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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 16:55
La marine nationale partenaire de la Route du Rhum-destination Guadeloupe

 

28.102.2014 Marine Nationale

 

Placé au cœur de la 10ème édition de la Route du Rhum-destination Guadeloupe, le patrouilleur de service public Pluvier donnera, dimanche 2 novembre, le départ de la 10ème édition de la Route du Rhum-destination Guadeloupe.

 

Depuis le 27 octobre, le stand Marine nationale accueille une exposition ainsi que plusieurs maquettes. Jusqu'au 31 octobre, plusieurs skippers tels que Jean Galfione, Thomas Coville, Bertrand de broc ou Paul Hignard s’associeront à la Marine nationale pour quelques séances de dédicaces.

 

Le stand Marine nationale est installé hall 8, quai Saint-Louis. Il est ouvert aux dates et horaires ci-dessous :

   * Jusqu'au jeudi 30 octobre, de 10h à 20h

   * Le vendredi 31 octobre et le samedi  1er novembre, de10h à 21h

   * Le dimanche 2 novembre, de 10h à 17h

   * Le jeudi 30 octobre à 14h, sous la tente ERDF, un briefing sécurité sur le sauvetage en mer et les gestes qui sauvent sera effectué par les pilotes de la flottille 24F basée à Lann-Bihoué.

 

Programme des dédicaces

Mardi 28 octobre

   * Bertrand de Broc de 15h30 à 16h30

   * Anne Cazeneuve à 17h

Mercredi 29 octobre

   * Lionel Lemonchois à 12h

Jeudi 30 octobre

   * Jean Galfione de 13h à 14h

Vendredi 31 octobre

   * Thomas Coville à 15h

   * Bertrand de Broc de 15h30 à 16h30

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 15:55
Discours de Patrick Boissier, président d’Euronaval à l’ouverture du salon 2014

 

source GICAN

 

Monsieur le Ministre de la Défense,

Mesdames et Messieurs les représentants des gouvernements étrangers,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Monsieur le Préfet,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Messieurs les Chefs d’Etat-major,

Monsieur le Délégué général pour l’armement,

Mesdames et Messieurs les Industriels,

Mesdames et Messieurs.

 

En ouverture de cette 24ème édition d’EURONAVAL je tiens tout d’abord à remercier Monsieur le Ministre de la Défense, Jean- Yves Le Drian, de nous faire l’honneur de présider cette inauguration.

Au nom du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales, organisateur de ce salon, au nom des 350 entreprises exposantes en provenance de 28 pays, je voudrais saluer et remercier Mesdames et Messieurs les Ministres, les Chefs d’Etat-major, l’ensemble des 96 Délégations Officielles étrangères regroupant quelques 300 très hautes autorités politiques et militaires venant de 78 pays et des 5 continents, les élus, les Amiraux et Généraux, les journalistes et vous tous visiteurs, acteurs et clients de l’industrie navale

Vous remercier de nous accorder votre confiance et de nous rejoindre ici à Paris-le-Bourget, pour ce grand rendez-vous maritime, industriel et commercial qui devrait voir cette année près de 30 000 entrées de visiteurs de plus de 110 nationalités différentes.

EURONAVAL est le leader mondial des salons du naval de défense, de la sécurité et de la sûreté maritime. Il est le seul à proposer une offre de services et d’événements aussi importante et complète.

EURONAVAL est la vitrine de l’excellence de l’industrie navale de défense française, européenne et mondiale,

L’industrie navale de défense est une industrie de haute technologie, une industrie à forte valeur ajoutée et une industrie innovante. Vous pourrez le constater en parcourant l’ensemble des stands de nos exposants et en assistant tout à l’heure à la remise des trophées 2014.

 

L’industrie navale de défense est une industrie en mouvement :

- pour les seules constructions et équipements des navires militaires, la construction navale représente chaque année dans le monde un chiffre d’affaire de près de 40 milliards d’€,

- Environ 500 nouveaux programmes de construction totalisant plus de 3 800 nouveaux navires de surface et sous-marins sont aujourd’hui en cours de réalisation. Ils représenteront un chiffre d’affaires total de plus de 900Mds€ au cours des 20 prochaines années. Ces chiffres, sans doute évolutifs, montrent bien que le naval de défense est en progression et que les industriels et exposants présents à EURONAVAL sont au coeur d’un marché mondial particulièrement dynamique

EURONAVAL est un salon mondial. Il réunit sur cinq jours une très large représentation d’acteurs institutionnels et d’industriels des 5 continents et conforte un peu plus à chaque édition son statut d’exposition navale internationale de référence.

EURONAVAL est un salon global. Il couvre l’ensemble des produits et des services du domaine de la défense, de la sécurité et de la sûreté maritime. Y exposent des entreprises de construction navale, des équipementiers, des systémiers ainsi que des entreprises de services dans les domaines de la formation, de l’entrainement, de l’assistance et du conseil.

EURONAVAL est un salon capital. Dans ses allées, sur ses stands et dans ses salons se rencontrent et se côtoient les responsables politiques et militaires qui ont la charge de définir l’avenir des marines de guerre et les industriels qui les fabriquent, les équipent, les entretiennent et les entrainent. Ici à EURONAVAL, se dessine pour une bonne part l’avenir de la sûreté et de la sécurité maritime et de la paix dans le monde.

Pour cette édition 2014 d’EURONAVAL, nous accueillons pour la première fois les pavillons nationaux de l’Australie et de l’Inde ainsi que des exposants en provenance de la Belgique, des Emirats-Arabes-Unis et de la Turquie.

Mais je ne vais pas détailler l’ensemble des nouveautés et particularités de ce salon que vous allez pouvoir découvrir et apprécier pendant ces 4 jours, à l’exemple de ce nouvel espace de simulation et de réalité immersive.

Cette 24ème édition reconduira également les événements qui font le succès d’EURONAVAL depuis bientôt cinquante ans et en particulier la tenue de trois conférences de haut niveau présidées respectivement:

- par l’amiral Bernard Rogel, Chef d’Etat-major de la Marine, sur le thème « Evolution des types de conflits en mer d’ici 2025 »,

- par Hervé Guillou, président directeur général de DCNS sur le thème «Apport de la coopération internationale pour maintenir un outil industriel puissant »

- et par l’ingénieur général Laurent Collet-Billon, Délégué général pour l’armement du ministère de la défense sur le thème « Renouveau industriel et soutien aux entreprises de taille moyenne».

Vous retrouverez également cette année l’organisation d’un service de rencontres d’affaires « Business to Business » qui devrait totaliser plus de 1000 rendez-vous.

EURONAVAL 2014, s’ouvre aujourd’hui alors même que s’impose un peu plus chaque jour la réalité de la mondialisation et donc de la maritimisation. La mer, nous le savons, est un espace de liberté où se joue déjà la nouvelle croissance économique mondiale, la fameuse « croissance bleue ».

Le transport maritime est toujours en forte croissance et les croisières en mer séduisent de plus en plus de nos contemporains. La pêche, contrôlée et parfois contestée est devenue une source incontournable d’alimentation pour notre planète. Les énergies fossiles ou renouvelables trouvent de nouveaux champs d’exploitation et d’innovation en mer. Les gisements offshores promettent de compenser la raréfaction inéluctable des gisements terrestres. Dans bien des domaines de l’économie, les océans laissent entrevoir la perspective d’un nouvel eldorado.

Mais, la mer est agitée. Le terrorisme, les trafics illicites, la piraterie, les pillages et les pollutions sont autant de menaces qui fragilisent notre avenir et compromettent le succès de la «croissance bleue».

Ici, à EURONAVAL, les représentants des Etats maritimes et les industriels du monde entiers se rencontrent pour préparer l’avenir et garantir la paix et la sécurité sur mer et à partir de la mer.

Le GICAN est heureux et fier d’organiser cette manifestation unique en son genre et vous promet des rencontres et des découvertes passionnantes et fructueuses.

Je vous souhaite un excellent salon EURONAVAL 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 14:55
B2M : les futurs « couteaux suisses » de la marine nationale

 

28/10/2014 DGA

 

Des navires qui permettront de projeter des forces de police et de gendarmerie, porter assistance à la population, lutter contre les incendies, transporter des marchandises… Cela sera possible d’ici à 2015 avec les B2M ! Des bâtiments multi-missions cruciaux pour la surveillance et la protection de nos espaces maritimes en Outre-Mer, très attendus par nos forces.

 

Pas un, ni deux, mais bien trois exemplaires du B2M ont été commandés aux industriels français Piriou et DCNS en décembre 2013. Un marché global d’une durée de  plus de huit ans, qui couvre aussi bien les études, la construction que le maintien en condition opérationnelle. Objectif : remplacer trois bâtiments de transport léger actuellement déployés en Outre-mer, qui vont être prochainement retirés du service et désarmés. « Un premier bateau est déjà en construction et devrait être livré en 2016 en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa. Les deux autres suivront en 2016 pour les Antilles (Fort de France) et la Polynésie française (Papeete) », explique Chantal Péchoux, manager B2M à la DGA.

 

Leurs missions ? « Assurer l’ensemble des actions de l’État en mer : la surveillance et la protection des intérêts français dans les zones économiques exclusives (ZEE), la sauvegarde et l’assistance au profit des populations notamment en cas de catastrophes naturelles, la projection de forces de police ou de gendarmerie dans le cadre de la lutte contre l’immigration illégale, le narcotrafic, la piraterie ou encore la police des pêches », poursuit-elle.

 

Une large palette d’équipements

 

Quels sont les points forts de ces futurs B2M ? D’abord, leur robustesse et leur endurance : avec une longueur de 65 m, une largeur de 14 m et un tirant d’eau de 4,2 m, ils ont un design qui s’inspire des navires de soutien à l’offshore (ex : plateformes pétrolières ) et peuvent atteindre la vitesse de 13 nœuds. Ensuite, leur autonomie : ils sont capables de naviguer 250 jours par an et permettent des opérations de 30 jours sans ravitaillement avec  40 personnes à bord. « Mais là où ils font toute la différence, c’est avec leur plate-forme multi-missions qui font d’eux de véritables "couteaux suisses"de la marine nationale », tient à souligner Chantal Péchoux

 

La palette des équipements des B2M est en effet très large  et en autre :

- un pont d’une surface importante pour stocker des conteneurs, et véhicules  4x4 ;

- une grue de 17 t pour manutentionner  seul  ses conteneurs et son embarcation de servitude ;

- des capacités importantes pour stocker et délivrer  de l’essence, du gazoil, de l’eau douce… ;

- une infirmerie pouvant accueillir jusqu’à trois personnes hospitalisées ;

- un treuil pour porter assistance et remorquer des navires en difficulté ;

- une embarcation de 8 m pour débarquer personnels et fret ;

- un dispositif de lutte contre les incendies et des canons à eau d'assistance;

- deux embarcations rapides pour projeter des forces de police ;

- une capacité de réaliser des opérations d’hélitreuillage ;

- une passerelle panoramique avec une visibilité à 360° pour une surveillance optimale ;

- de solides moyens de communication ;

- la possibilité de mettre en œuvre des plongeurs  via une plateforme spécifique ;

- une  capacité de poser un hélicoptère léger sur le pont en mesures conservatoires.

 

Autant de possibilités de missions et d’usages sur un espace si compact et si contraint, c’est sûre, c’est du jamais vu !

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:55
Alcatel-Lucent : une démonstration technologique pour les forces de défense-sécurité

 

27.10.2014 Damien Mezinis —Boursier.com

 

Les sociétés Alcatel-Lucent et Crystal System Consulting avec le soutien du pôle de compétitivité du grand Ouest 'Images & Réseaux' et la participation active des sociétés Satimo et Sequans annoncent une démonstration technologique de c pour les forces de défense-sécurité. Cette première mondiale se tiendra dans le cadre de la Course du Rhum, et plus particulièrement le jour du départ, le 2 novembre 2014, avec plus de 400.000 spectateurs attendus sur ses côtes.

 

"Cette expérimentation uniquement dédiée aux forces de défense-sécurité, qui s'appuie sur une solution de réseau mobile 4G LTE ainsi que sur la dernière génération de transmission par Faisceaux Hertziens d'Alcatel-Lucent, permettra d'établir des communications privées en mer comme sur terre pour bénéficier des applications professionnelles les plus innovantes pour des missions critiques", explique le Groupe. "La captation par des caméras HD embarquées sur un bâtiment de la Marine nationale, de la SNSM et de la Gendarmerie maritime permettra notamment une remontée de flux vidéos en haute définition et en temps réel vers les postes de commandement ou sur des smartphones et tablettes 4G, des écrans de contrôle, ordinateurs, et TV HD sur la ville de départ de Saint-Malo".

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:55
Discours pour l’inauguration de l’édition 2014 du salon EURONAVAL (JY Le Drian)

 

Au Bourget, le 28 octobre 2014 - M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

– Seul le prononcé fait foi –

 

Mesdames et Messieurs les représentants de gouvernements étrangers,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,

Monsieur le délégué général pour l’armement,

Monsieur le chef d’état-major de la marine,

Messieurs les officiers généraux,

Mesdames et Messieurs,

Monsieur le président, cher Patrick Boissier, que je suis ravi de retrouver ici dans ces nouvelles fonctions,

 

Je suis très heureux d’être avec vous pour inaugurer cette 24e édition du salon Euronaval. J’étais déjà présent pour la précédente, il y a deux ans, presque jour pour jour.

Ce salon a été créé en 1968. Il était alors exclusivement réservé au matériel français du naval de défense. Depuis, il a beaucoup progressé, puisqu’il a étendu son périmètre à la sécurité et à la sûreté maritime, et plus récemment aux drones maritimes. Surtout, il s’est dans le même temps internationalisé, en devenant européen en 1992, puis mondial en 1994. Il est depuis lors le leader mondial dans son domaine.

Cette nouvelle édition ne fait que le confirmer. Monsieur le Président, vous en avez rappelé les chiffres : plus de 35 entreprises exposantes, en provenance de 28 pays, plus de 90 délégations étrangères et 30 000 visiteurs attendus. C’est une croissance remarquable, constante depuis sa création. Je m’en félicite. Comme vous le savez, je suis très attaché au milieu maritime et au monde industriel, qui se rejoignent ici-même.

Il y a deux ans, nous étions en pleine préparation du nouveau Livre blanc sur la défense et de la sécurité nationale, qui a notamment donné lieu à la loi de programmation militaire 2014-2019. En cette période de préparation du budget 2015 – je serai d’ailleurs demain devant l’Assemblée nationale pour le défendre –, je voudrais rappeler l’effort du ministère de la défense au profit du secteur naval.

D’ores et déjà, de nombreux équipements ont été livrés cette année. Je citerais parmi eux : 15 réseaux navals RIFAN Etape 2 ; 25 torpilles légères MU90 ; 9 missiles Exocet ; 2 Rafale marine rétrofités F3 ; 1 Falcon 50 transformé en avion de surveillance maritime ; 4 hélicoptères NH90 en version navale ; et une frégate FREMM, qui est attendue pour la fin de l’année.

Nous avons également procédé à des commandes emblématiques. Je pense notamment au quatrième sous-marin nucléaire d’attaque Barracuda, qui a été commandé le 18 juillet dernier. C’est une preuve de plus de l’engagement du Gouvernement à garder les capacités de la Marine nationale au meilleur niveau mondial.

Les SNA exercent des missions de contrôle de zone, de soutien de la force océanique stratégique, de soutien de la force aéronavale. La livraison du premier des six SNA Barracuda est prévue dans la durée de la loi de programmation militaire. Je vous invite à mesurer sur le stand DCNS, avec les équipes qui sont en charge de cet équipement, la prouesse technologique que cela représente, et tout le savoir-faire qui est par-là détenu par cet acteur majeur de notre industrie navale.

Dans la continuité de cette année, 2015 sera un jalon important pour la Marine nationale. Une nouvelle FREMM sera livrée, de même qu’un lot de missiles MDCN, dont le dernier tir s’est déroulé avec succès hier et 2 Falcon 50 transformés en avion de surveillance maritimes.

Dans le même temps, les bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) seront commandés, de même que 11 avions Atlantique 2 rénovés.

Ces objectifs seront atteints, je n’en doute pas, grâce à l’implication de tous les acteurs de la Défense. Je veux saluer en particulier la Direction générale de l’armement et la Marine nationale. Mais il faut également citer l’excellence de notre industrie de défense, à qui nous devons ces équipements d’un niveau technologique qui n’a pas d’équivalent. Grâce à elle, nos forces évoluent aux meilleurs standards. Leur efficacité, maintes fois démontrée au combat, est partout reconnue, et le mérite en revient donc aussi à nos partenaires industriels.

Cette avance technologique est cruciale. Elle est permise par des investissements dans le domaine de la préparation de l’avenir. Depuis deux ans et demi, c’est l’une de mes priorités. Il serait pourtant aisé de céder à la logique du court-terme, qui voudrait qu’en période de tension budgétaire on ne se concentre que sur la production de matériels, sans préparer l’avenir. Ma logique est différente, elle est aussi de consacrer des sommes importantes à des activités dont les bénéfices ne se font sentir que plusieurs années après, parce que c’est de cette manière que nous construisons nos capacités militaires sur le long terme.

Evidemment, nous ne sommes pas seuls dans cette démarche. La Recherche & Technologie aujourd’hui doit être pensée dès le départ dans un contexte dual. Nous devons agir dans cet esprit à tous les niveaux de l’innovation, de la recherche en laboratoire jusqu’aux expérimentations en conditions réelles.

Depuis sa création, le dispositif RAPID a ici prouvé son efficacité. Il a révélé des projets, en leur donnant une exposition qu’ils n’auraient pas eue autrement. Vous trouverez 13 projets RAPID exposés sur le salon cette année. Je vous en donne un exemple: sur le stand du pôle de compétitivité « Mer méditerranée », la société SUBSEA TECH expose son projet « CAT-SURVEYOR ». C’est un drone de type catamaran pour la surveillance automatique de zones sous-marines sensibles. Il est commercialisé depuis septembre 2014. Ce projet, cofinancé et soutenu au travers du dispositif RAPID par la DGA depuis 2012, se verra décerner le trophée Innovation de cette édition 2014. Cette marque de reconnaissance est une preuve de l’engagement de cette société et que le dispositif RAPID accélère effectivement les projets innovants. Cette efficacité m’a incité, dans le cadre du pacte « Défense PME », à porter la dotation du dispositif de 40 M€ en 2013 à 45 M€ en 2014, et 50 M€ en 2015.

En appui plus direct aux programmes d’armement, les études amont « classiques » menées par la DGA représenteront en moyenne 730 M€ sur la LPM 2014 – 2019. Sur cette période, les principaux domaines d’efforts dans le domaine naval seront : la lutte sous-marine ; les systèmes de combat naval modulaires opérant en réseaux ; ainsi que les architectures innovantes des bâtiments de surface.

Je voudrais vous donner quelques illustrations de résultats auxquels nous sommes arrivés en 2014 dans le domaine naval grâce aux études amont. Nous avons testé un radar HF à ondes de surfaces ; nous avons dimensionné la gestion dynamique d’un radar à panneaux fixes, destiné aux futurs programmes de bâtiment ; nous avons encore démontré la faisabilité d’échanges d’informations en temps réel entre le futur système de combat des navires et le système de contrôle et de commandes des opérations aériennes.

Par ailleurs, les études amont de cette année permis de lancer les travaux préparatoires à la décision de lancement du programme de frégates de taille intermédiaire (FTI).

Au plan international, nous sommes également à l’action dans le domaine naval.

J’ai présenté aux Universités d’été de la défense, en septembre dernier, le bilan des exportations de défense de la France pour 2013. Ces chiffres sont en forte hausse, puisque le montant total confirmé des prises de commandes s’élève à 6,87 Md€ pour 2013, ce qui correspond à un bond de près de 43% par rapport à 2012. Cela prouve la qualité de notre offre, qui est à la fois complète et de très haut niveau.

De très haut niveau, car la qualité de notre base industrielle et technologique de défense a une fois de plus permis d’être compétitifs, et de remporter des contrats face à une concurrence qui est de plus en plus rude.

Complète, car la France sait proposer aux pays partenaires des offres de bout en bout, avec un engagement de l’État qui peut aller de la négociation jusqu’au suivi de la qualité de la réalisation. La direction internationale de la DGA est responsable de l’accompagnement des offres françaises, et je veux saluer son action, porteuse de nombreuse réussites.

La France est un partenaire fiable, qui sait mobiliser ses ressources pour répondre au besoin de ses partenaires. Vous me permettrez d’insister sur cette dimension, qui est particulièrement importante ici. Les projets navals s’inscrivent en effet dans le temps long. Le programme Sawari en Arabie Saoudite a démarré en 1980. 34 ans plus tard, nous sommes toujours au côté de notre partenaire saoudien pour entretenir et rénover ses bâtiments, pour assurer également avec notre Marine et le groupe Défense Conseil International, la formation des équipages saoudiens. La France et son industrie sont des partenaires qui travaillent ainsi dans la durée.

Je voudrais évidemment m’adresser aux délégations étrangères qui sont présentes avec nous aujourd’hui. Je tiens à saluer tout particulièrement les représentants qatariens, qui nous font l’honneur de leur présence. Je crois que nous pouvons en recueillir des bénéfices mutuels.

Avec le Brésil, les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, l’Egypte, la Turquie, le Ghana et l’Italie, notre partenariat se traduit par des accords très concrets de coopération, dans le domaine des sous-marins par exemple.

En Europe bien-sûr, le travail de fond mené avec nos partenaires britanniques pour rationaliser notre industrie missilière, afin de la rendre toujours plus compétitive et plus performante, se poursuit à un rythme soutenu. La signature du contrat franco-britannique « antinavire léger » (ANL) cette année est le premier résultat concret de ces efforts.

La politique active de soutien aux exportations et aux coopérations de défense, pilotée par la DGA, est donc porteuse de résultats tangibles. C’est une dynamique qui va se poursuivre. Elle nous permet d’être à l’écoute de nos partenaires et clients, et donc de bâtir avec eux des relations stratégiques dans la durée.

Mon engagement, c’est de faciliter l’accès des industries aux marchés d’export. C’est l’une des priorités du pacte « Défense PME », avec l’organisation d’évènements, l’aide à la participation aux salons d’armement, la démonstration par les forces armées des performances de nos matériels, voire un soutien financier à l’industrialisation des matériels dotés d’un potentiel à l’export.

Tout notre réseau diplomatique est également fortement mobilisé, pour améliorer encore offre de la France en nous offrant de mieux comprendre les attentes de nos partenaires. C’est là tout le rôle de nos attachés de défense et de nos attachés d’armement, qui interviennent autant, par l’ambassadeur, auprès des décideurs des pays où ils sont affectés, pour leur faire connaître les capacités technologiques, qu’auprès des industriels français pour les accompagner dans leur démarche.

Cette action que j’ai l’honneur de mener, dans le domaine naval, s’inscrit bien évidemment dans un contexte géostratégique dont chacun mesure ici la gravité.

Si le développement de notre industrie navale constitue un avantage économique qui est décisif pour la France, notre pays est confronté à des menaces qui sont notamment exercées depuis les espaces maritimes externes. Ce sont ces menaces qui justifient en premier lieu la poursuite de nos investissements dans une Marine qui soit au meilleur niveau.

Parmi les menaces relevant du domaine maritime, celles qui se développent dans le Golfe de Guinée font partie des plus préoccupantes pour la sécurité et la stabilité internationales. En 2013, cette région maritime avait connu 154 attaques de navire, selon les chiffres fournis par les organisations d’armateurs. Il s’agit là d’un triste record historique. C’est aussi tout un symbole : le golfe de Guinée est le noeud de trafics qui déstabilisent l’Afrique de l’Ouest et l’Europe. Etres humains, stupéfiants, armes, produits contrefaits, la liste parait sans fin des trafics qui se déroulent dans cette région du monde où nos armées interviennent pour la sécurité collective. Les actes de pirateries incessants déstabilisent les flux économiques légaux, qui passent par cette région en pleine expansion.

La sécurité du Golfe de Guinée est un enjeu stratégique pour la France. C’est pourquoi notre pays s’attache à renforcer les coopérations opérationnelles avec les partenaires régionaux qui sont victimes de ces actions déstabilisantes. La France s’y emploie, d’abord dans le cadre de l’opération CORYMBE, qui comprend le déploiement permanent d’un bâtiment de la Marine nationale. Mais il s’agit également de renforcer au niveau régional les actions de coordination et l’échange de renseignement. En février, j’ai visité à Pointe noire le Centre de coordination régional pour la sécurité maritime en Afrique centrale, le CRESMAC, initiative de la Communauté Économique des États de l' Afrique Centrale, que la France soutient. Nous continuerons ainsi à promouvoir toutes les initiatives locales, nationales et européennes qui permettent de combattre le développement de phénomènes déstabilisateurs pour la région et pour l’Europe. Les succès qu’ont déjà rencontrés nos efforts justifient pleinement de continuer à s’investir dans la lutte contre la piraterie et les trafics dans le Golfe de Guinée et en Afrique de l’ouest.

Vous constatez donc à quel point ce salon fait le lien entre des problématiques bien sûr industrielles et technologiques, mais aussi sécuritaires et géopolitiques, je vous remercie à nouveau, Monsieur le Président, d’avoir permis la rencontre entre ces différentes sphères.

Avant d’aller visiter les stands, je vais remettre plusieurs prix à des PME particulièrement innovantes.

 

TROPHEES INNOVATION pour navire du futur décerné à IXBLUE

 

M. le Président Directeur Général, M. Philippe DEBAILLON VESQUE, c’est avec un réel plaisir que je m’adresse à vous pour ce prix de l’innovation pour le navire du futur, que votre société IXBLUE reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014.

La préparation du navire du futur est en effet un enjeu majeur pour l’avenir de notre défense et de notre industrie. Avec ce prix vous démontrez que la France est capable d’innover et de réussir en concevant et développant des produits réellement nouveaux et de rupture.

Ainsi de votre produit Marins M7 que ce prix vient récompenser aujourd’hui. Ce système, une centrale inertielle de nouvelle génération si j’ai bien compris, permettra à nos navires futurs de naviguer avec une précision accrue, moins de 1 mile de dérive en 72h.

Par ailleurs je note que l’ensemble du système est fabriqué en France, dans votre usine de Lannion, ce qui démontre une nouvelle fois que l’excellence technologique est forte et bien présente sur notre territoire.

Cher Président, je vous félicite pour ce prix qui récompense la mise au point d’un système réellement innovant et qui je l’espère contribuera à porter encore la croissance de votre entreprise.

 

TROPHEES EXPORT décerné à Automatic Sea Vision (ASV)

 

M. le Président (M. Philippe WAQUET (PDG)), ce prix de l’export, que votre société Automatic Sea Vision reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014, semble aller de soi.

· Les chiffres qui m’ont été communiqués sont extrêmement révélateurs : votre société réalise aujourd’hui 50 % de son chiffre d’affaires à l’export, qui aura été multiplié par 6 en quatre ans.

· Vous êtes le symbole d’un patron de TPE française qui a su passer les difficultés de la taille (notamment la visibilité) pour arriver à vendre vos systèmes de surveillance à de nombreux clients étrangers, en particulier en Europe et dans la zone Asie-Pacifique.

· Je sais aussi que vos produits sont vendus essentiellement dans le domaine naval. Cela valorise directement l’indéniable plusvalue des salons comme celui-ci ainsi que l’action déterminante des services de l’état qui vous accompagnent à l’export.

· Cher Président, je vous félicite pour ce prix et vous souhaite de continuer à démontrer l’exemplarité de votre société en termes de développement et d’export.

 

TROPHEES Innovation pour la sécurité maritime décerné à SUBSEA TECH

 

· M. le Président (M. Yves CHARDARD (Gérant)), c’est avec beaucoup de plaisir que je m’adresse ,à vous pour vous remettre ce prix de l’Innovation au profit de la,sécurité maritime. Votre société, SUBSEA TECH, le reçoit aujourd’hui à l’occasion de ces trophées Euronaval 2014.

· Ce prix récompense une innovation dans un domaine d’actualité : les drones maritimes. Le vôtre est original puisque c’est un drone qui emporte avec lui un mini-drone pour aller au plus près de zones à observer.

· Votre système doit permettre la surveillance maritime et sousmarine d'infrastructures sensibles telles que ports militaires et commerciaux, zones de mouillage, terminaux pétroliers, centrales nucléaires, etc. qui est devenue une priorité dans le cadre de la lutte contre les menaces asymétriques.

· La principale innovation est la mise en oeuvre d'un mini drone à partir d'un drone de surface de petite taille, ce qui implique un défi technologique que vous avez relevé concernant le système de mise à l'eau et du treuil associé.

· Je vous félicite pour ce prix et vous souhaite de poursuivre avec autant de succès le développement et la vente de ce système. On m’a dit que c’était en bonne voie dès cette année. J’espère que ce prix et ce salon vous aideront aussi pour cela.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:45
Barkhane : Cérémonie de rétrocession du camp Damien Boiteux

 

28/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Lundi 27 octobre 2014, s’est déroulée à Bamako une cérémonie marquant symboliquement la rétrocession du camp Damien Boiteux aux autorités maliennes. Cette cérémonie présidée par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane (COMANFOR), a réuni plusieurs personnalités parmi lesquelles M. Gilles Huberson, ambassadeur de France au Mali, le général de division Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées du Mali et le chef d’état-major de l’armée de l’air du Mali, le colonel-major Souleymane Bamba.

 

Avant que le drapeau malien remplace les couleurs françaises sur le mât de pavillon du camp, le général Palasset a réaffirmé dans son ordre du jour la continuité de l’engagement de la France au Mali, désormais incarné par l’opération Barkhane, et rendu hommage à la mémoire du chef de bataillon Damien Boiteux, mort pour la France le 11 janvier 2013, au Mali :nous voici réunis, pour marquer une évolution de la présence militaire française et du camp Damien Boiteux, tournant ainsi une page de l’histoire des hommes de l’opération Serval et de l’opération Barkhane. Cette page que nous tournons ne constitue pas un adieu. Certes, elle marque la fin d’un dispositif visible et important, ici à Bamako. Mais elle manifeste surtout le retour de ce site stratégique sous le contrôle des autorités maliennes. (…) Cependant, soyez assurés que malgré le désengagement de ce camp à Bamako, les liens tissés entre les soldats français et leurs frères d’armes maliens ne s’effaceront pas dans le sable ou dans l’oubli. Un nom symbolise ces liens profonds tissés dans la victoire et la peine partagées, c’est celui de Damien Boiteux. (…) La force Barkhane, quant à elle, poursuit la lutte contre le terrorisme dans le cadre régional des pays de la bande sahélo-saharienne. Elle est déterminée à affaiblir durablement les groupes armés terroristes et à appuyer le renforcement des capacités opérationnelles de ses partenaires, dans le même état d’esprit que Damien Boiteux, aux premiers jours de la reconquête. »

 

Les clés du camp ont été symboliquement remises au colonel Daouda Dembelé, président directeur général des aéroports du Mali, puis la cérémonie s’est conclue par la descente des couleurs françaises et par la levée des couleurs maliennes.

 

 Les opérations de désengagement du camp Damien Boiteux ont débuté à la fin du mois de juillet 2014, lors du transfert du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de l’opération Barkhane à N’Djamena, au Tchad. Ces opérations ont été conduites par le centre opérationnel de désengagement de Bamako, aux ordres du colonel Antoine Olphe-Galliard, qui a compté jusqu’à 150 militaires principalement issus du 2èmeRD-NBC, du 515èmeRT et du 53èmeRT.

 

Malgré cette rétrocession, Barkhane sera toujours présente à Bamako grâce à la représentation militaire Barkhane au Mali (RMBM), crée le 17 juillet dernier et dirigée par le général Francois de Lapresle. Appuyé par une petite équipe, sa mission consiste à être un relais et un coordinateur au profit du COMANFOR en maintenant au quotidien des relations étroites avec l’ambassade de France à Bamako et avec les autorités militaires maliennes et de la MINUSMA.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Cérémonie de rétrocession du camp Damien BoiteuxBarkhane : Cérémonie de rétrocession du camp Damien Boiteux
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:45
La guerre française au Mali est "exemplaire", selon des experts américains

 

24/10/2014 Par Guerric Poncet - Le Point.fr

 

L'un des think tanks les plus influents au Pentagone salue la capacité d'adaptation de notre armée, efficace avec des moyens limités. Explications.

 

Au Pentagone, on évoque plus souvent l'armée française pour en rire que pour en chanter les louanges. La dernière blague à la mode ? "Pourquoi avons-nous besoin des Français dans la guerre contre les terroristes ? Pour leur apprendre à se rendre." Facile. Mais le dernier rapport de la Rand Corporation (PDF) pourrait bien renverser les esprits les plus moqueurs. Le vénérable think tank américain, l'un des plus influents à Washington, a salué l'opération française Serval au Mali, estimant qu'elle est "un modèle de guerre expéditionnaire" pour "les armées technologiquement sophistiquées".

L'armée française a, selon le rapport relayé par Lignes de défense, été exemplaire pour "mettre sur pied le type d'opération expéditionnaire que (le chef d'État-major américain) Odierno a envisagée pour se conformer aux budgets prévisionnels de l'armée américaine". En résumé, le Pentagone pourrait bien s'inspirer des stratégies déployées par les militaires français pour optimiser leurs budgets, afin de monter ses futures opérations.

 

Des forces "hautement efficaces"

"Les Français ont prouvé avec Serval qu'ils savent projeter rapidement des forces limitées mais hautement efficaces, taillées pour des besoins et des objectifs spécifiques", poursuivent les analystes américains. Comment nos généraux ont-ils réussi un pareil tour de force ? "Ils ont poussé la modularité sous le niveau du bataillon, leur permettant d'adapter chaque élément des brigades", explique le rapport.

Cette organisation en groupements tactiques interarmes (GTIA) et en subdivisions (SGTIA) avait déjà été utilisée, en Afghanistan notamment, avec le GTIA Kapisa. Au coeur de ce dispositif intelligent, les officiers de terrain "disposent d'une autonomie considérable" et "sont entraînés pour", relève la Rand Corporation.

 

Une prise de risque assumée

"Les Français ont aussi investi dans des technologies et des véhicules qui élargissent les capacités de chaque unité", comme par exemple le programme Scorpion, qui vise à moderniser massivement les matériels et équipements.

De façon générale, dans les opérations françaises, "les blindés légers sont préférés aux blindés lourds, plus difficiles à maintenir opérationnels". Cela implique "une prise de risque plus importante" et "acceptée" par les généraux. Mais dans le cas de Serval par exemple, cela a permis à Paris d'opérer "à l'extrême limite de ses capacités de projection", en envoyant ses soldats sur un terrain d'opération relativement lointain, en un temps record.

 

Sus aux cow-boys !

Autre point fort, toujours selon les experts américains, la capacité de l'armée française à "travailler efficacement au sein des populations locales". Ce dernier point constitue (jusqu'à présent ?) une différence majeure de culture militaire entre les États-Unis et la France. Les premiers, adeptes des réflexes de cow-boy, sont souvent trop agressifs ou distants pour espérer recueillir le moindre renseignement ou soutien auprès des populations.

Les militaires français, en revanche, travaillent plus souvent dans une démarche de dialogue, quitte à prendre plus de risques au contact des populations locales. L'idée n'est pas de paraître plus "gentil", mais bien d'obtenir le soutien, au moins partiel des populations, qui sont de précieuses sources d'informations difficiles à remplacer... même avec tous les drones du monde.

"L'armée française apparaît comme ayant une culture adaptée aux opérations extérieures, en particulier dans les environnements difficiles et avec des ressources limitées", conclut le rapport. Et ces ressources pourraient encore diminuer dans les années à venir : les budgets prévus par la nouvelle loi de programmation militaire semblent impossibles à tenir..

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:55
Catamaran 2014

 

23.10.2014 Marine Nationale

 

Retrouvez en vidéo l'entraînement opérationnel Catamaran qui se déroule du 13 au 26 octobre 2014 en Méditerranée occidentale et dans le Var.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:55
Former des marins opérationnels


25 Septembre 2014 Marine Nationale

 

DE L’ÉCOLE AUX UNITÉS 

 

Devenir un marin, un combattant, pouvoir mettre en œuvre les équipements les plus sophistiqués, tels sont les objectifs de la formation dans la Marine. L’excellence opérationnelle des unités de combat de la marine requiert cet investissement indispensable aux forces de surface, sous-marines, de l’aéronautique naval, des commandos Marine. Les compétences requises évoluent néanmoins avec le retour d’expérience opérationnel, les missions confiées aux unités de la marine et leurs nouveaux équipements. Adaptée en permanence à l’évolution de la marine, la formation inculque également le socle fondamental des savoir-être et des savoir-faire. C’est ainsi que se transmet l’ADN de la Marine. Retrouvez les bonus de ce reportage paru dans le magazine Cols bleus n° 3032 de septembre 2014.
 

Magazine Cols bleus
 

UNE MÉCANIQUE DE PRÉCISION 

 

 

 

UN SOCLE COMMUN 

 

 

 

L’ADN DE LA MARINE

 

 

 

UN MONDE EN MOUVEMENT

 

 

Bonus Colsbleus.fr
 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:55
La Défense paie encore les errances de Louvois

 

24.10.2014 Par Guillaume Serries  - ZDNet.fr

 

Business : Retard de paie, versements indus, le ministère n'en a pas fini avec cet échec cinglant. 40 personnes travaillent sur le futur outil de remplacement, et trois candidats sont en lice.

 

L’affaire Louvois reste une épine dans le talon de l’armée, et ce dix mois après son abandon. Le versement de la solde des militaires reste toujours perturbé et le déploiement du nouveau système qui doit remplacer cet outil de paiement des salaires pourrait prendre du retard.

 

Auditionné le 8 octobre dernier par une commission de l'Assemblée nationale, Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l’administration, a fait le point sur cet échec et ses conséquences.
D'une part, un plan d’urgence a été décrété de manière à compenser au plus vite les errements de gestion entraînés par cet outil, qualifié de « fou » par beaucoup. « Au cours du mois de septembre, les dépenses au titre du plan d’urgence ont été plus faibles qu’antérieurement – 500.000 euros contre un million en début d’année » a expliqué Jean-Paul Bodin.

 

Suite de l'article

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:55
Bâtiments de combat : la DGA prépare une rupture technologique

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente « Topside intégré » sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014, une étude amont sur un concept innovant d’architecture physique et fonctionnelle des superstructures d’un bâtiment de combat permettant une répartition optimale de ses senseurs, de ses équipements de transmission et de ses brouilleurs. Les bénéfices attendus concernent la discrétion du bâtiment et l’amélioration de la performance globale de son système de combat. Ce concept, développé par DCNS et Thales pour la DGA, vise des premières applications pratiques au cours de la prochaine décennie.

 

L’idée de «Topside intégré» est de penser l’installation des appendices extérieurs des équipements du système de combat dès la conception de la superstructure d’un nouveau bâtiment, afin d’éviter de devoir les disposer sur des mâts qui nuisent à la furtivité du bâtiment, même lorsqu’ils sont dits « intégrés ». Par ailleurs l’utilisation de la totalité de la superstructure permettra un meilleur positionnement relatif des équipements, améliorant ainsi leur compatibilité électromagnétique. L’objectif est de garantir le fonctionnement nominal et simultané de tous les équipements du système de combat.

 

Dans le cadre de l’étude « Topside intégré », un certain nombre de concepts seront explorés, comme des nouveaux modes de coopération entre équipements, le partage d’antennes et de fonctions (méta capteurs) ou l’impact de l’emploi prochain du nitrure de gallium sur le fonctionnement des radars multifonctions à panneaux fixes. Enfin l’expérimentation de matériaux composites dans le but de réduire les interférences électriques devra permettre d’optimiser leur future utilisation. La mise au point de méthodologies de prototypage dans tous ces domaines préparera la suite de « Topside intégré » qui passera par la mise au point d’un démonstrateur technologique.

 

La DGA investit dans l’industrie de Défense en moyenne 730 M€ par an en études amont pendant la loi de programmation militaire 2014-2019.

 

« Topside intégré » est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7pendant Euronaval 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:55
De Kieffer à Kieffer - Innovation dans l’action


21 Mai 2014  Source: Marine nationale

 

Le 6 juin 1944, parmi les 132 715 soldats alliés qui débarquent sur les plages normandes autour de la localité d’Ouistreham il y a 70 ans exactement, 177 seulement sont français. Il s’agit des fusiliers marins commandos emmenés par Philippe Kieffer. Suivant l’appel du général de Gaulle, ce sont les premiers étrangers admis  au stage commando des « bérets verts » britanniques. Volonté, courage physique et moral exceptionnels, exemplarité, humilité… L’esprit des commandos de Kieffer perdure aujourd’hui dans une unité des commandos qui porte le nom de ce glorieux ancien. Kieffer d’hier et d’aujourd’hui. 

 

HISTOIRE
La mémoire de nos pairs

 

KIEFFER
Esprit et résilience

 

COMMANDO KIEFFER
Une affaire de spécialistes

 

PROFILS
Des commandos pas comme les autres

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:50
IMCMS Integrated Mine Countermeasures System - source atlas-elektronik.com

IMCMS Integrated Mine Countermeasures System - source atlas-elektronik.com

 

23 October 2014 iXBlue

 

Navies have a bold vision for future Mine Countermeasures (MCM) operations using un-manned systems. A future unmanned MCM system of systems capability must provide safe operations, highest clearance rates with confidence and the ability to counter new threats. iXBlue SAS and ATLAS ELEKTRONIK (UK & GmbH) share this vision and offer a “new team to a new future” of transformational change in international MCM concepts and doctrine.

 

Lean, agile and engineering orientated, we have formed a consortium that is focused on deliv-ering MCM capability effectively and affordably. Our unmanned MCM solutions are modular with an open systems architecture which maximises the potential for mission module ex-change, component reuse and new system insertion. It brings together proven world leading iXBlue and ATLAS ELEKTRONIK Group products with a track record of system integration and support.

 

Our unmanned MCM solutions are designed to defeat the mine threats from very shallow to deep water. Both mine hunting and mine sweeping operations are conducted securely and safely at a stand-off distance from the command and control station in high sea states and strong water currents.

 

Our unmanned MCM solutions are cost effective, maintainable, scalable and ITAR free. For further information about this “new team to a new future” please come to the iXBlue Stand F64 and the ATLAS ELEKTRONIK stand F52.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:40
L'Artique, un nouvel "Or Blanc" ?


27 Octobre 2014 Aspirant David Aubron, Centre d'études stratégiques de la Marine

 

Alors que l’intérêt pour l’Arctique grandit et que les projets les plus divers voient le jour, l’homme est encore bien loin de maîtriser cet univers, la banquise et ses glaces dérivantes. Tout reste à faire.

 

Durant la guerre froide, l’océan Arctique revêt un intérêt avant tout stratégique. États-Unis et Union Soviétique s’y font face, séparés par les 92 kilomètres du détroit de Béring et les 30 minutes qu’un missile balistique intercontinental - passant au plus court par le pôle nord - pourrait mettre à atteindre sa cible. Dès 1959, un sous-marin américain perce la glace au pôle, rendant plus concret la menace d’un « hiver nucléaire ». L’Arctique devient alors le témoin du ballet aérien des « ours » soviétiques[1] tandis que ses fonds abritent un réseau d’écoute sous-marine américain (Sound Surveillance System : SOSUS) s’étendant du Groenland à l’Écosse.

La fin de la guerre froide marque un désintérêt pour la zone. Il faudra attendre 2007 et une expédition plantant un drapeau russe au fond de l’océan pour que le monde se souvienne de son Grand Nord. La publication du rapport de l’US Geological Survey[2] en 2008 change la donne : un cinquième des réserves mondiales de pétrole à découvrir y serait caché ! Si ces chiffres sont aujourd’hui revus à la baisse, la course est néanmoins lancée.

Avec la fonte des glaces, sol, pergélisol (couche de sol gelé en permanence) et sous-sol laissent entrevoir de nombreuses ressources (pétrole, gaz, minerais). Le réchauffement climatique joue aussi sur des réserves halieutiques en croissance du simple fait de la migration d’un certain nombre d’espèces vers les eaux plus froides de l’Arctique. La disparition progressive de la banquise offre, quant à elle, la possibilité de naviguer dans la région l’été, par le passage du Nord‑Ouest le long du Canada, mais surtout par la Route du Nord le long de la Russie (Cf. encadré).

 

L'Artique, un nouvel "Or Blanc" ?

 

IMBROGLIOS POLAIRES ? Long d'environ 1 500 km, le passage du Nord-Ouest relie l'océan Atlantique à l'océan Pacifique en passant entre les îles arctiques du grand Nord Canadien. Quant au passage du Nord-Est (ou « route maritime du nord » pour les Russes), il relie l'Atlantique au Pacifique en longeant la côte nord de la Sibérie. Considéré  comme le plus court chemin de l'Europe à l'Asie, il n'est cependant navigable qu’une partie de l’été. Chevauchements de ZEE, extension du plateau continental, statut juridique du passage du Nord-Ouest[3] (le Canada considère ces eaux comme une mer intérieure tandis que d’autres pays, États-Unis en tête, estiment que c’est un détroit international) ou du passage du Nord-Est (la même question se pose entre la Russie et les États-Unis)… Autant de défis à relever pour les acteurs étatiques de la zone.

 

UN MONDE EN MUTATION

Ces possibles exploitations sont prometteuses mais rencontrent un certain nombre de difficultés. L’océan Arctique reste un milieu hostile : naviguer dans ses eaux nécessite des matériels et une connaissance spécifiques. Les cartes marines de la zone étant encore peu fiables, les riverains de l’Arctique ou encore la Chine se sont lancés dans la réalisation de programmes de cartographie. La Marine nationale elle-même envoie régulièrement des navires dans ces eaux, à l’instar du remorqueur de haute mer Tenace, déployé dans le cadre de la mission Grand Nord, d’aout à octobre 2014. De plus, son intérêt économique réel est à relativiser : la zone est libre de glace pendant une courte période de l’année seulement et le gain de temps est relatif, tant la navigation est contrainte par les glaces dérivantes ou la brume, pièges pouvant être mortels. D’autre part, la réduction des distances n’est pas forcément le facteur décisif dans le choix d’une route maritime : les armateurs préfèrent le plus souvent disposer de nombreux ports sur une seule route, afin de rentabiliser le transit. Le commerce maritime dans l’Arctique pourrait donc se limiter au transfert des ressources provenant de cette région. Enfin, installer des plates-formes d’exploitation pétrolière capables de résister au mouvement de la banquise requiert une expertise poussée.

 

QUEL AVENIR POUR L'ARCTIQUE

Milieu hostile mais mieux maîtrisé par l’homme, l’exploitation des ressources de l’Arctique déstabilise l’équilibre établi. L’augmentation de la présence humaine multiplie les risques qu’un incident se transforme en catastrophe dans une région où les secours ne peuvent parvenir rapidement.

Le futur de l’Arctique reste à construire entre les rivalités des acteurs, l’impact environnemental et le défi technologique. Au final, le Grand Nord apparaît comme une promesse qu’il convient de continuellement relativiser.

 

[1] Le bombardier stratégique Tu-95 a pour nom de code Bear, « ours » en anglais et dans la nomenclature de l’OTAN.

[2] L’US Geological Survey est un organisme gouvernemental américain qui se consacre aux sciences de la Terre et fournit des informations concernant la santé de notre écosystème et de notre environnement.

[3] Le Canada, la Russie et le Danemark devraient tous déposer, au plus tard fin 2015, leur dossier à la Commission on the Limits of the Continental Shelf (CLCS).

 Pour info

 

 

 

 

L'Artique, un nouvel "Or Blanc" ?

Le centre d'études stratégiques de la Marine organise le 12 novembre 2014 un colloque sur le thème "L'Arctique : un enjeu global", avec la participation de Michel Rocard et d'Hubert Védrine.

Pour tout renseignement et inscription, vous pouvez contacter le CESM à l'adresse suivante : colloques@cesm.fr.

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:30
31e anniversaire de l’attentat du Drakkar

 

27/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

Il y a 31 ans, le 23 octobre 1983, avait lieu l’attentat du Drakkar au Liban. Au cours de cette journée, 55 parachutistes français du 1er régiment de chasseurs parachutistes et 3 du 9e régiment de chasseurs parachutistes ont trouvé la mort.

 

Pour commémorer cette tragédie, le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, monsieur Kader Arif, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, et  le chef d’Etat-major de, l’armée de Terre, le général d’armée  Jean-Pierre Bosser, ont reçu les militaires survivants et les familles de décédés le jeudi 23 octobre 2014. Un diplôme et la médaille des blessés ont été remis à tous les rescapés. Ce nouveau statut de « blessé de guerre » leur offre un suivi adapté dans les mêmes conditions que les blessés d’Afghanistan ou du Mali.

 

Ce jour-là, vers 6 heures du matin, un premier attentat touche le contingent américain, causant la mort de 241 personnes. Deux minutes plus tard, un camion piégé entraîne la destruction du quartier général français, surnommé « le poste Drakkar ». 15 autres parachutistes sont blessés et 26 en sortent physiquement indemnes.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 11:55
PIRIOU selects iXBlue's QUADRANS as reference gyrocompass for the B2M ship program

 

27 October 2014 iXBlue

 

PIRIOU selects iXBlue’s QUADRANS as reference gyrocompass for the French Navy B2M multi-mission ship program as iXBlue QUADRANS sales tops 400 units since launch. For each vessel, iXBlue will supply the complete navigation suite, including QUADRANS gyrocompass, NETANS data distribution and processing unit, and the warfare navigation software.

 

Marly-le-roi, France, October 27, 2014, iXBlue is a leading global provider of navigation, positioning, and imaging solutions and services for civil and defense applications. PIRIOU is a leader in shipbuilding and marine repairs, specializing in the design, construction, and repair of high value-added ships. In 2013, PIRIOU and DCNS jointly won the contract for the supply of three multi-mission ocean-going vessels and the associated maintenance services. This contract, awarded by French defense procurement agency DGA, with PIRIOU as lead contractor, is part of the B2M multi-mission ship program. It covers the design and construction of three 65-meter multi-purpose ocean-going ships, to be delivered in 2015 and 2016. The ships are intended for the overseas operation. Seeking the best navigation solution available in the market for these vessels, PIRIOU has selected iXBlue solutions. PIRIOU chose the iXBlue navigation product suite over competitor products for its superior performance, total-cost-of-ownership advantage, and iXBlue’s comprehensive navigation solution offerings and expertise. For each of the three new French navy multi-mission vessels built at its shipyard, PIRIOU will be fitting the complete iXBlue navigation suite. For each vessel, iXBlue will deliver two advanced Fiber Optic Gyrocompass and motion sensor QUADRANS, one NETANS data distribution and processing unit, a number of navigation sensors, and two independent warfare navigation software suites.

 

Xavier Montazel, head of iXBlue navigation system business unit says, “We are proud to be selected for the French navy B2M program. Concurrent with this success, iXBlue is also proud to mark the important milestone for the sales of 400 QUADRANS, our smallest FOG-based gyrocompass, delivered since the launch of QUADRANS. The QUADRANS FOG is now carving a significant share among iXBlue’s 4500 FOG products shipped.”

 

The FOG technology within all iXBlue gyros represents the only solid state gyro technology available today. As with other iXBlue gyros, the QUADRANS gyrocompass requires zero maintenance, bringing distinct advantages in reduced cost and operational impact in support, in both naval and mission-critical commercial civil applications. The compass is approved for the high-speed crafts and is available as a stand-alone sensor or as a system with peripheral components tailored to any requirement. iXBlue is also recognized as the supplier of complete integrated navigation solutions and services, from need assessment to design to installation and compliance.

 

iXBlue’s revolutionary fiber-optic gyro technology is available in a range of inertial navigation and attitude and heading reference systems in service with more than 30 navies, aboard a full range of naval platforms.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 11:55
Désignation du Bureau de la commission d’enquête du Sénat sur la lutte contre les réseaux djihadistes

 

23 octobre 2014 Sénat

 

Lors de sa réunion constitutive du 22 octobre 2014, la commission d'enquête sur l’organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe a désigné les membres de son Bureau.

 

Celui-ci est ainsi composé :

 

    Présidente : Mme Nathalie GOULET (UDI-UC - Orne) ;

    Rapporteur : M. Jean-Pierre SUEUR (Soc - Loiret) ;

    Vice-présidents :

    - Mme Éliane ASSASSI (CRC - Seine Saint-Denis),

    - Mme Esther BENBASSA (Écolo - Val-de-Marne),

    - M. Philippe ESNOL (RDSE - Yvelines),

    - M. André REICHARDT (UMP - Bas-Rhin).

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 11:50
XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

 

23 octobre 2014, Par Hassan Meddah – Usine Nouvelle

 

Malgré les restrictions en matière d’exportation d’armes imposées aux fabricants outre-Rhin, le spécialiste français des véhicules blindés Nexter réaffirme l’intérêt de son rapprochement avec l’allemand Krauss Maffei Wegmann. La constitution d’une force commerciale unique à l’international serait le premier chantier du nouvel ensemble. Un premier blindé pourrait voir le jour dans l’année qui suivra le rapprochement.

 

Le rapprochement de Nexter avec Krauss Maffei Wegmann (KMW), annoncé en juillet, peut-il souffrir de la nouvelle volonté allemande de mieux encadrer, voire limiter, les livraisons d’armes par ses champions industriels du secteur de la défense ? La question se pose depuis que le gouvernement d'outre-Rhin a empêché plusieurs contrats d’exportation d’aller à leur terme. Le missilier européen MBDA n’a pu livrer des missiles antichars vers un pays du Golf, Berlin refusant de donner l’autorisation pour la vente des postes de tirs fabriqués en Allemagne. Alors que sa filiale Helicopters pourrait voir son action entravée pour des ventes de machines en Ouzbekistan, le patron du groupe Airbus, Tom Enders, est monté au créneau pour dénoncer "les états d’âmes nationaux" de son pays dans ce domaine.

 

Le fabricant du char Leclerc espère que le gouvernement allemand trouvera une réponse politique et pragmatique. Les récentes autorisations délivrées à Krauss Maffei Wegmann pour la livraison de matériel militaire roulant au Qatar et le feu vert pour négocier un important contrat en Inde montrent que Berlin sait tenir compte des impératifs de cette industrie qui emploie des milliers de personnes dans le pays et occupe le troisième rang mondial en terme d’exportation d’armes. La direction de Nexter réaffirme le calendrier du rapprochement envisagé. "Nous nous sommes engagés à une période d’exclusivité de neuf mois pour étudier et négocier de façon à conclure l’opération début avril 2015", rappelle Philippe Burtin, le PDG.

 

Le troisième acteur en Europe

 

Le nouveau champion européen, baptisé provisoirement Newco, pèserait 1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires et constituerait le troisième acteur présent en Europe derrière les divisions de défense terrestre du britannique BAE (3,6 milliards d’euros) et de l’Américain General Dynamics (6,1 milliards d'euros). Côté français, l’État actionnaire devrait apporter 100% des actions de Nexter Systems détenue à 100% par l’entité publique Giat Industries. La famille Wegmann, propriétaire à 100% de KMW, en ferait autant. En échange, chaque partie disposera ainsi de 50% du capital de la nouvelle entité. "Chaque groupe garde son autonomie industrielle, sa marque, son siège, ses usines...", rappelle Philippe Burtin.

 

La société holding donnera des objectifs aux sociétés opérationnelles, reportera aux actionnaires, définira les stratégies produits et industrielle et sera en charge du marketing vers l’export. "Les marchés domestiques seront adressés par les équipes en place. A l'exportation, très rapidement après la création de la nouvelle entité, la volonté est de créer une équipe commune pour la commercialisation en amont. L’important c’est d’avoir une seule tête par rapport aux clients et d’éviter les redondances et les répétitions", souligne le dirigeant.

 

Le pacte d’actionnaires stipule que les deux sociétés s’engagent à conserver leur participation durant cinq ans et que toute décision d’évolution doit être prise d’un commun accord. "S’il y a des discussions pour des cessions d’actifs stratégiques dans le domaine des armes et des munitions en France, l’État français a son mot à dire", précise-t-on du côté Français.

 

Concernant la gamme des produits, tous les véhicules blindés seront conservés au portefeuille quitte à en faire évoluer certains, comme l’Aravis de Nexter, en véhicule ultra blindé, pour mieux le démarquer du Dingo de KMW. Dans le domaine des chars lourds de bataille, Nexter ne capitule pas malgré le succès commercial du Leopard allemand, toujours en production face à son Leclerc qui ne bénéficie plus que d’un programme de rénovation à mi-vie. Pour une raison bien simple. "Nexter entend conserver sa compétence dans le domaine des chars lourds. Dans les années 2020-2025, il faudra sûrement un nouveau char franco-allemand. Pour cela, il faudra deux clients, les deux pays mais également deux industriels en capacité de faire", pronostique le dirigeant français.

Les deux fabricants veulent matérialiser rapidement leur union et lancer un nouveau véhicule blindé dès leur première année de vie commune. "Dans l’industrie, le vecteur de rapprochement, ce sont les produits. Notre vision, c’est d’avoir des nouveaux produits développés à 50/50 avec KMW", précise Philippe Burtin.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
BORA : Système unique au monde pour prévenir les accidents de plongée

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La DGA présente un système unique au monde pour prévenir les accidents de plongée

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente BORA, le premier système de prévention des accidents de désaturation grâce à la mesure instantanée du phénomène de dégazage dans l’organisme du plongeur à l’issue de sa remontée à la surface. Cette innovation, dévoilée sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014, a été développée par la PME BF SYSTEMES en partenariat avec l’institut Langevin, le laboratoire I3S du CNRS et le laboratoire de mécanique et d’acoustique de Marseille. Elle bénéficie du soutien de la DGA dans le cadre du dispositif RAPID (1) .

 

BORA est un système de mesure des bulles de gaz diluants (azote ou hélium) contenues dans les tissus de l’organisme à l’issue d’une plongée, premier facteur de risque des accidents de désaturation. C’est un système global « 3 en 1 » qui va de la prise de mesure jusqu'à l’analyse de risque et l’émission d’une solution. Concrètement, il s’agit d’un capteur à déposer sur le cœur, utilisable en tout lieu, non invasif, connecté et sécurisé. Les signaux enregistrés sont transmis vers une plateforme d'interprétation des résultats. Si les procédures de décompression génèrent trop de bulles, ce qui signifie qu'elles présentent un risque, le système va alors proposer de faire évoluer ces procédures sous forme de recommandations (niveau de recompression et durée des paliers).

 

BORA connait déjà des applications pratiques. Dans le domaine militaire il a permis d’établir la nouvelle norme OTAN pour les procédures de décompression. Dans le domaine civil, le système est utilisé depuis déjà 2 ans par un acteur phare de la plongée professionnelle aux États-Unis et son adoption est actuellement étudiée par l’industrie pétrolière du golfe du Mexique.

 

(1) RAPID (Régime d’appui pour l’innovation duale),  doté d’une enveloppe annuelle de 50 M€ en 2015, concerne les projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique portés par des PME et ETI, présentant des applications militaires et ayant aussi des retombées pour les marchés civils.

 

BORA est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7  pendant Euronaval 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
Euronaval a ouvert ses portes

 

28/10/2014 Paul Hessenbruch - Economie et technologie

 

Euronaval, le plus grand salon mondial du naval de défense a ouvert ses portes lundi 27 octobre 2014 au Bourget.  Durant toute une semaine, cette manifestation met sur le devant de la scène le savoir-faire opérationnel de l’armée française et les nouveautés technologiques.

 

Avec près de 30 000 visiteurs professionnels et une centaine de délégations attendue, le stand du ministère de la Défense ne devrait pas désemplir.

 

Ainsi du Rafale Marine, au missile Exocet en passant par les PME et ETI françaises soutenues par le ministère,  la Défense affiche ses réussites. Sur les 170 M2 du stand Défense, ingénieurs de l’armement et opérationnels se succèdent pour présenter aux délégations officielles les missions et la technologie des armées.

 

Une partie du stand est aussi dédiée aux futurs équipements. A ce titre, le Bâtiment multimissions (B2M), le patrouilleur du futur, est présenté aux visiteurs. Ce navire, dont le premier exemplaire devrait être livré fin 2015 assurera les missions de surveillance et protection des intérêts français dans les Zones économiques exclusives (ZEE). Il servira aussi à la lutte contre l’immigration illégale, le narcotrafic et la piraterie.

 

Est également présenté « Topside intégré », une étude amont sur un concept innovant d'architecture physique et fonctionnelle des superstructures d'un bâtiment de combat. Ce concept permet une répartition optimale des senseurs, des équipements de transmission et des brouilleurs du navire. Les bénéfices attendus concernent la discrétion du bâtiment et l'amélioration de la performance globale de son système de combat. Ce concept, développé par DCNS et Thales pour la DGA, vise des premières applications pratiques au cours de la prochaine décennie.

 

L'idée de «Topside intégré» est de penser l'installation des appendices extérieurs des équipements du système de combat dès la conception de la superstructure d'un nouveau bâtiment afin d'éviter de devoir les disposer sur des mâts qui nuisent à la furtivité du bâtiment, même lorsqu'ils sont dits « intégrés ».

 

Mardi 28 octobre 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, inaugure le salon afin d’apporter son soutien aux entreprises du secteur de l’industrie de défense navale. Il doit échanger avec les industriels présentant les matériels en dotation ou à venir dans notre armée.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
La DGA présente le premier sonar 3D compact de navigation multi-missions pour navires militaires ou civils

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente MUSE, le premier sonar 3D compact de navigation multi-missions à usage dual, sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014. Cette innovation, utilisable par des navires de surface militaires comme civils, est développée par la société IXBLUE, en collaboration avec l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), grâce au soutien de la DGA dans le cadre du dispositif RAPID (1).

 

Le sonar 3D MUSE est un assistant à la navigation. Il réalise la cartographie du fond en haute résolution, mesure la vitesse par rapport au fond, représente l’environnement en 3D et détecte tout objet situé entre la surface et le fond, dans un rayon allant jusqu’à 1 km: iceberg, mine, conteneur, etc. Enfin, il peut identifier les objets immergés en temps différé grâce à l’utilisation d’algorithmes spécifiques et l’éclairage de l’objet observé sous différents angles.

 

Les premiers essais, réalisés en 2013 avec la DGA et la marine nationale, ont permis d’aborder l’application sous l’angle de la détection des mines de surface et dérivantes. Début 2015, de nouveaux essais permettront de vérifier la qualité de la mesure de vitesse par rapport au fond et le recalage géographique sur les caractéristiques des fonds marins. Puis des tests en conditions quasi-opérationnelles auront pour objet la détection à très grande distance (+ de 500m) de différents types d’objets.

 

(1) RAPID (Régime d’appui pour l’innovation duale),  doté d’une enveloppe annuelle de 50 M€ en 2015, concerne les projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique portés par des PME et ETI, présentant des applications militaires et ayant aussi des retombées pour les marchés civils.

 

MUSE est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7pendant Euronaval 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 09:55
Réussite du dernier tir de qualification MdCN

 

27/10/2014 DGA

 

La DGA a réalisé avec succès le dernier tir de qualification système MdCN (missile de croisière naval) le 27 octobre 2014. Ce tir, effectué sur le site de Biscarrosse (Landes) du centre DGA Essais de missiles est représentatif d’un tir à partir d’une frégate.

 

Le tir a permis de satisfaire l’ensemble des objectifs du vol, notamment la démonstration des performances de portée. Cette réussite est le fruit d’un travail intense et coordonné de nombreux acteurs étatiques (les centres d’expertise et d’essais de la DGA, le service de la qualité et la marine nationale notamment) et industriels (MBDA France).

 

Le MdCN équipera à partir de 2015 les frégates multi-missions (FREMM) et les sous-marins Barracuda à l’horizon 2018.

 

Doté d’une portée de plusieurs centaines de kilomètres, le MdCN est destiné à frapper des objectifs situés dans la profondeur du territoire adverse. Il est complémentaire du missile de croisière aéroporté Scalp dont il est dérivé. Embarqué sur des bâtiments de combat positionnés, de façon prolongée, à distance de sécurité dans les eaux internationales, ostensiblement (frégates) ou discrètement (sous-marins), le MdCN est adapté à des missions de destruction d’infrastructures de haute valeur stratégique.

 

La DGA a notifié le marché MdCN à la société MBDA fin 2006.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 09:40
Pourquoi la bataille fait rage autour des navires de guerre

C'est en 2009, que le Kremlin a décidé d'acheter des Mistral français. Le premier, le "Vladivostok" doit être livré en octobre 2014; le "Sébastopol", à la mi-2015. (photo Marine Nationale)

 

25-10-2014 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Euronaval, le grand raout bisannuel du secteur ouvre ses portes au Bourget lundi sur fond de tensions au sujet de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie.

 

Le salon du Bourget des navires de guerre va-t-il virer à la bataille navale? Euronaval, le grand raout bisannuel du secteur, ouvre ses portes lundi 27 octobre sur fond de tensions au sujet de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie. Moscou n’a d’ailleurs pas attendu l’inauguration du salon pour dégainer les premières torpilles: le directeur de l’administration du président Vladimir Poutine, Sergueï Ivanov, assurait jeudi 23 octobre que "la Russie portera plainte contre la France pour demander des indemnités" au cas où Paris ne respecterait pas son contrat. De quoi animer encore un peu plus un salon pour lequel Moscou a maintenu sa participation, avec une vingtaine d’exposants, et où devraient défiler jusqu’au 31 octobre 90 délégations officielles venues de 65 pays.

 

Carnets remplis

 

Pourquoi cette effervescence? Le naval militaire a acquis ses dernières années un poids croissant dans les budgets de défense: l’industrie navale mondiale affiche un carnet de commandes de 150 milliards de dollars. La France n’est pas en reste: sur les cinq dernières années, le secteur représente plus de 30% des ventes d’armement français (6,9 milliards d’euros au total en 2013), une part qui a doublé en une quinzaine d’années. Les champions français, DCNS et Thales en tête, affichent une part de marché de 5 à 7%, grâce à des commandes de sous-marins Scorpène (Brésil, Inde, Malaisie, Chili), de frégates Fremm (Maroc), de porte-hélicoptères Mistral (Russie) ou de patrouilleurs et corvettes (Malaisie, Egypte).

Tout n’est pas rose sur la Grande bleue pour autant. Si DCNS a réalisé de jolis coups commerciaux récents avec son "entrée de gamme", les corvettes et patrouilleurs Gowind, le champion français peine sur les navires plus lourds, son cœur de métier historique: la Fremm n’affiche qu’une seule référence hors de France –le Maroc–, et le groupe n’a plus vendu de sous-marins à l’export depuis la commande brésilienne de 2009, l’allemand TKMS lui grillant même la politesse à Singapour fin 2013.

 

Offre aux émergents

 

Nommé cet été à la tête de DCNS, le nouveau patron Hervé Guillou, ancien de la branche défense d’Airbus, a donc fait du renouvellement de la gamme une priorité : "La défaite à Singapour a sonné comme un rappel, assurait-il à Challenges début octobre. Notre gamme Scorpène n'est pas assez largeet modulaire. Elle intègre désormais des sous-marins allant de 1.000 à 3.000 tonnes." Même extension du portefeuille côté navires de surface: DCNS va compléter la Fremm, sophistiquée mais onéreuse, par une frégate de taille plus modeste, la FTI (frégate de taille intermédiaire), plus rustique, donc mieux calibrée pour les pays émergents.

L’objectif est clair: accélérer à l’international face à une concurrence redoutable, à la fois américaine, européenne (BAE, TKMS, Navantia, Fincantieri) et issue des pays émergents (Corée du Sud). Le camp français regarde notamment avec intérêt l’avancée des projets d’acquisition de sous-marins en Australie et en Pologne. Mais le gros morceau est ailleurs: l’équipe de France vise un contrat historique estimé à 15 milliards d’euros en Arabie Saoudite, dit Sawari 3, qui pourrait concerner six frégates, cinq à six sous-marins, mais aussi des hélicoptères d’Airbus Helicopters et des missiles de MBDA. L’autre "contrat du siècle" à côté de celui, toujours en négociation, du Rafale en Inde.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 08:55
photo Benjamin Rupin - Marine Nationale

photo Benjamin Rupin - Marine Nationale


27.10.2014 EV2 Pauline Franco -  Marine nationale  
 

Interview du contre-amiral Stéphane Boivin, Directeur adjoint du Service de soutien de la Flotte

 

Relevant du chef d’état-major de la Marine et s’appuyant sur l’expertise technique de la Direction générale de l’armement (DGA), le Service de soutien de la flotte assure, dans une structure unique, la maîtrise d'ouvrage déléguée du maintien en condition opérationnelle des matériels navals. Il est le garant de la disponibilité technique des bâtiments de surface et sous-marins.

 

COLS BLEUS : Amiral, pourriez-vous nous expliquer ce qu’est le Service de soutien de la flotte ? Quelles sont ses missions ?

CA STÉPHANE BOIVIN : Le Service du soutien de la flotte (SSF) est un service de la Marine, créé en 2000, pour améliorer la disponibilité technique des bâtiments et équipements de la flotte. Il permet notamment de disposer d’un correspondant unique pour toutes les questions relatives au maintien en condition naval (MCO). 

Présent sur tout le cycle de vie des unités navales, c’est-à-dire de leur conception jusqu’à leur déconstruction, le SSF propose et met en œuvre la politique de MCO des matériels navals en service c'est-à-dire qu’il « fait faire », notamment grâce à des contrats de MCO passés auprès d’industriels. Le SSF possède en outre une capacité autonome d’analyse technique avec le soutien de la direction technique de la Direction générale de l’armement (DGA). Il participe donc à la mission de « préparation opérationnelle » et contribue à tenir le contrat opérationnel fixé par le chef d’état-major des armées (CEMA). 

Le SSF est armé par du personnel mixte de la Marine et de la DGA. Il comprend environ 800 personnes, 60 % de civils et 40 % de militaires,  parmi lesquelles 84% relèvent de la Marine et 16% de la DGA. La DGA apporte son expertise métier dans les domaines technique, financier et des achats ; les marins leur connaissance du milieu et de la mise en œuvre des matériels. Implanté aussi bien en métropole qu’outremer, le SSF est présent là où les bâtiments de la Marine sont basés afin de garantir la meilleure disponibilité au meilleur coût.

 
COLS BLEUS : Comment le MCO est-il organisé ?

CA S. B. : Le MCO est constitué d’interventions à titre préventif et si nécessaire à titre correctif. La maintenance préventive est régulière et vise à éviter la panne ou la perte de performances d’une installation. La maintenance corrective permet de réparer une installation tombée en avarie. La nécessité d'entretien est dictée par la vie du bâtiment à la mer, milieu d'emploi fortement agressif, mais surtout par l’activité opérationnelle car le SSF doit garantir aux autorités organiques le potentiel d’emploi des bâtiments déployés. 

Le MCO naval s’articule ainsi autour de périodes d’arrêt technique programmé qui immobilisent les bâtiments à intervalles réguliers. Au cours de ces arrêts techniques, sont réalisées les opérations de maintenance majeure nécessitant la mise en œuvre de moyens industriels lourds à quai ou au bassin. Ils sont planifiés, au sein de chantiers industriels, plusieurs années à l’avance, afin de lisser les variations de charge, d’optimiser l’utilisation des infrastructures portuaires, de prendre en compte les prévisions d’activité des forces, de garantir la sécurité d’emploi du navire, de préserver le patrimoine et de maintenir le niveau opérationnel dans la durée [1]. Ces chantiers sont répartis en arrêts techniques d’une durée de quelques semaines tous les ans et arrêts techniques intermédiaires ou majeurs (ATI ou ATM) d’une durée de plusieurs mois tous les trois à dix ans selon le type de navire. 

 

COLS BLEUS : En quoi le MCO constitue-t-il un enjeu majeur pour la Marine ?

CA S. B. : De l’efficience du MCO dépend la capacité de la Marine à honorer ses missions. Cette efficience, c’est la maîtrise des prestations, des coûts et des délais qui sont évidemment très contraints car les parcs et les budgets, dimensionnés à la juste suffisance, imposent anticipation pour planifier l’entretien préventif et réactivité pour traiter les aléas. Il faut noter que ces objectifs s’appliquent non seulement aux quelques 70 bâtiments de combats de la Marine, dont 11 à propulsion nucléaire, mais aussi à tous les éléments de forces maritimes. 

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

COLS BLEUS :Comment concilier le double objectif de disponibilité des moyens et de baisse des coûts d’entretien, dans un environnement budgétaire toujours plus contraint ? 

CA S. B. : A l’exception du MCO des sous-marins nucléaires, du porte-avions et des frégates, qui reste confié à DCNS en raison de sa capacité unique à maîtriser leur complexité, le MCO de tous les autres navires est mis en concurrence. Cette mise en concurrence est très significative en nombre (plus de 80% des marchés), la tendance s’inversant en coût. 

Pour réaliser des économies d’échelle, les marchés de MCO sont multi-navires (par familles de navires) et pluriannuels. Ils intègrent à la fois l’entretien lourd (les arrêts techniques majeurs et intermédiaires) et la maintenance préventive ou corrective. En outre, lorsque nous passons les marchés d’entretien, c’est l’équilibre entre qualité, coût et délais qui est systématiquement recherché. Les marchés sont ainsi négociés  et prévoient des modalités permettant de partager les risques avec l’industriel en cas d’indisponibilité technique des matériels.

Cependant, baisse des coûts ne signifie pas baisse de la performance de la part des industriels ! En effet, des clauses contractuelles d’obligations de résultats et de paiement en fonction de la disponibilité constatée incitent l’industriel à un MCO durable au-delà des arrêts techniques.

 

COLS BLEUS : Comment le SSF s’adapte-t-il à l’arrivée des nouveaux équipements ?

CA S. B. : Avant même leur admission au service actif, le SSF participe à la définition et à la mise en place du MCO en liaison avec les équipes de programme intégrées et prépare ainsi le MCO des futurs équipements de la Marine. En relation avec l’EMM et la DGA, il s’agit donc d’être capable d’assurer dès à présent le MCO naval des FREMM et à terme des SNA Barracuda, des bâtiments multi-missions (B2M),… L’enjeu pour le SSF et la Marine est d’éviter une discontinuité entre la réception et le soutien à l’exploitation des navires neufs.

 

COLS BLEUS : Quelles ont-été les évolutions majeures du SSF ces dernières années ? Quels sont les défis à venir ?

CA. S. B : Les projets de MCO ont été réorganisés en 2007 avec la création d’opérations, ensembles cohérents de navires et de moyens à terre, attribués à un responsable d’opérations. Ce fonctionnement en mode « projet », participe directement à l’atteinte de l’objectif de disponibilité technique des bâtiments de la flotte au meilleur coût.

Depuis 2011, le SSF est chargé du MCO du milieu naval, c’est-à-dire que sous l’autorité du CEMM, il est aussi responsable du MCO des moyens nautiques de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air.

Enfin, ces prochaines années seront marquées par d’importants arrêts techniques, comme l’arrêt technique majeur du porte-avions Charles de Gaulle, et par le renouvellement des principaux  les contrats d’entretien des bâtiments de premier rang, dans un contexte budgétaire contraint.

 

Les acteurs du MCO

 

Le SSF qui assure la maîtrise d’ouvrage déléguée du MCO, et donc l’EMM qui la lui délègue, en fixe les grandes orientations et lui alloue le budget associé.

Les autorités organiques, qui expriment leur besoin et envers lesquelles le SSF est garant de la disponibilité techniques des matériels.

Les industriels qui assument la maîtrise d’œuvre et assurent la prestation.

Le Service logistique de la Marine (SLM) qui, au travers de ses ateliers, a une capacité de réparation navale étatique de niveau industriel.  Le SLM est aussi chargé du stockage et de la délivrance des pièces de rechanges selon une politique de gestion des flux pilotée par le SSF. Il permet enfin de disposer d’une capacité de réaction rapide et projetable pour traiter des avaries en mer.

L’équipage est chargé des opérations de maintenance courante mais est également capable, en relation avec le SSF et l’industriel, de réaliser des maintenances plus complexes à quai ou en déploiement.

[1]Inclus le traitement des obsolescences

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 08:45
Sénégal : Les ministres de la Défense français et espagnol en visite aux EFS



27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 24 octobre 2014, le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, a fait escale à Dakar avant de se rendre au Mali.

 

Arrivé le 23 octobre dans la soirée, accompagné de l’ambassadeur de France au Sénégal et du général de brigade Louis Duhau, commandant les éléments français au Sénégal (EFS), le ministre a accueilli, le 24 octobre en début de matinée, son homologue, monsieur Pedro Morenes-Eulate à l’escale aérienne des EFS sur l’aéroport Léopold Sédar Senghor.

Après un bref entretien, en vue de préparer leurs rendez-vous communs chez le ministre de la Défense sénégalais, monsieur Augustin Tine et chez le président de la République du Sénégal, monsieur Macky Sall, les deux ministres ont entamé leur visite sur l’escale aéronautique, visite qui comprenait notamment des présentations du détachement Falcon 50 de la marine nationale et du détachement aérien espagnol MARFIL (mission espagnole de soutien à Barkhane).

La visite s’est achevée par une adresse des deux ministres aux personnels des EFS et aux personnels de la mission MARFIL. Monsieur Jean-Yves Le Drian a souligné la qualité du partenariat entre la France et l’Espagne, notamment dans le cadre de l’opération Serval. Monsieur Pedro Morenes-Eulate a quant à lui souligné l’excellent soutien fourni quotidiennement par les EFS à la mission MARFIL.

Après leurs entretiens avec les autorités sénégalaises, les deux ministres ont rejoint Bamako où ils ont présidé la cérémonie de passation de commandement de la mission européenne d’entraînement au Mali (EUTM) entre un général français et un général espagnol.

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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