo Guardia Svizzera Pontificia


source SHD
 

6 mai 1527 : mercenaires contre mercenaires (Rome). La garde pontificale suisse protège et exfiltre le Pape Clément VII lors du sac de Rome commis par les Lansquenets du chef de guerre Georg von Frundsberg. Durant les guerres d’Italie qui voient l’affrontement de Charles Quint et François Ier, l’emploi des mercenaires est courant et ce sont les Suisses et les germaniques qui sont les plus prisés. Depuis le 22 janvier 1506, les Papes sont officiellement protégés par une garde suisse (aujourd’hui encore) dont les qualités guerrières et la fidélité sont réputées. Sur les 189 soldats suisses présents lors de l’assaut des Lansquenets, seuls 42 survivent en se retranchant dans le château Saint Ange avec le Pape.  Les rois de France en connaissent aussi la valeur et ont créé pour leur protection, dès 1496, une garde permanente nommée les Cent Suisses. Le Maréchal de France Schomberg qui commandera cent ans plus tard cette unité résume l’opinion commune sur ce peuple guerrier : « Les Suisses sont dans une armée ce que les os sont dans le corps humain ».

 

6 mai 1937 : accident du Hidenburg (New-York). Le dirigeable allemand prend feu à son arrivée sur l’aéroport de Lakehurst. 35 morts sur 97 personnes transportées. La fin du plus gros dirigeable construit à ce jour met aussi un terme à son utilisation commerciale transatlantique.

 

6 mai 1942 : capitulation américaine à Corregidor  (Philippines)

 

6 mai 1954 : Dien Bien Phu se poursuit. « Les préparatifs d’attaque s’accélèrent. Les tirs d’harcèlements qui commencent vers 16 heures cèdent la place, deux heures plus tard, à une véritable préparation d’artillerie. Vers 20 heures, l’attaque se déclenche et se concentre sur la face est, la division 316 est à l’honneur : le régiment 174 a pour objectif Eliane 2 tandis que le 98 doit s’emparer d’Eliane 4. Toutefois, le régiment 209 de la 312 est également engagé et doit neutraliser Eliane 10 et, sur la face ouest, un régiment de la 308 a pour mission d’occuper Claudine 5, le plus avancé des points d’appui défendant le secteur central. Commencés à la tombée de la nuit, les combats atteignent immédiatement « un caractère d’acharnement particulier », rarement égalé dans la bataille. A 4 heures du matin, Eliane 2 qui a coûté tant de morts aux deux belligérants tombe aux mains des bo doïs. Eliane 4, elle, après avoir résisté toute la nuit bien appuyée par l’artillerie du GONO encore en état de tirer, est finalement submergée en début de matinée, tout comme Eliane 10. Claudine 5 quant à elle, a été évacuée devant la pression ennemie vers 2 heures. Le télégramme envoyé à Hanoï le 7 mai 1954 à 24 heures se passe de commentaires : « situation critique. Munitions 120 pratiquement épuisées. Reste moins de 500 coups. 1 pièce de 105 en état à Isabelle. 7 à Diên Biên Phu ». Malgré tout, 133 hommes sont encore parachutés au cours de la nuit... » CDT Ivan Cadeau (SHD/DREE).

 

6 mai 1994 : inauguration du tunnel sous la Manche. Elizabeth II et François Mitterrand inaugure le tunnel. L’Angleterre n’est plus tout à fait une ile. 

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:50
photo Marine Nationale

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04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Fin avril 2015, la frégate anti-aérienne Cassard a terminé sa mission de présence en Méditerranée centrale et orientale.

 

Durant plusieurs semaines, afin de permettre à notre pays de disposer d’une appréciation autonome de la situation, le Cassard a effectué une mission de « connaissance et d’anticipation », comprenant une mission prioritaire de renseignement sur les points sensibles de la Méditerranée, et une mission secondaire de coopération avec les marines présentes dans la zone.

 

Profitant de la liberté de navigation entre ces deux théâtres d’opération distants de près de 1 500 km, le Cassard, qui avait appareillé de Toulon le 20 mars 2015, a mené pendant ses 40 jours sur zone une patrouille de plus de 7 900 Nq (env. 15 000 km), ponctuée par quatre escales.

 

Pour remplir sa mission, la frégate a orienté ses radars, ses capteurs optroniques, électromagnétiques et de guerre électronique, ainsi que son hélicoptère, dans tous les azimuts et dans les trois dimensions. Le Cassard a également veillé sur les liaisons de données tactiques pour classifier et analyser l’activité maritime, mais aussi aérienne et terrestre, dans un rayon de 300 km autour de lui. C’est ainsi qu’en moyenne, quotidiennement, 35 navires étaient relocalisés et 70 aéronefs militaires (chasseurs, hélicoptères, drones, avions de transport) étaient détectés et reportés.

 

En étudiant cette activité, en la comparant avec les comptes-rendus des bâtiments précédents, en la fusionnant avec d’autres sources de renseignements, le Cassard a ainsi été capable d’offrir quotidiennement aux états-majors centraux un premier niveau d’interprétation et d’évaluation autonome de la situation sur les zones de crises. Grâce à ses moyens de communication satellitaire, il leur a également reporté en direct tout événement jugé utile ou suspect.

 

Pour compléter ce travail de renseignement, ce déploiement a aussi été l’occasion de resserrer nos liens de coopération avec certains de nos principaux alliés, la Grande Bretagne et les Etats-Unis notamment. En effet, à l’occasion de rencontres et d’activités d’entraînements communs, les informations et points de vue ont pu être confrontés.

 

Enfin, cette mission a été mise à profit pour affirmer la présence de la France dans une de ses principales zones d’intérêt. Le Cassard a ainsi démontré son savoir-faire et a entretenu les liens d’amitié et de collaboration avec nos partenaires libanais, israéliens, turcs et grecs.

 

Après 42 jours d’absence du port-base à Toulon, le Cassard rentre « à la maison », avec la satisfaction du devoir accompli, après avoir passé le relais à la frégate de défense aérienne Forbin qui, à son tour, portera le pavillon français durant plusieurs semaines en Méditerranée orientale.

photo Marine Nationale

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:50
photo Marine Nationale

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07/05/2015 Marine nationale

 

L’exercice de lutte anti-sous-marine Dynamic Mangoose 2015, organisé par l’OTAN, a commencé lundi 4 mai, au large de la Norvège. Des navires, des sous-marins et des avions venant de 10 pays alliés et d’une nation partenaire ont convergé vers la mer de Norvège pour s’entraîner à la lutte anti-sous-marine et anti-surface. C’est le cas de la frégate Latouche-Tréville  et du bâtiment ravitailleur Somme qui a rejoint la zone d’exercice après sa dernière mission d’accompagnement de la frégate Hermione.

 

Des sous-marins allemands, norvégiens, suédois et américain, placés sous le contrôle opérationnel du NATO Submarine Command (COMSUBNATO), ont rejoint 13 navires de surface canadiens, allemands, français, néerlandais, norvégiens, polonais, espagnols, turcs, britanniques et américains, placés sous le commandement du Standing NATO Maritime Group TWO (contre-amiral Brad Williamson). Deux navires de recherche, le norvégien H.U.SVERDRUP et le NRV Alliance appartenant à l’OTAN, participeront aussi. La Norvège apportera son soutien sur la base navale de Haakonsvern et sur la base aérienne de Sola.

 

Pour simuler un environnement multi-menaces, 3 avions de patrouille maritime (France et Allemagne) décolleront depuis la base de Sola sous le contrôle opérationnel du NATO Maritime Air Command (COMMARAIR), installé sur la base pour la durée de l’exercice.

L’objectif de cet exercice est d’apporter à tous les participants un entraînement complexe et difficile pour améliorer leur interopérabilité et leur efficacité dans la lutte anti-sous-marine et la lutte anti-surface. L’exercice Dynamic Mangoosemet l’accent sur la sécurité de tous les participants.

 

Chaque navire de surface, placé sous le commandement tactique du SNMG2, aura l’occasion de mener des opérations de lutte anti-sous-marine. Les sous-marins seront tour à tour, chasseurs et proies, coordonnant étroitement leurs efforts avec les participants aériens et de surface.

photo Marine Nationale

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:46
photo EMA

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08/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 5 et 6 mai 2015, le CEMA était présent au Mali.

 

 Il a tout d’abord rencontré le président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il a échangé sur la situation sécuritaire dans le pays, avant de l’assurer de la détermination des armées françaises à poursuivre leur combat contre les groupes armés terroristes aux côtés des partenaires du « G5 Sahel ».

 

Le général d’armée Pierre de Villiers s’est ensuite rendu à Gao, puis à Tessalit où il a retrouvé les militaires de la force Barkhane engagés au cœur des opérations. Il a pu mesurer le courage et la détermination de ceux qui participent une véritable « défense de l’avant » contre la menace terroriste.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA

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07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la conduite de deux opérations bipartites et simultanées au Mali, du 27 au 30 avril 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane. Elles visaient toutes deux à entraver les flux logistiques terroristes.

 

La première a été menée sur l’axe Ansongo-Menaka, pour effectuer un contrôle de zone jusqu’à la frontière nigérienne. Simultanément, une mission de reconnaissance a été conduite sur les rives du lac Faguibine, dans la région de Tombouctou. Ces deux opérations, menées conjointement avec les forces armées maliennes (FAMa), ont permis d’affirmer la présence des forces de sécurité maliennes sur leur territoire dans un contexte marqué par des tensions intérieures. Du reste, un seul point logistique terroriste a été découvert dans la région Nord de Tombouctou au cours de ces reconnaissances.

 

Les 5 et 6 mai 2015, le CEMA était présent au Mali. Il a tout d’abord rencontré le président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il a échangé sur la situation sécuritaire dans le pays, lui rappelant la détermination des armées françaises à poursuivre le combat contre les groupes armés terroristes aux côtés des partenaires du G5 Sahel et des forces multinationales. Le général d’armée Pierre de Villiers s’est ensuite rendu à Gao et à Tessalit où il a retrouvé les militaires engagés au cœur des opérations. Il a pu mesurer le courage et la détermination des militaires engagés sur l’avant dans la lutte contre le terrorisme.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMAphoto EMA

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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source EMA

29 avril 2015, à Bangui, en République Centrafricaine.


Chargement de PVP et de fret à bord d'un C17 de l'US AIR FORCE. Au total 23 tonnes ont été embarquées.

 

suite du reportage photos et ICI

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

 

07/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 avril 2015, les artilleurs et sapeurs issus du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) qui composaient la 6e compagnie d’appui (CA), ont achevé leur mission au sein des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Ces cinq derniers mois, la 6e CA a intégré des unités d’artillerie et du génie provenant du 1er Régiment d’Artillerie (RA), du 3e Régiment d’Artillerie de Marine (RAM), ainsi que du 19e Régiment du génie (RG) et du 1er Régiment Etranger du génie (REG). Ces différentes unités ont permis à la 6e CA de mettre en évidence la variété des missions qu’elle est en mesure d’exercer.

 

Dès son arrivée à Djibouti, la section génie Travaux du 19e RG a réalisé trois chantiers majeurs, dont le plus marquant restera celui du site du Mont Bernard, dédié à la mémoire de l’administrateur Bernard mort héroïquement à Djibouti il y a 80 ans . La section y a créé une piste d’accès, une zone de stationnement et a réhabilité les lieux en souvenir de l’administrateur et des dix-sept gardes somaliens tombés à ses côtés.

 

La section génie combat du 1er REG a effectué un mandat très complet. Elle a systématiquement participé aux missions interarmes en appui des sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA), notamment lors de l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants Wakri avec le BPC Dixmude. Elle a également participé à des chantiers d’espaces dédiés au tir. Les soldats ont notamment aménagé des bastion walls à la force des bras, au dépôt de munitions, et ont dépollué un pas de tir. Cela leur a permis de pouvoir réaliser différents tirs à l’explosif, validant des savoir-faire difficilement exécutables en métropole.

 

Enfin, la compagnie a terminé son mandat en effectuant des patrouilles nomades mixtes avec les forces armées djiboutiennes. Pendant son mandat, la 6e CA aura ainsi appuyé l’intégralité des unités du 5e RIAOM.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 7 mai 2015

 

La République Centrafricaine est actuellement plongée dans le forum de Bangui, qui a débuté le 4 mai 2015. La sécurité de ce grand rendez-vous de politique intérieure est assurée par les forces de sécurité du pays, appuyées par la MINUSCA, pleinement opérationnelle depuis la semaine dernière.

De façon générale, Sangaris constitue désormais une force de réaction mobile et souple, en mesure d’appuyer la MINUSCA si nécessaire, et dont le dispositif s’allègera progressivement dans les semaines à venir, comme cela est planifié depuis plusieurs mois.

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

photo EMA / Armée de Terre

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:30
photo EMA / Armée de l'Air

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07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Chammal du 7 mai 2015

 

Cette semaine, la force Chammal a procédé à 20 sorties aériennes, dont 6 ont abouti à des frappes d’opportunité dans les régions de Baïji, Fallujah, Sinjar et Ramadi. Ces frappes ont permis la destruction de positions de tirs, de matériels logistiques, d’un bâtiment et de plusieurs groupes de combattants du groupe terroriste Daech.

 

En parallèle, à terre, les actions de formation au profit de 300 stagiaires ICTS se poursuivent. De plus, de nouvelles formations dispensées par la 3e brigade légère blindée ont débuté en avril au profit de la 6e division d’infanterie irakienne. Celles-ci sont orientées sur les besoins identifiés et exprimés par cette division irakienne, à savoir dans le domaine du secourisme de combat, de la lutte contre les engins explosifs improvisés, et de la mécanique sur matériel roulant.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale.

photo EMA / Armée de l'Air

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 10:55
photo Armée de Terre

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6 Mai 2015 par Armée de Terre


Depuis quelques jours, une polémique existe sur l'achat de véhicules tout-terrain Ford Ranger par l'armée de Terre. Malheureusement, beaucoup d'informations erronées circulent. Une petite mise au point s'impose.

 

Rappel historique :

L'armée de Terre (et plus généralement l'armée française) possède des véhicules légers tout terrain Peugeot P4. La P4 répondait au besoin, formulé dès la fin des années 1960 par l'armée française. Ce véhicule devait pouvoir transporter 4 personnes avec leur paquetage, être équipé d'un poste radio et avoir une aptitude au transport aérien et au parachutage. À partir de fin 1982, l'usine de Sochaux commence à assembler la P4. Un accord est conclu entre Peugeot et Mercedes-Benz afin de répartir à parts égales la construction du nouveau véhicule militaire. Peugeot installe alors le moteur à essence de sa 504, la boîte de vitesses de sa 604, s'occupe des circuits électriques, réalise le soudage de la caisse. Tout le reste est fabriqué par le constructeur allemand Mercedes-Benz. Plusieurs versions de la P4 ont vu le jour.

Quelle est la situation actuelle ?
Plus de 30 ans après sa mise en place, très sollicité tant en France qu'en OPEX, le parc des P4 souffre d'une très grande usure. La remise en état de ces véhicules a un coût financier très important. Qui plus est, l'armée de Terre est contrainte de retirer du service chaque année environ 600 P4. Trop usées, elles ne peuvent être remises à niveau. Par conséquent, les régiments souffrent de plus en plus d'un manque crucial de ce moyen de transport, en particulier dans leurs activités quotidiennes. 

 

 

Comment combler ce déficit le plus rapidement possible ?
L'idée est bien de permettre aux régiments de disposer en moyenne d'une dizaine de véhicules de soutien à la préparation opérationnelle. Ces véhicules non militarisés sont donc destinés au service courant sur le territoire national et n'ont pas vocation à servir en OPEX. Il a été décidé de commander 1 000 exemplaires d'un véhicule tout-terrain, capable de transporter jusqu'à 5 soldats équipés et 1 tonne de matériel. 

 

Quelle a été la procédure choisie ?
Pour répondre à ce besoin urgent et non spécifique, l'armée de Terre s’est tournée vers l’acheteur gouvernemental qu’est l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP). Cet organisme permet d'acquérir toutes sortes de matériels dans des délais rapides. Il existe trois véhicules disponibles sur le catalogue UGAP début 2015, tout-chemin ou tout-terrain : 

- le Citroën BERLINGO 4x4 du groupe PSA Peugeot-Citroën, véhicule produit en Espagne ;

- le Dacia DUSTER du groupe Renault, produit en Roumanie ;

- le Ford RANGER, produit en Afrique du Sud.
 

Les trois modèles sont produits à l’étranger, même s’il existe une étape de transformation finale en France. Les coûts d’acquisition sont similaires. Mais seul le Ford Ranger propose une charge utile satisfaisante.

 

Pourquoi l'armée n'a-t-elle pas préféré malgré tout un véhicule 100% français ?
Il n'y avait tout simplement pas de véhicule 100% français répondant à ce besoin, immédiatement disponible sur le marché.


Les Ford Ranger vont-elle remplacer toutes les P4 de l'armée française ?

Non, en résumé, cet achat de court terme, pour une quantité réduite, sur un catalogue sélectionné pour l’ensemble des acheteurs publics du gouvernement, constitue une problématique différente du remplacement du P4 à long terme.


Qu'en est-il du remplacement définitif et global des P4 ?

Le besoin de remplacer tout le parc des P4 est identifié depuis quelques temps déjà. Une reconstruction complète a été étudiée, mais elle coûtait extrêmement cher et n'aurait pas forcément répondu aux besoins actuels et futurs. il a donc été décidé de lancer un programme d'armement, sous la responsabilité de la direction générale de l'armement (DGA) pour des livraisons à partir des années 2020. Ce programme est en cours de définition. Il portera sur un véhicule léger tactique polyvalent (VLTP). Une première commande de 2450 exemplaires devrait être faite, suivie d'une seconde d'environ 2000 exemplaires. Ce marché, comme tous les programmes d'armement, fera l'objet d'un appel d'offres et d'une mise en compétition, à laquelle les constructeurs français pourront bien évidemment concourir.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 10:30
Rafale survolant le théâtre irakien en opération Chammal - photo Marine Nationale

Rafale survolant le théâtre irakien en opération Chammal - photo Marine Nationale

 

07/05/2015 Sources : Marine nationale

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014 à la demande du gouvernement irakien et dans le cadre de la coalition internationale, l’opération Chammal, a conduit la France à assurer un soutien aux forces de sécurité irakiennes contre le groupe terroriste Daech. Ainsi, le groupe aéronaval (GAN), déployé en mission Arromanches depuis le 13 janvier 2015, a participé du 23 février au 18 avril à l’opération Chammal depuis le Golfe arabo-persique. Pendant huit semaines, les aéronefs du GAé ont participé, à partir du porte-avions Charles de Gaulle, aux opérations aériennes au-dessus du territoire irakien aux côtés des aéronefs de l’armée de l’Air. Intégré dans une coalition internationale, le GAé a utilisé au mieux les capacités de ses avions pour mener efficacement  10 à 15 sorties opérationnelles quotidiennes. Mettant à profit son entrainement, le GAé s’est immédiatement adapté aux spécificités du théâtre Irakien.

 

Le Groupe aérien embarqué

Structuré en trois flottilles (11F sur Rafale Marine, 17F sur Super Étendard modernisé et 4F sur Hawkeye), d’un détachement de la flottille d’hélicoptère (35F) et un centre d’expertise, le groupe aérien embarqué est constitué de 450 marins. Chaque jour, les techniciens, pilotes et soutiens du GAé ont mis en œuvre les Rafale Marine, Super Etendard modernisés et le Hawkeyeafin de remplir les missions confiées.

La flottille 11F a mis en œuvre 12 Rafale Marine (RFM), avion de dernière génération qui a une nouvelle fois montré tout son potentiel. Doyenne des flottilles de chasse (93 ans), la Furieuse est équipée du RFM depuis 2011. L’Irak est donc son premier engagement majeur avec cet appareil. Omni-rôles, les chasseurs ont rempli plusieurs missions : surveillance des zones d’intérêt grâce aux capteurs du RFM, frappes d’opportunité au sol (Close Air Support) en soutien des troupes Irakiennes ou Peshmerga, frappes  planifiées (« deliberate ») (, reconnaissance et cartographie de l’adversaire (prise de photos d’objectif notamment grâce au POD reco), ainsi que nounou mission (ravitaillement d’un avion de chasse par un autre au départ de la mission). Avec la liaison de données L16 offrant une excellente compréhension de l’environnement tactique, ses armements permettant des frappes air/sol de précision (guidage laser ou GPS), le Rafale a permis à ses pilotes de remplir efficacement leurs différentes missions, notamment l’appui aérien, surveillant, identifiant et frappant si nécessaire.

Dernière flottille équipée de Super Étendard modernisés, la  Glorieuse17F a également assuré de nombreuses missions de combat. Le doyen des avions de combat français n’a pas failli à sa réputation et a contribué aux efforts de la force française et de la coalition en conduisant quotidiennement les multiples missions d’appui des forces de sécurité en Irak grâce à un armement parfaitement adapté au conflit. Equipés  de pods ATLIS et Damoclès, de bombes GBU 49 guidées GPS utilisables par tous les temps, et de bombes GBU 58, les pilotesont mené des missions à des distances inédites du Charles de Gaulle aux commandes d’un aéronef exigeant et performant qui combine une cellule ancienne et une modernisation à la pointe de son système d’armes. Après avoir soufflé ses quarante bougies, le SEM a assuré ses missions air/sol avec une efficacité toujours renouvelée.

Le GAé a également mis en œuvre le Hawkeyede la flottille 4F, les « yeux de l’Irak ». Non armé, sa vocation est de veiller et de coordonner l’action des moyens aériens. Plate-forme aéroportée dotée d’un radar, de liaison de données radios et satellite, le Hawkeye (ou E2C) s’est distingué dans sa mission AB3C (Airborn Command, Control and Communication). Quotidiennement, il a contrôlé en moyenne une cinquantaine d’avions de chasse et d’avions ravitailleur de toutes nationalités. Grâce aux systèmes de communication variés de l’E2C, les tacticiens aéronautiques faisaient le lien entre les patrouilles et les états-majors afin de reporter en temps réel la situation aérienne sur le théâtre, permettant ainsi de réduire le délai des prises de décision.

Assurer les missions au-dessus du territoire irakien aux cotés des aéronefs de la coalition, tel était le véritable challenge de cette opération. Un rendez-vous que n’ont pas manqué les marins du GAé qui ont assuré avec un grand professionnalisme les missions ordonnées dès leur arrivée sur la zone.

 

Nécessité de s’adapter au théâtre

Les chasseurs Rafale et SEM ont dû s’adapter au terrain irakien qui s’est montré particulier par bien des aspects. Les avions ont opéré à de grandes distances du porte-avions durant des vols éprouvants de 5 à 7 heures, de jour comme de nuit, prouvant leur grande autonomie et augmentant à la fois les contraintes pour les pilotes et le nombre de ravitaillements en vol. Ces ravitaillements, phase délicate (notamment en raison de conditions météorologiques parfois très difficiles avec des turbulences fortes) mais indispensable à mission, se sont effectués sur des tankers français et internationaux de la coalition (canadien, italien, américain,...). « L’interopérabilité lors de cette phase opérationnelle a été très forte », explique le commandant de la flottille 17F. « Les échanges permanents avec les membres de la coalition et leurs états-majors au niveau tactique, ont été un facteur déterminant dans le succès des sorties aériennes du GAé ». Cette coopération internationale était renforcée à bord du Charles de Gaulle par la présence de deux officiers de liaison de l’US Navy et un officier de l’armée de Terre affecté au Centex GAé (Centre d’expertise du GAé) afin d’affiner la connaissance des pilotes sur les opérations terrestres avant chaque vol.

 

Un gain d’expérience et un succès opérationnel

 « Le théâtre irakien ne ressemble en rien à ce que j’ai pu vivre en Afghanistan ou en Libye. Chammal a été pour le GAé un énorme gain d’expérience en terme d’opérations aériennes », confie un pilote expérimenté, « mais également en terme de gestion du potentiel aéronautique. Nos techniciens nous ont permis d’avoir une disponibilité des avions exceptionnelle sans laquelle nous n’aurions pas pu mener les opérations à un tel niveau d’efficacité ».

Les aéronefs des trois flottilles 11F, 17F et 4Font effectué, dans le cadre de l’opération Chammal, au-dessus du territoire hostile, et engagé l’ennemi à de nombreuses reprises. Comme le rappelle le commandant du GAé, le capitaine de vaisseau Jean, « les marins du ciel peuvent être fiers du travail accompli main dans la main avec tous les marins du GAN. La mission a été éprouvante, le défi de taille, mais à chaque étape, le remarquable professionnalisme de chacun a permis de voir tous les avions accomplir leur mission avec succès». Mais au-delà, «l’expérience acquise en Irak vient s’ajouter à l’héritage des opérations en Afghanistan et Libye; cela est précieux pour les jeunes générations».

Le Hawkeye ou E2C, apponte sur le porte-avions - photo Marine Nationale

Le Hawkeye ou E2C, apponte sur le porte-avions - photo Marine Nationale

Catapultage d’un SEM qui part pour une mission au-dessus de l’Irak. - photo Marine Nationale

Catapultage d’un SEM qui part pour une mission au-dessus de l’Irak. - photo Marine Nationale

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 08:35
photo EMA / Marine Nationale

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04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 28 avril au 2 mai 2015, le groupe aéronaval composé du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti sous-marine Jean de Vienne et du pétrolier ravitailleur Meuse, a conduit la 14e édition de l’exercice Varuna au large de la côte ouest de l’Inde avec le groupe aéronaval indien, constitué autour du porte-avions Viraat. C’était la 5ème fois que la Task Force 473 participait à cet exercice depuis 2001, la dernière datant de 2011, lors de la mission Agapanthe.

 

Après une phase de préparation de l’exercice, à quai à Mormugao, dans l’Etat indien de Goa, les deux groupes aéronavals comptant au total dix bâtiments de combat se sont ainsi retrouvés au large pour s’entraîner dans les différents domaines de lutte aéromaritime, afin d’améliorer leur interopérabilité. Les Rafale Marine et Super Etendards Modernisés français avec, et parfois contre, les Sea Harrier indiens se sont entrainés à l’attaque de cibles maritimes et au combat aérien tandis que les frégates d’escorte des deux pays s’exerçaient aux ravitaillements à la mer ou au tir. De nombreux exercices de lutte contre la menace sous-marine, qui tend à devenir la menace prioritaire en eaux libres en océan Indien, ont également été menés, mettant notamment en scène les avions de patrouille indiens Poséidon P-8I et le sous-marin de type Shishumar.

 

L’exercice s’est finalement conclu le 2 mai 2015 par une visite d’autorités françaises et indiennes suivi d’un débriefing des commandants des deux forces sur les porte-avions Charles de Gaulle et Viraat. A cette occasion, le chef de l’exécutif de l’État de Goa, l’ambassadeur de France en Inde, l’amiral commandant en chef de la flotte de l’ouest indienne ainsi que le contre-amiral Antoine Beaussant, commandant la zone maritime de l’océan Indien, ont été accueillis en mer. Au total, 17 exercices maritimes et 120 sorties aériennes ont été réalisés pendant cette période.

 

Cet exercice marque les progrès importants réalisés dans la coopération maritime franco-indienne. La mise en place de systèmes bilatéraux de communication protégée a permis aux deux forces d’atteindre un niveau de coordination inégalé jusqu’à présent, permettant d’accroître la réactivité globale et la coordination des unités pendant la phase tactique.

Symbole fort du partenariat stratégique signé avec l’Inde en 1998, cet exercice  a également permis de renforcer la connaissance mutuelle et d’établir des liens étroits d’amitié avec une marine indienne en plein développement. Ce sont ces liens et cette interopérabilité qui permettent aux deux marines d’être d’ores et déjà capables d’opérer ensemble au service de la sécurité maritime en océan Indien.

 

Le groupe aéronaval a quitté Toulon depuis presque quatre mois et vient d’achever huit semaines d’opérations dans le golfe arabo-persique au sein de la coalition internationale luttant contre le groupe terroriste Daech en Irak. Il se dirige désormais vers le golfe d’Aden pour continuer sa mission de pré-positionnement stratégique baptisée Arromanches.

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