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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 12:30
Embarquement de deux CMT sur le cargo Jumbo Jubilee

 

09/01/2015 Marine nationale

 

Les 6 et 7 janvier 2015 à Brest, les deux chasseurs de mines tripartites (CMT) Andromède et L'Aigle ont pris place sur le cargo néerlandais Jumbo Jubilee qui les transportera jusqu’à la base navale d’Abu Dhabi avant un déploiement de quatre mois dans le golfe arabo-persique et en océan Indien.

 

C’est la seconde fois que la Marine nationale choisit ce mode de transport innovant pour des chasseurs de mines. En 2013, les CMT Pégase et Sagittaire avaient déjà été projetés en océan Indien à bord du même cargo spécialisé dans le transport de navires.

 

Ainsi, deux nouveaux chasseurs de mines d’environ 600 tonnes ont été hissés l’un après l’autre sur deux bers puis posés sur le pont du Jumbo Jubilee, un navire affrété de 145 mètres de long, possédant deux grues d’une capacité de 900 tonnes chacune. Même si cette opération n’est pas nouvelle, elle reste très technique et constitue toujours une belle prouesse collective pour l’affréteur, l’équipage du cargo ainsi que les marins des deux CMT, du SSF et de la Base navale de Brest.

 

Ce mode de transport, plus économique, permet notamment de déployer les CMT loin des bases métropolitaines, tout en optimisant le potentiel matériel et humain sur le transit pour le concentrer sur le cœur opérationnel de la mission, à savoir la chasse aux mines.

 

L’Aigle et l’Andromède rallieront la base navale française d’Abu Dhabi après un transit d’environ trois semaines. Ils seront alors rejoints par leurs équipages, un détachement de plongeurs démineurs et l’état-major du groupe de guerre des mines basé à Brest.

 

En appui de la fonction stratégique connaissance-anticipation, ce nouveau déploiement bisannuel en océan indien permettra la mise à jour de levés de fonds dans le golfe arabo-persique, d’assurer des missions de surveillance mais également de mener des actions de coopération avec les marines riveraines et d’approfondir l’interopérabilité avec nos alliés opérant dans la zone.

Embarquement de deux CMT sur le cargo Jumbo Jubilee
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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 12:25
Le CEMAT en Guyane pour le nouvel an

 

09/01/2015 Armée de Terre

 

Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), a rendu visite aux forces armées en Guyane (FAG) du 29 décembre 2014 au 1er janvier 2015, afin de rencontrer le personnel permanent et tournant de l’armée de Terre.

 

Après un entretien avec le préfet le premier jour, le lendemain était consacré à une présentation des missions des FAG et une visite au 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI) à Kourou. La présentation sur place du dispositif TITAN au profit du Centre spatial guyanais et le déplacement sur un site d’orpaillage illégal dans le cadre de l’opération HARPIE, ont permis au CEMAT d’apprécier la variété et l’intensité des missions remplies par les FAG.

C’est ensuite au 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa) que le général Bosser a passé la journée du 31 décembre ainsi que le réveillon du nouvel an, auprès des marsouins et de leurs épouses. Sa visite a également été marquée par une prise d’armes sur la place de Bazeilles au cours de laquelle 4 militaires du 9e RIMa ont été distingués.

Le 1er janvier, le CEMAT a conclu son séjour par la visite du régiment du service militaire adapté (RSMA) de Saint-Jean-du-Maroni et de la base opérationnelle avancée (BOA) du 9e RIMa. Le baptême d’une pirogue de la section fluviale a été un moment important de la journée et un symbole fort de ces deux jours passés au sein du régiment du fleuve et de la forêt.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 10:55
photo Col B.B. GMP

photo Col B.B. GMP

 

11/01/15 Par Jean Guisnel - Le Point.fr

 

La mise en place de militaires autour des lieux de culte est inédite. La défense se mobilise pour une crise sans précédent.

 

Jean-Yves Le Drian a décidé d'annuler son déplacement prévu lundi 12 janvier à Pau dans les forces spéciales. Il est retenu à Paris par les réunions de crise qui se succèdent. Il avait prévu de se rendre au 4e régiment d'hélicoptère des forces spéciales de Pau (Pyrénées-Atlantiques) pour marquer son appui aux militaires conduisant actuellement des opérations antiterroristes en Afrique saharo-sahélienne et voler à bord d'un hélicoptère de combat Tigre. Le ministre devait également inaugurer le quartier-chef de bataillon Damien-Boiteux, du nom du premier soldat tué dans l'opération Serval au Mali, le 11 janvier 2013. Contrairement aux habitudes, le déplacement de Jean-Yves Le Drian avait été annoncé avec cinq jours d'avance, le 7 janvier dernier, cinq heures après l'attentat contre Charlie Hebdo.

Concernée au plus haut chef

La défense française est concernée au plus haut chef par la crise actuelle. Dans une vidéo diffusée dimanche sur le site YouTube, et aussitôt retirée, un homme qui pourrait être Amedy Coulibaly a indiqué, cité par l'AFP : "Ce qu'on fait est tout à fait légitime vu ce qu'ils font. C'est amplement mérité depuis le temps. Vous attaquez le califat, on vous attaque", affirme-t-il en référence aux missions conduites par les forces spéciales, l'armée de l'air - et bientôt par la marine - en Irak dans le cadre de l'opération Chammal. Les opérations militaires antiterroristes se poursuivent également en Afrique, dans le cadre de l'opération Barkhane.

Opération intérieure

Dans le cadre de ce que les militaires appellent une Opint (opération intérieure), par opposition aux Opex (opérations extérieures), le plan Vigipirate prévoit 1 350 militaires à Paris plus 600 dans les régions. Les hommes impliqués dans ces opérations sont aujourd'hui chargés de remplacer les forces de police et de gendarmerie autour des lieux de culte et autres points sensibles.

S'y ajoutent deux dispositifs ininterrompus, mais dont la vigilance a été renforcée ces dernières heures : la posture permanente de sûreté aérienne (PPSA) et la posture permanente de vigilance maritime (PPVM). Ces deux dispositifs comptent 1 500 hommes. La défense reste relativement discrète sur l'ensemble de ces mesures qui pourraient être renforcées le cas échéant. Le président de la République devrait évoquer précisément le rôle confié aux militaires dans la phase actuelle, en se rendant le mercredi 14 janvier sur le porte-avions Charles de Gaulle en partance pour le Golfe arabo-persique, afin d'y présenter ses voeux aux forces armées.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 08:55
Vigipirate « Attentat »: 1 100 militaires désormais engagés en Ile de France (actualisé 10 jan.)


10/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le samedi 10 janvier 2015, 250 militaires supplémentaires ont été engagés aux côtés des 850 militaires déjà déployés en région Ile de France dans le cadre du plan Vigipirate.

 

Provenant du 68èmerégiment d’artillerie d’Afrique de la Valbonne, du 1er régiment d’infanterie de marine d’Angoulême, du 126ème régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et du 132ème bataillon cynophile de l’armée de terre de Suippes, 250 militaires supplémentaires sont venus renforcer le dispositif de protection en Ile de France.

Ce sont donc aujourd’hui 1 100 militaires qui sont déployés en région parisienne aux côtés des forces de l’ordre pour assurer la sécurité de nos concitoyens au lendemain des prises d’otage qui ont marqué la journée du vendredi 9 janvier.

Dimanche 11 janvier, cet effectif sera porté à 1 350 militaires grâce au renfort de, 250 militaires supplémentaires en provenance du 40ème régiment d’artillerie de Suippes, du 16ème bataillon de chasseurs de Bitche, du régiment de marche du Tchad de Meyenheim et du 13ème régiment de génie de Valdahon.

Parallèlement, dans plusieurs villes de province les réserves du dispositif Vigipirate ont été engagées. Dimanche 11 janvier, ce sont donc près de 1900 militaires qui participeront au plan Vigipirate sur l'ensemble du territoire national.

 

Historique du déploiement :

Mercredi 7 janvier : dispositif permanent engagé en île de France. Effectif déployé: 450 militaires

Mercredi 7 janvier : dans la soirée, mise en place d’un renfort de 150 militaires en provenance du 21e RIMa (Fréjus), du 41eRT (Douai) et du 48e RT (Agen). Effectif déployé : 600 militaires.

Jeudi 8 janvier : mise en place d’un renfort de 250 militaires :

  • 2 unités élémentaires en provenance du 1er RCP (Pamiers) et du 8e RPIMa (Castres),
  • Activation d’un 3e état-major tactique destiné à commander les moyens engagés en renfort.

Effectif déployé : 850 militaires.

Samedi 10 janvier : mise en place d’un renfort supplémentaire de 250 militaires

Effectif déployé : 1 100 militaires

Dimanche 11 janvier : mise en place d’un renfort de 250 militaires

Effectif déployé : 1 350 militaires

 

La défense du territoire national est une priorité des armées françaises.

En dehors du Plan Vigipirate, 1 500 militaires sont engagés quotidiennement dans des missions permanentes de protection du territoire national et des Français, en métropole et outre-mer (missions de surveillance de l’espace aérien et des approches maritimes, de lutte contre les trafics, de protection de sites sensibles, etc.).

Pour remplir ces missions, l’armée s’appuie à la fois sur des dispositifs permanents et sur une capacité de réaction qui lui permet d'agir sous court préavis.

Vigipirate « Attentat »: 1 100 militaires désormais engagés en Ile de France (actualisé 10 jan.)
Vigipirate « Attentat »: 1 100 militaires désormais engagés en Ile de France (actualisé 10 jan.)
Vigipirate « Attentat »: 1 100 militaires désormais engagés en Ile de France (actualisé 10 jan.)
Vigipirate « Attentat »: 1 100 militaires désormais engagés en Ile de France (actualisé 10 jan.)
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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 08:45
Sénégal : DIO artillerie au Togo

 

09/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 17 novembre au 06 décembre 2014, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu au Togo pour conduire 3 semaines de remise à niveau au profit de sous-lieutenants, chefs de section issus de diverses unités d’infanterie des forces armées togolaises (FAT) et de la batterie de canon de 105mm HM2 du régiment de soutien et d’appui de Lomé.

 

Les deux premières semaines du stage à Lomé ont été consacrées à la révision des bases et à des exercices de drill, dans les domaines de la préparation du tir, de la reconnaissance topographique, de l’observation et du réglage des tirs et du service de la pièce.

 

Cette période a été l’occasion pour les instructeurs et leurs stagiaires togolais de redécouvrir un matériel légendaire pour tous les artilleurs : le canon 105 HM2. En effet, ce canon rustique et « increvable » a été de tous les combats, des batailles de la Seconde Guerre mondiale, en passant par l’Indochine ou l’Algérie.

 

La dernière semaine du DIO s’est déroulée en brousse, dans la région d’Akaba. La batterie a pu se déployer sur le terrain et effectuer deux tirs parfaitement en place sous les yeux du chef d’état-major général des forces armées togolaises et du chef d’état-major de l’armée de terre togolais.

 

A l’heure du GPS et de la numérisation quasi-totale de la chaine feux, les DIO en Afrique sont une occasion unique pour les artilleurs de pratiquer les fondamentaux de l’artillerie que sont :

- la préparation calculée des tirs ;

- les procédés topographiques ;

- les tirs avec pour seuls outils, la boussole, la carte et le sens du terrain.

 

Ce stage a été une parfaite réussite, tant sur le plan technique artillerie, que dans le domaine du rayonnement de la France dans le pays hôte. Les relations de fraternité d’arme entre artilleurs togolais et instructeurs français tout au long du stage, ainsi que le repas de la Sainte Barbe (fête des artilleurs), offert en fin de stage par le général Kadang au détachement, sont autant de témoignages du succès de cette mission.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Sénégal : DIO artillerie au TogoSénégal : DIO artillerie au Togo
Sénégal : DIO artillerie au Togo
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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 12:55
Les conférences du Service historique de la défense de Toulon: 14-18, la Marine en guerre

 source illustration : La Plume et le Canon

 

07.01.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


Le Service Historique de la Défense à Toulon organise un cycle de conférences avec un accès gratuit et sans réservation dans le bâtiment de la Corderie Royale à proximité de la place d’armes à Toulon.

 

Voici les dates et les sujets abordés:

 

Jeudi 22 janvier 2015, 17h30. La situation de la Marine à la veille de la guerre. Par Jean de Préneuf, Maître de conférences à l'Université de Lille - UMR CNRS IRHiS 8529 -, LV ® au SHD.

Jeudi 12 février 2015, 17h30. La Grande guerre sur mer. Par Martin Motte, docteur en histoire, directeur d'études à l'EPHE, LV® au CESM.

Jeudi 26 mars 2015, 17h30. Le barrage d’Otrante. Par Thomas Vaisset, docteur en histoire, chargé de recherches et d’enseignement à la division Marine du Département études enseignement du SHD, chargé de cours à l’Ecole de Guerre.

Jeudi 23 avril 2015, 17h30. Dartige du Fournet et la crise d’Athènes. Par l’Amiral Benoit Chomel de Jarnieu.

Jeudi 28 mai 2015, 17h30. Le blocus allié pendant la Première Guerre mondiale Par Mme Emmanuelle Braud, chargée d’études documentaires, adjointe du conservateur du SHD Toulon.

Jeudi 18 juin 2015, 17h30. L’engagement des troupes coloniales sur le front d’Orient. Par le Chef de Bataillon Philippe Roudier, conservateur du musée des troupes de marine de Fréjus.

Jeudi 23 juillet 2015, 17h30. La guerre sous-marine en Méditerranée et Adriatique. Par Schwerer, Docteur en droit et économie des entreprises.

 

Pas de conférence en août

 

Automne 2015 ouverture au Musée de la Marine de Toulon de l’exposition "Marines en Méditerranée 1914-1918". Co-commissariat : Musée de la Marine de Toulon, Service historique de la Défense Toulon, Musée d’histoire maritime de Saint-Tropez.

 

Jeudi 24 septembre 2015, 17h30. La défense des côtes en Méditerranée. Par Frédéric Saffroy, docteur en histoire, avocat à la cour.

Jeudi 22 octobre 2015, 17h30. Les marins tropéziens durant la Première guerre mondiale : une population maritime à l’épreuve de la guerre. Par Laurent Pavlidis, docteur en histoire, responsable du musée d'histoire maritime de Saint-Tropez.

Jeudi 19 novembre 2015, 17h30. Les navires-hôpitaux. Par Bernard Broussolle, médecin général inspecteur (2s), membre de l’académie du Var.

Jeudi 17 décembre 2015, 17h30. (sous réserves de confirmation) L’aviation maritime pendant la première guerre ou: La pyrotechnie de Toulon pendant la première guerre.

Les conférences du Service historique de la défense de Toulon: 14-18, la Marine en guerre

cote A02324 © Photo Marius Bar-Toulon

 

Note RP Defense : voir le site NAVIRES DE LA GRANDE GUERRE

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:55
photo Carlos Delgado

photo Carlos Delgado

 

Paris le 5 janvier 2015 La Saint-Cyrienne



Après concertation, les associations composant le Comité National d'Entente ont écrit au Président de la République le 18 décembre 2014, pour proposer des noms de jeunes Résistants pouvant entrer au Panthéon . Prenez connaissance du courrier (cliquez ici)

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:55
DCI et le SSA s'allient pour des prestations de formation dans le domaine médical

 

07.01.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

L'externalisation, je l'ai écrit à plusieurs reprises, touche aussi le domaine médical (voir ici un post sur l'externalisation du soutien médical ou encore ici) et en particulier celui de la formation des personnels militaires aux gestes de premiers secours ou à la médecine de combat.

Il existe aux USA et en Australie, par exemple, des entreprises spécialisées dans ce type de formation et qui offrent leurs services aux personnels des forces armées, aux entreprises de sécurité et aux sociétés qui déploient leurs employés dans des zones à risques.

La France n'est désormais plus absente dans ce créneau. En effet, DCI a signé une convention cadre avec la direction du Service de Santé des Armées (SSA) afin de proposer des prestations de formation (opérationnelle et universitaire), d’expertise et matériels associés à l’étranger. 

DCI va ainsi fournir des formations initiales et spécialisées, validées par le SSA et en coordination avec lui. La mise en place de cette nouvelle offre Santé se fera lors du premier semestre 2015. Plusieurs pays étrangers ont déjà indiqué leur intérêt pour ce type de formation.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 16:55
Nous refusons la dictature du terrorisme

"Patience, France, ma maman  ! Ils se hâtent dans le mal, car ils sentent déjà qu'ils n'en ont plus pour longtemps à te faire souffrir" - La Baïonnette (septembre 1916) - Dessin de Meunier

 

source La Saint-Cyrienne

 

Après l'assassinat de 12 concitoyens le 7 janvier, nous refusons, aujourd'hui comme hier et demain, avec tous les Français, la dictature du terrorisme. Nous soutenons tous ceux qui, sur les théâtres d'opérations du Mali, du Niger, de l'Irak et sur le sol national, luttent contre ces fanatiques qui n'ont absolument rien de comparable à des soldats dignes de ce nom.

 

Que la détermination des Français s'inscrive dans la durée car la lutte sera longue !

 

 

Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT

Président de la Saint-Cyrienne

Directeur de la Publication "Le Casoar"

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 16:45
Déploiement d'un drone de renseignement au contact (DRAC) à Bambari

9 janv. 2015Crédit : Etat-major des armées / ECPAD

19 décembre à Bambari Déploiement d'un drone de renseignement au contact (DRAC) pour un vol de reconnaissance au-dessus de Bambari.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 13:55
Paris - Tour Eiffel - 8 janvier 2015

Paris - Tour Eiffel - 8 janvier 2015


9 janv. 2015 Ministère de la Défense

 

Dès le 8 janvier 2015, les armées ont renforcé le dispositif Vigipirate de surveillance de nombreux sites en Ile de France et d'assurer la protection des populations.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 13:35
nEuron photo Dassault Aviation - A. Pecchi

nEuron photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

7 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La France et le Japon devraient s’entendre en mars sur un accord portant sur le codéveloppement d’équipements militaires ainsi que sur la transparence des politiques d’exportation, a affirmé mercredi en une le quotidien économique japonais Nikkei.

 

La signature d’un accord aura lieu quelque temps après une réunion dite 2+2 (responsables de la Défense et des Affaires étrangères des deux pays) à Tokyo, a précisé le journal, sans citer ses sources.

Le cas échéant, cette étape constituerait la base juridique et technique de la coopération.

Elle serait la suite logique des discussions qui avaient eu lieu entre le Premier ministre nippon Shinzo Abe et le président français François Hollande en mai 2014 à Paris, ainsi que d’une déclaration d’intention relative à la coopération et aux échanges de défense approuvée en juillet suivant lors d’un séjour du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian à Tokyo.

Les deux pays saluaient alors l’engagement des discussions en vue de la conclusion d’un accord sur la coopération en matière d’équipements et de technologies de défense.

Cet accord devrait permettre une gestion appropriée du transfert d’équipements de défense, dans le cadre de projets concrets de coopération, notamment en matière de systèmes de drones, écrivaient-ils alors.

Sont aussi évoqués des développements de robots pour intervenir dans des environnements irradiés.

Les deux pays avaient également mis en place un comité de transparence sur leurs politiques d’exportation mutuelles de moyens de défense, afin d’éviter les malentendus, le Japon ne supportant pas que Paris vende à des Chinois notamment des équipements potentiellement utilisables à des fins militaires.

A cet égard, un responsable japonais a anonymement déclaré au Nikkei qu’un accord était nécessaire pour permettre d’exercer une surveillance des ventes de matériels à des tiers.

Un accord va obliger les deux parties à effectuer un contrôle strict sur les armes afin d’éviter qu’elles n’aillent dans des pays impliqués dans des conflits. Les deux pays devront par avance s’entendre aussi sur les transferts de technologies à des tiers et sur l’usage de matériel à des fins différentes de celles prévues originellement, ajoute encore le Nikkei.

Rompant avec une auto-interdiction de près d’un demi-siècle, le Japon a décidé après le retour au pouvoir de M. Abe fin 2012 de lever l’interdiction de vendre des moyens militaires à l’étranger qu’il s’était imposée en 1967. Il peut ainsi se joindre à des programmes conjoints de développement dans l’armement et renforcer son industrie de défense.

Des accords de coopération existent déjà avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 12:55
L'adjudant-chef Rouchon (3ème en partant de la droite) avec les autres pilotes de la PAF en 1964.

L'adjudant-chef Rouchon (3ème en partant de la droite) avec les autres pilotes de la PAF en 1964.

 

08/01/2015 Armée de l'air

 

L’adjudant-chef Jacques Rouchon, 93 ans et doyen des pilotes de la Patrouille de France, vient de disparaître. Un dernier hommage lui a été rendu lors de ses obsèques, à Lus-La-Croix-Haute (26), le 6 janvier 2015.

 

L’adjudant-chef Rouchon fait partie des premiers pilotes de la Grande Dame telle qu’on la connaît aujourd'hui. Il a ainsi accompagné l’installation de l’équipe ambassadrice de l’armée de l’air en 1964, sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, année durant laquelle les Fouga Magister revêtent les couleurs tricolores et les pilotes adoptent définitivement la combinaison bleu ciel.

 

Au cours d’une carrière riche et opérationnelle, le pilote s’était vu remettre de nombreuses décorations dont la Légion d’Honneur et la médaille militaire.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 12:25
La DGA commande deux patrouilleurs pour la zone Antilles-Guyane

 

08/01/2015 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 19 décembre 2014 à la société Socarenam un marché pour la réalisation de deux patrouilleurs légers guyanais (PLG) destinés à la marine nationale.

 

Ces navires sont dédiés aux missions de souveraineté et de protection des intérêts français dans la zone maritime Antilles-Guyane, en particulier le Centre Spatial Guyanais. Il s’agit plus particulièrement de lutte contre les trafics illicites (police des pêches, narcotrafics), de sauvegarde des personnes et des biens en mer et de lutte contre la pollution.

 

Les PLG pourront embarquer un renfort de 14 personnes en plus de leur équipage de 24 membres. D’une longueur de 60 m et d’une largeur de 9,50 m, leur tirant d’eau inférieur à 3,2 mètres leur permettra de manœuvrer par petits fonds. Ils pourront atteindre la vitesse de 21 nœuds et possèderont une autonomie supérieure à 12 jours à 12 nœuds.

 

Les deux patrouilleurs seront équipés d’un armement léger (20 mm téléopéré). Leurs équipes d'intervention seront projetées à l'aide de deux embarcations rapides et pourront mener des opérations de contrôle ou de coercition de jour comme de nuit, y compris par mauvaise mer.

 

Pour la conception et les études de définition des PLG, Socarenam travaillera en collaboration avec le Bureau d’études MAURIC, spécialisé en architecture et ingénierie navale et établi à Nantes et Marseille. Les coques et superstructures seront réalisées par le chantier naval Socarenam de Saint-Malo, tandis que l’armement du navire sera effectué par celui de Boulogne-sur-Mer. La société CNN MCO, établie à Guipavas (Finistère), assurera les travaux de maintien en condition opérationnelle des deux patrouilleurs pendant leurs six premières années de service.

 

La livraison des PLG interviendra fin 2016 pour le premier et à l’été 2017 pour le second.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:55
Vigipirate : 850 militaires désormais engagés en Ile de France (actualisé)

 

08/01/2015 21:31 Sources : Etat-major des armées

 

Le jeudi 8 janvier 2015, 250 militaires supplémentaires ont été engagés aux côtés des 600 militaires déjà déployés en région Ile de France dans le cadre du plan Vigipirate, plan dont le niveau d’alerte a été élevé hier par le Premier ministre.

 

150 militaires du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1erRCP) en provenance de Pamiers (Ariège) et 100 autres, du 8régiment parachutiste d’infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres sont arrivés en région parisienne ce jeudi 8 janvier 2015.

250 militaires supplémentaires sont en mesure de rejoindre l’Ile de France, en fonction des besoins.

 

Historique du déploiement :

Mercredi 7 janvier : dispositif permanent engagé en île de France. Effectif déployé: 450 militaires

Mercredi 7 janvier : dans la soirée, mise en place d’un renfort de 150 militaires en provenance du 21eRIMa (Fréjus), du 41eRT (Douai) et du 48eRT (Agen). Effectif déployé : 600 militaires.

Jeudi 8 janvier : mise en place d’un renfort de 250 militaires :

  • 2 unités élémentaires en provenance du 1er RCP (Pamiers) et du 8e RPIMa (Castres).
  • Activation d’un 3e état-major tactique destiné à commander les moyens engagés en renfort
  • Effectif déployé : 850 militaires.

 

 

La défense du territoire national est une priorité des armées françaises. Chaque jour, hors situation d’exception, près de 2500 militaires sont directement engagés dans cette mission :

  • près de 1 000 au titre du plan Vigipirate,
  • 1 500 pour les missions permanentes de protection, en métropole et outre-mer (surveillance de l’espace aérien et des approches maritimes, lutte contre les trafics, protection de sites sensibles, etc.).

Pour remplir ces missions, l’armée s’appuie à la fois sur des dispositifs permanents et sur une capacité de réaction afin de pouvoir agir sous bref préavis.

 

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:45
Ebola : le CTS, un défi interarmées réussi

 

08/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En Guinée, un détachement interarmées de militaires français construit le futur centre de traitement des soignants (CTS). Il accueillera, mi-janvier, une centaine de militaires français, dont 70 soignants du Service de santé des armées (SSA). Un mois a suffi au détachement pour construire cette structure inédite.

 

Un défi logistique

 

Les 50 femmes et hommes du détachement sont arrivés au bout de leur mission : « construire une structure médicale autonome en électricité et en eau qui respecte tous les standards de sécurité »explique le LCL Lion, chef du détachement. Début décembre, le CTS doit être bâti sur une dalle en béton sur la base aérienne principale de Conakry et dans le hangar attenant. Tout est à construire. Les travaux débutent le 8 décembre.

 

Chaque jour sur « la dalle » les équipes s’activent pour déployer trois zones distinctes : une zone verte, nécessaire au fonctionnement, dont une pharmacie, une zone orange qui comprend les sas d’habillage et de déshabillage et un laboratoire, puis l’unité d’hospitalisation de 10 lits en zone rouge, soit une trentaine de tentes sur une surface de 1 500 m2 au sol, climatisées et reliées par réseau Wi-Fi ainsi qu’un espace communautaire pour l’accueil des familles. Car l’équipe médicale met un point d’honneur à la prise en charge spécifique des soignants. Alors que les centres de traitements Ebola accueillent la population guinéenne sous tente collective, le CTS propose aux soignants contaminés une hospitalisation en chambre individuelle à usage unique, spécialement conçue et réalisée sur place. Brevetée par le service de santé des armées, elle intéresse d’ailleurs de nombreux organismes de lutte contre Ebola. L’objectif : que chaque patient puisse vivre sa maladie dans la dignité et dans l’intimité, car les soins seront faits au lit du patient.

 

L’ensemble du matériel arrive de France, par plusieurs rotations, à bord de bâtiments de la Marine nationale française et néerlandaise avant d’être dédouané, transporté puis stocké par le détachement du 2e régiment de dragon. L’équipe du régiment médical décharge ensuite chaque container, monte les tentes et déploie le matériel et le mobilier : lits, tables, chaises, chevets, lampes, kits hygiènes, masques chirurgicaux ainsi que de nombreux accessoires pour le confort du patient. Les colis de médicaments sont vidés puis soigneusement rangés dans la tente ou se déploie une pharmacie de plus de 200 m2. L’équipe du 31e régiment de génie s’active pour fournir l’éclairage, la climatisation et l’alimentation en eau. Celle du 53e régiment de transmission déploie le réseau informatique Wi-Fi.

 

Les travaux de gros œuvre sont externalisés vers une dizaine d’entreprises locales, notamment la réalisation d’une dalle pour accueillir les tentes, soit 2 000 m2 de béton. Plus de 250 ouvriers sont mobilisés sur le chantier, 7 jours sur 7, coordonnés par le conducteur de travaux et un ingénieur du Service d’infrastructure de la défense. Pour fonctionner de manière autonome, le CTS nécessite l’installation d’une centrale électrique, la réalisation d’un forage et d’une zone d’incinération. Un kilomètre de clôture est posé pour sécuriser les différentes zones. Le suivi budgétaire et la passation des marchés sont assurés par le commissaire.

 

Deuxième objectif : créer, dans le hangar de la base, une zone vie capable d’accueillir, dans les meilleures conditions, les soignants du SSA et le détachement de soutien. Là encore, l’objectif est atteint en quelques semaines après le déploiement de trente-cinq tentes, de 120 lits et armoires par les équipes du régiment de soutien du combattant puis la remise aux normes des sanitaires, les raccordements d’eau, l’éclairage et la climatisation.

 

Un travail de bâtisseurs, mais pas seulement. Le détachement a créé un vrai réseau de relations avec les entreprises locales, les autorités de la base aérienne mais aussi les acteurs locaux de la lutte contre Ebola afin que le centre accueille ses futurs patients dans les meilleures conditions possibles. « L’investissement de chacun est remarquable et nous a permis de tenir les délais » souligne le commandant du détachement français.

 

Prochaine étape : l’arrivée de soignants, la semaine prochaine.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Ebola : le CTS, un défi interarmées réussi
Ebola : le CTS, un défi interarmées réussi
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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014

 

09/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les deux dernières semaines en République centrafricaine ont été marquées par une situation sécuritaire stable et par des visites d’autorités civiles et militaires auprès des soldats engagés dans ce pays.

 

Le 23 décembre, le chef d’état-major des armées s’est rendu aux côté des soldats déployés à Sibut et à Bangui, rappelant que le déploiement progressif de la force de l’ONU devrait permettre d’ici à la fin mars 2015, de décroitre l’effectif de la force Sangaris. La visite du secrétaire d’état des anciens combattants et de la mémoire le jour de Noël a également visé à saluer l’ensemble des troupes françaises présentes sur le théâtre, tant au sein de la force Sangaris qu’au sein de l’EUFOR.

 

Sur le plan sécuritaire, la période des fêtes de fin d’année a été particulièrement calme à Bangui.

 

Dans l’Est du pays, la zone d’action du GTIA Korrigan était relativement calme en fin d’année. Une tension reste néanmoins perceptible dans le triangle Sibut / Dekoa / Bambari. A partir du 19 décembre, une reconnaissance a été conduite entre Sibut et Damara afin d’agir contre des groupes armés susceptibles de sévir le long de l’axe routier. Le 24 décembre, des éléments de Sangaris engagés dans un mission de reconnaissance du village de Féré ont été pris à partie par un groupe d’une dizaine d’individus équipés d’armes de chasse et d’AK47. Après avoir riposté et manœuvré contre ces individus installés en défensive, la force Sangaris a réussi à rétablir la sécurisation de l’axe, sur lequel est observé une augmentation de la circulation des marchandises.

 

Le 16 décembre, le général Bacquet a pris  le commandement de la force de l’Union européenne, EUFOR RCA. Il a relevé le général Lion, qui a commandé cette mission depuis son lancement le 1er avril 2014. L'opération militaire EUFOR RCA a pour mission de contribuer au rétablissement d’un environnement sûr et sécurisé dans la capitale de la RCA, Bangui, afin de permettre aux groupes humanitaires de fournir de l’aide aux populations et de faciliter le retour des déplacés. La France est nation cadre de cette mission, commandée par le général de division français Philippe Pontiès. Elle y participe à hauteur de 260 militaire sur un effectif total de 700 hommes en provenance de 14 Etats.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014
Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014
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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 20:45
Opération Barkhane : point de situation du 8 Janvier 2015

 

08/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les deux dernières semaines, la force Barkhane a poursuivi les opérations transfrontalières, tant sur les fuseaux Ouest que Est, avec les partenaires régionaux.

 

Du 20 au 27 décembre, le GTD Est de la force Barkhane a pris part à une opération de contrôle de zone au nord du Niger et du Tchad, de part et d’autre de la frontière entre les deux pays. Cette opération, conduite avec les forces armées tchadiennes et nigériennes, était commandée depuis la base de Madama par un poste de commandement tripartite. Il s’agissait de la première opération transfrontalière dans cette zone depuis la création de la base de Madama.

 

Du 20 au 22 décembre, le DLAO 3 du GTD Ouest a participé à une opération en appui des forces armées maliennes dans la région d’Ansongo. Cette opération s’est effectuée en coordination avec les forces armées nigériennes engagées simultanément de l’autre côté de la frontière.

 

Parallèlement, la force Barkhane a poursuivi jusqu’au 30 décembre les opérations de fouille dans les régions de Bourem d’Almoustarat, qui avaient déjà abouti sur de nombreuses découvertes mi-décembre. Ces opérations ont permis la saisie d’un important stock d’armement, de munitions et d’explosifs disséminés dans différentes caches.

 

Enfin, à l’initiative de la France s’est créée une cellule de coordination et de liaison (CCL) entre les pays du Lac Tchad (Niger, Cameroun, Nigéria, Tchad) engagés dans la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram. Cette structure de coordination et d’échange de renseignement est géographiquement localisée à N’Djamena, au sein de l’emprise militaire française, depuis décembre 2014. La mission de cette cellule est double :

    favoriser l’échange de renseignements et d’information entre les pays partenaires (Niger, Nigéria, Tchad, Cameroun)

    et faciliter la coordination dans l’appréciation de situation que constitue cette menace.

 

Dix militaires français sont engagés dans cette cellule aux côtés des officiers de liaison tchadiens, qui devraient être rejoints sous peu par des officiers de liaison nigériens, camerounais et nigérians.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : point de situation du 8 Janvier 2015
Opération Barkhane : point de situation du 8 Janvier 2015
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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 20:30
Chammal : point de situation du 8 janvier 2015

 

08/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Durant les deux dernières semaines, la force Chammal a réalisé 45 missions aériennes aux cours desquelles 8 frappes ont permis la neutralisation d’une dizaine d’objectifs au sol.

 

Le 18 décembre, deux avions de chasse sont intervenus dans la région du Mont Sinjar. Une trentaine de combattants de Daech prenait à partie des combattants kurdes et posait des engins explosifs improvisés. Le 20 décembre, deux avions de combat sont intervenus dans la région de Baïji, dans le nord de l’Irak, en appui des forces de sécurité intérieures là encore prises à partie par des combattants de Daech. Le 24 décembre, une frappe d’opportunité a été réalisée dans la région de Kirkouk sur un bâtiment abritant des combattants de Daech. Le 26 décembre, la force Chammal a été appelée en renfort dans la région de Falloujah, où elle a traqué des terroristes qui tentaient de repositionner leur pick-up sous abri, avant de neutraliser le véhicule. Le même jour, la France a participé à un raid aérien de la coalition dans la région de Kirkouk, visant à détruire un complexe logistique de Daech. Les chasseurs de la force Chammal ont détruit trois bâtiments au moyen de leurs bombes AASM. Enfin, le 2 janvier, deux aéronefs sont de nouveau intervenus dans la région de Kirkouk, en neutralisant des combattants de Daech ainsi qu’un poste de combat.

 

La frégate Jean Bart, qui était en escale de maintenance à Abu Dhabi, va quant à elle reprendre sous peu sa mission de contrôle aérien aux côtés du CVN Carl Vinson, dans les rôles de SADC (Sector Air Defense Commander), AMDC (Air & Missile Defense Commander) et HRU (Horzon Reference Unit).

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

Chammal : point de situation du 8 janvier 2015
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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 19:55
La justice française face à la multiplication des filières syriennes

De gauche à droite, Abu Osama , Abu Maryam and Abu Salman, trois français partis faire le djihad en Syrie, dans une vidéo diffusée par Daech en novembre 2014.

 

08/01/2015 Par Paule Gonzales - LeFigaro.fr

 

La Direction des affaires criminelles et des grâces de la Chancellerie a imposé un magistrat référent en matière de terrorisme dans chaque parquet de France.

 

La Direction des affaires criminelles et des grâces se met en ordre de marche pour répondre à la menace terroriste. Aujourd'hui, 104 procédures concernant les filières syriennes sont sur le métier de la justice. Un nombre qui a explosé au cours de l'année 2014, puisqu'il n'y avait aucun dossier ouvert à la fin de 2012 et à peine quelques uns durant l'année 2013. Au cours des deux derniers trimestres, le nombre de procédures ouvertes a été multipliées par deux, passant de 14 à 27, et le nombre de nouvelles mises en examen est passé de 20 à 35. «Ces chiffres sont significatifs. Cette accélération s'explique notamment par le fait que nous avons créé une structure permettant le signalement d'individus candidats au djihad», rappelle Robert Gelli, directeur des affaires criminelles et des grâces. «Aujourd'hui, 1000 personnes ont été signalées», rappelle le haut magistrat.

 

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:56
"Charlie Hebdo" : la réponse n'est pas (seulement) militaire

 

08/01/2015 Jean Guisnel -Défense ouverte / Le Point.fr

 

Que faire pour éviter qu'un tel massacre ne se reproduise ? C'est toute la question de l'antiterrorisme. Mais la réponse restera forcément incomplète...

 

Soupçonnés d'être les auteurs de douze assassinats perpétrés le 7 janvier à l'intérieur et à l'extérieur des locaux de Charlie Hebdo, les frères Kouachi ont pu préparer leur attentat dans la discrétion, sans se faire repérer par les policiers qui auraient pu et dû les en empêcher. Depuis des mois, sinon des années, tous les spécialistes prévenaient qu'une telle action allait se produire... Pour autant, est-il envisageable avec les moyens que la République consacre actuellement aux renseignements intérieur et extérieur - à la louche, un milliard d'euros par an - de dresser un bouclier infranchissable contre des hommes déterminés, organisés et prudents ? La réponse est négative.

De la même manière, les spécialistes de la protection rapprochée qui assurent la sécurité d'une personne menacée ne peuvent le faire de manière efficace contre un attaquant décidé. Dans la longue histoire de la police française - sous réserve d'inventaire et sauf erreur que nos lecteurs rectifieraient -, seules deux personnalités françaises ont dû leur survie aux tirs de leur "ange gardien" : Nafissa Sid Cara, secrétaire d'État chargée des Affaires sociales musulmanes dans le gouvernement de M. Michel Debré entre 1959 et 1962 - mais une balle tirée par son garde du corps avait tué un passant -, et le ministre de la Défense Charles Hernu, dont le policier chargé de la protection avait, en 1984, tiré avec son 357 Magnum dans la cuisse d'un homme qui fonçait sur le ministre au volant de sa voiture.

 

Mesures discrètes, efficaces, inédites

Aujourd'hui, plus de mille Français et Françaises se sont rendus en Syrie ou projettent de le faire. À ces suspects en puissance s'ajoutent tous les velléitaires qui ont tenté sans succès de le faire. Et persisteront à faire profil bas... Sauf à placer dix ou vingt policiers et gendarmes autour de chacun d'entre eux, et encore ! Il est matériellement impossible de surveiller tant de personnes. Comment faire ? D'abord, tenir compte de la réalité de cette menace invisible.

Pour ne parler que d'elles, les armées ont pris toute la mesure de ce problème. Sans entrer dans les détails, elles ont transmis de strictes consignes de sécurité à toutes les unités stationnées en métropole et outre-mer. Ces mesures de protection discrètes mais efficaces sont inédites par leur ampleur en ne visant pas seulement la présence des militaires quand ils sont amenés à se déplacer en uniforme. Elles concernent aussi la présence des soldats-citoyens-internautes sur les réseaux sociaux. Ils ont été invités à retirer toute allusion à leur activité professionnelle. Mais, pour le reste, les armées françaises seraient bien en peine de cacher qu'elles sont engagées depuis des années dans la lutte contre le terrorisme.

 

Nouveaux défis de la guerre des lâches

"La guerre est déjà sur notre sol", soulignait la semaine dernière un officier. Il poursuit : "Nous sommes engagés à l'extérieur de nos frontières, mais nous participons aussi à Vigipirate dans l'Hexagone." De fait, les armées françaises sont placées en première ligne. Depuis 2001 et les attentats du 11 Septembre, des dizaines de milliers de soldats français ont combattu d'abord en Afghanistan, puis aujourd'hui sur le sol africain. Les raisons de cette posture sont bien connues : les dirigeants français - tous partis de gouvernement confondus - considèrent que la meilleure manière d'éviter une propagation du terrorisme sur le sol national consiste à aller combattre ses inspirateurs et sponsors là où ils se trouvent : à Kaboul hier, dans la bande sahélo-sahélienne et en Irak aujourd'hui.

Cette attitude n'est pas contestée par nos concitoyens et les armées engagent en permanence des milliers de soldats et leurs moyens les plus puissants pour ce combat. Les services de renseignements y participent très activement en première ligne. Mais on mesure bien que l'on ne lutte pas avec un porte-avions ou des chars de combat contre des terroristes français bien de chez nous, formés sur le tas, dirigés à distance et sachant parfaitement jouer l'adhésion aux principes républicains, avant de surgir du néant l'arme au poing. Face à cette surprise stratégique, face aux nouveaux défis de cette guerre des lâches, toutes les questions sont sur la table. Reste à trouver les réponses.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:40
Otan-Russie: la coopération nécessaire dans la lutte antiterroriste (SG)

 

MOSCOU, 8 janvier – RIA Novosti

 

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, en visite en Allemagne, a qualifié jeudi la Russie d'alliée dans la lutte contre le terrorisme et insisté sur le renforcement ultérieur de la coopération entre Moscou et l'Alliance dans cette lutte.

 

"Nous aspirons toujours à coopérer avec la Russie et avoir avec Moscou des relations encore plus constructives. Nous jugeons important que la Russie, notre plus grand voisin en Europe, et l'Otan travaillent en commun sur des questions aussi importantes que la lutte contre le terrorisme", a déclaré M.Stoltenberg, cité par l'agence Bloomberg.

 

Auparavant, le secrétaire général de l'Alliance a qualifié l'assassinat de journalistes français d'"attaque ignoble contre la liberté de la presse".

 

Mercredi, trois individus ont fait irruption au siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, dans le 11e arrondissement de la capitale française, et ont ouvert le feu sur les personnes qui s'y trouvaient. L'attentat a fait 12 morts, dont 4 dessinateurs, 2 policiers et un observateur de la radio France Inter. Par ailleurs, 11 personnes ont été blessées.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:30
Méditerranée orientale : l'aviso CDT Ducuing poursuit sa mission

 

08/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Engagé depuis le 11 décembre 2014 en Méditerranée orientale, l’équipage de l’aviso Commandant Ducuing poursuit sa mission dans cette zone qui concentre une importante part du volume mondial de transport maritime commercial.

 

Dans cette partie de la Méditerranée où plusieurs pays riverains connaissent de graves tensions, le Commandant Ducuingparticipe par sa présence au recueil de renseignement, à la sécurisation et au contrôle des flux maritimes et à l’entretien de la connaissance générale de la zone.

 

Au cours de leurs missions en méditerranée orientale, les bâtiments français conduisent régulièrement des entraînements avec les pays riverains, mais également avec des navires alliés présents dans la zone afin d’améliorer notre interopérabilité et d’être en mesure d’effectuer des missions opérationnelles conjointes ou en coalition. C’est ainsi que le Commandant Ducuing a effectué une série d’exercice avec le destroyer américain USS Cole.

 

Méditerranée orientale : l'aviso CDT Ducuing poursuit sa mission

A cette occasion, les équipages ont mené des transferts croisés de personnels, un exercice d’évolution tactique et une séance de tirs sur cible flottante. Ces exercices ont permis d’entretenir le très haut niveau d’interopérabilité qui existe entre les bâtiments de la Marine nationale et ceux de l’US Navy.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:30
Golfe arabo-persique : la FLF Guépratte rejoint la TF 152

 

08/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 4 janvier 2015, la frégate type La Fayette (FLF) Guéprattea appareillé d’Abu Dhabi, afin de poursuivre sa mission dans le golfe Arabo-persique (GAP) et en océan Indien.

 

A l’issue d’une relâche opérationnelle aux Emirats Arabes Unis, l’équipage du Guépratte a entamé la deuxième partie de sa mission. Au cours des deux derniers mois, le bâtiment a mené avec un rythme intense des patrouilles, des missions d’escortes et d’interventions maritimes dont plusieurs visites de boutres dans le golfe d’Aden et en mer d’Arabie.

 

Après une patrouille en Méditerranée orientale, le Guépratte avait également escorté le TCD Sirocco, chargé d’acheminer vers la Jordanie du matériel nécessaire à la mise en place d’un plot chasse de 6 Mirage 2000D destinés à appuyer les irakiens dans leur lutte contre Daech.

 

Au cours des prochaines semaines, le Guépratte sera intégré à la Coalition Task Force 152 (CTF 152) volet maritime de l’opération Enduring Freedom dans le golfe Arabo-persique, avant de rejoindre à nouveau la Coalition Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom en océan Indien et dans le golfe d’Aden.

 

Dans ce cadre, le Guépratte participe au côté de nos alliés à la lutte contre le terrorisme et les trafics en mer.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:30
Le Drian a évoqué une livraison d'armes au Liban

 

04/01/2015 Par Lefigaro.fr (AFP)



Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, en visite en Arabie saoudite, a été reçu dimanche par le prince héritier Salmane Ben Abdel Aziz et évoqué la question de la livraison d'armes au Liban, selon une source diplomatique. Outre l'entretien avec le prince héritier, Jean-Yves Le Drian a rencontré les ministres saoudiens de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de la Garde nationale ainsi que le vice-ministre de la Défense.

"L'Arabie saoudite a représenté 40% des prises de commandes d'armement français en 2014 (4 milliards d'euros). Et les contrats d'armement ont représenté 60% des grands contrats signés par la France dans ce pays", indique-t-on au ministère de la Défense à Paris. La visite de Jean-Yves Le Drian est intervenue alors que le souverain saoudien Abdallah Ben Abdel Aziz est hospitalisé à Ryad pour une pneumonie.

Un accord sur la livraison d'armes au Liban dans le cadre du don de trois milliards de dollars promis par Ryad avait été paraphé le 15 décembre à Beyrouth. La livraison de ces armes doit s'étaler sur trois ans et parmi les armes figurent notamment 7 hélicoptères Gazelle muni de missiles anti-char téléguidés HOT et 7 hélicoptères Puma pour le transport des troupes. La liste d'équipements retenus, qui a nécessité plusieurs mois de discussions, correspond à des "besoins identifiés par les forces armées libanaises, qui sont sous-équipées et sous-entraînées pour remplir leurs missions de sécurité et de renseignement", avait relevé un responsable au ministère français de la Défense, sous couvert d'anonymat. Outre les hélicoptères, le contrat porte sur des VAB (Véhicules de l'avant blindés), de l'artillerie lourde (dont des systèmes Caesar), des patrouilleurs armés et des moyens de communication et de surveillance, dont des drones de type SDTI, afin d'améliorer la capacité de renseignement des Libanais.

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