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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:55
Formation des futurs experts en technologies de l’information

 

15/09/2014 Ministère de la Défense

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et John Chambers, Président de CISCO, assisteront à la signature de la Chaire « Internet of Everything »  entre l’École polytechnique et CISCO, le 18 septembre 2014 à 8h15 à l’Hôtel de Brienne (Paris)

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense s’entretiendra avec John Chambers, Président de Cisco, le jeudi 18 septembre 2014. Ils assisteront ensuite à la signature de la Chaire internationale d’enseignement et de recherche, « Internet of Everything » par Jacques Biot, Président de l’École polytechnique et Robert Vassoyan, Directeur Général de CISCO France.

 

La signature de cette Chaire, dont Cisco en est le mécène, permettra aux étudiants de l’École polytechnique de placer les technologies de l’information et la sécurité des réseaux au cœur de leur cursus.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:54
Une moisson de médailles aux Invictus Games pour les athlètes français



15/09/2014 Sources : EMA

 

Les premiers Invictus Games, jeux handisports militaires internationaux, se sont déroulés du 10 au 14 septembre au Queen Elizabeth Olympic Park de Londres.

 

Le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées, a assisté aux dernières épreuves et à la cérémonie de clôture. A cette occasion, il a pu partager la joie et l’enthousiasme des 18 sportifs et des 5 accompagnants de la délégation française, qui ramènent en France 20 médailles dont 9 en or, remportées sous les encouragements de membres de leurs familles.

 

Rendant hommage aux compétiteurs au nom du chef d’état-major des armées, le général Maire a souligné « le courage et l’abnégation dont les sportifs français ont fait preuve durant cette compétition exceptionnelle, et l’exemplarité de leur engagement, vecteur de motivation pour l’ensemble de la communauté militaire. »

 

http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/invictus-games-they-are-invictus

http://invictusgames.org/

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:54
Les blessés de l’armée de Terre en stage sportif

 

15/09/2014 Victor Poulain - Armée de Terre

 

Nos blessés de l’armée de Terre participent à un stage "sport de mer et blessures" jusqu’au 20 septembre, à Bidart et à Saint-Jean de Luz. Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, s’est rendu sur place ce weekend pour rencontrer les blessés et l’encadrement médical.

 

Objectif du stage : sensibiliser et initier au travail de réadaptation physique, psychique et fonctionnelle en milieu aquatique. Financé par l’association Terre Fraternité, cet événement est organisé dans le cadre des travaux menés par l’armée de Terre pour l’accompagnement des militaires blessés en opération, en partenariat avec la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT). Les blessés ont ainsi l’opportunité de s’initier au sauvetage en mer, à la pirogue hawaïenne et au surf. Convaincu de l’enjeu de périodes comme celle-ci pour les blessés, le chef d’état-major de l’armée de Terre s’est rendu sur place dimanche en ce début de session pour dialoguer avec les blessés et leur apporter son soutien ainsi qu’à l’équipe médicale. Ce stage SMB démontre que la reconstruction et le suivi des victimes de conflits demeurent l’une des priorités de l’armée de Terre.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:45
photos D. Payet - 5e RIAOM

photos D. Payet - 5e RIAOM

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

4 septembre 2014, à l’occasion de la cérémonie de Bazeilles, le 5e régiment interarmes d’Outre-Mer (5e RIAOM) a rendu hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis devant une assemblée composée d’anciens Tirailleurs, de hautes personnalités djiboutiennes et françaises, et des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le général Zakaria Cheick Ibrahim, chef d’état-major général des armées représentant le ministre de la défense de Djibouti , le général Philippe Montocchio, commandant des FFDj, et le colonel Jean-Bruno Despouys, chef de corps du 5e RIAOM ont présidé la cérémonie de commémoration qui s’est appuyée sur trois temps forts : une prise d’armes avec remise de décorations, une série de deux tableaux vivants, et une lecture des combats de Bazeilles.

 

Le premier tableau vivant représentait la reprise du fort de Douaumont en région verdunoise. Au cours de la Première Guerre mondiale, les Allemands s’étaient servi de ce fort comme pivot de leur défense sur la rive droite de la Meuse, jusqu’à sa reprise le 24 octobre 1916 par le régiment d’infanterie coloniale du Maroc (RICM) renforcé de tirailleurs somalis. Après la reprise du Fort de Douaumont, les 2 compagnies somalies engagées ont été citées avec le régiment à l’ordre des Armées de la République. C’est le premier corps africain à avoir obtenu cette haute et très rare récompense.

 

Le second tableau faisait référence aux opérations actuelles, dont l’engagement dans l’opération Sangaris en République centrafricaine. De mars à juillet 2014, le 5e RIAOM a projeté plus de 200 de ses hommes en République centrafricaine,  Ce tableau a permis d’expliquer le rôle des soldats de la force Sangaris et plus précisément celui  du GTIA Scorpion dans ses opérations de sécurisation menées dans l’Est de la Centrafrique.

Enfin, la lecture des combats de Bazeilles constituait le point d’orgue de la cérémonie. Chaque année, par tradition les troupes de Marine se rassemblent quel que soit leur point d’ancrage à travers le monde pour commémorer le sacrifice héroïque de leurs anciens en 1870,  aux portes de Sedan.

Les autorités politiques et militaires du Pays, et le commandement des FFDj se sont rassemblés autour de cet évènement mémoriel, occasion d’honorer les héros d’hier et les soldats d’aujourd’hui. De mettre en avant la qualité des liens unissant les deux pays.

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis
FFDj : hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:30
Opération Enduring Freedom : Le Courbet quitte la CTF 152 après un mois de patrouille dans le golfe

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

Le 13 septembre, en franchissant le détroit d’Ormuz vers le golfe d’Oman, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a quitté la Combined Task Force 152, volet maritime de l’opération Enduring Freedom de lutte contre le terrorisme dans le golfe arabo-persique, après presque un mois passé dans cette zone stratégique.

 

« Approach and Assist »

 

La mission principale de la CTF 152 consiste à lutter contre les trafics susceptibles d’être liés au terrorisme dans le golfe arabo-persique. A cet effet, de nombreuses approches de boutres sont réalisées chaque jour afin de recueillir du renseignement utile dans le cadre de cette lutte. Ce type d’opérations, appelé « Approach and Assit », amène également à porter assistance aux bateaux présents sur zone quand ils en expriment le besoin.

 

Ainsi, le 6 septembre dernier, un marin pakistanais a été secouru au large des côtes saoudiennes par l’équipe médicale du Courbet. L’équipe de visite était venue à la rencontre d’un boutre pour recueillir du renseignement, et lui proposer son soutien. Arrivé à bord, le capitaine de l’embarcation a indiqué qu’un des membres d’équipage s’était entaillé le mollet le matin même. Le médecin du bord a rejoint l’infirmier déjà sur place puis a soigné la blessure du patient.

 

Coopération maritime

 

Au cours de sa patrouille dans le golfe, le Courbet a également mené plusieurs actions de coopération avec les marines des pays riverains. Une journée de plongées ous-marine et des manœuvres ont par exemple été réalisées en coopération avec les marines koweïtienneset saoudienne . Un exercice de lutte anti-navire utilisant des moyens aéronautiques ainsi qu’un exercice de défense aérienne contre Rafales français et Mirages émiratis ont été réalisés le 12 septembre en coopération avec la marine des EAU.

 

Un exercice de plus grande envergure s’est déroulé le 1erseptembre. Le Courbet a opéré avec cinq bâtiments américains, dont le porte-avions G. W. H. Bush, afin d’entretenir la dynamique de coalition, de savoir-faire de haut niveau et confirmer l’interopérabilité de nos moyens.

 

Prévention, Connaissance et Anticipation

 

Le déploiement de la frégate s’inscrit également dans le cadre d’une présence française permanente dans l’océan Indien. Le Courbet est en mesure de répondre à toutes les sollicitations nationales sous faible préavis en cas de crise. Il s’agit de conforter la place que la France entend maintenir dans cette région du monde. D’autre part, la frégate participe à la fonction stratégique de connaissance et d’anticipation par le recueil de renseignement d’intérêt maritime ou relatif aux crises locales. Ce renseignement permet de bénéficier d’une appréciation autonome et complète des événements en cours.

 

Engagé depuis le 4 août dans l’opération Enduring Freedom, le Courbet assure désormais la contribution de la France à la mission de lutte contre les trafics maritimes liés au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Arabie et le golfe d’Oman.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:30
Opération Enduring Freedom : Le Courbet à Abu Dhabi

 

15 Septembre 2014 Marine Nationale

 

Du 7 au 12 septembre 2014, la frégate FLF Courbet a fait escale dans la base navale française d’Abu Dhabi aux Émirats Arabes Unis.

 

Il s’agissait de la plus longue escale du bâtiment depuis son départ de Toulon, le 25 juillet dernier. Durant les jours de mer qui ont précédé son arrivée aux Émirats Arabes Unis, le Courbet a mené plusieurs actions de coopération avec des marines amies opérant dans la région (américaine, koweitienne et saoudienne), et intégré la Combined Task Force 152. Cette intégration l’a amené à effectuer de nombreuses approches sur des boutres afin de récolter des renseignements sur la zone.

 

Un entraînement avec la Marine et l’armée de l’Air émirienne a été organisé à l’appareillage. Il a permis de confirmer l’interopérabilité de nos forces.

 

Engagé depuis le 4 août dans l’opération Enduring Freedom, le Courbet assure désormais la contribution de la France à la mission de lutte contre les trafics maritimes liés au terrorisme en mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en mer d’Arabie et dans le golfe d’Oman.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 06:30
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

Ce matin, le 15 septembre 2014, deux avions Rafale de l’armée de l’Air ont décollé de la base aérienne française 104 d’Al Dhafra, aux Emirats arabes unis, pour effectuer un vol de reconnaissance au-dessus de l’Irak.

 

Pour cette mission d’ISR (Intelligence Surveillance and Reconnaissance), les Rafales étaient chacun équipés d’un pod RECO NG. Situé sous l’appareil, cet instrument permet le recueil d’images numériques à haute et basse altitudes, la prise de vue à grande vitesse de jour comme de nuit et la surveillance vidéo.

 

Réalisée sous le contrôle tactique du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN), cette mission a été effectuée en étroite coordination avec les autorités irakiennes et nos alliés présents dans la région.

 

Les 13 septembre, un renfort en capacités de renseignement avait été acheminé aux EAU par avion A400M sur décision du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées. Une quarantaine de militaires et du matériel de renseignement ont ainsi été projetés depuis la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. Le lendemain, dimanche 14 septembre, un avion ravitailleur C135 ralliait la base française d’Al Dhafra depuis la base aérienne 125 d’Istres.

 

En visite aux Emirats arabes unis après son déplacement en Irak aux côtés du Président de la République et du ministre des Affaires étrangères, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est adressé aux militaires français de la base d’Al Dhafra peu de temps avant le départ des Rafale. Il a rappelé la détermination de la France au moment où s’ouvre à Paris une conférence internationale sur l’Irak.

 

Le vol d’ISR réalisé aujourd’hui est le premier vol français de ce type effectué au-dessus de l’Irak. Des missions similaires pourraient être effectuées dans les jours à venir. Il s’agit pour les armées françaises d’acquérir du renseignement sur le groupe terroriste Daesh et renforcer notre capacité d’appréciation autonome de la situation.

 

Les forces françaises aux Emirats arabes unis (FFEAU) participent au dispositif des forces de présence des armées françaises. Elles sont constituées d’un état-major de niveau opératif, de la base navale d’Abu Dhabi, de la base aérienne 104 d’Al Dhafra et de la 13e DBLE. Les FFEAU assurent une présence permanente aux EAU dans le cadre des accords de défense et animent les relations bilatérales de défense de la France avec ses partenaires régionaux. Elles ont également pour mission de soutenir les moyens militaires déployés dans le golfe arabo-persique et le nord de l’océan Indien, et de permettre l’entrainement et l’aguerrissement des forces en milieu urbain et désertique.

Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 16:55
Top départ de l’exercice Serpentex 2014


15/09/2014 Armée de l'Air

 

Du 15 septembre au 3 octobre 2014, l’exercice « Serpentex » est organisé depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Historiquement réalisé depuis la base aérienne 126 de Solenzara, il est pour la première fois mené à partir de la plateforme landaise.

 

Une évolution dans l’emploi

« Serpentex » était à l’origine une activité dédiée à la mise en condition du personnel projeté sur le théâtre afghan. Il s’est imposé au fil du temps comme une référence en Europe dans le domaine de l’appui aérien. Depuis 2013, l’exercice a même évolué prenant en compte les enseignements des dernières opérations (Harmattan, Serval) afin de mettre en œuvre de nouveaux modes d’action.

Une implantation stratégique

« Serpentex » va bénéficier, grâce à sa délocalisation à Mont-de-Marsan, d’un environnement plus riche. En effet, les forces aériennes déployées pourront profiter du soutien des unités du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), et s’entraîner sur le champ de tir de Captieux. L’exercice pourra également s’exprimer dans un contexte interarmées grâce à l’implantation voisine de plusieurs garnisons.

Une activité intense

Le volet aérien verra la participation de quatre nations : les Anglais, les Italiens, les Espagnols et les Français. Sous la cocarde bleu-blanc-rouge seront mobilisés Rafale, Mirage 2000D, Mirage 2000N, Transall, Casa, Puma, Caracal, Fennec, Atlantic 2 ainsi qu’un E-3F et le drone Harfang depuis leurs bases respectives (Avord et Cognac). Du côté du contrôle aérien avancé (FAC – Forward Air Controller), l’exercice « Serpentex » regroupera pas moins de neuf nations.

Top départ de l’exercice Serpentex 2014
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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 16:30
Egyptian Air Force- Mirage 2000

Egyptian Air Force- Mirage 2000

 

Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

L'Egypte souhaite diversifier ses approvisionnements en armements. Après avoir acheté quatre corvettes de DCNS, Le Caire pourrait en commander deux autres et moderniser ses Mirage 2000. Le ministre de la Défense se déplace aux Emirats Arabes Unis ce lundi et mardi il ira en Egypte.

 

Sous le signe politique. Le déplacement du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce lundi aux Emirats Arabes Unis (EAU), puis mardi en Egypte, permettra à la France d'évoquer notamment les questions régionales, Irak et Libye. Aux Emirats, Jean-Yves Le Drian reviendra avec ses interlocuteurs sur la coopération de défense privilégiée entre les deux pays, et échangera sur les questions régionales et les crises en Irak et en Libye. Au Caire, le ministre s'y rendra afin d'aborder avec les autorités égyptiennes la coopération bilatérale dans le domaine de la défense. Ils évoqueront également les questions régionales et notamment les crises en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen Orient.

Au-delà des dossiers géopolitiques, Paris et Le Caire poursuivront les discussions sur les  projets d'équipements et de modernisation de certains matériels de l'armée égyptienne. L'Egypte, qui avait eu une longue tradition d'acquisition d'armements français, souhaite à nouveau ne pas dépendre que des Etats-Unis, de la Russie, voire de la Chine en matière d'achats de matériels militaire. "Il y a une volonté de coopération entre la France et l'Egypte", explique un industriel. Le Caire a d'ailleurs surpris en juin tous les observateurs en s'offrant quatre corvettes françaises de 2.400 tonnes de la famille Gowind fabriquées par DCNS (1 milliard d'euros) financées par un pays du Golfe. Le groupe naval, qui a déjà reçu un acompte d'environ 100 millions d'euros, a vendu ces corvettes équipées de son système de combat, le Setis, et elles pourraient être armées de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet de MBDA.

 

Deux autres corvettes pour le Caire ?

Selon des sources concordantes, l'Egypte pourrait commander deux autres corvettes, qui étaient en option et qui seraient construites à Lorient, très rapidement pour un montant de 500 millions d'euros. Une signature serait attendue d'ici à la fin de l'année, voire dès octobre, indiquent des sources proches du dossier. Ce qui n'est pas exclu tant la négociation pour les quatre premières corvettes a été finalement très rapide, environ six mois.

Par ailleurs, DCNS continue de négocier un lot de torpilles (150 à 200 millions d'euros) pour armer les quatre premières corvettes. Tout comme MBDA, qui a vendu ses installations de tir (50 millions d'euros environ), propose un lot de missiles évalué entre 300 et 400 millions d'euros d'Exocet et de VL-Mica

 

Modernisation des Mirage 2000 égyptiens en vue ?

Une autre bonne nouvelle pour les industriels de l'armement tricolore même si cela reste à concrétiser. A la fin de l'été, le dossier de la modernisation des Mirage 2000 égyptiens (16 appareils), qui était très compliqué, expliquait-on au début de l'été à La Tribune, s'est finalement débloqué, selon des sources concordantes. Après de longues discussions avec les Égyptiens, Thales proposerait une modernisation de type Inde. Ce contrat permettait à New Delhi de moderniser, via Dassault Aviation et le groupe d'électronique, leurs 51 Mirage 2000 avec une nouvelle avionique, des équipements de guerre électronique (contre-mesures.) et un radar plus puissant pour un montant de 1,4 milliard d'euros. En Egypte, la facture s'élèverait à 900 millions d'euros, voire au-dessus du milliard, selon les différentes sources.

De son côté, MBDA propose un lot de missiles air-air Mica pour armer les Mirage 2000 égyptiens. Ce que le missilier européen avait déjà fait en Inde (493 missiles Mica IR/EM pour 959 millions d'euros). Par ailleurs, MBDA propose au Caire des solutions en vue de rééquiper l'armée égyptienne dans le domaine de la défense aérienne (Air defence) de courte et moyenne portée. Tout comme l'Arabie Saoudite, l'Egypte dispose actuellement de missiles Crotale (Thales). Un dossier qui pourrait être très, très explosifs entre les deux groupes.

 

Discussions sereines autour du Rafale avec Abu Dhabi

Et le Rafale aux Emirats Arabes Unis ? Les discussions entre les deux pays qui se poursuivent à un rythme de sénateurs, ont à nouveau frémi à la fin de cet été. Sans plus. Abu Dhabi, qui dispose de Mirage 2000-9 très performants, n'est pas vraiment pressé pour remplacer ces appareils, les seuls d'ailleurs à avoir participé avec le soutien de Dassault aux récents raids aériens réussis de l'armée de l'air émiratie en Libye, contrairement aux F-16 américains (le Congrès devait donner son accord). A Paris, industriels et gouvernement en ont aujourd'hui bien conscience. D'où des discussions très sereines dans un climat aujourd'hui apaisé entre Abu Dhabi et Paris, loin du tumulte imposé il y a plus deux ans par Nicolas Sarkozy qui avait fini par froisser Abu Dhabi. L'avionneur s'attend à être sollicité par Abu Dhabi pour optimiser son offre.

Jean-Yves Le Drian qui cultive avec le prince héritier d'Abu Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahayan, qui est également commandant-en chef adjoint des forces armées des EAU, des relations privilégiées, devrait en profiter pour le remercier de la signature du contrat Falcon Eye. Le ministre s'est beaucoup battu pour ce contrat de satellites espions, qui doit encore être mis en vigueur. Fin juillet, Airbus Space Systems (maître d'oeuvre) et Thales Alenia Space ont signé à Londres un nouveau contrat avec les Emirats Arabes Unis (EAU) portant sur la vente de deux satellites d'observation de type Pléiades.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 15:50
EDA project shows how metamaterials can boost the performance of antennas
 
Brussels - 15 September, 2014 European Defence Agency
 
 

The MIMICRA (Metamaterial Inspired Microwave Conformal Radar Antenna) project, which came to an end last month, shows how new materials and design techniques can improve the performance of antennas.

 

Metamaterials are artificially engineered materials that have been altered to exhibit properties not found in nature. Research and development of metamaterials is a rapidly growing field, which could eventually result in a huge range of new applications for both the civilian and military domains. An important area of research is concerned with new antennas for applications, such as communications, EW (Electronic Warfare), or even multifunctional sensing. This purpose behind the MIMCRA project was to show how antennas developed using metamerials can provide significantly higher levels of performance than conventionally developed antennas.

The project perfomed a study which established a robust set of requirements for three different types of antennas. These requirements outlined the limitations of current antennas and considered possible applications of new materials and designs, focusing particularly on benefits for aeronautical platforms.

Building on this study, demonstrator structures were developed (see picture above) that pushed the boundaries of material design and illustrated how using metamaterials could produce antennas with performance levels significantly greater than those using conventionial design methods and materials.  

The research performed highlighted the enhancements that these new approaches can bring, however more work is needed before these technologies can produce commercially viable solutions.

The project was managed and funded by France and the UK, within the framework of the European Defence Agency. The work was carried out by a wide consortium of different companies and universities: Airbus, Dassault Aviation, Thales, Telecom ParisTech, Institut d’Électronique Fondamentale, BAE Systems, MBDA (UK), Queen Mary College London, and Oxford University.

 

More Information

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 15:50
photo Airbus

photo Airbus

 

12 septembre 2014, Usinenouvelle.com (Reuters)

 

Le président exécutif d'Airbus, Thomas Enders, critique les restrictions qu'impose le gouvernement allemand sur les exportations de biens de défense et juge que cette position est susceptible de dissuader les sociétés internationales de coopérer sur de futurs projets.

 

"Quand il s'agit de défense et de politique de sécurité, ce que le gouvernement allemand dit et ce qu'il fait sont deux choses très différentes", affirme Thomas Enders dans une déclaration envoyée à Reuters.

 

Le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, qui veut durcir les règles pour l'exportation d'armement vers les zones sensibles, a déclaré en août aux industriels du secteur que leur avenir dépendait d'une consolidation avec leurs pairs européens. Pourtant, selon un article de Die Zeit publié la semaine dernière, il préférerait voir le groupe de défense Krauss-Maffei Wegmann (KMW) se rapprocher de son compatriote Rheinmetall plutôt que de fusionner avec le français Nexter.

 

En outre, Berlin bloquerait actuellement un contrat de missiles de MBDA au Qatar en n'autorisant pas le transfert de pièces détachées de l'Allemagne vers la France, apprend-on de sources du secteur de la défense. Le quotidien Les Echos a fait état de ce blocage le 10 septembre. Airbus détient 37,5% de MBDA, le missilier dont BAE Systems et Finmeccanica sont également actionnaires.

 

Conséquences sur l'emploi

 

Thomas Enders, qui a supervisé la restructuration du capital d'Airbus Group pour limiter l'influence des Etats français et allemand, dit que les restrictions à l'exportation pèseront sur l'emploi en Allemagne. Il ajoute que la politique de Berlin pourrait freiner le développement secteur en Europe. "Alors qu'on parle sans cesse de davantage de coopération et de consolidation du secteur de la défense en Europe, on s'attaque à des décennies de coopération franco-allemande."

 

L'industrie de la défense en Allemagne emploie environ 80 000 personnes, avec des exportations en hausse de 24% à 5,85 milliards d'euros en 2013. Cette envolée des ventes à l'étranger a décidé le ministre allemand de l'Economie à freiner les exportations d'armes vers des pays comme le Qatar et l'Arabie Saoudite, dont les achats contribuaient à faire du pays le troisième exportateur d'armement au monde.

 

L'Allemagne va plus loin que Bruxelles

 

Les entreprises allemandes ont déjà reproché à la politique de Sigmar Gabriel d'avoir entrainé le rejet de milliers de licences d'exportation d'armes et Rheinmetall a lancé un avertissement sur ses résultats après le blocage par Berlin d'un accord pour la vente d'équipements de simulation de combat à la Russie.

 

Le gouvernement allemand est ainsi allé plus loin que les sanctions décidées par l'Union européenne à l'encontre de la Russie pour son rôle dans le crise ukrainienne. D'après le texte de ces sanctions, l'embargo sur les exportations d'armes vers la Russie n'est pas rétroactif et ne concerne donc pas des contrats déjà signés.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 14:55
Helidax centre de formation Hélicoptère DCI Défense Conseil International


15 sept. 2014 DefenseWebTV

 

Helidax est basée au sein de l’Ecole de l’Aviation Légère de l’Armée de terre (EALAT) à Dax, au sud-ouest de la France. Hélidax est née de l’association d’INAER Helicopter France et de DCI, toutes les deux actionnaires à 50 %.

Le but de cette externalisation est la fourniture à l’EALAT (école de formation de pilotes d’hélicoptères à vocation interarmées et internationale) des heures de vol requises pour la formation de base des pilotes des Armées (terre, mer, air), de la Gendarmerie Nationale, entre autres bénéficiaires.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 14:30
Irak: première mission de reconnaissance aérienne

Décollage de deux avions Rafale depuis la base aérienne 104, stationnée à Al Dhafra, aux Emirats Arabes Unis.

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

Ce matin, le 15 septembre 2014, deux avions Rafale de l’armée de l’Air ont décollé de la base aérienne française 104 d’Al Dhafra, aux Emirats Arabes Unis, pour effectuer une mission de reconnaissance au-dessus de l’Irak.

 

Réalisée sous le contrôle tactique du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone Océan Indien (ALINDIEN), cette mission est effectuée en étroite coordination avec les autorités irakiennes et nos alliés présents dans la région.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:56
Le SNA Perle au large de La Réunion. photo Marine Nationale

Le SNA Perle au large de La Réunion. photo Marine Nationale

 

15.09.2014 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

Aucune femme n'avait passé un mois dans un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) avant que la marine nationale ne m'en donne l'autorisation, au printemps 2014. Encore moins une journaliste, secret-défense oblige.

La curiosité m'avait piquée, à l'occasion d'un départ de patrouille à bord du Terrible depuis Brest. A la sortie de l'île Longue, il faut de longues heures aux sous-marins lanceurs d'engins pour dépasser le plateau continental et pouvoir plonger. Je n'avais pu passer qu'une petite nuit à bord, à peine seize heures inscrites dans le livret de plongée donné pour l'occasion aux visiteurs, avant un retour par hélicoptère.

J'avais touché du doigt la dissuasion nucléaire française, mais je n'avais rien rapporté de solide pour comprendre la partie humaine qui se joue à bord de ces machines de guerre. Que font ces marins soldats, à 300 mètres de fond ? Comment vit-on à bord de tels bateaux ? Qui sont-ils pour supporter ces conditions d'enfermement volontaire plusieurs mois par an ?

 

UNE OUVERTURE NÉCESSAIRE

Le monde clos des forces sous-marines vit très bien dans l'isolement. Par essence jaloux de son secret, il se pense à part dans les armées. La Force océanique stratégique compose une petite famille, élitiste : 3 500 personnes, dont 2 000 hommes naviguent. La communication vers l'extérieur tient peu de place dans cette culture. Mais la marine peine désormais à attirer des jeunes dans ces métiers, techniques, exigeants. Elle doit les faire connaître.

En outre, les sous-marins représentent l'investissement le plus lourd de la défense pour les prochaines années – il faut près de 10 milliards d'euros pour renouveler la flotte des sous-marins nucléaires d'attaque. Les militaires doivent démontrer aux décideurs politiques l'utilité stratégique de ces outils, en ces temps de disette budgétaire. L'ouverture devient nécessaire. Enfin, le ministère de la défense a décidé de féminiser les équipages de sous-marins, derniers bastions masculins, à partir de 2017.

L'accord donné pour embarquer, un mois, sur le SNA Perle, est passé au filtre de toute la hiérarchie militaire. J'ai été accueillie comme il se doit dans cet univers : avec une chaleureuse réserve. « Ça va être très dur », m'a avertie Stéphan Meunier, le commandant de l'escadrille des SNA à Toulon.

 

Retrouvez la totalité de cet article en édition abonnés, et suivez dans Le Monde, jusqu'au vendredi 19 septembre, la suite de cette plongée à bord du Perle, avant de découvrir, samedi 20 septembre, notre grand format « Un mois sous les mers », récit d'une journée type à bord d'un sous-marin nucléaire d'attaque.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:55
Création de la 36ème escadre de commandement et de conduite aéroportée - photos Armée de l'Air

Création de la 36ème escadre de commandement et de conduite aéroportée - photos Armée de l'Air

 

14/09/2014 Armée de l'air

 

Pour cette rentrée 2014, quatre escadres ont été créées sur les bases aériennes d’Avord, d’Istres et de Nancy. D’autres verront le jour à partir de 2015.

 

Deux des quatre premières escadres de l’armée de l’air ont été créées sur la base aérienne 702 d’Avord. La 36e escadre de commandement et de conduite aéroportée (EC2A) regroupe quatre unités autour des avions radar E3-F et l’escadre sol/air de défense aérienne-1er régiment d’artillerie de l’air (ESADA-1er RAA) qui réunit trois unités dédiées à la défense sol/air. « Ces deux escadres concernent nos pôles de référence nationale chacun dans leur domaine, confie le colonel Fabien Mandon, commandant la base d’Avord et la base de Défense. C’est une évolution naturelle pour Avord où nous fonctionnions déjà par pôle dans une logique de mission et de réactivité. Le projet CFA 2015, auquel j’ai eu la chance de participer en apportant un regard de terrain, va ainsi clarifier les chaînes locales de responsabilité mises en place au plus près des forces. Et je pense sincèrement que c’est une nécessité pour remettre de la cohérence et pour clarifier notre organisation. En ce qui concerne l’intégration des soutiens, les processus sont parfois complexes au quotidien. Aujourd’hui il faut beaucoup d’énergie pour obtenir ce dont on a besoin. La réforme va permettre de définir une interface claire entre la base aérienne et les soutiens. Améliorer les processus va réellement faciliter le quotidien des aviateurs sur la base aérienne, afin de continuer à être au rendez-vous des opérations. »

 

La 31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques a officiellement été créée sur la base aérienne 125 d’Istres, le 27 août 2014. Elle rassemble le groupe de ravitaillement en vol (GRV) 2/91 «Bretagne» et l’escadron des soutiens techniques spécialisés (ESTS) 15/93. Le lieutenant-colonel Olivier Roquefeuil, commandant le GRV depuis 2013, est le premier chef de la 31eescadre. «C’est un grand honneur, déclare-t-il. Nous allons essayer de faire profiter l’armée de l’air et les futures escadres de tous les enseignements que nous allons tirer de cette nouvelle organisation. Certes, il y a beaucoup de choses à mettre en place. Mais c’est parfaitement réalisable car on sait où on va. Ce nouvel échelon va véritablement mettre de l’huile dans les rouages!» Outre le GRV et l’ESTS appartenant directement à la 31e escadre, elle regroupera également sous son autorité fonctionnelle deux équipes présentes sur la base d’Istres et œuvrant dans le même domaine : l’équipe de marque ravitaillement en vol et transport stratégique du centre d’expériences aériennes militaires et l’équipe d’étude technique centralisée, une unité de la SIMMAD (structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense).

 

Sur la base aérienne 133 de Nancy, la création officielle de la 3e escadre de chasse, dont le commandement a été remis au lieutenant-colonel Hugues Poinfert, a eu lieu le 5 septembre 2014. Lors de cette cérémonie, ce dernier a ensuite remis le commandement de l’escadron de chasse 2/3 « Champagne » au lieutenant-colonel Yannick Desbois et celui de l’escadron de transformation Mirage 2000D 2/7 « Argonne » au lieutenant-colonel Sébastien Salgues.

 

 

Création de l'escadre sol-air de défense aérienne-1er régiment d’artillerie de l’air

Création de l'escadre sol-air de défense aérienne-1er régiment d’artillerie de l’air

Création de la 31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques

Création de la 31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques

Création de la 3ème escadre de chasse à Nancy

Création de la 3ème escadre de chasse à Nancy

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:55
Symposium "entreprises et soutien pétrolier des forces armées"



12/09/2014 Economie et technologie

 

Le Service des essences des armées (SEA) est un service interarmées, opérateur unique du soutien pétrolier du ministère de la Défense. Intervenant dans toutes les composantes de la chaîne logistique pétrolière, ses liens avec les entreprises comportent de multiples facettes.


Dans le cadre des relations qui unissent les entreprises du secteur pétrolier et le SEA, une matinée est organisée le 14 octobre à l’Ecole Militaire (Paris 7e) autour de deux thèmes :

  • Intérêt et compétences partagés
  • Synergies à développer

 

Ce symposium est avant tout une occasion unique, à travers les partenariats entre le SEA et les entreprises, de mettre en avant leurs capacités d’innovation dans les domaines des équipements et de partager les expériences en logistique pétrolière.
Les RH (formation, reconversion, réserve, exportation des compétences) sont au cœur des enjeux actuels. Une meilleure connaissance des besoins et des attentes permettrait de répondre à de nombreux besoins spécifiques.

 

Nous vous attendons le 14 octobre pour échanger sur ces thèmes !
 

Inscription et renseignements :
01 55 58 81 84 ou symposium-sea-entreprises@inet.essences.defense.gouv.fr

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:55
Des drones autonomes en passe de révolutionner la sécurité des sites privés
 
Septembre 12, 2014 electronique-eci.com

 

 A la tête d'une équipe d'ingénieurs de toutes nationalités, Cédric Cocaud, un jeune ingénieur nord-américain, titulaire d'un doctorat en Génie électrique et systèmes d'information au Japon a conçu et développé son projet aux Etats-Unis pendant deux ans avant de choisir de s'installer en Europe et plus précisément en France. Sky Défense, sa petite entreprise basée en région parisienne, s'apprête à lancer un système de surveillance par drones autonomes qui va révolutionner la sécurité des sites professionnels privés (chantiers, sites industriels de grande surface, sites d'exploitation exposés aux intrusions...).


Le principe :

Des drones équipés de caméras décollent seuls de leur base et se déplacent, de nuit comme de jour sur un site, de façon autonome et aléatoire en modifiant leurs trajets ou leurs horaires. Ils peuvent identifier une intrusion, s'approcher des intrus, les enregistrer et reconnaître (par comparaison) des visages ou des plaques d'immatriculation et transmettre des données (images et vidéos) en temps réel vers des sites distants où un opérateur peut décider de prévenir une équipe d'intervention ou de prendre le contrôle du drone pour entrer en contact avec les intrus. Leur ronde terminée, les drones effectuent seul leur retour vers la station de rechargement.

Amélioration de la protection du site, baisse des coûts de sécurité, diminution des risques pour le personnel de sécurité, sont quelques uns des nombreux avantages de ces drones, dont les premiers exemplaires pourront être livrés dès le mois de juin 2015.

En attendant, le fondateur de Sky Défense cherche des partenaires ; mais au regard d'un taux de croissance qui s'annonce à trois chiffres pour les cinq premières années et de l'étendue des marchés potentiels, on peut imaginer qu'il n'aura pas trop de difficultés à boucler son tour de table.

www.skydefense.com

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:30
Lutte contre EI: vols de reconnaissance militaire français vers l'Irak

Jean-Yves Le Drian est arrivé ce matin sur la base d'al-Dhafra aux Emirats arabes unis où sont basés des Rafales français susceptibles d'intervenir dans une opération aérienne de la coalition sur l'Irak. - photo MinDefFR

 

15-09-2014 à 09:30 Par RFI

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian est arrivé ce lundi matin aux Émirats arabes unis. Il se rendra ensuite en Egypte : une visite axée sur la situation en Irak et en Libye et qui s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la coalition internationale pour lutter contre l’organisation terroriste Etat islamique et sécuriser l’Irak. Des vols de reconnaissance sur l'Irak sont organisés dès ce lundi a déclaré le ministre sur la base d'al-Dharfa où sont stationnés des Rafales français.

 

Des avions et militaires français sont stationnés dans le Golfe, notamment aux Emirats arabes unis, sur la base d'al-Dhafra, où est arrivé le ministre de la Défense ce lundi matin. « Dès ce matin, les premiers vols de reconnaissance auront lieu avec l'accord et des autorités irakiennes et des autorités » des Emirats, a déclaré le ministre. Notre correspondante Nathalie Gillet confirme que les avions ont décollé ce matin.

 

Une base d'une importance capitale pour la France dans la région

 

« La base d’Al Dhafra, où je suis allé plusieurs fois, est une base gigantesque » explique le général Gaviard, ancien chef des opérations des armées.

 

« Les Emiriens sont entraînés et s’entraînent régulièrement avec les Français sur la base d’al-Dhafra, c’est dix fois ou même un peu plus, la taille des bases occidentales. On y trouve de nombreux d’escadrons émiriens, trois escadrons de Mirage 2000-9 et trois escadrons de F-16 Block 60, c'est-à-dire les avions pratiquement les plus sophistiqués que l’on peut trouver dans le monde occidental. On y trouve aussi les escadrons américains, en particulier les U2 qui sont des avions espions, on y trouve aussi un Air Warfare Center, ce centre technique qui permet de se préparer et s’entraîner au combat. »

 

Une opération multinationale et pas une «opération de croisés»

 

« Les Emiriens connaissent parfaitement la manière de travailler des forces occidentales, c’est ce qu’on appelle l’interopérabilité. Il y a un véritable accord stratégique qui, en particulier, a été renforcé sous la précédente présidence. Parce que au-delà de la base d’Al Dhafra et des six Rafales, on a aussi une division de la Légion étrangère qui était située à Djibouti et a migré sur les Emirats, et puis on a aussi une petite base navale. C’est donc un véritable partenariat stratégique avec les Emirats. »

 

Les Emiriens connaissent parfaitement la manière de travailler des forces occidentales, et sont « prêts à le faire, reste à avoir le feu vert politique pour pouvoir agir ensemble » ajoute le général Gaviard.

 

« Il faut effectivement que les forces occidentales soient accompagnées par des forces du Moyen-Orient pour que l’opération ne soit pas considérée comme une opération de croisés mais bien une opération multinationale. La visite de Jean-Yves Le Drian aux Emirats est bien là aussi pour poser cette question politique » conclut le général Gaviard.

 

Rappelons que les Etats-Unis mènent déjà des frappes aériennes en Irak depuis le début du mois d'août et que les pays de la coalition internationale contre l'EI dont les contours doivent être précisés ce lundi matin à la conférence de Paris n'ont pas l'intention d'envoyer des troupes au sol mais qu'ils vont soutenir les forces locales et notamment les Peshmergas kurdes du Nord de l'Irak, l'armée irakienne et les rebelles modérés syriens. Pour ce qui de la question très sensible d'éventuelles frappes sur la Syrie, le régime de Damas s'y oppose formellement.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 10:55
La France renforce son arsenal contre le djihadisme

Photo tirée du compte Facebook de Mourad Fares. Le cyberdjihadiste français se servait de ce réseau pour recruter. Il a été interpellé mercredi à Roissy.

 

14/09/2014 Par Christophe Cornevin – LeFigaro.fr

 

Un projet de loi antiterroriste, débattu à partir de ce lundi, prévoit de frapper les candidats au départ d'interdiction de sortie du territoire et d'accentuer la traque sur Internet.

 

Alors que la menace d'un attentat affole tous les compteurs et que l'État islamique vient d'orchestrer une troisième décapitation d'otage européen, il ne se passe plus une semaine sans que le spectre du djihadisme ne secoue l'Hexagone. Mercredi dernier encore, Mourad Fares, un sergent recruteur dépeint comme «particulièrement dangereux» et «proche des mouvements terroristes djihadistes Daech et Jabhat al-Nosra», a été cueilli à Roissy par les policiers spécialisés de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Originaire de Thonon-les-Bains, ce ressortissant français de 29 ans est soupçonné d'avoir enrôlé de jeunes Français dans les régions de Toulouse et de Strasbourg pour les précipiter dans le chaos syrien. Quelques jours auparavant, une famille entière abandonnait sans prévenir son domicile de l'Isère pour filer, avec deux fillettes de trois et cinq ans, vers les zones de combat via la Turquie.

 

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 10:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

14/09 Jean-Philippe Lacour / Correspondant à Francfort et Thibaut Madelin / Correspondant à Berlin  - lesEchos.fr

 

L’allemand Rheinmetall ­étudie des rapprochements alors que le français Nexter et l’allemand KMW veulent s’unir.

 

Le ministre allemand de l’Economie, Sigmar Gabriel, sème la pagaille dans la coopération entre les industries de défense française et allemande. En cherchant à restreindre les autorisations d’exportation d’armes aux pays non membres de l’UE et de l’Otan, il met à mal plusieurs projets en cours. Au grand dam de Tom Enders, patron d’Airbus et victime collatérale de cette politique. Mais le ministre souhaite aussi qu’une « discussion intensive [soit menée] sur la consolidation nationale » de l’industrie allemande de la défense alors même que le français Nexter et l’allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) mènent un projet de fusion visant à créer un Airbus de l’armement terrestre.

 

Profitant de ces réticences, un troisième acteur s’est mis en embuscade, l’allemand Rheinmetall. Selon le « Handelsblatt », le groupe de Düsseldorf étudie plusieurs opérations de rapprochement. Des discussions préliminaires auraient lieu entre Rheinmetall et la division marine du sidérurgiste ThyssenKrupp. Une activité de 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires. ThyssenKrupp aurait contacté plusieurs acheteurs potentiels pour sa filiale de sous-marins, dont le français DCNS, selon Reuters. Autre cible étudiée par Rheinmetall, Atlas Elektronik, une coentreprise de ThyssenKrupp et de la branche défense d’Airbus, fournisseur dans la marine, et Optronics, une filiale d’Airbus produisant des systèmes de laser. Tom Enders songe à se débarrasser de ces activités. Une annonce pourrait même intervenir d’ici à la fin du mois selon Reuters. Interrogées, les sociétés n’ont pas souhaité faire de commentaire.

 

Embarras

 

Si les pourparlers entre Nexter et KMW progressent, les oukases du ministre allemand pourraient amputer la valorisation du groupe de Munich, en bloquant des contrats à l’export. Cela gênerait la mise en œuvre d’une fusion entre égaux, indique la FAZ, qui cite l’entourage du ministère de la Défense à Paris. Frank Haun, le patron de KMW, a rencontré Sigmar Gabriel vendredi. Rien n’a filtré de l’entretien et on affirme à Berlin que les entreprises sont libres de leurs décisions.

 

D’un point de vue juridique, Berlin devrait donner son feu vert à une fusion entre KMW et Nexter. Mais, sur un plan purement politique, un rapprochement entre KMW et Rheinmetall, déjà partenaires sur le char Leopard, aurait les faveurs de la classe politique allemande.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 09:55
Patroller - photo RP Defense

Patroller - photo RP Defense

 

12 septembre 2014 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

Au salon UAV Show de Bordeaux (9-11 septembre 2014), Thales, Sagem (groupe Safran) et Airbus Defence and Space étaient venus en force avec les drones Watchkeeper, Patroller et Tanan. La publication d’un appel d’offre pour la fourniture à l’armée de Terre française de son futur drone tactique est attendue dans les semaines à venir.

 

UAV Show, salon du drone de Bordeaux (9-11 septembre 2014), qui vient de fermer ses portes sur la BA 106, s’est caractérisé pour sa troisième édition par la présence des principaux acteurs du secteur. C’est un signe de réussite indubitable, qui s’explique notamment par l’actualité, avec en toile de fond une compétition majeure pour l’équipement de l’armée de Terre française. En ligne de mire, le remplacement du drone SDTI en service depuis 2001 sous les couleurs du 61ème régiment d’artillerie de l’armée de Terre. Les SDTI, alias Sperwer de la société Sagem (groupe Safran) ont réalisé environ 2.000 missions opérationnelles en Afghanistan, pour la perte d’une douzaine d’appareils. La moitié des accidents ont eu lieu à l’atterrissage, la caillasse afghane n’ayant jamais été tendre avec le Sperwer qui revient sur terre accroché sous un parachute.

 

Après des années de tergiversations, un appel d’offre est à présent attendu dans les semaines qui viennent pour trouver un remplaçant à cet appareil, avec une mise en service prévue autour de 2017. C’est du moins ce qui ressort de la Loi de Programmation Militaire. Certes, la France n’a plus d’argent, mais les dernières opérations africaines ont de nouveau mis en évidence le besoin pour de tels appareils capables d’apporter à moindre coût une surveillance efficace au niveau tactique. En filigrane apparaît également la volonté de structurer la filière drone française et de créer un champion capable, rêvons un peu, d’exporter son savoir-faire dans le monde entier. Et c’est ainsi que Thales, Sagem et Airbus, les poids lourds du secteur en Europe, se font face depuis plusieurs années.

 

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Watchkeeper photo Richard Seymour - Thales

Watchkeeper photo Richard Seymour - Thales

Tanan 300 UAS - Airbus DS

Tanan 300 UAS - Airbus DS

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 09:45
Opération Le Havre - Barkhane (2 Sept 2014)


Crédit :  EMA / armée de terre
 

 

2 septembre 2014 à 6h30, dans la région d’Aguelhoc, au Sud du Tigharghar, au Nord-Mali, le commandant du Groupement Tactique Désert (GTD) de la force Barkhane s'entretient avec le chef du détachement de liaison et d’appui opérationnel n°2 (DLAO 2) de Kidal sur le schéma tactique à adopter.

L'opération Le Havre est une des opérations majeures de l'ère Barkhane. Son but est de neutraliser les groupes terroristes et leurs flux logistiques dans la région du Tigharghar au Nord-Mali en menant une opération coordonnée avec la MINUSMA.

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 
Opération Le Havre - Barkhane (2 Sept 2014)

2 septembre 2014 à 6h20, dans la région d’Aguelhoc, au Sud du Tigharghar, au Nord-Mali, le commandant du Groupement Tactique Désert (GTD) étudie avec son chef d’opération les itinéraires possibles pour rejoindre la base opérationnelle avancée (BOA), afin de lancer une opération de reconnaissance

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 09:30
Rafale équipé de son pod Reco-NG (système de reconnaissance de nouvelle génération) lors de l'opération Harmattan. photo ECPAD 2011

Rafale équipé de son pod Reco-NG (système de reconnaissance de nouvelle génération) lors de l'opération Harmattan. photo ECPAD 2011

 

15 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Al-Dhafra (Emirats arabes unis) - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite aux Emirats arabes unis, a annoncé que les premiers vols de reconnaissance militaire en Irak auraient lieu lundi alors que Washington et ses alliés se mobilisent contre l'Etat islamique (EI).

 

Dès ce matin, les premiers vols de reconnaissance auront lieu avec l'accord et des autorités irakiennes et des autorités émiraties, a dit le ministre sur la base d'Al-Dhafra où étaient rassemblés quelque 200 militaires dont des pilotes d'avion de combat Rafale.

 

Ce déplacement, a déclaré M. Le Drian, intervient dans un contexte d' une exceptionnelle gravité. Il a rappelé la visite en Irak vendredi du président François Hollande qui a annoncé la disposition de la France à contribuer politiquement et militairement à trouver une issue à la crise à la demande des autorités de Bagdad.

 

Soyez donc prêts à intervenir, a dit le ministre français aux militaires positionnés sur cette base située à 30 km au sud-ouest d'Abou Dhabi.

 

La France se tient prête en ces moments décisifs pour sa sécurité car c'est bien aussi la sécurité de la France que menace Daesh, ce pseudo Etat islamique, a encore dit M. Le Drian.

 

photo MinDef FR

photo MinDef FR

Le Falcon transportant M. Le Drian a atterri à l'aube sur cette base où sont stationnés des militaires français, ainsi que six avions de combat Rafale, un avion ravitailleur Boeing C-135 et un avion de reconnaissance Atlantique de la marine française.

 

Quelque 750 militaires français sont déployés aux Emirats arabes unis.

 

M. Le Drian doit rencontrer le prince héritier, Cheikh Mohammed ben Zayed al Nahyane, pour expliquer notamment le rôle que joue la France au sein de la coalition antijihadiste.

 

Les entretiens doivent porter non seulement sur l'Irak mais aussi sur la Libye. M. Le Drian doit ensuite se rendre en Egypte.

 

Sa visite dans les deux pays intervient au moment où les représentants d'une vingtaine de pays se réunissent à Paris pour définir le rôle de chacun dans la coalition internationale voulue par Washington pour combattre les jihadistes de l'EI, qui ont exécuté un nouvel otage.

 

La décapitation d'un Britannique, revendiquée samedi par ce groupe, a renforcé la détermination de la communauté internationale à éradiquer ces jihadistes, qui contrôlent de vastes territoires en Irak et en Syrie, en formant une vaste coalition.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 08:55
Groupe aérien embarqué : la flottille 11F prend le relais de la 12F

 

12/09/2014 Marine nationale

 

Depuis la rentrée, les Rafale Marine et les Super-Étendard Modernisé s’entraînent tous les jours sur la base de l’aéronautique navale de Landivisiau (BAN) dans le cadre de leur maintien en  condition opérationnelle et de la qualification des jeunes pilotes. 

 

Il y a quelques jours, la flottille 11F (Rafale Marine) a pris l’alerte en relais de la 12F et est ainsi en mesure d’être déployée à tout moment sur le porte-avions. C’est également le cas de la 17F, flottille de Super-Etendard Moderniséet de la 4F, équipée de Hawkeye. 

 

Les avions de chasse de l’aéronautique navale représentent un outil majeur de projection de puissance. Le porte-avions Charles de Gaulle peut agir en tous points du globe sous faible préavis sur décision politique.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 08:50
MULTISTATISME : Une évolution prometteuse en matière de lutte sous la mer

 

12/09/2014 Marine nationale

 

La Royal Navy et la Marine nationale, avec le soutien de la Délégation générale à l’armement et de Thalès Underwater systems, ont une nouvelle fois prouvé leur interopérabilité au début du mois de septembre lors d’essais de «coopération multistatique» conduits à la mer entre la FREMM Aquitaine et le HMS Richmond.

 

Les premiers résultats et les détections obtenues sur un SNA français sont encourageants. Le multistatisme consiste à exploiter les émissions sonar d’une seule unité à partir d’une ou plusieurs autres unités silencieuses (voir schéma).  Utilisé comme un moyen complémentaire pour chasser les sous-marins, il offrirait le double avantage tactique de permettre à une unité réceptrice de détecter, pister et engager un contact en toute discrétion et de perturber le sous-marin dans son élaboration du dispositif de surface en lui déniant de l’information acoustique.

 

Il est vraisemblable qu’il faille compter à l’avenir sur cette capacité prometteuse qui semble intéresser un nombre croissant de nations.

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