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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 08:55
Le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST) : un outil de lutte contre l’espionnage économique

 

source: Association des entreprises partenaires de la Défense

Le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST) : un outil de lutte contre l’espionnage économique particulièrement adapté aux PME qui travaillent avec la Défense

Dans un contexte de concurrence exacerbée, l’espionnage économique est un sujet central, mais souvent mal appréhendé par les PME technologiques.

Très impliquée dans des actions de sensibilisation, l’Association des entreprises partenaires de la Défense a souhaité mettre à la disposition du monde économique, et notamment des PME qui travaillent avec la Défense, une synthèse volontairement très pratique sur le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST).

Géré par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) ce dispositif à la fois simple et puissant s’appuie sur la création de zones à régime restrictif dont l’accès est réglementé, ainsi que sur la mise en place d’une politique de sécurité des systèmes d’information basée sur les préconisations de l’ANSSI.

 

Pour télécharger la Fiche Entreprises Défense (FED) présentant ce dispositif : pdfLIEN

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 16:55
VBMR Léger - Crédits Nexter Texelis

VBMR Léger - Crédits Nexter Texelis

 

Roanne, le 12 février 2018 Texelis

 

Nexter et Texelis se réjouissent d’avoir reçu ce jour la notification par Florence Parly, ministre des Armées, du marché pour les Véhicules Blindés Multi-Rôles (VBMR) Légers de l’armée de Terre française. Le contrat a été attribué par la Direction Générale de l’Armement (DGA) en présence de Joël Barre, Délégué général pour l’Armement, et de Bernard Barrera, Major Général de l’armée de Terre.

Ces véhicules 4x4 sont destinés aux unités du contact de l’armée de Terre dans le cadre du programme SCORPION. Polyvalents, ils seront équipés des moyens de communication et du système d’information et de combat SCORPION (SICS) et déclinés en plusieurs variantes : transport de troupe, poste de commandement, observation d’artillerie, génie, sanitaire, SA2R (Surveillance, Acquisition, Renseignement et Reconnaissance), nœud de communication tactique, etc.

Le Groupe Nexter sera en charge de la conception, en « design to cost and to performance», de la production, de l’intégration et du soutien du VBMR Léger. Ce véhicule « made in France » sera assemblé à Roanne, aux côtés des VBMR-GRIFFON et EBRC-JAGUAR, renforçant ainsi la création d’emplois dans le bassin roannais et dans les bureaux d’études.

La société TEXELIS, ETI française basée à Limoges, assurera la conception et la fourniture des équipements de mobilité. Spécialiste français des liaisons au sol des véhicules blindés, Texelis apporte sa contribution aux performances de mobilité du VBMR Léger.

Stéphane Mayer, Président Directeur-général de Nexter, est « très fier et heureux de cette reconnaissance de Nexter et de ses équipes, qui ont défini la meilleure réponse à ce programme. Avec ce contrat, Nexter renforce sa présence au sein du programme SCORPION et conforte sa position d'acteur de référence des systèmes d'armes terrestres ». Ce marché vient en effet s’ajouter au contrat d’architecte industriel confié à tns-MARS (JV associant Nexter, Safran et Thales), au marché regroupant la conception, la production et le soutien du VBMR-GRIFFON et de l’EBRC JAGUAR (confié à un GME composé de Nexter, Thales et de Renault Trucks Defense) et à la rénovation du char Leclerc dont Nexter est maître d’œuvre.

De son côté, Charles-Antoine de Barbuat, Directeur Général de Texelis, « partage la fierté des équipes Texelis d’être associées au succès du VBMR Léger. Ce marché renforce Texelis dans sa stratégie de spécialiste de la mobilité des véhicules blindés à roues et des transports collectifs. »

 

 

A propos de Nexter

Nexter est le leader français de la défense terrestre, et également le 3ème munitionnaire européen. Le Groupe a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d’activité s’étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les forces aériennes et navales. Nexter apporte également des systèmes et des solutions de protection dans le domaine de la sécurité. La société poursuit sa politique de développement à l’international avec 60% de prises de commandes à l’export en 2016. En France, Nexter est pleinement mobilisé pour répondre aux objectifs du programme SCORPION, à travers la rénovation du char Leclerc et le développement au sein d’un GME (Nexter, Renault Trucks Defense, Thales) des futurs engins GRIFFON et JAGUAR. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2016 à 866 millions d’euros, dont 19% sont alloués aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits du groupe est composée des véhicules blindés ARAVIS®, TITUS® et VBCI, des systèmes d’artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105LG1, de munitions intelligentes (BONUS), ainsi que de services clients, soutien et revalorisation.

 

A propos de Texelis

Texelis est concepteur et fabricant de ponts et de chaînes cinématiques destinés à des véhicules lourds d’usage intensif, en particulier dans le domaine du transport collectif des personnes (métros, tramways, bus) et de la défense (camions et blindés à roues). Texelis accompagne les constructeurs-intégrateurs et les exploitants tout au long du cycle de vie des produits, depuis leur conception initiale jusqu’à leur rénovation. Texelis connait une croissance soutenue depuis 2015, avec un chiffre d’affaire 2017 de

70 M€, et une nouvelle progression attendue en 2018, grâce à l’export et à son activité défense. L a société compte 310 salariés, principalement basés à Limoges.

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 17:50
Safran plays major role in OCEAN2020 project, chosen by European Commission for the PADR defense research program

 

Boulogne-Billancourt, February 7, 2018 – Safran E&D

Safran is one of the main participants in the OCEAN2020 consortium, which won a major contract as part of the European Commission’s 2017 Preparatory Action on Defence Research (PADR) initiative.

This European Commission’s OCEAN2020 project, with 35 million euros in funding, aims to develop a technology demonstrator that will validate the concept of deploying a complete array of drone systems (air, surface and submarine) for surveillance in a maritime environment.

The Leonardo-led OCEAN2020 consortium* won this contract by uniting companies of all sizes, along with academic institutions and government representatives from 15 European Union countries. The winning team will conduct two demonstrations involving the operation of new surveillance systems and integrated information processing systems, deployed in several European naval exercises, first in the Mediterranean in 2019 then in the Baltic Sea in 2020.

During these naval operations, Safran will deploy a maritime surveillance version of its Patroller drone. The only fixed-wing, long-endurance drone taking part in these demonstrations, the Patroller will also be outfitted with a new mission system, including a maritime surveillance radar, an automatic identification system (AIS) for ships and Safran’s EuroflirTM 410 optronic (electro-optical) pod, already used on the army version of the Patroller. The data collected by this multi-sensor suite will be transmitted to the combat systems on several warships, as well as to operations centers.

Safran will contribute to the innovative nature of the OCEAN2020 project by developing an autonomous mission function for naval drones. An onboard data processing function will enable the Patroller drone to detect and automatically track suspect ships in its search zone, while also consolidating key data (speed, trajectory, size, registration numbers, other visual proofs, etc.) to facilitate the job of operators.

These new functionalities will offer a decisive advantage in ensuring the success of drone surveillance operations by navies and government agencies.

Thierry Dupoux, chief innovation officer at Safran Electronics & Defense, said, “We are very proud to be advancing our road map for drone mission systems in maritime surveillance applications. We’re very fortunate to be able to apply our skills to help develop this large-scale European defense R&D program.”

PADR is a three-year program organized by the European Commission to test the EU’s defense Research & Technology (R&T) funding mechanisms, via several targeted projects. It heralds the launch of a framework program to support defense research starting in 2021.

 

* Note RP Defense (source Indra)

The OCEAN2020 consortium comprises:

  • Large companies: LEONARDO, Indra, SAAB, CTM, SAFRAN, IDE, QINETIQ, SKYSOFT, MBDA, IDS, GMV, TERMA, ECA, FINCANTIERI, E-GEOS and HENSOLDT.
  • Small and medium-sized enterprises: PTI, CYBERNETICA, BARRACUDA, SEADRONE, AUTONAUT, BLUE BEAR, PROLEXIA, SCHÖNHOFER, ANTYCIP, INFINITE VISION, INSIS, ALTUS, LUCIAD and BLACKSHAPE
  • Universities and research centers: CMRE, Frauhofer-IOSB, TNO,  VTT, CNIT, University of Athens, IAI.
  • End users: Italian Navy, Lithuanian Navy, Greek Defense Ministry, Portuguese Navy and Spanish Defense Ministry.

The consortium has the additional support of the ministries of defense of Sweden, France, the United Kingdom, Estonia and the Netherlands.

 

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 08:50
photo Base aérienne 123 Orléans-Bricy - Armée de l'Air

photo Base aérienne 123 Orléans-Bricy - Armée de l'Air

 

Amsterdam, 7 February 2018 –  Airbus

 

Airbus SE has signed a Declaration of Intent (DoI) with the A400M Launch Customer Nations (Germany, France, United Kingdom, Spain, Turkey, Belgium, Luxemburg) defining the framework for achieving a mutually binding contract amendment later in the year.

 

Airbus, European defence agency OCCAR and the Customer Nations have agreed to work on a number of contractual elements including a revamped delivery plan as well as a roadmap for the development and completion of military capabilities for the A400M.

 

The DoI, finalised today, represents an important step towards reaching a contractually binding agreement with OCCAR and the Launch Customer Nations in 2018 to mitigate risks and to ensure the future of the programme. OCCAR is managing the A400M programme on behalf of the seven Launch Customer Nations.

 

This Declaration of Intent provides a new baseline on which to evaluate the A400M contract. An increase to the Loss Making Contract provision on the programme, which may be material, is under assessment for the Full Year 2017 results which will be disclosed on 15 February 2018. With a clear roadmap in place, the remaining exposure going forward would be more limited.

 

“This agreement with our customers is an important step to further mitigate risks remaining on the A400M programme. I thank the nations for their support in this complex effort and hope for their continued engagement until we sign a mutually beneficial contract amendment,” said Tom Enders, Chief Executive Officer of Airbus. “On this basis, Airbus remains committed to the A400M and to providing our customers’ air forces with the bestever military transport aircraft. However, since its inception in 2003, this programme has suffered not only from a number of operational issues but, more importantly, under a flawed contractual set-up and insufficient budget which resulted in significant losses for Airbus as prime contractor. We have a good chance to stop or at least reduce the bleeding now and deliver the capabilities our customers need.”

 

In February 2017, Airbus called upon the Launch Customer Nations to engage in discussions with respect to readjusting the contractual set-up of the A400M, one of Europe’s most important and largest joint defence collaboration programmes ever.

 

During a Ministerial conference on 30 March 2017 in Madrid, the Launch Customer Nations expressed their willingness to support such a dialogue and to enter into contract adjustment discussions with Airbus.

 

Since then, Airbus and OCCAR have set up a number of working groups assessing areas requiring adjustments such as delivery planning as well as the military capabilities development roadmap, the results of which have led to today’s DoI.

 

In view of the ongoing confidential discussions required to reach binding terms, both parties

have agreed to refrain from further comment.

 

About Airbus

Airbus is a global leader in aeronautics, space and related services. In 2016 it generated revenues of €67 billion and employed a workforce of around 134,000. Airbus offers the most comprehensive range of passenger airliners from 100 to more than 600 seats and business aviation products. Airbus is also a European leader providing tanker, combat, transport and mission aircraft, as well as one of the world’s leading space companies. In helicopters, Airbus provides the most efficient civil and military rotorcraft solutions worldwide.

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 13:55
photo Safran E&D

photo Safran E&D

 

Boulogne-Billancourt, le 7 février 2018 - CP Safran E&D

 

Safran est l’un des principaux membres du consortium OCEAN2020 qui a remporté l’appel d’offres majeur associé à l’Action Préparatoire de Recherche de Défense (PADR) de la Commission Européenne pour 2017.

 

Doté d’un montant de 35 millions d’euros, le projet de la Commission Européenne porte sur un démonstrateur technologique attestant de la valeur opérationnelle de systèmes de drones de tous milieux (drones aériens, de surface et sous-marins) dans un environnement maritime.

 

Le consortium OCEAN2020, mené par Leonardo, a remporté cet appel d’offres en fédérant des industriels de toutes tailles, des partenaires académiques et des représentants étatiques de 15 pays de l’Union Européenne. L’équipe gagnante réalisera deux démonstrations de mise en oeuvre de nouveaux moyens de surveillance et de systèmes intégrés de traitement de l’information dans le cadre d’exercices navals européens, en Méditerranée en 2019 puis en mer Baltique en 2020.

 

Au cours de ces opérations navales, Safran déploiera son drone Patroller dans une configuration de surveillance maritime. Seul drone à voilure fixe de longue endurance engagé dans ces démonstrations, le Patroller sera équipé d’une nouvelle chaîne de mission comprenant un radar de surveillance maritime, un système d’identification automatique des navires (AIS) et la boule optronique EuroflirTM 410 de Safran déjà présente sur sa version terrestre. Les informations recueillies par cet ensemble multi capteurs seront transmises aux systèmes de combat de plusieurs navires et aux centres d’opérations.

 

Safran contribuera aux innovations du projet OCEAN2020 en développant une fonction d’autonomie de mission pour drones navals. Des traitements embarqués permettront au Patroller de détecter et de suivre automatiquement un navire suspect dans sa zone de recherche et de réunir de l’information (vitesse, trajectoire, taille, immatriculation, images-preuves…) afin de faciliter le travail des opérateurs de mission.

 

Ces nouvelles capacités fonctionnelles sont déterminantes pour mener à bien les opérations de surveillance des Marines et agences européennes réalisées avec des drones.

 

Thierry Dupoux, directeur de l’innovation chez Safran Electronics & Defense, a déclaré : « Nous sommes fiers de poursuivre notre feuille de route sur les chaînes de mission drone pour les applications de surveillance maritime. C’est une chance de déployer nos compétences pour contribuer à construire un projet européen d’envergure dans la R&D de défense. »

 

L’Action Préparatoire de Recherche de Défense est un programme de recherche de 3 ans de la Commission Européenne visant à tester, à travers plusieurs projets, les mécanismes de financement de la R&T de Défense par le budget de l’Union Européenne. Elle préfigure le lancement d’un programme-cadre de soutien de la recherche de défense à partir de 2021.

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 08:50
photo Koninklijke Marine

photo Koninklijke Marine

 

Boulogne-Billancourt, le 1er février 2018 - CP Safran E&D

 

A la suite d’un appel d’offres international, le système intégré de navigation inertielle de Safran Electronics & Defense (incluant les centrales de navigation inertielle Sigma 40 et les calculateurs associés) a été sélectionné pour la modernisation des sous-marins de classe Walrus de la Marine des Pays-Bas.

Danny Pronk, acheteur programme et Jaap Hagesteijn, ingénieur intégration système naval, représentant le DMO (Defence Materiel Organisation), qui a animé ce processus de sélection, ont déclaré : « Nous avons choisi la société Safran Electronics & Defense car nous avons confiance en sa grande expérience dans le domaine naval. Ses équipes ont su nous convaincre grâce aux performances, à la fiabilité de leur système et au support client. »

Jean-Christophe Mugler, Directeur commercial de la Division Défense de Safran Electronics & Defense, s’est exprimé à l’issue de la signature du contrat : « Nous sommes fiers d’avoir été reconnus comme fournisseur privilégié pour les sous-marins de classe Walrus et de pouvoir continuer à apporter le meilleur service au DMO. Cette nouvelle sélection démontre une fois de plus la qualité de notre savoir-faire. »

La centrale Sigma 40 de Safran Electronics & Defense est la centrale de navigation inertielle navale la plus vendue au monde. Les centrales inertielles de Safran Electronics & Defense sont utilisées par plus de 40 marines dans le monde.

Depuis plus de 70 ans, Safran Electronics & Defense livre des systèmes de navigation inertielle pour des applications de navires de surface ou de sous-marins. Ses solutions, de fiabilité et de qualité supérieures, équipent aujourd’hui plus de 600 bâtiments en service et en commande à travers le monde.

 

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique, de l’Espace et de la Défense. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie près de 58 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros en 2016. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie des indices CAC 40 et Euro Stoxx 50.

Safran Electronics & Defense est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. La société équipe notamment plus de 500 navires, 7 000 véhicules blindés et 10 000 avions à travers le monde

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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 15:55
photo Safran

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29 janvier 2018 Safran E&D

Safran Electronics & Defense a remporté le Projet de Science et Technologie (PST) Furious de la Direction Générale de l'Armement (DGA), un projet majeur de robotique terrestre pour les cinq prochaines années, qui prépare le futur programme d'insertion de robots terrestres au sein des forces, dans le cadre de Scorpion. Pour le réaliser, Safran s'est appuyé sur l'agilité de PME et le soutien du monde académique, la DGA incitant ces partenariats d'innovation entre les maîtres d'oeuvres industriels, la recherche, les PME et les start-ups.

Pour répondre à ce programme d'études amonts, Safran Electronics & Defense a su mettre à profit le lien étroit existant entre robotique et dronique. Les fonctionnalités de base nécessaires dans ces deux domaines : navigation, optronique, électronique embarquée critique, sont, en effet, le coeur de métier de la société.

Le PST Furious consiste à développer trois démonstrateurs de robots de tailles et missions différentes dans divers types d'environnement (par exemple exploration de bâtiments, transport de charge pour fantassins), qui seront insérés au sein d'une section d'infanterie et testés dans différentes configurations. Le plus gros des trois robots sera le véhicule autonome eRider développé par Safran Electronics & Defense en partenariat avec Valeo et PSA. Depuis 2013, Safran collabore avec le monde civil sur ces thématiques, tirant profit de leurs technologies et les adaptant aux spécificités du monde militaire.

Compte-tenu de l'exigence du planning (18 mois pour la première étape) et forte de l'expérience du cluster Patroller, Safran Electronics & Defense s'est associée à des PME motivées, agiles et performantes : Effidence, Technical Studio, Sominex, Kompai et 4D Virtualiz. Safran a également sollicité la collaboration des meilleurs laboratoires robotiques français : le CNRS, l'Institut Pascal, l'IRSTEA, les Mines de Paris et le LORIA notamment. La chaire sur le soldat augmenté, mise en place au sein du laboratoire de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en 2017, a aussi été mobilisée.

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l'Aéronautique, de l'Espace et de la Défense. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie près de 58 000 collaborateurs pour un chiffre d'affaires de 15,8 milliards d'euros en 2016. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie des indices CAC 40 et Euro Stoxx 50. 

Safran Electronics & Defense est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. La société équipe notamment plus de 500 navires, 7 000 véhicules blindés et 10 000 avions à travers le monde.

Pour plus d'informations : www.safran-group.com et www.safran-electronics-defense.com / Suivez @Safran et @SafranElecDef sur Twitter

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 08:55
Belh@rra France - Crédits Naval Group

Belh@rra France - Crédits Naval Group

 

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE, France, January 10, 2018 /PRNewswire/ --

 

iXblue, spécialiste de la navigation et du positionnement maritime, a été sélectionné par Naval Group pour équiper les cinq nouvelles frégates de taille intermédiaire (FTI) destinées à la Marine nationale. Responsable du développement de ces navires, Naval Group a ainsi signé un contrat avec iXblue pour l'acquisition de centrales de navigation inertielles Marins et de calculateurs & systèmes de distribution de données Netans pour équiper ces cinq frégates de nouvelle génération.

 

« iXblue est fier de la grande marque de confiance accordée par Naval Group pour la réalisation de ce programme majeur de renouvellement des forces navales françaises. » explique Thomas Buret, Responsable de la division Systèmes Inertiels et Applications. « Ce contrat est l'aboutissement d'une collaboration de longue date avec Naval Group que nous accompagnons sur plusieurs programmes à l'export. C'est en revanche la première fois que les systèmes iXblue sont choisis par Naval Group pour équiper, dès son neuvage, un navire de premier rang de la marine nationale. Ce contrat témoigne ainsi de la qualité et de la fiabilité des systèmes de navigation iXblue, devenus des équipements de référence sur le marché de la défense navale. »

 

Déjà sélectionnées en 2016 par les marines anglaises et allemandes, les centrales Marins proposent ainsi des systèmes de navigation inertielle haut de gamme répondants aux exigences militaires des navires de combat les plus modernes. Basées sur la technologie iXblue des gyroscopes à fibre optique, les centrales Marins proposent de très hautes performances et fournissent des informations très précises de position, cap, roulis, tangage et de vitesse quel que soit l'environnement et y compris lorsque les signaux GNSS sont inaccessibles.

 

Au cœur du système de navigation, le calculateur & système de distribution de données Netans s'interface directement avec les capteurs du navire, dont il analyse, fusionne puis distribue les données vers l'ensemble des systèmes de bords. La gamme Netans procure ainsi une information de navigation fiable, cohérente et précise au sein des environnements opérationnels les plus difficiles, tout en répondant aux problématiques de cybersécurité rencontrées par les principales marines du monde.

 

Réunis sur une même plate-forme, les systèmes de navigation Marins et les calculateurs Netans répondent précisément aux exigences recherchées pour les navires de premier rang en termes de performances, de capacité et de coût de possession. Ainsi, les systèmes de navigation iXblue équipent déjà plus de 35 marines et garde-côtes dans le monde ainsi qu'un certain nombre de navires de la marine française. iXblue équipe par ailleurs la totalité de la flotte française en logiciel de navigation (SENIN). Ce nouveau contrat passé avec Naval Group vient ainsi renforcer la présence d'iXblue sur ce marché et permet au groupe de se positionner comme un acteur français de référence dans le domaine de la navigation.

 

A propos d'iXblue

iXblue est reconnu mondialement pour la conception et la fabrication d'équipements de haute technologie destinés aux domaines de la navigation, du positionnement et de l'imagerie sous-marine, ainsi que de la construction navale. A partir de ses technologies uniques développées en interne, iXblue propose à ses clients civils et militaires des solutions clés en main leur permettant de réaliser leurs opérations maritimes, terrestres et spatiales avec la plus grande efficacité. Le groupe emploie plus de 600 collaborateurs dans le monde et réalise son activité dans plus de 35 pays.

 

A propos de Naval Group

Naval Group est le leader européen du naval de défense et un acteur majeur dans les énergies marines renouvelables. Naval Group est une entreprise de haute technologie d'envergure internationale et compte parmi les rares leaders mondiaux des systèmes navals de défense qui maîtrisent l'ensemble de la chaîne de réalisation des programmes complexes. Naval Group répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels et ses moyens industriels uniques.

Le groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le groupe propose un large panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d'entreprise, Naval Group est adhérent au Pacte mondial des Nations unies. Le groupe réalise un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros et compte environ 12 800 collaborateurs (données 2016).

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 13:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

09.01.2017 par Alain Establier - SDBR

 

SDBR : Vous étiez il y a peu Officier général Cyberdéfense donc COMCYBER du MINDEF. Après 6 ans passés à construire cette responsabilité, quel regard portez-vous sur cette période ?

 

Arnaud Coustillière : Lorsque j’ai commencé, à l’été 2011, nous étions quatre pour traiter le cœur du sujet Cyber au sein du ministère de la Défense, aidés par une petite centaine de personnes éparpillées dans le ministère. A mon départ en septembre 2017, l’état-major COMCYBER, d’environ 75 personnes, avait la tutelle sur environ 3000 personnes décentralisées au sein du MINDEF. Cela montre d’une part  que les engagements, annoncés par les Lois de Programmation Militaire (LPM) de 2008 et 2013, ont été tenus, d’autre part que les Armées disposent d’une vraie capacité de combat cohérente sur l’ensemble de l’espace numérique, allant de la prévention, de la protection et de la réaction à l’engagement contre nos ennemis dans le cadre du droit des conflits armés. C’est la preuve aussi que le Cyber n’était pas un effet de mode, puisque les attaques informatiques ont aujourd’hui envahi tout notre quotidien : pas un jour sans attaque, pas un jour sans exemple que la révolution numérique est en marche, avec des risques qui menacent les forces militaires mais aussi la vie privée de chacun de nous, au travers des objets connectés, des jouets, etc. Nous assistons vraiment à une « révolution numérique » qui envahit toute la vie en société. Pour leur capacité de combat, les Armées françaises ont été précurseurs en ce domaine en Europe, grâce au soutien sans faille des ministres, des parlementaires et des chefs d’Etat-major successifs, ce qui leur permet de ne pas être aujourd’hui en retard d’une guerre.

 

Que reste-t-il à faire à votre successeur, le général Olivier Bonnet de Paillerets, nouveau COMCYBER ?

 

J’ai eu la chance de participer à la création d’une capacité de combat des Armées, qui a atteint une taille significative en moins de 6 ans grâce à un processus très « start-up ». Dans le cadre de la LPM et de la revue Cyber, cette capacité va continuer à grossir et va donc devoir se structurer et s’industrialiser. Cependant, n’oublions pas que nous sommes avant tout des acteurs du numérique, donc nos organisations doivent rester agiles, mobiles, mouvantes, capables de s’adapter à la menace aussi rapidement qu’elle évolue, ce qui ne cadre pas forcément avec des organisations lourdes. Nous sommes une force de combat permanente (Etat-major, Task Force), dans laquelle sont puisés des combattants qui sont ensuite agrégés à des dispositifs opérationnels. Le COMCYBER doit rester agile face à des attaques de plus en plus surprenantes et déstabilisantes : exemple, pendant des mois Daech (EI) est resté caché au cœur du Web des démocraties occidentales avant qu’on ne l’en déloge ; autre exemple, contrairement à Conficker en 2009 (9 millions d’ordinateurs sous Windows XP infectés), WannaCry en 2017 a été le premier virus propagé avec une charge, d’où sa possibilité de sabotage à grande échelle ; dernier exemple, les risques à l’échelle d’une nation se sont concrétisés en 2016 par l’attaque du botnet Mirai qui a fait tomber l’internet du Liberia et, plus récemment, par le Vietnam qui a perdu totalement son Internet pendant quelques heures.       

 

Vous êtes aujourd’hui en charge de la direction générale des systèmes d'information et de communication (DGSIC). Quelle est votre mission ?

Le ministère de la Défense est engagé dans une profonde transformation numérique, comme toutes les organisations aujourd’hui. La différence entre la transformation numérique et la démarche de numérisation des processus nécessite de tenir compte de la propagation absolument galopante du numérique, de prendre en compte les nouveaux modes de relations que le numérique génère (plateforme), avec la nouvelle organisation que cela amène (ruptures dans les usages et dans les processus). Cette notion d’espace a sa propre logique qui nous amène à changer notre façon de travailler et nous sommes au début de cette révolution. Nous sommes aussi au début d’une révolution informatique, les gros systèmes atteignant leurs limites, qui va imposer la généralisation des démarches agiles tout en assurant la résilience des systèmes (ce que les grands projets informatiques ont encore du mal à intégrer) ; concilier informatique agile et informatique « socle » est un vrai défi. Nous sommes face à un secteur très agile au contact des utilisateurs (avec des applis en mouvement) qui repose en fait sur un socle un peu comme un  iceberg, qui fait appel à la très haute technologie qui évolue vite et coûte très cher (IA, Big Data, flux de transport des données, etc.). Donc il s’agit bien d’une révolution numérique en marche et nous voyons, dans les organisations, des DSI groupe accompagner la transformation numérique et les modèles d’organisation. De la même façon, le MINDEF est en train de suivre ce mouvement, que le ministre appuie comme une priorité : c’est un axe de progrès et de transformation important du ministère.

 

Quel est votre calendrier de mission ?

La lettre de mission du ministre me donne deux grands axes : une autorité fonctionnelle élargie pour consolider la gouvernance de la fonction SIC du MINDEF de façon rapide (coordination des ressources humaines et des ressources financières) et pour mettre en place, si nécessaire, une bonne gouvernance des projets ; être chef d’orchestre de la transformation numérique du ministère, c'est-à-dire être en fait le DSI groupe, aidé par les 40 personnels de DGSIC. La DSI groupe doit donc prouver sa valeur ajoutée, en comblant ce que les DSI des entités ne font pas (SGA, DIRISI**, etc.) et en faisant du transverse. C’est un mouvement qui se veut cohérent avec les autres mouvements au sein de l’Etat (secrétariat d’état au numérique, DINSIC, volet numérique d’Action Publique 2022). 

 

Vous avez également été nommé « administrateur ministériel des données ». Concrètement, que recouvre ce titre ?

Le numérique permet d’échanger des données et « l’or noir » du numérique réside dans la bonne exploitation de ces données : les rendre disponibles pour être capable d’échanger et de passer des outils d’analyse (ce qui a fait la fortune des GAFA). La donnée doit donc être partagée dans des zones de confiance internes : RH, MCO, réseaux, opérations, etc. Pour cela, il faut commencer par cartographier les données du ministère, savoir où elles se trouvent, sous la responsabilité de qui, pour pouvoir constituer des « data lakes » : un endroit de confiance, où sont rassemblées différentes données du MINDEF, capable de supporter des technologies d’analyse et d’intelligence artificielle. Le « data lake » permet à des métiers, différents mais complémentaires, de venir y chercher des informations nécessaires à la mission. Ce qui est aujourd’hui dans des silos doit pouvoir être hébergé dans des serveurs communs, pour autant ces serveurs doivent être capables de supporter ces énormes flux de données. Ces données seront essentiellement conservées dans le Cloud du MINDEF ; si certaines données peuvent être hébergées à à terme l’extérieur, elles le seront chez des partenaires de confiance (sous contrôle ANSSI), avec une charte éthique, en France et sous la loi française.

 

Madame le ministre a fixé, dans le cadre de la LPM, la mission de « restaurer la soutenabilité de nos engagements ». Quelle implication pour DGSIC ?

La transformation numérique va permettre de simplifier un certain nombre d’actes administratifs, de dématérialiser toute une série de relations internes : par exemple, dans « mission numérique » a été placé l’objectif « dites-lui qu’une fois », ce qui va être très dur à atteindre mais c’est un objectif qu’il faut s’efforcer de réaliser pour l’identification des personnels (à travers le projet Eureka de portail unique de soutien). Derrière ces objectifs, restent à solutionner les problématiques d’identifiant unique numérique au sein du MINDEF. Mon rêve serait d’arriver à donner un avatar unique à l’engagé, à son entrée au ministère, qui devienne son sésame dans toutes ses démarches durant son passage au sein des Armées : exemple, j’ai 38 ans de service et, lorsque je passe la visite médicale, je perds à chaque fois un certain temps à remplir des papiers où on me demande mes nom, prénom, âge et adresse… des milliers d’heures perdues par an par l’ensemble du personnel ! Voilà le type de révolution culturelle que la révolution numérique doit permettre, pour améliorer la productivité et pour que chaque personnel se consacre à des taches à valeur ajoutée. Mais une simple gestion de droits nécessite un système complexe, l’iceberg dont je parlais, pour un corps social qui connaît environ 50.000 déménagements d’individus par an !

 

Madame Parly a écrit aussi « investir résolument dans l’avenir pour que notre outil de défense puisse faire face aux menaces de demain ». Quel impact pour DGSIC ?

Dans tout ce que dit la revue stratégique, le numérique est aussi prégnant dans le domaine du combat. Le numérique est en fait le nouveau nom des SIC, davantage tourné vers les usages de niveau stratégique et moins considéré comme élément d’appui et de soutien : c’est un espace à part entière dans lequel il faut concevoir la manœuvre au même titre qu’elle est conçue en milieu terrestre, aérien ou marin. Aujourd’hui, nous concevons la manœuvre numérique pour attaquer ou nous défendre, mais nous devrons aller au-delà du management des informations en utilisant les futurs « data lakes », en étant capables d’y faire des analyses ou des requêtes et en recevant des informations directement exploitables comme avantage par les forces de combat.

 

Quel est votre horizon de déploiement ?

Le document d’ambition numérique est sorti le 30 novembre 2017 et nous allons proposer au ministre un plan stratégique fin février 2018. Ce plan définira les jalons et les rendez-vous nécessaires, et un calendrier. Parallèlement, se déroule le projet « Défense Plateforme » qui est un ensemble de briques fonctionnelles, dont DGSIC est pilote fonctionnel. Chaque brique est destinée à résoudre un problème particulier, instrumentalisé par sa réalisation technique confiée, dans la plupart des cas, à la DIRISI. Ce projet démarre rapidement pour être au rendez vous des premières application mais va ensuite durer plusieurs années. Les premières briques vont concerner la cartographie puis mise à disposition des données par secteur (technologies particulières des data center), la gestion des identités, l’hébergement (projet de hard), la fonction de transfert Intranet/Internet. La brique de cartographie des données vient de débuter avec une assistance externe pour des premiers livrable en exploitation avant  l’été 2018. La révolution numérique des Armées est donc en marche…

 

 

 

*Le 1er septembre 2017 il a été nommé directeur général des systèmes d’information et de communication du ministère des Armées, et élevé au rang de vice-amiral d’escadre. Il est officier de la Légion d’honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite et commandeur de l’ordre de la Croix de l’Aigle de la république d’Estonie.

** DINSIC : direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État. DIRISI : direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information de la Défense.

 

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22 novembre 2017 3 22 /11 /novembre /2017 11:50
Scania Exchangeable Cabin - photo Centigon

Scania Exchangeable Cabin - photo Centigon

 

PARIS, November 22, 2017 /PRNewswire/ --

 

Le Danemark se dote de camions SCANIA dont les cabines seront blindées par le spécialiste français du blindage 

 

Centigon France, une filiale du groupe Centigon Security, un des principaux acteurs sur le marché mondial des véhicules blindés civils et militaires, annonce aujourd'hui avoir été sélectionnée par SCANIA pour le blindage des cabines de camions destinés aux forces armées du Danemark.

 

Le marché initial avec l'organisme en charge des achats et de la logistique de la défense danoise Danish Defense Acquisition and Logistics Organization  porte sur l'acquisition d'une importante flotte de camions militaires tactiques (environ 500) et civils (250 environ) destinés aux opérations militaires nationales, internationales et logistiques. Plus d'une centaine seront équipés de cabines blindées pouvant résister aux menaces balistiques et à l'explosion de mines et d'IED; les cabines seront disponibles en plusieurs niveaux de blindage selon la norme OTAN STANAG 4569.

Pour concevoir la protection balistique adaptée, CENTIGON s'est appuyée sur plusieurs décennies d'expérience dans le domaine du blindage et de l'intégration de matériaux balistiques, mais également sur des technologies innovantes comme la simulation digitale qui permet de tester la résistance de la cabine en amont de la conception. Centigon s'est également chargée de la réalisation de tests destructifs réels ainsi que de l'intégration d'équipements propriété des forces armées danoises.

« Nous sommes particulièrement fiers d'être associés à un constructeur de la renommée de SCANIA pour un projet militaire d'une telle envergure », a déclaré Franck Baucher , président directeur général de CENTIGON France. « C'est une commande stratégique qui prouve la capacité de CENTIGON à collaborer avec les OEM pour répondre aux attentes de clients très exigeants du secteur de la défense. »

Le contrat porte sur sept ans et comprend la livraison à SCANIA d'un ensemble de services de support, d'entretien et de réparation (MCO), la fourniture de pièces détachées et de la formation. Les livraisons de cabines blindées à SCANIA commenceront en 2019 pour se terminer en 2021.

 

À propos de Centigon France SAS 

Avec plus de 60 ans d'expérience dans l'intégration de protection balistique et de blindage, CENTIGON produit tous types de véhicules blindés : transport de fonds, civils, et militaires. Fort d'un important savoir-faire industriel et d'une expertise balistique, les véhicules CENTIGON offrent une protection contre de multiples menaces (arme de poing, fusil d'assaut, arme perforante, IED, blast et mines). Leader sur son marché en Europe, Afrique et Moyen-Orient, Centigon France emploie 160 personnes et a livré plus d'un millier de véhicules blindés au cours des cinq dernières années.

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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 08:55
JIM Compact (Jumelle Infrarouge Multifonction)  - photo Bruno RANVIER / Safran E&D

JIM Compact (Jumelle Infrarouge Multifonction) - photo Bruno RANVIER / Safran E&D

 

Milipol, 21 Novembre 2017 - CP Safran Electronics & Defense

 

Dévoilée à Eurosatory en 2016, la JIM Compact (Jumelle Infrarouge Multifonction) de Safran Electronics & Defense équipe désormais les forces armées de 7 pays de l’OTAN. Jumelle multifonction de dernière génération, la JIM Compact a été reconnue comme la solution la mieux adaptée aux missions des forces spéciales. Elle répond aux besoins stratégiques de renseignement, d’observation et de ciblage des forces (ISTAR : Intelligence, Surveillance, Target Acquisition & Reconnaissance).

Légère (moins de 2kg batterie incluse), de longue portée et dotée d’une connectivité avancée sur le champ de bataille, la JIM Compact répond aux attentes les plus exigeantes des utilisateurs comme la taille, le poids et l’autonomie (SWaP : Size, Weight and Power). Grâce à son ergonomie intuitive, à son capteur à bas niveau de lumière qui s’ajoute aux capteurs jours et infrarouge refroidis déjà présents sur la JIM LR (Jumelle Infrarouge Multifonction Long Range) et à la visualisation des pointeurs et désignateurs lasers (See-Spot), la JIM Compact offre à ce jour le meilleur rapport poids/performance du marché.

La JIM Compact tire parti du succès de la famille JIM, dont près de 10 000 exemplaires sont en service ou en commande dans une quarantaine de pays.

 

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique, de l’Espace et de la Défense. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie près de 58 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros en 2016. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie des indices CAC 40 et Euro Stoxx 50.

Safran Electronics & Defense est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. La société équipe notamment plus de 500 navires, 7 000 véhicules blindés et 10 000 avions à travers le monde.

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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 17:55
Une nouvelle solution connectée pour les véhicules des forces de sécurité

 

20.11.2017 MILIPOL PARIS COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

A l’occasion du salon Milipol Paris, Thales et Gruau annoncent un partenariat pour développer une nouvelle solution de connectivité pour les véhicules de patrouille de futur, un véritable coffre de toit connecté, afin d’accompagner la transformation digitale des forces de sécurité intérieure.

 

Pour répondre aux besoins quotidiens et aux contraintes des forces de sécurité intérieure, Thales et Gruau s’associent pour proposer un coffre de toit connecté en lieu et place de la rampe traditionnelle transposable sur les véhicules de nouvelle génération. De nouvelles fonctionnalités permettront aux patrouilles d’accéder à des applications métiers et des bases de données à distance, de partager des documents (photos, vidéos), grâce à une connectivité haut-débit sécurisée et une capacité de traitement des données et vidéos en local et en central.

Le coffre de toit, renforcé, intègre l’ensemble des moyens techniques actuels du véhicule (radio, signalisation et capacité de lecture automatisée de plaques d’immatriculation) ainsi que des fonctionnalités innovantes (hébergement local d’application, traitement vidéo, caméra 360° avec visionnage nocturne, alarme de proximité, drone) et une connectivité haut débit sécurisée.

Grâce à l’intégration de l’ensemble des équipements techniques dans le coffre de toit, les forces de sécurité bénéficient d’un meilleur aménagement des véhicules de patrouille et d’un espace intérieur allégé Pour une meilleure ergonomie et une meilleure sécurité. Avec son système d’installation « plug and play », le coffre de toit se démarque par sa rapidité d’installation et garantit, pour les forces de sécurité, une transformation minimale et simplifiée des véhicules ainsi qu’une optimisation économique.

Pour aller plus loin et accompagner davantage les forces de sécurité dans l’utilisation de la solution, le coffre de toit est proposé avec un ensemble de services allant du maintien en condition opérationnelle à la gestion capacitaire du système et de la flotte au travers d’engagements de performances mesurés.

Les forces de sécurité verront leurs missions quotidiennes facilitées, la disponibilité des moyens améliorée, et l’ergonomie et la sécurité à bord renforcée. Ainsi, le coffre de toit de Thales et Gruau accompagne la transformation digitale des métiers de la sécurité et s’adapte pleinement aux contraintes opérationnelles et économiques actuelles.

 

A propos de Gruau

Le Groupe Gruau, leader européen de la Carrosserie sur Véhicule Utilitaire, est partenaire de la Sécurité Intérieure depuis 2003. Il imagine depuis près de 130 ans des solutions globales innovantes de transport. Multi-spécialiste, multimarque, multi-site, le Groupe Gruau, propose une gamme de plus de 20 produits : transport de personnes, véhicules de distribution (fourgons et isothermes), utilitaires pour le BTP (bennes, plateaux, cabines approfondies…), véhicules de sécurité (Police, Gendarmerie), ambulances et véhicules d’urgence, véhicules funéraires, …. Le Groupe Gruau emploie 1500 collaborateurs, transforme plus de 52 000 véhicules par an sur 20 sites (13 en France, 2 en Pologne, 1 en Espagne, 1 en Algérie, 1 aux États-Unis et 2 en Italie) et réalise un chiffre d’affaires de 275M€. Pour plus d’informations : www.gruau.com

 

A propos de Thales

Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de l’Aérospatial, du Transport, de la Défense et de la Sécurité. Fort de 64 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 14,9 milliards d’euros. Avec plus de 25 000 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d’agir au plus près de ses clients partout dans le monde.

www.thalesgroup.com

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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 07:55
photo Préfecture de Police

photo Préfecture de Police

 

15.10.2017 par Alain Establier – n° 180 lettre « SECURITY DEFENSE Business Review ».

 

SDBR : En ce mois européen de la cybersécurité, pouvez-vous nous décrire l’action de la Préfecture de Police de Paris (PPP) dans le Cybermonde ?

Michel Delpuech : La préfecture de Police est pleinement engagée et mobilisée à travers son organisation dans la lutte contre la cybercriminalité et notamment les infractions commises contre les systèmes d’information ou l’usage frauduleux de leurs données (escroqueries, discriminations, haine raciale sur Internet, contenus pédopornographiques, atteintes à la propriété intellectuelle : téléchargement illégaux, musique, films, données). La brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI) de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) - précédemment appelée SEFTI lors de sa création le 7 février 1994 - est en charge d’enquêter sur cette thématique. Pour répondre à l’évolution de cette délinquance, des « groupes Internet » ont été créés dans d’autres brigades centrales de la DRPJ, à l’instar de la brigade de protection des mineurs (lutte contre la pédopornographie), de la brigade des fraudes aux moyens de paiements (escroqueries à la carte bancaire, faux ordres de virement) et à la brigade de répression de la délinquance astucieuse (faux sites Internet, escroqueries qui y sont liées). Depuis mars 2015, un conseiller technique spécial en charge des questions liées à la cybercriminalité est rattaché au cabinet du préfet de Police.

 

Quelles actions de sensibilisation aux cyber-risques menez-vous, tant à l’interne qu’à l’externe ?

Les agents de la BEFTI ou de la BFMP (Brigade des fraudes aux moyens de paiement) interviennent régulièrement, à la demande des chambres des métiers ou du commerce et de l’industrie, afin d’organiser des conférences permettant de sensibiliser les personnels des différentes organisations professionnelles. Ces conférences sont également l’occasion d’alerter les entreprises sur de nouvelles formes de délinquance, d’arnaques et d’escroqueries, comme les faux ordres de virements internationaux, l’utilisation frauduleuse de moyens de communication (exemple : le « phreaking », technique permettant l’utilisation des standards téléphoniques des sociétés pour effectuer des appels à l’étranger vers des sites qui rémunèrent au passage le hacker). La préfecture de Police s’investit également dans la sensibilisation de ses agents (configuration des postes de travail, formation à la vigilance pour que chacun soit responsable de sa sécurité informatique et de sa navigation sur Internet) afin de renforcer la sécurité collective de ses réseaux.

Le site internet de la préfecture de Police dispose d’un espace cyber sécurité avec de la documentation à destination du public (conseils de prévention, vidéos pédagogiques) et des professionnels (conseils tutoriaux en ligne, démarches pour les dépôts de plainte en ligne par exemple).

 

Pas un seul jour sans que le risque terroriste ne se rappelle à la population. Quelle est la place de la préfecture de Police dans la lutte contre le terrorisme ?

Le risque terroriste demeure, aujourd'hui, à un niveau très élevé. En dépit de ses revers militaires importants dans la zone irako-syrienne, Daech reste déterminé à frapper notre territoire et, notamment, Paris et son agglomération. Certes, grâce à l'action de l'Etat, le phénomène des départs vers les théâtres d'opérations djihadistes au Sahel et au Moyen-Orient s'est tari. Néanmoins, environ 700 Français ou résidents habituels en France y sont actuellement présents, parmi lesquels environ un tiers de femmes. Environ 260 y ont trouvé la mort. Un peu plus de 200 individus sont d'ores et déjà revenus sur le territoire national. Enfin, un peu moins de 500 mineurs se trouvent sur zone. Notre vigilance est donc totale, de même que notre détermination à lutter contre la menace et protéger nos concitoyens. C'est là un objectif absolument majeur des services de la Préfecture de Police pour ce qui concerne Paris et son agglomération. Nous sommes d'autant plus vigilants que les groupes djihadistes encouragent également, dans le cadre d'un appel global au djihad, le passage à l'acte d'individus qui ne sont pas passés par le Moyen-Orient ou le Sahel, comme en témoignent les derniers attentats commis en France, à Paris, mais aussi à Barcelone.

 

Avez-vous changé votre approche du risque terroriste devant cette mutation de la menace ?

Cette seconde forme de menace, endogène, est aujourd'hui la plus prégnante. Ces individus radicalisés ne présentent pas de profil spécifique et agissent avec des moyens parfois rudimentaires, tels que des armes blanches ou des armes à destination, comme les véhicules béliers. L'attentat commis au marteau, le 6 juin dernier, contre un policier sur le parvis de Notre-Dame en est une parfaite illustration. Près d'un tiers des individus identifiés comme radicalisés - soit environ 6000 individus - se trouvent en Ile-de-France et dans l'agglomération parisienne ; ils représentent plutôt le haut du spectre de la menace. Paris concentre le plus grand nombre de ces signalements, avec un peu plus de 1000 cas.

Bien évidemment, ils font l'objet d'une attention et d'un suivi fins de la part des services concernés de la préfecture de Police. D'une manière générale, nos services de police sont puissamment mobilisés pour prévenir et lutter contre toute tentative de passage à l'acte. L'ensemble des maillons de la chaîne travaillent dans un souci de coopération constant, qu'il s'agisse du renseignement avec la DRPP (la direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris qui travaille en étroite liaison avec les services du premier cercle tels que la DGSI), de l'investigation judiciaire avec la brigade criminelle de la PJ, de la sécurité et de la surveillance sur la voie publique avec les effectifs de la DSPAP (direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne), ou encore de l'intervention spécialisée avec la BRI (brigade de recherche et d'intervention). Telle est d'ailleurs la principale caractéristique de la préfecture de Police : une organisation intégrée qui permet d'assurer un continuum serré entre les actions de sécurité intérieure et de sécurité territoriale. La fluidité des échanges de renseignements entre services, la détection des signaux faibles de radicalisation, l'articulation des moyens judiciaires et administratifs, sont absolument nécessaires contre la menace terroriste diffuse à laquelle nous sommes confrontés.

 

Paris va donc organiser les JO en 2024. Comment envisagez-vous de préparer les équipes de la PPP à faire face à cette occasion à ces deux menaces majeures que sont le risque cyber et le risque terroriste ?

En lien avec le futur coordinateur national pour la sécurité des Jeux (CNSJ), le modèle intégré de la préfecture de Police et le rôle prépondérant du préfet de Police, à la fois dans la coordination des dispositifs de secours et de sécurité à l’échelle de la région Ile-de-France, comme dans les phases successives de planification et de gestion opérationnelle de la sécurité des Jeux, sont le ciment des projets tels le centre de commandement et d’information et de communication unique et le centre de coordination de la sécurité des transports. Permettre la résilience de tous les moyens pour assurer les missions est la première préoccupation sur laquelle le travail est entrepris. Le coût du numérique sera non négligeable pour être au niveau attendu par les politiques de sécurité nationale et les directives qui en sont issues. Mais la planification permettra de budgétiser les efforts afin de permettre d’atteindre le but de réussite des JO. La cellule de cyber-crise de la préfecture de Police sera prête à être activée à l’instar de ce qui a été fait durant la COP 21 en 2015 ou l’EURO FOOT 2016, avec à sa tête l’autorité qualifiée en sécurité des systèmes d’information de la préfecture de Police, le préfet secrétaire général pour l’administration de la préfecture de Police, lequel est assisté du responsable zonal de sécurité des systèmes d’information et du chargé de missions aux questions liées à la cybercriminalité. L’organisation de cette cellule fait appel à tous les services habituels en matière de gestion de crise de la préfecture de Police. La planification d’anticipation et les exercices dans ce domaine sont traités exactement comme les autres risques en raison de leurs incidences possibles sur la vie de la Nation dans les secteurs d’activité d’importance vitale. Le pilotage de la gestion de crise par le préfet de Police s’effectue en lien avec le Préfet, secrétaire général de la zone de défense chargé de la planification et des exercices de crise.

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11 octobre 2017 3 11 /10 /octobre /2017 11:55
Forum Entreprises Défense 2017 : rencontrer les différents acteurs du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres

 

Le Forum Entreprises Défense (FED) 2017 se déroulera les 18 et 19 octobre à Versailles Satory.

Organisé en partenariat avec la chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Île-de-France et le Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT) il a pour objectif de faire rencontrer les différents acteurs du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T) : grands groupes industriels, PME, etc... et acteurs institutionnels.

Ce sont près de 150 exposants privés et 10 exposants institutionnels du monde de la MCO-T qui sont attendus les 18 et 19 octobre.

Pour en savoir plus et vous inscrire gratuitement au FED 2017

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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 15:55
Honneurs militaires à l’Hôtel national des Invalides (13° RDP) - 28 Sept.

 

source: GMP

 

Le général de corps d’armée Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, vous informe qu’une cérémonie d’honneurs militaires sera organisée en l’Hôtel national des Invalides le jeudi 28 septembre en hommage à un sous-officier du 13e Régiment de dragons parachutistes mort pour la France au Levant le samedi 23 septembre 2017.

 

La cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches sera présidée par le général de corps d’armée Bertrand Houitte de la Chesnais, major général de l’armée de Terre, à l’Hôtel national des Invalides à 18h30. Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III à 17h30. En cette circonstance, le gouverneur mIlitaire de Paris invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage à notre camarade, et leur solidarité avec sa famille et ses compagnons d’arme, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III.

 

Une cérémonie d’hommage de la Nation présidée par Madame Florence Parly, ministre des Armées, aura lieu le vendredi 29 septembre 2017 à Souges.

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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 10:55
photo Naval Group

photo Naval Group

 

22.09.2017 CP de Naval Group

 

Naval Group est fier d’avoir livré vendredi 22 septembre 2017 sa première corvette Gowind® 2500 à la Marine égyptienne. La cérémonie s’est déroulée à Lorient en présence de l’Amiral Ahmed Khaled, commandant en chef de la marine égyptienne, d’Hervé Guillou, Président-Directeur général de Naval Group et de hautes autorités de la Marine nationale et de la Direction générale de l’Armement. Ce navire, déjà commandé à dix exemplaires à ce jour, vient compléter la gamme étendue de navires et sous-marins du groupe.

 

Un programme mené dans des délais record

Livrée en 36 mois, la corvette ENS ELFATEH prendra la mer dès le 23 septembre pour rejoindre son port d’attache en Egypte. Ce navire est la première des quatre unités commandées par la marine égyptienne.

Hervé Guillou, Président Directeur général de Naval Group déclare : « Naval Group est particulièrement fier d’annoncer la livraison ce jour, conçu et réalisé en un temps record de trois ans, de la première corvette Gowind® destinée à l’Egypte, client et partenaire stratégique du groupe. Naval Group et ses partenaires industriels sont totalement mobilisés pour apporter leur soutien à l’Egypte dans la construction en transfert de technologie des trois corvettes suivantes. Une fois encore, je tiens à souligner le professionnalisme exceptionnel de l’équipage et des ingénieurs égyptiens. Ce programme illustre la capacité de Naval Group, avec le soutien des plus hautes autorités françaises, à contribuer à l’autonomie de ses clients. »

 

Naval Group poursuit son partenariat stratégique avec l’Egypte

La corvette ENS ELFATEH est le quatrième navire livré par Naval Group à la marine égyptienne. Elle s’inscrit dans un partenariat stratégique et de long terme avec l’Egypte. Pour mémoire, Naval Group a déjà livré une frégate FREMM en 2015 et deux BPC de type Mistral en 2016.

 

10 exemplaires : la corvette Gowind®, un navire multi-missions à succès

Le design particulièrement modulaire de la corvette Gowind® a permis de répondre aux attentes spécifiques de la marine égyptienne, tout en préservant des délais de livraison très attractifs. Ce même design Gowind® est aujourd’hui proposé à d’autres clients désireux de se doter d’un navire performant et « sea proven », qui a démontré lors de ses essais à la mer qu’il tenait parfaitement toutes ses promesses.

La corvette Gowind® 2500 a été également été commandée en six exemplaires par la Malaisie. Le 24 août dernier, le partenaire malaisien de Naval Group, Boustead Naval Shipyards, a ainsi procédé à la mise à flot de la 1ère corvette destinée à la marine royale malaisienne.

Commandée au total en dix exemplaires, la corvette Gowind® 2500 répond aux enjeux des Marines de disposer d’un navire de combat complet et multi-missions pour des opérations de souveraineté, de lutte contre les trafics illicites ou de sauvegarde maritime.

La corvette Gowind® 2500 est un concentré des dernières avancées technologiques développées et maîtrisées par Naval Group dans le naval de défense. Elle intègre la dernière génération de systèmes de combat développée par Naval Group, SETIS®, le « Panoramic Sensors and Intelligence Module (PSIM) » – ensemble regroupant la mâture intégrée avec ses différents capteurs et le Centre Opérationnel ainsi que les locaux techniques associés – et le haut niveau d’intégration, d’automatisation et de convivialité des systèmes Naval Group.

• Longueur hors tout : 102 mètres

• Largeur : 16 mètres

• Déplacement : 2 600 tonnes

• Vitesse maximale : 25 nds

• Equipage : 80 personnes (détachement hélicoptère inclus)

• Autonomie : 3 700 nautiques à 15 noeuds

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 05:55
photo EMA / COS

photo EMA / COS

 

25.07.2017 par Alain Establier – n° 176 de la lettre d’information SDBR

 

SDBR : Est-ce qu’un marin a un regard différent lorsqu’il prend la direction du COS (Commandement des Opérations Spéciales) ?

 

VA Laurent Isnard : Nous venons de fêter les 25 ans du COS, qui existe depuis 1992 avec comme premier commandant le général Lepage. Ensuite, se sont succédés des terriens, des marins et des aviateurs, ce qui démontre la continuité de notre travail. Au fil du temps, l’environnement a changé, l’outil a muri et s’est bien développé, mais aujourd’hui nous devons aller plus loin dans la capacité d’emploi du COS. Il n’y a pas de regard particulier d’un marin par rapport à un terrien ou à un aviateur, car voila 10 ans que je fais de l’interarmées, entre autres au CPCO (Centre de planification et de conduite des opérations), et j’ai profité durant cette période du regard et de l’expérience des autres sur les activités. Pour autant, je suis très fier de mon uniforme de marin mais je reste très ouvert sur l’extérieur. Il est important de ne pas avoir de barrières et de fonctionner en réseau ou en hub, modes de partage et de rencontre où chacun prend ce dont il a besoin et apporte au pot commun les éléments d’un projet supérieur : telle est l’idée maitresse.

 

Est-ce une approche collaborative comme on dit souvent dans les colloques ?

C’est une approche du monde moderne, certes moins confortable que le fait d’être propriétaire de son périmètre, mais qui oblige à dépendre des autres, pour leur disponibilité ou leur bon vouloir, qui vous oblige à avoir une bonne connaissance de votre environnement (informations, effecteurs, etc.) et qui vous met en situation d’inconfort parfois, car la décision complète ne dépend pas que de vous. En revanche, nous gardons notre autonomie en termes de capacités d’équipages, avec des équipes très spécialisées appliquant des procédures tout aussi spécialisées : commandos, renseignement, commandement dédié travaillant en boucle courte et faible préavis, etc. Autour de ces équipes, s’agrègent beaucoup d’effecteurs que nous allons chercher dans chacune des armées : patrouille de rafale, sous-marin, équipe régimentaire, etc.

 

Etes-vous intégré au CPCO ?

C’est un autre sujet. Le CPCO se situe au niveau stratégique. Le lien hiérarchique du G-COS est le CEMA, avec le sous-chef Opérations, son adjoint. L’avantage du COS est d’avoir une chaîne de commandement très courte : CEMA, ministre des armées, PR (chef des armées). Toujours bien sûr en coordination avec le CPCO, qui est la « tour de contrôle » pouvant mettre des moyens à disposition intégrés à la manœuvre globale. Sur certains théâtres nous fonctionnons seuls, sur d’autres nous sommes aux cotés des forces conventionnelles.

 

En 2012, le général Christophe Gomart, alors G-COS, nous disait qu’il souhaitait un bon pré-positionnement des Forces Spéciales, au plus près des zones potentielles de crise. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Aujourd’hui ce stade est dépassé, car la variété et la multitude de nos engagements amènent les unités à être pré-positionnées et même déjà engagées : Levant, Afrique en plusieurs endroits, Méditerranée, etc. Ensuite, il s’agit de définir des priorités selon la durée prévisionnelle de la mission. Nous avons aujourd’hui un très bon maillage des espaces où nous sommes susceptibles d’être engagés. En face, nous avons un ennemi qui se déplace en faisant fi des frontières, que ce soit avec des moyens conventionnels ou en utilisant le cyberespace : donc rien n’est normé. Les frontières sont une contrainte juridique pour nous, mais l’ennemi s’en affranchit facilement, entre autres par les ramifications dont il dispose dans plusieurs zones. C’est finalement une guerre en réseau contre des réseaux : partage d’information, accueil, soutien logistique, engagement. Nous avons un réseau d’officiers de liaison maillé sur différents continents, pour partager avec nos alliés de l’information, de la formation, voire de l’appui si nécessaire.   

 

Etes-vous fournisseur ou client des régiments ?

Les deux à la fois, car nous travaillons avec tout le monde. Prenons l’exemple de l’entreprise : dans un monde moderne, un industriel peut très bien avoir gagné un marché de fournitures et se retrouver également client pour des services fournis par un autre partenaire de ce même marché. C’est exactement la même chose chez les militaires : par exemple, le COS recueille du renseignement, qui est intégralement donné à la DRM, pour synthèse et analyse, et qui nous redonnera des éléments nécessaires à notre mission ou à une autre mission.

 

A propos de renseignement, y a-t-il une synergie réelle entre les différents acteurs du renseignement en France ?

En matière de renseignement, les services français sont plutôt dans un esprit de relations bilatérales, même si aujourd’hui d’importants progrès ont été observés, notamment à travers la mise en place de structures centralisées et spécialisées. A titre d’effecteur, le COS est dans ce type de schéma, que ce soit avec les services français (DRM, DGSE) ou alliés. Ce qui nous intéresse, c’est le renseignement à fin d’action : soit que nous en obtenions à l’occasion d’une opération et nous leur donnons, soit que nous en recevions des services. Sur certaines opérations (comme à Ouagadougou), nous travaillons en plateau, avec plusieurs services français et alliés : cela devient une plateforme neutre, pour accueillir des officiers de liaison de différents services de renseignement et les mettre en relation.

 

Les équipements dont disposent les Forces Spéciales (FS) sont-il satisfaisants ?

Tout dépend du référentiel. Par rapport à 1992, nous ne sommes plus dans la même dimension. Je commandais en 1999 le commando Hubert ; les avancées faites dans le domaine des nageurs de combat sont extraordinaires. Les progrès faits dans les trois composantes des Forces Spéciales sont considérables. En revanche, les cultures des unités et des milieux dans lesquels elles évoluent ont été conservées. Le COS a progressé au niveau des compétences individuelles (4400 avec les réservistes) et dans les domaines du collectif, des matériels et des procédures opérationnelles. La chaine de commandement a aussi évolué. Il est à noter que les états-majors de chacune des trois composantes, Terre, Air, Mer, ont rationnalisé et mis en cohérence le recrutement, la formation et l’entraînement des commandos et des équipages.

Les efforts à faire concernent l’ISR (Acquisition d’images par avion de renseignement et drones Reaper), la 3D (hélicoptères et avions de transport tactique en particulier) et les drones. Le besoin sera toujours supérieur au nombre de drones d’observation détenus, mais aujourd’hui nos drones doivent pouvoir embarquer des modules de guerre électronique et des armes. En véhicules terrestres, la DGA avait commandé en 2016, auprès de Renault Trucks Défense, des Véhicules Légers des Forces Spéciales (VLFS) et des Véhicules Lourds des Forces Spéciales (PLFS), destinés à remplacer respectivement les Véhicules de patrouille SAS (VPS) et les Véhicules Légers de Reconnaissance et d’Appui (VLRA). Nous avons reçu en début d’année les  premiers PLFS et nous devrions recevoir les premiers VLFS en 2018. En ce qui concerne la Marine, les embarcations rapides du type « Ecume » sont aujourd’hui « matures » et sont embarcables et parfois même prépositionnées sur différents bâtiments en service. Pour l’armée de l’Air, la capacité hélicoptère ravitaillable en vol ouvre un domaine d’emploi exceptionnel et complémentaire à celui de l’aéro-combat détenu par le 4e RHFS (4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales).

 

Sur quels types de missions les FS sont-elles engagées actuellement et quid pour l’avenir?

Actuellement, nous sommes engagés prioritairement sur des missions de lutte contre les terroristes ; c’est ce qui nous engage sur presque tous les théâtres que vous connaissez. Pour l’avenir, nous devons dès à présent nous préparer au combat de haute intensité, du fait du retour de la compétition des Etats-puissances : comment s’y intégrer ? Cela nécessite de développer certaines compétences chez les pilotes d’hélicoptères et d’avion de transport, ainsi que dans le combat commando. Dans les zones de combat de haute intensité, il faut utiliser certaines procédures pour pénétrer sous les radars, pour parer aux missiles en franchissement d’espace aérien, pour combattre essentiellement en zone urbaine, etc. A la différence de ce que vous voyez à Mossoul, par exemple, dans le combat de haute intensité auquel je fais allusion, il faut ajouter la profondeur du théâtre ; car ce sont des Etats qui s’affrontent, avec des armées complètes et tout leur panel de moyens. Dans ce contexte, le déploiement des FS ne correspond plus aux environnements que nous connaissons actuellement. Il faut donc s’y préparer et redécouvrir ce que les officiers d’aujourd’hui n’ont pas connu.

 

Quelles innovations les industriels pourraient apporter aux Forces Spéciales demain ?

J’avais exprimé au SOFINS en mars, devant les industriels, ce que nous attendons en termes d’innovation. Pour résumer, nous attendons des avancées dans le recueil du renseignement (ROEM et mise en place des équipes), dans le domaine de la communication (protégée des attaques cyber, de l’espionnage et des indiscrétions) et dans le traitement des données ainsi que les drones. Pour le recueil de renseignement, l’EMA, en collaboration avec la DRM, travaille avec des spécialistes des langues étrangères et avec des industriels capables d’apporter une aide automatisée à la traduction.

Au COS, nous faisons le choix d’avoir des interprètes locaux sur le terrain. Car nous sommes dans une logique de présence très en amont de crise sur les théâtres d’opérations et de constitution d’un réseau de partenaires, pour pouvoir avoir une appréciation de la situation, en avance de crise, puis une collaboration efficace et fiable au moment d’un éventuel engagement.  C’est une des grandes évolutions du COS moderne : être présent avant que la crise ne se déclenche, pour mieux comprendre son évolution, créer un réseau de partenaires locaux, accompagner la crise puis, lorsqu’elle est résolue, rester le temps de l’accalmie pour revenir en tant que de besoin. Cela ne se traduit pas par une inflation importante de personnels car, plus vous avez une connaissance fine de l’environnement, mieux vous pouvez mesurer les forces nécessaires à déployer.

 

Vos souhaits pour le COS et les FS ?

Dans la dynamique de mes prédécesseurs à ce poste, je souhaite que le COS puisse continuer à diversifier ses formes d’actions, pour augmenter l’employabilité, la réactivité et l’efficacité des Forces Spéciales afin de pouvoir atteindre les objectifs confiés par le Chef des armées et les autorités politiques de notre pays.

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19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 09:55
photo EMA

photo EMA

 

source

 

J’assume les responsabilités de chef d’état-major des armées depuis trois ans et demi. Je suis pleinement conscient de l’honneur qui m’est fait, de la confiance qui m’a été accordée et des devoirs qui sont attachés à cette fonction.

 

J’ai toujours veillé, depuis ma nomination, à maintenir un modèle d’armée qui garantisse la cohérence entre les menaces qui pèsent sur la France et sur l’Europe, les missions de nos armées qui ne cessent d’augmenter et les moyens capacitaires et budgétaires nécessaires pour les remplir.

 

Dans le plus strict respect de la loyauté, qui n’a jamais cessé d’être le fondement de ma relation avec l’autorité politique et la représentation nationale, j’ai estimé qu’il était de mon devoir de leur faire part de mes réserves, à plusieurs reprises, à huis clos, en toute transparence et vérité.

 

Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays. Par conséquent, j’ai pris mes responsabilités en présentant, ce jour, ma démission au Président de la République, qui l’a acceptée.

 

J’éprouve une vraie reconnaissance envers nos soldats, nos marins et nos aviateurs avec lesquels j’ai partagé ma vie, pendant quarante-trois années, au service de la nation, en toute sincérité. Je sais pour les connaître qu’ils continueront à assurer la mission aux ordres de mon successeur avec autant de détermination et de fidélité.

 

Je reste indéfectiblement attaché à mon pays et à ses armées. Ce qui m’importera, jusqu’à mon dernier souffle, c’est le succès des armes de la France.

 

Général d’armée Pierre de Villiers

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 15:55
Premier défilé sur les Champs-Elysées pour le futur véhicule blindé connecté de l’armée de Terre

 

Versailles, le 17 juillet 2017 – source Thales

 

Les sociétés Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales sont fières d’avoir contribué au succès du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées avec la présence d’un Véhicule Blindé MultiRôles (VBMR) en démonstration dynamique devant la tribune présidentielle.

Le VBMR succèdera aux VAB, fabriqués dans les années 70 et 80 et utilisés intensivement par l’armée de Terre sur tous les théâtres d’opération depuis plus de trente ans. Le VBMR sera un véhicule infovalorisé et interconnecté en temps réel avec les autres véhicules apportant ainsi une nouvelle capacité opérationnelle, le combat collaboratif.

Cette première démonstration dynamique du VBMR, dont le marché de développement, de fabrication et de soutien des véhicules a été attribué par la Direction générale de l’armement (DGA) en décembre 2014, reflète les avancées concrètes du programme Scorpion. Elle démontre un respect des plannings de développement et d’industrialisation par l’équipe France, avec l’objectif des premières livraisons d’engins fin 2018. Elle est aussi le résultat d’une collaboration fructueuse et efficace entre Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales, constitués en GME (Groupement Momentané d’Entreprises), leurs prestataires et partenaires, sous le pilotage de la DGA pour le compte de l’armée de Terre.

Ce programme, structurant pour Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales ainsi que pour tout le tissu industriel français irrigué par les commandes de sous-traitance du GME, donne une impulsion significative à notre industrie de défense terrestre.

 

A propos de Nexter

Nexter, société du groupe KNDS, est le leader français de la défense terrestre, et également le 3ème munitionnaire européen. Le Groupe a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d’activité s’étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les forces aériennes et navales. Nexter apporte également des systèmes et des solutions de protection dans le domaine de la sécurité. La société poursuit sa politique de développement à l’international avec 60% de prises de commandes à l’export en 2016. En France, Nexter est pleinement mobilisé pour répondre aux objectifs du programme SCORPION, à travers la rénovation du char Leclerc et le développement au sein d’un GME (Nexter, Renault Trucks Defense, Thales) des futurs engins VBMR et EBRC. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2016 à 866 millions d’euros, dont 19% sont alloués aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits du groupe est composée des véhicules blindés ARAVIS®, TITUS® et VBCI, des systèmes d’artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105LG1, de munitions intelligentes (BONUS), ainsi que de services clients, soutien et revalorisation.

 

A propos de RENAULT TRUCKS Defense

RENAULT TRUCKS Defense développe et fabrique une gamme complète de véhicules blindés, tactiques et logistiques de 7,9 à 42 t. Fournisseur historique des forces armées françaises avec quasiment tous les camions en service et de nombreux véhicules blindés, l’entreprise fournit également la chaîne cinématique (« driveline ») complète 8x8 des 630 Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie VBCI de l’armée de Terre française, ainsi que le châssis spécial de l’automoteur d’artillerie à roues de 155 mm Caesar® de Nexter. RENAULT TRUCKS Defense compte des clients dans plus de 65 pays à travers le monde. A ce jour, 5000 Véhicules de l’Avant Blindé VAB Mk1 de transport de troupes ont été vendus à l’international, tandis que des nouveaux modèles comme le véhicule tactique Sherpa Light 4x4 ont déjà remporté leurs premiers contrats à l’export.

 

 

A propos de Thales

Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de l’Aérospatial, du Transport, de la Défense et de la Sécurité. Fort de 64 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 14,9 milliards d’euros. Avec plus de 25 000 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d’agir au plus près de ses clients partout dans le monde.

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11 juillet 2017 2 11 /07 /juillet /2017 07:55
ITW de Jacques Gautier, ancien VP de la Commission des affaires étrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat (SDBR)

 

 

11/07/2017 par Alain Establier - SECURITY DEFENSE Business Review n° 175

 

SDBR : Vous avez été en 2016 rapporteur, avec le sénateur Daniel Reiner, d’un excellent rapport sur les OPEX de la France. Qu’en est-il sorti concrètement ?

 

Jacques Gautier : Pour l’instant, je devrais dire « rien » ! Mais, en pédagogie, il faut savoir répéter souvent… Comme le dit le CEMA Pierre de Villiers, en matière de Défense, « pour gagner la guerre il faut aussi savoir gagner la paix ». Cela signifie, qu’avec les nations européennes (pour disposer de budgets conséquents), il faut intervenir en amont des crises avec une approche globale d’aide au développement, incluant l’aide à l’agriculture, à l’éducation, à la bonne gouvernance, au règlement des différents ethniques ou religieux… Parallèlement, il faut investir et former les armées locales pour qu’elles puissent progressivement assurer le maintien de la sécurité et de la paix dans leur propre région ou leur propre pays. C’est un travail de longue haleine, à coût élevé, mais c’est le seul moyen d’éviter, dans le futur, la multiplication des zones de crises et la faillite des états. De plus, c’est la seule solution pour « fixer les populations » et limiter la crise migratoire massive de l’Afrique sahelienne vers l’Europe, liée à l’insécurité ou à la misère. Si nécessaire, la France doit être capable d’intervenir militairement pour mettre un terme à une menace de déstabilisation d’un Etat ou à des génocides potentiels, mais elle ne doit pas être « engluée » dans ces pays et doit être relevée par des forces de stabilisation des Nations unies ou régionales. Cela implique notamment une modification profonde de l’organisation des casques bleus onusiens, avec un noyau permanent de troupes bien entraînées, capables d’être projetées assez rapidement et aptes à des missions plus dures que le simple maintien de la paix. Cela nécessite aussi de repenser la formation des armées africaines, en les équipant, en les encadrant et en mettant en place un « mentoring » comme nous l’avons fait avec l’ANA*. J’espère que Jean-Yves Le Drian, qui connaît bien ces problématiques, pourra, dans ses nouvelles fonctions de Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, porter ce message auprès de nos amis européens et au Conseil de Sécurité des Nations unies.

 

Mais la Minusca**, entre autres, n’est-elle pas à même de remplir ce rôle ?

 

Les 11.000 soldats de la Minusca sont soit enfermés dans leurs casernes, soit font la police à des carrefours, soit gardent des bâtiments publics, mais ils sont incapables de remplir une mission militaire forte ou une mission de formation des soldats locaux, encore moins de proximité avec les populations. L’armée française, elle, va au contact des populations et écoute les gens, c’est une grande différence. N’ayons pas peur de dire qu’en Centrafrique, comme au Mali, former des militaires sans les équiper et sans les encadrer est un échec dramatique. Soit l’Europe a la volonté de s’engager réellement, y compris en finançant l’équipement militaire des armées locales, soit ses interventions avec la PSDC resteront au niveau d’une bonne ONG. Ce qui est vrai pour les Européens l’est encore plus pour les casques bleus de l’ONU ; je l’ai déjà expliqué. Je crois que pour longtemps la France ne pourra échapper à son destin et restera le seul recours lorsque l’action militaire devient nécessaire.

 

Mais ne disiez vous pas vous-même, lorsque vous étiez encore sénateur, que la France n’avait plus les moyens de cette ambition ?

 

La commission parlementaire, à laquelle j’ai eu l’honneur de participer, a recommandé dans le passé que la France se concentre sur la protection de son territoire (métropole et outre-mer) et de ses zones d’influence, n’ayant plus les moyens de rayonner partout sur le globe. Limitons nous, là où nous pouvons agir et là où nous sommes attendus : du golfe de Guinée à la Somalie. Cela ne veut pas dire que nous n’ayons pas de l’influence ailleurs, en montrant le drapeau, mais nous ne pouvons pas être chef de file partout ou toujours le meilleur élève derrière les Américains…

 

Comment jugez-vous le budget Défense de la France aujourd’hui ?

 

Je sais ce qu’il faudrait et il y a ce que j’espère, que nous n’aurons sans doute pas. Comme il faut être pragmatique, je suis en accord avec les 2% de PIB avec pensions de 2022 et les 2% de PIB sans pensions de 2025, qui semblent être l’engagement du Président de la République et qui est celui du CEMA. Ces 2% ont valeur symbolique et il convient cependant d’entrer dans certains détails. Il est nécessaire de faire un effort de 2 milliards d’euros supplémentaires, dès 2018, et parallèlement d’atteindre un budget annuel de recherche et développement de 1 milliard (actuellement 750M€/an) : total 2.25 milliards annuels en plus. Réduire la déflation des effectifs puis la supprimer, comme l’a fait, avec raison, le président Hollande, entraine environ un surcoût pérenne lié aux effectifs de 900 millions d’euros par an. Malheureusement, nous avons de vrais problèmes de MCO***, de lacunes capacitaires, de matériels modernes dont nous sommes fiers, mais qui n’arrivent dans les régiments qu’au compte goutte et nécessitent donc des rénovations lourdes de matériels anciens peu adaptés au combat moderne : c’est l’exemple du VAB, rénové à grand frais, qui coûte presque le prix d’un Griffon. Nous n’aurons pas le premier MRTT avant 2019, alors que les C135 et KC135 sont usés jusqu’à la corde. Les retards sur les A 400M nous ont obligés à acheter six C130 J, etc. Nous avons des efforts à faire sur la disponibilité de nos hélicos : il est inacceptable d’avoir 33% d’hélicoptères disponibles, soit moins de 100 sur une flotte de 300! La rusticité a parfois des avantages sur les théâtres d’engagement que la sophistication ne parvient pas à concurrencer en termes de disponibilité et de fiabilité, et ne parlons pas des coûts ! Il faut empêcher les technos de penser à rationnaliser les hélicoptères militaires comme on le fait, chez Renault ou Peugeot, pour les véhicules citadins ; ça ne marche pas ! Ce qui est bon pour l’industriel ne l’est pas toujours, au fond du désert, pour nos armées et nos soldats qui, eux, risquent leur vie.

 

Que proposez-vous ?

 

Toutes ces idées doivent être versées dans la réflexion de la nouvelle LPM, qui doit être votée pour début 2018 pour couvrir les années 2018/2023, en intégrant le passif et en marquant la volonté du nouveau Président de la République, tout en faisant coïncider LPM et quinquennat. Il faut préparer l’avenir, en essayant, par exemple, de trouver la ou les deux plateformes les plus adaptées aux hélicos légers : pour mémoire, rénover 30 « Gazelle » et les déployer au Sahel n’aurait coûté au final que 120M€…Dans le même esprit, nous avons besoin d’unités navales légères, dotées d’un drone VTOL, pour sécuriser les 200 nautiques de notre littoral, tant en Méditerranée qu’aux Antilles ou à Mayotte : il y a des solutions moins chères que nos beaux bâtiments de guerre pour ce type d’emploi ; pourquoi s’en priver ? Nous avons parlé du milliard supplémentaire pour le personnel, il faut rajouter un supplément annuel constant d’un milliard pour payer les équipements lancés et non budgétés dans la LPM, accélérer les livraisons nécessaires de matériels, retrouver un niveau acceptable d’entrainement des soldats, améliorer le MCO, faire les dépenses d’infrastructures qui sont à un niveau critique (pour ne pas dire plus), réfléchir à l’intégration du surcoût des OPEX, maintenir la recherche et les compétences nécessaires au renouvellement futur des deux composantes de la dissuasion et investir dans les technologies d’avenir (cybersécurité, connectivité, IoT, IA, etc.). Je pourrais entrer dans le détail des programmes, mais il nous faudrait 10 pages de plus…

 

Comment interpréter la nomination à la Défense de ministres totalement étrangers aux sujets militaires ?

 

Des présidents de la République ont dans le passé choisi des ministres pour leur appartenance politique : c’était une erreur, mais on pouvait le comprendre dans un environnement politique particulier ou avec le souci d’équilibrer des majorités. Le Président Hollande a fait un choix, que tout le monde a applaudi, avec la nomination à la Défense de Jean-Yves Le Drian : il était préparé, il connaissait les dossiers à fond, il avait anticipé, il avait visité nos alliés pour comprendre leurs attentes. Madame Florence Parly, nouveau ministre des Armées, ne semble pas connaître la Défense, mais elle a montré, dans d’autres fonctions, sa capacité à diriger, aussi bien dans le privé que dans le public, et à avoir rapidement une vision d’ensemble des orientations stratégiques des thématiques auxquelles elle était confrontée. Elle a une vraie compétence en matière budgétaire. Compte tenu de son engagement, je forme des vœux pour qu’elle mette cette capacité et cette technicité au profit de la Défense lors des discussions, toujours difficiles, avec Bercy. Je rajouterais qu’il faut renforcer l’accord franco-britannique de Lancaster House, tout en nous appuyant sur le couple franco-allemand, sans ignorer les pays plus petits, pour faire une refondation européenne et tout en respectant nos accord au sein de l’OTAN. J’espère que Madame Parly partagera mon point de vue.

 

Vous représenterez-vous aux élections sénatoriales cet automne ?

 

Oui. Car je souhaite continuer à porter, au sein de la commission de la Défense du Sénat, la voix des Armées et de ses besoins (programme 146), en restant économe mais pragmatique. Ceci dit, l’avenir politique est incertain et, beaucoup de mes amis maires ayant perdu aux dernières élections législatives, nul ne peut dire aujourd’hui ce qu’il adviendra des élections sénatoriales du fait des scissions que vous observez comme moi. Si je ne suis pas élu sénateur, je prendrai ma retraite de maire de Garches en mars 2019… un an avant la fin du mandat.

 

 

*ANA : armée nationale afghane

**Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique

***MCO : maintien en condition opérationnelle

 

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12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 07:55
Séminaire SimDef 2017

 

source Groupe ADIS

 

La simulation de défense est devenue, bien au-delà l’entraînement des forces, un outil socle, filigrane de toutes les phases des programmes d’armement.

 

Le groupe ADIS (Armées, Académie, DGA, Industries pour la Simulation) œuvre depuis plus de 10 ans à la mise en synergie des moyens et innovations de ces technologies trop mal connues. Tout au long du cycle de vie d'un programme d'armement comme un char, un avion, un bateau ou même un système d'information, la simulation est une technologie efficace pour mieux maîtriser les risques techniques, calendaires et financiers. Avec des programmes de plus en plus complexes, on parle de « systèmes de systèmes », son utilisation devient indispensable. Elle concerne toutes les phases de l'ingénierie système (définition, développement et qualification).

 

Pour le SimDef 2017, le groupe ADIS a donc choisi de s'intéresser à "la simulation pour l'ingénierie" qui comprend à la fois de la simulation d'ingénierie et de la simulation opérationnelle. Le séminaire portera sur les phases de la vie des systèmes avant leur mise en service opérationnel : de l'initialisation du besoin à la qualification opérationnelle.

Le thème simulation technico-opérationnelle et simulation technique pour l’ingénierie des systèmes de défense adresse donc à la fois les quatre collèges Armées, Académie, DGA et Industrie. Le SimDef2017 a pour ambition de présenter un état de l'art des usages de la simulation dans la conduite des programmes d'armement afin de constituer une première référence sur laquelle de futurs travaux ou d'autres séminaires pourront s'appuyer pour aller plus loin.


Conférences, stands, concours innovation, vous attendent à l'ENSTA Palaiseau les 5 et 6 juillet prochains

Inscriptions sur
le site de l'ADIS
 

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30 mai 2017 2 30 /05 /mai /2017 07:55
Vice-Amiral Arnaud Coustilliere, Officier Général Cyberdéfense - photo SDBR

Vice-Amiral Arnaud Coustilliere, Officier Général Cyberdéfense - photo SDBR

 

30.05.2017 Propos recueillis par Alain Establier - SECURITY DEFENSE BUSINESS REVIEW

 

SDBR : le ministre de la Défense a prononcé en décembre 2016 un discours sur la cyberdéfense. Que devons-nous en retenir ?

VA Coustilliere : Le 12 décembre 2016, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a effectué à Bruz un discours fondateur en matière de cyberdéfense. Le ministre a dressé le bilan de son action et les perspectives à venir. Ce discours, prononcé à l’occasion de l’inauguration du nouveau centre de la Direction générale de l’armement - Maîtrise de l’information, donne les grandes orientations de la cyberdéfense de demain. Ainsi, l’espace numérique, un champ de confrontation à part entière, est considéré comme un milieu au même titre que la terre, la mer, l’air et l’espace. Nous devons désormais repenser notre manière d’appréhender les guerres. Pour ce faire, une doctrine et une stratégie cyber de défense sont indispensables. Jean-Yves Le Drian, en a dévoilé quatre grands axes qui sont les « missions », les « coopérations internationales », les aspects juridiques et les moyens.

Ces axes permettront au ministère de la Défense d’assurer dans l’espace numérique trois types de missions qui sont le renseignement, la protection/défense (tant sur le territoire national qu’en opération) et la lutte informatique offensive. Pour contrer les nouvelles menaces, l’outil de défense doit être adapté pour asseoir notre souveraineté et notre indépendance nationales. Aussi, le ministre a décidé de créer un Commandement des opérations cyber. La création du Commandement de la cyberdéfense vise donc à permettre à la France de consolider sa posture de protection et de défense ainsi que ses capacités d’action contre tout adversaire.

 

Quelles sont les conséquences de ce discours sur l’organisation du ministère de la défense ?

La création d’un Commandement de la cyberdéfense, COMCYBER, est une étape dans l’organisation du cyber au sein du ministère. Placé sous la responsabilité directe du chef d’état-major des armées (CEMA), ce COMCYBER aura aussi pour mission d’assister le ministre de la Défense pour les questions liées à la cyberdéfense. La cyberdéfense au sein du ministère se structure : ce nouveau Commandement dispose d’un état-major resserré et a autorité sur les unités opérationnelles spécialisées dans la cyberdéfense du ministère.

 

Quel bilan 2016 pouvez-vous faire en termes de cyberdéfense ?

Comme l’a souligné le ministre dans son discours, le ministère de la Défense a dû faire face en 2016 à plus de 24.000 attaques externes arrêtées automatiquement par les systèmes de sécurité, dont 388 incidents complexes ayant fait l’objet d’investigations poussées du Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID). Chaque année, le nombre de cyber-attaques double. Nous le constatons quotidiennement, tout comme leur sophistication technologique, témoignant ainsi d’une prolifération préoccupante des moyens d’agression. En effet, le bilan 2016 montre un renforcement, une structuration et une sophistication technologique des actions malveillantes dans l’espace numérique.

Ces menaces sont de nature aussi diverses que leurs acteurs (cybercriminels, hacktivistes, Etats, groupes terroristes, etc.) entre lesquels les frontières sont poreuses. Les attaques de type cyber recouvrent des modes d’actions profondément asymétriques, dans lesquelles de faibles moyens permettent d’obtenir des effets importants, comparables à ceux d’actions plus conventionnelles, lorsqu’elles visent des infrastructures civiles critiques, voire des cibles militaires. Ces menaces sont appelées à s’intensifier.

 

Qu’est-ce qui différencie une attaque de cyberguerre et une attaque cybercriminelle ?

Pour différencier une attaque de cyber guerre et une attaque cybercriminelle, il faut définir les contours de l’attaque de cyber guerre au sens du Droit des Conflits Armées. Une action de cyber guerre peut être caractérisée comme telle soit par l’ampleur de l’attaque subie, qui la rend assimilable à une agression armée, soit parce qu’elle serait revendiquée par un Etat, plaçant ce dernier en parfaite opposition avec les règles du droit international. En effet, la charte des Nations Unies s’applique aux actions des Etats dans l’espace numérique, comme cela a été reconnu par le Groupe d’Experts Gouvernementaux (GGE) de l’ONU. La charte interdit notamment la menace ou le recours à la force dans les relations entre Etats. Un Etat qui emploierait la force cybernétique de manière illicite engagerait ainsi sa responsabilité. En cas de fait internationalement illicite, ne constituant donc pas une agression armée, commis par un Etat à l’encontre d’un autre Etat, ce dernier peut adopter des contre-mesures afin de faire cesser l’action dommageable. La mise en œuvre de ces contre-mesures est encadrée par le droit international et relève d’une décision souveraine des Etats. En cas d’agression armée de nature Cyber, le recours à la force par un Etat dans le cadre de la légitime défense individuelle ou collective est reconnu par la Charte.

 

Comment identifier l’attaquant avec certitude ? A qui attribuer l’attaque ?

L’attribution d’une attaque informatique est un processus long, coûteux et complexe, qui aboutit rarement à un résultat certain. Le plus souvent, le temps d’établissement de la preuve ne correspond pas à la temporalité d’une action de réponse. Fondée sur un faisceau d’indices tiré du recoupement nécessaire de plusieurs sources de renseignement (technique, humain, sources ouvertes), l’attribution est donc le plus souvent, in fine, le produit d’un jugement politique fondé sur une appréciation de situation et un ensemble de facteurs.

 

Manquez-vous de moyens, autres qu’humains, pour le cyber-offensif ?

Au sein du ministère de la Défense, depuis cinq ans, les effectifs de la cyberdéfense ont doublé et continueront d’augmenter pour consolider notre montée en puissance. A titre d’exemple, au tout début la cyberdéfense comprenait une centaine de personnes et, aujourd’hui, elle regroupe plus de 2.000 personnels. Aujourd’hui, notre priorité est de recruter 2.600 « combattants numériques » pour l’horizon 2019. Il s’agit d’un véritable défi d’aller chercher des jeunes hautement qualifiés dans un secteur concurrentiel. Ceux qui nous rejoignent ont la volonté de mettre leurs talents au service de la Nation.

Nous renforçons actuellement le Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID) dont la mission est de détecter et de conduire les investigations numériques liées à une attaque informatique, la 807e compagnie de transmissions de l’armée de Terre dont la mission est de déployer des dispositifs de cyber-détection en appui des forces projetées en opérations extérieures. Mais la montée en puissance concerne également les états-majors et les services de renseignement, ou encore des unités spécialisées dans les régions de Brest, Toulon, Lyon ou Mont-de-Marsan au sein de la Marine nationale, l’armée de Terre et l’armée de l’Air. Le pôle d’excellence cyber installé en région Bretagne est également en plein essor. De nombreux recrutements sont prévus dans les années à venir, notamment au sein de la Direction générale de l’armement. A côté des recrutements pour le ministère, nous recrutons 4.400 réservistes pour la réserve de cyberdéfense. La Loi de programmation a consacré, de 2014 à 2019 au domaine cyber, une enveloppe d'un milliard d'euros. La moitié de cette somme est consacrée aux investissements, en particulier de R&D qui sont multipliés par trois.

 

La réserve de cyberdéfense est-elle efficace aujourd’hui ?

La réserve de cyberdéfense (RCD) à vocation opérationnelle a été lancée en mai 2016 et les premiers recrutements ont débuté à l’automne 2016. La RCD a vocation à renforcer les capacités de l’Etat et des armées en cas de crise numérique majeure, en mobilisant des professionnels ou des étudiants recrutés au préalable. Encadrée par le centre de la réserve et de la préparation opérationnelle de cyberdéfense (CRPOC), elle s’appuie sur un réseau national et régional (en cours de déploiement). Ce sont près de 4.000 réservistes citoyens à vocation opérationnelle et 400 réservistes opérationnels qui nous rejoindront. La RCD en est à ses débuts mais permettra aux citoyens de mettre leurs compétences au service de l’Etat, tout en gardant une activité professionnelle. Le premier déploiement de la réserve, dans le cadre de l’exercice DEFNET sur la base aérienne de Rochefort, a très bien fonctionné. Cela a permis aux armées de valider les processus d’activation et d’emploi de la réserve dans des conditions proches de la réalité. Cela a montré les talents du personnel qui nous a rejoint, provenant des meilleures écoles de formation spécialisées. Nous continuerons d’ailleurs à développer des partenariats avec les écoles. Cet été, nous proposerons un « bootcamp » aux réservistes de cyberdéfense pour continuer leur entraînement. Le nombre de volontaires ne manque pas, mais nous préférons avancer doucement mais sûrement en étant capable de leur proposer des activités et entrainements valorisants, sous la forme d’une sorte de « Préparation militaire Cyber ». Nous menons donc en parallèle la montée en puissance humaine et la montée en puissance de nos capacités techniques d’entrainement/formation.

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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 09:55
ITW du GCA (2S) Alain Bouquin, Conseiller Défense du Groupe Thales - @SDBRNews

 

Interview par Alain Establier - SDBR N°170 daté du 25/04/2017

 

SDBR : Général, vous avez eu de nombreuses responsabilités au sein de la Légion étrangère*. Pourquoi fait-on le choix d’intégrer un groupe industriel comme Thales ?

Bouquin : C’est une excellente question. D’abord, au cours de ma carrière je n’ai pas fait que la Légion et j’ai une double culture : une culture opérationnelle (légionnaire) et une culture capacitaire (opérations d’armement, programmes, préparation de l’avenir). La dimension capacitaire m’avait permis de connaître le monde industriel. Ensuite et c’est le plus important, je continue à servir mon pays. En France, nous avons le défaut de considérer que la seule manière noble de défendre son pays c’est par les armes. Je suis persuadé que servir dans l’industrie de défense est une autre manière de servir mon pays et j’ai l’ambition que mon pays soit doté des meilleurs équipements, des meilleurs matériels et des meilleures capacités pour permettre à ses armées de remplir leur mission.

 

Quel est votre rôle au sein de Thales ?

Je suis conseiller de défense, pour faire du lien entre l’industriel et l’opérationnel. L’industriel a besoin de comprendre le besoin des militaires mais il a aussi besoin de comprendre leur environnement, la complexité militaire et ce ne sont pas de simples spécifications posées sur un papier qui permettent à l’industriel de correctement appréhender le vrai besoin des Forces. A l’inverse, les Forces ont besoin de connaître les contraintes de l’industriel (certaines technologies ne sont pas matures, certains équipements coûtent très cher) donc il est nécessaire de se parler pour converger vers ce qui sera accessible à un horizon donné : répondre efficacement aux besoins en restant raisonnables. Mon rôle est aussi de préserver un certain équilibre entre l’Homme et la machine. L’Homme doit rester dans la boucle, sinon l’industriel risque de produire une très belle solution complètement automatisée, avec beaucoup d’intelligence artificielle, des logiciels, etc. mais, en opération, le militaire veut garder le contrôle. Donc il faut, dans tout système délivré aux Forces, une place pour que le militaire conserve la maitrise de l’emploi de l’équipement. Cela ne veut pas dire que certains automatismes ne seront pas acceptés, mais il faut que l’équipement soit débrayable pour que le militaire conserve la maitrise du feu, par exemple pour éviter le tir fratricide ou l’erreur de tir.

 

En juin prochain, au Paris Air Show, les SALA (Systèmes d'Armes Létaux Autonomes) seront probablement très visibles. Les Forces Spéciales de demain seront-elles robotisées ?

Je ne le pense pas, car il y aura toujours des cas non conformes. Le chef militaire est là pour prendre des décisions et ses responsabilités dans des situations complètement inimaginables. C’est ce qui fait souvent la différence de culture entre l’ingénieur et l’officier. L’officier doit décider car, à la guerre, il y a toujours des décisions à prendre. Il y aura donc toujours la présence d’un Homme en charge de ce qui va se produire. La « guerre des étoiles » ne remplira pas toute son efficacité face à des situations complètement originales où seule l’intelligence humaine reste pertinente. A cela, il faut ajouter les problèmes éthiques posés : nos démocraties peuvent-elles accepter qu’un jour un adversaire soit éliminé non pas sur une décision humaine mais sur la décision d’une machine ? Donc je reste persuadé que les systèmes que nous allons concevoir, même bourrés de logiciels et d’intelligence artificielle, laisseront place à l’Homme dans les boucles de décision. La force aérienne demain sera sans doute mixte, composée d’appareils pilotés et de drones de combat complètement automatiques ou pilotés depuis le sol. C’est imaginable dans le milieu aérien qui est un milieu homogène.

 

Et dans le milieu terrestre ?

C’est beaucoup plus compliqué en milieu terrestre, mais nous pouvons imaginer une force mixte composée d’hommes et de robots terrestres qui, dans un premier temps, assureront les servitudes les plus simples : transport, logistique, fourniture d’énergie. Progressivement, nous pourrons avoir des robots capteurs et de surveillance, voire de combat. Un tourelleau téléopéré sur un char n’est-il pas déjà un embryon de robot de combat ? Aujourd’hui, le tourelleau est téléopéré par un opérateur mais, demain, peut-être fonctionnera-t-il seul à l’aide de ses capteurs intelligents ? Et s’il est posé sur un socle à roulette, il deviendra un robot de combat… Tout cela viendra progressivement, mais il faudra d’abord apprendre à faire coopérer l’Homme et le robot sur le terrain, en faisant en sorte que l’Homme ait toujours la main. L’avantage du robot est tout de même sa réactivité et parfois son efficacité : exemple, un drone de combat aérien encaisse plus de G qu’un pilote, voit plus vite que le pilote grâce à ses senseurs tous azimuts et peut déclencher un départ missile plus rapidement qu’un pilote.

 

L’amiral Isnard, G-COS, évoquait au Sofins le temps d’avance nécessaire pour les Forces Spéciales. Que signifie pour vous ce temps d’avance ?

Je vous donne un exemple. Aujourd’hui, la vision nocturne est un différenciateur majeur face à nos adversaires. Il y a peu d’écarts sur l’armement, grâce à des fusils d’assaut de calibre 5.56 aux précisions équivalentes. En revanche, le vrai différenciateur des Forces Spéciales est l’aptitude à voir l’ennemi quand lui ne peut pas vous voir ; sauf que, dans 5 mois ou dans 5 ans, l’ennemi pourra acquérir les mêmes lunettes de vision nocturne que celles produites aujourd’hui par Thales. Il faudra donc imaginer un autre différenciateur dans le duel : meilleure résolution, meilleure portée, etc. Nous avons un temps d’avance sur la vision nocturne actuellement. Mais, me direz-vous, les Forces Spéciales sont rarement « au contact », alors pourquoi se préoccuper de la vision nocturne ? En fait, les Forces Spéciales sont un outil d’action dans la profondeur, au même titre qu’un missile de croisière ; elles n’agissent pas sur la ligne de front (s’il y en a) mais beaucoup plus loin dans la profondeur stratégique. En revanche, là où est leur action, elles sont face à un ennemi tactiquement à une distance courte (15/20 mètres). Elles agissent donc « au contact », avec discrétion et discernement.

 

Les Forces Spéciales agissent-elles seules ?

Et non. Elles agissent seules dans la conduite de l’action proprement dite, dans l’exécution de leur mission principale : destruction d’une infrastructure, libération d’un otage, etc. Par contre, elles s’appuient sur le Groupement d’Appui aux Opérations Spéciales (GAOS) pour tout ce qui est appui, soutien ou service : appui feu, logistique, énergie de leurs radios ou essence des véhicules, maintenance de leurs armes, pour traverser un champ de mines (sapeurs), etc. pour se concentrer sur leur mission majeure et ne pas perdre en efficacité en dispersant leur ressources sur des missions annexes.

 

Y a-t-il des relations particulières entre les Forces Spéciales et les industriels ou la DGA ?

La DGA est une interface indispensable pour les industriels et pour les Forces, faisant un métier que les Forces ne peuvent pas remplir, à savoir traduire un besoin opérationnel en une spécification technique, à chiffrer un coût, à estimer ce qui est accessible et ce qui ne l’est pas, puis à passer un marché public. La DGA fait remarquablement ce métier, le militaire ne saurait pas le faire. Ce qu’on peut en revanche parfois reprocher à la DGA, c’est un cloisonnement un peu trop hermétique alors que les Forces et les industriels ont besoin de se parler en tête à tête pour mieux se comprendre. L’industriel doit parler avec le militaire pour mieux prendre la mesure de ses besoins ; les attendus d’un document contractuel ne suffisent pas.

 

Et le processus classique est donc trop lourd et trop long pour les Forces Spéciales ?

Forces Spéciales revendiquent leur particularisme et leur réactivité avec un tempo réduit, idéalement de l’ordre de 6 mois : elles cherchent donc des méthodes d’acquisition qui permettent de réduire les délais. Elles peuvent par exemple prendre le prototype d’un industriel, avec encore des défauts, s’il leurs donne le temps d’avance dont elles ont besoin. C’est une logique d’urgence opérationnelle qui bouscule les états-majors, les industriels et bien sûr la DGA. Les Forces Spéciales partagent d’ailleurs cette vision avec la DRM. Pour que les industriels s’adaptent à ce tempo, il faut qu’ils sachent être réactifs. C’est pourquoi un industriel comme Thales est friand du RETEX des Forces Spéciales, par exemple sur un prototype de vision nocturne pour en faire de l’adaptation réactive et gagner des mois de mises au point.

 

N’est-ce pas un chemin risqué pour la garantie de prix raisonnables ?

Je ne le pense pas car nous sommes challengés par des PME innovantes et les « start-up », et si Thales veut rester dans la course à l’innovation face aux PME, il faudra rester sur le même tempo qu’elles et sur des registres de prix comparables. Sur l’aspect réactivité, il est possible de gagner du temps en sélectionnant des produits sur étagères qui conviennent à peu près, pour un certain emploi, et en demandant à la DGA d’en faire des opérations d’expérimentation réactives (OER) : cette procédure peut faire gagner plusieurs mois de délais. Ceci étant, l’acquisition de produit sur étagère ne peut pas se faire sur l’ensemble du spectre. Pour les produits susceptibles d’être exposés à des menaces électromagnétiques et cyber, nous devons être très prudents et passer par des produits durcis et normalisés.

 

A propos d’innovation, Thales a évoqué récemment quelques avancées sur des armes non létales. Pouvez-vous nous en parler ?

Nous réfléchissons de plus en plus au non-cinétique. Depuis l’invention de la poudre, le mot arme fait penser à arme à feu. Demain, nous aurons des effecteurs qui reposeront sur d’autres effets : jet de particules, émission électromagnétique de forte puissance, émission laser, etc. Beaucoup de travail reste encore à faire pour les rendre portables, mais ces outils fonctionnent. Par exemple, le projet REPTILE (micro-onde de forte puissance), capable de faire un trou dans une plaque métallique à 200 mètres, peut faciliter la chasse aux minidrones ou la progression de troupes. Le projet PEPS est capable de délivrer des émissions magnétiques micro-ondes pour détruire par impulsion toute l’électronique embarquée d’un objet non durci : par exemple, pour stopper un véhicule suspect à un barrage. Voilà des exemples de ce que Thales peut apporter aux Forces Spéciales en matière d’innovation.

Nous sommes à l’aube d’une belle histoire à construire avec les Forces Spéciales, en les convaincant que Thales est un partenaire de confiance, avec une panoplie d’outils qui couvrent déjà un large spectre pour elles, que nous ne sommes pas simplement des électroniciens de très haut niveau et que nous pouvons mettre en place une organisation de proximité avec elles.

 

* Saint-Cyrien de la promotion général ROLLET, le général BOUQUIN a été affecté au 4ème Régiment étranger en 1980 puis au 2ème REP en 1981. Il y occupera successivement jusqu'en 1990 les fonctions de chef de section, d'officier adjoint, de commandant de compagnie puis d'officier traitant au bureau opérations instruction. Après différentes responsabilités à l’EMA, en 2000 il prend le commandement du 2ème REP. En 2009, il prend le commandement de la Légion étrangère jusqu’en 2011. Il est officier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du mérite, titulaire de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze et de la croix du combattant.

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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 12:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

12 avr. 2017 Ministère de la Défense

A Nancy, les stagiaires passent leur examen final au centre de formation à l’appui aérien (CFAA). Ils tentent de décrocher le fameux sésame : la qualification du contrôleur aérien avancé ou Joint Terminal Attack Controller (JTAC).
Sur le terrain, le contrôleur aérien avancé guide les pilotes de combat pour appuyer la manœuvre terrestre. Leur rôle est souvent déterminant pour la réussite des missions des troupes au sol ou pour soutenir les forces alliées.
Cette formation de pointe est labellisée par l'Otan et est assurée par le CFAA de Nancy qui forme chaque année 70 stagiaires "JTAC".

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 15:55
Corvette Gowind 2500 - photo DCNS

Corvette Gowind 2500 - photo DCNS

 

22.03.2017 Communiqué DCNS

DCNS est fier d'annoncer le succès des premiers essais en mer de la toute première corvette Gowind® 2500 réalisée à Lorient par DCNS. Ce navire, commandé à 10 exemplaires à ce jour, vient compléter la gamme étendue de navires et sous-marins du Groupe.

 

Les premiers essais de la première corvette Gowind® 2500 conçue et réalisée à Lorient soulignent la qualité de la conception et de la production par DCNS de cette nouvelle gamme de navires. « C'est un moment très important pour DCNS : cette corvette spécialement développée pour le marché international est désormais sea-proven », explique Eric Chaplet, directeur Marketing de DCNS.

« Nous sommes très fiers d'annoncer qu'avec la corvette Gowind® 2500, DCNS dispose à présent d'un navire de dernière génération qui vient enrichir notre offre à destination du marché mondial du naval militaire ».

« Le succès des premiers essais en mer de la corvette Gowind® 2500 démontre une nouvelle fois la capacité industrielle de DCNS à gérer et exécuter des programmes majeurs pour nos clients avec des produits adaptés à leurs besoins », ajoute Pierre Legros, directeur des Programmes de DCNS. La première corvette Gowind® 2500 est réalisée sur le site DCNS de Lorient, l’un des chantiers navals les plus modernes d’Europe. 9 autres sont en cours de construction, en Egypte et en Malaisie, sur la base d’un transfert de technologie réalisé par DCNS.

 

Un succès à l’international pour DCNS

« La corvette Gowind® 2500 répond aux enjeux des Marines de disposer d’un navire de combat complet et multimissions pour des opérations de souveraineté, de lutte contre les trafics illicites ou de sauvegarde maritime », a expliqué Eric Chaplet. Commandée déjà à 10 exemplaires, la corvette Gowind® 2500 est un concentré des dernières avancées technologiques développées et maîtrisées par DCNS dans le naval de défense. Elle intègre le système de combat SETIS développé par DCNS pour les frégates FREMM et les corvettes Gowind®, le « Panoramic Sensors and Intelligence Module (PSIM) » - ensemble regroupant la mâture intégrée avec ses différents capteurs et le Centre Opérationnel ainsi que les locaux techniques associés – et le haut niveau d’intégration, d’automatisation et de convivialité des systèmes DCNS.

 

• Longueur hors tout : 102 mètres

• Largeur : 16 mètres

• Déplacement : 2 600 tonnes

• Vitesse maximale : 25 nds

• Equipage : 80 personnes (détachement hélicoptère inclus)

• Autonomie : 3 700 nautiques à 15 noeuds

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