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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 08:30
La FLF Courbet en exercice avec la marine égyptienne

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 16 octobre 2014, peu après son appareillage d’Alexandrie où elle a relâché quelques jours, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a effectué un entraînement avec la marine égyptienne. Cet entrainement a permis d’entretenir le très bon niveau de coopération entre les deux marines dans la lignée du dernier exercice Cleopatra2014.

 

Après un exercice d’évolutions tactiques (EVOLEX), des manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer avec la frégate égyptienne Sharm el Cheick se sont déroulées au large des côtes égyptiennes.

 

Par la suite, l’équipe de visite du Courbet est montée à bord de la frégate égyptienne dans le cadre d’un exercice de visite (VISITEX). Cet entraînement a débuté par des phases d’interrogation de la part de l’équipe du Courbet. S’en sont suivies l’arrivée de l’équipe de visite à bord et la prise en compte des membres de l’équipage.

 

Dix militaires égyptiens habillés en civil participaient au scénario de ce VISITEX. Le contrôle de la documentation ayant montré des incohérences une fouille du bâtiment a été effectuée et des armes ont été retrouvées. L’ensemble de l’exercice, très proche de la réalité, a constitué un solide entraînement pour l’équipe de visite.

 

La frégate Courbet poursuit désormais sa mission en Méditerranée orientale après avoir intégré, pendant plus de deux mois, le volet maritime de l’opération Enduring Freedom en océan Indien.

La FLF Courbet en exercice avec la marine égyptienneLa FLF Courbet en exercice avec la marine égyptienne
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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:56
CATAMARAN, déploiement des troupes terrestres

 

23/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

L’exercice CATAMARAN se poursuit sur terre dans la région de Fréjus. Dans le cadre d’un scénario, la force débarquée a pour mission de rétablir l’intégrité territoriale d’un pays ami.

 

Après le débarquement de la force dans la nuit du 19 au 20 octobre sur les plages de Fréjus, environ 900 militaires issus de la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa), des 3e et 5e régiments d’hélicoptère de combat (RHC) et du 515e régiment du train (515e RT) participent à la manœuvre interarmes. Du 20 au 23 octobre 2014, différents objectifs tactiques ont été remplis : prise d’assaut d’une centrale électrique,  sécurisation d’axes routiers et saisie d’un aérodrome… Le raid blindé atteindra le camp de Fréjus le 26 octobre 2014.

 

Ces missions, menées dans le cadre d’un assaut amphibie réalisé avec le concours de la marine Nationale, permettent aux unités de s’entraîner dans un environnement opérationnel interarmées et interarmes de grande ampleur. 

 

Retrouvez nos reportages vidéo sur l’exercice la semaine prochaine sur tous nos supports.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:55
Bora : le remède anti-bulle du plongeur de demain

Bora est un système de détection de bulles contre les accidents de décompression

 

27/10/2014 DGA

 

La PME BF Systèmes a développé dans le cadre du dispositif de subvention Rapid de la DGA un système de détection de bulles dont l’objectif est de prévenir les accidents de décompression des plongeurs militaires et civils.

 

Tous les plongeurs vous le diront, en plongée, on ne fait pas ce qu’on veut quand on veut et surtout, on ne sort jamais sans ces bonnes vieilles tables de plongée. À quoi servent-elles ? À calculer la durée à respecter pour remonter à la surface, en fonction de la profondeur et du temps passé au fond. Objectif : éviter les accidents de décompression qui surviennent en général dans l’heure qui suit la plongée. C’est-à-dire éviter que les gaz présents dans l’organisme ne se transforment en bulles lors de la remontée entrainant un accident certain, suivant le principe physique de la loi de Henry. Oui mais voilà… avec encore près de 1 accident de décompression sur 15 000 plongées, il semblerait que ces tables, calculées il y a 50 ans, aient fait leur temps ! « Ce chiffre peut sembler dérisoire, mais lorsqu’on le transpose à l’échelle du ministère de la Défense qui réalise près de 150 000 plongées par an, c’est encore trop ! », explique Axel Barbaud, PDG de la société BF Systèmes.

 

Une sonde acoustique de quelques centimètres

 

Partant de ce constat, l’entrepreneur a imaginé un appareil permettant de détecter en temps réel la moindre anomalie et de permettre au plongeur de prendre la bonne décision. Comment ça marche ? Ce petit capteur, placé à même la peau, près du cœur, mesure après la plongée le taux de bulles présent dans l’organisme. Sa sonde acoustique, à la façon d'un doppler, envoie les signaux enregistrés vers notre plate-forme d'interprétation des résultats. Si les procédures de plongée génèrent trop de bulles, ce qui signifie qu'elles présentent un risque, le système va proposer des recommandations. Il s'agit donc d'un système global qui va de la prise de mesure jusqu'à l’analyse de risque et la recommandation. « Grâce à nos observations, nous sommes aujourd’hui capable de déterminer des profils de plongeurs. L’idée est de faire évaluer les procédures et de réinventer ces fameuses tables car le corps d’un plongeur australien aguerri ne réagit forcément pas de la même façon que celui d’un débutant en mer Baltique. Pourtant, les tables de plongées ne prennent pas en compte ces facteurs. » In fine, l’objectif de cette PME ambitieuse est que chaque plongeur puisse utiliser ce petit capteur afin de détecter en temps réel la moindre anomalie et le cas échéant se rendre au caisson hyperbare le plus proche comme c’est le cas lors d’un accident de décompression. « Cela concerne bien évidemment les plongeurs de la marine nationale mais également ceux de l’industrie pétrolière ou encore les plongeurs loisirs. » Les tunneliers et astronautes, subissant également des variations de pression, pourraient aussi profiter de cette technologie.

 

Rapid & prometteur !

 

« Ce projet a commencé en 2009 lorsque j’ai soumis mon dossier à la DGA par une simple candidature en ligne au programme Rapid qui venait tout juste d’être créé. » Plus qu’une belle opportunité, c’est toute l’entreprise qui s’est structurée avec l’obtention du Rapid. Recrutement des ingénieurs, qualification et réalisation de prototypes… « Nous sommes même allés tester le système Bora au Groenland avec les plongeurs de l’expédition Under the Pole. Bien sûr, nous nous sommes appuyés sur l’expertise des instituts Langevin et I3S du CNRS et sur l’IRBA du ministère de la Défense » Actuellement, BF Systèmes livre une présérie de dix capteurs à ses partenaires avant une prochaine commercialisation.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:55
Neutralisation d'une mine de type pressure plate (déclenchement par pression)

Neutralisation d'une mine de type pressure plate (déclenchement par pression)

 

27/10/2014 Sources :  Marine nationale

 

Mines à orin, «manta», «rockan», engins immergés ou à terre, le risque «mine» est important sur les théâtres de guerre et les zones de crise. Un volet dédié à la guerre des mines a été intégré à l’entraînement Catamaran. Cette partie de l’exercice s’est déroulée à Port-Vendres, dans les Pyrénées orientales, du 17 au 24 octobre 2014, en même temps que les opérations amphibies au large de Fréjus.

 

Dans le scénario de l’exercice, les marins français des groupes de plongeurs démineurs de la Manche, de l’Atlantique, de la Méditerranée, des Italiens et des Slovènes ont du faire face à un port et une zone terrestre désertés par l’ennemi mais entièrement minés. Cette mission a donc été de sécuriser les voies d’accès en mer et à terre afin de permettre l’accès au fort où ce dernier s’est retranché et d’assurer la sécurité des habitants et des utilisateurs de ce port marchand.

 

Le drone sous-marin Alister est utilisé pour détecter la présence d’engins possiblement explosifs dans le port. Chaque relevé est ensuite soigneusement investigué par des plongeurs démineurs chargés d’identifier l’objet détecté. Dans les eaux du port, ils doivent alors distinguer les blocs de béton des débris métalliques et les casiers des engins explosifs. Rendant compte à l’état-major constitué pour l’exercice, ils procèdent ainsi à préciser la cartographie de l’Alister en donnant la catégorie de l’engin, sa nationalité et la charge d’explosif qu’il contient. Vient ensuite le contre minage de ces engins, qui s’adapte aux spécificités de l’objet et neutralise la menace qu’il constituait.

 

Outre l’entraînement des plongeurs démineurs, cette phase de Catamaran a permis aussi aux  fusiliers marins et à une section du 3ème RPIMa de déployer leur savoir-faire dans la protection d’une force de guerre des mines et dans le combat contre un ennemi retranché. L’ennemi harcèle les forces déployées, menant contre elle, attaques aériennes, envoi d’un otage ceinturé d’explosifs, minage de la coque des bâtiments à quai, autant de cas qui permettent aux plongeurs démineurs, aux fusiliers marins, aux soldats de l’armée de Terre et à la chaîne médicale du Service de santé des armées (SSA) de vérifier leur capacité à coordonner leur action dans un large spectre de configurations.

 

Installation d'un diarmer (désarmeur) sur une bombe

Installation d'un diarmer (désarmeur) sur une bombe

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:55
Le missile anti-navire léger : un atout de poids pour la marine

L'ANL est destiné à neutraliser en mer les embarcations rapides et légères depuis un hélicoptère

 

27/10/2014 DGA

 

À besoin opérationnel partagé, programme commun. La France et le Royaume-Uni conçoivent un missile destiné à neutraliser en mer les embarcations rapides et légères depuis un hélicoptère. Baptisé ANL (anti-navire léger), cet armement, complémentaire du missile anti-navire lourd Exocet, est totalement autonome mais permet à son utilisateur de changer de cible durant son vol si cela devenait nécessaire. Projet intégré aux accords de Lancaster House signés en 2010, il est présenté au salon Euronaval.

 

Piraterie, narcotrafic, terrorisme ou crise localisée… les embarcations utilisées sont bien souvent de petites tailles, très rapides et très maniables rendant ainsi toute intervention délicate en particulier près des côtes. Pour répondre à cette problématique, la DGA et son homologue britannique la DE&S, se sont alliés depuis 2009 pour concevoir un armement spécialement adapté à ce type bien particulier d’interventions. C’est l’ANL : le missile anti-navire léger. « Ce missile est destiné à équiper les hélicoptères de la marine nationale. Des études sont actuellement menées pour affiner le choix de l’hélicoptère : Panther, NH90 ou encore HIL… Le choix devrait être fait d’ici 2015/2016 », explique Nicolas Duchesne, manager missile anti-navire léger à la DGA.

 

« Tir et oubli »… avec l’homme dans la boucle

 

Le missile est équipé d’un autodirecteur infrarouge qui permet la fonction « tir et oubli ». Grâce à ce type de guidage, il peut atteindre sa cible sans qu’un opérateur n’ait à le guider. Autre caractéristique, sa capacité « homme dans la boucle ». Sa liaison de données bidirectionnelles permet une transmission des informations en temps réel du missile vers l’hélicoptère et réciproquement. « L’opérateur en charge du tir reçoit sur son écran de contrôle le retour image de ce que voit le missile. Il peut ainsi, pendant le vol, désigner une nouvelle cible ou choisir de frapper sur zone particulière du navire, comme le gouvernail par exemple, afin de le neutraliser sans le détruire totalement. Il peut également annuler le tir si nécessaire, le missile tombera alors à l’eau », détaille Nicolas Duchesne. Cette double capacité permet à la fois de simplifier l’utilisation du missile par l’opérateur tout en lui permettant d’adapter ses prises de décisions en temps réel, pour une réponse mesurée et graduelle limitant ainsi les dommages collatéraux.

 

Disponible d’ici 5 ans

 

« Le projet a débuté en 2009, et après une phase d’études et de dialogue, le contrat a été notifié en mars 2014 à l’industriel MBDA par les ministres de la Défense français et britannique », précise Nicolas Duchesne. Le contrat est piloté par une équipe franco-britannique gouvernementale basée à Bristol. Les premières pièces sont déjà en usinage pour la fabrication des prototypes des sous-ensembles du missile. Le dialogue collaboratif avec l’industriel se poursuit tout au long du projet. « Lorsque nous aurons un missile avec une définition mature, la DGA réalisera les tirs de qualification au centre DGA Essais de missiles entre 2017 et début 2018 », indique Nicolas Duchesne. Au-delà de ses fonctions opérationnelles et stratégiques, l’ANL constitue une première étape dans la consolidation de l’industrie des missiles en Europe, vers plus d’efficacité et de compétitivité.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:50
Coopération franco-portugaise : le Dixmude en entraînement avec la marine portugaise

 

27 Octobre 2014 Sources :  Marine nationale  

 

Le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a quitté Toulon le 29 septembre 2014. Après avoir fait escale à Lorient, Zeebrugge et Brest pour participer aux commémorations du centenaire de la bataille de Dixmude, l’équipage a profité d’une dernière étape à Lisbonne pour mener un entraînement amphibie baptisé Resposta Comum avec les fusiliers portugais.

 

Le 24 octobre, un groupe amphibie composé de cent quatre fusiliers, dix commandos, douze Zodiacs et douze véhicules (dont deux véhicules de débarquement amphibie) est embarqué à bord du BPC, peu avant son appareillage de Lisbonne.

 

À 14h, alors que le Dixmude est positionné au large des côtes de Setubal, les opérations débutent par la mise à l’eau des douze Zodiacs. Les chalands de débarquement sont déradiés tour à tour, chargés de véhicules blindés et de troupes, et les débarquent sur les côtes portugaises. Dix véhicules et cent trente-neuf militaires rejoignent ainsi rapidement la terre ferme.

 

 

Coopération franco-portugaise : le Dixmude en entraînement avec la marine portugaise

 

Parallèlement à ces opérations amphibies, des hélicoptères Lynx et Merlin, des forces armées portugaises, effectuaient des appontages et manœuvres d’aérocordage et de treuillage sur le pont d’envol.

 

De nombreuses autorités, notamment son Excellence monsieur l’ambassadeur de France, le général  Pina Monteiro, chef d’état-major des armées portugaise et l’amiral Macieira Fragoso, chef d’état-major de la marine portugaise, ont assisté aux manœuvres et ont visité le bord.

 

Cet entraînement, enchaînant toutes les phases élémentaires d’une opération amphibie, a donné l’occasion aux forces françaises et portugaises de travailler de concert. Il a également permis de confirmer l’interopérabilité entre les deux pays, tout en favorisant une préparation opérationnelle commune dans un cadre réaliste.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:45
Barkhane : cérémonie de transfert d’autorité de l’EUTM au Mali

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 24 octobre 2014, s’est déroulée la cérémonie marquant le transfert d’autorité de la mission de formation de l’Union Européenne au Mali (EUTM Mali– European Union Training Mission in Mali) entre le général français Marc Rudkiewicz et le général espagnol Alfonso Garcia-Vaquero Pradal, à l’Ecole de Maintien de la Paix « Alioune Blondin Béye », à Bamako.

 

Cette cérémonie était marquée par la présence des ministres de la Défense malien, espagnol et français, MM. Bah N’daw, Pedro Morenes Eulate et Jean-Yves Le Drian. Le général Rudkiewicz, commandant la brigade franco-allemande (BFA) dont l’état-major est basé à Mülheim en Allemagne, était à la tête de la mission depuis le 1eravril 2014.

 

Lancée en février 2013, EUTM Mali aide à former et à réorganiser les forces armées maliennes. Elle vise à contribuer à améliorer leurs capacités militaires, dans le but de leur permettre de rétablir l'intégrité territoriale du pays, sous le contrôle des autorités civiles. Son mandat court actuellement jusqu'au 18 mai 2016.

 

La mission compte un effectif de 560 militaires européens répartis entre l’état-major de la mission à Bamako et le camp d'entraînement de Koulikoro. Plus de vingt nations participent à cette mission. Environ 60 militaires français, issus de la 1rebrigade logistique et de la brigade du renseignement, y servent actuellement.

Barkhane : cérémonie de transfert d’autorité de l’EUTM au MaliBarkhane : cérémonie de transfert d’autorité de l’EUTM au Mali
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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:45
Corymbe : bilan du mandat 126 par la frégate Ventôse

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 24 octobre 2014, au terme de trois mois de déploiement dans le golfe de Guinée, la frégate de surveillance Ventôse a accosté à Fort-de-France en Martinique, son port base. Le mandat 126 de la mission Corymbe aura été extrêmement riche en enseignements.

 

Les sept États où le Ventôse s’est arrêté (Cap Vert, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Bénin, Togo, Gabon) furent autant d’occasions d’échanges avec les différentes forces armées et les populations locales. Ces échanges ont notamment consisté en la réalisation de très nombreuses périodes d’instructions opérationnelles au profit des marines riveraines du golfe de Guinée, sur des domaines extrêmement variés : lutte contre les incendies et sécurité à bord des navires, techniques et savoir-faire de navigation, opérations de visite d’un bâtiment, maintenance des systèmes d’armes, ou encore différentes techniques de plongées employées au sein de la Marine nationale. Au final plus de 350 marins africains auront bénéficié de formations délivrées à bord de « l’université flottante » Ventôse. Ces périodes d’instruction ont parfois été l’occasion pour certains membres d’équipage de renouer des liens avec des camarades africains formés en France dans les différents centres d’instruction de la Marine.

 

A la mer, le Ventôse aura eu l’opportunité de naviguer avec des patrouilleurs camerounais, béninois, togolais, gabonais, ivoiriens et nigérians. Point d’orgue de cette coopération régionale maritime, l’exercice naval international NEMO 14.4, au début du mois de septembre 2014, aura rassemblé des navires des différentes marines d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest, mais également les centres régionaux de commandement et de coordination à terre, le tout sous un pilotage politico-stratégique exercé depuis la préfecture maritime de l’Atlantique par des officiers africains.

 

L’équipage a aussi mené des chantiers de rénovation dans deux orphelinats, au Togo et au Gabon.

 

La présence d’un bâtiment de la Marine nationale dans la zone fut également l’opportunité d’échanges avec les différentes composantes de la présence française en Afrique de l’Ouest : expatriés, compagnies françaises implantées localement et, bien évidemment, forces françaises déployées dans la zone. Il en est allé ainsi en République de Côte d’Ivoire (RCI), où les marins ont pu s’entraîner avec les soldats et aviateurs déployés au sein de la force Licorne. Au Gabon, c’est la coopération avec la Marine marchande qui fut mise à l’honneur ; le Ventôse ayant pu effectuer un exercice de protection maritime avec le navire ravitailleur de plate-forme Bourbon Liberty, affrété par le groupe TOTAL. 

 

Le mandat 126 de la mission Corymbe est maintenant achevé. Le Ventôse, comme ses 125 prédécesseurs, aura apporté sa modeste contribution au renforcement de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Alors que la permanence Corymbe est désormais assurée par l’aviso Enseigne de vaisseau  Jacoubet, les marins du Ventôse remettent le cap à l’Ouest pour retrouver la mer des Caraïbes et renouer avec leur mission habituelle : la chasse aux narcotrafiquants dans la mer des Caraïbes.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:45
FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 26 octobre 2014, le Falcon 50 de la flottille 24F de la Marine nationale déployé à Djibouti afin de participer aux missions de surveillance planifiées au profit de la mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante, est rentré en France.

 

Au cours de son déploiement sur la base aérienne 188 à Djibouti, le Falcon 50 a effectué une quinzaine de missions de surveillance et de renseignement au large des côtes somaliennes au profit de la lutte contre la piraterie menée dans le cadre de l’opération Atalante.

 

Lors d’une mission de surveillance, les cinq membres d’équipage occupent chacun une fonction bien définie. Le pilote, secondé de son chef de bord, ajuste le vol en fonction des paramètres et des besoins fournis par l’équipage. Le radariste signale les objectifs et intercepte les signaux. L’opérateur de vol suit le positionnement des navires, et le radiographiste effectue les prises de vues et échange en direct avec le commandement d’Atalante.

 

Polyvalent, l’équipage assure également l’exploitation technique et l’analyse des images des objectifs terrestres et maritimes après le vol. L’équipage avec son Falcon contribue pleinement à la lutte contre la piraterie aux côtés des alliés européens dans une zone dont la superficie est aussi vaste que l’Europe. Son action s’inscrit dans un dispositif plus large. D’autres avions de patrouille maritime basés à Djibouti et aux Seychelles patrouillent dans la corne de l’Afrique ainsi que dans l’océan Indien tout au long de l’année.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignementFFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement
FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement
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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:55
Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

 

27 octobre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

C’est en ce début de semaine que le comité ministériel d’investissement (CMI) présidé par Jean-Yves Le Drian devrait aborder le sujet Scorpion. Le programme d’ensemble de l’armée de terre pourra ensuite être notifié par la DGA pour ce renouvellement des capacités de contact de l’armée de terre. On se souvient des déclarations du Ministre de la Défense lors du salon Eurosatory en juin dernier. Il aura fallu attendre un peu, mais le programme, absolument vital pour l’armée de terre, va enfin pouvoir être lancé. Rappelons que la première partie qui devrait être lancée est le projet EBMR (relire l’article de FOB ici), qui doit venir donner un successeur au VAB, AMX30, ERC 90 Sagaie. Il sera attribué à un consortium d’industriels français, à savoir Renault Trucks Defense pour la partie mobilité, Nexter pour la caisse et l’armement et Thales pour la vétronique.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:40
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

MOSCOU, 25 octobre - RIA Novosti

 

La Russie est aussi capable de construire des navires de classe Mistral, elle ne dépend pas de la France dans ce domaine, a déclaré samedi à Moscou le commandant en chef adjoint de la Marine russe Viktor Boursouk.

 

"Nous ne dépendons en aucun cas de la France, ce n'est qu'un contrat de coopération militaire et technique, pas plus. Notre programme des constructions navales prévoit la création de navires de cette classe et il sera sans doute réalisé", a indiqué M.Boursouk.

 

Le programme russe des constructions navales à l'horizon 2050 prévoit la création d'une flotte moderne et équilibrée, "capable d'accomplir des missions de dissuasion nucléaire et conventionnelle", a-t-il ajouté.

 

L'administration du président français François Hollande a annoncé le 3 septembre dernier que les conditions pour la livraison du premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral à la Russie n'étaient pas réunies compte tenu de la situation en Ukraine. Plus tard, un porte-parole de l'Elysée a expliqué que la déclaration de M.Hollande n'entraînait aucune conséquence juridique. Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé début octobre que la décision concernant la livraison des BPC Mistral à la Russie pourrait être prise en novembre.

 

Le chef de l'administration présidentielle russe Sergueï Ivanov a annoncé le 23 octobre que la Russie poursuivrait la France en justice si Paris rompait le contrat.

 

Le groupe français de construction navale DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux BPC de classe Mistral pour la Marine russe. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remis à la Russie en 2014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 11:55
Le Rafale F3.4+ expérimenté à Istres

 

27/10/2014 Aspirant Julie Beck - Armée de l'Air

 

Du 6 au 17 octobre 2014, les aviateurs de l’équipe intégrée d’essais en vol (EIEV) d’Istres et de l’équipe de marque Rafale du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan ont évalué une nouvelle version du Rafale.

 

Intitulé  F3.4+, ce nouveau standard du Rafale, en cours de développement par les industriels sous la responsabilité de la direction générale de l'armement (DGA), s’inscrit dans l’amélioration continue du système d'armes. Il prend en compte les retours d’expériences des opérationnels et le renforcement constant de la sécurité des vols. Les experts de l’EIEV et du CEAM forment le noyau dur des premiers utilisateurs et accompagnent le déploiement du nouveau système. « Pendant deux semaines, nous avons mené une campagne d’essais en vol, explique le commandant Mathieu Rigg, commandant de l’antenne équipe de marque Rafale à l’EIEV. L’appareil sera ensuite déployé en phase d’expérimentation finale à Mont-de-Marsan avant sa mise en service opérationnel. »

 

La version F3.4+ comporte de nombreuses évolutions logicielles, par exemple, l’amélioration de la saisie et de la conversion des coordonnées géographiques au standard de l’Otan (format MGRS) qui constituera un gain de temps très appréciable pour les équipages. Dans le domaine de la sécurité, un nouveau réticule « attitude » permettra aux pilotes de mieux appréhender les illusions sensorielles en les avertissant d’une position inusuelle. De plus, en phase de décollage, une alarme permettra de ne pas dépasser l’énergie maximale acceptable par les freins de l'avion, ce qui constitue une aide précieuse à la gestion de l'interruption au décollage. Enfin, « dans le domaine du suivi de terrain, le F3.4+ offre une nouvelle commande en temps réel pour les transitions entre mode radar et fichier numérique », ajoute le commandant Rigg.

Tout au long de l'évaluation, représentant une vingtaine d'heures de vol, les aviateurs de l’EIEV et du CEAM se sont attachés à définir les limites des domaines d’emploi du système avant d’en rédiger les fiches d’utilisation opérationnelle. Le nouveau standard F3.4+ du Rafale devrait être déployé dans les forces début 2015.

Pour en savoir plus sur le Rafale, Air actualités y a consacré un dossier complet dans le numéro 669 de mars 2014, disponible en ligne.

 

Zoom sur l’équipe intégrée d’essais en vol d’Istres

L’équipe intégrée d’essais en vol, stationnée à Istres, est composée de sept membres étatiques (pilotes, navigateurs et ingénieurs d'essais) du CEAM (armée de l'air), du centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'aéronavale (marine nationale) et de la DGA Essais en vol. En lien privilégié avec les industriels, les aviateurs de l'EIEV sont les référents techniques de l’état-major de l’armée de l’air lors des grandes orientations d’un programme. Outre une expérience aéronautique et opérationnelle forte, ils ont suivi un stage d’un an à l’école du personnel navigant d’essais et de réception (EPNER) de la DGA. Ils s’assurent notamment de l’implémentation des nouveaux systèmes et de leurs impacts sur l’interface homme/système.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 11:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

27 octobre, 2014 Guillaume Belan (>FOB)

 

Le lieu est symbolique. C’est à l’Académie diplomatique internationale, que Philippe Burtin, PDG de Nexter, a détaillé à la presse le projet de rapprochement avec l’industriel du terrestre KMW (Krauss-Maffei Wegmann) la semaine dernière. Exactement là, où le 1er juillet dernier, il signait avec la famille Bode-Wegmann, actionnaire du groupe allemand le protocole d’accord Kant (KMW And Nexter Together), en présence de l’État, actionnaire de Nexter. L’occasion pour FOB de détailler ce projet, décliné en plusieurs thèmes. Le premier : le choix de KMW.

 

Le marché appelle à une restructuration

 

Les budgets défense en Europe s’effondrent (excepté à l’Est). « L’EBMR (soit le programme Scorpion, ndlr) est la seule grosse opération d’acquisition en Europe pour les 3 à 4 années à venir » constate le PDG de Nexter. « Le marché évolue » et bascule vers l’export, vers l’Asie notamment.

 

Mais surtout le marché est devenu hyper concurrentiel, spécialement avec les émergents. A titre d’illustration, sur le créneau des véhicules blindés de 7 à 12 tonnes, l’Europe affiche 15 types de véhicules (Sherpa, Bushmaster, Aravis, Eagle IV…) quand les émergents en présentent pas moins de 60 (Nimr, UVZ, Paramount…) !

 

Bref, il faut dorénavant une taille importante et des moyens commerciaux conséquents, pour que l’activité gagne l’export. Ce qui est le cas pour les deux géants qui sont présents en Europe mais d’origine américaine : BAe et General Dynamics. Hormis ces deux là, « le paysage est très fragmenté et surtout orienté sur la demande nationale ». Une situation qui n’est plus tenable sur le long terme.

 

Le choix de KMW

 

C’est pourquoi, prenant son bâton de pèlerin, le PDG de Nexter a commencé dès 2008, à faire le tour des industriels européens du terrestre pour discuter rapprochement. Avec pour feuille de route, la volonté de trouver un partenaire du terrestre qui soit intéressé par un co-contrôle. Comprendre : pas de prise de contrôle d’un industriel sur l’autre, mais un partage strictement égalitaire, 50/50. C’est cette condition qui a refoulé la plupart des partenaires industriels potentiels. Patria en 2010, Renault Trucks Defense (RTD) en 2011, Rheinmetall en 2009… « j’ai eu des discussions avec tous les acteurs » assure Philippe Burtin. Las, la plupart d’entre eux souhaitait mettre la main sur le français. Inacceptable pour Nexter. D’autres, comme en Italie, ne sont pas encore prêts pour de tels mouvements restructurations.

 

C’est là que KMW a sorti son épingle du jeu. Industriel du terrestre pesant le même poids que Nexter, avec une approche « systémier » intégrateur, proche de celle du groupe français, travaillant sur le même secteur mais avec une gamme complémentaire, tout de suite, le courant est passé entre les deux groupes. « Dès 2010, nous avons partagé la même vision sur le marché et le besoin d’un resserrement européen », tandis que l’aspect de l’État actionnaire, qui aurait fait fuir nombre de partenaire potentiels, n’est pas du tout apparu comme un problème. Les deux entreprises ont des profils proches: actionnaires sur le long terme, en bonne santé, et investissent sur l’avenir…

 

A suivre…

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
Salon Euronaval : la Marine entre dans l'ère du 2.0

DNCS a débuté avec la Marine française, l'intégration du Drone Tanan sur des bâtiments de combats.

 

27/10/20 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le plus grand salon mondial du naval de défense ouvre ses portes ce lundi au Bourget. Drones, équipements en 3D et simulateurs montent à bord des bâtiments militaires.

 

Passerelle de commandement et de combat en 3D, réalité augmentée, simulateur tactique, bateaux téléopérés, autonomes, engagés dans la lutte antimines, drones bardés de capteurs qui écoutent, surveillent, collectent des renseignements sur et sous les océans… La Marine entre dans l'ère du 2.0 à Euronaval 2014. La 24e édition du plus important salon du naval de défense dans le monde ouvre ses portes ce lundi au Bourget, à côté de Paris, pour cinq jours. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, y est attendu le 28 octobre. Euronaval offre l'occasion aux 352 exposants venus de vingt-huit pays, de présenter leurs innovations. Et d'y annoncer des contrats. En revanche, il ne devrait pas y avoir d'avancée sur le dossier de la livraison du Mistral russe pendant le salon, laisse-t-on entendre au ministère de la Défense.

 

En toile de fond, de grands changements agitent la filière. D'abord, un mouvement de renouvellement des flottes en service. Selon les prévisions des analystes du cabinet spécialisé AMI International, 522 nouveaux programmes de construction de navires totalisant plus de 3800 nouveaux bâtiments de surface et sous-marins sont en cours. Ils représentent des revenus de plus de 900 milliards d'euros sur les vingt prochaines années.

 

De grandes nations telles que le Brésil ou l'Inde veulent devenir des puissances maritimes, tandis que des géants comme la Chine et la Russie affichent leur ambition et investissent massivement. En Europe, l'Otan doit engager la modernisation de ses forces navales d'ici à 2025 et la France, celle de ses forces nucléaires stratégiques en mettant en chantier le sous-marin lanceur d'engins (SNLE) de 3e génération d'ici à 2020.

 

Les Marines de premier rang ont de plus en plus besoin de se projeter dans des zones lointaines pour combattre, collecter des renseignements, protéger les intérêts nationaux ou encore sécuriser les voies de commerce stratégiques. Parallèlement, «l'environnement international est marqué par des crises et des tensions qui s'expriment de plus en plus dans des zones littorales et maritimes. Les risques liés à la piraterie, à l'immigration illégale, au terrorisme incitent de nombreux États à s'équiper. Le marché naval de sécurité et de défense est en croissance significative», analyse Pierre Éric Pommellet, directeur général adjoint de Thales pour les systèmes de mission défense.

 

Système de lutte anti mines

 

Dans ce contexte, les équipements numériques, les simulateurs, les bateaux robotisés ou drones seront de précieux alliés. La France et la Grande-Bretagne devraient prochainement notifier une étude de définition d'un démonstrateur de drones maritimes de lutte antimines (MCMM), appelé à déboucher sur un programme en 2016. Le MCMM sera une composante du programme français de Système de lutte antimines navales futur (SLAMF) qui s'appuiera sur des drones de surface et sous-marins déployés à partir d'un bâtiment porteur. «Le marché est encore débutant. Quelques drones sont en activité au sein de la Marine française et ils ne sont pas encore intégrés dans les missions opérationnelles», note Pierre Éric Pommellet. Mais c'est un marché appelé à croître fortement.

 

«La robotisation des équipements est en marche. Elle répond à une double préoccupation. Les pays développés préfèrent envoyer des engins robotisés mobiles au plus près de la menace afin de ne pas mettre en danger la vie des équipages et protéger les navires. Les autres Marines veulent s'équiper à moindres coûts financiers et humains», estime Raphaël Gorgé, PDG du groupe éponyme. Via sa filiale ECA, il est le seul acteur au monde disposant d'une gamme de drones dans les quatre dimensions (air, terre, sur et sous la mer).

 

Aujourd'hui, les drones sont utilisés dans des missions de cartographie des fonds proches du littoral, de surveillance des côtes, de protection des ouvrages sensibles tels que les plates-formes offshore ou les éoliennes en mer. Ils participent aussi à la guerre électronique en devenant les yeux et les oreilles des sous-marins. Parfois déguisés en bouées multifonctions, un équipement développé par DCNS, leader européen du naval militaire. D'autres engins robotisés sont engagés dans la guerre des mines, qui sont «proliférantes», selon l'expression d'un marin. Certains de ces drones travaillent ensemble tel l'Inspector, un bâtiment téléopéré autonome, conçu par ECA, qui peut s'approcher d'une mine et la détruire grâce à son petit drone embarqué, le K-Ster, doté d'une charge explosive. Car certains drones développés pour la Marine pourront être armés.

 

DCNS annonce mardi avoir débuté avec la Royale l'intégration de drones aériens de type hélicoptère développé par Airbus Group. «Nous avons commencé à mettre en œuvre un drone de surveillance, le Tanan, depuis un bâtiment de combat», explique Philippe Sathoud, responsable du marketing opérationnel au sein de la branche bâtiments de surface de DCNS. «Ce drone de la classe des 400 kg aura la possibilité d'être armé de roquettes ou de missiles. Il sera à la main du commandant», ajoute-t-il. L'appareil pourra décoller d'une frégate afin d'observer et d'intervenir après les tirs de sommation. DCNS prévoit de proposer rapidement cette capacité sur tous les navires de sa gamme.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
 «L'industrie navale française a tous les atouts pour rester en tête»

 

26/10/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Dans un entretien au Figaro, Patrick Boissier, président du Gican, syndicat patronal de la filière navale, estime inéluctable les rapprochements entre industriels européens afin de ne plus partir en ordre dispersé à la conquête des marchés export.

 

Le Figaro.- La France reçoit le Gotha du naval militaire au Bourget à partir du lundi 27 octobre. Dans quel contexte s'ouvre cette édition 2014?

 

Patrick Boissier. - EURONAVAL est le plus important salon mondial dédié à 100 % au naval de défense. C'est un rendez-vous majeur pour les Marines du monde entier ainsi que pour les 352 exposants venus de 28 pays. Nous recevrons une centaine de délégations officielles issues de 70 pays. Ce salon se déroule dans un contexte favorable au naval de défense partout dans le monde, sauf en Europe où les budgets baissent. A l'international, les États-Unis restent le premier marché pour le naval militaire avec un tiers des dépenses mondiales, les budgets sont en forte hausse en Asie du Sud Est et au Moyen Orient ainsi qu'en Amérique du Sud et en particulier en Inde et au Brésil, de grandes puissances régionales

 

Suite de l’entretien

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
Défense : quand la Grande-Bretagne sacrifie presque toujours la coopération européenne

Armement - Le coût de possession des deux frégates antiaériennes françaises s’élèvera à 4,2 milliards d'euros ( FDA Chevalier Paul photo Marine Nationale)

 

27/10/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme des frégates Horizon a pâti du retrait de la Grande-Bretagne comme le rappelle un rapport du ministère de la Défense. Mais, la coopération franco-italienne a été utile aux frégates multimissions FREMM.

 

Dommage... Une fois encore la coopération européenne dans le domaine de l'armement a été sacrifiée sur l'autel des intérêts nationaux. C'est le cas pour le programme des frégates Horizon, comme le rappelle opportunément un rapport du ministère de la Défense à la veille du salon international Euronaval, qui réunit partir de lundi (27-31 octobre) la plupart des chantiers navals mondiaux et leurs équipementiers à Paris (Le Bourget). Et alors que le PDG de DCNS, Hervé Guillou, fait le tour des chantiers navals européens en vue d'initier d'éventuelles coopérations.

Ce rapport rappelle une fois encore que les coopérations européennes dépendent d'une volonté politique sans faille. "La coopération internationale débutée avec les Britanniques et achevée avec les Italiens", qui ont fabriqué deux frégates Horizon (Andrea Doria et Caio Duilio) a montré "les difficultés rencontrées pour converger lorsque les objectifs des partenaires sont très différents", constate le Comité des prix de revient des matériels d'armement (CPRA). Un rapport qui résume les relations compliquées entre La Royale et la Royal Navy.

 

Dérive financière des frégates britanniques

Ce sont les Britanniques, comme souvent, qui sont descendus en 1999 du programme Horizon, en invoquant son coût excessif. Mal leur en a pris puisque, selon le rapport, "il semblerait que les frégates britanniques T 45, qui sont des plates-formes équivalentes, aient un coût supérieur aux frégates Horizon, leur programme ayant connu une dérive financière". En revanche, ils ont maintenu leur participation au système PAAMS, le système de défense anti-missiles aériens, dont la réalisation s'est faite parallèlement à celle du programme Horizon. Le système PAAMS, qui était indispensable pour atteindre les capacités opérationnelles recherchées, devait être prêt à temps pour être intégré sur les bâtiments.

Le coût des frégates T 45 est à comparer à celui du programme Horizon. Le coût global de possession (développement, réalisation, exploitation, retrait) des frégates Horizon s'élève à 4,2 milliards d'euros (conditions financières 01/2012), estime le CPRA : coût global d'acquisition des deux bâtiments 2,3 milliards, coût du soutien en service estimé, pour les 27 ans d'activité des frégates, à 870 millions, exploitation du bâtiment, évaluée à 777 millions, évolution du maintien en condition technique opérationnelle estimée à 214 millions et enfin, retrait du service chiffré à 6 millions.

 

Pas d'effet de série

Le nombre de bâtiments construits (deux pour chaque pays) "ne permet pas d'obtenir un effet de série pour amortir les phases de conception (136 millions d'euros aux conditions financières de janvier 2000) et de développement"., regrette les deux auteurs du rapport du CPRA, Franck Brunet, contrôleur des armées, et Louis Marchis, ingénieur général des techniques d'armement. Pour autant, le programme était initialement ambitieux puisque potentiellement 22 navires pouvaient être construits (12 pour la Royal Navy, 4 à 6 pour l'Italie et 4 pour la France). En raison de l'inflation des coûts, la Grande-Bretagne n'a lancé que la fabrication de six T 45, mises en service entre 2009 net 2013.

Côté franco-italien, le déroulement du programme Horizon s'est étalé sur une très longue période. Les premières études ont été réalisées dès les années 1980 et le contrat de développement et de production n'a été signé qu'en 2000. L'admission au service actif des frégates françaises (Forbin et Chevalier Paul), en 2010 et 2011, est intervenue près de dix ans après le lancement de la production et plus de trois ans après les dates initialement prévues. Pour autant, souligne le rapport du CPRA, "la réalisation de ce programme a été moins coûteuse que les prévisions initiales, mais au prix d'une révision à la baisse de certaines performances".

 

Une coopération franco-italienne finalement bénéfique

Pour autant, estime le rapport sur le programme Horizon, cette coopération a montré des avantages indéniables. "Les difficultés rencontrées dans la coopération avec les Britanniques et le déroulement ensuite de l'opération avec les Italiens ont permis de tirer des enseignements qui ont été utiles dans les travaux concernant les frégates multi-missions (FREMM), assurent les deux auteurs. Ce retour d'expérience est d'autant plus intéressant que le programme FREMM fait aussi l'objet d'une coopération avec l'Italie".

D'une façon générale, le CPRA constate que "malgré les difficultés nombreuses rencontrées lors du lancement des opérations, le recours à la coopération avec des partenaires étrangers, qui a été choisi pour certains programmes comme avec l'Italie pour la frégate Horizon, a montré son intérêt. Il sera aussi recherché, dans la mesure du possible, pour les futurs programmes en cours d'études pour renouveler les équipements de l'armée de l'air à remplacer rapidement : avions ravitailleurs et drones".

 

Le programme Horizon ?

Le programme Horizon a été réalisé pour doter la Marine de nouvelles frégates de défense aérienne, destinées à remplacer la génération précédente, mise en service dans les années 1970 et retirée du service actif au début des années 2000. Les deux frégates françaises sont des "bâtiments complexes, dont la fonction de défense aérienne est assurée par le système de défense anti-missiles aériens" (PAAMS ou Principal Anti Air Missile System), système d'armes principal des frégates. "La grande complexité de ce type de bâtiment et l'ambition recherchée en matière de défense aérienne et de guerre électronique ont conduit à un changement de génération technologique", explique le rapport du CPRA.

Selon les deux auteurs, ces frégates participent aussi à la "fonction stratégique Protection et Intervention". A la mer 104 jours par an, elles peuvent être employées dans tous types de crise, comme l'a montré leur déploiement au large de la Libye (opération Harmattan), alors que l'admission au service actif avait à peine été prononcée. "L'emploi de ces frégates polyvalentes rencontre un grand succès et elles ont confirmé, dans les opérations auxquelles ellesont participé (Agapanthe et Harmattan), leur aptitude opérationnelle à remplir les missions qui leur étaient confiées La frégate Forbin a même été intégrée au dispositif américain lors d'Agapanthe et en assurait la sécurité", rappelle le rapport.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Catamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPC

 

22/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Dans le cadre de l’exercice CATAMARAN 2014, le groupement tactique interarmes du groupe amphibie, a embarqué le 13 octobre 2014, à bord des bâtiments de projection et de combat Tonnerre et Mistral. Durant la première phase préalable au débarquement, les soldats de la mer et ceux de la terre ont appris à mieux se découvrir. Après s’être adaptés à la vie marine, à ses horaires et à son mode de fonctionnement, les militaires de l’armée de terre ne sont pas restés inactifs, loin s’en faut...

 

En effet, le groupement tactique embarqué a continué à préparer le futur assaut. Il a travaillé à maintenir ses compétences opérationnelles pour être prêts au moment voulu. À titre d’exemple,  dès le lendemain de l’appareillage du BPC Tonnerre plusieurs groupes de combat ont participé à un exercice d’embarquement et de débarquement depuis un Puma mis en place sur le pont d’envol de ce navire. Cet entraînement était encadré par l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) et les directeurs de pont d’envol du BPC. Le surlendemain, des exercices de mécanisation amphibie (appelés Techphib) ont été organisés. Ces manœuvres de chargement et déchargement des véhicules, à bord de chalands de transport de matériels (CTM) de la Marine nationale, ont permis aux pilotes de l’Armée de terre de parfaire leur compétence en collaboration avec les marins responsables des engins de débarquement, en vue d’être opérationnels pour l’assaut final du 20 octobre.

Catamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPCCatamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPC
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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
 Un automne 14, éclats de mémoires - du 6 Oct. 2014 au 6 Jan. 2015


source Bibliothèque de Bordeaux
 

Après la formidable mobilisation des bordelais à l'appel de la Grande collecte de 2013, la bibliothèque entre en résonance avec les vibrations de la Grande Guerre.

 

Du 6 octobre 2014 au 6 janvier 2015, elle vous propose un ensemble de manifestations originales qui ont reçu le label de la Mission du Centenaire.

 

Une exposition qui se décline d'étage en étage sur les chemins de mémoire de la tragédie inaugurale du XXème siècle :
 

L'air du temps (Hall, niveau 0) du 6 octobre 2014 au 13 décembre 2014

Avant l'embrasement général, la Belle Epoque jette ses derniers feux. Miroirs du monde, les images d'actualité ou de la mode, les publicités reflètent l'esprit d'avant-guerre.

 

La guerre dessinée (Art et Image, niveau 1) du 1er décembre 2014 au 6 janvier 2015

L'illustrateur et caricaturiste SEM (1863-1934) se surnomme "un pékin sur le front" dans son livre de souvenirs. Il livre, sur le vif, des esquisses dessinées sur le front, en 1917.

 

Bordeaux, capitale éphémère (Bordeaux et l'Aquitaine, niveau 2) du 27 octobre 2014 au 6 janvier 2015

On l'a appelée à l'époque la "Petite Paris" : la ville de Bordeaux, en 1914, devient capitale de la France pendant trois mois. Voici l'occasion de découvrir le quotidien des Bordelais à l'automne 14.

 

La guerre écrite (Littérature, hommes et société et Biblitohèque d'étude, niveau 3) du 6 octobre 2014 au 6 janvier 2015

Découvrez ou redécouvrez les romanciers et les poètes de la Grande Guerre. Avec les témoignages des combattants, lettres ou carnets de campagne, plongez dans l'écriture du réel. De l'histoire immédiate au regard distancié des historiens d'aujourd'hui, venez chercher d'autres clefs de lectures du monde d'alors.

 

Caricatures de guerre (Patrimoine, niveau 4) du 6 octobre 2014 au 6 janvier 2015

La presse illustrée de l'époque se fait l'écho de la propagande de guerre, à travers des dessins et caricatures. Les croquis sont tour à tour drôles, mordants ou tragiques.

 

Du Lundi 6 Octobre 2014 au Mardi 6 Janvier 2015

Lieu : Bibliothèque Mériadeck

85, cours du Maréchal Juin 33000 Bordeaux

05 56 10 30 00

 

Plus d'informations

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Essais sur Rafale par des pilotes de la Marine

 

23 Octobre 2014 Marine nationale

 

Du 6 au 15 octobre derniers, les pilotes du CEPA/10S ont participé à une première campagne d’évaluation du logiciel F3-4+ sur Rafale. Ce logiciel apporte de nombreuses améliorations au système de l’avion de combat Rafale. Les essais se sont tenus depuis le site Direction Générale de l’Armement (DGA) d’Istres. Les vols ont été réalisés, conjointement avec l’armée de l’Air et la DGA, sur deux Rafale Air biplace. Les travaux d’évaluation et d’expérimentation de ce nouveau standard vont se poursuivre à Istres et à Mont de Marsan, ils permettront de définir les procédures d’emploi en vue du déploiement dans les forces, prévu début 2015.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Commémoration du Serment de 14 à Saint Cyr l’école

 

22/10/2014 Victor POULAIN – Armée de Terre

 

Le 10 octobre, afin de marquer le centenaire de la Grande Guerre, le lycée militaire de Saint-Cyr l’École a organisé, en soirée, une cérémonie sur le thème du « serment de 14 », ouverte au public.

 

Le 31 juillet 1914, les élèves de Saint-Cyr prêtèrent serment de monter à l’assaut en casoar et gants blancs. Beaucoup tombèrent au champ d’honneur. Une prise d’armes suivie d’une évocation à base de tableaux vivants étaient au programme de cette soirée de commémoration. Ce projet pédagogique avait pour objectif de rassembler le corps enseignant et les élèves autour d’un événement marquant de l’histoire l’établissement.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Remise de la fourragère 14/18 au 3e RIMa

 

21/10/2014 Victor POULAIN - : Armée de Terre

 

Le 16 octobre, à Saint Anne d’Auray, monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a remis la fourragère 14/18 au drapeau du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa).

 

Le régiment basé non loin de là, à Vannes, s’est vu remettre cette décoration à l’occasion de la cérémonie d'hommage aux Bretons morts pour la France. Cette cérémonie se tenait le 16 octobre puisque cette date correspond au début des combats de Dixmude au cours desquels de nombreux Bretons sont tombés au champ d'honneur.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Des escadrilles centenaires sur la base aérienne de Luxeuil

 

24/10/2014 Armée de l'air

 

Pour le groupe de chasse 1/2 « Cigognes » de la base aérienne (BA) 116 de Luxeuil, l’année 2014 marque les 100 ans de deux de ses escadrilles. La SPA1 103 et la SPA 26 rejoignent ainsi leur grande sœur, la SPA3, au sein des grandes unités centenaires. Une cérémonie a marqué l’événement sur la BA 116, le 17 octobre 2014.

 

Cet anniversaire a été fêté lors de la traditionnelle « journée des cigognes », qui réunit tous les deux ans les anciens du groupe. Présidée par le général Joël Rode, adjoint à l’inspecteur de l’armée de l’air, la cérémonie officielle s’est déroulée sur la BA 116, avant que les anciens puissent découvrir ou redécouvrir les locaux, les pilotes et les missions de l’actuel escadron.

 

Un siècle d’histoire

 

Trouvant leurs origines aux débuts du premier conflit mondial, ces escadrilles ont honoré la France non seulement grâce à leur renom, mais aussi car elles lui ont offert le plus grand palmarès de la chasse française. Preuve en est l’appartenance à la SPA 103 de l’as des as alliés, le pilote aux 75 victoires homologuées que seul le baron rouge a supplanté : le capitaine René Fonck. La SPA 26, plus méconnue, a néanmoins vu évoluer le célèbre Roland Garros. Déjà héros avant-guerre grâce à sa traversée de la Méditerranée, il est celui qui a mis au point le dispositif de tir à travers l’hélice, donnant ainsi un avantage certain aux appareils français.

 

Ces illustres pilotes ne doivent pas nous faire oublier les Haegelen, Coudouret, Xavier de Sevin, Soulier et les autres, car tous ont contribué aux 160 victoires homologuées de ces deux unités prestigieuses. Depuis, ces escadrilles ont participé à de nombreux conflits, de la Seconde Guerre mondiale à l’opération Harmattan en Lybie, en passant par la crise de Suez ou la guerre du Golfe. Les SPA 103 et 26 ont célébré un bel anniversaire qui ouvre un nouveau siècle d’excellence. Les adieux ne furent que des au revoir en attendant la prochaine journée des « cigognes » !

 

(1) Nom donné à une escadrille équipée d’avions SPAD à sa création

Des escadrilles centenaires sur la base aérienne de LuxeuilDes escadrilles centenaires sur la base aérienne de Luxeuil
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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Questions à David Lenoble, Sous-directeur PME de la Direction Générale de l’Armement

 

3e trimestre 2014 Entreprises & Défense, la Lettre de l’Association des entreprises partenaires de la Défense

 

David Lenoble, sous-directeur PME de la DGA, est l'invité du nouveau numéro d'Entreprises & Défense, la Lettre trimestrielle de l'Association des entreprises partenaires de la Défense.

 

Pourriez-vous nous présenter la Sous-direction PME de la DGA et ses missions?

 

Rappelons d’abord les missions de la DGA: fournir aux forces les matériels dont elles ont besoin, préparer l’avenir de ces matériels pour qu’ils soient toujours au meilleur niveau technologique, et soutenir l’export.

Pour réaliser ces missions, la DGA s’appuie sur un tissu industriel dense et spécialisé que l’on nomme la base industrielle et technologique de défense (BITD). Cette base est constituée de grands maîtres d’œuvre qui s’appuient sur un tissu industriel estimé à plus de 4.000 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui contribuent à la production et à la proposition d’une grande part des innovations dont la France a besoin. Pour s’assurer de la vitalité de ce tissu d’entreprises, la sous-direction PME de la DGA est en permanence à leur contact. Elle suit les 300 entreprises qui maîtrisent les technologies les plus critiques et accompagne des centaines d’entreprises qui souhaitent innover, ou accéder aux marchés de l’armement. En 2013, elle a ainsi accompagné plus de 200 PME : mise en relation avec des experts, conseil export, soutien financier de projets d’innovation, etc. Au titre de la préparation de l’avenir, la sous-direction PME veille et enrichit sa connaissance d’un vivier de 350 entreprises de la BITD, non présentes sur les marchés «défense» mais sources potentielles d’innovations technologiques pour les programmes futurs. Pour cela, elle participe aux principaux salons d’armement et d’innovation et organise chaque année de nombreuses actions collectives pour détecter, informer et accompagner des PME de la BITD en lien avec des partenaires régionaux, groupements ou associations, telle que l’Association des entreprises partenaires de la Défense.

 

Suite de l'entretien

 

Au sommaire également de ce numéro :

• « Fiche Entreprises Défense » : la carte achat, un outil de paiement rapide des entreprises.

• La Délégation interministérielle à l'intelligence économique (D2IE).

Pour télécharger ce numéro d'Entreprises & Défense : pdfLIEN

 

 

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Le 4e bataillon présenté au drapeau

 

24/10/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Le 21 octobre, les élèves-officiers polytechniciens et sous contrat du 4e bataillon ont eu l’honneur d’être présentés au drapeau de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr au cours d’une cérémonie clôturant leur premier mois de formation.

 

Cette cérémonie, qui se tenait dans la cour Rivoli des écoles de Saint-Cyr Cöetquidan, a commencé par une veillée au musée du souvenir et s’est poursuivie par une prise d’arme. Commandé par le lieutenant-colonel Antoine, le 4e bataillon est constitué de 203 élèves-officiers, dont 133 polytechniciens et 64 officiers sous contrat incorporés il y a un peu plus d’un mois. Poursuivant leur apprentissage tactique du niveau chef de groupe, les élèves-officiers du 4e bataillon vont maintenant préparer le baptême de leur promotion, prévu le 4 décembre prochain.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:45
EFS : première formation au guidage aérien en Mauritanie

 

24/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 1erau 14 septembre 2014, un détachement d’assistance opérationnelle (DAO) des éléments français au Sénégal (EFS) placé sous les ordres de l’adjudant-chef Gallo, s’est rendu au détachement d’assistance militaire opérationnelle d’Atar pour effectuer auprès des militaires mauritaniens la première action de formation relative au guidage aérien tactique avancé (GATA).

 

Les forces armées de la République Islamique de Mauritanie (FARIM) ont sollicité les EFS pour effectuer une mission d’assistance militaire opérationnelle dans le domaine de la 3èmedimension (3D) type CAS (Close Air Support- appui aérien rapproché).

 

Le but était de former et de préparer aux missions d’appui aérien, des équipes GATA susceptibles d’agir en autonome, dans un contexte opérationnel, et au profit des troupes au sol. En tout, 15 stagiaires (cinq officiers et dix sous-officiers) ont suivi l’instruction tactique et technique sur le camp du 1er bataillon commando parachutiste de la base aérienne d’Atar.

 

Après une semaine intensive de cours théoriques et de tests variés, les stagiaires ont pu mettre en application, lors de différents exercices pratiques sur les hauteurs de la vallée d’Azougui, les savoir-faire acquis. Tout d’abord, ils ont guidé des aéronefs lents de type : « ULM TETRAS » ; ils ont ensuite pu mettre en application les missions CAS enseignées avec les équipages des avions Embraer EMB 314 - Super Tucano.

 

Le 11 septembre 2014, la formation a été certifiée par une campagne de tir Air / Sol à proximité de l’aéroport international d’Atar. Cet exercice de synthèse, avec guidages et passes de tir canon des Super Tucano, a permis de valider, sous le contrôle de leur chef d’équipe, deux équipes GATA.

 

L’excellente coopération avec les autorités mauritaniennes, particulièrement les autorités de l’armée de l’Air, a contribué à la pleine réussite de cette action de formation.

 

Lors de la traditionnelle cérémonie de remise des attestations, les autorités militaires ont remercié les instructeurs pour l’efficience de leur enseignement, et exprimé la volonté des FARIM de pérenniser les échanges de coopération opérationnelle avec les EFS dans le domaine de la 3èmedimension.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

EFS : première formation au guidage aérien en Mauritanie
EFS : première formation au guidage aérien en Mauritanie
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