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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:45
Sangaris : la maintenance en province

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Déployés du 3 au 18 mai 2014 dans le nord-ouest de la Centrafrique, les éléments du groupement tactique interarmes (GTIA) « Dragon », ainsi que le matériel ont été mis à rude épreuve. Les conditions climatiques et l’intensité des opérations ont rappelé l’importance du soutien pour la réussite de la mission.

 

Pour le sergent Christopher, chef des éléments légers d’intervention (ELI) du GTIA « Dragon », son groupe « doit être en mesure de réagir immédiatement face aux pannes ». En liaison permanente avec la chaîne de maintenance opérationnelle du théâtre, « les commandes de pièces sont effectuées au plus vite, dès la fin du diagnostic afin de maintenir la disponibilité technique opérationnelle (DTO) à son plus haut niveau lors d’une opération ».

 

Sous l’autorité du CPCO, c’est toute une chaîne logistique qui est en permanence apte à répondre aux sollicitations du théâtre. Cette chaine mobilise notamment des militaires spécialistes de la maintenance, du soutien technique, des flux logistiques et des acheminements.

 

C’est ainsi que l’ELI a récemment fait livrer par voie aérienne des pièces de rechanges au GTIA « Dragon ». Lors de cette manœuvre, une Gazelle et un Puma du 1er et 3e régiment d’hélicoptères de combat ont déposé à Nana-Bakassa et à Markounda les matériels commandés, directement sur le lieu d’engagement du GTIA « Dragon ». Un câble d’embrayage, des roues de véhicule de l’avant blindé (VAB) : le matériel livré a immédiatement été monté, permettant la poursuite de la mission.

 

Les « maintenanciers » de l’ELI auront travaillé jour et nuit pendant toute la durée de l’engagement du GTIA « Dragon ». Grâce à la manœuvre logistique interarmées combinant les moyens terrestres et aériens, la force Sangaris aura déposé des moyens pour assurer sa mission.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 17:45
Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2014, un hélicoptère Puma du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) a rejoint la flotte aéromobile des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Engagé dans l’opération Serval, au Mali, l’aéronef a été relevé début mai par un hélicoptère Cougar nouvelle génération.

 

Son convoyage a été assuré par le C160 Transall de l’escadron de transport (ET) 88 Larzac depuis Gao au Mali, vers la base de Djibouti. Ce transfert a été réalisé dans le cadre de la relève opérationnelle et selon la logique de bascule d’efforts qui prévaut entre les forces françaises déployées en Afrique. Les FFDj mettent actuellement deux de leurs hélicoptères Puma à disposition de l’opération Sangaris, en République centrafricaine.

 

Pour convoyer par avion cet hélicoptère de près de 5 tonnes, les mécaniciens du peloton de soutien du DETALAT des FFDj ont procédés au démontage minutieux de l’aéronef. La poutre de queue, le MRP (Moyeu Rotor Principal) et la cellule (habitacle et soute) ont été démontées puis chargées, une à une, dans la soute du Transall. Les points sensibles de l’hélicoptère, barque (partie inférieure du Puma) et moteurs notamment, ont fait l’objet d’une attention rigoureuse, car ils ne doivent pas toucher la structure de l’avion pendant le chargement, au risque d’endommager l’un ou l’autre, voire les deux aéronefs.

 

A leurs côtés dans cette manœuvre délicate, les mécaniciens navigants de l’escadron de transport ont apporté leur soutien et leurs savoir-faire sur le chargement et la répartition des parties de l’hélicoptère dans la soute du C160.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à DjiboutiFFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à DjiboutiFFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à Djibouti
FFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à Djibouti
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:55
Qui pour remplacer le PDG du groupe naval DCNS ?

Le gouvernement cherche un successeur au PDG de DCNS, Patrick Boissier

 

27/05/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Hervé Guillou, un ancien d'Airbus Group (ex-EADS) tiendrait la corde pour succéder à l’actuel PDG de DCNS, Patrick Boissier.

 

Alors que le mandat de Patrick Boissier au conseil d'administration du groupe public DCNS (3,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013 pour 13.648 équivalents temps plein) s'achève le 21 décembre 2014, le recrutement de son successeur s'est accéléré ces dernières semaines. C'est un ancien d'Airbus Group, Hervé Guillou, passé par le groupe naval et par la direction générale de l'armement (DGA), qui tiendrait actuellement la corde. L'ancien patron des activités de défense en France d'EADS, puis de la cybersécurité, a même été reçu par le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, qui a également vu Dominique Mockly, directeur exécutif du Business Group Aval (recyclage, valorisation, assainissement, transport) du groupe Areva.

 

D'autre part, Laurent Giovachini, ancien numéro deux de la direction générale de l'armement (DGA) et actuel conseiller du président de Sopra, Pierre Pasquier, a retiré sa candidature tandis que celle du numéro deux de DCNS, Bernard Planchais, a peu de chance. Parallèlement aux grands oraux passés par Hervé Guillou et Dominique Mockly au ministère de l'Economie, le ministère de la Défense a mandaté un cabinet de recrutement, Progress présidé par Alain Prestat, ancien PDG de Thomson Multimedia, pour trouver la perle rare. Une tâche compliquée au regard du salaire proposé : moins de 450.000 euros par an pour un patron d'une entreprise publique.

 

Et Thales ?

 

L'actionnaire privé de DCNS (35 %), Thales a pris la décision, selon nos informations, de ne pas proposer de candidats à la succession de Patrick Boissier, qui se serait bien vu continuer un demi-mandat supplémentaire. Ce qui a bloqué les éventuelles candidatures de Pascale Sourisse, directeur général en charge du développement internationale, et de Pierre-Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense. Avant la décision de Thales de ne pas proposer de candidats, Pascale Sourisse aurait été approchée par la DGA pour le job. Mais vu le salaire proposé, pas sûr qu'elle se serait lancée....

 

Pourquoi une telle décision de la part de l'électronicien ? Parce que le PDG Jean-Bernard Lévy aurait trouvé maladroit, dans le cadre de la réflexion du ministère de la Défense sur une éventuelle montée de Thales au capital de DCNS, de présenter un candidat à la tête du groupe naval. Par ailleurs, certains observateurs du milieu industriel de la défense estiment que le renoncement de Thales serait la conséquence d'un veto de l'Hôtel de Brienne à sa montée au capital de DCNS avant la fin du quinquennat de François Hollande. A suivre.

 

Chasse aux sorcières ?

 

La succession de Patrick Boissier arrive au plus mauvais moment pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année pourrait être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Et beaucoup craignent enfin que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM.

 

Le groupe naval est actuellement proche d'un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), et en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit). Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France a signé une LoI (Letter of intent), elle attend maintenant la signature de Ryad où des changements au plus haut niveau au sein du ministère de la Défense ont perturbé le processus de ratification.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 15:55
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

27/05/2014, Michel Cabirol – LaTribune

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné son feu vert au lancement d'un appel d'offre pour l'achat d'un drone tactique de nouvelle génération.

 

En pleine guerre entre le ministère de la Défense et de Bercy sur la loi de programmation militaire (LPM), l'Hôtel de Brienne a décidé la semaine dernière lors d'un comité ministériel d'investissement (CMI) de lancer une procédure d'appel d'offre pour se doter de drones tactiques, selon des sources concordantes. Une décision qui illustre clairement l'urgence de l'acquisition de ces matériels pour remplacer les vieux drones Harfang aujourd'hui à bout de souffle alors que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian n'avait pas encore gagné son combat budgétaire face à Bercy et Matignon. Un ministre qui avait lui-même pris conscience de l'urgence de livrer les premiers systèmes à l'armée de terre dès 2017 comme cette dernière le souhaitait.

Pourquoi un appel d'offre alors que l'armée de terre avait déjà porté son choix sur le Watchkeeper (Thales) et qu'elle a poussé très loin sa coopération avec son homologue britannique sur ce matériel ? Parce qu'il n'était pas possible pour la direction générale de l'armement (DGA) de passer un contrat de gré à gré avec le groupe électronique en dépit d'une étude très poussée des juristes de Thales et du ministère de la Défense pour éviter un appel d'offre. Au grand dam de l'armée de terre qui veut absolument le Watcheeper et qui trouve cette décision frileuse. Cette procédure pourrait en tout cas éviter in fine tout recours juridique d'un groupe concurrent et repousser la livraison au-delà de 2017 des premiers drones.

C'est donc contraint que le ministère a donné son feu vert à cette procédure qui devrait donner sa chance (?) au Patroller de Sagem (groupe Safran) et à des drones étrangers. Chez Thales, on reste confiant mais prudent sur l'issue de cette compétition. "Si on joue parfaitement le jeu sans excès de confiance, cela devrait passer pour le Watchkeeper", explique-t-on au sein du groupe.

 

Le seul drone à voler dans le ciel britannique

Début octobre 2013, Thales UK, maître d'œuvre du programme Watchkeeper, a annoncé l'obtention d'un certificat STDA (Statement of Type Design Assurance) délivré par l'autorité de l'aviation militaire du Royaume-Uni pour le Watchkeeper en vue d'intégrer ce drone dans le trafic aérien civil. "Cela sous-tend la possibilité de vols militaires dans un espace aérien approprié partout dans le monde", avait alors expliqué Thales dans un communiqué publié le 7 octobre.

Puis début mars, le ministère de la Défense britannique (MoD) et l'Autorité de l'aviation militaire (MAA) ont autorisé la mise en service du système développé par Thales pour l'armée britannique. Watchkeeper est certifié au même niveau de sécurité que les avions pilotés, avait assuré Thales dans un communiqué. Selon le groupe d'électronique, Watchkeeper est "le seul de sa catégorie à avoir la permission de voler dans l'espace aérien britannique".

Pour développer Watchkeeper, Thales a bénéficié d'une aide importante sur toute la chaîne de production, notamment de la part d'UAV Tactical Systems Limited (U-TacS), coentreprise entre Thales et Elbit Systems créée lors de l'attribution formelle du contrat en août 2005. Un drone tactique est un système mobile de taille moyenne développé pour le renseignement, la surveillance, l'acquisition et la reconnaissance de cibles en appui des forces au niveau d'une brigade et de niveaux inférieurs.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:55
SNLE dans la rade de L'ile Longue – photo  Alain Monot Marine nationale

SNLE dans la rade de L'ile Longue – photo Alain Monot Marine nationale

 

27/05/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

La technologie permettra bientôt de détecter les réacteurs nucléaires. Quand ? C'est toute la question, cruciale pour l'avenir de la dissuasion.


 

Le prochain débat sur les affaires militaires françaises concernera les forces nucléaires stratégiques. Les discussions sur leur modernisation ont déjà commencé en coulisse. Elles portent notamment sur la poursuite du programme de simulation des essais à l'aide du laser mégajoule et sur la modernisation du missile ASMP-A emporté par les Rafale dans leur mission nucléaire. La construction du premier sous-marin nucléaire lanceurs d'engins (SNLE) de troisième génération est envisagée à partir de 2020, et à la même époque, les actuels missiles M-51 seront rénovés pour emporter un troisième étage plus lourd, permettant une portée plus longue.

Un rapport sénatorial de juillet 2012 expliquait que "les options possibles pour les missiles des années 2050-2060 devraient donc être étudiées avant de figer l'architecture du SNLE de troisième génération (SNLE 3G) vers 2015". En décembre dernier, la loi de programmation militaire précisait que celle-ci serait le cadre "du lancement des travaux d'élaboration du sous-marin nucléaire lanceur d'engins de troisième génération et du lancement du développement de la future version du missile M 51 (M 51.3)". À ce jour, les vulnérabilités les plus connues des sous-marins concernent leur détection acoustique, que l'on "évite en rendant les sous-marins de plus en plus discrets".

 

Vulnérabilité de l'arme "ultime" ?

Or, le délégué général pour l'armement (DGA), l'ingénieur général Laurent Collet-Billon, a fait état le 30 avril, en termes sibyllins, d'une percée technologique qui pourrait changer la donne. Auditionné par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, il a levé le voile sur un secret jusqu'alors bien gardé : "Les particules émises en nombre ridiculement faible par les réacteurs nucléaires embarqués seront peut-être un jour détectables dans les conditions tactiques." En d'autres termes, quand ils se trouvent dans les abysses, les SNLE ne jouiraient plus de cet avantage crucial de l'invisibilité, donc de l'invulnérabilité qui est leur meilleure protection. Une perspective d'autant plus inquiétante que la technostructure politico-militaire française envisage sérieusement de supprimer la composante aéroportée pour faire reposer la stratégie de dissuasion sur les seuls sous-marins. De la triade stratégique de naguère, qui comptait aussi les missiles du plateau d'Albion, la dissuasion passerait dans cette hypothèse à une composante unique : les sous-marins.

Sauf qu'il y a un problème, que Laurent Collet-Billon n'a pas évoqué par hasard. Il a choisi de lever, pour les députés, un coin du voile qui recouvre la possible détection de particules connues depuis les années 1930, les antineutrinos. Les réactions nucléaires dans un réacteur en produisent des milliards, la particularité de ces antineutrinos étant que rien ne peut les arrêter. Ni l'eau ni la roche, rien. Mais il était jusqu'à présent quasi impossible de les détecter. Or, des progrès récents permettent d'envisager ce repérage des antineutrinos, à tel point que l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) a lancé voilà dix ans des études visant à la mise au point de méthodes de détection à distance de l'activité d'un réacteur nucléaire. Et les travaux progressent vite, y compris en France. On mesure le progrès qu'une telle avancée permettrait, en rendant possible, par exemple, le contrôle d'une activité illicite. Ou des déplacements d'un sous-marin en plongée.

 

Pas de conséquence durant le siècle à venir

Pour étudier ces particules, le Commissariat à l'énergie atomique a lancé en 2009 l'expérience Double Chooz, installée à proximité de la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes). Il s'agit d'un programme scientifique qui pèche par les dimensions énormes du détecteur, comparables à celles d'un petit immeuble. Les amateurs liront avec intérêt la thèse du chercheur Antoine Collin sur le sujet. En juillet 2013, une autre expérience de taille beaucoup plus modeste a donné ses premiers résultats. Installé à Saclay, dans la région parisienne, le détecteur Nucifer a été développé par le CEA, le CNRS et le Max Planck Institut für Kernphysik pour évaluer la pertinence d'un détecteur d'antineutrinos de petite taille et bon marché pour une application éventuelle à la non-prolifération. Pour cet expert en la matière que nous avons consulté : "Cet outil est conçu pour prendre les proliférants la main dans le sac." Et les sous-marins nucléaires en plongée ?

La question ne consiste plus aujourd'hui à savoir s'il sera possible de les détecter, mais quand. À la marine nationale, où le sujet est sous le boisseau, on estime que "cette question n'est pas d'actualité et n'aura pas de conséquence opérationnelle durant le siècle à venir". Mais les Français préparant aujourd'hui la force de dissuasion nucléaire qui sera en oeuvre dans une quarantaine d'années, cette interrogation sur la vulnérabilité de l'arme "ultime" de l'arsenal français est on ne peut plus légitime. Sur son site web, le labo APC de l'université Paris-Diderot/CNRS explique : "La détection des antineutrinos par les moyens développés par les physiciens ouvre des perspectives plus vastes. Ainsi, il est possible, en y mettant les moyens, de détecter des sous-marins (nucléaires s'entend) dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres autour de points sensibles. La forme du signal renseigne sur sa vitesse et sa distance."

 

Un détecteur de la taille d'un iceberg

Les réserves et les conditions mises par Laurent Collet-Billon au succès éventuel de tels moyens de détection ne sont pas des formules oratoires. À ce stade, il est encore bien tôt pour envisager - au moins en France - une détection des submersibles. Un bon connaisseur du dossier nous a expliqué que "détecter un sous-marin sera possible un jour si le détecteur se trouve à moins d'un kilomètre du navire. Et il faudra que ce détecteur contienne mille tonnes de matière sensible. Dans l'absolu, c'est possible. Dans l'immédiat, certainement pas !"

À l'état-major de la marine, on confirme n'avoir "aucune inquiétude sur la sécurité des sous-marins nucléaires, y compris ceux de l'avenir. Un détecteur pourrait éventuellement fonctionner avec une installation fixe, mais les réacteurs du sous-marin sont mobiles, beaucoup moins puissants que ceux d'une centrale à terre tout en n'utilisant qu'une petite partie de leur capacité. Nous estimons que le jour où l'on pourra remorquer sur la mer un détecteur de la taille d'un iceberg, il sera temps d'évoquer la question !"

Une chose est sûre : à ce stade, nous n'avons rencontré au cours de notre enquête que de très rares interlocuteurs connaissant et acceptant de discuter de ce sujet. Dans le monde politique, cette question n'a jamais été abordée dans un rapport parlementaire, et aucun membre de l'exécutif n'a jamais évoqué cette question pourtant cruciale pour l'avenir de la dissuasion.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:55
Campagne de tir air/air à Solenzara

 

27/05/2014 Armée de l'air

 

Du 12 au 23 mai 2014, la base aérienne 126 de Solenzara a accueilli l’escadron de chasse 2/5 «Île-de-France» pour une campagne de tir.

 

Trois Mirage 2000B et neuf Mirage 2000C ont été déployés pour entraîner les 25 pilotes participants à la campagne de tir. À leurs côtés, une centaine de mécaniciens étaient présents pour assurer la mise en œuvre des aéronefs. Durant une dizaine de jours, les pilotes ont pu renouveler leur qualification et pour les plus jeunes, l’acquérir. Les aviateurs se sont exercés au tir canon air/air qui consiste à viser une cible aérienne tractée ainsi qu’au tir air/sol (canon et bombes) sur le champ de tir de Diane.

Cette campagne a également permis aux jeunes pilotes de poursuivre leur transformation sur Mirage 2000.

 

Le séjour sur la base aérienne de Corse s’est achevé sur un bilan extrêmement positif puisque tous les pilotes sont repartis avec leur qualification air/air.

Campagne de tir air/air à SolenzaraCampagne de tir air/air à Solenzara
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:55
MIP - Scarabée, un pont entre terre et ciel
 
 

Depuis 1988, la Mission innovation participative apporte son soutien matériel, financier, administratif, technologique, moral et juridique aux innovateurs des trois armées, de la gendarmerie nationale, du service de santé des armées, de la direction générale de l'armement et de tout autre organisme dépendant du ministère de la Défense. A l’occasion de ses 25 ans, découvrons des projets innovants proposés, réalisés et validés par des personnels civils ou militaires de la Défense.

 

A l’occasion des 25 ans de la Mission innovation participative (MIP), la rédaction vous propose de découvrir quelques inventions soutenues par cette structure. Aujourd’hui, plein feu sur Scarabée, lauréat du Prix de l’audace en 2008 !

Vous l’aurez peut-être deviné, il ne s’agit pas là du coléoptère mais du « Système de communication aéroterrestre de restitution, d'acquisition et de bibliothèque embarquée évolutif » qui équipe les Mirage 2000D*. Derrière cette longue dénomination se cache une véritable révolution dans le monde des transmissions de données. 

 

L’aventure commence au début des années 2000. Les forces armées sont confrontées à des crises où l’imbrication géographique des différents protagonistes (combattants amis et ennemis, population locale, organisations non gouvernementales…) est de plus en plus forte. Les missions d’appui aérien se complexifient, la coordination entre les troupes au sol et les équipages d’aéronefs de combat doit être de plus en plus précise. Pour répondre à cette problématique, une équipe constituée de personnels du Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et de commandos parachutistes de l’air 10 (CPA 10) va travailler de concert pour aboutir à Scarabée. Le concept consiste à installer un micro-ordinateur embarqué doté d’une bibliothèque de données aéronautiques (des cartes par exemple) dans l’avion afin  que le contrôleur au sol et l’équipage en vol puissent observer une image identique (en provenance d’un satellite, de capteurs embarqués, etc.). Cette référence visuelle commune va permettre le partage de la situation tactique, via une liaison de données simple, garantissant ainsi une meilleure appréhension de l’objectif. « Avant, on se parlait en clair à la radio avec le FAC  (Forward air controller - contrôleur aérien avancé). Grâce à Scarabée, nous avons gagné en précision, en temps et on s’est affranchi des problèmes de linguistique et de conversion de coordonnées », explique le colonel Cédric Gaudillère, à l’époque navigateur officier système d’armes sur Mirage 2000D et chargé du projet au CEAM.

 

L’appui aérien passe en mode numérique 

En 2005, sollicitée par l’équipe en charge du dossier, la MIP décide de soutenir le projet à hauteur de 25 000 euros. « La principale difficulté résidait dans la qualification de cet outil informatique sur avion de chasse », poursuit le colonel Gaudillère. Deux ans plus tard, le système est testé aux États-Unis lors de l’exercice interallié Bold Quest puis mis à l’épreuve en Afghanistan. C’est un succès. Aujourd’hui, le produit initial est toujours en service. Il est d’ailleurs actuellement utilisé sur le théâtre africain et la version numéro 2 est attendue pour cet été. Elle sera notamment dotée de nouvelles fonctionnalités comme un système de communication plus poussée.

 

* : le système Decalco est la transposition de Scarabée adapté au Rafale

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:55
MIP - Bâche anti-radar et module adapté de recharge solaire innovants

 

26/05/2014  C. Bobbera - Economie et technologie

 

Depuis 1988, la Mission Innovation participative apporte son soutien matériel, financier, administratif, technologique, moral et juridique aux innovateurs des trois armées, de la gendarmerie nationale, du service de santé des armées, de la direction générale de l'armement et de tout autre organisme dépendant du ministère de la Défense. A l’occasion de ses 25 ans, découvrons des projets innovants proposés, réalisés et validés par des personnels civils ou militaires de la Défense.

 

Pour les 25 ans de la Mission Innovation participative (MIP), découvrons deux projets innovants qui ont trouvé leur place au sein des forces armées : la bâche anti-radar et le module adapté de recharge solaire.

 

La bâche anti-radar pour embarcations légères type ETRACO
MIP - Bâche anti-radar et module adapté de recharge solaire innovants

 

Être le plus furtif possible, réduire la signature radar du matériel pour favoriser les opérations d’infiltrations…

Le Groupe d’étude et de recherche appliquée à la comptabilité électromagnétique (GERAC), une filiale de Thales, a créé une bâche réduisant considérablement la signature radar d’un matériel au point de ne plus en permettre l’identification. Cette bâche baptisée BZ 200 est facilement transportable, hermétique, résistante aux déchirures et aux produits corrosifs. Elle est utilisable à des températures extrêmes allant de -40° à 70°. Le commando Hubert s’est montré très vite intéressé par ce produit novateur. Ensemble, le GERAC et les hommes du commando Hubert ont cherché à adapter cette bâche anti-radar pour leurs embarcations légères de type ETRACO. Le commando utilise l’ETRACO dans le cadre de ses missions d’approche des bâtiments de surface. Malgré leur petite taille, les embarcations sont détectables à de longues distances par des navires dotés de puissants radars. Cela peut corrompre la mission. Cette bâche anti-radar permet ainsi d'augmenter la sécurité et les chances de réussite de la mission.

La bâche est déjà en possession du commando Hubert qui a demandé une nouvelle innovation au GERAC : améliorer la bâche afin qu’elle atténue l’impact des balles tout en conservant ses qualité de furtivité.

 

Le module adapté de recharge solaire (MARS)
 
MIP - Bâche anti-radar et module adapté de recharge solaire innovants

 

Rendre les forces déployées en opération extérieure plus autonome énergétiquement. Tel est le défi qu’a relevé l’adjudant-chef Nocodie de la 27° brigade d’Infanterie de Montagne en développant son projet innovant nommé "Module adapté de recharge solaire" (M.A.R.S).

L’usage de piles pour les forces terrestres déployées en zone montagneuse ou désertique, pose des problèmes d’autonomie, de poids et de respect de l’environnement. L’adjudant-chef Nocodie a ainsi eu l’idée de remplacer les piles par des accus rechargeables à l’aide de panneaux solaires, souples, incassables, pliables et légers. Cette innovation permet d’avoir une autonomie en énergie électrique presque illimitée pour tous les matériels. Cette solution simple et pratique permet une autonomie quasi-totale en terme de tension d’alimentation pour tous les types d’équipements radio avec leurs périphériques associés pour un coût, un poids et un encombrement réduits (1m² pour 1,9 kilo).

Ce projet innovant permet un gain de poids et de volume conséquent dans le sac de combat. Les économies, financières, réalisées sont extrêmement importantes compte tenu du prix unitaire de chaque type de pile et son usage unique. Une soixantaine de modules sont en cours de déploiement au sein des forces terrestres. Les forces spéciales se sont montrées très intéressées pour acquérir ces de panneaux solaires.

L’innovation de l’adjudant-chef Nocodie lui a permit d’être lauréat du prix de l’Audace 2008.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:50
Réussite d’un double tir Mamba franco-italien

 

26/05/2014 Sources : DGA - Armée de l'air

 

L’armée de l’air française et l’armée de terre italienne ont réussi un double tir de leurs systèmes sol/air moyenne portée (SAMP), le 20 mai 2014, sur le site de la direction générale de l’armement (DGA) «Essais de missiles» à Biscarrosse. 

 

Les deux tirs de missiles Aster 30 ont intercepté avec succès deux cibles représentatives de drones.

Ce double tir constitue une nouvelle démonstration des larges capacités opérationnelles du SAMP, système également appelé Mamba par l’armée de l’air française. Pour la première fois, une campagne de tir conjointe entre opérationnels français et italiens s’est déroulée, permettant aux militaires italiens de réaliser leur premier tir de Mamba depuis le site de Biscarosse.

Le SAMP présente de nombreux atouts, notamment la défense de zone à 360 degrés, sa portée, l’agilité du missile, la modularité et la capacité à traiter simultanément tout type de cibles aériennes modernes.

Pour rappel, le premier tir opérationnel réalisé par l’armée de l’air avait été effectué par l’escadron de défense sol/air 4/950 « Servance » le 1erseptembre 2011. Lire la brève ici

 

 

Réussite d’un double tir Mamba franco-italien
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:50
L’armée de l’air participe à l’exercice Jawtex

 

27/05/2014 Armée de l'air

 

Les 20 et 21 mai 2014, le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et le soutien des forces aériennes, s’est rendu sur la base aérienne d’Holzdorf, en Allemagne, pour l’exercice de défense sol/air interarmées et interalliés Jawtex (Joint Air Warfare Tactical Exercice), mis en œuvre par les escadrons de défense sol/air des forces aériennes.

 

Le général Serge Soulet, accompagné de son homologue allemand, le général Martin Schelleis, s’est rendu sur la zone d’exercice afin d'observer les différents systèmes de défense sol/air français et allemands déployés. Les généraux ont suivi diverses démonstrations dynamiques et ont assisté à une présentation des centres de commandement et des batteries sol/air.

 

L’exercice, qui s’est déroulé sur trois semaines, a réuni plusieurs pays de l’Otan. Les aéronefs ont assuré de multiples manœuvres afin de faire travailler l’ensemble de la chaîne sol/air. Détection par radars, répartition des «cibles» entre les différents systèmes de courte, moyenne ou longue portée et tirs fictifs de missiles étaient au cœur des entraînements.

 

Ce premier déploiement du système sol/air Mamba dans un cadre interallié a permis de vérifier la parfaite interopérabilité des défenses sol/air allemande et française. Les systèmes Patriot et Mamba ont été ainsi connectés sans difficulté via la liaison de données tactique L16.

 

La seconde partie du déplacement du général Serge Soulet a été consacrée à la visite du salon aéronautique ILA Berlin air show. L’armée de l’air y a déployé un A400M Atlas de la MEST (l’unité en charge des expérimentations du nouvel aéronef) de la base aérienne 123 d’Orléans et un Rafale. Le général Schelleis a recueilli les impressions de l’équipage de l’Atlas, qui comprend l’officier pilote allemand inséré au sein de la MEST.

 

Les deux généraux ont ainsi pu échanger sur la préparation opérationnelle et la performance des nouveaux armements et appareils, dont l'A400M Atlas. L’Allemagne devrait recevoir son premier exemplaire en fin d’année.

L’armée de l’air participe à l’exercice Jawtex
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:50
Préparation à la NRF 2015 en Lituanie

 

26/05/2014 CNE Nolot/CDAOA - Armée de l'air

 

Du 12 au 23 mai 2014, à Kaunas en Lituanie, 44 aviateurs ont participé à l’exercice Steadfast Cobalt. Il s’agit du premier exercice de préparation de la NRF 2015 (NATO Response Force – force de réaction de l’Otan).

 

Cet entrainement a constitué la première étape d’un processus de certification des forces. Il avait pour objectif de vérifier l’interopérabilité des systèmes d’information et de communication (SIC).

 

Steadfast Cobalt permet de vérifier dès maintenant la capacité des systèmes Command and Control (C2) à s’interconnecter dans un milieu interarmées et interallié. Le commandement de la NRF situé à Naples doit pouvoir communiquer avec l’ensemble des composantes en utilisant des réseaux d’informations classifiées, transitant par des moyens satellitaires.

 

En 2015, la France prendra le commandement de la composante aérienne de la NRF. Cette dernière est principalement constituée d’un échelon central de commandement interarmées et interalliés : le Joint Force Command (JFC), situé à Naples, et de composantes placées sous la responsabilité de leurs nations d’origine. La France sera chargée de la mise en œuvre de la composante aérienne. L’Allemagne et les Pays-Bas seront chargés de la composante terrestre, l’Espagne de la composante maritime et la Pologne des forces spéciales.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:50
Italian Minex 2014 pour les chasseurs de mines Lyre et Capricorne



26/05/2014 Marine Nationale

 

Les chasseurs de mines tripartite (CMT) Lyre et Capricorne ont participé du 12 au 23 mai à l’entraînement Italian Minex 2014. Conçu et orchestré par l’état-major italien de guerre des mines, cet entraînement annuel se déroule au large de la base navale de La Spezia. Son objectif est triple : entraîner les nations participantes à travailler en groupe constitué, entretenir et partager les méthodes et connaissances des différentes marines et enfin entraîner l’état-major à commander une Task Force de guerre des mines.

 

La force était ici chargée de créer un cordon humanitaire le long d’une côte sous menace terroriste, avec un minage avéré des rails commerciaux. Quinze bâtiments ont représenté 7 nations (Italie, Espagne, France, Allemagne, Grèce, Turquie, Grande-Bretagne), sous le regard d’observateurs étrangers. La bannière de l’OTAN était représentée par le groupe permanent de guerre des mines (SNMCMG2), les 2 chasseurs français intégrant quant à eux le groupe EUROMARFOR constitué pour l’occasion. Un troisième groupe focalisé sur l’action portuaire comprenait principalement des drones sous-marins et un détachement de plongeurs démineurs. Une première phase d’entraînements nautiques a précédé le travail minutieux de la chasse aux mines, perturbé par les attaques terroristes et les avaries simulées. Échanges de personnel et exercices d’assistance ont permis de partager le savoir-faire et d’entretenir les relations bilatérales, au sein d’une force caractérisée par une entente cordiale. Pour un chasseur de mines travaillant régulièrement seul, à proximité de son port base et pour une courte durée, un engagement en groupe dans la durée à l’étranger permet d’entretenir l’endurance technique et humaine et de développer les savoir-faire.

 

L’immersion dans un groupe multinational est un stimulus important. Se préparer à agir avec nos alliés est une nécessité compte tenu du caractère multinational de la plupart des opérations extérieures. Les procédures multinationales dont celles de l’OTAN sont déjà le quotidien des unités françaises, mais il est essentiel de se confronter régulièrement aux habitudes de nos partenaires.

 

Pour l’intérêt d’un tel exercice, chaque nation s’efforce de participer à l’invitation de la nation hôte afin de constituer une force de taille crédible. Les excellentes performances des unités françaises sont à nouveau gages de crédibilité aux yeux de nos alliés.

 

Occasion d’observation mutuelle et de retours d’expérience pour chacune des nations représentées, Italian Minex 2014 a démontré une fois encore l’importance d’intenses exercices multinationaux. Face à une menace avérée, les différentes nations doivent régulièrement s’entraîner pour livrer le meilleur parti de leurs forces afin de prendre conscience de la complémentarité de nos pratiques et façons de penser pour en tirer le meilleur parti.

 

Retrouvez le diaporama de l’exercice

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:50
French NCOs work in the in trial control room (TRICOM). photo NATO

French NCOs work in the in trial control room (TRICOM). photo NATO

 

27.05.2014 NATO Communications Team

 

Unified Vision 2014 (UV14) is NATO’s biggest ever trial of Joint Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (JISR), comprising satellites, aircraft, unmanned aerial vehicles, naval vessels, ground sensors and human intelligence from 18 NATO Allies.

 

UV14 is taking place in Norway from 18-28 May and aims to test NATO’s ability to gather information and fuse intelligence from multiple sources – from space, in the air, on land and at sea – at different stages of a crisis. In the scenario, the crisis is initially local and then it gradually escalates into a full-blown international conflict. All the while, different ISR capabilities are expected to perform in testing situations, stretching their ability to function properly in complex environments.

To learn more, please have a look at the UV14 infographic, feature and video stories and photos linked below:

 

Explanatory

 

photos Natophotos Nato
photos Natophotos Nato

photos Nato

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:25
Un IESI Thales pour les hélicoptères de l’armée de Terre brésilienne

Thales fournira son instrument intégré IESI (Integrated Electronic Stand-by Instrument) pour moderniser la flotte d’hélicoptères Esquilo/Fennec de l’armée de Terre brésilienne. Photo ERAZ

 

26 mai Aerobuzz.fr

 

Thales fournit un système avionique pour moderniser les 36 hélicoptères Esquilo/Fennec de l’armée de Terre brésilienne. Le programme de rétrofit devrait s’achever en 2018. La première phase, qui prendra fin en 2014, verra l’intégration de l’IESI (Integrated Electronic Stand-by Instrument) de Thales à bord des six premiers hélicoptères, cette opération étant réalisée par Helibras, la filiale brésilienne d’Airbus Helicopters.

 

L’instrument IESI assure trois fonctions de secours essentielles : horizon artificiel, altimètre et anémomètre, regroupées en une seule LRU (Line Replaceable Unit). Déjà installé à bord du Sikorsky S-76D, l’IESI a également été retenu par Airbus Helicopters pour sa gamme d’appareils léger/moyen tonnage, dont ceux de la famille Ecureuil, EC135, EC145, EC155, EC175 et leurs version militaires, incluant les hélicoptères AS 365 K2 Super Pantera modernisés.

 

Parfaitement adapté aux différentes missions des hélicoptères, l’IESI de Thales se montre très performant à faible vitesse, basse altitude et avec un taux de virage élevé. La résistance aux champs rayonnés à haute intensité (HIRF), la durabilité en environnement humide, salin et fortement vibratoire a été poussée à des niveaux jamais atteints avec ce type d’équipement. Ces caractéristiques assurent une exploitation optimale en toutes circonstances, et se traduisent par le niveau de fiabilité et de sécurité en vol le plus élevé dont on puisse disposer, associé à un faible coût direct de maintenance. L’IESI de Thales peut également accueillir et contrôler d’autres fonctions de secours, comme les systèmes de commandes de vol automatique (AFCS) ou les systèmes de gestion des communications radio (RMS), en fonction des besoins du client

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:20
Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis

 

 

16/05/2014 CNE Marianne Jeune - Armée de l'air  

 

Du 5 au 16 mai 2014, l’armée de l’air participe pour la première fois à l’exercice de Personnel Recovery (PR - récupération de personnel) Angel Thunder sur la base aérienne de Davis Monthan, en Arizona (États-Unis). Deux Caracal de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » et deux équipes du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30) évoluent aux côtés de leurs homologues américains et d’une dizaine d’autres nations.

 

Une soixantaine d’aviateurs français est déployé depuis le 1er mai 2014 dans le sud-ouest des États-Unis pour cet exercice américain visant à conduire des missions d’entraînement interarmées et interalliés dans le domaine de la PR.

 

Un enseignement américain, une expertise française

 

Cette participation à Angel Thunder constitue un véritable retour aux sources pour les aviateurs français. En effet, c’est par des commandos américains que les premières unités de l’armée de l’air (CPA 10 et CPA 40) ont été formées en 1994 aux techniques de dépose, de récupération et de sauvetage de pilotes au combat, durant le conflit en ex-Yougoslavie. Aujourd’hui, la France est en pointe dans le domaine de la CSAR (Combat Search and Rescue - recherche et sauvetage au combat) sur la scène internationale. Et ce sont les aviateurs du CPA 30 et de l’EH 1/67 « Pyrénées » qui ont hérité de ce savoir-faire spécifique. « Cela fait trois ans que la France souhaite participer à cet exercice de grande ampleur, déclare le lieutenant-colonel Meyer, officier projet et directeur de l’exercice. Jusqu’à maintenant, notre forte activité opérationnelle ne nous l’avait pas permis. Nous sommes ravis d’avoir pu enfin répondre à l’invitation de l’US Air Force, d’autant que nous sommes l’une des rares nations étrangères à déployer des moyens aériens. »

 

Un entraînement varié pour les deux unités françaises

 

Deux hélicoptères Caracal et leurs quatre équipages de la base aérienne 120 de Cazaux réalisent des vols quotidiens dans tous les domaines d’action que recouvrent la complexité de la mission CSAR (ravitaillements en vol, évacuations médicales, vols de nuit…). Depuis le 10 mai, de véritables COMAO (Composite Air Operations - dispositif complexe d'aéronefs réalisant simultanément plusieurs missions) sont préparées et réalisées, notamment aux côtés de ravitailleurs C130, d’hélicoptères Apache et Pavehawk, d’un avion-radar Awacs, de chasseurs de type F16 et A10 Thunderbolt II américains. Ces avions d’attaque au sol dédiés au Close Air Support (CAS – appui aérien rapproché) accompagnent et protègent les hélicoptères et les équipes du CPA 30 de la base aérienne de Bordeaux déployés sur le terrain.

 

À quelques jours de la fin de l’exercice, la French Air Force comptabilise déjà une soixantaine d’heures de vol et plus de 7 heures de ravitaillement en vol.

Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis
Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis
Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 08:20
Le Dixmude participe à l’entraînement franco-américain NARVAL

 

26/05/2014 Marine nationale

 

La 2nd Marine Division (USMC) et la 6ème brigade légère blindée (BLB) ont réalisé, du 21 au 23 mai 2014, un entraînement de planification d’une opération amphibie de niveau Commander Landing Force (CLF) à bord du Bâtiment de projection et de commandement (BPC)  Dixmude, depuis la base navale de Toulon, à la fois à quai et en mer.

 

L’exercice NARVAL avait pour objectifs la connaissance mutuelle des deux états-majors, la présentation des méthodes de travail amphibie française via un exercice de planification embarqué et une présentation des traditions des unités de la brigade.

 

L’enjeu de cette opération était de partager les techniques, modes d’action et modes de planification en matière d’opérations amphibies. Depuis février 2014, dans le cadre du partenariat entre la 6ème BLB et l’USMC, des officiers français assistent régulièrement à des exercices de l’USMC, et inversement. Autre illustration de cet échange : trois à quatre fois par an, une compagnie de Marines effectue un exercice terrestre tactique à Nîmes en binômage avec une compagnie appartenant à la 6ème BLB.

 

Au-delà d’un simple échange de savoir-faire, cet exercice illustre pleinement la coopération interarmées et interalliée caractéristique d’un BPC comme le Dixmude.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:55
Un élève de l'École de l'air vole en apesanteur

 

 

22/05/2014 SLT Thomas Koch - Armée de l'air

 

Le 26 mars 2014, le sous-lieutenant Thomas Koch a réalisé un vol à bord de l’Airbus A300 ZÉRO-G basé sur l’aéroport de Bordeaux. Organisé par la société Novespace, ce vol de 2h30 a compris quinze paraboles, totalisant cinq minutes cumulées d’apesanteur.

 

Élève de l’École de l’air à Salon-de-Provence, le sous-lieutenant Koch a participé à un concours organisé par le centre national d’études spatiales (CNES). Il a monté un dossier avec l’aide de son professeur de mécanique spatiale. Son choix s’est porté sur le projet « FUSEX», réalisé dans le cadre du C’Space en août 2013. Suite à la présélection du projet et à sa présentation orale devant un jury composé notamment de l’astronaute Jean-François Clervoy, de représentants du CNES et de scientifiques, le sous-lieutenant Koch a été retenu. Il a pris place sur ce vol atypique avec d’autres étudiants issus par exemple, de l’École polytechnique, de Centrale ou encore de Supaéro.

 

Le jeune aviateur nous relate son aventure.

 

« Après trois mois d’impatience, le jour J arrive enfin. La journée commence avec l’accueil de tous les participants par l’équipe Air Zéro G. Puis la remise des combinaisons et chaussettes spécialement prévues pour ce type de vol. Après avoir été intégré au groupe anglophone nommé «Moon», et présenté à mes instructeurs du jour, nous poursuivons la matinée par un briefing de Jean-François Clervoy, qui nous expose le contexte de ces vols paraboliques, leur déroulement et les différentes consignes à respecter. S’ensuit la reconnaissance de l’avion avant d’embarquer aux alentours de 11h.

 

Après le décollage et les démonstrations de sécurité à bord, la zone d’évolution parabolique est enfin atteinte. Il est environ midi, c’est-à-dire l’heure pour tous les participants de rejoindre leurs zones d’évolution en apesanteur, accompagnés de leurs instructeurs. Les pilotes de l’appareil amorcent la première parabole. Celle-ci est martienne, à 0,38g, les deux suivantes sont, quant à elles, lunaires, à 0,16g. Elles me permettent de découvrir des sensations inédites : me sentant plus léger que jamais, je réalise les figures les plus acrobatiques avec une aisance incomparable. Nous effectuons ensuite douze paraboles en totale apesanteur.

 

Aucun mot n'est assez fort pour décrire cette sensation incroyable de pouvoir flotter sans aucune contrainte, de liberté absolue, couplée à une perte totale de nos repères terrestres. Nous nous lançons avec amusement dans quelques figures de groupe et autres lâchers de liquide, dans le but d’agrémenter encore un peu plus l'expérience.

 

Jean-François Clervoy a clôturé cette journée en nous remettant le diplôme officiel Air Zéro G Weightless Flyer et en partageant avec nous, lors d’une petite conférence, ses expériences en tant qu’astronaute, son entraînement, et bien d’autres anecdotes. »

 

Stationnée sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, l’École de l’air occupe une place de tout premier rang dans le domaine de l’aérospatiale. C’est dans ses bâtiments que de nombreux astronautes français ont été formés.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:54
Coup de projecteur : moniteur simulateur au CIEH

 

 

22/05/2014 Capitaine Marianne Jeune - Armée de l'air  

 

Le centre d’instruction des équipages d’hélicoptères (CIEH) situé sur la base aérienne 115 d’Orange compte quatre moniteurs sur simulateur. Découverte de ce métier de l’ombre avec un jeune sergent passionné.

 

Il ne porte pas le macaron ailé. Pourtant, il maîtrise les commandes d’un simulateur Fennec comme le ferait un pilote aguerri. À 25 ans à peine, le sergent Kevin Martin est l’un des quatre moniteurs à former et sanctionner la formation des élèves pilotes du CIEH. « Outre quelques cours dispensés au sol, chaque module débute par des séances de simulateur, explique le jeune sergent. Nous sommes alors sollicités, soit en place avant de l’appareil, à côté du stagiaire, soit au pupitre lors de séances plus complexes menées par les instructeurs du centre. Dans chacun des cas, nous sommes amenés à enfiler plusieurs casquettes. » Au CIEH, le petit groupe de moniteur s’amuse d’ailleurs à se comparer à des décathloniens. « Il faut savoir tout maîtriser, mais on ne peut pas être expert en tout ! »

 

Lorsqu’il est au pupitre, le moniteur est le garant de l’interface homme-machine pour le réalisme des missions proposées. Il est le spécialiste de la programmation du simulateur tout en jouant le rôle de différents acteurs avec qui le stagiaire peut être amené à interagir pendant sa mission : de l’hélicoptère leader d’un vol en formation au contrôleur aérien d’un centre de détection et de contrôle, en passant par un avion intercepté lors des mesures actives de sûreté aérienne. « Et nous jouons parfois tous ces acteurs durant une même séance », lance le moniteur. Et d’ajouter : « J’essaie également d’être force de proposition. L’instructeur pilote élabore ses missions conformément au programme de formation, mais on peut proposer des scénarios spécifiques ou ajouter une météo particulière. C’est un travail collaboratif qui fonctionne très bien. »

 

Lors des séances en équipage, le moniteur simulateur est assis en place avant à côté de l’élève. Il faut alors tenir le rôle de copilote tout en menant l’instruction et en vérifiant le travail du stagiaire. Malgré son jeune âge et sa courte expérience, le sergent Martin ne manque pourtant pas de légitimité aux yeux des stagiaires. « La fonction prime sur le grade, explique-t-il. Tout le monde en est conscient. C’est sûr qu’au début ça n’a pas été évident. Mais avec des bases solides et en travaillant bien la documentation, on devient plus à l’aise. »

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:50
Le général de Villiers et son homologue britannique en visite à l’exercice Rochambeau

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Le 19 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) et son homologue britannique, le General Sir Nicholas Houghton, se sont rendus à Mourmelon et Mailly où se déroulait, depuis le 10 mai, un exercice majeur pour les armées de Terre britanniques et françaises : Rochambeau 2014.

 

En se rendant conjointement sur l’exercice Rochambeau, le général de Villiers et le général Houghton ont tenu à mettre en valeur un exemple concret de la coopération militaire bilatérale engagée depuis 2010 avec le traité de Lancaster House. Ayant l’un et l’autre exercé la fonction de major général des armées avant de devenir CEMA, le général de Villiers et le général Houghton ont été étroitement impliqués dans la transformation de leurs armées respectives. Cette expérience leur a permis de mesurer l’importance des coopérations bilatérales et multilatérales dans le domaine opérationnel, capacitaire et industriel. Pour le général de Villiers, « c’est à travers des concrétisations comme celle de la CJEF que nous préparons l’avenir des armées ».

 

Au cours de cette visite, effectuée aux côtés des chefs d’état-major de l’armée de Terre français et britannique, le général d’armée Bertrand Ract Madoux et le General Sir Peter Wall, le CEMA a déclaré que les armées françaises et britanniques étaient « au rendez-vous de la feuille de route de la CJEF qui vise en 2016 la pleine validation de notre capacité à planifier et conduire une opération avec les forces britanniques ». Après la validation de la composante maritime de la CJEF en 2012, lors de l’exercice Corsican Lion et celle de la composante aérienne avec Joint Warrior en 2013, Rochambeau était centré sur l’armée de terre, marquant une étape décisive dans montée en puissance de la dimension interarmées de la CJEF. Cet objectif devrait être atteint en 2015 et 2016, avec deux exercices qui engageront l’ensemble des trois composantes au cours d’un déploiement interalliés.

 

Dans le contexte stratégique actuel et au vu des contraintes budgétaires pesant sur les armées, le général de Villiers et le général Houghton ont conclu cette journée en rappelant l’importance de développer des outils polyvalents et interopérables, tels que la CJEF, permettant de faire face rapidement aux crises. « Avec 15 nationalités et 3200 hommes rassemblés aujourd’hui, cet exercice est la démonstration de notre volonté, avec Sir Houghton, de développer notre interopérabilité pour être plus forts ensemble lorsque les intérêts communs français et britanniques sont en jeux, mais aussi au service d’un cadre plus large, de l’OTAN, de l’UE ou de l’ONU », a précisé le général de Villiers.

Le général de Villiers et son homologue britannique en visite à l’exercice Rochambeau
Le général de Villiers et son homologue britannique en visite à l’exercice RochambeauLe général de Villiers et son homologue britannique en visite à l’exercice Rochambeau
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:46
Fortes pressions sur Alger pour l’impliquer militairement dans le Sahel

 

25.05.2014 Par : Djamel Bouatta - liberte-algerie.com

 

La récente visite à Alger du ministre français de la Défense est la partie émergée des pressions qui s’exercent sur notre pays pour qu’il s’implique militairement dans la région.

 

Avant lui, le secrétaire d’État américain avait fait le voyage dans notre pays la veille de la présidentielle du 17 avril pour se satisfaire de la convergence de vue entre Alger et Washington sur la lutte antiterroriste dans le Sahel saharien et solliciter d’avantage de coopération de la part de l’ANP, décrite par les médias américains comme la plus puissante dans la région. Pour le moment, les autorités algériennes s’en tiennent au principe de non-ingérence dans les affaires d’autrui, à plus forte raison dans le voisinage, et à la conduite qui a toujours été la sienne de ne pas envoyer l’ANP hors des frontières. Cette neutralité, si elle a eu pour elle le respect des principes, a néanmoins atteint ses limites avec les menaces extérieures - de plus en plus évidentes - qui sourdent à nos  portes. À l’Ouest : la poudrière sahraouie et le trafic à large échelle de la drogue. Au Sud : le volcan nord-malien rallumé par la reprise des hostilités entre le pouvoir et la rébellion targuie du MNLA. À côté : le Niger en passe de devenir, lui aussi, un chaudron. Et le danger le plus éminent : le chaos libyen contre lequel l’ANP a tout de même massé, à la frontière de 1 000 kilomètres, à titre préventif, un important contingent. La posture de l’Algérie sur cette question militaire n’est pas restée figée puisque des fuites en France ont laissé entendre que la récente neutralisation d’une dizaine de terroristes d’Aqmi par l’ANP à la frontière avec le Mali a été le fait de renseignements livrés par la France et suite à son opération dans l’Adrar des Ifoghas, région nord malienne investie par les forces spéciales françaises de l’opération Serval. L’hôte français du vice-ministre de la Défense et chef d’état-major a émis le souhait de voir notre pays s’impliquer beaucoup plus et pas seulement pour des raisons stratégiques. Le ministère français de la Guerre est menacé par de nouvelles restrictions budgétaires, au point que ses chefs d’état-major ont frappé sur la table, arguant les missions de leurs armées à l’étranger, notamment en Afrique. La France a revu de fond en comble son dispositif militaire en Afrique. Dans le sens d’un véritable maillage.

 

Le président socialiste français a, de la sorte, revu à la hausse la fonction de “gendarme” de l’Afrique avec, cette-fois, la bénédiction de son homologue américain lequel, bien que son opinion soit hostile à toute intervention des GI’S à l’étranger, est également fortement impliqué dans le nouveau puzzle en construction sur le continent que tous les prospectivistes ont annoncé comme le marché du troisième millénaire.

 

Le frémissement diplomatique autour de l’Algérie, l’évolution des situations sécuritaires à ses frontières et le renforcement de bases françaises et américaines de façon discrète, présagent-ils de nouvelles interventions occidentales dans le Sahel pour une autre lutte contre le terrorisme ? L’option pour Paris n’est pas à exclure. François Hollande n’a-t-il pas réuni récemment chez lui cinq chefs d’État du Sahel et leur homologue de la première puissance économique africaine, le Nigeria, incapable de venir à bout de Boko Haram, une secte qui a muté en organisation djihadiste et qui s’inscrit désormais dans la dynamique de l’Aqmi et d’Al-Qaïda ? Le décor est donc déjà assez bien implanté pour des remakes d’interventions occidentales comme en Libye en 2011, ou au Mali deux années plus tard, et où l’armée malienne n’est pas encore en mesure de normaliser la situation sécuritaire. Un rapport de John Brennan, le conseiller principal du président Barack Obama en matière de sécurité internationale et de lutte contre le terrorisme, est aussi révélateur de cette option. Et, bien sûr, que derrière cette cause de lutte contre le terrorisme islamiste, les soupçons d’un intérêt occidental pour les richesses du Sahel, entre autres, uranium, fer et pétrole, sont très forts. L’Occident, selon des analystes autres que les théoriciens du complot néo-impérialiste, irait même jusqu’à alimenter l’instabilité de la région pour pouvoir intervenir plus vite. Les révélations récentes par le quotidien français Le Parisien, bien informé par les services français, sur le subventionnement par le Qatar de groupes terroristes dans le Sahel et son cercle stratégique qui court jusqu’en Somalie en passant par le Nigeria et le Kenya, alimentent cette explication. Une information qui prend son entière dimension quand on connaît les liens entre le Qatar, la France et les États-Unis comme illustrés dans la guerre de l’OTAN en Libye, puis dans la guerre civile en Syrie. Pour revenir à notre pays, ce n’est plus un secret aujourd’hui : des bases militaires françaises et américaines sont installées autour de ses frontières.

 

La France dispose de toute la région en question. En outre des points d’appui stationnés plus dans Tessalit l’Adrar des Ifoghas et à Gao, au nord au Mali, une grande base au Tchad, à N’djamena où sont installés des avions de combat Mirage 2000 et Rafale appuyés par des ravitailleurs et des forces terrestres sous le commandement de l’état-major qui dirige les opérations au Sahel, au Niger, à Niamey où sont domiciliés des drones de renseignement Reaper achetés aux États-Unis. Outre une forte présence de bâtiments de guerre en Méditerranée, eux aussi ont installé, dans la discrétion, des bases notamment à Ouagadougou d’où décollent les U 28 A pour surveiller le Sahel, appuyés par des drones également de surveillance de l’Afrique du Nord, à Niamey au Niger.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:46
Sangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA Scorpion

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Du 12 au 16 mai 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Scorpion » a conduit une patrouille nomade autonome (PNA) entre Bambari et Bria.

 

Une PNA est une patrouille de plusieurs jours, sur une longue distance, avec le niveau nécessaire de vivres, d’eau et de munitions pour garantir son autonomie. Elle a pour objectif de mailler le terrain afin de dissuader toute incursion de groupes armés, de garantir la libre circulation des personnes et des biens, rassurer les habitants et de recueillir du renseignement..

 

Sur une distance d’environ 200 km de pistes parfois difficilement praticables entre Bambari et Bria, le GTIA « Scorpion » a organisé de multiples rencontres avec les autorités locales et la population : le dialogue et l’implication des responsables locaux sont essentiels pour expliquer la mission de la MISCA aux côtés de la force Sangaris, et véhiculer des messages d’apaisement. Au contact des différentes communautés, les hommes du GTIA « Scorpion » ont pu convaincre de l’impartialité de leur engagement et enrichir leur expérience humaine.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA ScorpionSangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA Scorpion
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:45
RCA : Soutien des EFS à la force Sangaris

 

20/05/2014 Sources : EMA

 

Dans le cadre du soutien apporté à l’opération Sangaris, les éléments français au Sénégal (EFS),  ont assuré l’acheminement de sept véhicules de l’avant blindé (VAB).

 

Cet acheminement de VAB au profit de la force Sangaris s’inscrit dans le cadre du renfort de ses capacités motorisées suite à l’étirement de sa zone d’action vers l’Est et dans le Nord-Ouest du pays.

 

Prélevé sur la ressource du parc GUEPARD des EFS stationné à Dakar, ces VAB ont été préparé le détachement maintenance des matériels terrestres (DMMT).

Le 26 avril, à 5h00 du matin, les sept VAB pilotés par du personnel de l’unité de coopération régionale (UCR) étaient à l’escale aérienne militaire (EAM) en attente du gros porteur. A 7h50, la colonne de véhicules faisait mouvement vers la zone d’embarquement sur l’aéroport Léopold Sedar Senghor.

 

Après la pesée, les 70 tonnes de matériel ont été chargées à bord de l’Antonov AN-124 par l’équipage de l’aéronef en collaboration avec la section transit aérien (STA). Deux heures ont été nécessaires pour charger et arrimer le fret.

 

L’Antonov124 a décollé dans la nuit du 27 au  28 avril, afin de livrer dans les délais fixés les sept VAB à la force Sangaris.

 

Cette mission, qui a engagé plusieurs entités des EFS, illustre la parfaite coordination interarmées et la capacité de réaction des EFS en soutien des opérations en cours en Afrique.

RCA : Soutien des EFS à la force SangarisRCA : Soutien des EFS à la force Sangaris
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:45
18 mai 1978, opération Bonite au Zaïre

 

Source La Chronique de la semaine - CESA

 

Le 13 mai 1978, des unités de guérillas katangaises (4 000 hommes) s’emparent de la ville minière de Kolwezi, au sud du Zaïre, où travaillent quelques 2 500 Européens (parmi lesquels de nombreux ressortissants français), qu’ils prennent en otages. La situation dégénérant, le président de la République française, Valéry Giscard d’Estaing, ordonne une opération militaire en liaison avec les troupes zaïroises afin de « rétablir la sécurité et l’ordre à Kolwezi ». Jouant de l’effet de surprise, les hommes du 2e régiment étranger de parachutistes reprendront les quartiers résidentiels avant de s’emparer du terrain d’aviation situé à 6 kilomètres de la ville...

 

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18 mai 1978, opération Bonite au Zaïre
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:25
Mission Jeanne d’Arc 2014 : 24h au centre d’entraînement en forêt équatoriale

 

21/05/2014 Actu Marine

 

Le 10 et 11 mai 2014, quarante marins et soldats de l’armée de Terre embarqués à bord du bâtiment de projection et de commandement Mistral dont une dizaine d’officiers-élèves ont participé à un stage de 24h au centre d’entraînement en forêt équatoriale (CEFE). Ce centre, armé par des militaires du 3ème régiment étranger d’infanterie, constitue une référence en matière d’apprentissage des techniques et des tactiques liées à la vie et au combat en forêt équatoriale. Récit de l’EV B., 24 ans, officier-élève.

 

Samedi 10 mai. 9h. Nous quittons le Mistral en chaland de transport de matériel (CTM). Destination: le «CEFE», le centre d’entraînement en forêt équatoriale.

 

13h. Nous arrivons enfin au centre, en plein cœur de la forêt Amazonienne. Accueillis par la fameuse pluie équatoriale, il est temps pour nous de récupérer nos effets pour le bivouac : hamac, poncho, «voile tonnerre»… le strict nécessaire pour passer la nuit dehors en forêt.

 

14h. Deux légionnaires, spécialistes de la forêt et instructeurs aguerrissement au CEFE, nous présentent l’animalerie du centre. L’objectif est de nous sensibiliser à la faune de la forêt : pumas, jaguars, mygales, caïmans, ou encore anacondas…

 

16h. Le ciel s’assombrit progressivement. Nos instructeurs nous apprennent à monter un bivouac qui nous permettra de passer une nuit en toute sécurité au milieu de la «selva». Il faut tout monter avant la tombée de la nuit. Rusticité, efficacité, sont les maîtres mots pour une bonne nuit en forêt. Un mouchoir, un fil de fer et un morceau de bois suffisent pour lancer le feu qui nous réchauffera toute la nuit.

 

Dimanche 11 mai. 5h30. Branle-bas. La nuit fût bonne. Malgré la pluie qui n’a cessé de tomber, nous nous réveillons secs dans notre hamac. Nous avons le sourire.

 

6h. Nous embarquons sur deux pirogues pour rejoindre les fameuses pistes d’aguerrissement du CEFE. Nous commençons par la piste «Pecari», une piste individuelle. Au programme: «ramping» sous barbelés, pont de singe, fosse, passage en barrage, «chapeau chinois»... C’est intense et physiquement exigeant. Nous nous engageons ensuite par groupe sur la piste «Jaguar», à dominante «parcours boue», où la cohésion est de la partie.

 

11h30. Nous repartons en pirogue pour une destination inconnue. Ce sera un grand moment d’adrénaline: un saut à partir d’un pont dans le fleuve, une quinzaine de mètres.

 

13h. Notre stage est déjà terminé, il est temps pour nous de quitter le CEFE et de rejoindre le  Mistral. La suite de la mission nous attend.

Mission Jeanne d’Arc 2014 : 24h au centre d’entraînement en forêt équatorialeMission Jeanne d’Arc 2014 : 24h au centre d’entraînement en forêt équatoriale
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 07:35
Polynésie française : 14e Western Pacific Naval Symposium

 

19/05/2014 Sources : EMA

 

Du 21 au 25 avril 2014, le contre-amiral Anne Cullerre, commandant la zone de responsabilité permanente Asie-Pacifique (ZRP ALPACI) et commandant supérieur des forces armées en Polynésie française (COMSUP FAPF), a participé au 14eWestern Pacific Naval Symposium2014 organisé par la marine chinoise, à Qingdao.

 

Cet événement, qui se déroule tous les deux ans, rassemble les chefs d’état-major des marines de 21 nations de la zone Pacifique. A cette occasion, le contre-amiral Cullerre a représenté le chef d’état-major de la Marine (CEMM), l'amiral Bernard Rogel.

 

Le Western Pacific Naval Symposium 2014 (WPNS) a pour objectif d’améliorer le niveau de coopération et d’interopérabilité entre les différentes marines de la région. Il est organisé autour de séminaires et de conférences, durant lesquels les participants abordent les principaux enjeux maritimes régionaux.

 

Cette édition 2014 a été marquée par l’adoption du Code for Unplanned Encounters at Sea (CUES) qui permet aux marines partenaires du Pacifique de disposer d’un socle de procédures communes en cas d’interactions inopinées entre des bâtiments ou des aéronefs. L’adoption de ce document est une avancée importante permettant de renforcer l’interopérabilité dans le cadre d’actions conjointes, notamment celles pouvant être menées sous faible préavis.

 

ALPACI s’est ensuite rendu au Vietnam, puis au Cambodge, pour une série d’entretiens bilatéraux avec les autorités militaire de ces pays.

 

A Hanoi, le CA Anne Cullerre a été reçu par différentes autorités de la marine vietnamienne avec lesquelles plusieurs sujets relatifs, notamment, à l’action de l’Etat en mer et à la coopération industrielle et opérationnelle ont été abordés.

 

Au Cambodge, elle s’est entretenue avec le ministre de la défense et le chef de la marine khmère qui ont évoqué leurs besoins en matière de coopération technique et opérationnelle.

 

En temps qu’ALPACI et COMSUP FAPF, le contre-amiral Cullerre a pour mission de garantir la souveraineté nationale dans les zones maritimes de  la Polynésie française et du Pacifique. Sa zone de compétence s’étend sur tout l’océan Pacifique, les détroits indonésiens et du méridien du cap sud de la Tasmanie à l’ouest, à la côte américaine à l’Est, à l’exception de la zone entourant la Nouvelle-Calédonie sous la responsabilité du COMSUP Nouméa.

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