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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:31
Eurosatory 2014-  SCORPION 2/3

 

 

17.06.2014 ministère de la défense

 

Présentation du programme SCORPION

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:28
Eurosatory 2014 - SCORPION 1/3

 

17.06.2014 ministère de la défense

 

Présentation du programme SCORPION

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:23
Eurosatory 2014 - Simulateur Virtual Battle Space 2

 

 

17.06.2014 ministère de la défense

 

A la découverte du Simulateur Virtual Battle Space 2

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:22
Eurosatory 2014 -  Système de simulation

 

 

17.06.2014 ministère de la défense

 

Un système de simulation en appui de l'engagement terrestre

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:19
Eurosatory 2014 - GIANTE

 

17.06.2014 ministere de la défense

 

Une technologie d'antenne planaire unique du monde

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:17
Eurosatory 2014 - Ground Master 200

 

17.06.2014 ministeredeladefense

 

Premier radar entièrement numérique et mobile

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 09:55
Eurosatory 2014 - EXOSQUELETTE


 

17.06.2014 ministeredeladefense

 

L'exosquelette français permet le port et le déplacement de charges lourdes sans effort pour l'opérateur

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 07:55
Scorpion : les industriels attendent toujours les commandes

 

16 juin 2014 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Lors de l'inauguration du salon international de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres Eurosatory, ce 16 juin, le ministre de la Défense a encore une fois botté en touche sur le programme Scorpion de renouvellement et de modernisation des équipements de l’armée de terre.

 

Le ministre de la Défense n'aura pas profité du salon international de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres Eurosatory (jusqu'au 20 juin à Paris Nord-Villepinte) pour détailler le programme Scorpion.

Jean-Yves Le Drian sait que ce programme de renouvellement et de modernisation des équipements de l’armée de terre est très attendu par les industriels, qui craignent de devoir s'astreindre à un régime sec avec une restriction des commandes. En inaugurant Eurosatory ce 16 juin, s'il n'a pas hésité à qualifier Scorpion de "programme phare", le ministre n'a pas dû les rassurer.

"Je m’apprête à lancer (cette année) le programme Scorpion", a promis Le Drian, sans préciser l'échéance. "Les premières livraisons seront donc en 2018 pour les véhicules blindés multi-rôles (VBMR) et 2020 pour les engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC)".

L'Usine Nouvelle l'évoquait déjà en février dernier, les fabricants français de véhicules blindés comme Nexter et Renault Trucks Défense comptent sur ce programme pour retrouver de la charge industrielle. La commande de 2080 véhicules blindés multirôles (VBMR) et 248 engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) en dépend.

"Ce lancement est une formidable opportunité, pour les industriels français et leur réseau de PME sous-traitantes, de développer deux nouvelles familles de véhicules modernes avec leurs équipements", a corroboré le ministre.

Interrogé par L'Usine Nouvelle sur le lancement du programme Scorpion, Stefano Chmielewski, président de Volvo Government Sales et patron de Renault Trucks Defense, a déclaré : "l’armée française reconnait notre expertise aussi bien dans le domaine de la chaine cinématique que dans le service de révision et de réparation. Nous sommes comme tous les autres industriels maintenant : nous attendons les commandes."

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 07:50
Coopération franco-britannique à bord du Dixmude

 

 

16 Juin 2014 Source : Marine nationale

 

Le 12 juin 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accueilli une délégation de 28 officiers britanniques du Joint helicopter command (JHC).

 

Créé en 1999 et situé à Marlborough Lines, le JHC est un organisme interarmées rassemblant, sous un commandement unique, tous les hélicoptères des forces armées britanniques.

 

Profitant d’un déplacement dans le sud de la France, la délégation conduite par le commodore Jon Penthreath, directeur du pôle « capacitaire » au JHC, s’est intéressée à la manière dont la Marine nationale et les forces armées françaises ont relevé le challenge de l’interarmisation des missions de projection d’hélicoptères.

 

Impressionnés par l’outil et par l’organisation mise en place, les officiers britanniques ont quitté le Dixmude. Satisfaits par la visite ainsi que par les échanges avec les officiers français du BPC et de l’état-major de la force française de réaction rapide FRMARFOR).

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 07:45
Thales fournit des services innovants de communication sécurisés sur le théâtre des opérations en Centrafrique

 

Eurosatory, 17 Juin 2014 Thales

 

Thales a été retenu par la force de l’Union européenne (EUFOR-RCA) pour lui fournir et opérer un système de communication et d’information hautement sécurisé en République centrafricaine.

 

Ce système déployé et opéré par Thales sur le théâtre des opérations en Centrafrique fait appel à des technologies aussi variées que les liaisons satellitaires, les liaisons radio PMR point à point, la fibre optique, la voix sur IP sécurisée et la vidéo à la demande. Toutes ces technologies sont délivrées en même temps, dans un délai de mise en oeuvre extrêmement court, ce qui constitue une vraie valeur ajoutée pour les forces sur le théâtre. Le système offre également des capacités de stockage et de sauvegarde de données pour les utilisateurs ainsi que des applications métier militaires. La multiplicité des situations opérationnelles nécessite en effet une combinatoire poussée de toutes les solutions de transmission de données, pour la voix mais aussi de plus en plus pour les données et la vidéo.

Le contrat comprend trois phases de déploiement ; la première a été achevée en avril dernier, fournissant les services de communication sécurisés entre l’état-major et le théâtre centrafricain et la deuxième phase est en cours de réalisation.

Thales équipe les deux points de présence à Bangui, ainsi que l’état-major européen basé à Larissa, en Grèce. Le réseau de théâtre centrafricain est connecté à l’état-major européen grâce à une liaison satellite fournie et opérée également par Thales.

L’expérience reconnue de Thales dans la fourniture de services de systèmes d’information et de communication sécurisés a été un élément décisif pour remporter ce contrat en Centrafrique. Depuis 2006, Thales délivre des services innovants de communication sécurisés voix et données à la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) de l’Otan en Afghanistan.

La solution de Thales garantit une très haute disponibilité du service de télécommunication. L’EUFOR peut ainsi s’appuyer sur les équipes de Thales hautement qualifiées présentes sur place pour opérer le système 24 heures sur 24, sept jours sur sept.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 07:35
Coopération franco-nippone pour la FS Prairial

 

16 Juin 2014 Source : Marine nationale

 

Pour la dernière de ses sept relâches opérationnelles en Asie et sa troisième au Japon en 2014, la Frégate de surveillance (FS) Prairial a accosté dans le port de Tokyo Harumi, en plein cœur de la capitale nippone.

 

Après avoir été accueilli lors d’une cérémonie officielle par l’amiral Nakata, chef d’état-major du district maritime de Yokosuka, le commandant a rendu visite à l’amiral Otsuka, Directeur Général du renseignement pour la marine. Tous deux ont beaucoup œuvré pour des entraînements de bon niveau et un soutien de qualité.

 

L’éventualité de la mise en œuvre d’un accord technique, type Acquisition cross service agreement (ACSA) entre les marines japonaises et françaises a été évoquée. Outil de coopération bilatérale, l’ACSA permet de faciliter les prestations et amoindrir largement les coûts liés au soutien accordé aux bâtiments français et japonais en escale dans les ports militaires dans le pays partenaire. Il marque de manière concrète la coopération et formalise des engagements réciproques.

 

Comme à Ominato, les échanges avec la marine japonaise ont été variés en mer comme à terre. De nombreuses visites croisées ont eu lieu les premiers jours entre le destroyer japonais Yamayuki, bâtiment hôte, et le Prairial.

 

Un salon de soutien à l’exportation s’est également tenu à bord du Prairial le 10 juin, au profit des industriels d’armement français présents à Tokyo. Airbus hélicoptères, Airbus Defense Space, Safran/Turbomeca et Thalès ont présenté leurs programmes et matériels à une délégation de 40 personnes du ministère de la défense et du Secrétariat national de la Sécurité japonais ainsi qu’aux représentants de l’administration du port de Tokyo.

 

En soirée, le Prairial a accueilli le vice-ministre de la défense japonaise M. Kihara lors de la réception donnée à bord et sponsorisée par les industriels qui a réuni les autorités militaires et gouvernementales japonaises ainsi que la communauté économique et diplomatique française. Après une longue visite à bord, le vice-ministre s’est félicité du niveau de coopération et de confiance réciproque.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 07:20
Nucléaire: le point sur le monde avec le SIPRI et sur la France avec Ph. Wodka-Gallien

 

16.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de défense

 

Le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) a diffusé ce matin ses données annuelles sur les forces nucléaires (voir le communiqué de presse ici). Les données montrent que, bien que le nombre total d'armes nucléaires dans le monde continue de baisser, aucun des États dotés d'armes nucléaires n'est prêt à abandonner ses arsenaux dans un avenir prévisible. Début 2014, neuf États — États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine, Inde, Pakistan, Israël et Corée du Nord — possédaient près de 4 000 armes nucléaires opérationnelles. Si toutes les ogives nucléaires étaient comptabilisées, l’ensemble de ces États posséderaient un total d'environ 16 300 armes nucléaires contre 17 270 début 2013 (le détail des données est à voir ici).

Selon le SIPRI, la France dispose de 300 ogives (un chiffre stable). Ces chiffres me donnent l'occasion de dire un mot du récent ouvrage de Philippe Wodka-Gallien (auteur du Dictionnaire de la dissuasion, paru chez Marines éditions).

 

 

Nucléaire: le point sur le monde avec le SIPRI et sur la France avec Ph. Wodka-Gallien

 

L'essai de Philippe Wodka-Gallien est intitulé Essai nucléaire. la force de frappe française au XXIe siècle: défis, ambitions et stratégie; il a été publié chez Lavauzelle (23,60 €, 220 pages).

Conçu durant la guerre froide, l'arsenal nucléaire français sert-il encore à quelque chose? La force nucléaire remet elle en cause l'équipement des forces conventionnelles ? Qu'en est-il des perspectives de désarmement ? Le petit livre du responsable des relations Presse de Sagem (qui n'imagine pas un seul instant qu'un responsable politique français puisse décider de remettre en cause cet acquis stratégique, politique et militaire) répond à ces interrogations.

Si cet ouvrage est destiné "au citoyen qui cherche à mieux comprendre l'ambition nucléaire militaire française", le ton de l'auteur est souvent celui du plaidoyer en faveur de la dissuasion. Mais l'angle choisi remet bien en perspective les fondements d'une politique de défense fondée sur la dissuasion : politiques, militaires, technologiques, industriels, voire culturels.

Le verdict est clair : la dissuasion à la française (avec un "format de stricte suffisance") se présente comme un réducteur d'incertitudes. Elle projette le concept français de défense loin dans l'avenir, compte-tenu d'un environnement international instable qui renoue avec les logiques de puissance et de course aux armements.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 06:55
photo EMA

photo EMA

 

16/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

A l'occasion de l'ouverture du salon de l'armement terrestre Eurosatory, le ministre de la Défense a annoncé qu'il s'apprêtait à lancer le programme Scorpion, notamment les blindés VBMR et EBRC.

 

C'est le soulagement dans les rangs de l'armée de Terre et des industriels spécialisés dans l'armement terrestre (Nexter, Renault Trucks Defence, le missilier MBDA...). Pourquoi un tel soulagement ? Parce que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a enfin prononcé lundi à l'occasion de l'ouverture du salon de l'armement terrestre Eurosatory ces mots magiques : "Fort des engagements du président de la République en faveur du budget de la Défense, je m'apprête à lancer le programme Scorpion", menacé récemment encore par les nouvelles restrictions budgétaires exigées par Bercy.

 

Préserver "nos intérêts futurs"

"Il pourrait être tentant, dans ces heures difficiles, de sacrifier les intérêts futurs pour préserver nos intérêts de court et moyen terme, a expliqué Jean-Yves le Drian. Mais ce n'est pas ma vision des choses". Et de rappeler que "le maintien de notre souveraineté, vous le savez, passe également par des investissements qui visent à préparer l'avenir". C'est le cas du programme Scorpion. Un programme indispensable à la survie des industriels de cette filière maltraitée depuis plus de dix ans et à la bonne conduite des opérations extérieures menées par l'armée de terre, notamment au Mali (opération Serval).

Du coup, les industriels peuvent avoir enfin le sourire même si le programme Scorpion a été au fil du temps très réduit. "Ce lancement est une formidable opportunité, a souligné le ministre, pour les industriels français et leur réseau de PME sous-traitantes, de développer deux nouvelles familles de véhicules modernes (les VBMR et les EBRC), avec leurs équipements. Le programme Scorpion a "pour objectif de renouveler et moderniser les moyens des Groupements tactiques interarmes (GTIA), a précisé le minsitre. Il vise à doter l'armée de terre de capacités d'action de premier rang au combat".

 

Un Scorpion à minima

Le cœur du programme Scorpion permettra l'intégration de tous les systèmes d'information existant actuellement en un seul. Il deviendra à terme le système des systèmes d'information permettant à tous les éléments du GTIA de dialoguer selon un même langage et une même procédure. Mais c'est aussi une nouvelle génération de systèmes d'armements comme le successeur des antiques VAB (Véhicule de l'avant blindé), "le chameau" de l'armée de Terre vieux de 40 ans en 2016. Le Véhicule blindé multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, vaudra grand maximum 1 million d'euros l'unité.

L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militire (LPM) pour un objectif de 2.080. Ils seront livrés à compter de 2018. Elle doit disposer des EBRC, qui sera équipé, a précisé le ministre, "du nouveau missile moyenne portée (...), le MMP et du canon de 40 mm télescopé", pour renouveler l'actuel parc de véhicules blindés AMX 10RC, ERC 90 et VAB Hot. L'objectif à terme est fixé à 248 pièces. Scorpion prévoit également la modernisation de 200 chars Leclerc avant 2025. Car, selon Jean-Yves Le Drian, Scorpion "permettra de maintenir la capacité du char Leclerc jusqu'en 2040, en l'intégrant à la manœuvre des GTIA". Enfin, les premiers missiles MMP, fabriqués par MBDA, devraient être livrés en 2017 de façon à éviter une rupture capacitaire dans le domaine des missiles tactiques du combat débarqué.

 

Un enjeu à l'export

"L'enjeu, c'est aussi bien sûr de continuer d'améliorer leur positionnement à l'export, dans des secteurs qui devraient connaître une croissance nette dans les années à venir", a assuré le ministre de la défense. Le VBMR renouvellera le secteur des véhicules de transport de troupes protégés 6x6. Selon Jean-Yves Le Drian, "ce secteur voit la demande s'accroître, notamment pour des véhicules qui soient porteurs des meilleurs systèmes, ceux dans lesquels les industriels français sont parmi les meilleurs : optronique, vétronique, détection de tir, navigation…" De son côté, l'EBRC a "tous les atouts pour s'imposer, notamment pour ses performances en zone urbaine".

Il a ainsi rappelé l'importance qu'il attache à l'export. Il a confirmé que "les chiffres montrent un net redressement des prises de commandes à l'export de l'industrie française de défense en 2013. Je suis en mesure de vous communiquer le chiffre aujourd'hui : 6,67 milliards d'euros, (dont 570 millions d'euros pour l'armement terrestre), c'est le montant total des contrats d'exports français dans le domaine de l'armement, soit une augmentation de 42 % par rapport à 2012. L'année 2014 sera encore meilleure, j'en ai la  conviction, la barre des 7 milliards ne nous arrêtera pas". Vendredi, Jean-Yves le Drian avait affirmé avoir bon espoir de faire mieux et de "tangenter" les 8 milliards d'euros d'exportations d'armement en 2014.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 17:55
photo EMA

photo EMA

 

15.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


Le 1er Régiment Etranger de Cavalerie (qui a perdu son 5e escadron en mars) va faire ses adieux à Orange le 9 juillet, avec un défilé en ville et en présence de ses anciens chefs de corps.

 

Deux jours plus tard, le régiment prendra ses nouveaux quartiers à Carpiagne. Les légionnaires occuperont la place tout juste laissée libre par les dragons du 4e régiment de dragons et leurs chars Leclerc.

 

Ce mouvement prévu de longue date intervient alors que deux autres suppressions de régiments sont annoncées, sans que l'on sache avec certitude quelles sont les unités concernées.

 

Ces deux régiments (un régiment d'infanterie et un d'artillerie) appartiennent-ils à la 1ere brigade mécanisée (5 700 hommes et femmes) dont on dit qu'elle est condamnée. Les rumeurs se font de plus en plus insistantes autour du 1er régiment d’artillerie de marine.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 16:55
Le Ministre de la Défense en visite sur le stand Nexter durant Eurosatory 2014 (crédits Guillaume Belan)

Le Ministre de la Défense en visite sur le stand Nexter durant Eurosatory 2014 (crédits Guillaume Belan)

 

16 juin, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Enfin ! Après d’âpres débats et batailles budgétaires, le Ministre Jean-Yves Le Drian l’a annoncé à l’occasion de sa visite au salon Eurosatory « fort des engagements du Président de la République en faveur du budget de la défense, je m’apprête à lancer le programme Scorpion. Les premières livraisons seront donc en 2018 pour les VBMR et en 2020 pour les EBRC ». En voilà une bonne nouvelle ! Car le programme Scorpion est absolument essentiel pour l’armée de terre. Scorpion, rappelons le, c’est le renouvellement des capacités de contact de l’armée de terre, à savoir le remplacement de matériels déjà hors d’âge : VAB, AMX10RC, ERC90 Sagaie, mais aussi missile Milan, radio PR4G ou systèmes d’information et de commandements vieillissants. Sachant que Scorpion intègre également le maintien en condition opérationnel (MCO), de nouveaux systèmes d’armements (le 40 mm CTAi, MMP…) et également une importante partie formation grâce à la simulation. Porteur d’enjeux très forts pour l’armée de terre mais aussi pour l’industrie de défense, Scorpion a déjà subi quelques coups de rabots. Reste à espérer que Bercy cesse de grappiller les budgets des armées, sous peine de sérieuses pertes de cohérence du programme Scorpion.

 

« Il pourrait être tentant, dans ces heures difficiles, de sacrifier les intérêts futurs pour préserver nos intérêts de cours et moyen terme. Mais ce n’est pas ma vision des choses, ni celle du gouvernement. » a assuré le ministre. Croisons les doigts…

 

L’export à la hausse

 

La seconde bonne nouvelle de la journée concernait les chiffres export de la France en 2013 : 6,67 milliards d’euros, « soit une augmentation de 42% par rapport à 2012. L’année 2014 sera encore meilleure, j’en ai la conviction, la barre des 7 milliards ne nous arrêtera pas. » Ces bons chiffres sont réalisés grâce aux clients traditionnels de la France : Moyen Orient, mais aussi en Asie et en Amérique Latine. Le secetur terrestre a lui enregistré pour 570 millions d’euros de prises de commandes, soit une augmentation de 5%.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 16:55
TITUS 6×6 multi-role high-mobility protected vehicle of Nexter Systems at Eurosatory 2014

 

16.096.2014 By VMSB

 

TITUS 6×6 multi-role high-mobility protected vehicle of Nexter Systems will be displayed at Eurosatory 2014 defence show. The company is currently building a second vehicle with increased mobility.

 

TITUS is proposed in four different versions comprising ambulance, reconnaissance with Thales MARGOT 5000 mast mounted observation system and remote weapon station, urban combat with remote weapon station, fire detection system, slat armor and dozer blade, and urban assault vehicle for homeland security missions.

 

Prior the event, the company invited a selected group of people to watch and trial the vehicle at the Military Camp of Beynes near Paris, France. It was seen equipped with Nexter Systems ARX 20 remote weapon station armed with a 20 mm automatic cannon, climate control system by Soprano Industry, communications, battle management system and Optsys CREWSHARE situational awareness system. Its powerpack comprise diesel engine by Cummins and automatic transmission by Allison Transmission.

 

TITUS is based on a modified T815-series chassis by Tatra Defence.

 

The vehicle has been recently tested in a country of the Middle East, and is soon to be trialled by another country in same region of the globe.

 

TITUS was developed between 2012 and 2013, and was unveiled in September 2013 in London, United Kingdom per ocasion of DSEI 2013 international defence show.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 16:55
Le saut sur Sainte Mère Eglise 70 ans après !

 

16.06.2014 Armée de Terre

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

16.06.2014 Sagem

 

Avec le programme FELIN* qui s’achève, le site de Sagem Fougères (Safran) spécialisé dans l’électronique, entreprend une nouvelle reconversion. Le directeur de l’établissement, Patrice Pérodeau, explique comment le centre de production va réorganiser ses activités.

Comment vous préparez-vous à la fin imminente du programme FELIN ?

La fin de ce programme était prévue pour 2015, et nous nous y étions préparés en conséquence. Mais la Loi de programmation militaire de décembre 2013 a mis un terme à ce contrat avec un an et demi d’avance, entraînant l’annulation de la fabrication de 5 000 systèmes FELIN. Et, par conséquent, l’arrêt de l’essentiel de la production à la rentrée, les tout derniers éléments devant être livrés d’ici la fin de l’année. Pour compenser cette baisse de charge correspondant à 25 % de notre volume d’affaires, nous préparons à nouveau une reconversion du site avec la mise en place de nouvelles activités.



Vers quels projets l’usine va-t-elle se tourner ?

Nous allons augmenter le nombre de références de cartes électroniques produites à Fougères, afin de poursuivre et renforcer le développement de cette activité au sein même de l’usine. Nous faisons régulièrement des points d’avancement avec la direction industrielle sur les programmes qui pourraient solliciter notre savoir-faire dans ce domaine.
Autre axe de travail envisagé : l’essor de notre offre de service logistique, mettant en œuvre notre expertise dans le domaine de la supply chain. En effet, dans le cadre du contrat FELIN, nous avons démontré notre capacité à gérer de grands volumes, tout en faisant preuve de rigueur et de réactivité. Notre maîtrise des flux informatiques et physiques a déjà séduit plusieurs sociétés du Groupe. Ainsi, le projet de transfert dans notre établissement du kitting* des pièces de moteurs militaires de Snecma (Safran) a été validé. Cette nouvelle activité consistera à réaliser la réception, le contrôle d’entrée et le stockage des pièces, la préparation de kits de composants à la demande et leur livraison aux clients intégrateurs. Il s’agit des pièces destinées à la fabrication ainsi qu’à la maintenance et la réparation des moteurs M88 du Rafale, M53 du Mirage et TP400 de l’A400M. Turbomeca (Safran) nous confie aussi depuis 2009 la gestion d’un stock de pièces détachées, de modules et de turbines complètes.


Le site de Fougères n’en est pas à sa première reconversion. Comment expliquez-vous cette capacité d’adaptation aux marchés, tant sur le plan humain qu’industriel ?

Les reconversions successives obéissent avant tout à une logique industrielle. Lors de la reconversion de 2008, les collaborateurs du site n’avaient pas toutes les compétences requises. Mais au vu de la capacité d’industrialisation sur place, et avec la forte implication des salariés dans l’amélioration continue de l’outil de production, Safran a fait le pari que nous étions capables de nous mobiliser et de nous adapter avec succès à de nouveaux métiers. Ce pari a été tenu. Safran a investi quelque neuf millions d’euros sur deux ans et le projet a été une réussite.

 

* FELIN (Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrés) est un système intégré et modulaire qui augmente la protection et les capacités d’action des fantassins.

** Méthode d’approvisionnement consistant à regrouper des composants destinés à être assemblés

 

En savoir plus

Des téléscripteurs aux systèmes électroniques de pointe

Construit en 1970 pour la production de téléscripteurs, le site de Sagem Fougères (Ille-et-Vilaine) a évolué vers l’électronique automobile, puis les télécopieurs. C’est également l’un des seuls sites français à avoir produit des téléphones portables (de marque Sagem) – jusqu’à 100 000 par jour dans les années 2000. En 2008, alors que Safran s’est séparé de l’activité de téléphonie mobile, le site se spécialise dans la logistique et la production d’équipements électroniques pour l’aéronautique et la défense (moteurs d’avions et d’hélicoptères, viseurs, systèmes de guidage et de contrôle de missiles ou de drones…).

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 16:20
Canadian soldiers will conduct amphibious exercises from French warship

 

June 16, 2014 David Pugliese

 

Approximately 200 Canadian Army soldiers from 5 Canadian Mechanized Brigade Group in Valcartier, Quebec will take part in Exercise LION MISTRAL alongside members of the French Navy and Royal Canadian Air Force from June 16-23, 2014, in Gaspé, Quebec, according to a news release from the DND.

 

More from the release:

 

Following a visit to Halifax Harbour on June 16-17, 2014, The Mistral, a French warship, escorted by the frigate La Fayette, will proceed to the Gulf of St. Lawrence and the St. Lawrence River to participate in Ex LION MISTRAL.

 

Quick Facts

 

• Canadian Army soldiers, primarily from the 1st Battalion, Royal 22e Régiment (1 R22eR), will board The Mistral, the French amphibious assault ship and helicopter carrier in Halifax on June 18; 


• Canadian Army troops will conduct littoral operations, including running air-land operations and battle procedures, and establishing a helicopter landing site and a beachhead. Ex LION MISTRAL will also feature a humanitarian assistance air evacuation operation that will help train expeditionary forces to respond to humanitarian disasters;


• Ex LION MISTRAL will culminate in two disembarkation operations on a Gaspé beach on June 20-21 marking the end of the amphibious exercise. In response to a request by the town of Gaspé, the members of the 1 R22eR will also be offering a static display of their vehicles and equipment on June 21;


• More than 400 French Navy members of The Mistral and 175 of La Fayette will be participating alongside some 200 Canadian soldiers, including 20 engineers from 5 Combat Engineer Regiment from Valcartier;


• The Canadian Army’s participation will include ten Light Armoured Vehicles, one combat command post vehicle, and several logistics vehicles, to include an ambulance, a recovery vehicle, and a heavy transport vehicle;


• Also participating are 15 members of the Royal Canadian Air Force, with three CH-146 Griffon helicopters from the 430 Tactical Aviation Helicopter Squadron based at Valcartier Garrison; 


• Ex LION MISTRAL is the first joint amphibious exercise between the Canadian Army and the French Navy. Amphibious exercises are part of a broader framework of littoral operations; and


• The Mistral class is a class of three amphibious assault ships referred to as “projection and command ships” (bâtiments de projection et de commandement or BPC), capable of carrying and landing helicopters and ground force armoured vehicles. The Mistral will be escorted by La Fayette, a multi-mission stealth frigate.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 14:55
Thales: A tethered aerostat for surveillance missions

 

16.06.2014 Thales

Positioned right above the company's stand, the tethered aerostat developed by Thales is designed for surveillance of theatres of operation, crisis situations and large-scale events. While this technology is nothing new, the Thales aerostat takes advantage of the latest advances in miniaturisation of communication technologies, affording an innovative solution with small balloon/aerostat capacity to guarantee reliable observation and communication services in all circumstances for both military and civil protection operations.
Fitted with a high-definition camera and a miniaturised 4G/LTE tactical modem for a total payload not heavier than 3 kilograms, the tethered aerostat can maintain surveillance over a radius of several kilometres and downlinks the video stream in real time. The latter is displayed on the Thales stand in live streaming and can also be received on TeSquad tactical terminals in near-real-time.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 14:55
photo Bertin Technologies, Bertin IT

photo Bertin Technologies, Bertin IT

 

Montigny, le 16 juin 2014 Bertin Technologies, Bertin IT

 

PolyXene®, la solution logicielle de très haute sécurité développée par Bertin IT en déploiement pilote à l’Etat-Major des Armées

 

Bertin IT vient de lancer le déploiement expérimental de sa plateforme logicielle de sécurisation des systèmes d’information sensibles, PolyXene®, à l’Etat-Major des Armées. Ce déploiement, qui s’étalera jusqu’à fin 2014, s’inscrit dans le cadre d’une longue collaboration de Bertin avec la Direction Générale de l’Armement (DGA), menée au travers du Programme d’Etude Amont (PEA) SINAPSE. Le système sera en démonstration sur le stand de la DGA à Eurosatory.

Au long des prochains mois, les fonctionnalités et la performance du premier hyperviseur de sécurité français certifié CC-EAL 5* seront ainsi évaluées dans des contextes d’utilisation « bi-niveaux » où il s’agira, par exemple, de permettre l’accès sur un même poste de travail à un réseau de coalition et à un réseau France, ainsi qu’à des applications de différents niveaux de sensibilité, tout en garantissant une totale confidentialité et l’immunité des systèmes d’information.

« Ce déploiement à l’EMA est une formidable opportunité de vitrine pour notre plateforme logicielle qui pourra démontrer son efficacité sur des problématiques de terrain, notamment pour répondre au besoin d’échange d’information de manière à la fois fluide et sécurisée », souligne David Boucher, Responsable de la BU Sécurité des Systèmes d’Information au sein de Bertin IT.

« Il concrétise aussi dix années de développement logiciel conduit dans la plus grande rigueur par nos équipes d’ingénieurs en cybersécurité et virtualisation. Ce déploiement va nous permettre de continuer à affiner notre solution en mettant à profit ce retour d’expérience sur des cas opérationnels », ajoute Béatrice Bacconnet, Directeur Exécutif de Bertin IT.

 

De l’importance du cloisonnement de l’information

Au sein des organisations sensibles (Etats, infrastructures d’importance vitale), le cloisonnement des informations selon leur niveau de classification (p.ex. : diffusion publique vs. restreinte) est généralement assuré par la séparation physique des réseaux (un poste informatique réservé à l’accès à une classe d’information), assortie de mesures de contrôle d'accès et de transmission des données.

Si elle limite le risque de fuite, cette configuration s’avère cependant coûteuse et contraignante : frais de possession et de maintenance élevés (jusqu’à cinq machines par utilisateur), échange de données non automatisables par clefs USB, temps de latence de la transmission d'information, ergonomie défaillante… Elle est d’autant plus inadaptée en environnement restreint (bunker, sous-marins, war room…).

PolyXene® répond précisément à cette problématique cumulant exigences de sécurité, d’efficacité et d’économie. Grâce notamment au cloisonnement de machines virtuelles, la plateforme développée par Bertin IT permet en effet d’accéder depuis un même poste de travail (fixe ou nomade) à des données, réseaux, applications de différents niveaux de sensibilité, tout en préservant la confidentialité des informations et l’intégrité des systèmes. Elle offre également des fonctions d’administration sécurisée des systèmes d’information pour le contrôle des entrées et sorties de chaque compartiment.

 

PolyXene® en démonstration sur le stand de la DGA à Eurosatory 2014

L’hyperviseur de sécurité PolyXene® fera pour la première fois l’objet de démonstrations sur le stand de la DGA – Hall H5, stand F 147, au salon international de la Défense et de la Sécurité terrestres et aéroterrestres, Eurosatory (16-20 juin à Paris-Nord Villepinte). Une initiative supplémentaire pour valoriser une solution de haute technologie issue d’un programme d’étude amont de la DGA.

Le partenariat de Bertin IT avec le DGA se traduit également au travers d’une quatrième participation de PolyXene® au CWIX (Coalition Warrior Interoperability eXercise, eXamination, eXperimentation eXploration) de l’OTAN, qui se tiennent du 4 au 20 juin à Bygodszcz (Pologne). Chaque année, ces exercices sont destinés à éprouver et améliorer l’interopérabilité des systèmes d’information et de commandement des nations membres.

 

A PROPOS DE BERTIN IT

Division de Bertin Technologies, Bertin IT conçoit et fournit des solutions logicielles adaptées aux exigences les plus élevées en termes de sécurité numérique et de traitement des contenus multimédias multilingues.

Son offre de produits et de services, tournée vers l’anticipation et la protection, recouvre la sécurité des systèmes d’information sensibles et des infrastructures critiques, ainsi que l’analyse en profondeur des sources ouvertes (Web, TV, radio) pour la cyber intelligence et la gestion de crise.

Acquise en 2011, la filiale Vecsys vient renforcer ces compétences et les étendre au traitement automatique de la parole pour la transcription audio/vidéo multilingue et la commande vocale embarquée.

Bertin IT s’appuie sur une expertise technique reconnue et un savoir-faire industriel développé au travers de projets civils et de défense, nationaux et internationaux.

 

A PROPOS DE BERTIN TECHNOLOGIES  www.bertin.fr

Acteur de référence dans l’innovation technologique et industrielle, Bertin Technologies propose une offre qui couvre un cycle complet, de la R&D jusqu’à l’Industrialisation et la Commercialisation : conseil, études & expertises - développement de procédés, pilotes et prototypes -  conception & fourniture de logiciels et équipements à forte valeur ajoutée – et ce dans des secteurs de pointe : Pharma & Sciences du Vivant -  Energie & Environnement - Défense & Sécurité - Aéronautique & Spatial.

 

Depuis 2008, Bertin Technologies est une filiale du Groupe CNIM (NYSE Euronext Paris – ISIN : FR0000053399 ; CA 2012 : 722,1 M€ ; 2 772 collaborateurs dans 15 pays).

POLYXENE®, La solution logicielle de très haute sécurité, en déploiement pilote à l'Etat-major des Armées

Lancé par la DGA en 2004, le projet SINAPSE - Solution Informatique à Noyau Avancé Pour une Sûreté Elevée, a donné naissance à PolyXene, plateforme de virtualisation permettant de faire cohabiter en toute sécurité sur une même machine des données et applications de différents niveaux de sensibilité (p.ex. utilisation d’un outil de gestion de base de données classifiées, d’un côté, et d’un navigateur web, de l’autre).

La version 1.1 a été certifiée CC-EAL 5 * en 2009, devenant l’un des rares hyperviseurs à justifier d’un tel niveau d’assurance.

La version 2, dont le développement se poursuit avec SINAPSE 2, est actuellement en cours de certification CC-EAL 5+.

Fin 2013, Bertin IT s’est vu confié un contrat supplémentaire avec la DGA pour maintenir en conditions opérationnelles la solution. Un marché qui inclut la livraison de deux démonstrateurs multiniveau utilisant les fonctionnalités et apports de PolyXene® pour les besoins des futurs systèmes d’information des armées.

 

* Standard international, la certification CC-EAL (Common Criteria for Evaluation Assurance Level) atteste du niveau de sécurité (de 1 à 7) garanti par un logiciel ou un équipement en réponse à un besoin réel (cible de sécurité).

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 14:55
Sept entreprises de la Région Centre participent à Eurosatory, cette semaine


16.06.2014 Carole Tribout - larep.fr

 

Les PME et industriels de ce secteur se retrouvent cette semaine à Villepinte, pour le plus grand salon international dédié à la défense et à la sécurité.

 

Le budget de la Défense (31,4 milliards d'euros par an) devra-t-il participer aux efforts d'économie du gouvernement ? La question agitait, ces derniers temps, les rangs de l'armée alors que le Premier ministre a promis une « sanctuarisation » de ce budget jusqu'en 2016. Ce que l'on peut aussi traduire par une absence de hausse, malgré l'inflation. De plus, les effectifs, entre 2014 et 2019, doivent diminuer de 23.500 postes.

 

Export obligatoire

C'est donc sur fond d'incertitude et de recherche de nouveaux marchés que l'industrie du secteur (165.000 emplois directs, autant d'emplois indirects, 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires dont un tiers à l'export) se réunit cette semaine à Paris-Villepinte, pour Eurosatory, le plus grand salon international de défense et de sécurité. La France occupe le quatrième rang mondial en terme d'exportation.

Eden Centre sera présent. Ce cluster regroupe neuf entreprises régionales. La présidente de cette association de PME, Karine Thoral-Pierre, déplore « un marché français en berne », où les commandes, de plus en plus petites, voient affluer de plus en plus de concurrents, y compris parmi les grands groupes, ou au contraire chez des non-spécialistes. « Il faut être innovant et l'export est une porte de sortie obligatoire », estime-t-elle. Son entreprise, Cedrem, à Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher), fabrique notamment des protections anti-explosion, pour l'armée ou le civil.

 

La région Centre compte près de 360 établissements et plus de 20.000 salariés dans l'industrie aéronautique-défense. Parmi les gros employeurs du Loiret : Saint-Gobain Sully qui fabrique des transparents blindés chauffants, Thales Air systems, à Fleury-les-Aubrais et ses systèmes de surveillance et de radars pour tours de contrôle, TDA Armements, à La Ferté-Saint-Aubin, qui fabrique des armements et des munitions.

 

Centréco, l'agence économique régionale, emmènera sept PME avec elle, sur son stand collectif, à Eurosatory, dont Cartoflex pour le Loiret. Elles présenteront leurs dernières innovations en matière de mécanique de précision, fonderie ou bien encore de solutions d'emballages ou textiles…

Comme les piles thermiques autoactivables d'ASB Aérospatiale batteries, à Bourges (Cher), ou les moteurs brushless à électronique embarquée d'Ecofit, à Vendôme (Loir-et-Cher).

 

Pratique. Eurosatory, du 16 au 20 juin, de 9 à 17 heures (16 heures vendredi), Paris Villepinte.

 

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 14:50
Construction du Pont Bailey

 

16.06.2014 Armée de Terre

 

Du 3 au 6 juin 2014 : montage du Pont Bailey. Samedi 7 juin : inauguration du pont en présence d'autorités et avec pose de plaque commémorative.

L'unité responsable de la construction du pont est la 2ème compagnie de combat du génie aux ordres du CNE ASCIONE Thibault, elle sera renforcée par un détachement de réserviste ainsi que des soldats britanniques.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 13:50
Eurosatory 2014 - JT n°1 - Lundi 16 juin.

16.06.2014 ministeredeladefense

 

Suivez en direct l'actualité du salon Eurosatory dès 14h, qui se tient à Parc des Expositions de Paris Nord du 16 au 20 juin 2014.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 12:59
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

16 /06/2014  Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr


Le ministère de la Défense va lancer un appel d'offres afin de remplacer les vieux Sperwer de l'armée de terre.

 

«Nous allons aller vite. Nous lancerons le programme Scorpion avant l'été, au plus tard en septembre, et l'appel d'offres pour remplacer les drones tactiques.» Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sait que l'armée de terre a besoin d'un sérieux «lifting».

Alors qu'elle engage 80 % de ses effectifs sur le terrain, elle ne reçoit que 20 % des crédits d'équipement (soit 2 milliards d'euros par an) de l'armée. Or, les fantassins et leur matériel n'ont jamais été autant sollicités. Ils attendent de nouveaux blindés (Scorpion) et des drones tactiques de nouvelle génération afin de prendre le relais de la vingtaine de Sperwer vieillissants. Ces engins sans pilote à bord sont devenus des auxiliaires indispensables pour surveiller et collecter des informations au plus près du terrain.

Les Sperwer fournis par Sagem (groupe Safran) doivent être remplacés à partir de 2017. «Le respect du délai de livraison est essentiel», insiste le lieutenant-colonel Chabbert, spécialiste des drones à l'état-major de l'armée de terre qui ne veut pas d'un «drone de papier». Les industriels qui se réunissent au salon Eurosatory (16-20 juin à Villepinte) sont dans les starting-blocks. Thales avec le Watchkeeper développé à partir de l'Hermes 450, une plate-forme israélienne, est en lice face à Sagem qui a autofinancé un nouveau drone, le Patroller. Il est conçu sur la base d'un S-15, un avion de missions de l'allemand Stemme, spécialiste des moto-planeurs. Les observateurs s'attendent à voir concourir Textron avec le Shadow 200 qui équipe l'US Army et le corps des Marines, et la Turquie avec le drone Anka.

 

Coopération avec les Britanniques

Développé pour 1 milliard d'euros par Thales UK pour l'armée de terre britannique, qui en a commandé 54, le Watchkeeper est le seul drone tactique européen de nouvelle génération qualifié et mis en service au sein d'une armée. Il est aussi le seul à être «bi-charge» (détection et identification), souligne l'armée française. Et le seul à s'inscrire dans l'esprit de la coopération militaire franco-britannique actée à Lancaster House en 2010.

«Nous avons évalué le Watchkeeper à Istres pendant quatre mois en 2013. Ces essais ont validé notre besoin opérationnel et l'intérêt d'une coopération avec les Britanniques, les seuls à avoir le même concept d'emploi que nous, explique le lieutenant-colonel Chabbert. Nous pourrions développer nos échanges, avoir un centre de formation et une structure de soutien communs qui permettraient de réduire les coûts.» Mais l'armée de terre «n'a pas de préférence». «Le Patroller répond aussi à nos besoins opérationnels, mais le champ de la coopération sera plus restreint», résume le lieutenant-colonel Chabbert.

«Le Patroller est un démonstrateur. Le Watchkeeper est un système déjà opérationnel, souligne Pierre-Éric Pommellet, vice-président exécutif des systèmes de mission défense de Thales. La compétitivité de notre offre repose sur une R & D qui a déjà été payée par les Britanniques et une valeur ajoutée française, principalement logée dans les PME.»

 

Retombées en France

Le groupe a formé «l'équipe France de Watchkeeper» avec une vingtaine de PME. Elles travailleront sur la version francisée, tout comme le site de Bordeaux, centre névralgique de l'activité drone de Thales, et ses usines en Bretagne, dans le Centre et en Lorraine.

De son côté, Sagem met en avant une expérience de quinze ans dans les drones et une crédibilité acquise auprès de ses clients (Canada, Grèce, Suède, Danemark, Hollande). «Nous travaillons sur une dizaine de projets export. La façon dont la France considérera le Patroller influera de façon sensible sur leur réussite», souligne le général Rayssac, conseiller militaire chez Sagem. Le Patroller et ses prédécesseurs «ont permis de maintenir et développer les compétences de la filière drone en France», ajoute-t-il en citant les sites de Montluçon, Fougères, Dijon et Poitiers avec leur bassin d'emplois. «Nous sommes capables de livrer le Patroller d'ici à mi-2017 afin de faire la jonction avec le Sperwer. De plus nous savons, s'il en était besoin, maintenir Sperwer au moins jusqu'en 2019-2020», ajoute le général Rayssac.

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