Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 16:50
Exercice "Citadel Stentor"

 

02.07.2014 Armée de Terre

 

Le corps de réaction rapide France, ainsi que la 3e brigade légère blindée ont organisé en Italie un staff ride nommé "citadel stentor" du 15 au 19 juin 2014, afin de s'entraîner à planifier une opération en s'appuyant sur des données historiques, en l'occurrence la bataille de Monte Casino. Cet exercice de réflexion et de planification a engagé environ 140 personnels alliés des états-majors de l'OTAN. En sus des exercices de réflexion sur cette opération joint multinationale, a été célébrée une cérémonie au cimetière français de Venafro, en hommage aux soldats du corps expéditionnaire Français morts au combat.

 

En photos : Les derniers jours du staff ride du CRR-Fr à Monte Cassino

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 16:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

Jul. 1, 2014 - By PIERRE TRAN and ALBRECHT MÜLLER – Defense News

 

PARIS AND BONN — Nexter and Krauss-Maffei Wegmann (KMW) said on Tuesday their owners have agreed to set up an alliance with the creation of a 50:50 joint venture to house the French-German defense technology group, marking a major move in European cross-border consolidation in land armaments.

 

The owners met in Paris and signed heads of agreement, showing a determination to “share their future and the road ahead,” the companies said in a joint statement.

 

A target date for completion of the deal is “early 2015,” the companies said.

 

Nexter is state-owned while KMW is controlled by the Bode family.

 

Under the agreement, there is an “intended unification” of the two companies, with the owners putting their shares into a newly incorporated joint holding company, the statement said.

 

The owners will receive 50 percent of the holding company, which will be the sole shareholder in KMW and Nexter, the statement said.

 

The deal will mark a step in consolidation of defense technology in Europe, while boosting standardization and interoperability of military equipment for European and NATO customers, the companies said. The alliance also would create a dependable industrial base, they said.

 

The alliance will create a European defense technology group with combined annual sales nearing €2 billion (US $2.7 billion), a combined order book worth €6.5 billion and more than 6,000 staff.

 

Nexter CEO Philippe Burtin, ahead of the Eurosatory trade show, told Defense News the company is pursuing consolidation talks.

 

“The Europeans are working on it; it’s reassuring. We, the Europeans, are working on the future of European defense,” he said.

 

In May 2013, a French source told Defense News, “We’re extremely keen for a very strong partnership between Krauss-Maffei Wegmann and Nexter.

 

“It’s being discussed between owners,” the source said

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 15:55
Canon Caesar - photo Armée de Terre

Canon Caesar - photo Armée de Terre

 

02/07/2014 Jean Guisnel – Défense Ouverte / Le Point.fr

 

Budgets en réduction, complémentarités de gammes et très gros marché français à venir expliquent une fusion opportune entre les deux industriels.

 

Voici une dizaine d'années que l'affaire était dans les tuyaux ! C'est dire si l'annonce faite mardi par le ministère de la Défense des premiers pas devant conduire à un rapprochement de deux industriels de l'armement terrestre, l'allemand Krauss-Maffei Wegmann et le français Nexter, est importante. Il y a encore du pain sur la planche avant que ce rapprochement ne débouche sur une fusion, mais la lettre d'intention signée mardi à Paris par les deux P-DG, Philippe Burtin (Nexter) et Frank Haun (KMW), est une avancée essentielle. Elle permettra à ces spécialistes porteurs de deux cultures différentes de l'armement terrestre de rapprocher leurs gammes et de concourir ensemble pour les juteux marchés export.

 

Roue contre chenille

 

Les temps glorieux de la guerre froide qui voyaient ces deux industriels livrer chaque année des dizaines de blindés à leurs armées respectives sont révolus depuis un quart de siècle. Mais ce que la France et l'Allemagne avaient réussi en matière de missiles, avec la création d'Euromissile aujourd'hui fondu dans MBDA, ou d'Eurocopter devenu leader mondial du secteur des hélicoptères, restait à faire en matière d'armement terrestre.

 

KMW et Nexter n'excellent pas dans les mêmes segments techniques : l'industriel allemand est au tout premier rang pour les blindés à chenilles, notamment avec la famille du char de bataille Léopard, quand son concurrent français est meilleur dans les blindés à roues, illustrés par la dernière génération de ces équipements produits en France : le VBCI, dont 77 nouveaux exemplaires auront été livrés à la fin de l'année en cours. Surtout, Nexter commercialise un canon d'artillerie de 155 mm monté sur roue, le Caesar, qui connaît un succès discret mais bien réel à l'exportation.

 

Contrat Scorpion

 

Le problème, pour les deux industriels, qui se trouvent tous deux en deçà de la taille critique (moins de 800 millions d'euros de chiffre d'affaires pour chacun en 2013), vient de la réduction des budgets, donc des marchés de leurs armées nationales respectives. Or, un contrat important se profile pour l'industriel français : celui du nouveau système de combat modulaire de l'armée de terre, Scorpion. Considérablement réduit par rapport aux prévisions initiales, il prévoit le remplacement de véhicules de combat à bout de souffle : le VBMR (véhicule blindé modulaire à roues) doit remplacer le VAB (véhicule de l'avant blindé) en service depuis... 1976 ! À peine moins vieux puisque son entrée en service date de 1980, le char AMX-10 RC doit être remplacé par l'EBRC (engin blindé de reconnaissance et de combat), qui enverra également l'ERC 90 et le VAB Hot au magasin des antiquités.

 

Armement : les vraies raisons du rapprochement entre Nexter et KMW

 

Dans un discours prononcé le 16 juin dernier lors du salon de l'armement terrestre Eurosatory, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait annoncé : "Fort des engagements du président de la République en faveur du budget de la Défense, je m'apprête à lancer le programme Scorpion. Les premières livraisons seront donc en 2018 pour les VBMR, et 2020 pour les EBRC." Le gouvernement attend les dernières offres des industriels pour la fin de ce mois. Les premières signatures de contrats de ce marché énorme (5 à 6 milliards d'euros au total sur quinze ans) sont attendues avant la fin de l'année. Si Bercy ne met pas un coup de frein aux ambitions.

 

Un pari sur l'avenir

 

Le gouvernement français avait le choix entre la recherche d'un partenaire étranger pour Nexter, qui a été retenu, et l'association de cet industriel avec un partenaire français. Deux hypothèses ont été envisagées : Renault Trucks Defense, filiale de Volvo, dont la taille était trop petite. Et Thales. Mais l'armée de terre était très opposée à cette éventualité, peu disposée à payer ses futurs blindés au prix très élevé que pratique l'électronicien. L'association avec KMW s'est donc imposée logiquement. Elle passera par la création d'une société commune, Nexter étant privatisée et demeurant la propriété de l'État, qui détiendra 50 % de la nouvelle société, plus une golden share.

 

La fin du processus de rapprochement n'est pas prévue avant 2018 ou 2019. Dans une allocution prononcée mardi lors de la cérémonie de signature, le ministre de la Défense a toutefois estimé que "le mariage, et donc la création d'un nouveau groupe, est attendu à l'horizon du premier semestre 2015. Je vous donne rendez-vous à cette date, et j'espère que nous pourrons alors célébrer ensemble la réussite d'une opération qui est, à mon sens, une véritable chance, pour la France et l'Allemagne, et pour l'Europe à travers nos deux pays."

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 15:50
Jean-Yves Le Drian : « Rapprocher Nexter et KMW pour mieux affronter la concurrence internationale »

 

01/07 Alain Ruello - lesechos.fr

 

Pour Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, le rapprochement permettra aux deux entreprises d’atteindre la taille critique pour être compétitif à l’exportation.

 

Cela fait des années qu’on évoque la création d’un champion franco-allemand de l’armement terrestre. Pourquoi maintenant ?

 

C’est la première fois que l’on réalise une consolidation européenne de cette ampleur dans l’armement depuis EADS en 2000 et MBDA en 2001. Nous allons constituer un Airbus du terrestre. Cela permettra de mieux affronter la concurrence internationale : ensemble, Nexter et KMW formeront le premier groupe d’armement terrestre européen. C’est une réponse aux contraintes sur les budgets de défense en Europe. C’est une nécessité pour disposer d’une gamme complète et de capacités d’innovation majeures. Cela méritait d’en parler dans le cadre franco-allemand et de dépasser les blocages historiques. C’est une étape majeure. On rentre dans une phase de fiançailles pour aboutir au mariage en avril prochain.

 

Pourquoi ce schéma plutôt qu’un rapprochement avec Renault Trucks Defense par exemple ?

 

La co-entreprise Nexter-KMW va ouvrir des synergies importantes pour l’avenir en matière de R&D et de développement international. Le rapprochement va immédiatement créer de la valeur dans ces domaines. Ce schéma préservera les deux entreprises et les programmes de chacune d’entre elles puisque les commandes engagées resteront chez Nexter et KMW.

 

Nexter était menacé sinon ?

 

La dépendance de Nexter à l’égard des commandes françaises est importante. L’entreprise doit muscler ses capacités de développement international.

 

Quel est l’intérêt pour KMW, qui exporte très bien, de se rapprocher de Nexter ?

 

La nouvelle société vaudra plus que la somme actuelle des deux entités. Les entreprises mutualiseront leurs gammes et le groupe atteindra la taille critique pour être compétitif à l’export. C’est favorable pour l’emploi car chacun garde ses carnets de commandes et s’associe à l’autre pour innover et exporter. C’est aussi un plus considérable pour l’Europe de la Défense. Avec de la volonté, on parvient à des résultats.

 

Même si l’Etat conserve 50 %, il va falloir privatiser Nexter. Craignez-vous une levée de boucliers en interne ?

 

Nos intérêts seront parfaitement protégés. L’Etat conserve 50 % de cet ensemble ainsi qu’une action spécifique pour préserver ses intérêts stratégiques, dans le domaine des munitions.

 

Ce rapprochement en appelle-t-il d’autres ?

 

Une étape importante s’ouvre aujourd’hui, dont je souhaite le plein succès. Demain, cet ensemble pourra s’ouvrir à d’autres.

 

Ce qui est possible dans l’armement terrestre, l’est-t-il aussi dans le naval ? On évoque la nécessité d’un Airbus des sous-marins depuis des années entre DCNS et TKMS...

 

J’agis de manière pragmatique et concrète pour développer nos industries de défense. Nous évaluons nos intérêts, travaillons avec des partenaires éventuels et aboutissons à un résultat qui préserve notre industrie de défense et qui nous projette à l’export. La solution Nexter-KMW répond à ces conditions. Comme j’ai pu l’encourager dans le domaine spatial (Airbus Safran), la consolidation européenne peut concerner d’autres secteurs. J’en ai fait un objectif majeur car le ministère de la Défense est aussi celui des industries de défense.

 

Le divorce entre TKMS et Kockums vous donne-t-il des idées sur une alliance franco-suédoise ?

 

La ministre suédoise de la défense et moi-même avons évoqué toutes ces questions vendredi dernier. Nexter-KMW montrent qu’il y a de l’intérêt à se consolider tout en préservant ses atouts.

 

La ministre de la défense allemande va prendre position sur les drones. Attendez-vous un top départ pour un projet franco-allemand sachant que Dassault, Airbus et Finmeccanica piaffent d’impatience ?

 

En Allemagne, l’opinion publique a été marquée par le Global Hawk. Je fais de l’équipement de nos armées en drones une priorité et ma collègue allemande partage mon intérêt pour le sujet

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 15:50
Leclerc (Nexter) - LEOPARD 2 A4 (KMW)

Leclerc (Nexter) - LEOPARD 2 A4 (KMW)

 

2 juillet 2014 par Emmanuel Cugny Tout info, tout éco

 

Un premier pas vient d'être franchi pour la construction d'un grand Airbus de l'armement terrestre. Les fabricants de blindés français Nexter et allemand KMW ont entamé hier un rapprochement pour former le leader européen dans ce secteur.

 

Les représentants des deux entreprises et l'Agence française des participations de l'Etat ont signé un accord qui ouvre une phase de discussions pour constituer une co-entreprise dans les neuf prochains mois. La nouvelle entité qu'ils détiendront à égalité dépassera en chiffre d'affaires l'allemand Rheinmetal ainsi que le britannique BAE-Systems. Cet accord marque une nouvelle étape dans la consolidation de l'industrie européenne de l'armement après la constitution du géant de l'aéronautique EADS, récemment rebaptisé Airbus Group. A terme, Nexter détenu à 100% par l'Etat français - c'est l'ancien Giat Industrie - qui fabrique le char Leclerc, et KMW (groupe familial) qui fabrique le Léopard, ont vocation à fusionner.

 

Suite de l’article et podcast

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 14:55
Armement : Patrick Boissier quitte la barre de DCNS

 

02/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le patron du groupe naval va demander au conseil d'administration d'écourter son mandat de PDG. Le conseil évoquera ce sujet lors d'une réunion prévue le 23 juillet prochain

 

La succession de Patrick Boissier à la tête de DCNS s'accélère bien. Le patron du groupe naval va demander au conseil d'administration d'écourter son mandat de PDG, selon un communiqué publié ce mercredi matin. Une réunion du conseil évoquera le sujet le 23 juillet prochain. "L'anticipation de la fin du mandat de Patrick Boissier permettra à son successeur de maîtriser deux processus qui influenceront largement le déroulement de sa mission : les négociations en cours avec des prospects majeurs ainsi que l'élaboration du budget 2015 et du plan 2015-2018", a précisé le communiqué.

Pour sa part, Patrick Boissier pourra, dans ses nouvelles fonctions de président du GICAN (Groupement des industries de construction et activités navales), se consacrer à la préparation d'Euronaval qui "revêt cette année une importance considérable pour l'industrie française étant donné l'état du marché mondial". L'ancien patron des activités de cyberdéfense d'Airbus Group, Hervé Guillou, devrait prendre la succession de Patrick Boissier.

 

Croissance de 40 % sur quatre ans

Le mandat de Patrick Boissier a été marqué par "la croissance de 40 % de l'activité de DCNS sur quatre ans (2010-2013) grâce aux initiatives prises pour élargir son portefeuille de produits et services, son portefeuille de clients à l'international et son portefeuille d'activités vers l'énergie et grâce à l'amélioration de la performance du groupe".

Hervé Guillou devra encore "accélérer l'amélioration de la performance interne de DCNS afin d'assurer la poursuite de son développement sur des marchés de plus en plus contraints et concurrentiels", a expliqué le communiqué. L'avenir du groupe passera par l'accroissement des investissements en R&D, notamment dans les activités de sous-marins conventionnels ainsi que dans le maintien et le développement des compétences, l'établissement de plusieurs implantations et partenariats à l'international et la modernisation de ses moyens de travail en France.

 

Chasse aux sorcières ?

La succession de Patrick Boissier va se passer finalement en douceur pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année aurait pu être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Pour autant, beaucoup craignent que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières. Déjà, le patron de l'activité sous-marins, Olivier Dambricourt a été récemment et brutalement débarqué après avoir remplacé en octobre 2013 Pierre Quinchon, qui a pris les rênes de la Direction Technique et Innovation (DTI) et qui a payé l'échec de la campagne de Singapour.

Une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM. Le groupe naval a signé un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), qui n'est pour le moment pas mis en vigueur. DCNS est également en très bonne posture en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit), le président de la République José Mujica ayant personnellement choisi le groupe français.

 

Le Moyen Orient important pour DCNS

Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France avait signé une LoI (Letter of intent) sur l'ensemble du spectre naval (40 milliards d'euros de projets) avec l'Arabie Saoudite. Mais les nombreux changements de ministre de la Défense semblent avoir eu raison de cette initiative franco-saoudienne.

En outre, DCNS en coopération avec MBDA, propose au Qatar trois frégates ATBM (défense antimissile balistique), armées de missiles Aster 30 (MBDA et Thales) et de missiles mer-mer Exocet. Ces navires de 4.000 tonnes seraient des dérivés des frégates singapouriennes Delta vendues par DCNS dans les années 2000. Le contrat est estimé à 2,5 milliards d'euros environ.

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

30 juin 2014 MIXBOY

 

Meeting aérien des 60 ans de l'ALAT - page Facebook


Site de MIXBOY : http://dmcompagnie.wix.com/mixboy

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 12:50
FREMM Normandie - photo DCNS

FREMM Normandie - photo DCNS

 

01.07.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Meyer Habib, député de la 8e circonscription (1) des Français établis hors de France, s'intéresse dans une question à l'adresse du ministre de la Défense sur l'état d'avancement d'un contrat de location de frégates multi-missions (FREMM) conclu en 2013 entre la France et la Grèce...

 

La Grèce, touchée de plein fouet par la crise, a renoncé à l'achat direct de six frégates FREMM de DCNS. Un coup dur que l'armateur français tente toujours de contourner en louant deux premiers navires à la marine grecque. Selon le député, cette idée aurait été évoquée lors de la visite en Grèce du Président de la République François Hollande le 19 février 2013.

 

Pour le député, " ce projet, s'il se concrétise, constituerait une très belle opération pour l'État et DCNS ". Ces locations seraient assorties d'une option d'achat à terme. " La construction de nouvelles frégates sera relancée dès que les finances du pays le permettront. " Voilà qui permettrait au ministère français de la défense " d'économiser une partie des investissements prévus pour le programme FREMM sur la prochaine loi de programmation militaire, tout en n'impactant pas le plan de charge et donc l'emploi à Lorient ", se félicite Meyer Habib.

 

Le député s'enquiert des chiffres de location et de l'état d'avancement de cet accord avec la Grèce. Selon le site grec Defence Net, la location pourrait atteindre 40 millions d'euros par an et par bateau, soit 1,6 milliard d'euros sur vingt ans

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 12:40
Poutine joue la France et l’Europe contre les États-Unis

Vladimir Poutine Conférence des ambassadeurs de Russie et des représentants permanents à Moscou le 1er juillet 2014 (Service de presse du Kremlin)

 

2 juillet 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Vladimir Poutine s’est affiché en défenseur de l’Europe, de son indépendance, et en particulier de la France contre le «chantage» américain, lors d’un discours de politique étrangère qui a réaffirmé les ambitions de la Russie sur le continent.

 

«La politique indépendante de la Russie ne plaît vraiment pas à ceux qui continuent de prétendre à un rôle exceptionnel. Les événements en Ukraine l’ont montré, comme ils ont montré que ce modèle de relations avec la Russie [...] ne fonctionne pas», a lancé, devant le corps diplomatique russe, le maître du Kremlin.

 

Il réaffirmait ainsi, dans une allusion claire aux États-Unis, la rivalité revenue au galop ces derniers mois, au fil des crises syrienne puis ukrainienne, avec l’ancien adversaire de la guerre froide.

 

Il a défendu le droit de la Russie de protéger ses intérêts géopolitiques en Ukraine, affirmant que si elle n’était pas intervenue dès mars en Crimée, les forces de l’Otan se seraient rapidement installées dans la péninsule où est historiquement basée la flotte russe de la mer Noire.

 

«En définitive, tout ce pour quoi la Russie se battait depuis l’époque de Pierre-le-Grand, et même avant, aurait été effacé», a déclaré M. Poutine.

 

«J’espère que le pragmatisme va tout de même l’emporter, que les Occidentaux vont abandonner leurs ambitions [...], vont commencer à construire les relations sur un pied d’égalité, avec respect mutuel», a-t-il conclu.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:57
XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

 

2 juillet, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Le secret avait été bien gardé ! Hier en fin de journée, après plus de 18 mois de négociations, Nexter et Krauss-Maffei Wegmann ont annoncé leur projet d’alliance. Un peu plus tôt dans la journée, les propriétaires des deux entreprises (famille Bode-Wegmann pour KMW, l’état français pour Nexter) avaient signé un protocole d’accord. Le rapprochement des deux groupes sous l’égide d’une holding qui s’appellera KANT (KMW And Nexter Together, comme quoi chars lourds et humour ne sont pas incompatibles) jette les bases d’un groupe franco allemand de défense fort de 6000 salariés, avec un carnet de commande de plus de 6 Mds€ et d’un chiffre d’affaires annuel de 2 Mds€. La part des deux sociétés dans cet ensemble est relativement équilibrée, ce qui a sans doute facilité le rapprochement, avec simplement un léger avantage à KMW sur le chiffre d’affaires et les effectifs.

 

Depuis une bonne décennie, le mariage de Nexter faisait partie des arlésiennes du secteur de l’industrie de Défense. Pour de nombreux observateurs, l’actionnariat public du groupe français constituait un frein rédhibitoire à toute évolution de son périmètre.  Les deux industriels ont donc décidé d’un commun accord de bousculer la situation et de faire taire les augures. Reste que la signature d’hier n’est qu’une étape et le chantier à venir est bien plus conséquent que les négociations qui ont précédé. Les gammes sont complémentaires de part et d’autre du Rhin, mais avec des zones de recouvrement non négligeable : on trouvera par exemple deux 8×8, le VBCI et le Boxer, ou deux MRAP, le Dingo et l’Aravis. Sans oublier bien entendu le Léopard et le Leclerc dans les chars lourds. On fait toutefois remarquer chez Nexter que ces gammes ne se retrouvent que rarement en concurrence frontale. D’abord parce que les produits présentent tout de même des différences notables en terme de masse ou de technologie et que les terrains de chasse commerciaux des deux groupes ne se superposent pas.

 

Le mariage annoncé hier présente en revanche l’avantage de faire naitre un groupe européen puissant et cohérent non seulement dans les blindés, mais aussi dans la canonnerie, les systèmes d’armes, les munitions et les poudres grâce au savoir-faire de Nexter dans ces domaines. Il écarte du même coup le scénario d’un mariage consanguin entre KMW et Rheinmetall, ou celui du dépeçage prévisible du groupe Nexter s’il avait du se rapprocher de Renault Trucks Defense. Reste une interrogation majeure : le groupe franco-allemand Eurocopter, aujourd’hui numéro 1 de l’hélicoptère dans le monde, était né en 1992 du rapprochement de la division hélicoptère d’Aerospatiale en France et de MBB en Allemagne. Ce mariage, qui fait figure d’exemple, avait été cimenté par une coopération ancienne et surtout par le lancement du programme Tigre, qui avait su fédérer les équipes des anciens concurrents. Quel sera le ciment du futur groupe KANT ?

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:56
Nexter et l'allemand KMW sur la voie de la fusion


01.07.2014 leberry.fr

 

Les fabricants de blindés français Nexter et allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) ont entamé mardi un rapprochement pour former "le leader européen de l'armement terrestre", a annoncé le gouvernement français, qui détient le capital de Nexter.

 

Les représentants des deux entreprises et l'Agence des participations de l'Etat (APE) ont signé un accord qui ouvre une phase de discussion entre industriels pour constituer d'ici quelque neuf mois une coentreprise, a-t-on expliqué au ministère de la Défense.

 

La nouvelle entité, qu'ils détiendront à égalité, dépassera en chiffre d'affaires l'allemand Rheinmetall et même le britannique BAE Systems, si l'on exclut ses importantes filiales aux Etats-Unis.

 

Cet accord marque une nouvelle étape dans la consolidation de l'industrie européenne de l'armement, après la constitution du géant de l'aéronautique EADS (aujourd'hui Airbus Group) en 2000 et du fabricant de missiles MBDA (co-entreprise de BAE Systems, Airbus Group et de l'italien Finmeccanica) en 2001.

 

A terme, "les deux entreprises ont vocation à fusionner", selon un conseiller du ministre de la défense, qui ne s'avance pas sur le temps que cela prendra.

 

Dans le Cher, le groupe Nexter est présent sur deux sites : Nexter Systems, route de Guerry à Bourges, et Nexter Munitions, route de Villeneuve à La Chapelle-Saint-Ursin.

 

KMW, société familiale qui emploie quelque 3.000 personnes, a dégagé en 2013 un bénéfice net de 80 millions d'euros sur un chiffre d'affaires d'un milliard. Nexter a réalisé la même année un chiffre d'affaires de 787 millions d'euros et un bénéfice de 74 millions.

 

Nexter bénéficiera du réseau commercial de son partenaire "sans commune mesure avec le sien", reconnait-on au ministère de la Défense. KMW a ainsi vendu 3.400 chars Leopard, alors que Nexter n'a vendu que quelque 800 chars Leclerc, une moitié en France et l'autre, à perte, aux Emirats Arabes Unis. Son carnet de commandes, à 4 milliards d'euros, est le double de celui de Nexter.

 

Krauss-Maffei, à son tour, bénéficiera de la gamme de blindés modernisés de Nexter, et financés par les programmes de la défense française.

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:55
Un Lightning P38 pour commémorer la disparition d'Antoine de Saint-Exupéry

Le Lightning P38 entouré d un Mirage F1 et dun Rafale, lors de la cérémonie en hommage à A. de Saint-Exupéry sur la base de Cognac - photo Armée de l'Air

 

1er juillet 2014 par Philippe Chetail – Aerobuzz.fr

 

Le week-end dernier, sur la BA709 de Cognac et à Agay, dans la baie de Saint-Raphaël, un hommage a été rendu à Antoine de Saint-Exupéry, disparu en mission de guerre aux commandes d’un P-38, il y a 70 ans. L’occasion de voir évoluer l’unique P-38 Lightning en état de vol en Europe.

 

Pilot did not return and is presumed lost... Le 31 juillet 1944, après avoir décollé de Bastia Borgo aux commandes d’un Lockheed P-38 Lightning (type F5B), Antoine de Saint-Exupéry disparaissait en mer, à toute proximité de l’ilot de Riou, au retour d’un vol de reconnaissance sur les Alpes dans le secteur de Grenoble et Annecy. Quinze jours plus tard, le débarquement en Provence allait avoir lieu. Mis dans la confidence par ses chefs, ce vol devait être sa dernière mission. Il venait d’avoir 44 ans.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:50
LEOPARD 2 A6 - photo KMW

LEOPARD 2 A6 - photo KMW

 

01/07 Thibaut Madelin / Correspondant à Berlin - lesechos.fr

 

La société munichoise traverse une période difficile.

 

Les soldats évoquent ses chars comme d’autres rêvent de voitures de luxe. « Celui qui regarde dans le canon d’un Leopard 2 réfléchit à deux fois avant d’attaquer une patrouille allemande », a ainsi déclaré dans le passé le représentant des armées au Bundestag, Hellmut Königshaus.

 

Krauss-Maffei Wegmann (KMW), le fabricant de blindés qui a engagé un rapprochement avec le français Nexter, est un fleuron de l’industrie allemande. Contrôlée par la très secrète famille Bode-Wegmann, la société traverse cependant une période difficile, selon la presse allemande.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:50
Foto KMW

Foto KMW

 

1. Juli 2014 sueddeutsche.de

 

Der deutsche Rüstungshersteller Krauss-Maffei Wegmann will sich mit dem französischen Nexter-Konzern zu einem gemeinsamen Unternehmen zusammentun. Ziel ist es, ein "europäischer Anführer" im Panzergeschäft zu werden.

 

    Krauss-Maffei Wegmann (KMR) und Nexter planen eine deutsch-französische Panzerschmiede

    Das Gemeinschaftsunternehmen soll beiden Rüstungsfirmen helfen, Kosten zu sparen und neue Aufträge zu erschließen

    Rüstungsindustrie dank sinkender Verteidigungsetats unter Druck

 

Deutsch-französische Panzerschmiede in Vorbereitung

 

Der deutsche Panzerhersteller Krauss-Maffei Wegmann (KMR) und sein französischer Konkurrent Nexter wollen ein Gemeinschaftsunternehmen schmieden. Vertreter beider Unternehmen und der französischen Agentur für Staatsbeteiligungen (APE) haben eine entsprechende Absichtserklärung unterzeichnet.

 

Der französischen Regierung zufolge sollen die Gespräche binnen neun Monaten in die Gründung eines Gemeinschaftsunternehmens münden. Ziel sei die Bildung eines "europäischen Anführers" auf dem Markt der Bodenrüstung. Das geplante Gemeinschaftsunternehmen soll demnach von KMR und Nexter zu gleichen Teilen gehalten werden. Auf lange Sicht werde eine Fusion angestrebt.

 

Read full article

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:40
Intelligence Ship Liman in Southern Bay, Sevastopol (photo A.Brichevsky, 10 mar 2010)

Intelligence Ship Liman in Southern Bay, Sevastopol (photo A.Brichevsky, 10 mar 2010)

 

02 juillet 2014 Var-Matin

 

Ils sont repartis il y a 48 heures. Sans mot dire. Mais pendant dix jours, la Marine française a dû composer avec de biens étranges voisins, à quelques milles seulement des eaux territoriales françaises et de Toulon.

 

Deux navires de guerre russes - le destroyer anti-sous-marins Admiral Levchenko et le bâtiment Liman - dont la présence n'était pas vraiment attendue en escale du côté de la rade…

 

Surprenant ? Pour le moins, étant donné qu'on imagine mal la Marine américaine ou anglaise nous servir la même, avec deux bâtiments plus connus pour l'écoute électronique que pour la pêche au gros, à deux pas du plus grand port militaire européen et de ses sous-marins nucléaires.

 

Des relations fraîches

 

Du côté de la Royale pourtant, on cherche à calmer le jeu : « La France déploie aussi des bâtiments dans des zones d'intérêt et d'opportunité. Les Russes n'envoient pas non plus une armada : ils ne font qu'user de la fonction connaissance et anticipation. »

 

Ce jargon stratégico-militaire cacherait pourtant un certain malaise au sein des autorités militaires françaises, comme l'ont récemment révélé nos confrères du Figaro. L'armée de mer a ainsi envoyé un navire non loin de la fameuse zone. Et probablement pas pour échanger sur Tolstoï ou trinquer à la vodka.

 

Alors que la France livrera à l'automne un premier porte-hélicoptères flambant neuf à la Russie, les relations restent fraîches entre les puissances navales russes et occidentales. Le conflit syrien et son déploiement de muscles en Méditerranée orientale ne sont sans doute pas étrangers à ces grandes manœuvres. La crise ukrainienne non plus.

 

Et encore moins le fait que la Marine française soit allée naviguer en mer Noire ces dernières semaines pour renifler l'air de la Crimée… Dans une cour d'école, on appelle ça le jeu du chat et de la souris. Et en langage stratégico-militaire, on dit comment ? « De la politique », répond malicieusement la Marine.

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:25
MGA : Rencontre franco-péruvienne

 

02/07/2014 Sources : EMA

 

Le 25 juin 2014, le général d’armée aérienne Maire, major général des armées, a reçu le général d’armée Leonel Cabrera Pino, chef du commandement interarmées des forces armées péruviennes (équivalent CEMA).

 

Cette entrevue a été l’occasion d’aborder plusieurs thèmes d’intérêt commun qui constituent aujourd’hui les bases de notre coopération militaire bilatérale.

 

Parmi ces thèmes figurent en particulier les opérations de paix, la lutte contre le terrorisme et l’orpaillage illégal, la sécurité régionale notamment dans le Pacifique sud.

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:56
Fusion franco-allemande dans l'industrie de l'armement terrestre

 

01/07/2014 à 20:20 Capital.fr (Reuters)

 

Les groupes français Nexter et allemand Krauss-Maffei-Wegmann (KMW) sont entrés mardi en négociations exclusives, premier acte d'un rapprochement qui ferait de la future coentreprise le leader de l'armement terrestre européen en terme de chiffre d'affaires, dans un marché de plus en plus concurrentiel.

 

Véritable serpent de mer, cette décision a été actée par la signature à Paris d'un accord entre les deux entreprises et l'agence française des participations de l'Etat, a-t-on appris auprès du ministère français de la Défense.

 

Nexter, fabricant du char Leclerc, est détenu à 100% par l'Etat. Côté allemand, l'entreprise KMW, qui fabrique les chars Leopard, est détenue à 100% par la famille Bode-Wegmann.

 

A l'issue du rapprochement, la nouvelle structure baptisée Kant (pour "KMW and Nexter together") sera détenue à 50% par l'Etat français et à 50% par la famille Bode-Wegmann et fera l'objet d'une coprésidence franco-allemande du directoire jusqu'à la fusion qui interviendrait dans trois à quatre ans.

 

Les deux sociétés ont confirmé leur projet de fusion dans un communiqué commun diffusé de Francfort.

 

L'Etat français conservera une action spécifique pour protéger les activités stratégiques, comme les systèmes d'armes et les activités munitionnaires.

 

"Cette signature ouvre une phase de discussions entre les deux entreprises visant à réaliser l'opération de rapprochement à proprement parler", explique-t-on dans l'entourage du ministre Français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en évoquant des "fiançailles".

 

Cette phase durera environ neuf mois et aboutira à la création de la "joint-venture" au début du deuxième trimestre 2015, vers le mois d'avril, précise-t-on.

 

D'ici là, une loi devra ajouter Nexter à la liste des sociétés qui peuvent être privatisées et l'opération devra recevoir le feu vert de la Commission européenne.

 

"On a la certitude qu'il n'y aura pas de blocage de la Commission du fait d'une position dominante de ce nouvel acteur", dit-on à Paris. "Il y a plein d'acteurs en Europe, ce qui fait qu'on ne se retrouve pas avec un monopole.

 

FORTE CONCURRENCE

 

L'enjeu est de taille à l'heure où le marché de l'armement terrestre est de plus en plus concurrentiel, avec l'arrivée de nouveaux acteurs, et où la défense fait l'objet de coupes budgétaires dans de nombreux pays européens.

 

"Chaque pays a encore son industrie terrestre mais là on arrive à une réduction telle des budgets de défense qu'il n'y a plus assez pour chacun des marchés nationaux", souligne-t-on au ministère.

 

La mise en commun des savoir-faire des deux fabricants de blindés devrait donc se traduire par des "gains financiers pour les deux et des gains de chiffres d'affaires à assez court terme sans faire de destructions d'emplois", fait-on valoir.

 

Concurrents directs, Nexter et KMW sont sensiblement similaires tant en taille (2.800 personnes côté français, 3.000 côté allemand) qu'en chiffres d'affaires (787 millions d'euros pour Nexter et un milliard d'euros pour KMW fin 2013).

 

Le groupe français affichait un résultat net de 74 millions d'euros contre 88 millions d'euros pour le groupe allemand.

 

Seule différence significative entre les deux entreprises, le volume des carnets de commande avec quatre milliards d'euros pour KMW et deux milliards d'euros pour Nexter (hors programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre française).

 

"Aujourd'hui la fusion de ces deux entités va créer le leader européen de l'armement terrestre" avec un chiffre d'affaires compris entre 1,8 et deux milliards d'euros, indique-on à Paris, devant le groupe britannique BAE et l'américain General Dynamics, dont les CA réalisés en Europe sont respectivement de l'ordre de 1,5 milliard d'euros et de un milliard.

 

EXPORT

 

Reste à savoir dans quelle mesure le rapprochement se traduira par des doublons susceptibles d'entraîner des suppressions d'emplois, une perspective écartée à court et moyen terme par Paris, qui voit dans la fusion l'occasion de renforcer l'industrie européenne de la défense.

 

"La société Nexter telle qu'elle est aujourd'hui n'a pas une viabilité assurée, au moindre à coup budgétaire elle est très vite fragilisée pour une raison simple : l'armement terrestre, qui est de plus en plus concurrentiel et commercial, n'est pas un secteur de souveraineté", dit-on. "Pour être un acteur qui compte sur le paysage européen et mondial il faut avoir une taille critique".

 

Au sein de la nouvelle entité, Nexter pourra bénéficier du réseau commercial d'exportation très solide de KMW.

 

L'entreprise allemande pourra de son côté profiter de la modernisation des véhicules blindés de combat français avec l'arrivée des véhicules blindés multi-rôles (VBMR) prévue dans le cadre du programme Scorpion et pourra désormais se fournir en tourelles et canons au sein de son propre groupe via la technologie de Nexter, et éviter ainsi de faire appel à son concurrent allemand Rheinmetall.

 

Le rapprochement Nexter-KMW, qui progressivement cédera la place à une fusion avec un seul PDG d'ici 3 ou 4 ans, n'aura aucun impact sur les contrats en cours, selon l'entourage de Jean-Yves Le Drian.

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:55
Adieu aux armes de l’amiral Magne

 

01/07/2014 Marine Nationale

 

À l’issue d’une carrière particulièrement riche ( voir biographie), l’amiral Magne a choisi de tirer sa révérence militaire à l’occasion du 40ème anniversaire du premier vol du Super Etendard qui se déroulait le weekend du 28 juin 2014 sur la base de Landivisiau

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

25 Juin 2014 Source: Marine nationale

 

Depuis le 4 juin des « silhouettes au nez pointu » disputent aux hélices la suprématie du ciel charentais. Ce sont les Rafale Marine de la flottille 12F qui ont pris leurs quartiers sur la base aérienne 709 de Cognac à l’occasion d’une campagne de tir. Un total de 150 hommes et 9 Rafale ont ainsi délaissé leur terre bretonne de la base d’aéronautique navale de Landivisiau pour venir s’installer à quelques encablures des champs de tir des Landes.

 

Programme chargé et objectifs ambitieux pour cette flottille mettant en œuvre des avions de chasse de dernière génération : tirs d’obus sur objectifs terrestres ou sur cible aérienne, de missiles air-air de type MICA, de bombes guidées laser de type GBU12 et LGTR ou encore de bombes propulsées guidées GPS de type AASM.

 

Le Rafale Marine est en effet un avion polyvalent, capable de délivrer de l’armement air-sol aussi bien qu’air-air au cours d’une même mission, aussi s’agit-il pour l’ensemble du personnel de maintenir un savoir-faire éprouvé au cours des derniers conflits.

 

« La flottille 12F est une unité opérationnelle faisant partie intégrante du groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle, insiste un pilote expérimenté aux nombreuses missions opérationnelles. « Chaque pilote doit savoir tirer toute la panoplie des armements de l’avion. Et c’est bien là le challenge de la polyvalence. Nous avons adopté l’aphorisme américain : high standards, high expectations* ».

 

Après l’opération Bois-Belleau réalisée l’hiver dernier dans le Golfe Arabo-Persique et en océan Indien en coopération avec le groupe aéronaval américain de l’USS Truman, la flottille 12F devrait passer le flambeau de l’alerte opérationnelle à sa flottille sœur, la 11F, à compter du 1er septembre.

 

* Un niveau élevé pour de hautes attentes

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:50
photo Krauss-Maffei Wegmann (KMW)

photo Krauss-Maffei Wegmann (KMW)

 

Munich/Versailles, 01 July 2014. Krauss-Maffei Wegmann

 

Krauss-Maffei Wegmann (KMW) and Nexter Systems (Nexter) , two leading European providers of land defence systems, intend to share their future road ahead. On 01. July 2014 in Paris, the owners of the French and German companies signed a Heads of Agreement to this effect. The alliance of the two groups under the umbrella of a joint holding company creates a Franco-German defence technology group with a current annual turnover nearing 2 billion euro, an order book of around 6.5 billion euro,  and more than 6,000 employees.

 

KMW, Nexter and their owners view this step as decisive for the consolidation of the defence technology industry in Europe. Their new strategic alignment makes it possible to retain jobs and skills in the heart of the European Union. The product portfolios of the two companies and their regional presences on the world market complement each other. The alliance of KMW and Nexter creates a group with the momentum and innovative force required to succeed and prosper in international competition. In addition, it offers to its European and NATO customers the opportunity of increased standardisation and Interoperability for their defence equipment, with a dependable industrial base.

 

Nexter S. A. is in the sole ownership of the French State holding company GIAT Industries S. A. ; Krauss-Maffei Wegmann GmbH & Co. KG is in the sole ownership of Wegmann GmbH & Co in Kassel. For the intended unification of the two companies, the current sole owners intend to contribute their shares into a new ly incorporated joint holding company. They will each receive 50 percent of the shares of this holding company, which will become the sole shareholder in KMW and Nexter.

 

The governance of the holding company will take into account the balance between the two shareholders, who will be reference investors in the new combined group with a long term industrial perspective. The target date for the alliance is early 2015. In the meantime, the two future partners will both be subject to a process of due diligence. The alliance project will be subject to legal and customary regulation approvals.

 

About Krauss-Maffei Wegmann GmbH & Co.

Krauss-Maffei Wegmann GmbH & Co. KG leads the European market for highly protected wheeled and tracked vehicles. At locations in Germany, Brazil, Greece, Mexico, the Netherlands, Singapore, the United Kingdom, the USA and Turkey some 3.200 employees develop, manufacture and support a product portfolio ranging from air-transportable, highly protected wheeled vehicles (MUNGO, AMPV*, F2, DINGO, GFF4 and BOXER*) through reconnaissance, anti-aircraft and artillery systems (FENNEK, GEPARD, LeFlaSys*, Armoured Howitzer PzH2000, DONAR* and AGM) to main battle tanks (LEOPARD 1 and 2), infantry fighting vehicles (PUMA*) and bridgelaying systems. In addition, KMW has wide -ranging system competence in the area of civil and military simulation, as well as in command and information systems and remote -controlled weapon stations with reconnaissance and observation equipment. The armed forces of more than 30 nations worldwide rely on tactical systems by KMW.

* Joint venture with national and international partners

 

About Nexter Systems

Nexter applies its expertise in land defence systems to meet the needs of the French army and other forces internationally. The scope of its business includes the supply of armoured vehicles, weapons systems and ammunitions for Army, Air Force, Navy and law enforcement applications. The range of products offered by Nexter includes: CAESAR® the highly mobile 155mm self-propelled gun, TRAJAN® the powerful 155 mm towed gun, 105LG lightweight towed gun, Leclerc battle tank, VBCI Infantry combat vehicle, TITUS® 6X6 Multi-Role armoured vehicle, ARAVIS® highly protected armoured vehicle, BONUS smart ammunition and FINDERS® C2 command system, all backed up by customer service, support and recycling.

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:40
 Ukraine: relance de l’offensive contre les insurgés pro-russes et première victoire


01.07.2014 45eNord.ca
 

Le président ukrainien, Petro Porochenko, cédant à son armée et à l’opinion publique ukrainienne, a préféré l’offensive militaire aux négociations et a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la fin du cessez-le-feu unilatéral d’une semaine et la reprise de l’offensive de l’armée dans l’Est, malgré les pressions russes et européennes.

—–
Mise à jour au 01/07/2014 à 16h15

Les chefs de la diplomatie allemande, française, russe et ukrainienne se réuniront mercredi de cette semaine à Berlin pour des discussions sur la crise en Ukraine, rapporte l’AFP, disant tenir l’information de source diplomatique française.

Frank-Walter Steinmeier, Laurent Fabius, Serguei Lavrov et Pavlo Klimkine se retrouveront dans l’après-midi pour des pourparlers sur la crise, alors que Kiev a repris ses opérations militaires contre les séparatistes pro-russes dans l’est du pays, et que Moscou l’accuse de torpiller le processus de paix.

—–

«Après avoir examiné la situation, j’ai décidé, en tant que commandant en chef des forces armées, de ne pas prolonger le régime de cessez-le-feu unilatéral», a déclaré M. Porochenko.

Une «offensive massive d’artillerie et d’aviation» a été déclenchée, a annoncé pour sa part le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense Oleksiï Dmytrachkivskiï.

«L’opération antiterroriste» a repris mardi matin, a déclaré de son côté le président du parlement Oleksandr Tourtchinov à l’ouverture de la séance de la chambre unique. «Les forces armées effectuent des frappes contre les bases et les bastions des terroristes», a dit M. Tourtchinov, cité par Interfax.

Et ce mardi 1er juillet, première victoire, les forces gouvernementales ont repris le contrôle du poste-frontière de Dovjanskiï occupé par les insurgés prorusses dans la région de Lougansk (est), a annoncé le président ukrainien Porochenko.

Des sapeurs ont déminé ses environs, enlevant 15 engins explosifs sur les voies d’accès à ces installations et 20 autres sur le territoire du poste lui-même.

À une trentaine de kilomètres de Donetsk, se déroulaient également ce matin des combats impliquant des chars selon des témoins et des journalistes sur place.

Ailleurs sur le terrain, la situation était calme et inchangée.

Plusieurs incidents et violations avaient marqué le cessez-le-feu et les deux parties s’étaient pointées du doigt.Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères ukrainien diffusé tard lundi soir, 27 soldats ont été tués par les séparatistes pro-russes et 69 autres blessés pendant la trêve.

 

Le contrôle de la frontière

Le contrôle du territoire et, en premier lieu de la frontière, est l’un des objectifs de l’opération ukrainienne qui vise notamment à empêcher l’entrée dans les zones séparatistes d’hommes et de matériels en provenance de Russie.

À l’issue d’entretiens téléphoniques avec ses homologues Angela Merkel, François Hollande et Petro Porochenko lundi 30 juin, le président russe Vladimir Poutine, tout en appelant à une prolongation du cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine, avait pourtant proposé à son homologue ukrainien le déploiement d’observateurs à la frontière pour s’assurer une fois pour toutes que ne passent pas d’hommes armés.

Mais le président Porochenki était soumis à de fortes pressions pour qu’il mette fin aux cessez-le-feu, alors qu’en Ukraine l’opinion publique était favorable à la reprise des opérations militaires contre les «séparatistes», estimant que la suspension des combats permettait à ces derniers de recevoir de nouveaux renforts de Russie.

Dans une adresse solennelle à la nation, Porochenko avait rejeté la responsabilité de la situation sur les rebelles, dénonçant leurs «activités criminelles» qui ont fait échouer son plan de paix, tout en se gardant bien d’évoquer la Russie.

 

Moscou déplore la situation

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que les Occidentaux devaient «cesser d’utiliser l’Ukraine comme monnaie d’échange dans les jeux géopolitiques».

Après son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le président russe a déploré à son tour le refus de Kiev de prolonger le cessez-le-feu. «En refusant de prolonger le cessez-le-feu, le président ukrainien Piotr Porochenko s’est porté pleinement responsable de la situation en Ukraine, notamment des conséquences de l’opération militaire», a déclaré mardi le président Vladimir Poutine devant les ambassadeurs russes et les représentants permanents de la Russie auprès des institutions internationales.

«L’Ukraine n’abandonne pas son plan de paix», a toutefois affirmé le président ukrainien lors de l’annonce dans la nuit de lundi à mardi du refus de prolonger le cessez-le-feu. «Notre plan de paix, en tant que stratégie pour l’Ukraine et le Donbass, reste en vigueur. Et nous sommes même prêts à revenir au régime de cessez-le-feu à tout moment. Quand nous verrons que toutes les parties s’attachent à appliquer les points essentiels de ce plan de paix».

 

Sanctions ou pas

Vendredi dernier, à Bruxelles, les chefs d’État de l’UE avaient donné trois jours à la Russie pour engager des actions concrètes visant à faire baisser la tension dans l’est de l’Ukraine.

Par ailleurs, selon des sources européennes, l’UE a décidé de préparer de nouvelles sanctions contre la Russie considérant l’absence de désescalade dans le dossier ukrainien.

Mais ces sanctions, si elles étaient adoptées, demeureraient ciblées, selon l’une de ces sources, et il semble exclu que l’on passe à des mesures de phase 3 qui, elles, pourraient toucher des secteurs entiers de l’économie russe.

En outre, les Vingt-Huit n’envisageaient pour le moment d’imposer tout de suite de nouvelles sanctions à la Russie, ont aussi indiqué à Bruxelles des diplomates européens, la décision à ce sujet ne devant pas être prise avant la réunion de lundi prochain.

Les sanctions, n’en déplaise aux Américains et aux John Baird de ce monde, semblent de moins en moins une réponse à la crise ukrainienne, pas plus, peut-être, que la reprise des opérations militaires dont les victoires pourraient s’avérer bien éphémères.

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo Franck Dubray

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo Franck Dubray

 

1er juillet 2014. Portail des Sous-Marins

 

Un des 2 bâtiments de type Mistral construits en France pour la Russie naviguera sous peu avec un équipage russe pour un voyage test, indique une source militaire.

 

Lundi matin, 400 marins russes sont arrivés à Saint-Nazaire à bord du Smolny pour y être formés à l’utilisation et à la mise en oeuvre du nouveau porte-hélicoptères. Le Vladivostok sera remis à la marine russe en octobre ou en novembre.

 

« Tout se passe comme prévu. Presque tous les problèmes administratifs ont été réglés avec les autorités de Saint-Nazaire. L’équipage peut commencer sa formation dès aujourd’hui. Un voyage d’essai interviendra dans un avenir proche, » a indique la source.

 

Référence : ITAR-TASS (Russie)

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:35
Rafale photo Livefist

Rafale photo Livefist

 

01.07.2014 JDD

 

Laurent Fabius s'est entretenue mardi avec Narendra Modi, le nouveau premier ministre indien. Pour vérifier les bonnes intentions de l'Inde sur de grands contrats prometteurs. 

 

"Tout est compliqué", c'est en trois mots le résumé du voyage du chef de la diplomatie française en Inde, le premier d'un ministre occidental auprès du nouveau gouvernement indien après les élections du printemps qui ont vu le BJP de Narendra Modi arriver au pouvoir.

Mais le premier constat positif de la délégation française est qu'au moins rien n'a été remis en cause. Et que tout espoir de finaliser ces contrats pour un montant pouvant dépasser les 25 milliards d'euros n'était pas perdu. Les nationalistes indiens qui ont succédé au Parti du Congrès n'entendent pas revoir ou redémarer à zéro les négociations sur les grands contrats en cours. Qu'il s'agisse de l'achat de plus d'une centaine d'avions Rafale, l'acquisition de deux centrales EPR ou l'achat d'hélicoptères de transport et de combat, un projet en attente depuis près de dix ans !

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 00:55
Projet d’alliance entre Krauss-Maffei Wegmann et Nexter Systems

 

Münich/Versailles, 01 juillet 2014 – Nexter Systems

 

Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Nexter Systems (Nexter), deux entreprises européennes leaders des systèmes de défense terrestres marquent leur intention de se rapprocher. Le 1er juillet, les propriétaires des entreprises allemande et française ont signé à Paris un protocole d’accord à cet effet. L’alliance des deux groupes sous l’égide d’une société holding conjointe ouvre la voie à un groupe franco-allemand de technologie de défense fort d’un chiffre d’affaires annuel approchant 2 Md€, d’un carnet de commandes d’environ 6 Md€ et d’un effectif de plus de 6000 salariés.

 

KMW, Nexter et leurs actionnaires respectifs considèrent cette étape comme décisive pour la consolidation de l’industrie de défense en Europe. Leur convergence stratégique rend possible la préservation d’emplois et de compétences au coeur de l’Union Européenne. Les portefeuilles produits des deux entreprises et leurs présences commerciales dans les différentes régions du monde sont complémentaires. L’alliance de KMW et Nexter donnera naissance à un groupe doté de la force et de la capacité d’innovation requises pour réussir et se développer dans un environnement international concurrentiel. En outre, elle offre à ses clients de l’Union Européenne ou membres de l’OTAN la perspective d’avancées en matière de standardisation et d’interopérabilité de leurs équipements de défense, avec une base industrielle sur laquelle pouvoir s’appuyer.

 

Nexter Systems SA est intégralement détenue par la société publique Giat Industries SA ; Krauss-Maffei Wegmann GmbH & Co. KG est intégralement détenue par Wegmann GmbH & Co basée à Kassel (Hesse). Pour mettre en oeuvre le rapprochement des deux entreprises, il est prévu que leurs actionnaires actuels transfèrent leurs actions à une société conjointe nouvellement créée. Ils recevront chacun 50% des parts de cette société holding commune qui sera le seul actionnaire de Nexter et KMW. La gouvernance de la société holding conjointe tiendra compte de la parité entre ses deux actionnaires, qui seront les investisseurs de référence du nouveau groupe combiné dans une perspective industrielle de long terme.

 

Le rapprochement devrait être effectif dans les premiers mois de l’année 2015. D’ici là, un processus de diligence des deux partenaires sera mis en oeuvre. Le projet d’alliance sera soumis aux autorisations réglementaires et légales d’usage.

 

A propos de Krauss Maffei Wegmann GmbH & Co. KG

Krauss-Maffei Wegmann GmbH & Co. KG est leader du marché en Europe pour les véhicules à roues et chenillés fortement blindés. Environ 3 200 collaborateurs développent, fabriquent et suivent une gamme de produits très étendue sur des sites répartis dans les pays suivants : Allemagne, Brésil, Grèce, Grande-Bretagne, Mexique, Pays-Bas, Singapour, Turquie et États-Unis. Cette gamme s'étend à des véhicules à roues fortement blindés et aptes au transport aérien (MUNGO, AMPV*, F2, DINGO, GFF4 et BOXER*) aux chars de combat (LEOPARD 1 et 2), véhicules de combat d'infanterie (PUMA*) et systèmes de pose de travures, en passant par les systèmes de reconnaissance, de défense anti-aérienne et d'artillerie (FENNEK, GEPARD, LeFLaSys*, Panzerhaubitze 2000, DONAR* et AGM). À ceci s'ajoutent les systèmes de commandement et d'information, ainsi que des affûts télécommandés avec dispositifs de reconnaissance et d'observation. En outre, KMW dispose de compétences étendues en matière de systèmes dans les domaines de la simulation civile et militaire. Les forces armées de plus de 30 nations dans le monde font confiance aux systèmes stratégiques de KMW.

 

A propos de Nexter Systems

Nexter, grâce à sa maîtrise des systèmes blindés de combat terrestre, a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d'activité s'étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les armées de l'Air et de Terre, et la Marine. La gamme de produits proposés par Nexter est notamment composée de véhicules multi-missions ARAVIS®, véhicules multirôles 6x6 TITUS ®, véhicules de combat VBCI, systèmes d'artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105 LG, munitions intelligentes BONUS, services clients, soutien et revalorisation.

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 23:55
Un véhicule blindé de combat et d'infanterie (VBCI), fabriqué par Nexter, sur le terrain en Afghanistan. Crédit Nexter

Un véhicule blindé de combat et d'infanterie (VBCI), fabriqué par Nexter, sur le terrain en Afghanistan. Crédit Nexter

 

le 01/07/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Nexter qui sera privatisé, et l'allemand KMW donnent naissance au leader européen de l'armement terrestre.

 

Deux accords industriels franco-allemands annoncés en quinze jours. Voilà de quoi relativiser l'échec d'un rapprochement entre Alstom et Siemens dans l'énergie. Mardi 1er juillet, le français Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) ont annoncé leur rapprochement dans les blindés et les munitions, afin de donner naissance au numéro un européen de l'armement terrestre, devant le britannique BAE Systems (sans ses filiales américaines). Cette annonce intervient après l'accord franco-allemand dans les lanceurs spatiaux.

Les fiançailles ont été signées au ministère de la Défense à Paris, entre Philippe Burtin, PDG de Nexter, et Franc Aun, son homologue de KMW, ainsi que les représentants de l'Agence des participations de l'état, détentrice de 100 % de Nexter, et de la famille Bode-Wegmann, actionnaire à 100 % du fabricant du char Leopard.

Les deux groupes entrent en négociations exclusives afin de créer une coentreprise, détenue à 50-50, à laquelle KMW apportera tous ses actifs et Giat, la holding de contrôle française, 100 % de Nexter. Neuf mois devraient être nécessaires pour franchir cette étape. «Les deux parties s'assurent que le 50-50 préserve leurs intérêts», dit-on à l'Hôtel de Brienne. Une soulte est prévue si un déséquilibre apparaît dans un sens ou dans l'autre. Les deux entreprises ont lancé hier le processus d'information de leurs 5.800 salariés. Avec un message rassurant: l'emploi sera préservé. Du moins à court et moyen terme.

 

Le processus de fusion prendra des années

A l'instar des trois sociétés qui forment le missilier européen MBDA, Nexter et KMW continueront à gérer leurs programmes en parallèle dans leurs usines respectives. Le processus de fusion au sein d'un groupe intégré, assorti de spécialisation des sites et de définition de programmes communs, prendra des années. Des économies immédiates seront toutefois réalisées dans les achats, le partage des frais de R & D ainsi que sur le front commercial, en particulier à l'export. «Nexter bénéficiera du réseau commercial de KMW plus performant que le sien», souligne le ministère de la défense. La future société qui aura son siège aux Pays Bas, sera codirigé par les deux PDG actuels.

Préparée depuis un an, l'opération baptisée «KANT» pour «Krauss And Nexter Together» n'a rien d'improvisé. «Jean-Yves Le Drian qui a la volonté de renforcer l'industrie de défense européenne, a remis le sujet sur la table. C'est un rapprochement historique dont on parle depuis très longtemps» souligne-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. La baisse des budgets militaires européens, la recrudescence de la concurrence asiatique notamment, à l'export et la trop petite taille des acteurs en Europe ont fait sauter les derniers verrous. «La viabilité de Nexter n'était plus, assuré», affirme-t-on. Plusieurs scénarios ont été étudiés notamment le découpage de la société avec l'apport de l'activité munitions au groupe Thales et des blindés à Renault Trucks Defense (RTD). «Un adossement à KMW a été privilégié. C'est un mariage entre deux groupes sain et de taille quasi équivalente», dit-on à l'hôtel de Brienne. A 4 milliards d'euros, le carnet de commandes de KMW pèse deux fois plus lourd que celui de Nexter, même en y ajoutant sa part (500 millions) dans Scorpion, le plan de modernisation de l'armée de terre, qui représente 1 milliard sur la période 2014-2019.

 

Plusieurs obstacles à franchir

Pour aboutir, l'opération devra franchir plusieurs obstacles. Le gouvernement doit faire voter la privatisation de Nexter par le Parlement, puisque la participation de l'Etat tombe de 100 à 50 %. «L'État conservera ces 50 %, il détiendra une action spécifique, afin de protéger ses technologies et il aura des droits de représentation au conseil et de veto notamment sur des cessions d'actifs», précise-t-on. Les députés devraient se prononcer d'ici la fin 2014 ou début 2015. Paris et Berlin devront se mettre d'accord sur une licence d'exportation de matériels militaires franco-allemands. L'opération devra enfin être approuvée à Bruxelles.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories