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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:59
Eurosatory 2014- canon CAESAR

 

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Camion équipé d'un système d'artillerie

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:58
Eurosatory 2014 - Missile MISTRAL

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Système d'arme sol-air adopté par 26 pays

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:58
Eurosatory 2014 - DroGen

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Drone du génie, un outil de la liberté d'action

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:57
Eurosatory 2014 SAMP/T - MAMBA

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Système sol-air de moyenne portée/terrestre

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 : NH90 - Caïman TTH

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

La référence des hélicoptères de manœuvre et d'assaut

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014- TIGRE HAD

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Hélicoptère d'appui-destruction

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014- programme SCORPION

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Présentation du programme SCORPION

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 - Véhicule blindé de combat d'infanterie

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Puissance de feu, moyen d'observation et haute mobilité pour emporter la décision

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 - VPS Véhicule de patrouille spéciale

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

 

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:56
Eurosatory 2014 ouvrira ses portes le 16 Juin

 

13.06.2014 Ministère de la Défense

 

Eurosatory, le plus grand salon International de Défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres - Parc des Expositions de Villepinte, du 16 au 20 juin 2014. Cette plateforme internationale d'échanges dédiée à tous les experts accueillera plus de 1 500 exposants dont le ministère de la Défense.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:56
Eurosatory 2014 ouvre ses portes (article)



13/06/2014 Ministère de la Défense

 

Eurosatory, le plus grand salon International de Défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres, se tiendra au Parc des Expositions de Villepinte, du 16 au 20 juin 2014.  Cette plateforme d’échanges internationale dédiée à tous les experts accueillera plus de 1 500 exposants dont le ministère de la Défense.

 

Eurosatory 2014, vivez le salon comme si vouz y étiez ! retrouvez  sur le site un dossier spécial « Salon Eurosatory 2014 » et découvrez le VBCI, le CAESAR, le TIGRE, le SAMP/T, le NH 90 Caïman TTH, FELIN et d’autres matériels opérationnels ou innovations au profit des forces.

Également en exclusivité, visitez le au travers d’une visite virtuelle (disponible dès lundi 16 juin).

Enfin, suivez l'actualité quotidienne et les temps forts du salon grâce au journal télévisé - en direct à 14h ou en replay - sur le site, ainsi que sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter (#eurosatory).

 

Le stand Défense est constitué de 3 pôles :

  • Le stand principal – Hall 5a – stand F147
  • Le stand simulation de défense (SIMDEF) – Hall 5a – Stand K884, LK882, LK 830
  • Le stand du Service des essences des armées (SEA) à l’extérieur stand A390
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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:55
Premier entraînement explosif pour l’ESIS de Villacoublay

Les démineurs en tenue de protection NRBC lors de la levée de doute

 

13/06/2014 Armée de l'air

 

L’escadron de sécurité incendie et de sauvetage (ESIS) de la base aérienne 107 de Villacoublay a su démontrer ses capacités d’intervention en mettant en place une chaîne de décontamination. Cet exercice s’inscrit dans un entraînement organisé par le secrétariat général de la zone de défense de Paris (SGDSP), les 27 et 28 mai 2014, au centre national civil et militaire de formation et d’entraînement (CNCMFE) de Gurcy-le-Châtel.

 

Supervisé par l’état-major interarmées de zone de défense et de sécurité de Paris (EMIAZDSP), cet entraînement NRBC-E (nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique, explosif) a mobilisé environ 162 acteurs ministériels. Sapeurs-pompiers, gendarmerie, police, Samu, démineurs et laboratoire central de la préfecture de police (LCPP) ont participé à cet exercice.

Levée de doute, prise en charge des populations en zone contaminée, sas et périmètres, commandement ont été les thèmes abordés pour appréhender l’exercice en toute sécurité. Ces présentations ont pour objectif de développer les capacités interministérielles d’intervention sur le risque NRBC-E.

 

«Attentat au sarin dans une rame de RER à Saint-Cyr-l’Ecole !»

Le 28 mai, le scénario est levé : une explosion avec diffusion de sarin s’est déroulée dans le RER à Saint-Cyr-l’École. Alertés les premiers, les gendarmes arrivent sur zone, suivis par les sapeurs-pompiers. Un colis suspect a été repéré sur le site, les démineurs en tenue de protection NRBC vont pouvoir effectuer la levée de doute par rayon X. Si un explosif est avéré dans ce colis, un désamorçage sera effectué. Une détection positive au neurotoxique implique la décontamination de l’équipe de démineurs.

 

Les trois étapes d’une intervention

La première étape de l’exercice consiste à trier les personnes impliquées ou non pour éviter les crises de panique qui peuvent survenir dans de telles circonstances. Les premières victimes potentielles sont  déshabillées et rassemblées sur le point de regroupement des victimes (PRV). Afin de faciliter l’enquête en cours, des bracelets sont distribués à toutes les personnes présentes sur le site. Ils permettent de tracer chacune d’elles et de parvenir, le cas échéant, à identifier les suspects potentiels. Cette procédure est une étape essentielle dans la gestion de ce type de crise.

La deuxième étape consiste à prendre en charge les premiers sauveteurs et à les décontaminer tour à tour  selon un protocole lourd et formalisé, mais dont le résultat garantit leur protection. Pour la première fois, le service de santé des armées (SSA) a été mis à contribution et participe au renforcement des moyens civils. Leur mission est d’assurer la décontamination interventionnelle et la médicalisation rapide, la prise en charge des urgences NRBC «sous équipement» de protection individuelle (EPI) et le protocole de déshabillage simplifié d’urgence. Le SSA a pour but d’intervenir avant l’évacuation pour les urgences absolues et relatives. Les médecins ont pour objectif principal de maintenir les fonctions vitales des victimes quel que soit leur degré de contamination.

La dernière phase consiste à réaliser la chaîne de décontamination des personnes valides et invalides. Cette étape cruciale est un point de passage pour toute personne présentant des symptômes. Un lavage suivi d’un rinçage sont alors effectués. Le flux de décontamination est soutenu, un invalide toutes les 10 minutes et un valide toutes les 3 minutes. Ces chaînes exigent un réapprovisionnement permanent en consommables (draps-savon…). Ce mécanisme très lourd, doit permettre de distinguer le flux des victimes des flux de sauveteurs et celui du matériel à fournir pour la décontamination.

 

Un succès pour l’ESIS de la base aérienne 107 de Villacoublay !

L’entraînement s’achève, l’ESIS s’est distingué par sa rapidité d’intervention et sa capacité à opérer avec les inter services mis exclusivement en œuvre pour l’exercice de décontamination.

 

La chaîne de décontamination de l'escadron de sécurité incendie et de sauvetage (ESIS)

La chaîne de décontamination de l'escadron de sécurité incendie et de sauvetage (ESIS)

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris : Entraînement au franchissement d'obstacles en véhicules

 

Crédit : EMA / armée de Terre


Opération Sangaris, 10 juin 2014, à Bouar -  Entraînement au franchissement d'obstacles en véhicules.
 

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris : point de situation du 12 juin 2014

 

 

13/06/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 5 au 11 juin 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont toujours de 2000 hommes. Au  terme de quatre mois de mandat, une relève des unités est en cours. Les premiers soldats ont quitté le théâtre au début du mois de juin et sont passés par le sas de décompression à Chypre, réactivé pour faciliter leur retour. Le GTIA de Boissieu a relevé le GTIA Dragon à l’ouest du pays. Le GTIA Acier sera progressivement déployé à Bangui et Boda à partir de mi-juin, en remplacement du GTIA Savoie. Le GTIA Scorpion sera relevé dans quelques semaines et continue la sécurisation de l’est de la République Centrafricaine. Il se déploie depuis cette semaine en direction de Kaga-Bandoro, au Nord du pays. Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes. Ceux d’EUFOR RCA sont désormais de 600 hommes avec l’arrivée du contingent géorgien ; ils incluent 250 militaires français.

 

A Bangui, la force Sangaris poursuit sa mission de contrôle de zone en appui de la MISCA et des forces de sécurité intérieure centrafricaines dans les 3eet 5earrondissements. Cette semaine, la situation est restée calme dans la ville de Bangui et les indicateurs sanitaires et économiques restent stables : les établissements de santé sont toujours opérationnels (33), 75 établissements scolaires sont ouverts ainsi qu’une vingtaine de marchés.

 

Le 8 juin, la MISCA a appuyé les forces de sécurité intérieures centrafricaines dans une opération de désarmement volontaire initiée par le gouvernement de transition. EUFOR et Sangaris ont appuyé cette action en sécurisant la collecte de l’armement récolté auprès des mairies de chaque arrondissement, de Bimbo et de Begoa, et à la maison des jeunes de Fatima. Si un volume assez faible d’armement a été collecté, cette opération a cependant permis de confirmer la qualité de la coordination entre FSI, MISCA, EUFOR et Sangaris.

 

Dans l’ouest, le GTIA Dragon a été relevé le 6 juin par le GTIA de Boissieu à Bouar, en présence du général Soriano. Commandé par le colonel Armel Dirou, chef de corps du 4e régiment de chasseurs, il est composé de l’état-major et d’un peloton de ce régiment, d’une compagnie du 7ebataillon de chasseurs alpins, d’une compagnie du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine et d’un détachement de renfort..

 

La situation dans la région est calme en dépit d’une phase de tension au cours de la semaine entre certains camionneurs et la MISCA à la suite de l’annulation de l’escorte d’un convoi. Cette situation prouve que certains camionneurs craignent encore d’emprunter l’axe sans l’appui des forces internationales. Suite à cet incident, seuls 270 véhicules, dont 210 poids lourds, sont entrés dans le pays au cours de la semaine. Ce regain de tension vient rappeler qu’une attention permanente doit être accordée à cette zone.

 

Dans l’est subsistent des zones marquées par les affrontements. La force y trouve une situation caractérisée par une fracture communautaire et une grande attente envers Sangaris en matière de sécurité. Cette semaine, des combats ont ainsi eu lieu entre ex-seleka et anti-balakas dans le secteur de Bakala (nord-ouest de Bambari). Afin d’éviter que la situation ne s’envenime, une opération conjointe impliquant la force Sangaris, la MISCA et les forces centrafricaines a été menée au sud de Sibut. Elle a permis de désarmer des anti-balakas et de montrer à la population que les forces internationales s’opposent à tous les groupes armés susceptibles de la menacer.

 

Malgré ces tensions, des signes positifs sont observés dans la région. Une usine de sucre (SUCAF) va ainsi rouvrir à Ngakobo au sud de Bambari. Elle a été inaugurée le 5 juin en présence du COMANFOR et de l’ambassadeur de France en RCA. Alors que ce site de production avait été pillé en janvier 2013, la reprise de son activité renvoie un signal positif sur le développement du pilier économique, avec la perspective de générer 1300 emplois.

 

La semaine a également été marquée par le déploiement de la force Sangaris dans le couloir central conduisant de Sibut vers le Nord du pays. La reconnaissance de la ville de Dekoa s’est déroulée sans incident le 9 juin, grâce notamment au travail de concertation réalisé par le GTIA Scorpion en amont de son engagement. « Convaincre plutôt que de contraindre » est bien le principe qui guide l’action des forces françaises. Dans les jours à venir, la force poursuivra sa reconnaissance vers la ville de Kaga Bandoro. A terme, la réouverture de cet axe permettra de rétablir le lien entre le nord du pays et la capitale, tout en garantissant les conditions d’un déploiement futur des forces de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014
Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014
Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014
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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:45
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014

 

13/06/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le 9 juin, un Mirage 2000D de retour de mission s’est écrasé dans une zone semi-désertique à mi-chemin entre Gao et Niamey. Suite à une panne technique, l’équipage s’est éjecté, avant d’être récupéré sain et sauf. La zone du crash est depuis sécurisée en coopération avec les autorités nigériennes. Comme pour tout accident d’aéronef, l’objectif est dorénavant le relevage de l’épave.

 

Le 6 juin, lors d’une mission de contrôle de zone dans la région d’Almoustarat, au Nord de Gao, et sur renseignement de la population, des éléments de la force Serval ont découvert une importante cache d’armes. 11 roquettes de 122 mm ont ainsi pu être récupérées dans un puits avant d’être détruites.

 

Parallèlement, les missions des détachements de liaison et d’appui (DLAO) se poursuivent. Le 9 juin, à Tessalit, des séances d’entraînement ont été assurées au profit du bataillon SIGUI des forces armées maliennes. Les entraînements ont principalement porté sur les savoir-faire basiques tels que le déplacement, l’orientation, et la transmission d’un message.

 

Le 11 juin, la force Serval a apporté son appui à la MINUSMA suite à l’attaque suicide qui a visé son camp à Aguelhock et qui a fait 4 morts dans les rangs du bataillon tchadien. Le GTD Dio a assuré l’évacuation sanitaire d’une partie des blessés, qui ont été pris en charge par les structures médicales de Kidal et de Gao de la force Serval.

 

Enfin, les 8 et 9 juin ont été marquées par la visite du général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), auprès des militaires de l’armée de Terre déployés au Mali. Le CEMAT est arrivé le 8 juin à Bamako où un point des opérations lui a été présenté par le COMANFOR et les personnels du poste de commandement. En fin de soirée, il s’est adressé à l’ensemble des personnels de Bamako. Sa visite s’est poursuivie le lendemain par des déplacements à Tombouctou puis Tessalit pour y rencontrer les détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO). En fin de journée, il a été accueilli sur la PFOd de GAO où il a pu rencontrer l’ensemble des détachements.

Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

12 juin 2014 par Michael Delaunay – 45e Nord.ca

 

Pourtant en première ligne pour dénoncer l’annexion de la Crimée, les autorités canadiennes n’ont émis aucune protestation au sujet de la vente des deux navires de guerre BPC Mistral français à la Russie, au contraire de certains responsables américains et de plusieurs pays membres de l’OTAN.

 

Un contrat conclu en 2011

Ce contrat de 1,2 milliard d’euros, a été conclu en 2011 avec l’agence d’importation et d’exportation des armes russes Rosoboronexport. Il prévoit la livraison de deux bateaux de projection et de commandement (BPC) de la classe Mistral à la Russie. Le premier navire destiné à la Flotte du Pacifique, le Vladivostok, doit être livré pour octobre 2014; le second baptisé Sébastopol (tout un symbole en pleine crise ukrainienne) sera livré fin 2015 et sera affecté à Sébastopol, base de la Flotte de la mer Noire. Une option portant sur deux navires supplémentaires doit être confirmée avant la fin 2015 par les autorités russes.

 

Les «couteaux suisse» de la Marine nationale

Les BPC sont des navires multi-missions capables de transporter, projeter, soutenir et commander une force aéronavale sur de grandes distances. Longs de 200 mètres, ils mettent en œuvre six hélicoptères en simultané et peuvent en transporter 16 dans leurs hangars. Une force de 450 hommes peut être embarquée pour une longue durée ou 750 hommes pour une courte durée, avec 60 blindés, dont 12 chars Leclerc. Cette force peut être projetée à terre par quatre chalands de débarquement ou deux aéroglisseurs. De plus, ils disposent également d’un hôpital d’une capacité de 69 lits. Enfin, les BPC ont toutes les infrastructures de commandement et de communication permettant d’accueillir un état-major capable de commander un groupe aéronaval.

Les exemplaires vendus à la Russie ont semble-t-il été adaptés aux conditions particulières des mers froides, permettant au BPC de naviguer par -25 degrés Celsius avec une coque renforcée.

La Marine nationale dispose de trois navires BPC (Mistral, Tonnerre et Dixmude). Entrés en service à partir de 2005, ils ont depuis démontré leur utilité et leur efficacité à mener un éventail très large de missions (notamment au Liban et en Libye), au point qu’on les surnomme les «couteaux suisse» de la Marine.

 

Une vente qui fait «grincer des dents»

Dès les premières rumeurs de l’intérêt russe pour les navires Mistral français en 2009, les autorités américaines ont manifesté leur désaccord à propos de cette vente, tout comme plusieurs pays membres de l’OTAN.

Depuis le début de la crise ukrainienne, les déclarations d’élus et de responsables américains se sont multipliées pour demander l’annulation du contrat BPC. De plus, lors du sommet du G7 à Bruxelles, le président Barack Obama a fait part de son souhait que la France suspende cette vente.

Les responsables américains ne sont pas les seuls à voir d’un mauvais œil la réalisation de ce contrat, le ministre polonais des affaires étrangères, Radoslaw Sikorski a clairement dit que cette vente ne devait pas se faire, lors d’un entretien au journal le Monde le 3 juin. De plus, le ministre des affaires étrangères lituanien, Linas Linkevicius, a quant à lui suggéré d’intégrer dans la troisième vague de sanctions un embargo sur les armes à destination de la Russie. Pendant ce temps, les autorités canadiennes restent muettes sur la question.

 

Les autorités françaises résistent aux pressions

Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, a défendu la position de la France lors d’un déplacement aux États-Unis les 12 et 13 mai derniers. Il a déclaré que « La règle dans le domaine des contrats, c’est que les contrats qui ont été passés sont honorés », « Juridiquement, nous n’avons pas la possibilité de ne pas les honorer », alors que « plus de la moitié » des 1,2 milliard d’euros ont déjà été versés par la Russie.

Rompre ce contrat entraînerait prés d’un milliards d’euros de pénalités, cela obligerait également Paris à trouver de nouveaux acquéreurs pour ces deux navires, alors que le budget du ministère de la Défense ne peut pas supporter l’achat et l’entretien de deux navires supplémentaires. En effet, la Défense française qui voit son budget fondre depuis la fin de la Guerre froide, va devoir encore trouver 350 millions d’euros d’économies dans le cadre d’un plan d’économies du gouvernement français. Par ailleurs, ce contrat a permis de maintenir 1 000 emplois aux chantiers de Saint-Nazaire, qui en 2011 avait bien besoin de commandes pour subsister.

Seule une troisième vague de sanctions décidée par l’Union européenne pourrait obliger la France à renoncer à ce contrat, celle-ci pourrait inclure des mesures de rétorsion dans les domaines de l’énergie, la finance et la défense.

 

Le Canada sanctionne et déploie des militaires canadiens en Europe de l’Est

Le Canada a multiplié les signes de soutien aux pays d’Europe de l’Est afin de montrer son désaccord avec les agissements de la Russie en Ukraine.

Fin avril, Ottawa a envoyé six avions de chasse CF-18 en Roumanie, dans le cadre des mesures engagées par l’OTAN pour rassurer les pays membres de l’organisation suite à la crise ukrainienne. La frégate NCSM Regina a également été déployée en Méditerranée en vue de rejoindre la Mer noire.

De plus, une cinquantaine de militaires canadiens ont participé du 5 au 9 mai à Swidwin, en Pologne, à un exercice de l’OTAN.

Comme les Etats-Unis, le Canada a sanctionné de nombreux responsables russes et ukrainiens et est même allé jusqu’à boycotter une réunion d’un groupe de travail du Conseil de l’Arctique, qui s’est tenue les 14 et 15 avril derniers à Moscou.

Malgré tout cela, les autorités canadiennes n’ont pas réagi au sujet de la vente des navires français à la Russie, alors que les autorités américaines et plusieurs pays membres de l’OTAN ont fait part de leurs inquiétudes à ce sujet à plusieurs reprises.

Contacté le 20 mai à propos de la vente des BPC par la France à la Russie, le ministère de la Défense canadien a répondu que : « Le gouvernement du Canada ne commente pas sur la vente d’une quelconque acquisition de défense entre deux nations étrangères. »

De plus, hasard du calendrier, le BPC Mistral et la frégate La Fayette, doivent se rendre aux alentours de la fin du mois de juin au large de la Gaspésie, au Québec, afin d’effectuer un exercice de débarquement avec l’armée canadienne, dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc qui vise à former les futurs officiers de la Marine nationale. Début juin, les deux navires ont mené des exercices avec l’US Marine Corps au large de la Virginie.

 

Les intérêts économiques plus forts que la géopolitique?

En étudiant la liste des dernières personnalités sanctionnées par Ottawa, on remarque que certains proches du président Poutine ont été épargnés, à savoir : Sergei Chemezov, dirigeant de l’entreprise Rostec, et Igor Sechin, directeur général de Rosneft, alors que les Etats-Unis ont frappé d’interdiction de visa et gelé les avoirs personnels de ces deux apparatchiks russes.

Interrogé sur cet «oubli» par des députés de l’opposition, le gouvernement canadien a répondu que:

«Notre but est de pénaliser la Russie, ce n’est pas de faire des pieds et des mains pour pénaliser des entreprises canadiennes», «Nous allons continuer à faire pression sur la Russie, nous allons continuer à imposer des sanctions avec nos alliés, mais nous allons aussi veiller aux intérêts plus larges du Canada» selon une source du gouvernement Canadien citée par l’agence de presse Reuters.

En effet ces deux proches de Poutine sont à la tête de deux entreprises russes en affaires avec des entreprises canadiennes.

Sergei Chemezov, dirige l’entreprise Rostec qui est actuellement en négociation depuis 2013 pour la fourniture par l’entreprise canadienne Bombardier de 100 avions court-courrier Q400, ainsi que l’installation d’une usine d’assemblage d’avions en Russie, pour un montant s’élevant à 3,4 milliards de dollars. Les deux groupes sont également liés de longue date par une co-entreprise dans le domaine ferroviaire.

Igor Sechin, est lui à la tête de l’entreprise Rosneft, un des géants pétroliers russe avec Gazprom et Lukoil, qui est engagée à hauteur de 30% dans un champ pétrolier d’Exxon Mobil dans la province de l’Alberta.

De plus, comme l’entreprise STX France, le contrat en cours de négociations entre Rostec et Bombardier est crucial pour l’avionneur canadien puisque celui-ci fait face à de gros retards sur sa nouvelle gamme d’avions CSeries dont les essais viennent d’être stoppés, suite à une défaillance d’un des moteurs du nouveau jet.

En dépit de la volonté canadienne de sanctionner le pouvoir russe, il est donc difficile aux autorités canadiennes de critiquer le maintien du contrat des BPC entre la France et la Russie alors qu’Ottawa agit de même en voulant préserver les affaires en cours entre des entreprises nationales et russes, en évitant soigneusement de sanctionner des responsables russes engagés dans des contrats importants avec des entreprises canadiennes.

Les choses ne sont pas différentes en Norvège, où début avril Igor Sechin s’est rendu à Oslo pour rencontrer le ministre du pétrole et signer de nouveaux accords et contrats entre Rosneft et Statoil. Pendant ce temps, le pétrolier français Total a acheté la première cargaison de pétrole en provenance de l’Arctique russe.

Alors que les pays occidentaux continuent de ressentir les effets de la crise économique, il est presque impossible aux gouvernements d’ignorer les effets que peuvent avoir sur leurs intérêts nationaux des mesures de rétorsion économiques contre la Russie.

Avec la tenue du scrutin présidentiel ukrainien sans incidents notables, ainsi que la rencontre organisée par le président français François Hollande entre le président russe Vladimir Poutine et le nouveau prèsident ukrainien Petro Porochenko, en marge des commémorations du 6 juin 1944, une certaine désescalade semble s’amorcer entre les pays occidentaux et la Russie, éloignant d’autant une troisième vague de sanctions venant des pays européens et donc d’un possible blocus sur les ventes d’armes. Toutefois, la crise ukrainienne n’est pas encore terminée et ses conséquences n’ont pas fini de se faire sentir. Vont-elles par exemple affecter les relations entre la Russie et le Canada au sein du Conseil de l’Arctique, organisme de coopération internationale qui a su jusqu’à présent se préserver des crises internationales?

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 07:55
Osez le risque

 

10/06/2014 Economie et technologie

 

Le 6 juin 2014, à l’École militaire, des responsables de la fonction publique, du monde militaire et du milieu économique ont débattu sur la question du risque dans les sociétés occidentales.

 

Le colloque « Osez le risque », organisé par l’École nationale d'administration (ENA), l’École de Guerre et l’école des Hautes études commerciales (HEC), a réuni vendredi 6 juin à l’École militaire les élèves de ces trois grandes écoles afin de confronter leurs visions.

 

Cette année, le thème du risque et de sa réhabilitation a été choisi afin d’ouvrir le débat sur le principe de précaution, l’innovation, la sécurité et la prise de risque. Du gaz de schiste à l’emploi des drones armés en passant par la régulation des marchés financiers, nombreux sont les exemples qui démontrent la volonté de minimiser, de maîtriser voire d’annuler le risque.

 

La première table ronde est revenue sur le thème de la tentation du risque zéro dans nos sociétés contemporaines. La deuxième, intitulée « Comment transformer aujourd'hui les risques en opportunités ? », a permis  au colonel Vincent Pons, commandant le Groupement tactique « Black Rock » en 2009 dans la province de la Kapisa en Afghanistan, d’exposer la dimension du risque en opérations, notamment pour un chef militaire.

 

Pour la cinquième année consécutive, le colloque a permis aux futurs dirigeants et décideurs d’échanger et de confronter leurs avis. En 2012, le colloque avait abordé le thème de « l’action dans l’incertitude », puis en 2013 celui du « décideur du XXIe siècle ».

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 21:55
Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc - photo Marine nationale

Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc - photo Marine nationale

 

Brest, 12 juin 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

Le mythique navire école Jeanne d'Arc et l'ancien croiseur Colbert seront démantelés à Bordeaux, après l'attribution par la Marine nationale de ce marché à deux filiales de Veolia Propreté, a-t-on appris jeudi auprès de la Marine nationale.

 

Celle-ci a attribué le marché au groupement d'entreprises Bartin Recycling et Petrofer Société Nouvelle, indique-t-elle sur son site internet, précisant que les travaux de déconstruction seront réalisés sur le site de Bassens, géré par la filiale de Veolia spécialisée dans la déconstruction navale.

 

Le départ de l'ancien navire école et porte-hélicoptères de Brest vers Bassens devrait intervenir d'ici à la fin de l'année, a précisé à l'AFP l'amiral Hubert Jouot, en charge des navires en fin de vie à l'état-major de la Marine. Celui de l'ancien croiseur lance-missiles devrait suivre six mois plus tard.

 

Le Colbert, navire-musée pendant près de 15 ans à Bordeaux, avait rejoint en 2007 le port militaire de Brest, avant d'être envoyé au cimetière marin de Landevennec, à l'entrée de la presqu'île de Crozon, dans la rade de Brest.

 

Ce bâtiment de 181 m de long attendait depuis d'être démantelé. Il a notamment servi de réserve de pièces détachées pour la Jeanne d'Arc, jusqu'au retrait du service actif de cette dernière, en 2010.

 

Le mythique navire école, lancé en 1964 et qui a formé des milliers d'officiers, était cependant en pré-retraite depuis 2004.

 

L'association de défense de l'environnement maritime Mor Glaz s'est dite jeudi "très satisfaite de constater qu'enfin une bonne décision vient d'être prise de confier ces deux vieux navires à une société française qui fait le choix de déconstruire en France des vieux navires civils et militaires".

 

C'est la société britannique de déconstruction Able UK qui avait remporté en 2008 le contrat de démantèlement de l'ancien porte-avions Clemenceau, le premier de la Marine à avoir fait l'objet d'un recyclage complet.

 

La Marine avait aussi confié en décembre dernier au groupe franco-belge Galloo, dont le chantier se trouve à Gand, la déconstruction d'un lot de six coques de plus petite taille.

 

Entre les années 1970 et 2000, les anciens bâtiments de la Marine étaient souvent coulés, après avoir servi de cibles de tirs pour l'entraînement des forces et la mise au point des systèmes d'armes. Depuis quelques années, la Marine, à l'exception de quelques cas de cession à l'export, fait démanteler ses navires après un appel d'offre réglementaire.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 20:55
Serious game, le sauvetage au combat

 

 

12/06/2014 BCISSA  /  DCSSA - Service de santé des armées

 

Pour assurer la survie du blessé au combat, tout se joue dans les premières minutes. Certains blessés graves peuvent survivre si leurs camarades de combat tout d'abord, puis les auxiliaires sanitaires, les infirmiers et les médecins, appliquent tour à tour des gestes simples de sauvetage au combat, à réaliser parfois sous le feu ennemi.

 

Grâce aux environnements virtuels 3D temps réel, apprendre en pratiquant est devenu simple et permet de mieux retenir les gestes de survie à pratiquer.

 

3D-SC1, serious game, conçu avec l’appui de la Mission innovation participative de la Direction générale de l’armement (DGA), a été créé et supervisé par des réanimateurs de l’hôpital d’instruction des armées Bégin. Fruit de la collaboration entre le SSA et Medusims, une start up leader dans le domaine de la production de serious game médicaux, 3D-SC1 propose de vivre une expérience unique, d’apprendre et de s’entraîner aux gestes qui sauvent au combat.

 

La prochaine diffusion de 3D-SC1 à toutes les unités opérationnelles, complétée dans les prochains mois par la déclinaison de ce serious game pour le SC2 et le SC3,  constituera à terme une base moderne et efficace de l’entrainement par simulation au sauvetage au combat.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 19:55
photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

 

12/06/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le ministère de la Défense annonce que la France investira 200 millions d'euros supplémentaires dans les drones militaires.

 

Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud. Une semaine après l'arbitrage rendu par l'Élysée sur le budget de la défense et après les célébrations du Débarquement pendant lequel l'aviation a joué un rôle clé, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, enfonce le clou. L'argent dépensé par la nation dans sa défense, en particulier dans son aéronautique de combat, permet de maintenir les compétences et les emplois à forte valeur ajoutée en France, de franchir de nouvelles marches technologiques et d'en faire bénéficier les activités civiles.

 

«L'existence d'une filière aéronautique forte est décisive pour la France», a lancé le ministre de la Défense, jeudi, depuis le centre des essais en vol de la Direction générale de l'armement (DGA) à Istres (qui fête ses 70 ans). Il avait auparavant assisté à un vol d'essai de nEUROn, démonstrateur technologique de drone de combat développé sous maîtrise d'œuvre de Dassault Aviation.

 

«Je me réjouis que le ministre de la Défense soit venu aujourd'hui à Istres pour voir voler le nEUROn, a commenté Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Cet avion est le symbole de l'excellence technologique de Dassault Aviation et de ses partenaires européens. Pour nous, elle résulte de notre expérience dans les avions de combat et spécifiquement avec le Rafale. Avec nEUROn, nous avons réalisé une première européenne pour des montants dix fois moindres que nos concurrents américains.»

 

Chasseur du futur

 

«Le niveau d'excellence qui est aujourd'hui le nôtre dans ce domaine est le fruit d'investissements de R & D menés depuis des décennies, mais aussi de la volonté politique de conserver l'aviation militaire comme un pilier de notre défense», a martelé Jean-Yves Le Drian.

 

«nEUROn vole car nous avons investi régulièrement. Nous ne sommes pas dans la déclaration d'intention, nous sommes dans le concret», souligne, pour sa part, la DGA, maître d'ouvrage du démonstrateur technologique qui préfigure les chasseurs du futur. La France poursuivra son effort dans le cadre de la coopération franco-britannique scellée lors du sommet de Lancaster House en 2010. Jean-Yves Le Drian a annoncé qu'il formaliserait, lors du salon aéronautique de Farnborough mi-juillet, l'accord de principe pris lors du sommet de Brize Norton en février 2014, en lançant la phase de définition du Système futur de combat aérien (FCAS), appelé à succéder aux chasseurs européens actuels (Rafale, Typhoon et Gripen) à horizon 2030.

 

Cela pour 200 millions d'euros répartis entre industriels français et britannique, qui mèneront des travaux en commun. «Je me félicite que la France et le Royaume-Uni aient pris la décision de lancer un futur drone de combat qui sera confié à Dassault Aviation et BAE Systems et leurs partenaires, a souligné Éric Trappier. Cela nous permettra de capitaliser sur les acquis du nEUROn et de préparer avec les Britanniques l'avenir de l'aviation de combat.»

 

Chacun des deux industriels apportera son expérience, acquise lors du développement de démonstrateurs technologiques d'avion de combat sans pilote à bord (UCAS), une des composantes du FCAS. Le futur programme bénéficiera de l'expérience acquise par Dassault Aviation sur nEUROn et de BAE Systems sur Taranis. Le lancement de la phase de définition du chasseur du futur durera deux ans, jusqu'en 2016, et le développement d'un démonstrateur franco-britannique se déroulera entre 2016 et 2020.

 

Irriguer la filière

 

Cette décision marque la volonté de la France de rester aux avant- postes dans l'aéronautique militaire. Cela grâce à la capacité de la DGA et de l'industrie à travailler en coopération avec des partenaires européens et de développer des technologies d'avenir en entraînant derrière elles toute une filière, composée de quelque 4.000 PME. «nEUROn, c'est un nouveau chapitre de l'aéronautique militaire en France, (…) avec l'ambition de développer les compétences des bureaux d'étude d'un secteur industriel aussi stratégique pour notre souveraineté», a déclaré Jean-Yves Le Drian.

 

L'aéronautique de combat est une des priorités du budget de recherche et technologie (R & T) de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Sur les 4,5 milliards d'euros prévus pour la R & T sur la période, 20% seront consacrés aux avions de combat. Des crédits qui serviront aussi à améliorer l'existant. En janvier, la DGA a commandé pour 1 milliard d'euros le développement du nouveau standard du Rafale (F3R). Un contrat qui irriguera l'ensemble de la filière. «À lui seul, le programme Rafale représente 7.000 emplois en France. Il implique environ 500 entreprises sous-traitantes, dont une forte majorité de PME», a insisté Jean-Yves Le Drian, en rappelant que «les programmes militaires représentent un quart des 300.000 emplois en France du secteur aéronautique et spatial».

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 18:55
Du 16 au 20 juin, venez rencontrer l’ONERA à Eurosatory

 

11.06.2014 - ONERA.fr

Acteur majeur en sciences et technologies au service de la Défense, l’ONERA présentera au salon Eurosatory (hall 5, stand K618) ses projets et axes de recherche en matière de Défense.

En vedette seront présentées les thématiques suivantes:

 

Renseignement d'origine image

  • Imagerie hyperspectrale : quantifier la plus-value de l'imagerie spectrale pour les besoins militaires qui est une avancée majeure pour les systèmes de renseignement
  • Imagerie infrarouge miniaturisée  (démo prévue) : faciliter l'intégration des systèmes d'imagerie sur les plates-formes et réduire leurs coûts d'installation et d'utilisation
  • Traitement d'images (démo prévue) : accélérer la boucle du renseignement par l'extraction de l'information pertinente dans l'image

 

Guidage Navigation : anémomètre embarqué pour hélicoptère Tigre : améliorer la sécurité aérienne par une mesure robuste des paramètres air

Matériaux fonctionnels : Offrir des performances mécaniques hors normes à bas coût, de la très grande série (bras de suspension C3) aux applications les plus exigeantes en terme de performances (vols hypersoniques)

  • Céramique polycristalline transparente pour protection balistique
  • Céramique pour application missile
  • Céramique haute température (UHTC) pour application missile
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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 17:55
La construction du modèle « Cavalerie 2016 »

 

Par le Colonel Dominique Lemaire, directeur des études et de la prospective de l’Ecole de Cavalerie - Revue Cavalerie Mai 2014

 

La réorganisation de la cavalerie 2016, dont le principe et le modèle ont été validés par le CEMAT en décembre 2013, est désormais sur les rails. Conséquence de la publication du Livre blanc sur la sécurité et la défense nationale d’une part, du vote de la loi de programmation militaire 2014-2018 d’autre part, ce nouveau modèle a été régi par une maxime : « Faire de toute contrainte une opportunité ».

Comme toute l’armée de Terre, la cavalerie, ou plus formellement la sous-fonction « Combat embarqué » et ses 11 régiments, devait rendre des effectifs et contracter le volume de ses équipements, ceci sans faire d’impasse capacitaire.

 

Le travail itératif mené dès le printemps 2014 avec l’EMAT, le CFT et notre arme soeur du combat de mêlée qu’est l’infanterie nous amène aux constats suivants :

 

1. Contrairement à la règle (encore dans les esprits de certains…) qui prévalait jusqu’au début du XXIe siècle, les forces terrestres sont durablement passées sur la logique du réservoir organique de forces (régiment, escadron…) capable d’être employé selon des configurations opérationnelles d’emploi liées clairement aux contingences de la mission (GTIA, SGTIA…). Cette exigence est illustrée dans le schéma ci-dessus.

 

2. Le peloton reste le plus petit dénominateur commun entre l’organisation et l’emploi.

 

3. Les différentes fonctions opérationnelles n’ont plus les moyens cohérents de faire des métiers marginaux, et la tâche des commandants d’unité au quartier doit donc être facilitée : faisons bien au quotidien ce que nous savons faire le mieux. Ceci a impliqué une réflexion commune avec l’infanterie sur la subordination organique d’unités comme les pelotons d’appui direct, relevant plutôt du style donné par le combat débarqué d’une part, comme les sections de reconnaissance régimentaire voire les sections antichars des régiments d’infanterie dont le style de combat relève plutôt du combat embarqué.

 

4. Les régiments et les escadrons AMX10 RCR en particulier souffraient jusqu’à présent d’un échenillage chronique avec la conséquence connue que pour faire un escadron selon le TUEM, il était nécessaire de démonter la valeur d’un demi-escadron supplémentaire (manque du troisième cavalier dans les VBL). Par ailleurs, les escadrons Leclerc disposaient au REO10 d’un effectif inférieur à la centaine.

 

5. La structure organique quaternaire des régiments reste une référence. Par ailleurs, la structure des pelotons à quatre Leclerc avait montré toute sa pertinence, et la présence d’une patrouille d’investigation avait également montré son utilité dans les pelotons Leclerc.

 

6. Compte tenu de la situation opérationnelle de référence passée et actuelle, toute unité de cavalerie a été - et sera - amenée à être projetée sous la forme d’un SGTIA à base de VBL quelle que fut sa dénomination (EEI, EAE…). Ceci entraîne le fait que toute unité est capable, à la MCP près, de générer cette unité et de maîtriser en « fond de sac » les savoir-faire de base de l’investigation. Par ailleurs, aucun EEI organique n’a été employé en tant que tel en opérations aux ordres d’un commandement de niveau 3 (cette observation factuelle ne remet pas en cause cette occurrence possible d’emploi).

 

Fort de ces constats, et compte tenu de l’objectif de déflation donné pour le chantier « Combat des blindés », l’organisation de la cavalerie proposée à l’automne 2013 a consisté à :

- Transférer la capacité des PAD à l’infanterie ;

- Proposer l’abandon de la capacité VAB-HOT ;

- Abandonner la description organique des EEI ;

- Organiser tout régiment de cavalerie sur un modèle quaternaire à trois escadrons canon et un escadron de reconnaissance et d’intervention. Ce dernier escadron, descendant organisationnel des EEI, ERIAC et EAE, est organisé sur le modèle des anciens ERIAC autour de quatre PRI identiques. Il a vocation à générer des SGTIA pour des missions d’intervention à dominante éclairage travaillant au profit d’un commandement de niveau 3 (brigade) ou 4 (GTIA). Selon la répartition des patrouilles reconnaissance ou missile, le PRI16 peut être employé sous les anciens formats PBL, PEI, PRIAC ou PAC. Enfin, les PRI ont également vocation à être employés comme SRR par les GTIA à dominante infanterie ;

- Densifier les escadrons Leclerc en passant les pelotons à quatre chars et quatre VBL, mettre fin à l’échenillage des escadrons AMX10 RCR en décrivant de nouveau en poste permanent le personnel manquant. Ces actions permettent de décrire tout peloton de cavalerie à 23 ou 24 cavaliers.

- Améliorer marginalement la description en organisation des ECL. En particulier, les groupes commando montagne et parachutiste seront alignés sur une même organisation.

 

Ce nouveau modèle, décrit plus précisément dans les pages de ce numéro de Cavalerie, a généré également des évolutions doctrinales sans remise en cause des fondamentaux. Enfin, pour ce qui est de formation, une généralisation de la formation à l’investigation pour tous les cadres sera réalisée et une nouvelle option « reconnaissance-intervention-missile » (RIM) sera mise en place dès l’automne 2014, reprenant le socle de l’option éclairage appelée à disparaître, et donnant une cohérence au cursus de formation des cadres appelés à servir en ERI.

 

L’ordre d’opérations « Cavalerie 2016 » du 28 février 2014 reprend les grands principes et actions induites par cette nouvelle réorganisation.

 

 

EMAT : état-major de l’armée de Terre

CFT : commandement des forces terrestres

GTIA : groupement tactique interarmes

SGTIA : sous-groupement tactique interarmes

TUEM : tableau unique des effectifs et matériels (décrit l’organisation en opérations)

REO : référentiel en organisation (décrit l’organisation en France)

EEI : escadron d’éclairage et d’investigation

EAE : escadron d’aide à l’engagement

MCP : mise en condition avant projection

PAD : peloton d’aide à l’engagement

ERIAC : escadron de reconnaissance et d’intervention antichar

PRI : peloton de reconnaissance et d’intervention

PBL : peloton de blindés légers (peloton à quatre patrouilles VBL : une de commandement, trois d’éclairage sans missile)

PEI : peloton d’éclairage et d’investigation (peloton à quatre patrouilles VBL : une de commandement, deux d’éclairage, une antichar avec MILAN)

PRIAC : peloton de reconnaissance et d’intervention antichar (pelotons à quatre patrouilles VBL : une de commandement, une d’éclairage, deux antichar avec MILAN)

PAC : peloton antichar (pelotons à quatre patrouilles VBL : une de commandement, trois antichar avec MILAN)

ECL : escadron de commandement et logistique

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 17:55
Commémoration du 22 juin à la Ferme des Cadets à Dampierre-sur-Loire

 

10 juin 2014 saumur-kiosque.com

 

Comme chaque année les habitants de Dampierre-sur-Loire sont invités à se regrouper le samedi 22 juin 2014 à 11h devant la stèle de la « ferme d’Aunis » pour un moment de Mémoire du combat que les « Cadets de Saumur » ont mené à cet endroit pour l’honneur de la France le 20 juin 1940. Au préalable une messe sera célébrée à 9h30 en l’église Saint-Pierre de Dampierre-sur-Loire.


Suite à l’offensive allemande de mai 1940, l’ennemi progressant vers la Seine, le Général Weygand, ordonna de mettre en défense toutes les rivières susceptibles de barrer au Sud la route de l’invasion. C'est ainsi que le principe de la Défense de la Loire fut décidé. A l’Ecole de Cavalerie, commandée par le Colonel Michon, fut attribué le secteur allant du confluent de la Vienne et de la Loire (à l’est, au-delà de Montsoreau), jusqu'au Thoureil, soit un front de 4Okm.


Bien que le Maréchal Pétain donna l'ordre de cesser les combats, le Colonel Michon estima que le prestige et l’honneur de l’Ecole de Cavalerie lui commandaient, malgré cet ordre, de se battre à Saumur pour tenter de s’opposer (même avec de faibles moyens), à la traversée de la Loire par les Allemands dans ce secteur.

550 Elèves Aspirants de Réserve de la cavalerie et 240 EAR du Train, formés à Saumur depuis seulement mai 1940 furent déployés en 27 brigades sur différents points stratégiques, dont la ferme d’Aunis.

Le 20 juin vers midi, les premières troupes allemandes légères s'implantent sur le coteau. En face, la ferme d'Aunis tient bon, alors qu'elle est pilonnée par les obus, qu'elle flambe en partie et qu'elle est harcelée par des avions. Le secteur est renforcé par l'arrivée de deux compagnies d'EAR d'infanterie de Saint-Maixent, qui livrent un véritable combat, passant à la contre-attaque au sud de la ferme et avançant de 150 mètres. Cependant, les Allemands, menacés un temps, ont pu apporter des armes antichars, qui anéantissent plusieurs blindés et décapitent le Lieutenant Pitiot, le chef du peloton, sur son char.


Le Lieutenant Gand commandant la 13ème brigade et appartenant à l’escadron du Capitaine St Blanquat, fut lui aussi tué dans ces combats, ainsi que 17 EAR. Les combattants ne purent continuer leur action, et se replièrent vers Distré.

Pendant trois jours, environ 2 000 hommes dont les 790 Elèves Aspirants de Réserve ont tenu en échec trois divisions allemandes, sans soutien aérien, sans espoir, mais pas sans panache !

A ces combattants imberbes qu'ils surnommèrent eux-mêmes "Kadetten" (les Cadets), les cavaliers allemands, soldats de tradition, rendirent les honneurs et la liberté en hommage à leur courage. Ce nom leur resta par la suite.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:55
Serveurs x86 : l’armée française peut-elle faire confiance à Lenovo ?

 

11 juin 2014 par Reynald Fléchaux - silicon.fr

 

La DSI du ministère de la Défense confie à IBM la fourniture de serveurs x86 pendant les 4 ans qui viennent. Une activité qui va passer dans le giron de Lenovo. D’où des craintes de backdoors et autres logiciels espions enfouis dans le silicium des machines.

 

Selon Le Canard Enchaîné du jour, des généraux français s’inquiètent des choix opérés par la Dirisi (Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information), la DSI du ministère de la Défense. En cause : un contrat de 4 ans – et de 160 millions d’euros - passé le 19 mai avec IBM, portant sur la fourniture de serveurs x86. Selon toute vraisemblance (la notification de ce marché n’est pas publique à l’heure où nous rédigeons ces lignes), il s’agit des serveurs devant motoriser le futur système d’information inter-armées (SIA) qu’est en train de bâtir la Dirisi. Autrement dit, les serveurs véhiculeront des informations ultra-sensibles relatives aux opérations de l’armée française.

D’où les cris d’orfraie de certains militaires français car, pour rappel, l’activité x86 d’IBM va prochainement passer sous pavillon chinois, Lenovo s’étant porté acquéreur de cette branche d’IBM en janvier dernier pour 2,3 Md$. « Lenovo est connu pour installer des logiciels espions indétectables dans ses équipements. Certes, les Américains font la même chose, mais, au moins, ce sont nos alliés ! », s’étrangle un gradé cité dans l’hebdomadaire satirique. Selon ce dernier, IBM – associé pour l’occasion à Computacenter – aurait remporté ce marché en cassant les prix. Rappelons toutefois qu’IBM est déjà un fournisseur de serveurs x86 pour la Défense, qui figure parmi ses clients majeurs sur cette activité.

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:55
XVR partenaire de l’ECASC et de la DGSCGC à Eurosatory 2014

 

source Thomas VAN’T WOUT

 

Le jeudi 19 juin 2014, Thomas VAN’T WOUT sera présent sur le Salon Eurosatory 2014 pour présenter le logiciel de simulation XVR en partenariat avec l’Ecole d’Application de Sécurité Civile de Valabre (ECASC) sur le stand de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crise (Ministère de l’Intérieur).

 

Ce sera l’occasion de présenter différents types de scénarios pédagogiques sur des thématiques d’incidents majeurs impliquant de nombreuses victimes tels que des accidents de train, des manifestations, des explosions dans un stade. Ces scénarios de crise de grande ampleur sont important car ils peuvent être joués en inter-service (pompiers, SAMU, police, Préfecture, gendarmerie…).

 

L’ECASC présentera le Cente Euro-méditerranéen de SImulation des Risques (CESIR), une installation innovante localisée à Gardanne (Bouches-du-Rhône). Ce bâtiment doté des toutes dernières technologies de la simulation permet d’organiser des exercices de grande ampleur pouvant rassembler plusieurs dizaines d’acteurs en simultanée sur des thématiques diverses : feux de forêt, inondation, accidents de la voie publique, feux urbains. L’école présentera aussi la simulation mobile qui se déplacera dans toute la France pour la réalisation de formation et d’exercices en simulation virtuelle multi-thématiques.

Venez aussi découvrir les nouveautés que vous proposera dès la fin du mois la version 2014 de XVR.

Eurosatory 2014

Parc des expositions de Villepinte Nord

Hall 6 – Stand Numéro k550

 

A propos de Eurosatory 2014 :

Crée dans les années 60, le salon Eurosatory est l’un des plus grands salon professionnel de la Défense terrestre, aéroterrestre et de la Sécurité. Il rassemble donneurs d’ordres et preneurs d’ordres ainsi que les fournisseurs.

L’édition 2012 a rassemblé plus de 1400 exposants, 84 pays, 2 organisations (UE, OTAN) pour un total de 152 délégations officielles.

En savoir plus sur Eurosatory : site web

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