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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:45
Mise en condition avant projection au Mali

 

04/11/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Dans le cadre de la mise en condition avant projection (MCP) au Mali du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) et des détachements de liaison et d’assistance opérationnelle, en janvier 2015, le 1er régiment de chasseurs parachutistes, le 35e régiment d’artillerie parachutiste, le 17e régiment du génie parachutiste, le 1er régiment du train parachutiste, le 1er régiment de chasseurs et le 3e régiment de hussards se sont rendus au camp de Caylus, du 13 au 19 octobre.

 

S’inscrivant en début de MCP, ce camp avait pour objectif de constituer le GTD-O et les DLAO, de poser les bases de leur cohésion, de contrôler la préparation administrative de leur personnel et de dispenser les instructions obligatoires préalables à une projection au Sahel. Ainsi, durant une semaine, l’État-Major et la 4e compagnie de combat du 1er RCP se sont préparés à leur mission de 4 mois, dans le cadre de l’opération BARKHANE.

 

Outre les séances de tir, les marches de nuit et le secourisme au combat, les militaires ont pu découvrir le théâtre sur lequel ils vont être déployés dans quelques mois, grâce à des présentations didactiques. La MCP est une étape déterminante dans la préparation des militaires projetés sur un théâtre aussi sensible que le Mali.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:45
photos D. Geffroy - FFDj

photos D. Geffroy - FFDj

 

04/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 26 octobre 2014, le maître principal Stéphane a effectué 60 heures de vols à bord d’un Falcon 50 au-dessus du golfe d’Aden et le long de la côte somalienne. Après 11 000 heures de vol, 33 ans de service dans la Marine nationale et une carrière opérationnelle bien remplie, cette mission était sa première à Djibouti au profit de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Le maître principal Stéphane est détecteur navigateur. Les yeux rivés sur son radar, il détecte les navires jusqu’à 60 km de distance et fait partager cette vision large au reste de l’équipage du Falcon 50, pour mieux appréhender l’environnement dans lequel l’avion évolue. Dans le cadre d’une interception, cette capacité de détection est essentielle au guidage des bâtiments de la coalition européenne.

 

Avant toute sortie, le maître principal Stéphane prépare la cartographie utile à l’ensemble de l’équipage. A bord, il tient un journal de bord qui assemble diverses données : brèves descriptions des points observés, altitude, horaires, vitesses… Il est complété par une prise de photographies, le tout constituant une source de renseignements précieux qui sont ensuite analysés dans le cadre des missions de surveillance et de renseignement.

 

Le Falcon 50 est facilement modulable et peut donc être reconfiguré en fonction des missions qui lui sont assignées. Ses capacités logistiques (largage de canots de survie) et technologiques (détection de surface) en font, par exemple, un aéronef parfaitement adapté aux exigences des missions de surveillance maritime. Avant de partir à Djibouti, le maître principal Stéphane a ainsi pu voler sous cette configuration en participant, , à l’action de l’Etat en mer en France dans le cadre, notamment, du plan Vigimer (l’équivalent de Vigipirate en mer) et des secours maritimes.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : dans la peau d’un radariste sur Falcon 50
FFDj : dans la peau d’un radariste sur Falcon 50
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:45
photos D. Geffroy - FFDj

photos D. Geffroy - FFDj

 

04/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 23 octobre 2014, Djibouti a été le théâtre de la campagne internationale de tireurs d’élites longue distance (International Concentration for Advanced Sniping in Djibouti ou ICASD). Organisé par le Groupement de Forces Spéciales (GFS) avec le soutien des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), cet événement, créé par les commandos marine il y a douze ans, est l’occasion pour des tireurs d’élite de tous horizons de confronter leurs performances.

 

Le 1er Régiment parachutiste d’infanterie de marine (1erRPIMa), le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10), les commandos marine, ainsi que le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) ont participé à ce challenge de tir longue distance. Les Navy Seals américains ainsi que deux unités des forces spéciales italiennes ont également été invitées.

 

C’est après 15 jours de compétition intense que le verdict est rendu. Deux classements ont été réalisés : une catégorie par binôme, et une catégorie individuelle. Le classement par équipe a vu se distinguer le commando de Montfort, les Navy Seals américains et un binôme du commando Hubert. Pour le classement individuel un marin des Navy Seals américain un soldat des forces spéciales italiennes et un gendarme du GIGN occupent le podium. 

 

L’ICASD permet aux unités présentes de partager leurs connaissances et de s’entrainer dans des conditions proches des théâtres où ils sont engagés. Constitués en 12 binômes (un tireur et un spotter, assurant l’observation du tir et déterminant les éventuelles corrections), les participants se confrontent sur treize épreuves (tirs de nuit, parcours dynamique, tir à distances inconnues, etc.). Chaque épreuve rapporte un certain nombre de points. Ces derniers ont ensuite été additionnés afin d’avoir le classement général.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 21:30
CEMA : visite officielle aux EAU


04/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Les 3 et 4 novembre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis (EAU), à l’invitation de son homologue, le général de corps d’armée Hamad Al Rumaïthi. Dans ce cadre, il a également inspecté le dispositif des forces françaises aux EAU (FFEAU).

 

Cette première visite officielle du CEMA aux EAU s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre nos deux pays. A ce titre, le général de Villiers a rappelé l’importance des partenariats mis en œuvre dans le golfe arabo-persique pour maintenir la stabilité régionale et prévenir les crises, en soulignant la coopération étroite entretenue avec les EAU. Les échanges avec les forces émiriennes sont riches de partage d’expériences et de savoir-faire. « Je pense à la formation en milieu désertique, à celle en zone urbaine ; aux entraînements communs des pilotes de chasse, notamment pour le ravitaillement en vol ; ou encore à la coopération marine avec des exercices bilatéraux avec nos Alliés dans la région » a pu rappeler le CEMA. Cette coopération est mise en œuvre, côté français, par l’amiral commandant la zone maritime océan Indien (ALINDIEN), le contre-amiral Antoine Beaussant, qui est également à la tête des forces françaises stationnées aux EAU (FFEAU).

Après son entretien avec le CEMA émirien, le général de Villiers a rencontré les soldats, marins et aviateurs qui arment aujourd’hui ce dispositif. Pour cette première visite en tant que CEMA, il a tenu à leur rappeler l’importance de leur mission. Elément clef de notre dispositif des forces de présence, les FFEAU contribuent non seulement à animer la coopération régionale mais également à maintenir un réservoir de forces rapidement déployables pour appuyer un engagement opérationnel dans la zone. Le CEMA a plus particulièrement souligné la pertinence et l’efficacité de ce dispositif interarmées, qui s’illustre aujourd’hui à travers l’opération Chammal. Il a ainsi tenu à féliciter les militaires pour leur action dans le cadre du soutien fourni aux forces armées irakiennes engagées dans leur lutte contre le groupe Daesh, soulignant leur capacité à s’adapter dans l’urgence : « Si la France a été capable de répondre aussi vite à la demande du gouvernement irakien, […] c’est grâce à vous et à votre réactivité ». Cette action, a-t-il souligné, devra « s’inscrire dans la durée », en liaison avec notre allié émirien dont il a salué l’engagement dans un combat « complexe et difficile ». 

Au cours de ce déplacement, le général de Villiers s’est également rendu à bord de la frégate anti-aérienne (FAA) Jean-Bart engagée dans l’opération Chammal.

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 19:56
VBL - photo EMA

VBL - photo EMA

 

04/11/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Arabie saoudite et la France ont signé ce mardi à Ryad un contrat de livraison d'armes françaises pour le Liban, menacé par la poussée jihadiste, grâce à un don saoudien de trois milliards de dollars.

 

L'affaire est enfin dans le sac pour Paris. Mais la signature du contrat d'aide à l'armée libanaise (Donas) entre l'Arabie Saoudite et la France n'a pas été un long fleuve tranquille. Loin de là. Interrogées il y a encore peu de temps plusieurs sources proches du dossier avaient fait part de leur scepticisme à La Tribune, expliquant l'enlisement du dossier par les hésitations de Ryad à armer le Liban sans avoir un président à la tête du pays notamment. Mais la situation s'est finalement débloquée, l'information commençant même à circuler en début de semaine dernière.

Pourquoi un tel dénouement ? Selon des sources concordantes, le détonateur aura été l'Iran. Car Téhéran, qui soutient le Hezbollah libanais, a proposé à Beyrouth un don de 1 milliard de dollars pour s'équiper militairement. L'Iran avait même donné carte blanche aux Libanais dans le choix des armements. Des livraisons qui auraient pu s'accompagner de la venue de conseillers militaires iraniens. Une opération qui était "un vrai souci" pour l'Arabie Saoudite dirigé par une dynastie sunnite, explique-t-on à La Tribune. D'où le nouvel empressement de la famille royale à finaliser le contrat Donas.

 

31 contrats

Le contrat a été signé par le ministre saoudien des Finances, Ibrahim al-Assaf, et le patron de la société publique française d'exportation de matériel de défense Odas, Edouard Guillaud. Le chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwaji, était présent à la cérémonie de signature. L'Arabie Saoudite a signé 31 contrats avec les entreprises françaises, par l'intermédiaire d'ODAS, qui intervient essentiellement en Arabie saoudite dans le cadre de contrats d'État à État ou de contrats commerciaux pour le compte d'une dizaine de grands groupes français.

Cet accord "illustre la qualité exceptionnelle de la relation franco-saoudienne", a estimé ce mardi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C'est le roi Abdallah en personne qui a demandé d'accélérer la finalisation du contrat. Donas contribuera "à renforcer l'armée libanaise" et "l'aidera à assurer sa mission de défense du territoire et de lutte contre le terrorisme alors que le Liban est menacé", a précisé Laurent Fabius. L'armée libanaise est engagée contre des djihadistes qui retiennent en otages des dizaines de soldats et de policiers depuis début août après des combats dans l'est du Liban, à la frontière de la Syrie.

 

Un don de 3 milliards de dollars

Fin 2013, le roi Abdallah d'Arabie Saoudite avait demandé à la France de fournir aux forces armées libanaises des matériels militaires pour un montant de 3 milliards de dollars. Sur ces 3 milliards promis par Ryad, 2,1 milliards doivent être consacrés à l'achat de matériels et 900 millions à leur entretien. Selon le quotidien panarabe à capitaux saoudiens, Al-Hayat, les premières livraisons d'équipements devraient "intervenir dans un mois".

"La France a développé un plan d'équipement qui devrait permettre aux forces armées libanaises de disposer de moyens nouveaux, à la fois terrestres, aéroterrestres et navals, avait expliqué début octobre à l'Assemblée nationale le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. C'est une nécessité. (...) Les forces armées libanaises constituent le dernier rempart de sécurité face à la menace qui pèse sur ce pays : en sus des divisions confessionnelles qui traversent ce pays en raison de l'afflux de réfugiés, le danger est celui de Daesh, comme on l'a vu cet été avec l'attaque de la ville d'Ersal".

 

Quels équipements ?

A qui profite cette manne ? Notamment à Thales, qui pourrait, selon nos informations profiter de près du tiers de la somme de 2,1 milliards de dollars d'achats d'équipements neufs (radars, optronique, systèmes de communications...) Renault Trucks Défense (RTD) est également bien servi par la vente de VAB (Véhicule de l'avant blindé) équipés d'une tourelle de Nexter et de VBL (Véhicule blindé léger). En revanche, pas de VBCI (Véhicule blindé de combat d'infanterie) de Nexter jugés trop gros par le Liban. Dans le domaine de l'aéroterrestre, la France a inclus dans la liste des hélicoptères Gazelle ainsi que des hélicoptères de transport. Enfin, MBDA devrait vendre son missile surface-air Mistral, qui équiperont les VBL.

Dans le domaine naval, c'est le chantier basé à Cherbourg CMN (Constructions mécaniques de Normandie), propriété du Libanais Iskandar Safa, qui a remporté la mise face à DCNS, qui proposait des Gowind de la classe Adroit, et Raidco. Le chantier naval des CMN fournira à la marine libanaise trois patrouilleurs, équipés du système Simbad-RC de MBDA.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 19:55
photo CCI Var

photo CCI Var

 

29/10/2014 Nelly HOETZEL, déléguée régionale - MinDef/SGA/DAR

 

Les acheteurs du ministère au contact des entreprises

 

Le 21 octobre 2013 au Palais des Congrès de Toulon, les PME de la région PACA ont eu l’opportunité de mieux appréhender sur les marchés du ministère de la Défense. Cette rencontre, organisée par la CCI du Var en partenariat avec le ministère de la Défense -première du genre à l'échelle régionale- a engendré en une seule journée plus de 1600 rendez-vous entre les entreprises locales et les 80 acheteurs de la Défense ou des grands donneurs d'ordres.

 

Alors que le Var est le premier département militaire de France et après les conventions d’affaires de 2012 à Hyères, de 2013 à Draguignan, c’est au palais des congrès de Toulon que le président de la CCI du Var et M. Gérard Gibot, adjoint du secrétaire général pour l’administration (SGA) du ministère de la Défense, ont ouvert la séance plénière de cette 3ème convention d’affaires Défense.

 

Dans son mot d’introduction, M. Gibot a rappelé que la Défense représente chaque année 17 milliards d’euros d’achats : 68 % pour les marchés d’armement et 32 % pour les achats de soutien.

 

Si ce type d’évènement à Toulon offre de nouvelles opportunités de marchés pour les entreprises de la région PACA, c’est aussi une opportunité pour le ministère de la Défense de générer 10 % de gains par an et de traiter avec des PME plus performantes et plus innovantes dans le cadre de la modernisation de sa politique d’achat et dans un contexte de restructurations.

 

Mieux connaître l'état de l'offre par segment, soutenir la concurrence, identifier les innovations constituent des leviers de cette performance

 

Ces conventions permettent aux PME de mieux connaître les procédures d'achats et de paiement mises en œuvre par le ministère de la Défense, premier acheteur public du pays.

 

Ouverte à toutes les entreprises de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, fournisseurs des achats généraux, technologiques et scientifiques du ministère de la Défense, la rencontre à Toulon a rassemblé plus de 500 entreprises.

 

Les acheteurs du ministère ont eu également l’opportunité d’affiner leur connaissance de l'état de l'offre sur leurs segments d'achat, en région PACA, et de découvrir de nouveaux partenaires potentiels. Dans le Var, les acheteurs du ministère sont basés au sein de la base de défense (BDD) de Toulon qui est la plus importante de France et celle de Draguignan ou encore à la plate- forme achats finances (PFAF) de Toulon. Ils réalisent des achats de tous ordres pour assurer le fonctionnement quotidien des entités militaires situées en PACA, Languedoc Roussillon et Corse.

 

Présentation du PRED PACA : une nouveauté à la clé

 

Lors de la plénière, la déléguée régionale aux restructurations de défense a également présenté son rôle au sein du pôle régional à l’économie de défense (PRED) PACA. Sa mission de conseil consiste à aider les PME-TPI à identifier le meilleur contact dans leurs recherches d’un service acheteur ou autre du ministère de la Défense.

 

Nouveauté du programme en 2014 : les achats sont de plus en plus liés au maintien en condition opérationnelle (MCO) naval, terrestre et aéronautique, ainsi que la présence des acheteurs des grands donneurs d'ordre (Airbus Helicopters, CNIM, CNN, Dassault Aviation, DCNS, Thales ...).

 

Les achats hors armement concernent des domaines très variés tels que les services généraux (gardiennage, nettoyage des locaux, entretien d'espaces verts ...), l'infrastructure (maintenance des bâtiments, travaux tous corps d'Etat ...), la santé, l'informatique, la maintenance des équipements (maintenance navale, aéronautique, terrestre), le soutien et l'équipement du combattant, l’alimentation etc…

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 19:35
Le Rafale est toujours en compétition pour équiper l'armée de l'air malaisienne

Le Rafale est toujours en compétition pour équiper l'armée de l'air malaisienne

 

04/11/2014 M.C. avec agences – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a abordé la vente d'avions de combat Rafale lors de sa visite en Malaisie. L'armée de l'air malaisienne veut acquérir 18 avions de combat.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a abordé la vente d'avions de combat Rafale à la Malaisie lors de ses entretiens avec de hauts responsables politiques malaisiens à Kuala Lumpur. La question a été "évoquée", a déclaré Jean-Yves Le Drian à des journalistes, en réponse à une question sur la vente de Rafale, à l'issue d'entretiens avec de hauts responsables malaisiens. La Malaisie envisage d'acquérir 18 avions de combat dans le cadre du programme MRCA pour remplacer des Mig-29, qui ont déçu les Malaisiens par le manque de fiabilité de la maintenance.

"Nous considérons que le Rafale est un très bon avion, nous sommes tout à fait disposés à avoir un partenariat avec la Malaisie à cet égard", a-t-il ajouté après sa rencontre avec le Premier ministre malaisien Najib Razak, et le ministre de la Défense Hishammuddin Hussein, sans entrer dans les détails. Le ministre français a souligné que certaines discussions devaient rester "confidentielles" et que le choix appartenait à la Malaisie.

 

Renouvellement de la flotte malaisienne

Ce pays doit renouveler sa flotte de MiG dans les prochaines années et la firme française Dassault est sur les rangs. La France et la Malaisie ont un partenariat de défense étroit et la France est le premier fournisseur de matériel militaire (hélicoptères, sous-marins, etc.) de ce pays d'Asie du Sud-Est. Au cours d'une visite en France l'an passé, Najib Razak était resté évasif sur la possibilité pour son pays d'acheter des Rafale, faisant alors état des contraintes financières de la Malaisie.

Le Rafale pourrait être assemblé en Malaisie s'il emportait la compétition pour équiper l'armée de l'air malaisienne, avait annoncé en mars 2013 le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Sur ce marché, évalué à 3 milliards d'euros, le Rafale est en compétition contre le Typhoon Eurofighter, construit par le consortium Eurofighter (formé du britannique BAE Systems, du groupe européen EADS et de l'italien Finmeccanica), le Boeing F/A-18E/F "Super Hornet" Block 2, le Saab JAS 39E/F "Gripen NG" du suédois Saab et enfin le Sukhoï Su-30MKM.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 18:55
Le pacte Défense PME : "une démarche pour la croissance"

Arnaud Marois (à droite sur la photo), présent sur le stand Défense à Euronaval, détaille les mesures du pacte Défense PME.

 

30/10/2014 Paul Hessenbruch

 

Arnaud Marois, délégué aux petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) au ministère de la Défense dresse le bilan du pacte Défense PME et de son importance pour les entreprises du secteur naval.

 

Pourquoi avoir choisi lors du salon Euronaval de présenter sur le stand Défense deux entreprises, une PME et une ETI et leurs technologies ?

 

Nous avons choisi de mettre à l’honneur l'entreprise IXblue pour son sonar Muse et l’entreprise BF systèmes pour  Bora (matériel pour la sécurité des plongeurs) afin qu’elles présentent aux visiteurs du salon leurs innovations. Leur présence s’effectue dans le cadre du Pacte Défense PME. Elles ont toutes deux bénéficié du régime d’appui à l’innovation duale (Rapid). Depuis 2009, 250 projets innovants duaux ont bénéficié de ce dispositif qui finance des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires et civiles. Que ce soit pour Bora ou le Sonar 3D MUSE, il s’agit là de projets particulièrement intéressants dans le domaine naval. Nous savons que les salons d’armement constituent des occasions uniques de montrer des projets et des savoir-faire pouvant déboucher sur des contrats. En 2015, la DGA consacrera 50 millions d’euros au dispositif Rapid, soit 10 millions de plus qu’en 2013.

 

Le fait qu’une PME, bénéficiant du dispositif Rapid, soit primée durant le salon est un bon indicateur du pacte, non ?

 

En effet, la PME Subsea Tech a remporté le trophée Euronaval de « l’innovation pour la sécurité maritime ». Cette PME marseillaise, créée en 2005, est distinguée pour son drone Cat-Surveyor. De type catamaran, d’une longueur de 3 mètres et pesant 250 kilos, ce drone est spécialisé dans la surveillance automatique des zones sous-marines sensibles et dans l’acquisition de données hydrographiques. Ce projet est commercialisé depuis septembre 2014, et cofinancé et soutenu au travers du dispositif Rapid par la DGA depuis 2012.  La distinction qui lui a été remise est une preuve de l’engagement de cette société et que le dispositif accélère effectivement les projets innovants. C’est aussi un motif de satisfaction pour les 13 autres projets soutenus par Rapid présents cette année sur le salon.

 

En ce sens, le pacte Défense PME est un outil important pour soutenir les entreprises françaises ?

 

Le Pacte Défense PME est une démarche au service de la croissance, de l’innovation, de la compétitivité et de l’emploi. Depuis 2012, nous avons formalisé 40 mesures pour que les PME et ETI soient mieux prises en compte dans la commande publique. N’oublions pas que le ministère de la Défense est le premier acheteur public, ce qui lui confère des responsabilités particulières. Et puis, le soutien des PME innovantes passe aussi par l’implication des grands groupes français de l’armement vis-à-vis de leurs PME sous-traitantes, qui, en signant des conventions bilatérales avec le ministère de la Défense, s’engagent à promouvoir leur activité et leur développement.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 18:30
Le Qatar semble proche d'un achat de 36 Rafale à la France (photo EMA)

Le Qatar semble proche d'un achat de 36 Rafale à la France (photo EMA)

 

30/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une délégation qatarie est actuellement en France pour négocier l'achat de 36 Rafale.

 

Selon plusieurs sources concordantes, une délégation qatarie de très haut niveau est actuellement en France pour négocier un contrat Rafale avec Dassault Aviation. Elle devrait rester trois semaines à Paris pour tenter de conclure un contrat portant sur l'achat de 36 Rafale. Si les négociateurs parviennent à s'entendre, une visite présidentielle de François Hollande au Qatar d'ici à la fin de l'année serait prévue pour officialiser cette commande, la première du Rafale à l'exportation.

Toute la filière aéronautique française retient son souffle sur la réussite de ces négociations, mais reste à la fois prudente et confiante. Car le Qatar souhaite acquérir le Rafale, mais à son rythme. Les observateurs les plus avertis savent depuis des semaines que les Qataris vont "prochainement" annoncer leur choix en faveur de l'avion de combat français mais "le terme prochainement est toujours relatif" avec eux, rappelle l'un d'entre eux. La patience et la ténacité sont donc nécessaires pour négocier avec les Qataris. Au final, explique-t-on à La Tribune, "nous sommes raisonnablement optimistes".

 

Le Qatar et la technologie française

Lors d'un toast prononcé en juin dernier à l'Elysée à l'occasion du diner officiel offert en l'honneur de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite en France, François Hollande avait fait allusion aux négociations sur la vente du Rafale, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", avait-il enchaîné. Un an plus tôt, jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

En mars, les Qataris avaient repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. après une interruption des discussions de plus de trois mois. Des questions qui portaient sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat. Pays proche de la France, le Qatar veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, dont au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:56
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

04.11.2014 par Guillaume Belan (FOB)

 

Second épisode de notre immersion dans le projet franco-allemand pour constituer ce qui devrait être l’un des grands industriels du terrestre dans le futur. A y regarder de plus près les deux industriels, Nexter et KMW sont à la fois proches et différents.

 

Profils similaires

Proches dans leur poids : 3200 salariés pour l’allemand, 3300 pour le français. Un chiffre d’affaires de 900 millions d’euros pour Nexter et 800 pour l’allemand… soit deux entreprises en bonne santé qui investissent pour s’armer pour l’avenir. Pour les deux sociétés, le capital est détenu par un actionnaire unique et stable, familiale pour KMW et étatique pour le français. Mais plus que cela, « Nexter et KMW ont une vision stratégique commune et des cultures d’entreprises proches » insiste Philippe Burtin, PDG de Nexter.

 

Gammes complémentaires

Les différences concernent le portefeuille produits. Si a priori, l’allemand et le français semblent compétiteurs, à y regarder de plus près, pas tant que ça. Les deux font des chars lourds, l’allemand dispose d’un best-seller, le Léopard, qui continue de se vendre (Qatar..), alors que le Leclerc n’est plus en production et a rencontré un succès beaucoup plus mitigé à l’export. Sur la gamme des blindés d’infanterie chenillés: KMW dispose du Puma, le français n’a pas de produit sur ce créneau. L’artillerie est révélatrice : alors que l’allemand dispose d’une gamme chenillée (PZH2000…), le français affiche lui des produits à roues (Caesar, Trajan…). Bref, un mariage idéal. Même constat pour les véhicules de franchissement et du génie.

Le secteur des blindés à roues est plus délicat : le VBCI et le Boxer semble s’affronter dans le créneau des 8X8 de 30 tonnes. Reste « qu’ils sont en compétition apparente » note le PDG français, « et se retrouvent très peu souvent en compétition ». L’explication: alors que le VBCI est plus tourné vers le combat, le Boxer est plus un blindé de transport. Reste que le rapprochement devra aboutir à une réflexion sur certaines gammes, comme sur le segment des 4X4 hautement protégés de la classe des 12 tonnes : entre l’Aravis français et le Dingo allemand. Autre complémentarité des gamme : alors que Nexter a investi le segment des robots (Mule, Nerva…), KMW a lui fait le choix de la simulation. Bref, les deux gammes « dépoussiérées », KANT disposera de l’un des portefeuilles produits les plus complet du marché.

 

Le char du futur sera franco-allemand !

On reprochait a ce rapprochement franco-allemand de ne pas reposer sur un projet industriel commun, et bien c’est faux !

« Un groupe de travail bi-étatique travaille déjà sur le char lourd futur » a révélé Philippe Burtin. Remplaçant des Léopard et Leclerc, le futur char, sera donc franco-allemand. Ainsi les deux côté du Rhin se sont rapprochés, dialoguent, et doivent aboutir à « un char de combat à l’horizon 2020-2025 ».

 

A suivre…

 

Note RP Defense : voir KANT : vers la constitution d’un champion européen (1ère partie)

 
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:55
La gendarmerie commande des Peugeot Expert "Made in France"

La gendarmerie nationale a passé une commande de Peugeot Expert

 

01/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La gendarmerie va acheter 1.400 véhicules en 2014, notamment des Peugeot Expert "de fabrication française", selon le patron de la gendarmerie. Mais la situation du parc automobile de la gendarmerie est tendue en raison d'un renouvellement insuffisant, voire médiocre, de la flotte.

 

Des gendarmes à pied... On n'en est pas encore là mais "la situation est particulièrement tendue pour ce qui concerne le parc automobile" de la gendarmerie, explique le député PS de la Haute-Vienne Daniel Boisserie dans son rapport sur le projet de loi de finances 2015. Ce n'est seulement que début octobre avec la levée partielle de la mise en réserve que la gendarmerie a enfin pu procéder à des achats de véhicules. En 2014, 40 millions d'euros étaient pourtant initialement prévus au titre du renouvellement du parc automobile.

Toutefois, l'ensemble des crédits dédiés à l'achat de véhicules a fait l'objet d'un gel dans le cadre de la mise en réserve de précaution. En outre, 12 millions d'euros ont été annulés sur cette enveloppe par la loi de finances rectificative pour 2014. Aussi, au 1er juillet 2014, seuls 37 véhicules dont le besoin était urgent avaient pu être commandés. "En 2014, la levée partielle de la mise en réserve tardive nous a interdit de mener dès le début de l'année une politique d'acquisition des matériels", a confirmé devant les députés le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Denis Favier. Au total, les crédits consacrés à la gendarmerie ont fait l'objet d'une mise en réserve de 7 % sur un budget de 8,1 milliards d'euros.

 

1.400 véhicules commandés

"Grâce à la levée partielle de la mise en réserve, la gendarmerie pourra acquérir 1.400 véhicules, les seuls véhicules acquis par elle sur l'année", a regretté le général Denis Favier. Des achats qui ne concerneront que "des matériels opérationnels essentiels". La commande de 1.400 véhicules a d'ailleurs été passée. Comme en 2013, la gendarmerie s'est offert cette année entre autre des "véhicules Peugeot Expert de fabrication française", a précisé le directeur de la gendarmerie nationale. Tout en respectant bien sûr "les conditions du code des marchés publics, a-t-il rappelé. Ce type de véhicule utilitaire fabriqué dans l'usine de PSA de Sevelnord, près de Valenciennes (Nord), était pourtant appelé à disparaître de la flotte de la gendarmerie.

Pour autant, l'achat de 1.400 véhicules ne couvrent que partiellement le renouvellement souhaité de la flotte des véhicules de la gendarmerie. Le respect des critères de réforme, désormais fixés à huit ans et 200.000 km, nécessiterait l'acquisition de 3.000 véhicules par an (hors véhicules spécifiques tels que les poids lourds), soit un besoin annuel d'environ 60 millions d'euros. Cette cible n'est plus atteinte depuis quatre ans (1.273 véhicules achetés en 2011, 916 en 2012, 1.356 en 2013 et 1.400 en 2014). En conséquence, la durée de service des véhicules a dû être prolongée pour atteindre dix ans.

 

6.800 véhicules auraient dû être commandés

Normalement, ce sont plus de 6.800 véhicules que la gendarmerie aurait dû théoriquement acheter en 2014, pour un coût de 136 millions d'euros pour rattraper les prévisions non réalisées. "Ce résultat est malheureusement hors de portée", regrette Daniel Boisserie. Et d'expliquer que "pour 2015, la difficulté principale sera, une fois encore, d'obtenir dès le début de l'année la levée de la mise en réserve. Dans le cas contraire, il sera impossible de procéder à l'acquisition des 2.000 véhicules programmés (véhicules légers et motocyclettes), pour un montant de 28 millions d'euros en crédit de paiement".

La gendarmerie dispose d'un parc automobile de 30.155 véhicules : 23.323 véhicules légers, 3.468 motos, 266 transports en commun, 166 blindés, 619 poids-lourds, 2.313 véhicules spéciaux.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:55
 2e symposium de recherche de la réserve citoyenne cyberdéfense


30/10/2014 RCC

 

Le 12 novembre prochain, le réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne (RCC) organise son 2e symposium de recherche à Paris.

 

Le mercredi 12 novembre 2014, l’amphithéâtre de Bourcet, situé dans l’enceinte de l’Ecole militaire à Paris (7e), ouvrira ses portes à la 2eédition du symposium de recherche de la réserve citoyenne cyberdéfense de 14h à 19h30. L’objectif de cette série de quatre conférences est de combiner disciplines scientifiques et sciences sociales afin d’aborder des thèmes novateurs dans le domaine de la cyberdéfense.

Organisé par les réservistes du réseau RCC et ouvert au grand public, ce second symposium de recherche s’inscrit dans une démarche de sensibilisation aux enjeux de cyberdéfense chère au réseau RCC.  Cette année, les menaces cybernétiques sont à l’honneur et seront abordées à travers trois thèmes originaux tels que la finance haute fréquence, les Big Data ou encore la fusion nanotechnologies, biotechnologies,  informatique, sciences cognitives (NBIC).

 

Vous souhaitez assister au symposium ? Envoyez un mail avec votre prénom, votre nom ainsi que votre fonction à rcc@defense.gouv.fr.

 

Informations pratiques 

Ecole militaire, 1 place Joffre Paris, 7e– métro ligne 8, station Ecole militaire

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:50
D'ici à 2030, un char franco-allemand défilera sur les Champs-Elysées. - Leclerc (Nexter) - LEOPARD 2 A4 (KMW)

D'ici à 2030, un char franco-allemand défilera sur les Champs-Elysées. - Leclerc (Nexter) - LEOPARD 2 A4 (KMW)

 

24/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'opération de rapprochement entre Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann a, jusqu'à présent, surmonté toutes les péripéties et turbulences générées par les déclarations et décisions du ministre de l'Economie allemand Sigmar Gabriel.

 

En dépit des turbulences provoquées par le débat sur les exportations d'armes en Allemagne, le projet de rapprochement (Kant) entre les deux spécialistes de l'armement terrestre européens - Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) - avance sans trop d'anicroches. Liés par une clause d'exclusivité de neuf mois pouvant être prorogée en vue de conclure cette opération, les deux groupes ont entamé vendredi dernier le processus d'ouverture des comptes ("due diligence") pour déterminer la valeur des deux entreprises.

Une opération à l'issue de laquellle le paiement d'une soulte pourrait être demandé afin de respecter le principe intangible de co-contrôle entre l'Etat français et de la famille Bode de la future holding, qui doit être créée et baptisée provisoirement Newco. Un principe de co-contrôle (50-50) approuvé au début des discussions par les 27 actionnaires familiaux de KMW (100 %). Y compris l'action spécifique de l'Etat français sur des actifs stratégiques de Nexter (armes et munitions fabriquées en France).

"La présence de l'Etat français [via Giat-Industries, holding de Nexter, Ndlr] au capital de Newco est acceptée par l'actionnariat allemand, explique le Pdg de Nexter, Philippe Burtin. Il est un gage de la pérennité d'une vision industrielle à long terme". Dans ce cadre, les deux actionnaires se sont engagés à rester au minimum cinq ans dans le capital de la future société. La présence de l'Etat français est bien comprise comme cela par la famille Bode, elle aussi engagée sur le long terme.

 

Un char de combat franco-allemand?

"La vision [de ce que doit être le groupe, Ndlr] entre KMW et Nexter est très proche", assure le Pdg de Nexter. Il le faudra bien, un certain nombre de décisions étant prises à l'unanimité. Contrairement à Rheinmetall, munitionnaire et armurier, les deux entreprises veulent rester un systémier-intégrateur sur toute la gamme. "Nous allons constituer une gamme unique sur le marché et complémentaire en termes de marchés et de produits", se réjouit Philippe Burtin. En outre, les deux actionnaires seront liés par un pacte régissant la gouvernance.

Rapprochement ne signifie pas pour autant fusion. Car Nexter et KMW conserveront leurs autonomies juridiques et leurs sièges sociaux. En outre, les deux partenaires maintiendront en place au sein de KMW et de Nexter des organisations et des équipes de management. Enfin, les deux marques seront conservées. Au moins jusqu'au renouvellement du portefeuille produits. On parle déjà à l'horizon 2020-2025 d'un char de combat franco-allemand. "Il existe déjà des groupes de réflexions en commun aux deux pays", souligne Philippe Burtin. Et le PDG souhaite que Nexter entretienne des compétences dans ce domaine crucial, notamment la vétronique qui est un enjeu pour les véhicules militaires. Elle permet d'avoir à bord des véhicules une architecture centralisée des systèmes d'information et de contrôle nécessitant des calculateurs embarqués puissants et compacts.

 

Pourquoi pas un troisème acteur ?

Basée aux Pays-Bas, cette nouvelle société, qui détiendra 100 % de Nexter et de KMW, sera organisée avec un conseil de surveillance de sept personnes (deux représentants de l'Etat français, deux de la famille Bode-Wegmann et trois indépendants), dont le président sera choisi parmi les indépendants, et un directoire, composé au minimum par les deux PDG de Nexter et de KMW (Philippe Burtin et Frank Haun). Cette structure telle qu'elle a été souhaitée permet d'accueillir d'éventuels futurs partenaires. Et pourquoi pas les Italiens d'Oto Melara (groupe Finmeccanica), qui avaient été pourtant approchés par Nexter en 2010 quand son PDG faisait le tour d'Europe pour trouver un partenaire. "Les Italiens s'interrogent aujourd'hui sur cette occasion ratée", décrypte Philippe Burtin.

La nouvelle société sera plus particulèrement chargée de définir et élaborer les principes d'organisation du groupe, des objectifs des sociétés opérationnelles - Nexter et KMW - et de contrôler leur réalisation, du reporting vers les actionnaires, de définir la stratégie marché et la stratégie produits, du marketing et des ventes à l'international (y compris les salons), de coordonner la Recherche et Développement, la production, la politique d'achats... à des fins d'optimisation et enfin, d'assurer et de mettre en oeuvre les moyens financiers nécessaires à l'activité du groupe et de ses filiales.

 

Et Berlin ?

Après avoir été soumise ces dernières semaines à une forte pression en Allemagne, cette opération semble peu à peu être acceptée par certains hauts responsables allemands, notamment Sigmar Gabriel qui a joué un jeu trouble. Un ministre de l'Economie allemand qui également agacé toute l'industrie de défense allemande, notamment le patron d'Airbus group Tom Enders, en pratiquant une politique restrictive en matière d'exportation d'armements. Avec des impacts sur des livraisons en cours pour les industriels français ou franco-allemands, dont certains matériels restent bloqués par Berlin. Nexter n'est actuellement pas touché par ce type de décisions, explique-t-on dans le groupe.

Pour autant, assure-t-on, le climat est plutôt à l'apaisement actuellement entre Berlin et les industriels de l'armement. L'Allemagne est actuellement en train de débloquer "au cas par cas" certaines livraisons et approuve certaines commandes, y compris le contrat signé en janvier 2013 par KMW avec le Qatar portant sur la livraison de systèmes d'armes supplémentaires. "Les exportateurs allemands continuent de recevoir des autorisations", constate-t-on.

Ce qui est une bonne nouvelle pour le rapprochement entre Nexter et KMW, une opération quelque peu parasitée par les récentes déclarations de Sigmar Gabriel. D'autant que le partenaire historique de KMW, Rheinmetall était à l'affût pour évincer Nexter. Sauf qu'il veut le contrôle total de KMW, qui lui ne veut pas en entendre parler. Le dossier reste à suivre... tant les méandres de la politique allemande peuvent être toujours et encore surprenants.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:45
Témoignages : la prise en charge de la patiente Ebola à Bégin

 

04/11/2014 Samantha Lille

 

Depuis janvier 2014, une épidémie d'Ebola touche l’Afrique de l’Ouest, principalement la Guinée, la Sierra Leone, le Liberia, et le Nigeria, ainsi que le nord de la République démocratique du Congo.

 

Mi-septembre, la France est confrontée à l'arrivée sur son sol d'une malade, une volontaire de l'ONG MSF,  atteinte du virus. Rapatriée du Liberia dans un avion spécialement affrété, la jeune femme est ensuite hospitalisée à l'hôpital d’instruction des armées Bégin, une des structures référentes en France. Rencontre avec les témoins de cette prise en charge sensible.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:35
photo Livefist

photo Livefist

 

30 octobre 2014, Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

D'après le quotidien "Deccan Chronicle", le projet d'accord encadrant l'achat par l'Inde de 126 Rafale à la France est sur le point d'être finalisé. Le contrat de plusieurs milliards de dollars (et le premier à l'export pour l'avion de combat multirôles français) entre le gouvernement indien et Dassault Aviation pourrait être signé avant la fin de l'année ou début 2015 au plus tard.

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:30
Opération Chammal: un MRTT britannique ravitaille en vol des Rafale français

 

30/10/2014 Armée de l'air

 

Dimanche 26 octobre 2014, un avion-ravitailleur britannique Voyager a ravitaillé en vol des Rafale français engagés dans l’opération Chammal.

 

Couronnée de succès, cette manœuvre a démontré la totale interopérabilité entre l’armée de l’air et la  Royal Air Force (RAF), ainsi que l’excellente coopération unissant les deux forces aériennes. Un pilote français, en échange depuis 2013 au sein de la RAF, se trouvait par ailleurs à bord de l’appareil britannique.

 

Le Voyager est un A330 Multi-Role Tanker Transport (MRTT) équipant la RAF depuis 2012. À terme, le MRTT doit également équiper l’armée de l’air française, en remplacement de la flotte vieillissante des C135. La commande du premier appareil est attendue dans les semaines prochaines.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 16:55
Défense : comment les armées pourraient louer des A400M, des hélicoptères...

Défense Le ministre de la Défense veut mettre en place les sociétés de projet le plus rapidement possible

 

03/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense va créer des sociétés de projet, qui vont louer aux armées des matériels militaires. La direction générale de l'armement estime que les matériels aériens à vocation logistique (A400M, MRTT, CASA CN-235...) sont éligibles à ce dispositif.

 

On en sait un peu plus sur les fameuses sociétés de projet ou SPV (Special Purpose Vehicle) qui vont louer au ministère de la Défense des matériels militaires que celui-ci leur aura vendu... Si, si c'est complètement fou mais apparemment c'est le seul moyen que le ministère a pour le moment trouvé pour obtenir des crédits extrabudgétaires qui sont inscrits dans la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, notamment ceux pour 2015. Car le ministère de la Défense n'est "pas certain de percevoir" l'an prochain le produit de la vente de la bande des 700 mégahertz, a expliqué le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian devant les députés. "Nous devons donc organiser un plan de sécurisation", a-t-il précisé.

Encore faudra-t-il tordre jusqu'au bout le bras à Bercy, toujours très réticent à ce projet de sociétés de projet, qui est la solution innovante trouvée par l'Hôtel de Brienne et censée suppléer de façon transitoire le produit de cession des fréquences mégahertz. Soit au moins 2,1 milliards d'euros. "En tout cas, j'ai obtenu une décision de principe favorable, ce qui n'était pas une mince affaire", a reconnu le ministre, qui a précisé que "l'arbitrage a été rendu au plus haut niveau".

 
 

Quel capital ?

Le capital initial de la société de projet dépendra de ce que le ministère de la Défense a besoin comme recettes exceptionnelles en 2015. "A priori, le capital initial doit être de 2,1 milliards d'euros au moins, auquel il faut soustraire les rentrées de location de 2015, ce qui ne représente pas grand-chose", a expliqué aux députés le délégué général pour l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon.

Contrairement aux budgets des ministères, ces sociétés peuvent "directement" recevoir le produit des cessions de participations de l'État, lesquelles ne sont employables qu'à des opérations d'investissement capitalistique ou de désendettement de l'État. Une fois le produit de cession des fréquences disponible, ce capital sera rendu à l'État.

 

Cavalerie budgétaire ?

Interpellé par les députés lui faisant remarquer que c'est de la petite cavalerie budgétaire, le ministre a répondu que "non, c'est la bonne manière d'utiliser le produit des cessions de participations, sans dilapider le capital de l'État. D'ailleurs, certains de mes prédécesseurs, de sensibilité politique différente, avaient tenté la même opération, et je l'avais déjà jugée intelligente à l'époque. Ils ont cependant été bloqués". Pour Jean-Yves Le Drian, il convient d'établir un calendrier "le plus rapidement possible". Et de préciser qu'il "faut que nous puissions percevoir les recettes avant la fin de l'année 2015, ce qui n'est d'ailleurs pas nécessairement contradictoire avec le fait de toucher le moment venu le produit de la cession de la bande de fréquences autour de 700 mégahertz".

Une équipe de deux personnes planche déjà sur ce dispositif et devra avant la fin de l'année rendre ses conclusions. Un dispositif qui a dû mal à passer chez les parlementaires, qui militent pour un mécanisme plus simple comme le PIA (programme d'investissement d'avenir), qui a fait ses preuves. D'autant que cette affaire de leasing pourrait coûter cher in fine au budget de la défense. Certains avancent un coût de 10 % (rémunération et frais techniques). Soit 200 millions d'euros si la défense a besoin de 2 milliards. Si cela se confirmait, ce serait la douche froide.

 

Missiles et munitions éliminés

Quels matériels pourraient être éligibles à ce type de dispositif ? "Ce sont d'abord les matériels aériens à vocation logistique que l'on songe à intégrer au dispositif, a noté le délégué général : A400M, peut-être MRTT, CASA CN-235. On pourrait également envisager des hélicoptères de surveillance maritime, donc sans vocation militaire de premier rang". Pourquoi ces matériels ? Les matériels éligibles, qui sont aujourd'hui à l'étude par le ministère, doivent être "nécessaires" aux armées, sans qu'ils soient impliqués "systématiquement" dans des opérations militaires létales.

Pas question donc pour le ministère de la Défense "d'inclure dans ce dispositif des missiles, des munitions, ni certains matériels terrestres utilisés en opérations extérieures (OPEX). D'autant qu'en OPEX les taux d'attrition varient considérablement avec l'intensité des engagements, ce que n'apprécient guère ceux qui louent du matériel et qui veulent que les taux d'assurance soient faciles à calculer", explique le Délégué. Au sein des armées françaises, en particulier dans l'aéronautique, "le taux d'accidents est extrêmement faible, certainement inférieur à celui des compagnies aériennes en moyenne mondiale, assure Laurent Collet-Billon. L'armée française est donc un très bon client pour les assureurs". D'où l'éligibilité des matériels aériens à vocation logistique.

En outre, le ministère étudie également le transfert de la maintenance vers des sociétés de projet. "Je ne vois pas comment, a averti le délégué général, une société qui ne serait pas impliquée d'une manière ou d'une autre dans la fabrication des équipements pourrait en assurer la maintenance. Nous devrons trouver un dispositif permettant d'articuler les différentes composantes de l'armée - par exemple, pour les matériels aériens, celles de l'armée de l'air : équipes sur le terrain, service industriel de l'aéronautique (SIAé) - et les compétences de ces divers opérateurs. Nous verrons cela au cas par cas".

 

Quel intérêt ?

Quel est l'intérêt de cette usine à gaz ? Simple, selon Laurent Collet-Billon : "de toucher un capital, puis de payer dans la durée. Prenons l'exemple d'un A400M livré en 2014 : nous le revendons à la société de projet, pour un montant dont l'ordre de grandeur est d'environ 150 millions d'euros TTC ; la société nous verse immédiatement ce montant, après quoi nous payons, pendant une durée convenue d'avance, une somme égale au loyer annuel que multiplient le nombre d'années de la période et un coefficient incluant le taux de rémunération de l'argent ainsi que l'amortissement du matériel. Cela permet de passer un cap que tous s'accordent à juger un peu difficile".

"Ce mécanisme n'est peut-être pas des plus simples, mais il existe ailleurs qu'en France et est utilisé notamment par les compagnies aériennes et la SNCF, précise Laurent Collet-Billon. Il a l'avantage d'alléger le bilan des sociétés privées. Ici, la situation est un peu différente, car, contrairement à l'État, la DGA n'a pas de bilan en propre". L'obtention de l'ensemble des crédits prévus en 2015 permettra de maintenir le report de charges fin 2015 au même niveau que fin 2014. Soit un report de charges de 2,4 milliards d'euros sur le seul programme 146, et de 115 millions d'euros sur le programme 144. Au total, le montant des reports du ministère de la Défense s'élève à 3,45 milliards.

 

Qui au capital ?

Qui sera au capital des futures SPV ? La nature des capitaux n'est pas encore arrêtée. Il est certain qu'une partie du capital viendra de la cession de participations de l'État sur le marché. "Les grands industriels de défense ont-ils intérêt à participer à ce type de montage ?, interroge Laurent Collmet-Billon. À eux d'en décider. Cette activité peut en tout cas leur permettre de maintenir leur flux de commandes et de livraisons, ce qui est sécurisant. À mon sens, ces entreprises devraient donc accompagner le mouvement et faire en sorte de pouvoir utiliser les SPV si les ventes de fréquences ne sont pas au rendez-vous. Les investisseurs privés peuvent quant à eux être sensibles à la signature de l'État, qui s'engage à louer les matériels et à payer les loyers".

Comment articuler ces différents types de capitaux ? Comment la société sera-t-elle organisée ? Son capital sera-t-il majoritairement public ou l'État préférera-t-il laisser la main au privé ? Ces questions restent à trancher, à la lumière de différents critères liés à la dette publique, à la consolidation, au déficit global. S'il s'agit d'opérateurs privés, ils lèvent eux-mêmes les fonds auprès du public ou d'autres opérateurs pour entrer dans le capital. Il n'y a donc pas de ligne budgétaire en tant que telle. Cette opération concerne des sociétés de droit entièrement privé. En tout cas, Laurent Collet-Billon n'exclut "pas non plus que les sociétés de projet puissent intéresser des partenaires étrangers, à différents égards".

 

Le coût ?

Cette opération aura un coût, qui selon le délégué, est marginal. "C'est le loyer de l'argent, a-t-il rappelé. Le loyer qui sera acquitté rémunère le fait de payer sur la durée et non instantanément, ainsi que l'amortissement d'une partie du matériel". Pourra-t-on envisager de mettre fin au versement du loyer de manière anticipée en cas de rentrées supplémentaires ? D'offrir des options d'achat, comme dans le secteur automobile ? "Il reste à le déterminer, ce qui nous mobilisera à coup sûr jusque début décembre", a précisé Laurent Collet-Billon.

"Chacun a compris qu'il nous faut régler rapidement le problème ardu des SPV pour que la partie du projet de loi de finances consacrée à l'équipement des forces armées puisse être envisagée dans son intégralité. Nous y travaillons d'arrache-pied", a souligné le délégué. Mais ces sociétés de projet ne doivent "pas désorganiser" le ministère de la Défense. La société de projet "ne doit être que l'ultime recours", a-t-il estimé.

Ainsi, il n'est pas question pour le ministère de s'affranchir des processus de qualification et de réception des matériels, qui sont indispensables et correspondent à des obligations légales. L'expérience nous enseigne que l'on ne peut pas avoir une confiance infinie dans les fournisseurs : à l'origine, le programme A400M était un contrat à caractère entièrement commercial et il a pris plusieurs années de retard. Les matériels nouveaux seront développés et produits comme prévu sous l'autorité de la DGA. C'est au moment de leur livraison aux armées que de l'argent sera échangé contre de la location. L'État doit donc conserver un fonds de roulement".

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 14:55
Hélicoptères : quand la gendarmerie se tire une balle dans le pied

Fabriqués par Airbus Helicopters, 15 EC135 et 15 EC145 ont été livré à la gendarmerie nationale (Crédits : Airbus helicopters)

 

04/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après avoir annulé une commande de EC 135, la gendarmerie nationale doit payer un dédit de 5,5 millions d'euros à Airbus Helicopters. Des hélicoptères qui devaient remplacer des vieux Écureuil monoturbines aujourd'hui interdits de voler au-dessus de secteurs urbanisés. Incroyable mais vrai...

 

5,5 millions d'euros... C'est le dédit que doit payer la gendarmerie à Airbus Helicopters pour avoir annulé une commande d'hélicoptères pourtant jugés indispensables à ses besoins opérationnels. Mais, selon le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Denis Favier, "le format de la flotte d'hélicoptères a été ajusté, car nous n'avons plus les moyens d'entretenir une flotte importante. La remise en cause du marché lié au plan d'acquisition de nouvelles machines met à la charge de la gendarmerie un dédit de 5,5 millions d'euros, qu'elle doit payer à Airbus Helicopters". Des hélicoptères qui devaient pourtant remplacer 26 Écureuil (AS350 B), des appareils monoturbines interdits depuis le 28 octobre de voler au dessus des secteurs urbanisés...

Pour autant, a expliqué le patron de la gendarmerie aux députés, "nous travaillons toutefois avec le ministère (de l'Intérieur, ndlr) afin d'obtenir une minoration du dédit. La direction générale de la gendarmerie nationale suit la question de près avec la direction générale de l'armement, qui prévoit également l'option d'un étalement du remboursement". De quelle commande parte-t-on ? De douze appareils EC 135 achetés en 2006 pour un coût de 125 millions d'euros, une commande assortie d'une option de 25 appareils EC 135 (pour un coût évalué à 202 millions d'euros). Prévue initialement en 2009, elle a été dans un premier temps reportée faute de financements suffisants puis annulée. Seuls trois EC 135 supplémentaires ont été commandés par la gendarmerie.

 

Les Ecureuils  interdits de survol des zones urbanisées

Pour Airbus Helicopters le compte n'y est donc pas, le prix des hélicoptères ayant été calculé sur une série de 37 appareils. Et non sur quinze. Une méthode très classique pour diminuer le coût unitaire des appareils. Des appareils qui avaient été commandés afin de remplacer progressivement les vieux Ecureuil de la gendarmerie, dont la flotte a aujourd'hui un âge moyen de 30 ans. D'ailleurs, le vieillissement des Écureuil entraîne une croissance du coût du maintien en condition opérationnelle des moyens aériens de la gendarmerie. Par exemple, les crédits de ce poste sont passés de 11,51 millions d'euros en 2010 à 25,6 millions d'euros en 2011.

Le remplacement des hélicoptères Écureuil par de nouveaux modèles répond aux besoins liés, d'une part, à la vétusté des Écureuils, en service dans la gendarmerie depuis 1978 et, d'autre part, à l'évolution de la réglementation européenne, qui interdit le survol de certaines zones, notamment les secteurs urbanisés aux appareils monoturbines. Une situation pour le moins ubuesque. Par ailleurs, l'intérêt de ces nouveaux appareils tient au fait qu'ils sont équipés des technologies les plus modernes (jumelles de vision nocturne, caméras thermiques, phares de recherche, etc.).

 

Une flotte disparate de 56 appareils

La flotte d'hélicoptères de la gendarmerie se compose en 2014 de 56 appareils (15 EC 145, 15 EC 135 et 26 Ecureuils), qui sont utilisés à la fois par la gendarmerie nationale et par la police nationale, en métropole et outre-mer. La flotte des 15 EC 135 biturbines est âgée de quatre ans en moyenne. Ces appareils sont équipés d'un système de vidéo surveillance très performant et affectés aux missions de sécurité publique générale au profit des forces de police (police et gendarmerie). Ils sont déployés à proximité des principaux bassins de délinquance. En outre, la gendarmerie a encore 26 Écureuils, qui équipent essentiellement en métropole les unités de plaine et les unités littorales (12 unités) ainsi que les unités ultramarines (neuf unités). Bien que vieillissant, le parc a bénéficié d'un programme de revalorisation qui permettra le maintien des appareils jusqu'en 2025.

Enfin, les 15 EC 145 biturbines (âge moyen 10 ans) opèrent essentiellement dans les unités de montagne de métropole et d'outre-mer (huit unités), à Villacoublay au profit des unités des forces d'intervention GIGN et RAID (deux unités) et en Guyane (une unité). Un appareil est affecté au groupement instruction pour assurer les formations des équipages. Trois appareils sont affectés à la maintenance nationale et assurent le remplacement des appareils indisponibles. La constitution de cette flotte a été réalisée en deux temps : 8 appareils ont été commandés en 1999 et 7 appareils supplémentaires en 2006. Les 4 derniers appareils ont été livrés en 2008.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 13:55
CATAMARAN : la Défense éprouve sa capacité amphibie

 

30/10/2014 V. FUET - Armée de Terre

 

Du 13 au 26 octobre, l’armée de Terre et la Marine nationale ont conduit une opération amphibie d’envergure dans la région de Fréjus. Un millier de soldats de l’armée de Terre  majoritairement issus de la 9e Brigade d’infanterie de Marine (9e BIMa) ont participé à cet entraînement opérationnel au sein d’une force expéditionnaire rassemblant près de 5 000 militaires.

 

Embarqués à bord des bâtiments de la Marine, plus de 900 hommes et 200 véhicules de l’armée de Terre ont participé à cet exercice amphibie de grande ampleur. Le scénario simulait une opération d’entrée en premier sur un territoire hostile depuis la mer. Un groupement tactique interarmes (GTIA) et un état-major (armé par la 9e BIMa : le régiment d'infanterie chars de marine, les 2 et 3e régiments d'infanterie de marine, le 11e régiment d'artillerie de marine et le 6e régiment du génie), un groupement aéromobile (18 aéronefs des 5e et 3e régiments d’hélicoptères de combat), un sous-groupement logistique (515e régiment du train) armaient la composante terrestre du groupe amphibie de la force expéditionnaire.

 

Le débarquement

 

Point d’orgue de l’opération amphibie, l’assaut terrestre s’est déroulé le 20 octobre matin sur la plage de Saint-Aygulf. Quelques 600 hommes et 140 véhicules du GTIA (Chars AMX 10 RC, VBCI…) ont été mis à terre par les barges et engins de débarquement de la Marine. Un « beachage » rendu possible grâce au concours des autres composantes de la force expéditionnaire. Le groupe guerre des mines s’est assuré de la dépollution préalable de la zone. Le groupe aéronaval a apporté une couverture aérienne et des appuis aux troupes au sol. Sur terre, les sapeurs du 6e régiment de génie ont participé au déminage et à l’aménagement de la plage. Marins et terriens avaient répété l’opération une semaine plus tôt pour préparer cette phase particulièrement délicate de l’opération.

 

La manœuvre terrestre

 

Une fois débarquée, la force terrestre s’est déployée dans le département du Var. Appuyées par les hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre, ses unités ont saisi différents points stratégiques aux mains de l’ennemi (ponts, aérodrome, nœud ferroviaire…). Au cours des six jours consécutifs au débarquement, le GTIA a progressivement rétabli l’intégrité territoriale du pays  avant d’achever son raid blindé vers Canjuers.

 

La France est une des rares nations capable de mettre en œuvre une force expéditionnaire (force interarmées projetée loin de ses bases, sans support d’une nation hôte). Les compétences permettant de mener une opération amphibie sont partagées entre la Marine et l’armée de Terre. CATAMARAN a permis aux militaires des deux armées de parfaire leur interopérabilité pour être capable de conduire conjointement des opérations de ce type.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:59
Honneurs militaires rendus à l’adjudant Thomas Dupuy le 5 Nov. 2014

 

03/11/2014 Ministère de la Défense

 

Les honneurs militaires seront rendus à l’adjudant Thomas Dupuy, tué au Mali dans la nuit du 28 octobre alors qu’il participait à une mission conduite par la force Barkhane, le mercredi 5 novembre 2014 à 10h en l’Hôtel national des Invalides à Paris. Auparavant les parisiens sont invités à manifester leur solidarité à 9h30 sur le pont Alexandre III.

 

Engagé au Mali depuis le 2 août dernier, l’adjudant Thomas Dupuy a été mortellement atteint dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014 alors qu’il participait à une mission conduite par la force Barkhane qui visait à neutraliser les groupes armés terroristes. Il appartenait au commando parachutiste de l’air (CPA) n° 10 de la base aérienne 123 d’Orléans (Loiret).

 

Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches se déroulera à l’Hôtel national des Invalides à 10h le mercredi 5 novembre. Elle sera présidée par le général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, en présence du général de division Grégoire de Saint-Quentin, commandant les opérations spéciales.

 

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 9h30 et 9h45. En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de citoyens à manifester leur hommage et leur solidarité à l’adjudant Thomas Dupuy, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission, par une présence digne, silencieuse et fraternelle.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:55
Croire que le drone permet de mener une ‘‘guerre zéro mort” est dangereux

 

03/11/2014 DICoD

 

Avouons-le. Nous n’avons pas toujours le temps de parfaire notre culture générale ou d’approfondir nos connaissances géopolitiques … Pas de panique ! La rédaction vous propose de retrouver chaque dernier vendredi du mois la rubrique « Enjeux et réflexions ». Ce mois-ci, les questions éthiques soulevées par l’usage des drones sont abordées avec l’interview de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, docteur en science politique et en philosophie, et juriste. L’article est extrait du dossier du numéro d’octobre novembre 2014 d’Armées d’aujourd’hui, intitulé « l’ère des drones » et dirigé par notre journaliste Paul Hessenbruch.

 

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, docteur en science politique et en philosophie, et juriste.

Pour Jean-Baptiste Jeangène Vilmer*, l’usage des drones s’inscrit dans la nature asymétrique des conflits contemporains. Les questions éthiques soulevées lorsque certaines nations ont éliminé des cibles humaines par ce moyen ne doivent pas accréditer l’idée que la « guerre zéro mort » est possible.

 

Pourquoi le drone, en comparaison d’autres systèmes d’arme, pose-t-il tant de questions sur le plan éthique?

 

Ce n’est pas l’armement des drones en tant que tel qui a suscité un débat moral, mais l’intensification des frappes américaines au Pakistan, au Yémen et en Somalie. La première raison est donc une confusion entre la chose et son usage : entre le drone et la politique (américaine et israélienne) d’élimination ciblée qui l’utilise. Celle-ci est discutable, autant moralement que légalement, mais il ne faut pas confondre la fin et les moyens. Cette confusion est extrêmement répandue. La deuxième raison, cette fois propre au système d’arme lui-même, est qu’il permet à celui qui l’utilise de tuer sans risquer de l’être. C’est l’asymétrie du risque qui pose problème à tous ceux qui parlent de « lâcheté ». Pour autant, les drones ne sont pas la cause de l’ère post-héroïque, mais l’un de ses effets. Ils sont l’un des symptômes d’une évolution antérieure. Il existe aujourd’hui un décalage entre ce que doit être la guerre pour la société et ce qu’elle est devenue. La perception de ce qu’elle doit être en reste à la guerre conventionnelle et au modèle antique du choc frontal et du corps-à-corps, dont on a conservé une conception chevaleresque qui confond le champ de bataille et une scène de western (héroïsme). Ce qu’elle est devenue est une guerre irrégulière et asymétrique, c’est-à-dire basée précisément sur l’évitement du choc frontal, parce que l’ennemi n’est plus une armée, mais un acteur non-étatique, souvent déterritorialisé (post-héroïsme).

 

La France est-elle la seule nation à se poser des questions sur l’éthique des drones?

 

Absolument pas, et elle est même loin d’être la première à le faire. Le débat est logiquement antérieur et plus développé dans les pays qui possèdent et utilisent des drones armés : les États-Unis, Israël et le Royaume-Uni. Il existe aussi chez ceux qui ont des drones armables et se posent donc des questions légitimes (France, Allemagne, Italie). C’est désormais un débat global, qu’on retrouve dans les revues et les colloques internationaux en relations internationales, philosophie, droit, stratégie, etc.

 

Quels enseignements peut-on tirer des autres pays ayant recours à ce système?

 

La stratégie américaine au Pakistan a connu une évolution regrettable : un changement majeur a eu lieu lorsque la CIA a élargi ses cibles, ne visant plus exclusivement celles dites de « grande valeur », mais n’importe quel groupe de militants présumés, sur la base d’un comportement a priori douteux. La multiplication de ces signature strikes – des frappes basées non pas sur l’identité (personality strikes) mais sur le comportement – a conduit à de nombreux abus. Ces dérives et l’industrialisation de l’élimination ciblée dont elles sont le symptôme sont évidemment condamnables, et le gouvernement américain en est d’ailleurs revenu (il y a eu 122 frappes au Pakistan en 2010, 73 en 2011, 48 en 2012, 21 en 2013 et pour l’instant 7 en 2014). à condition de ne pas confondre la chose et son usage, il est tout à fait possible de condamner les abus d’une politique laxiste telles que les signature strikes sans remettre en cause le principe même de l’élimination ciblée et l’usage des drones. L’interprétation restrictive d’Harold Koh (conseiller juridique du département d’état jusqu’en janvier 2013), qui estime qu’il est légal de viser des individus, mais uniquement des « high-value -targets », uniquement lorsqu’ils complotent effectivement contre les États-Unis, et uniquement quand la menace est suffisamment spécifique pour invoquer la légitime défense, me semble généralisable et elle pourrait inspirer la France, par exemple si elle décide d’armer ses Reaper.

 

De quelle manière le fait d’avoir recours à des drones alimente l’idée d’une « guerre zéro mort » ? En quoi cette association peut-elle être dangereuse?

 

Les drones alimentent l’idée de « guerre zéro mort », et celle corrélative de « guerre propre », de deux manières : ces appareils donnent l’impression qu’il est possible de combattre sans pertes de notre côté (non-réciprocité du risque) et avec peu de pertes civiles du côté adverse (précision de l’arme). Si les gens sont généralement convaincus que « les drones font beaucoup plus de victimes civiles » alors qu’en réalité ils en font beaucoup moins que leurs alternatives (missiles Tomahawk, campagne aérienne classique ou opération terrestre), c’est parce qu’ils exigent davantage d’une arme qui donne l’impression d’être chirurgicale. Les victimes sont d’autant plus inacceptables qu’elles auraient pu ne pas être faites. Croire que le drone permet de mener une « guerre zéro mort » est doublement dangereux : d’une part parce que cette illusion peut inciter à intervenir, et donc augmenter le nombre de conflits (effet pervers déstabilisateur); d’autre part parce que les drones seuls ne peuvent pas faire grand-chose, ils doivent être accompagnés au sol et protégés dans les airs. L’opérateur du drone peut être lui-même relativement protégé (l’Américain l’est puisqu’il reste à la maison, le Français moins puisqu’il opère in situ), mais il fait partie d’un dispositif impliquant d’autres combattants qui, eux, risquent leur vie.

 

Les propos de cet entretien n’engagent que leur auteur

 

* Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, docteur en science politique et en philosophie, juriste, enseigne le droit de la guerre à Sciences Po Paris et à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il est chargé de mission au Centre d’analyse, de prévision et de stratégie.

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:55
Photos : Rose Henrion

Photos : Rose Henrion

 

23/10/2014 Jean-François Foxhal – MIL.be

 

Depuis mi-octobre, quelque 150 militaires belges d'unités diverses ont entamé une période d'entraînement intensive de deux semaines dans la région de Pau, aux pieds des Pyrénées.

 

Ces hommes et femmes proviennent principalement du quartier général de la Brigade Légère (de Marche-en-Famenne), du 2e Bataillon de Commandos (Flawinne), du Centre d'entraînement des Parachutistes (Schaffen) et du 15 Wing de transport aérien (Melsbroek).

 

L'un des objectifs principaux de cette période est l'aguerrissement aux procédures de déploiement par air du poste de commandement de la brigade dans un environnement sécuritaire précaire, voire hostile. Dans une configuration la plus légère possible, le personnel, le matériel et les véhicules du poste de commandement sont ainsi mis en place soit par parachutage, soit par débarquement rapide au sol « moteurs tournant ».

 

Dès l'arrivée au sol, le poste de commandement est rapidement déployé et tous les moyens de communications sont mis en œuvre afin de permettre au commandement de diriger les opérations. Dans cette région où les conditions météo sont particulièrement favorables, de tels exercices constituent une excellente opportunité pour les militaires des composantes Air et Terre de se familiariser avec les procédures opérationnelles respectives en renforçant l'esprit de coopération.

La Brigade Légère dans les Pyrénées françaises
Saut sur la DZ de Fonsorbes

Saut sur la DZ de Fonsorbes

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Photos : Jorn Urbain

Photos : Jorn Urbain

 

15/10/2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

L'équipage du BPC Dixmude, ainsi que des élèves de l'école de Fusiliers Marins de Lorient, se sont souvenus de leurs anciens de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude. C'est, en effet, ces 11 et 12 octobre qu'un détachement d'honneur de l'école de Fusiliers Marins de Lorient ainsi, qu'une délégation de l'équipage du BPC Dixmude ont pris part aux cérémonies de Melle et de Dixmude. Ces commémorations se sont déroulées dans le cadre du 100e anniversaire de la Grande Guerre.

 

La Brigade des Fusiliers Marins, sous le commandement du contre-amiral Alexis Ronarc'h, a protégé la retraite de l'armée belge depuis Anvers jusque Dixmude lors de l'invasion allemande de 1914. De 1914 à 1915, les hommes de Ronarc'h ont combattu aux côtés de l'armée belge et se sont sacrifiés pour stopper l'armée allemande et ainsi protéger le port de Dunkerque. 172 officiers, 346 sous-officiers et près de 6000 matelots ont été tués ou portés disparus sous le feu ennemi.

 

Samedi, à Melle, l'accent a été mis sur les 9 premières victimes de la Brigade. Elles sont tombées lors de la retraite des armées française et belge aux alentours de la ville de Melle. Un détachement de Fusiliers Marins, une délégation de l'équipage du BPC Dixmude ainsi qu'un détachement de la Composante Marine rehaussé par la présence de la Musique Royale de la Marine ont participé à cette cérémonie afin de rendre hommage à leurs aïeuls.

 

Dimanche après-midi, c'est la ville de Dixmude qui accueillait les Fusiliers Marins français. À cette occasion, la nouvelle promotion de Fusiliers Marins a été présentée par le commandant du Corps des Fusiliers Marins, le contre-amiral Olivier Coupry. Une première pour une cérémonie de la sorte à l'étranger. Son Altesse Royale le Prince Laurent, l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine française, ainsi que de nombreuses autorités belges et étrangères étaient présentes pour ce devoir de mémoire.

 

Le "Bagad de Lann Bihoué" de la Marine française a honoré ces deux cérémonies de sa présence.

 

Ces cérémonies commémoratives soulignent, une fois de plus, les liens d'amitiés entre les deux nations et témoignent de la reconnaissance du peuple belge envers les soldats français tombés pour défendre la liberté.

Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Vers un futur modèle d’état-major

 

30/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

L’exercice SPEARHEAD a eu lieu du 24 au 28 octobre à Mourmelon, mettant en situation le commandement de l’Eurocorps.

 

L’objectif était de valider une nouvelle structure de l’état-major du corps européen et de contribuer à maintenir ses capacités opérationnelles. Du matériel de pointe et une cellule animation ont été mis à sa disposition pour un déploiement concret de ses différentes cellules. L’exercice a permis d’optimiser les systèmes d’information et de communication (SIC) avec les autres états-majors afin de valider le concept de Joint Task Force  et s’inscrire, ainsi, dans une dynamique « PC OTAN ». 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:20
Sur le fil de Darwin, la dernière terre inconnue en finale du concours du film de montagne

 

31/10/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Le long métrage Sur le fil de Darwin, la dernière terre inconnue,  réalisé à partir d’images du groupe militaire de haute montagne (GMHM), a été sélectionné pour la finale du concours du film de montagne qui aura lieu en novembre à Banff, au Canada.

 

Déjà récompensé à cinq reprises, notamment par le prix cinématographique et audiovisuel de l’armée de Terre (prix Schoendoerffer), au festival du film d’aventures de La Rochelle ou encore au festival d’aventure de la Réunion, Sur le fil de Darwin, la dernière terre inconnue se retrouve une nouvelle fois en finale, pour le concours du film de montagne de Banff. Ce film, réalisé par Jeanne Delasnerie et Jean-François Didelot, retrace l’expédition des hommes du GMHM sur les glaciers du bout du monde, en Terre de feu, au Chili. Une extraordinaire aventure humaine et un exploit physique hors du commun, au cœur de l’une des dernières régions inexplorées de la planète. Organisé par National Geographic, le Banff Mountain Film Festival se déroulera du 1er au 9 novembre.

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