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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:55
Topside intégré : les yeux et les oreilles des navires encore plus performants

 

29/10/2014 DGA

 

Bientôt finie la multitude d’antennes sur la plateforme d’un navire ? Adieu les perturbations électromagnétiques lorsque tous les systèmes de défense et surveillance sont en action ? C’est en tout cas les enjeux de l’étude amont Topside Intégré présentée à Euronaval 2014 sur les stands de la DGA et des deux industriels partenaires, DCNS et Thales Air Systems.

 

Radars de surveillance, systèmes de conduite de tirs et de navigation, optroniques, télécommunications, équipements IFF…  les bâtiments de guerre fortement armés sont dotés de pas moins d’une dizaine de senseurs. Ils sont les yeux et les oreilles du navire ! Et pour lutter contre les menaces modernes, ils doivent être constamment en marche et capacité maximale. Oui, mais voilà, « aujourd’hui, lorsque les forces à bord veulent utiliser un maximum de ces équipements simultanément, cela occasionne des perturbations électromagnétiques. Résultat : il est parfois nécessaire de mettre en place des systèmes de désensibilisation synchronisée ou même de les faire fonctionner en alternance », explique Alain Bambouvert, manager études amont à la DGA. Sans compter qu’à chacun de ces dispositifs est associée une antenne dédiée. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes d’encombrement sur la plate-forme !

 

Des antennes planes intégrées aux superstructures

 

Voilà pourquoi la DGA a attribué fin 2012 aux deux industriels français DCNS et Thales Air Systems, dans le cadre d’un programme d’études amont (PEA), l’étude Topside Intégré, présentée au salon Euronaval 2014. « L’objectif ? Imaginer un concept qui permettrait d’optimiser l’utilisation simultanée d’un maximum d’équipements sur les bâtiments de guerre de 1er rang sans interférences électromagnétiques. Une piste prometteuse est d’ intégrer directement dans les superstructures du navire de nouvelles antennes », poursuit Alain Bambouvert. Comment les équipementiers peuvent concevoir ce Topside dès la construction du navire ? Comment passer d’éléments tournants et encombrants à des antennes planes qui épousent la forme des navires ? Comment plusieurs senseurs peuvent se partager une même antenne et fonctionner de façon coopérative ? Quels matériaux composites utilisés pour le Topside afin de permettre un découplage électromagnétique des différentes antennes ? Comment décupler par la même occasion la performance des radars ?...  autant d’aspects abordés dans cette étude.

 

Équipement de futurs bâtiments à l’horizon 2030

 

Où en est-elle actuellement ? « Une première esquisse d’intégration des senseurs a été réalisée sur un bâtiment de fort tonnage (6 000 t) et fortement armé, indique Alain Bambouvert. D’ici à 2017, nous disposerons d’un certain nombre de résultats supplémentaires. À cette échéance, nous verrons s’il est nécessaire d’approfondir certains points et de fabriquer un démonstrateur pour « dérisquer » cette approche, ou si les industriels sont prêts à passer directement à l’industrialisation. » Et à l’horizon 2030, ce concept pourrait équiper de futurs bâtiments de 1er rang de la marine nationale.

 

Cette étude amont illustre la volonté de la DGA de soutenir la recherche et les technologies pour préparer nos futurs systèmes de défense. Elle finance chaque année un large spectre de projets, des études de concept jusqu’aux essais de prototypes, qui répondent tous à une même finalité : « anticiper les besoins opérationnels de nos forces et préserver leur avancée technologique », conclut Alain Bambouvert.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:45
Barkhane : poursuite des opérations dans le massif du Tigharghar

 

31/10/2014 Sources EMA

 

Dans le Nord du Mali, la force Barkhane poursuit l’opération d’ampleur de lutte contre les terroristes qu’elle a lancée le 28 octobre.

 

Dans le cadre de cette opération, l’action des soldats français qui a déjà permis de mettre hors de combat une vingtaine de terroristes dans le massif du Tigharghar se poursuit.

 

Dans un environnement exigeant, sur un terrain montagneux et rocailleux comprenant de nombreuses anfractuosités, les soldats français poursuivent les opérations de neutralisation. Elles ont pour objectifs de débusquer les terroristes retranchés dans des grottes et de détruire le matériel regroupé dans des caches souvent difficiles d’accès.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:35
Afghanistan : dissolution du détachement air de Douchanbé

 

29/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 28 octobre 2014, en présence de l’ambassadeur de France au Tadjikistan, son excellence Didier Leroy, le colonel Colinet, sous-chef de la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne, a présidé la cérémonie de dissolution du détachement Air (DETAIR) de Douchanbé, au Tadjikistan, mettant ainsi symboliquement un terme à quelque treize années de présence militaire française dans ce pays.

 

Décidée après les attentats du 11 septembre 2001, l’intervention militaire internationale en Afghanistan nécessite un point d’appui logistique à proximité du théâtre. Un accord est ainsi rapidement mis en place entre la France et le Tadjikistan. Il prévoit la mise à disposition d’une partie des infrastructures de l’aéroport international de Douchanbé.

 

Le 7 décembre 2001, le premier C160 Transall français se pose sur le tarmac tadjik, inaugurant le déploiement du groupe de transport opérationnel (GTO) à Douchanbé, devenant en 2002 le DETAIR 00.433 de Douchanbé.

 

Au cours de son activité, le DETAIR a assuré le transit de 89 000 militaires, 11 000 missions d’aérotransport et d’appui correspondant à 21 500 heures de vol. Il a également accueilli entre 2005 et 2007 un détachement d’avions de chasse (3 Mirage 2000 et 3 Mirage F1 CR remplacés par 3 Rafale à partir de mars 2007) lors de l’opération Serpentaire(reconnaissance et appui au sol), ainsi qu’un avion ravitailleur C135 d’octobre 2009 à juillet 2010.

 

Dans le cadre de l’accord conclu avec le Tadjikistan, la France s’était engagée à rénover l’intégralité des chaussées aéroportuaires de l’aéroport de Douchanbé. Cette mission, confiée au 25e Régiment du génie de l’Air (25eRGA), s’est déroulée de 2004 à 2014 en dix campagnes successives de travaux. La dernière campagne, débutée le 20 avril 2014 a vu notamment la réalisation de quatre plots de stationnement pour avions moyens porteurs type B757-200 et Airbus A310, la réparation du taxiway et la pose de trois pylônes d’éclairage.

 

Durant treize ans, le DETAIR aura ainsi réalisé une mission de modernisation importante de l’aéroport tadjik tout en constituant un point d’appui indispensable à la bonne conduite des opérations menées en Afghanistan.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan est armé par environ 200 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:55
Catamaran 2014 en mode 2.0

 

31/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Pendant une dizaine de jours, près de 5.000 soldats et marins ont vécu au rythme des opérations conduites dans le cadre de l’exercice interarmées et interalliés CATAMARAN. Son principal objectif était le déploiement d’une force maritime expéditionnaire. Cette édition a eu pour particularité d’intégrer un volet cyberdéfense significatif, constituant un défi supplémentaire à relever. Si les marins s’entraînent régulièrement au combat naval et à la projection de force, ils s’approprient maintenant ce nouvel espace de bataille que constitue le cyberespace.

 

Joué avec un grand réalisme, le volet de cyberdéfense a été parfaitement mis en œuvre par les militaires engagés dans CATAMARAN. La récurrence d’attaques de plus en plus diversifiées et sophistiquées, ont amené les armées, et en particulier la Marine, à développer des savoir-faire spécialisés et des technologies permettant de détecter et de contrer efficacement ces attaques d’un nouveau genre. Les worms,spams, malware et autres phishingne sont plus l’apanage des seuls  spécialistes. Aujourd’hui les marins sont bien sensibilisés  à la menace cyber et mettent en place des défenses opérationnelles contre des attaques plus complexes. En effet, une attaque sur un système d’information peut affecter les capacités opérationnelles des unités, de manière importante sans défense adaptée. Aussi, la cyberdéfense est considérée comme une capacité opérationnelle à part entière au service des forces.  Le scénario de Catamaran, s’inspirant des menaces actuelles, a donc inclus le risque que représente une cyber attaque sur le déploiement d’une force maritime expéditionnaire.

 

« Le problème de ces attaques informatiques, c’est qu’il s’agit d’une véritablement menace fantôme ! affirme le lieutenant de vaisseau Mathieu, officier chargé des systèmes d’information et de la cyberdéfense au sein de la TF473. Mais cette menace, bien qu’invisible, est  réelle et peut avoir de vrais impacts sur les capacités opérationnelles d’un bâtiment, ou plus largement, d’une force toute entière. »

 

A terre, les membres de la direction de l’animation de CATAMARAN ont pu simuler des attaques les plus proches possibles de la réalité.  Elles visaient à désorganiser les bâtiments en affectant leurs réseaux et leur organisation. De la même manière qu’un équipage sait circonscrire un départ de feu ou secourir un blessé, sa capacité à réagir rapidement et à mettre en œuvre les réflexes adaptés à ces menaces cybernétiques a ainsi été éprouvée de manière réaliste.

 

« Les automatismes commencent peu à peu à s’installer et la plupart des incidents ont été  rapidement reportés à la chaîne cyber, permettant une action rapide sur la menace que représente l’entrée sur nos réseaux,  d’un logiciel malveillant », assure le LV Mathieu. Grâce à cette intégration du volet cyber dans l’exercice CATAMARAN, chaque marin a mesuré que la maîtrise du terrain ne se limitait plus aujourd’hui à celle de l’espace maritime. La cyberdéfense est un nouveau type de combat qu’il faut s’approprier pour se défendre efficacement. CATAMARAN a montré que la Marine prend toute sa place dans ce combat !

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:55
Le ministre de la Défense entouré des lauréats des trophées Euronaval

Le ministre de la Défense entouré des lauréats des trophées Euronaval

 

28/10/2014 DGA

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a inauguré la 24e édition du salon Euronaval le mardi 28 octobre 2014. A cette occasion il a remis les trophées Euronaval distinguant trois PME exposantes. Les vainqueurs sont IxBlue qui remporte le trophée de « l’innovation pour le navire de défense du futur », Automatic Sea Vision remporte le trophée « performance à l’export » et Subsea Tech celui de « l’innovation pour la sécurité maritime ».

 

Pour la quatrième édition, les trophées Euronaval distinguent trois entreprises pour leurs produits et services dans le secteur de défense navale, de la sécurité et de la sûreté maritime. Les trophées sont décernés dans deux catégories innovation à l’international pour l’ensemble des exposants et dans une catégorie trophée de la performance à l’export réservée aux entreprises françaises, PME et ETI.

 

Ainsi, dans la première catégorie, IxBlue remporte le trophée de « l’innovation pour le navire de défense du futur » grâce à sa centrale inertielle de nouvelle génération Marins M7. Ce système de navigation basé sur une technologie de gyromètres à fibre optique entièrement développé par la PME possède des performances inégalées. En effet il permet des navigations avec une précision de moins de 1 mile de dérive en 72 heures.

 

Toujours dans la même ccatégorie la PME Subsea Tech remporte le trophée de « l’innovation pour la sécurité maritime ». La PME marseillaise créée en 2005 est distinguée pour son drone Cat-Suveyor. De type catamaran, d’une longueur de 3 mètres et pesant 250 kilos, celui-ci est spécialisé dans la surveillance automatique des zones sous-marines sensibles et dans l’acquisition de données hydrographiques. Sa spécificité ? Ce drone de surface embarque un mini-drone capable d’aller au plus près des zones à observer. Les deux systèmes sont donc entièrement télé opérés. Soutenu par le dispositif Rapid, ce projet est commercialisé depuis septembre 2014.

 

Enfin, Automatic Sea Vision (ASV) est quant à elle distinguée dans la catégorie « performance à l’export ». Cette jeune PME de Sèvres (92) créée en 2001 réalise aujourd’hui 462 000 € de chiffre d’affaires, dont près de 50% à l’export. Spécialisée dans les solutions permettant d’automatiser la surveillance maritime à partir d’un réseau de caméras, ses principaux clients sont les intégrateurs de systèmes de surveillance côtière, portuaire ou embarquée. Ceux-ci sont majoritairement situés en Europe et dans la zone Asie-Pacifique.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:30
Chammal : La frégate Jean Bart intègre la Task Force 50

 

29/10/2014 Sources : EMA

 

Le Jean Bart, qui a récemment rallié le golfe arabo-persique, a intégré aujourd’hui, mardi 28 octobre, la Task Force 50 (TF 50) constituée autour du porte-avions USS Carl Vinson (Carrier Strike Group 1).

 

Afin que cette intégration soit la plus rapide et la plus aboutie possible, le commandant du Jean Bart et son état-major opérations s’étaient rendus, il y a quelques jours, à bord du porte-avions américain pour rencontrer leurs principaux interlocuteurs.

 

Après avoir rallié le porte-avions depuis Bahreïn sur l’un des deux vols quotidiens de Greyhound, les officiers français ont été accueillis par le commandant du Carl Vinson, le commandant des escorteurs (COMDESRON) et par le contre amiral Grady, commandant la TF 50.

 

Le déjeuner avec l’amiral et les réunions de travail ont permis de planifier dans le détail un processus rapide d’intégration de la frégate. Ces premiers contacts, extrêmement chaleureux, ont permis de souligner la volonté très forte des américains de travailler de façon poussée avec des moyens français.

 

Le Jean Bart avait déjà assumé les fonctions de commandant de zone de défense aérienne et de commandant de la défense aérienne au profit du porte-avions USS G.H.W. Bush au printemps dernier.

 

A l’issue de ces discussions, la visite du porte-avions et les retrouvailles fortuites avec deux officiers américains précédemment en poste sur le Charles De Gaulle et à CECMED(1), ont permis de constater, s’il en était besoin, la parfaite similitude des méthodes de travail françaises et américaines pour la mise en œuvre d’un groupe aérien embarqué.

 

Sous le commandement tactique de l’amiral commandant le TF 50, le Jean Bart assurera les fonctions de :

- commandant d’une zone de défense aérienne au profit du centre de coordination des opérations aériennes (CAOC) d’Al Udeid, situé au Qatar ;

- commandant de la défense aérienne du groupe du porte-avions américain.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammalvise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Cette opération s’appuie sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate Jean Bart.

 

(1) Commandant en chef pour la méditerranée (basé à Toulon)

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 17:45
Barkhane : point de situation du 30 octobre

 

30/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Afin d’empêcher les groupes armés terroristes de mener des actions de harcèlement dans le Nord du Mali, la force Barkhane conduit une opération dans cette région depuis le 28 octobre.

 

Dans ce cadre, dans la nuit du 28 au 29 octobre, une mission de neutralisation d’éléments terroristes a été lancée dans le massif du Tigharghar. Appuyée par des avions de chasse et des hélicoptères de combat, une opération héliportée a été conduite à proximité d’un repaire de terroristes. Des combats très violents ont rapidement opposé les soldats français à une trentaine de terroristes lourdement armés. Au cours de ces combats, un militaire français a été mortellement touché. Il s’agit d’un sous-officier de l’armée de l’air, le sergent-chef Thomas DUPUY, appartenant au commando parachutiste de l’air numéro 10 (CPA 10) stationné sur la base aérienne 123 d’Orléans. Un autre militaire a été blessé. Immédiatement pris en charge par l’antenne chirurgicale avancée de Tessalit, ses jours ne sont pas danger. Il va être très prochainement rapatrié en France.

 

L’opération lancée le 28 octobre se poursuit et, à ce jour, les combats dans le Tigharghar sont toujours en cours.

 

Un des deux détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) déployés à Tessalit au Mali, a rejoint le Niger le 26 octobre pour opérer auprès des forces armées nigériennes.

 

A Bamako, le camp Damien Boiteux où se trouvait jusqu’à juillet dernier le poste de commandement de l’opération Serval, a été officiellement rétrocédé aux autorités maliennes le lundi 27 octobre, au terme d’une opération de désengagement qui a mobilisé quelque 150 soldats. Manœuvre logistique d’ampleur, les opérations de désengagement ont consisté à démonter les installations mises en place pour Serval et à les acheminer, pour 20% d’entre elles vers la France et pour le reste dans différents points de la BSS où opère la force Barkhane. 5 300 tonnes de matériels représentant un volume de 21 000 m3ont ainsi été démontées, mises en condition et acheminées par les militaires du centre opérationnel de désengagement mis en place à Bamako fin juillet 2014.

 

Malgré cette rétrocession, Barkhane sera toujours présente à Bamako grâce à la représentation militaire Barkhane au Mali (RMBM), crée le 17 juillet dernier et dirigée par le général Francois de Lapresle dont la mission consiste à être un relais et un coordinateur au profit du COMANFOR en maintenant au quotidien des relations étroites avec l’ambassade de France à Bamako et avec les autorités militaires maliennes et de la MINUSMA.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

 

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 17:40
La France se met en situation de livrer le Mistral à la Russie (29 oct.)

Armement La France pourrait remettre le 14 novembre le premier des deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie - (photo Marine Nationale)

 

29/10/2014 M.C. avec agences – LaTribune.fr

 

La marine russe a été invitée par le groupe naval DCNS à prendre possession le 14 novembre du premier des deux porte-hélicoptères, vendus à la Russie par la France.

 

Un pavé dans la mare. Alors que Paris tentait de faire profil bas sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC), Moscou a annoncé ce mercredi avoir été invité à prendre possession le 14 novembre du premier porte-hélicoptères de type Mistral vendu par la France à la Russie, et dont la livraison en pleine crise ukrainienne a suscité les critiques de Washington et de pays européens. Une invitation qui peut être annulée à tout moment si la Russie ne respecte pas ses engagements de cessez-le-feu en Ukraine. La date de livraison du premier des deux BPC "ne peut être confirmée à ce stade", a d'ailleurs expliqué un porte-parole du constructeur DCNS.

Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, notamment chargé des dossiers armement, a publié sur son compte Twitter ce qu'il présente comme une lettre de la direction de la Division systèmes navals de surface (DCNS) invitant la société publique Rosoboronexport, chargé des exportations d'armements russes, à une cérémonie le 14 novembre à Saint-Nazaire, où les chantiers navals construisent le "Vladivostok", le premier des deux-porte-hélicoptères Mistral vendus en 2011 par la France à la Russie.

 

La France prête à livrer le premier Mistral

La lettre publiée par le vice-Premier ministre russe est datée du 8 octobre. Cité par les agences russes, Dmitri Rogozine a indiqué qu'il s'agirait d'une cérémonie de "remise du premier navire +Vladivostok+ et la mise à l'eau du second". Une telle cérémonie demande un minimum de préparation et l'envoi de cette invitation n'est donc pas complètement illogique.

Mardi, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait déclaré que le président François Hollande rendra sa décision sur la livraison controversée du Mistral à la Russie "courant novembre". Le président français avait annoncé le 3 septembre dernier que les conditions n'étaient pas réunies pour livrer ce navire de guerre en raison des "actions" de Moscou en Ukraine.

Le "Vladivostok" a effectué, ces dernières semaines, des essais en mer au large de Saint-Nazaire. Les BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères et des chars, ou accueillir un état-major embarqué. Selon nos informations, Paris a toujours souhaité livrer le premier Mistral à la Russie, mais dans de bonnes conditions diplomatiques.

Plus globalement, la France a plus à perdre à ne pas livrer les Mistral. Notamment en perdant sa crédibilité d'exportateur d'armements, y compris en Inde où la France négocie la vente de 126 Rafale. Enfin, la facture totale, dédommagements compris, pourrait se monter à environ 3 milliards d'euros pour le budget français.

 

La France critiquée

La vente de ces deux navires de guerre à la Russie, conclue en juin 2011 sous le mandat de Nicolas Sarkozy pour 1,2 milliard d'euros, a pris une tournure éminemment politique avec la crise ukrainienne, en proie à une rébellion prorusse depuis le printemps. La France a été montrée du doigt, en particulier par les États-Unis, pour avoir l'intention de livrer un bateau de guerre à Moscou alors que les Occidentaux accusent Vladimir Poutine de jouer un rôle actif dans la crise en Ukraine.

François Hollande avait indiqué, le 16 octobre, qu'il conditionnait la livraison des bâtiments à la Russie à une application intégrale du plan de paix en Ukraine et à un cessez-le-feu "entièrement respecté" entre l'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses. Le chef de l'État français avait précédemment indiqué, en septembre, qu'il rendrait sa décision "à la fin du mois d'octobre" en fonction de la situation en Ukraine, où les hostilités dans l'Est ont fait plus de 3.700 morts depuis avril selon l'ONU.

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 08:55
DCNS contraint de passer plusieurs centaines de millions de provisions

L'exécution du programme Barracuda devrait générer des provisions chez DCNS (Crédits : DGA)

 

29/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

A la suite d'un audit sur les programmes en cours, le Pdg du groupe naval va devoir passer des provisions qui sont évaluées entre 200 et 400 millions d'euros.

 

C'est un grand classique quand un nouveau Pdg arrive dans une entreprise. Il passe des provisions pour nettoyer les comptes et mécomptes de son prédécesseur. Une opération qui lui permet également de remettre au carré certains programmes en difficulté. Ce sera aussi le cas pour Hervé Guillou, qui a pris la barre de DCNS en juillet dernier. A la suite d'un audit général mené ces derniers mois sur les programmes en cours, le Pdg du groupe naval va devoir passer plusieurs centaines de millions d'euros de provisions, selon des sources concordantes. Elles devraient s'élever entre 200 et 400 millions d'euros.

L'audit a permis d'identifier que trois programmes de DCNS dans le rouge nécessitent des provisions en raison de leur mauvaise exécution : sous-marins nucléaires d'attaque de nouvelle génération Barracuda, réacteur de recherche Jules Horowitz (RJH) pour le compte du CEA et, à un degré moindre, programme de sous-marins au Brésil, ProSub. Pour ce dernier, le dérapage serait encore gérable, assure-t-on. "Au Brésil, il y a des retards dans la livraison des lots qui ont été contractualisés, expliquait-on à la fin de l'été à La Tribune. On ne livre pas et ce sont des retards techniques." Pour les Barracuda, DCNS ne livre pas dans les temps. "Cela prend beaucoup plus de temps que prévu", explique-t-on à La Tribune. Des retards qui seraient liés en partie par le manque de maîtrise du programme chez les fournisseurs.

 

Cœur de métier de DCNS

Des rumeurs couraient déjà effectivement depuis la fin de l'été sur la difficulté de certains de ces programmes, notamment les deux programmes de sous-marins. L'audit a bel et bien confirmé les craintes des deux actionnaires, l'Etat et Thales, inquiets des difficultés d'exécution de DCNS dans ces programmes. Au sein de l'électronicien, on rappelle que ces problèmes surviennent dans le cœur de métier de DCNS, et non plus dans les activités de diversification.

Thales a été même poussé par Dassault Aviation à faire son métier d'actionnaire. "Nous demandons à Thales de faire chez DCNS ce que nous avons fait dans le groupe électronique quand nous sommes arrivés", indiquait-on cet été chez l'avionneur. C'est-à-dire, faire le ménage dans les programmes à risques. "Nous devons progresser dans la maîtrise des coûts et des délais", a reconnu lundi Hervé Guillou dans une interview accordée aux "Echos".

 

Les activités nucléaires menacées ?

Un comité d'audit, qui s'est réuni la semaine dernière, a permis de se faire une idée très précise des dérapages des trois programmes, dont le RJH, qui génère beaucoup de pertes pour DCNS. "C'est la cata", explique-t-on à La Tribune. Thales a d'ailleurs toujours freiné la stratégie de diversification du groupe naval. Les difficultés du groupe naval lui donnent en partie raison. Notamment dans le nucléaire. Cette activité a détérioré la rentabilité de DCNS en 2013. Le résultat courant opérationnel a reculé à 166 millions d'euros (209 millions en 2012). La marge était ressortie à 5 %, contre 7,1 % en 2012.

L'ancien Pdg, Patrick Boissier, expliquait lors de la présentation des résultats 2013 cette dégradation par "des résultats négatifs enregistrés dans le nucléaire civil. Des contrats d'équipements pour EPR en Finlande et en Chine ne se déroulent pas comme prévu et accusent des retards (...). Nous avons constaté une dérive des coûts à terminaison de ces contrats et nous l'avons pris en charge dans les comptes". Et d'estimer que ces contrats à perte "ne remettent pas en cause la volonté de DCNS de se développer dans ce domaine". A voir. D'autant que les résultats du premier semestre 2014 ont été également médiocres. Le résultat opérationnel courant ne s'est élevé qu'à 37 millions d'euros (soit 2,6 % du chiffre d'affaires) au premier semestre 2014, contre 94 millions (5,8 % l'année passée). C'est peu, trop peu pour Thales.

 

Discussions serrées entre DCNS et Thales

Lors de la réunion du comité d'audit, la direction de DCNS d'un côté et, de l'autre côté, Thales et l'Etat, ont eu des discussions très, très serrées sur le montant des provisions à passer. Très logiquement, Hervé Guillou souhaitait passer des provisions importantes pour être tranquille sur la durée de son mandat, tandis que Thales, soucieux de ses marges, voulait les limiter au plus juste. Le groupe électronique ne souhaitait pas que DCNS change toutes les règles de jeu initiales, notamment la méthodologie mise en place par l'équipe de Patrick Boissier où il y avait une part d'incertitude (achats et supply chain). Méthodogie qui avait été auditée par les commissaires aux comptes. Thales voulait que DCNS prenne en compte certains paramètres incertains dans le temps. Deux jours plus tard, le conseil d'administration a finalement tranché.

Qui va payer ? Chez DCNS, l'ancien directeur de la division sous-marins de DCNS depuis octobre 2013, Olivier Dambricourt, a été brutalement débarqué en juin. Une division reprise en main par le directeur général délégué, Bernard Planchais. Mais chez Thales, on s'interroge sur le rôle de ce dernier, qui en tant que directeur général délégué ne pouvait pas ignorer les déboires de cette division. "C'est clairement un sujet", indique-t-on à La Tribune. Hervé Guillou pourrait confier à Bernard Planchais une nouvelle mission.

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 20:55
La 1re BL à l’entraînement

 

28/10/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Du 29 septembre au 24 octobre, plus de 2 500 militaires de la 1re brigade logistique (1re BL) ont manœuvré dans le cadre de l’espace d’entraînement brigade (EEB), au camp de La Courtine.

 

Durant cet EEB, les sections ont enchaîné les ateliers de combat, de sécurisation, de surveillance et de convoi en zone urbaine. Objectif : maîtriser les savoir-faire des missions de protection de l’armée de Terre (PROTERRE). Ce séjour en camp a permis également de procéder à une expérimentation tactique du porteur polyvalent logistique (PPLOG), camion à cabine blindée en dotation dans les régiments du train depuis l’été 2013. Des exercices de tir en tourelle et des entraînements dans les conditions des théâtres d’opérations extérieures, de jour comme de nuit et parfois en ambiance NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique) ont été organisés au cours de ce mois. Comme chaque année, un cross de masse réunissant l’ensemble des participants est venu clôturer cette période, dans la cohésion et la bonne humeur.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:57
Euronaval - Le Rafale Marine

 

28/10/2014 Economie et technologie

 

Le RAFALE de la Marine nationale est un atout décisif dans la conduite des opérations. Ses missions : pénétration, attaque au sol et à la mer par tout temps. Défense et supériorité aérienne ; Reconnaissance tactique et stratégique ; Dissuasion nucléaire.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:55
LPM & cybersécurité des OIV : quel bilan 10 mois après ?

 

octobre 2014 par Emmanuelle Lamandé

 

Dix mois après la promulgation de la Loi de Programmation Militaire (LPM), quel bilan peut-on faire de la cybersécurité des OIV ? Qu’en est-il des décrets d’application de la Loi ? Quels impacts la LPM aura-t-elle pour les opérateurs, et plus globalement sur le marché du numérique ? Les 2ème Rencontres Parlementaires de la cybersécurité, organisées par le Cyber Cercle Défense & Stratégie, ouvrent le débat à l’occasion d’une table ronde présidée et animée par Jean-Marie Bockel, ancien ministre, sénateur du Haut-Rhin, et Eduardo Rihan-Cypel, député de Seine-et-Marne.

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:55
Sonar : La DGA inspirée par Muse

 

28/10/2014 DGA

 

Le prototype du sonar 3D Muse, appelé également FLS60, est le couteau suisse des sonars à haute fréquence. Capable de mesurer la vitesse d’un bateau, il peut  explorer le fond sous-marin tout en détectant des obstacles. Développé en coopération par la société française iXBlue et l’ENSTA Bretagne dans le cadre d’un dispositif de subvention Rapid, Muse (multi usage sonar element),  il est présenté au salon Euronaval 2014 du 27 au 31 octobre au Bourget.

 

On pourrait l’appeler le « tout en un »... Muse est un sonar 3D de navigation multi-usages, capable à la fois de mesurer la vitesse d’un bateau, d’explorer le fond sous-marin et son relief et de réaliser de la détection d’obstacles. « Quand le projet a été présenté à la DGA par la société iXBlue en janvier 2012, nous avons tout de suite été séduits par la modularité et la compacité de ce sonar multi-faisceaux. Nous avons donc accordé une subvention d’1,6 million d’euros sur 3 ans dans le cadre du dispositif de subvention Rapid  », explique Stéphane Jespers, expert pour le système sonar actif et chef de département de la lutte sous-marine à la DGA Techniques navales.

 

Un sonar qui représente l’environnement en 3D…

 

Traditionnellement, les sonars militaires scrutent l’environnement en distance et en gisement, autrement dit, dans un plan horizontal. « Muse  ajoute une troisième dimension, il est capable non seulement de savoir à quelle distance se trouve une cible mais aussi  quelle est l’élévation de celle-ci par rapport à un plan horizontal ». En d’autres termes, il balaie le volume des eaux en 3D et en temps réel ! Muse a la forme d’un T inversé dans lequel tout est intégré dans un seul espace de moins d’1 mètre de hauteur composé de 2 barres de capteurs perpendiculaires de 80 cm. Doté d’une grande flexibilité, le « T » peut être intégré à l’avant, à l’arrière ou sous un bateau dans des configurations géométriques différentes.

 

… pour des applications civiles et militaires

 

Résultat final d’un dispositif de subvention Rapid, Muse peut être utilisé à la fois dans le domaine militaire et civil par tout type de bateau (cargos, pêche, sous-marins, navires militaires…) pour détecter des obstacles tels que des mines, des objets dérivants ou encore des mammifères marins. Pour évoluer sans risque, les bateaux ont toujours besoin de savoir ce qui se présente devant eux soit à la surface soit sous la mer. « Jusqu’à présent, nous pouvions repérer l’obstacle mais nous n’étions pas en mesure de savoir si le navire ou sous-marin pouvait passer sans encombres, c’est désormais possible avec Muse », précise Stéphane Jespers. Ce sonar peut servir également pour exécuter des relevés hydrographiques  et compléter des cartes marines. Enfin, il a la capacité de mesurer de manière très précise la vitesse d’un sous-marin par rapport au fond. « La phase de tests est prévue à partir du mois de janvier. Et dès l’été 2015, le système pourrait être évalué sur un navire de la marine nationale ».

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:55
Le missile anti-navire léger : un atout de poids pour la marine

 

28/10/2014 DGA

 

À besoin opérationnel partagé, programme commun. La France et le Royaume-Uni conçoivent un missile destiné à neutraliser en mer les embarcations rapides et légères depuis un hélicoptère. Baptisé ANL (anti-navire léger), cet armement, complémentaire du missile anti-navire lourd Exocet, est totalement autonome mais permet à son utilisateur de changer de cible durant son vol si cela devenait nécessaire. Projet intégré aux accords de Lancaster House signés en 2010, il est présenté au salon Euronaval.

 

Piraterie, narcotrafic, terrorisme ou crise localisée… les embarcations utilisées sont bien souvent de petites tailles, très rapides et très maniables rendant ainsi toute intervention délicate en particulier près des côtes. Pour répondre à cette problématique, la DGA et son homologue britannique la DE&S, se sont alliés depuis 2009 pour concevoir un armement spécialement adapté à ce type bien particulier d’interventions. C’est l’ANL : le missile anti-navire léger. « Ce missile est destiné à équiper les hélicoptères de la marine nationale. Des études sont actuellement menées pour affiner le choix de l’hélicoptère : Panther, NH90 ou encore HIL… Le choix devrait être fait d’ici 2015/2016 », explique Nicolas Duchesne, manager missile anti-navire léger à la DGA.

 

« Tir et oubli »… avec l’homme dans la boucle

Le missile est équipé d’un autodirecteur infrarouge qui permet la fonction « tir et oubli ». Grâce à ce type de guidage, il peut atteindre sa cible sans qu’un opérateur n’ait à le guider. Autre caractéristique, sa capacité « homme dans la boucle ». Sa liaison de données bidirectionnelles permet une transmission des informations en temps réel du missile vers l’hélicoptère et réciproquement. « L’opérateur en charge du tir reçoit sur son écran de contrôle le retour image de ce que voit le missile. Il peut ainsi, pendant le vol, désigner une nouvelle cible ou choisir de frapper sur zone particulière du navire, comme le gouvernail par exemple, afin de le neutraliser sans le détruire totalement. Il peut également annuler le tir si nécessaire, le missile tombera alors à l’eau », détaille Nicolas Duchesne. Cette double capacité permet à la fois de simplifier l’utilisation du missile par l’opérateur tout en lui permettant d’adapter ses prises de décisions en temps réel, pour une réponse mesurée et graduelle limitant ainsi les dommages collatéraux.

 

Disponible d’ici 5 ans

« Le projet a débuté en 2009, et après une phase d’études et de dialogue, le contrat a été notifié en mars 2014 à l’industriel MBDA par les ministres de la Défense français et britannique », précise Nicolas Duchesne. Le contrat est piloté par une équipe franco-britannique gouvernementale basée à Bristol. Les premières pièces sont déjà en usinage pour la fabrication des prototypes des sous-ensembles du missile. Le dialogue collaboratif avec l’industriel se poursuit tout au long du projet. « Lorsque nous aurons un missile avec une définition mature, la DGA réalisera les tirs de qualification au centre DGA Essais de missiles entre 2017 et début 2018 », indique Nicolas Duchesne. Au-delà de ses fonctions opérationnelles et stratégiques, l’ANL constitue une première étape dans la consolidation de l’industrie des missiles en Europe, vers plus d’efficacité et de compétitivité.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:50
Le BCR Marne participe à l’entraînement OTAN Noble Mariner

 

28/10/2014 Marine nationale

 

Du 16 au 26 octobre 2014, le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR)  Marne a participé à l’entraînement OTAN Noble Mariner au large des côtes espagnoles. L’objectif majeur était de valider la capacité de l’état major espagnol à commander une force maritime dans un contexte d’opération amphibie.

 

À l’issue d’une escale à Rota, base OTAN située à proximité de la ville de Cadiz, et la participation à des conférences préparatoires, la Marne a appareillé le 16 octobre pour l’océan Atlantique avant de rapidement repasser dans un dispositif d’escorte le détroit de Gibraltar vers la mer d’Alboran.

 

Rassemblant plus de 9 nations et 17 navires, cet entraînement de haute intensité a permis au bâtiment de renforcer sa capacité à travailler en environnement interallié au sein d’une force composée exclusivement de navires de nationalités étrangères.

 

Le bilan est extrêmement positif avec 17 ravitaillements à la mer effectués, plus de 3200 m3 de gazole délivrés, des visites de bâtiments, des tirs d’artillerie sur cibles tractées aériennes et de surface, du treuillage plage avant et pour finir un entraînement permettant de reproduire une situation de conflit dans des conditions extrêmement réalistes (ravitaillements sous faible préavis, navigation sous escorte, avaries simulées…).

 

Cette période à la mer a permis de mieux appréhender la complexité du travail dans un groupe constitué et a été particulièrement enrichissante en terme de manœuvre tactique.

 

La Marne a également embarqué un simulateur de guerre électronique OTAN (TRACSVAN) et a donc été largement sollicitée par les autres unités.

Le BCR Marne participe à l’entraînement OTAN Noble MarinerLe BCR Marne participe à l’entraînement OTAN Noble Mariner
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:45
Sangaris : opération conjointe des forces internationales dans Bangui

 

28/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 21 octobre 2014, une opération conjointe entre des éléments de l’EUFOR, de la MINUSCA, des forces de sécurité intérieures (FSI) et du groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie, a été conduite dans Bangui. L’objectif de cette opération coordonnée était de marquer la présence des forces internationales dans la capitale.

 

Après un pic de violence début octobre, la situation sécuritaire dans Bangui est redevenue calme. Après cette période de tensions, les forces internationales ont voulu réaffirmer leur détermination à agir dans la capitale en conduisant une opération d’ampleur dans Bangui.

 

 Ainsi, l’ensemble des forces déployées en un dispositif cohérent et coordonné a assuré une reconnaissance et un contrôle de zone des différents quartiers de la ville. Des patrouilles à pieds et motorisées ont été menées conjointement et simultanément pour permettre un maillage efficace. Cette opération a permis de renforcer le niveau sécuritaire dans la capitale et a contribué à redonner confiance à la population après les agissements de plusieurs groupes armés au début du mois.

 

 En association étroite avec les forces de sécurité intérieures et en appui de la MINUSCA, le GTIA Picardie assure quotidiennement des missions de contrôle de zone et de sécurisation de la ville de Bangui et de son aéroport international. Il conduit également des actions de protection du camp de M’Poko.

 

 Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : opération conjointe des forces internationales dans BanguiSangaris : opération conjointe des forces internationales dans Bangui
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:35
Safran crée une coentreprise en Inde pour la maintenance des moteurs d'avions militaires

 

28 octobre 2014 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Le 28 octobre, la société Snecma (groupe Safran) a annoncé la création d'une coentreprise avec la société indienne Max Aerospace. Elle sera spécialisée dans les services de maintenance, de réparation et de révision de moteurs d'avions en Inde.

 

Le groupe français d'aéronautique et de défense Safran, via sa filiale Snecma, renforce sa présence en Inde. Dans un communiqué, il annonce la signature d'un accord, le 21 octobre, pour la création d'une coentreprise avec la société d'ingénierie de défense indienne Max Aerospace. 

La future entité, Max Aero Engines Private Limited (MAEPL), sera spécialisée dans le MRO (maintenance aéronautique) des moteurs des appareils de l'armée de l'air indienne, dont celle des moteurs Snecma M53 de la soixantaine d'avions de combat Mirage 2000 de Dassault Aviation qui constitue sa flotte. 

le mirage 2000 et bientôt le rafale ?

Safran est présent industriellement en Inde depuis près de 60 ans, précise le groupe dans le communiqué, et y emploie 2 600 personnes. C'est sa plus forte présence en Asie.

Un ancrage en propre et par le biais de partenariats industriels avec les groupes d'aéronautique locaux qui pourrait se renforcer avec la signature d'un contrat très attendu : celui actuellement en négociation entre New Delhi et le français Dassault Aviation pour la fourniture de 126 avions de combat Rafale à l'armée indienne, qui ferait de l'Inde le premier pays à acheter le chasseur à l'export.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:55
Photos M. Denniel - Marine nationale

Photos M. Denniel - Marine nationale

 

27 Octobre 2014 Source : Préfecture maritime Atlantique

 

Un exercice majeur de sauvetage ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile en mer) maritime baptisé "Vendée 2014" s'est déroulé le 16 octobre 2014 à l'île d’Yeu (85). Organisé conjointement par la préfecture maritime de l'Atlantique et la préfecture de Vendée, cet exercice avait pour thème principal l'évacuation totale d'un navire à passagers assurant les liaisons régulières entre le continent et l'île d'Yeu, à la suite d'un abordage avec un navire de pêche.

 

Plus de 120 passagers dont un nombre important de blessés (joués par des enseignants et des élèves de centres de formation maritime de la région) ont embarqué en pleine mer sur un radeau de survie de 150 places. Ils ont été secourus par les équipages de plusieurs vedettes de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) qui les ont ramené à l'île d'Yeu où ils ont été pris en charge par les équipes de secours terrestres. Les blessés les plus graves (selon le scénario de l'exercice) ont été hélitreuillés par des hélicoptères de la Marine nationale et de la sécurité civile.

 

Cet exercice avait pour objectif principal de mettre en application le volet d'interface mer-terre du dispositif ORSEC maritime pour le département de Vendée. Il visait également à éprouver l'organisation médicale de ce dispositif, depuis la création en 2013 par le ministère de la Santé des Services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR-maritimes). Il devait enfin permettre de tester les dispositions spécifiques au sauvetage maritime de grande ampleur, en vue de modifications et d'améliorations du plan ORSEC maritime de l'Atlantique dans le cadre de la refonte quinquennale (2009-2014).

 

Plus de 50 services, organismes et administrations provenant de 8 départements de la façade maritime Atlantique et rassemblant environ 800 participants, en mer et à terre, ont été activés dans le cadre de cet exercice. Trois hélicoptères de la Marine nationale et de la sécurité civile ont été engagés (Dauphin SP de La Rochelle, Caïman Marine de la BAN Lanvéoc-Poulmic et Dragon 17 de La Rochelle) ainsi qu'une quinzaine de moyens nautiques de la SNSM, des affaires maritimes, et de la gendarmerie maritime, sans oublier les navires supports de l'exercice: le navire à grande vitesse Pont d’Yeu de la compagnie "Yeu Continent" et le navire-école Les Bossilles de l’École des pêches de l'île d'Yeu.

Exercice majeur de sauvetage maritime "VENDEE 2014"Exercice majeur de sauvetage maritime "VENDEE 2014"
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:55
Flotte Casa CN-235 à Creil

Flotte Casa CN-235 à Creil

 

28/10/2014 Armée de l'air

 

Le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) s’est rendu sur la base aérienne (BA) 110 de Creil, jeudi 23 octobre 2014, après l’annonce par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de la fermeture de la plateforme aéronautique en 2016.

 

Le commandeur a notamment rencontré les aviateurs de la flotte Casa CN235, des escadrons de transport (ET) 1/62 « Vercors » et 3/62 « Ventoux », unités impactées par les restructurations, pour leur en expliquer les implications.

 

Les ET 1/62 « Vercors » et 3/62 « Ventoux » seront transférés vers la base aérienne d’Évreux en 2016. Un échelon précurseur d’une vingtaine d’aviateurs sera également constitué en 2015 pour préparer l’accueil des Casa CN235, de leurs équipages et de leurs mécaniciens.

 

La montée en puissance de l’A400M Atlas, accompagnée du retrait progressif des C160 Transall, permet de moderniser la flotte de cargos tactiques et de simplifier le réseau de bases « transport ». Ce dernier sera réarticulé autour de deux pôles : un pôle A400M sur la BA 123 d’Orléans-Bricy et un pôle cargo léger et moyen sur la BA 105 d’Évreux. Les visites aux ET 3/60 « Estérel » et escadron de transit et d'accueil aérien (ETAA) ainsi que plusieurs tables rondes sur le thème des restructurations ont également ponctué cette journée.

 

Retrouvez un focus sur les restructurations dans le prochain numéro d'Air actualités, à paraître en novembre.

Le commandant des forces aériennes rencontre les aviateurs de CreilLe commandant des forces aériennes rencontre les aviateurs de Creil
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:55
Décollage imminent du Tanan

Equipé d’ un moteur diesel, le Tanan est un drone hélicoptère de 350 kg de masse maximum au décollage, conçu pour des utilisations maritimes

 

28 octobre Aerobuzz.fr

 

Airbus Defence and Space et DCNS ont signé à Paris – dans le cadre du Salon Euronaval 2014 – le mardi 28 octobre 2014 un accord de coopération visant au développement d’une capacité de drone hélicoptère embarqué. Ce partenariat technologique permettra d’accélérer la mise sur le marché du drone tactique hélicoptère (VTOL) Tanan prenant en compte dès l’origine les exigences du milieu naval et son intégration efficace sur tout type de navire armé. Les travaux permettront l’intégration du drone Tanan au système de combat du navire

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:55
Des « vacances » au sein de l’armée de Terre

 

27/10/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Depuis le 20 octobre, une trentaine d’hommes et de femmes âgés de 17 à 34 ans suivent la formation militaire initiale des réservistes pour intégrer le 5e escadron, unité de réserve du 501e régiment de chars de combat.

 

Ces volontaires ont troqué leurs habits civils pour enfiler la tenue camouflée et découvrir l’univers militaire. Pendant deux semaines, ils suivent un programme chargé, composé d’activités sportives, de secourisme, de tir, de marches de jour et de nuit, de bivouacs tactiques ou encore de parcours d’obstacles. Cette aventure prendra fin le 1er novembre pour ces civils en quête de nouvelles expériences.

 

Le 5e escadron, unité de réserve du 501, est actuellement commandé par le capitaine Frédéric, qui conjugue son emploi civil dans l’industrie automobile avec le service de la France. Pour vanter les mérites de son escadron et de cet engagement singulier, le capitaine se plait à reprendre la célèbre citation de Winston Churchill : « Être réserviste, c’est être deux fois citoyen ». L’activité de réserviste est rémunérée et permet entre 5 et 60 jours de présence par an au régiment en fonction des disponibilités de chacun. Elle représente une expérience unique.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:45
Sangaris : transfert d’autorité du DETLOG

 

28/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le transfert d’autorité du détachement logistique (DETLOG) de la force Sangaris s’est déroulé le 23 octobre 2014, sur le camp M’Poko à Bangui. Le lieutenant-colonel Éric Wadin a remis la conduite des opérations logistiques sur le théâtre centrafricain au lieutenant-colonel Dominique Hugon lors d’une cérémonie présidée par le général Éric Bellot des Minières, commandant les forces françaises en République centrafricaine (RCA).

 

Composante essentielle pour la conduite des opérations sur l’ensemble du territoire, le DETLOG assure le soutien des hommes et des matériels dans un contexte et un environnement tactiques exigeants. Au cours de son mandat de quatre mois, le DETLOG a réalisé 35 convois de ravitaillement en province parcourant plus de 420 000 kilomètres et transportant plus de 600 tonnes au profit des détachements de la force Sangaris. Son professionnalisme et sa maîtrise des savoir-faire du combattant-logisticien lui auront permis de franchir des axes souvent difficilement praticables en raison de la saison des pluies. Son action aura été déterminante lors des différentes phases de réarticulation de la force. Il a ainsi conduit des manœuvres logistiques d’ampleur permettant le retour du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu au Tchad, ainsi que le désengagement et la rétrocession des emprises de Bouar, Boda et Bossangoa dans l’ouest du pays.

 

Enfin le DETLOG a apporté un soutien essentiel à la montée en puissance de la MINUSCA en assurant le déchargement de plus de vingt porteurs Antonov 124affrétés par l’ONU, et assuré la mise aux normes onusiennes des véhicules prêtés aux contingents africains par la France.

 

Le DETLOG est essentiellement basé sur le camp M’Poko. Avec ses 300 soldats, issus de 58 organismes, le détachement est composé d’un centre des opérations (CO), d’un peloton de transport et de manutention (PTM), d’un peloton de circulation routière (PCR), de renforts Service des essences des armées (SEA), de maintenance, du 25erégiment du génie de l’Air (25eRGA), et d’un groupe d’aide au stationnement.

 

En province, il dispose également de trois équipes du 25eRGA pour assurer l’entretien des pistes sommaires, et de cinq équipes du SEA pour armer les forward arming and refueling point (FARP) indispensables pour répondre aux élongations du théâtre. Adoptant une posture opérationnelle permanente avec sa QRF « maintenance » (quick response force) en alerte de jour comme de nuit, le DETLOG a également œuvré à la mise en place des infrastructures nécessaires à la vie courante des 2 000 soldats en opérations.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : transfert d’autorité du DETLOG
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:45
Sangaris : la poussière de la piste

 

Crédit: Etat-major des armées / Armée de Terre


19 septembre 2014 à 17h15, en République centrafricaine, le caporal-chef Jean-Yves, radio tireur de la section d'appui au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), vient d'arriver sur le camp de Bouar, après plus de onze heures de route à bord d'un véhicule de l’avant blindé (VAB).

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris,

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:35
Deux aviateurs du GAAO à Kandahar

 

28/10/2014 Armée de l'air

 

Pendant six semaines, de septembre à octobre 2014, deux aviateurs du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) de la base aérienne 106 ont été déployés sur Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, pour appuyer le désengagement des aéronefs de l’armée belge.

 

Ils avaient pour mission d’apporter une assistance technique pour le démontage de neuf structures d’astro-arches, dédiées au stationnement des aéronefs. Ces infrastructures sont couramment projetées pour abriter les plots « chasses » lors des opérations extérieures, compte-tenu de leur compacité une fois démontées et de leur rapidité de montage par les équipes du GAAO. L’excellente collaboration entre les militaires français et belges témoigne de la capacité du GAAO à réaliser des missions interalliées.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 16:55
34000ème appontage réalisé sur le porte-avions Charles de Gaulle

 

27 Octobre 2014 Sources : Marine nationale 

 

17h. Vendredi 24 octobre 2014. L’avion de guet aérien Hawkeye se présente à 200 km/h à l’arrière du porte-avions Charles de Gaulle. L’hélicoptère de surveillance et de secours Pedro veille, comme toujours. Après avoir vérifié les paramètres d’alignement, de pente et d’incidence, les officiers d’appontage (OA) donnent leur feu vert à  «Pipo», le pilote de la flottille 4F aux commandes du Hawkeye. La crosse attrape le brin d’arrêt, qui se détend et stoppe l’aéronef sur 75 mètres en l’espace de quelques secondes.

 

En passerelle navigation, la manœuvre, comme toutes les autres, n’a pas échappé au regard du capitaine de vaisseau Vandier, commandant le porte-avions. C’est avec solennité et fierté qu’il l’annonce sur le canal de diffusion : le 34 000ème appontage vient d’être réalisé. «Pipo» voit ainsi son nom rajouté au tableau d’honneur en coursive principale du bord.

 

Au-delà du chiffre symbolique, c’est toute la maîtrise d’une technique rare, uniquement partagée avec les États-Unis et le savoir-faire du porte-avions français issu de la somme d’expérience accumulée en entraînement et en opération, qui s’exprime.

 

Tous les marins du Charles de Gaulle peuvent être fiers car c’est grâce à leur investissement et à leur travail passionné que le groupe aéronaval français est capable de faire voler ses aéronefs et de remplir ses missions en toute sécurité.

34000ème appontage réalisé sur le porte-avions Charles de Gaulle34000ème appontage réalisé sur le porte-avions Charles de Gaulle
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