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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 12:30
L’histoire secrète du mégacontrat d’armement français au Liban

L'armée libanaise est déjà équipée d'hélicoptères Gazelle. Le contrat signé avec la France va lui permettre d'étoffer sa flotte et plus largement son arsenal. photo armyrecognition.com

 

07-11-2014 Par Vincent Lamigeon -  Challenges

 

La France va livrer à l'armée libanaise pour 2,4 milliards d'armement, soit l'équivalent d'un tiers de ses exportations annuelles. Un contrat financé par l'Arabie saoudite et regardé de près par Israël.

 

Cette fois, c’est signé. Le ministère saoudien des finances et la société française d’exportation d’armement ODAS ont paraphé mardi 4 novembre l’énorme contrat de livraisons d’armements français au Liban, un accord destiné à renforcer les forces libanaises face au risque de contagion de la crise syrienne. Les premiers équipements seront livrés dès le premier trimestre 2015.

 

Les dernières, celles des hélicoptères, auront lieu fin 2018. Le contrat prévoit notamment la vente de véhicules de l’avant blindés (VAB) MkIII et des véhicules blindés légers (VBL) de Renault Trucks Défense, des navires patrouilleurs de CMN, des missiles Mistral, des canons Caesar, des hélicoptères Gazelle et Cougar, mais aussi des drones tactiques, très probablement les SDTI de Sagem.

 

Un financement saoudien

 

Original, ce contrat l’est à plusieurs titres. Par sa taille, d’abord : avec 3 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros), il représente à lui seul un tiers des exportations d’armement annuelles françaises (6,9 milliards d’euros en 2013). Mais c’est surtout le caractère tripartite de l’accord qui le rend unique : c’est bien l’Arabie saoudite, soucieuse de renforcer les forces libanaises face à Daesh mais aussi face au Hezbollah, qui finance leur modernisation avec des équipements français.

 

L'accord, forcément complexe, a été long à se dessiner. "Les Saoudiens ont mis des exigences claires : ils ne voulaient pas de déperdition d’argent, et ont insisté pour que la France assure la formation opérationnelle des forces libanaises, au-delà de la formation technique effectuée par les industriels", explique-t-on de source proche du dossier. En intégrant la formation et le soutien, l’accord implique ainsi la France sur une dizaine d’années.

 

Une véritable course contre la montre

 

La signature de l'accord est l'épilogue -même si les derniers ajustements techniques doivent être réglés dans les trente jours – d'une négociation de presque un an. L'idée d'un renforcement de l'armée libanaise émerge en octobre 2013, lors d'un entretien entre le roi Abdallah d’Arabie Saoudite et le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. Deux mois plus tard, la décision formelle de ce contrat tripartite est prise lors de la visite de François Hollande à Riyad : l'Arabie saoudite financera un colossal plan de modernisation de l'armée libanaise de 3 milliards de dollars. La France fournira les équipements et la formation.

 

C'est le début d'une véritable course contre la montre. Définie en partant d'un plan d'équipement publié par l'armée libanaise de 2013, la liste de matériels prend peu à peu forme entre février et mars 2014. Blindés, artillerie lourde, moyens anti-chars, patrouilleurs, hélicoptères de transport et de combat, systèmes de commandement et de communication... Les débats font rage entre les partenaires, le chef d'état major de l'armée libanaise Jean Kahwaji faisant régulièrement part de son impatience. Des intermédiaires locaux tentent de s'inviter à la table des négociations, sans succès. En avril, la "shopping list" est enfin validée à Riyad.

 

Les Israéliens très attentifs à l'arsenal livré

 

L'interface avec les industriels est toute trouvée : l'organisme ODAS, codétenu par l’État français et les industriels de la défense, créé à l'origine pour représenter la France dans les grandes ventes d'armes en Arabie Saoudite. Dirigé par l'ancien chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, ODAS se charge de conduire l'opération, avec des appels d'offres express adressés aux industriels. En un mois, une vingtaine de sociétés sont sélectionnées. Reste à obtenir l'aval du ministère des finances saoudien : l'accord est trouvé en juillet, juste avant la grande coupure du Ramadan. Si le montant de 3 milliards est confirmé, sur demande expresse saoudienne, l'armée française sera mise à contribution, aux frais de la France, pour la formation opérationnelle de son homologue libanaise.

 

En coulisses, les tractations se succèdent. L'Iran, soutien du Hezbollah libanais, suit avec attention l'avancée du processus. Israël regarde aussi avec inquiétude les négociations franco-saoudo-libanaises, pressant Paris de limiter la liste des équipements français transférés, notamment les missiles, craignant qu'ils puissent être récupérés par le Hezbollah. «"Israël est un pays ami de la France, ses questions sont légitimes, mais cela n'a modifié en rien le projet", assure une source proche du ministère de la défense.

 

Après des semaines de doutes, le contrat est finalement signé le 4 novembre à Riyad entre l'Arabie Saoudite et ODAS, en présence du chef d'état-major de l'armée libanaise. Les premières livraisons concerneront des véhicules terrestres d'occasion de l'armée française, dès le premier trimestre 2015.

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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 09:55
"Les aumôniers héroïques" diffusés KTO - 10 novembre 2014

 

« Les aumôniers héroïques » dans l'enfer de la guerre 1914-1918 est un film d'Armand ISNARD. Ce film, à plus d'un titre bouleversant, nous conduit à rendre hommage à des aumôniers héroïques. Le plus souvent, de fortes personnalités qui, aux côtés de nos valeureux soldats, s'illustrèrent vaillamment pour que vive la France.
Lumières de l'espérance dans l'enfer de la guerre 14-18, ils ont pour la plupart changé le cours de l'Histoire. Farouches combattants, volontairement en première ligne, surgissant toujours là où les poilus souffraient dans leur chair et désespéraient de leur âme, prodiguant secours et consolation, méprisant le danger, ils ne ménagèrent jamais leur peine et avançaient, rapporte-t-on, avec une assurance qui n'avait rien d'humain.

 

Lundi 10 novembre 2014 à 20h40 sur KTO  

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:55
photo musée du sous-officier

photo musée du sous-officier

 

7 nov. 2014 Armée de Terre

 

Le musée du sous-officier, à Saint-Maixent l’Ecole, ambitionne d’obtenir le label « Musée de France ». Pour ce faire, une importante opération de travaux de rénovation et d’aménagements a débuté, qui s’appuie sur un appel au dons.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:55
Parrot présente son Bebop Drone, piloté à longue distance

 

07 novembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le français Parrot qui ambitionne de devenir un des protagonistes du marché des drones, a présenté vendredi son dernier-né, le Bebop Drone, un quadricoptère de loisir équipé d'une caméra de haute résolution, qui peut être piloté depuis une distance maximale de deux kilomètres.

 

Le Bebop Drone relève plusieurs défis: bien se comporter en vol, filmer en 1080 pixels (haute résolution, ndlr) de manière stabilisée, le tout dans un format 25% plus réduit que l'AR.Drone, le best-seller de Parrot déjà vendu à plus de 700.000 exemplaires dans le monde, a annoncé vendredi Henri Seydoux, le PDG du groupe.

 

Il peut être piloté sur une très longue distance, jusqu'à 2 kilomètres, grâce à une télécommande baptisée Skycontroller. Cette distance est toutefois théorique puisqu'elle dépend des limites imposées par les réglementations nationales.

 

Interrogé sur la question des drones ayant récemment survolé des centrales nucléaires en France, M. Seydoux a rappelé que la réglementation dans l'Hexagone est bien définie et n'autorise pas de telles pratiques.

 

On n'a pas le droit de faire voler (un drone) au-dessus d'un endroit habité, des aéroports et des centrales nucléaires, a-t-il souligné, lors de la présentation à la presse.

 

Le groupe, qui est également présent sur le segment des drones professionnels, ambitionne de devenir un des leaders du secteur, a expliqué à l'AFP le PDG de Parrot.

 

L'objectif, c'est de développer l'entreprise comme un leader des drones et des micro-drones, qui sont des marchés globaux, a-t-il déclaré=.

 

Le chiffre d'affaires drones (10,5 millions d'euros au premier semestre 2014 sur près de 100 millions au total) de Parrot est réalisé à 80% dans les loisirs et à 20% sur le marché professionnel. Le groupe est principalement présent en Europe et aux Etats-Unis.

 

Le nouvel engin de Parrot, vendu entre 499 et 899 euros, est un condensé de technologies.

 

Il mesure seulement 37 cm sur 23 pour une hauteur de 19 cm et pèse au maximum 410 grammes avec sa carène de protection.

 

Il se pilote sur une distance de 250 mètres par Wi-Fi via une application de pilotage gratuite, FreeFlight 3.0, pour Smartphones et tablettes iOS, Android et Windows Phone. Avec la possibilité de le contrôler depuis une distance encore plus grande.

 

Parrot offre aussi une compatibilité de son drone avec des lunettes subjectives (FPV, First Person View) qui une fois connectées en HDMI, offrent une vue immersive du vol, comme si le pilote était physiquement aux commandes.

 

Avec le Skycontroller, nous entrons dans une nouvelle dimension, celle du pilotage immersif et de haute précision, a fait valoir Henri Seydoux.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:50
Preparing for future Combat Aerospace

 

6 nov. 2014 BAE Systems

 

Work has commenced on a £120m contract awarded by the UK and French governments for a two year co-operative Future Combat Air System Feasibility Phase study. We will work alongside Dassault Aviation in this first step towards what could become a full demonstration programme that shapes the future of combat aerospace in Europe.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 16:55
"Il faut arrêter le petit jeu entre Bercy et la Défense" (Cornut-Gentille)

Défense "Plus on creuse sur le projet des SPV (Special Purpose Vehicle), plus il soulève de nombreuses questions sur sa faisabilité, puis sur son mode de fonctionnement", selon François Cornut-Gentille (UMP, Haute-Marne)

 

05/11/2014 Propos recueillis par Michel Cabirol – Latribune.fr

 

Membre de la commission des finances de l'assemblée nationale, François Cornut-Gentille, député de la Haute-Marne, pose la question de la sincérité de la loi de programmation militaire. Mais il "ne doute pas de la sincérité de Jean-Yves Le Drian".

 

Les SPV (Special Purpose Vehicle), un projet qui tient à cœur Jean-Yves le Drian, sont-ils vraiment une solution pour le budget de la défense 2015 ?
Plus on creuse sur ce projet, plus il soulève de nombreuses questions sur sa faisabilité, puis sur son mode de fonctionnement. Il y a encore de nombreux problèmes juridiques à surmonter. Cette idée n'est pourtant pas nouvelle : l'ancienne ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, avait déjà envisagé un tel projet. Or, pour sa mise en œuvre, le ministère de la Défense est complètement dépendant de la bonne volonté de Bercy, qui je le rappelle, voulait réduire en 2012 le budget de la défense à 29 milliards dans le cadre de la préparation de la loi de programmation militaire (en 2015, il doit s'élever à 31,4 milliards, comme en 2014, ndlr). Le grand risque est d'arriver en juillet 2015 et de s'entendre dire : « on a essayé mais cela n'est pas possible ».

Jean-Yves Le Drian pourra-t-il tenir les délais ?
Il a deux à trois mois pour réussir à mettre en place les sociétés de projet. Et donc obtenir les crédits de la LPM tels qu'ils ont été votés par la représentation nationale. Il faut courir cette chance. Mais je suis quand même perplexe : on arrive à fin 2014 et le ministère de la Défense fait mine de découvrir un problème déjà connu depuis plus d'un an et demi. Le décalage de la vente des fréquences mégahertz était pourtant connu de tous depuis longtemps. Comment se fait-il que le ministère n'en soit qu'à étudier encore cette solution qui n'est pas encore verrouillée. Pourquoi n'a-t-il qu'une seule solution à nous proposer ? Dans le cadre d'une mission de contrôle à Bercy en juillet dernier, nous étions un certain nombre de parlementaires à demander aux équipes du ministère de l'Économie l'état d'avancement du projet de société de projet. Le dossier était au point mort. Aujourd'hui, il en est au même point qu'en juillet dernier. Cette situation aboutit à une forte inquiétude sur la sincérité de la LPM.

Quelle pourrait être les autres solutions ?
D'autres solutions existent comme le programme d'investissement d'avenir (PIA). Une solution éprouvée, moins compliquée et beaucoup moins aventureuse que les sociétés de projet. J'ai le sentiment que le ministère se trouve aujourd'hui dans une impasse. Et Jean-Yves Le Drian a coutume dire que toute entorse à la LPM équivaudrait à retirer une brique d'un mur. Mais - avec 2 milliards d'euros manquant - c'est tout un pan de mur qui risque de s'effondrer. Il faut que l'on sache rapidement s'il existe une chance de mettre les sociétés de projet en place.

Êtes-vous pessimiste ?
Oui, si l'on laisse perdurer le petit jeu entre Bercy et la Défense ; car l'on connait déjà le perdant. Seul le Parlement peut aider à sortir de cette impasse. Comment ? En engageant un contrôle sur les ressources exceptionnelles. Comme pour le travail que j'ai effectué sur l'école Polytechnique, cette démarche est inhabituelle, parfois incomprise, mais absolument indispensable pour faire bouger les lignes.

 

Vous vous posiez la question de la sincérité de la LPM...
Effectivement, la question se pose même si je ne doute pas de la sincérité de Jean-Yves Le Drian qui se bat. Mais avouez que la situation est pour le moins paradoxale. On vote une LPM pour sécuriser le budget des armées avec des recettes exceptionnelles qui, par définition, sont source d'incertitudes. Au-delà du ministère de la Défense, cet exemple, qui touche le cœur régalien de l'Etat, illustre toute la dérive collective de la gestion publique.

Un départ de Jean-Yves le Drian n'est pas à exclure. Après lui, le déluge ?
Le budget des armées ne peut reposer sur l'engagement - fût-il total - d'un seul homme. La volonté présidentielle demeure ambiguë et reste contestée par Bercy. Aussi, la Défense doit pouvoir également compter sur la mobilisation des députés pour garantir la sécurité des Français. Il en va de la crédibilité des politiques auprès des militaires et de celle de la France sur la scène internationale.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 16:55
Armement : le contrat Scorpion enfin dompté

L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militaire (LPM) sur un objectif de 2.080 blindés

 

05/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les trois industriels participants au programme Scorpion (Nexter, Renault Trucks Défense, Thales) et la direction générale de l'armement (DGA) ont signé le contrat. Une commande de 6,5 milliards d'euros sur 18 ans.

 

Selon des sources concordantes, les trois industriels participants au programme Scorpion (Nexter, Renault Trucks Défense, Thales) et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont signé le contrat. Un programme très important dans le cadre de la modernisation des équipements de l'armée de terre d'une valeur de 6,5 milliards d'euros sur une période de 18 ans. Le contrat est actuellement à l'étude à Bercy et devrait être notifié d'ici à la fin de l'année, vraisemblablement début décembre comme le souhaiterait le ministère de la Défense.

Le programme Scorpion, qui a pour objectif de renouveler et moderniser les moyens des Groupements tactiques interarmes (GTIA) de l'armée de terre, est crucial pour Nexter ainsi que la filière de l'armement terrestre : 6,5 milliards sur 18 ans, dont 1 milliard dans l'actuelle loi de programmation militaire (LPM). Avec ce programme, Nexter devrait empocher environ la moitié des 6,5 milliards d'euros pour le développement et la fabrication de 2.080 véhicules blindés multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, et de 248 Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) ainsi que des tranches de soutien. La part de Renault Trucks Défense (RTD) devrait s'élever quant à elle entre 2,4 et 2,8 millliards d'euros.

 

Scorpion, un programme dédié à l'armée de terre

Le cœur du programme Scorpion permettra l'intégration de tous les systèmes d'information existant actuellement en un seul. Il deviendra à terme le système des systèmes d'information permettant à tous les éléments du GTIA de dialoguer selon un même langage et une même procédure. Mais c'est aussi une nouvelle génération de systèmes d'armements comme le successeur des antiques VAB (Véhicule de l'avant blindé), "le chameau" de l'armée de Terre vieux de 40 ans en 2016.

Ainsi, le Véhicule blindé multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, vaudra grand maximum 1 million d'euros TTC l'unité, hors tourelleau. L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militaire (LPM) sur un objectif de 2.080 blindés au total. Ils seront livrés à compter de 2018. En novembre 2011, Nexter Systems et Renault Trucks Defense avaient conclu un accord de coopération en vue d'apporter une solution unique lors de la consultation pour le programme VBMR, destiné à assurer le rééquipement des forces françaises en véhicules blindés multi-rôles de classe moyenne.

 

Modernisation des chars Leclerc

Elle doit également disposer des EBRC, qui sera équipé, avait précisé en juin dernier le ministre de la Défense, "du nouveau missile moyenne portée (...), le MMP et du canon de 40 mm télescopé", pour renouveler l'actuel parc de véhicules blindés AMX 10RC, ERC 90 et VAB Hot. L'objectif à terme est fixé à 248 pièces.

Scorpion prévoit également la modernisation de 200 chars Leclerc avant 2025. Car, selon Jean-Yves Le Drian, Scorpion "permettra de maintenir la capacité du char Leclerc jusqu'en 2040, en l'intégrant à la manœuvre des GTIA". Un marché qui devrait être passé en 2015. Enfin, les premiers missiles MMP, fabriqués par MBDA, devraient être livrés en 2017 de façon à éviter une rupture capacitaire dans le domaine des missiles tactiques du combat débarqué.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 14:50
En attendant la lune de miel, Paris et Londres se fiancent dans l'aviation de combat

Défense -  Images de synthèse du concept SCAF (Système de Combat Aérien Futur). (Crédits : Dassault Aviation)

 

07/11/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Paris et Londres ont donné le coup d'envoi à des études industrielles pour un futur drone aérien de combat franco-britannique à l'horizon 2030. Dassault Aviation et BAE Systems vont coopérer sur ce projet qualifié "d'historique".

 

Pour une fois, ne boudons pas le plaisir d'une coopération européenne dans le domaine de la défense a fortiori franco-britannique. De voir la France et la Grande-Bretagne, et plus précisément BAE Systems et Dassault Aviation, travailler ensemble sur ce que pourra être l'aviation de combat du futur a été qualifié "d'historique" par plusieurs hauts responsables franco-britanniques à l'occasion mercredi d'une cérémonie célébrant la remise du contrat aux deux avionneurs dans le cadre des traités militaires de Lancaster House, conclus entre les deux pays en 2010.

"Nous sommes dans une situation qu'on aurait qualifiée de quasi-miraculeuse il y a quelques années : on a réuni six immenses industriels français et britanniques autour d'un même projet", a rappelé le Délégué général pour l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon, qui a beaucoup mouillé sa chemise pour la réussite de cette coopération. Outre BAE Systems et Dassault Aviation, font partie de l'équipe historique les deux motoristes Snecma et Rolls-Royce, et les deux électroniciens Thales et Selex UK. "Aujourd'hui, la France et la Grande-Bretagne décident de préparer ensemble l'avenir de leur aéronautique de combat", a assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Ce contrat représente "une étape importante pour les deux pays et pour les deux industriels",  a confirmé le patron de BAE Systems, Ian King.

Mais il convient de rester mesuré. Car ce contrat de 150 millions d'euros portant sur une étude conjointe de faisabilité du Système de combat aérien futur (SCAF) ne court que sur deux ans. Après, advienne ce qui pourra... D'ailleurs, le patron de l'armement du ministère britannique de la Défense, Bernard Gray, a fait preuve d'honnêteté en expliquant que "nous devons comprendre où va nous emmener cette coopération et les technologies qui vont émerger. Nous allons évaluer la situation au fur et à mesure".

 

Deux ans, c'est court !

Deux ans, c'est à la fois long et court pour les deux seuls avionneurs européens à avoir gardé des compétences dans la maîtrise d'œuvre d'un avion de combat, même si BAE Systems doit aussi se reposer aujourd'hui sur certaines expertises américaines. Ce qui n'est pas encore le cas pour Dassault Aviation qui développe et fabrique le Rafale en franco-français. Les six industriels ont deux ans pour apprendre à travailler ensemble et pourquoi pas réaliser un démonstrateur opérationnel d'un drone de combat qui pourrait être prêt début 2017. C'est donc très court. Car comme l'a rappelé Laurent Collet-Billon, "le programme est chargé". Mais, a assuré le patron de BAE Systems, Ian King, "nous relevons le défi".

Cette étude portera "plus particulièrement sur les architectures de drones de combat, sur certaines technologies clés et sur la définition des moyens de simulation destinés à valider les choix techniques et les concepts d'emplois", selon la direction générale de l'armement (DGA). Plus précisément des technologies clés en termes de furtivité, d'aérodynamique, de liaisons de données sécurisées ou d'emport d'armement en soute. "Nous allons développer des compétences et des technologies innovantes de premier plan que peu de pays maîtrisent aujourd'hui", a assuré le Délégué général.

 

Prochaine étape, un démonstrateur ?

A l'issue de cette étude, "des travaux pourraient débuter pour développer un démonstrateur technologique d'UCAS (Unmanned Combat Air System, drone de combat aérien, ndlr) à même de répondre aux futurs besoins militaires des deux nations", a indiqué pour sa part Dassault Aviation. Pour faire simple, ce projet de démonstrateur préfigure de ce que sera l'aviation du combat européenne en terme de capacité et sur le plan industriel après le Rafale et l'Eurofighter. Soit après 2030/2035. En tout cas, Paris considère que cette coopération est "stratégique et doit s'inscrire sur le long terme", assure Laurent Collet-Billon.

Ce projet d'UCAS doit déjà faire l'objet d'un "nouveau round de négociations" entre BAE Systems et Dassault Aviation, a rappelé Eric Trappier. Car "cette phase de faisabilité, cette première pierre, n'a de sens que si elle la première étape d'un processus qui doit nous conduire au lancement d'un programme". Soit ce fameux démonstrateur d'UCAS commun franco-britannique. Un programme qui sera peut-être le début de la dépendance mutuelle entre la France et la Grande-Bretagne en matière d'aviation de combat. Ce qui serait un changement de doctrine pour la France. Pour l'heure, les deux pays ont toutefois convenu d'investir séparément 50 millions d'euros chacun sur ce projet.

 

Quid du Neuron et du Taranis ?

Dassault et BAE Systems ont déjà développé séparément un démonstrateur de drone de combat, Neuron et Taranis. Le Neuron est un démonstrateur servant à tester et développer des technologies qui pourraient servir un jour à un avion de combat sans pilote qui équiperait les forces aériennes européennes à l'horizon 2030. Le programme Neuron associe la France, l'Italie, la Suède, l'Espagne, la Grèce et la Suisse. Sous la maîtrise d'œuvre de Dassault Aviation, le programme a été construit "pour fédérer les compétences et les savoir-faire" d'Alenia Aermacchi (Italie), Saab (Suède), EADS-Casa (Espagne), HAI (Grèce), Ruag (Suisse) et Thales (France). De son côté, BAE Systems a développé le Taranis, avec Rolls Royce, GE Aviation et QinetiQ.

Quid des partenariats noués avec des industriels européens dans le cadre de ces programmes ? Neuron a une vie "parallèle", explique Laurent Collet-Billon. Le contrat tel qu'il a été signé entre la France et la Grande-Bretagne concerne Dassault Aviation et BAE Systems et leurs principaux fournisseurs. Pas plus. "C'est une autre aventure", précise-t-il. Mais la suite de l'histoire "reste à déterminer" et est "ouverte aux partenariats". "Nous industriels, si les États se mettent d'accord sur des partenariats, on sait faire", a estimé Eric Trappier. La preuve, le Neuron !

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:56
Manœuvre en 3 dimensions - TOLL 2014

 

07/11/2014 Jean-Raphaël DRAHI - Armée de Terre

 

Du 20 au 30 octobre, le quartier général du corps de réaction rapide (QG CRR-Fr) a commandé l’exercice TOLL 2014, sur le camp de Canjuers. L’état-major lillois s’était fixé comme objectif d’intégrer la coordination 3e dimension (3D) dans une manœuvre de niveau brigade à dominante artillerie.

 

Actuellement d’alerte OTAN NRF (Nato Response Force), le QG CRR-Fr a conduit, pendant deux semaines, un exercice majeur incluant des régiments d’artillerie. Intégrés à l’exercice, les avions de la Marine nationale et de l’armée de l’Air ont donné l’occasion au centre opération de travailler la gestion de la 3D. Le centre de management et de défense dans la 3e dimension du 54e régiment d’artillerie (54e RA), a permis au CRR-Fr de coordonner tous les moyens volants (avions, hélicoptères, drones) et les nombreux tirs d’artillerie. Pour prévenir toute incursion d’aéronefs ennemis, le 54e RA a déployé six pièces MISTRAL, renforcées exceptionnellement par une section belge.

Pour TOLL 2014, la 9e BIMa a fourni l’essentiel des troupes au sol. C’était l’occasion pour le 11e régiment d’infanterie de marine (11e RAMa) de faire son exercice de validation opérationnelle (ANTARES). Avec leurs mortiers de 120 mm et leurs canons CAESAR, les 3e et 11e RAMa ont tiré des centaines d’obus en situation tactique proche de la réalité. Élément clé de la rapidité de manœuvre, les PUMA du 5e régiment d’hélicoptères de combat ont mené plusieurs raids artillerie, afin d’accélérer la mise en place des batteries mortiers.

 

Pour la première fois, les lance-roquettes unitaires du 1er régiment d’artillerie ont participé à une manœuvre brigade. Après sa validation opérationnelle par la commission d’artillerie, le CRR-Fr a profité de ce nouveau système d’armes qui porte les tirs d’artillerie dans la grande profondeur (70 km).

 

Riche d’enseignements, TOLL 2014 a permis au CRR-Fr de continuer sa montée en puissance vers son format de Joint Task Force (JTF). Le 1er juillet 2017, il devra être en mesure de prendre le commandement d’une opération interarmées à dominante terrestre.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:55
Conférence du Club Défense de l'AEGE : Guerre de l’Information

 

source globale-defense.aege.fr

 

Le Club Défense de l’AEGE en partenariat avec le Club Défense de l’ESSEC vous convient au petit-déjeuner-débat, le jeudi 13 novembre 2014 de 08h00 à 10h00 dans les Salons de l’Hôtel des Invalides avec pour intervenant le Général de division Bruno DRAN, adjoint au Directeur du renseignement militaire sur le thème :

 

Le renseignement d’intérêt militaire dans la guerre de l’information et la capitalisation de la connaissance

 

Entrée (payante) sur inscription préalable par email avant le 10 novembre – 12h00

                                      

globale-defense@aege.fr

En précisant : Nom – Prénom – Société / Fonction

Nombre de place limité à 50 inscrits.

Participation aux frais : 5 euros (à l’ordre de AEGE – facture sur demande)

ATTENTION : aucune inscription sur place, et vous munir d’une pièce d’identité.

Biographie

 

Bruno Dran

Le général de division Bruno Dran est né le 7 janvier 1959 à Sidi-Abdallah en Tunisie.

Il est promu général de division le 1er août 2014.

Il assume les fonctions de directeur adjoint du renseignement militaire depuis le 1er juin 2014.

Fonction précédente :

Directeur technique adjoint à la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (2012-2014).

Formation militaire :

  • Ingénieur diplômé de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr (1980),
  • Ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace, option systèmes spatiaux « SUP AERO » (1994),
  • Brevet d’Etudes Militaires Supérieur (1995),
  • Collège Interarmées de Défense (1996).

Principales affectations :

  • Chef d’une section d’infanterie mécanisée dans les forces françaises en Allemagne (1981-1985),
  • Chef d’une section d’élèves officiers saint-cyriens (1985-1987),
  • Commandant de compagnie d’infanterie mécanisée dans les forces françaises en Allemagne (1988-1990),
  • Instructeur Infanterie à l’Ecole d’Application de l’Arme Blindée Cavalerie (1990-1992),
  • Affecté à la Direction du Renseignement Militaire (1996-2001),
  • Chef de corps du 1er Régiment de tirailleurs à Epinal (2001-2003),
  • Expert infanterie à l’Inspection de l’Armée de Terre (2003-2006),
  • Chef du bureau J2 au Centre de Planification et de Conduite des Opérations (2006-2008)
  • Chef du Service Technique de Recherche à la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (2008-2012)
  • Chef de la Division Production et Actions de Renseignement Technique à la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (2012).

Décorations :

Le général Dran est officier de la Légion d’Honneur et officier de l’Ordre National du Mérite.

Il est titulaire de la croix de la Valeur Militaire.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:55
Remise du « Prix de la reconversion des militaires » - 2 déc. 2014 (Ecole militaire, Paris)

source Association des entreprises partenaires de la Défense

 

La cérémonie de remise du « Prix de la reconversion des militaires » 2014 se déroulera le mardi 2 décembre de 18 heures 15 à 21 heures à l'amphi des Vallières de l'Ecole militaire à Paris.

 

Elle sera ouverte par Patricia Adam, présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale.

La proclamation des résultats sera effectuée par le député Gwendal Rouillard, secrétaire de la commission de la Défense nationale et des forces armées (Prix option « création d'entreprise ») et le général Arnaud Martin, directeur de Défense Mobilité, l'Agence de reconversion de la Défense (Prix option « rachat d'entreprise »).

La cérémonie proprement dite sera précédée par une intervention du colonel Thierry Maloux, chef de la Cellule d'aide aux blessés de l'armée de Terre (CABAT) et le témoignage de deux militaires de l'armée de Terre blessés en service - dont un à Uzbeen - qui présenteront leur réinsertion professionnelle.

Accueil de 17 heures 45 à 18 heures 15 uniquement

 

Inscription obligatoire : LIEN

Vous recevrez un message de confirmation une fois votre inscription effectuée et un message de rappel quelques jours avant la manifestation 

 

Trois documents pour préparer cette soirée :

  1. Interview du général Arnaud Martin, directeur de Défense Mobilité, l'Agence de reconversion de la Défense, dans le numéro du 4ème trimestre 2013 d'Entreprises & Défense, la Lettre de l'Association des entreprises partenaires de la Défense : pdfLIEN
     
  2. Interview de Pascaline Abdini, présidente de la commission « Reconversion des militaires, accompagnement dans l'emploi et emploi des conjoints » de l'Association des entreprises partenaires de la Défense et secrétaire général du « Prix de la reconversion des militaires » sur le blog « Lignes de Défense » de Philippe Chapleau : LIEN
     
  3. Présentation de la Cellule d'aide aux blessés de l'armée de Terre (CABAT) dans le numéro du 2ème trimestre 2014 d'Entreprises & Défense, la Lettre de l'Association des entreprises partenaires de la Défense : pdfLIEN
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 4 novembre 2014, a eu lieu le transfert d’autorités entre le GTIA Magenta et le GTIA Korrigan sur le poste de commandement principal de Sibut en République centrafricaine. Le colonel Hervé Pierre succède ainsi au colonel Valéry Putz à la tête de ce GTIA.

 

Depuis le 24 juin 2014, les légionnaires du 2e régiment étranger d’infanterie (2eREI), les cavaliers du 501e régiment de char de combat (501eRCC), les marsouins du régiment d’infanterie de char de marine (RICM), les artilleurs du 40e régiment d’artillerie (40eRA) et les sapeurs du 13e régiment du génie (13eRG), étaient déployés dans le couloir central et l’Est du pays. Le GTIA Magenta, depuis son poste de commandement de Sibut, a conduit des opérations, dans le Nord à partir de sa base de Dékoa et dans l’Est du pays à partir des bases opérationnelles avancées de Grimari, Bambari et Bria. La simple étendue de la zone d’action, 52 000 km2, a amené l’unité logistique du GTIA à parcourir plus de 53 000 km pour ravitailler les différentes bases.

 

 Le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, a mis à l’honneur les soldats qui ont œuvré pendant quatre mois à la sécurisation de leur zone d’action. La situation sécuritaire tendue, du fait de l’action des groupes armés aux mesures de confiance, a amené le GTIA Magenta à inscrire son action de sécurisation dans la durée en conduisant des missions de contrôle de zone permanentes. Attaqués à plusieurs reprises par des groupes armés, les soldats français ont imposé les mesures de confiance avec détermination. C’est au prix de cet engagement sans faille que la reprise de l’économie locale, avec la réouverture des marchés de Dekoa et de Grimari, et le retour des autorités administratives et judiciaires ont été rendus possible.

 

Le général commandant la force Sangaris a souligné dans son ordre du jour « le sang froid remarquable »dont ont fait preuve les troupes de ce GTIA, « en assurant en priorité la protection des populations ». Cette posture de stricte impartialité, en coopération avec la MISCA puis la MINUSCA et les forces de sécurité intérieures (FSI), s’inscrit parfaitement dans la ligne de conduite des forces françaises engagées en Centrafrique.

 

Le GTIA Korrigan, composé d’éléments du 3e régiment d’infanterie de marine (3eRIMa), du 1er régiment de spahis (1erRS), du 1er régiment de tirailleurs (1erRTir), poursuivra cette mission de stabilisation dans la région.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »
Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 24 au 27 octobre 2014, le troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants de Bangui vers la province a été escorté par la MINUSCA. Plus de 300 ex-combattants et leurs familles ont pu rejoindre leur localité d’origine en toute sécurité.

 

Cantonnés au camp RDOT de Bangui, ces ex-combattants ont fait le choix d’accepter les mesures de confiance, en déposant leurs armes. Mis en place par la l'organisation internationale pour l'immigration (OIM), et intégralement escorté par la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), ce convoi est parti de Bangui le 24 octobre. Les quelques 590 kms qui séparent Bangui de Bria, dernier point d’arrêt, ont été parcourus en quatre jours.

 

La MINUSCA a accueilli le convoi sur ses emprises au cours des étapes journalières afin d’en assurer sa sécurité. La force Sangarisa appuyé la MINUSCA en surveillant les itinéraires empruntés par le convoi et a renforcé le dispositif de sécurité autour des zones de transit. La force a également mis en place un dispositif d’alerte pour intervenir rapidement en cas de besoin.

 

Ce troisième convoi s’inscrit dans la dynamique vertueuse initiée par les deux premiers et permet à ces ex-combattants, tous volontaires, de retrouver leur village, de s’y réinsérer et de reprendre une vie normale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:55
Ministres de l'Intérieur participants au G6 le 06 novembre 2014 - photo MinInt

Ministres de l'Intérieur participants au G6 le 06 novembre 2014 - photo MinInt

 

06/11/2014 Par Jean-Marc Leclerc – LeFigaro.fr

 

Les ministres européens réunis à Paris veulent faciliter l'accès de la police aux données des passagers.

 

Bernard Cazeneuve n'aura pas ménagé ses efforts pour faire progresser la législation antiterroriste à l'occasion du G6 européen qui se tenait à Paris, le 6 novembre. Ce mini-sommet comptait la présence exceptionnelle du ministre fédéral de la Sécurité publique du Canada, Steven Blaney (lire son interview), mais aussi de hauts responsables de la justice et de la sécurité intérieure américains et turcs, aux côtés des ministres de l'Intérieur français, allemand, italien, espagnol, britannique et polonais.

 

Suite de l’article

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:55
"Bulles d’air" : le rendez-vous de la BD et de l’aviation ce week-end à Évreux


07/11/2014 Armée de l'air

 

Les 8 et 9 novembre 2014, la base aérienne (BA) 105 d’Évreux accueille le festival « Bulle d’air ». Après le succès de la première édition l’an dernier, ce deuxième rendez-vous s’annonce d’ores et déjà prometteur. Rendez-vous dès 10 heures à l’entrée de la base ébroïcienne !

 

Marcel Uderzo, Michel Lourenço, Wallace, Jean-Michel Arroyo, Patrice Serres, Romain Hugault et bien d’autres. Tous les auteurs de bandes dessinées aéronautiques se sont donnés rendez-vous pour cette deuxième édition de « Bulles d’air ». Des aventures de Tanguy et Laverdure à celle de Buck Danny, le public sera immergé dans les univers de la BD et de l’aviation.

 

Au-delà de la mise à l’honneur du neuvième art, les organisateurs proposeront une exposition statique d’aéronefs de l’armée de l’air, avec comme point d’orgue la visite d’un Transall C160, une reconstitution à l’authentique d’un camp de soldats américains de la Seconde Guerre mondiale, ou encore le vernissage de différentes œuvres, dessins et planches originales de certains auteurs. Sans oublier une exposition de peintures sur supports aéronautiques réalisée par Christophe Chevalier, artiste peintre qui a eu la lourde tâche de mettre en peinture un Transall aux couleurs des escadrons de transport 1/64 « Béarn » et 2/64 « Anjou » afin de commémorer leurs 70 ans d’existence.

 

En bref, deux jours de fête aéronautique et artistique attendent petits et grands sur la BA 105. Entrée gratuite.

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Internet et la page Facebook de l'événement.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:54
Les fusillés de 14-18 mis à l’honneur au musée de l’Armée


7 nov. 2014 Ministère de la Défense

 

A quelques jours des commémorations du 11 novembre 2014, Kader Arif, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, a inauguré, jeudi 6 novembre, l’espace consacré aux fusillés de la Grande Guerre, au musée de l’Armée. Entre 1914 et 1918, 639 soldats ont été fusillés « pour crimes et délits militaires ». Parallèlement, plus de 1 008 de soldats fusillés dossiers seront mis en ligne sur le site internet Mémoire des Hommes

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:45
Sangaris : saisie importante lors d’une fouille à Bangui

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans la matinée du 31 octobre 2014, les forces de sécurité intérieures (FSI), appuyées par les forces internationales de la MINUSCA et Sangaris ont conduit une importante opération de fouille dans le quartier de Boy Rabe, au nord de Bangui.

 

Des éléments de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) et les forces de sécurité intérieure (FSI) se sont déployés dans un quartier au Nord de Bangui pour y conduire des fouilles ciblées d’habitations. Pendant que la force Sangaris assurait la sécurité des FSI et de la MINUSCA, empêchant toute entrée et toute sortie de la zone de fouille, les investigations ont permis de relever des armes de guerre et une quantité importante de munitions.

 

Au cours de l’opération, des soldats Sangaris ont été pris à partie par un groupe d’individus armés non identifiés. Les soldats du GTIA Picardie, appuyés par ceux de l’EUFOR RCA, ont riposté et ont neutralisé plusieurs d’entre eux.

 

Ce type d’opération coordonnée entre les forces internationales et les FSI est nécessaire pour garantir un niveau de sécurité minimal dans la capitale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

MOSCOU, 7 novembre - RIA Novosti

 

Huit membres du Congrès américain ont adressé une lettre au secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg invitant l'Alliance à racheter à la France les porte-hélicoptères de classe Mistral commandés par la Russie, a annoncé le site d'information EUobserver.

 

Selon les congressistes, une telle solution allégerait les pertes financières de Paris.

 

Le 6 novembre, le premier ministre Manuel Valls a déclaré que la livraison de ces bâtiments de guerre à la Russie était pour le moment impossible.

 

"Vous connaissez la position française. Aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour leur livraison à la Russie", indiqué le chef du gouvernement français.

 

Selon un représentant d'une structure russe chargée de la coopération technico-militaire, la France pourrait différer de trois mois la livraison du premier porte-hélicoptères à la Russie. Il a fait savoir que le contrat signé avec les autorités françaises prévoyait cette possibilité et que ce retard n'entraînerait aucune pénalité.

 

L'idée d'acheter ou de prendre à bail les bâtiments de projection et de commandement (BPC) construits en France pour la Russie avait déjà été suggérée par des congressistes américains à l'ex-secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen. Formulée fin mai, cette initiative n'a pas trouvé d'écho au sein de l'Alliance atlantique. L'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan, Lewis Douglas, a alors déclaré que l'Alliance n'avait pas intérêt à acheter ces BPC.

 

Cet avis est partagé par les experts persuadés que l'Alliance n'a pas besoin de ces bâtiments premièrement parce qu'elle n'a pas d'argent pour les exploiter et deuxièmement, parce qu'ils sont conçus pour accueillir des hélicoptères et des moyens de débarquement uniquement russes.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:35
Déplacement de Jean-Yves Le Drian en Australie

 

07/11/2014 International

 

À l’invitation de son homologue australien David Johnston, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a effectué du 31 octobre au 2 novembre 2014 une visite en Australie. L’occasion pour les deux pays de renforcer leur coopération dans le domaine de la défense et de commémorer la Première et la Seconde Guerre mondiale.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu en Australie du 31 octobre au 2 novembre à l’invitation de son homologue australien, David Johnston. A cette occasion, il a participé à la commémoration à Albany du départ des troupes australiennes et néozélandaises pour les fronts de la Première Guerre mondiale. A l’issue, le ministre a remis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à trois vétérans qui ont servi en France pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Le 2 novembre, le ministre a rencontré à Perth son homologue australien, David Johnston, pour évoquer la situation en Afrique et au Moyen-Orient et les efforts pour combattre le terrorisme international. Les ministres ont réaffirmé leur engagement, en coopération avec leurs partenaires internationaux, de soutenir l’Irak dans son combat contre le groupe Daesh.

 

Afin de faciliter la coopération opérationnelle, les ministres ont également signé un arrangement technique qui définit les conditions du ravitaillement en vol des avions Rafale par l’Airbus KC-30 MRTT de la Royal Australian Air Force. Ils ont par ailleurs noté l’achèvement des négociations sur l’arrangement qui définit les conditions du soutien logistique mutuel en opérations, en particulier en cas de catastrophes naturelles ou d’assistance humanitaire.

 

Les ministres ont salué la bonne coopération entre les deux pays dans le domaine des équipements de défense et rappelé l’importance de poursuivre des échanges réguliers. Jean-Yves Le Drian et David Johnston ont conclu que la France et l’Australie devaient continuer à travailler sur la question des capacités de défense et à partager les meilleures pratiques et le retour d’expérience dans les domaines opérationnels et techniques.

 

Cette visite de Jean-Yves Le Drian marque le renforcement des relations entre la France et l’Australie. Elle précède le déplacement du président de la République en Australie à l’occasion du sommet du G20 et de la visite d’État planifiée les 18 et 19 novembre.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 11:55
CEMA : ouverture d’un séminaire Armées – Industries

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 5 novembre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) s’est adressé aux industriels de la Défense dans le cadre d’un « séminaire de retour d’expérience Armées – Industries » organisé à l’initiative de l’Etat-major des armées et de la Direction générale de l'armement.

 

Organisé à l’Ecole militaire, en présence du délégué général pour l’armement (DGA), l’ingénieur général hors classe de l’armement Laurent Collet-Billon, ce séminaire visait à réunir les acteurs de l’industrie de défense qui pourvoient à l’équipement de nos forces en opérations.

 

Dans un contexte d’engagement opérationnel particulièrement soutenu, alors que les contraintes budgétaires restent fortes, le CEMA a mis en avant l’importance du dialogue engagé avec les industriels, soulignant  « notre volonté commune d’offrir à notre pays le meilleur outil de défense possible ».

 

Ce séminaire a donc permis d’envisager les orientations possibles pour adapter au mieux les équipements de nos armées  aux missions opérationnelles qui leurs sont confiées.  A cette occasion le général de Villiers a tenu à rappeler la solidité de la plateforme industrielle française, mettant en avant l’étendue de ses savoir-faire et de ses compétences. Il a enfin rappelé  l’importance du trinôme Armées – DGA – Industrie, dont le fonctionnement doit permettre de « trouver les solutions les plus adaptées pour gagner en opération ».

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 08:55
Crédits SIRPA Terre CCH J-B Tabone

Crédits SIRPA Terre CCH J-B Tabone

 

31 octobre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Le nombre d’engagements militaires français se multipliant, les hélicoptères de l’armée de terre n’ont jamais été aussi incontournables. Plus une opération sans l’ALAT (Aviation Légère Légère de l’Armée de Terre). C’est pas loin de 40 hélicoptères de combat ou de manœuvre qui sont déployés en ce moment en opérations extérieures (OPEX). Et leur nombre va encore augmenter substantiellement dans les prochains mois. Alors que deux NH90 TTH Caïman sont en train d’arriver au Mali, où ils seront employés depuis Gao, remplaçant deux Puma; deux Tigre HAD (munis du missile Hellfire) vont dans les prochaines semaines rejoindre l’opération Sangaris en Centrafrique, comme l’a révélé Air & Cosmos (lire ici).

 

De Sangaris à Barkhane… à Chammal?

 

En parallèle, le nombre d’hélicoptères Tigre HAP (Appui Destruction) va augmenter significativement dans la Bande Sahélo-Saharienne (BSS). De trois aujourd’hui, le nombre va être progressivement augmenté pour arriver à neuf courant 2015. Il faut dire que l’opération Barkhane a pour théâtre d’opérations une zone grande comme dix fois la France… Et les opérations coups de poing aux frontières du Mali se multiplient afin d’empêcher le retour des djihadistes dans l’Adrar des Ifoghas. Même en Irak, le déploiement d’hélicoptères a été évoqué. L’opération Chammal, qui pour l’instant ne voit le déploiement que de moyens de l’armée de l’air (plus un ATL2 de la Marine), pourrait évoluer, à terme. Car Daesh s’est adapté et la menace devient fugace…. L’utilisation de bombes guidées auto-propulsées AASM est particulièrement précieuse contre des cibles mobiles, mais surdimensionnée contre quelques combattants munis de moyens militaires de faible importance (pick up…). L’hélicoptère est là dans son élément, grâce à ses capacités de permanence sur une zone, il peut débusquer ces cibles plus facilement et les traiter avec des armements bas coûts plus adaptés (roquette, canon de 30 mm, missile HOT, canon de 20 mm…). Il est particulièrement redoutable de nuit, comme l’a révélé l’opération Harmattan en Libye en 2011. Problème : il faudrait déployer un groupement hélico en territoire irakien, probablement dans la zone kurde. Les accès maritimes pour une mise en œuvre depuis un navire BPC sont trop éloignés… Toutes les options seraient aujourd’hui ouvertes.

 

Dernier changement opérationnel à venir pour l’ALAT : le détachement du Gabon va être dissout pour être reconstitué en Côte d’Ivoire, en appui de l’opération Barkhane.

 

Tensions

 

L’ALAT est en conséquence aujourd’hui particulièrement expérimentée et réactive. Mais revers de la médaille, l’accent étant porté sur la disponibilité en Opex des machines (90% en moyenne), les hélicoptères demeurant sur le territoire nationale affichent eux une très faible disponibilité. Pour un appareil projeté, il faut en mobiliser deux sur le territoire national en moyenne… Tandis qu’il faut continuer à former les équipages en France et régénérer les forces. Un casse tête ! Qui est aussi contraint par le coût de l’heure de vol des machines : 1500 euros l’heure de vol pour une Gazelle contre 10 000 pour un Tigre ! L’ALAT ambitionne de ramener ce chiffre à 7500 euros l’heure.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 19:50
New facility to help in fight against IEDs opens in the Netherlands

 

Soesterberg - 04 November, 2014 European Defence Agency

 

A new facility designed to help in the fight against Improvised explosive devices (IEDs) was officially opened today in the Netherlands. The Joint Deployable Exploitation and Analysis Laboratory (JDEAL) provides a permanent technical exploitation training capability in the Dutch town of Soesterberg. Under the project a further two deployable laboratories could be procured for use in future operations.

 

JDEAL, which was facilitated by the European Defence Agency (EDA) and lead nation the Netherlands, focuses on training the full range of skills needed for technical exploitation. This involves the recording and analysing of information related to events, scenes, technical components, and material used in IED attacks. The project makes use of equipment and knowledge gained from the EDA developed Counter-IED Technical Exploitation Laboratory previously deployed with ISAF in Kabul.

Alongside the Netherlands, ten other EDA Member States – Austria, Belgium, France, Germany, Hungary, Italy, Luxembourg, Portugal, Spain, and Sweden – plus Norway have joined the project. Denmark, the United Kingdom, the United States and the NATO Counter-IED Centre of Excellence have also sent observers.

Warrant Officer Bert Westers, from the Dutch armed forces, was previously stationed at the laboratory in Afghanistan and will now act as a trainer at JDEAL. He commented: “This new facility allows us to maintain and build on the skills and experiences that we gained in Kabul. It also helps to improve our forces’ ability to deal with threats from IEDs in the future.”

 

Education, research, and deployable capabilities

The training facility will host both national and multina­tional training events, tailored to the needs of the Member States involved. Alongside the training aspect, JDEAL is intended to be a platform for research and development and is specifically designed for subprojects to be launched under its framework. It will also work closely with other actors and cooperative bodies working in the counter-IED field.

In a second step the establish­ment of two deployable laboratories is planned, in order to have at least one available for upcoming operations/missions by the second half of 2015.

 

Background

The JDEAL project will work across the entire scope of IED exploitation. This includes detailed visual examination and high quality image capture; technical exploitation report­ing; biometric analysis (latent finger print recovery); elec­trical circuitry (primarily radio parts); document and me­dia recovery (focused on the mobile phones often used as IED triggering devices); chemical analysis; mechanical exploitation as well as other material exploitation. This is done in close cooperation with intelligence services, which can use the results to attack the networks involved in manufacturing the IEDs.

The JDEAL project was born out of the EDA developed mul­tinational counter-IED Exploitation Laboratory (MNTEL), which was deployed in Kabul under French management. During the laboratory’s three year deployment in Af­ghanistan more than 6 000 IEDs were forensically ex­amined, providing invaluable support to law enforce­ment and leading to numerous terrorist prosecutions.

 

More information

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 19:45
FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 30 octobre 2014, s’est déroulé l’exercice annuel de rentrée des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), dénommé Ambouli 2014. Il visait à entraîner l’état-major interarmées (EMIA) des FFDj et les postes de commandement des unités FFDj, ainsi qu’à planifier et conduire avec des outils de simulation, une opération sur un scénario fictif de crise régionale.

 

L’édition 2014 avait pour thème la gestion des conséquences d’un enchaînement de catastrophes naturelles : une éruption volcanique suivie de tremblements de terre dans la région de Djibouti, puis un tsunami dans la région Ethiopie/ Erythrée.

 

Le scénario prévoyait que cet enchaînement de catastrophes naturelles génère une crise sanitaire puis une crise sociale sur le territoire de Djibouti.

 

Les FFDj, au cours de cet exercice devaient donc répondre à l’ensemble de ces problématiques. L’exercice a permis de mettre en œuvre les procédures et le travail collaboratif avec de nombreux partenaires civils et militaires, dont l’ambassade de France, les forces armées djiboutiennes (FAD), les détachements alliés présents à Djibouti et la délégation de l’Union européenne.

 

Pour plus de réalisme, de courtes phases pratiques ont ponctué l’exercice. C’est notamment le cas d’une intervention sur un crash d’hélicoptère, un incendie en centre-ville ou du plan de renforcement de la protection des emprises militaires. Ces simulations ont impliqué de nombreux protagonistes : les sapeurs-pompiers de l’air de la base aérienne 188 (BA 188), les marins pompiers de la base navale des FFDj, la sécurité civile djiboutienne, le service de santé des armées (SEA) ou encore le 5erégiment interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM). On retiendra en particulier la mise en place d’une cellule d’accueil des familles, armée par le groupement de soutien et divers services (consulat, prévôté, aumôniers militaires, assistante sociale..) qui avait pour mission de recevoir, renseigner et rassurer les ressortissants français.

 

Toutes les entités des FFDj ont donc été mobilisées pour Ambouli 2014. Le travail effectué a été apprécié par une quarantaine de représentants de différentes institutions participant à la journée de présentation qui clôturait l’exercice ; parmi eux, les Ambassadeurs de France, du Japon, de l’Union Européenne, ainsi que les hautes autorités militaires djiboutiennes qui ont souligné l’efficacité et la qualité d’organisation des FFDj dans la gestion de crise.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 18:55
Air Castellet Event - 1er salon de l'Aérosurveillance

 

06 juillet 2014 pole-pegase.com

 

L’aéroport International du Castellet, les pôles de compétitivité Mer Méditerranée, Pégase, Optitec et Risques, le Cluster EDEN ont le plaisir de vous informer de la 1ère édition d’ACE, sur le thème de l’Aérosurveillance Maritime qui se tiendra à l’aéroport du Castellet les 9 et 10 décembre 2014

 

Cet événement axé sur un de nos domaines technologiques d’excellence et positionné sur des marchés stratégiques à fort potentiel de croissance, a pour vocation de rassembler des donneurs d’ordre, des PME, des offreurs et des clients.

 

Au programme :

  • Exposition (possibilité de réserver un stand afin de promouvoir ses produits et services)
  • Rendez vous BtoB organisés par la CCIR entre les différents participants
  • Vols de démonstration
  • Conférences

Ces conférences animées par des experts internationaux aborderont les sujets suivants :

  • Piraterie « Mutation et migration de la menace asymétrique maritime : de la corne de l’Afrique au Golfe de Guinée, quelles réponses industrielles face à ces évolutions ? »
  • Sûreté des infrastructures « Quelles réponses techniques face aux besoins grandissants de la mise en sécurité des infrastructures maritimes « Oil and Gas ? »
  • Lutte contre les trafics «  La contribution du Big Data pour la lutte contre les trafics par voie maritime »
  • Surveillance Environnementale, « Des nouveaux vecteurs aériens en réponse aux attentes en matière de surveillance environnementale maritime et littorale »

Téléchargez le Flyer de la manifestation.

 

Pour tout complément d’information, contactez Hubert Berenger.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 18:55
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

06 novembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Belgrade - Le Premier ministre français, Manuel Valls, a affirmé jeudi à Belgrade que les conditions n'étaient pas réunies pour une livraison de navires de guerre Mistral à la Russie.

 

Interrogé durant une conférence de presse sur ce qu'il allait advenir de ce contrat devenu délicat en raison de la crise ukrainienne, M. Valls a répondu: Vous connaissez la position française. Aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour leur livraison à la Russie.

 

M. Valls a fait cette déclaration à quelques jours de l'échéance initialement prévue, mi-novembre, pour la livraison d'un premier exemplaire à la Marine russe.

 

Véritable imbroglio diplomatico-militaire depuis la décision présidentielle française, le 4 septembre, de lier la livraison d'un premier navire de ce type à un règlement politique en Ukraine, les Mistral semblaient bénéficier de vents plus porteurs avant que la situation se tende de nouveau dans l'est séparatiste avec les élections contestées du 2 novembre.

 

Semant un peu plus le trouble, Moscou annonçait fin octobre avoir reçu une invitation des chantiers navals DCNS pour une première livraison le 14 novembre. Paris s'était empressé alors de temporiser, le ministre des Finances, Michel Sapin, affirmant devant l'agitation croissante suscitée par ce contrat de 1,2 milliard d'euros que les conditions n'étaient pas réunies.

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