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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 12:55
La frégate Courbet réalise avec succès un tir missile au large de Toulon

 

16/05/2014 Marine nationale

 

La FLF Courbet actuellement en préparation opérationnelle au large de Toulon a effectué un tir mer mer 40 (MM40) sur cible fictive jeudi 15 mai. Le dernier tir réalisé par la frégate date de 2006. La préparation et l’exécution ont demandé toute l’expérience du service armes. Antérieurement au tir exécuté dans la matinée, le Courbet assisté d’un avion de patrouille maritime, a « blanchi » une large zone située au large de Toulon en prévenant et écartant les bâtiments naviguant à proximité. Puis, en association avec la frégate Dupleix, le Courbeta engagé une cible fictive au moyen d’un missile MM40 Block 2.

 

A son bord des ingénieurs de la société MBDA, travaillant sur le missile MM40 ont assisté avec intérêt à l’intégration du missile au système d’armes d’une frégate et à son utilisation réelle.

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 12:50
Rochambeau 2014 : vers une force expéditionnaire interalliée et interarmées

 

16/05/2014 Sources : EMA

 

Ce mercredi 14 mai 2014, le top départ de l’exercice « Rochambeau» a été donné, en Champagne, sur les camps de Mourmelon, Mailly et Suippes. Exercice franco-britannique associant 14 nations, Rochambeau concrétise l’un des volets majeurs de la coopération bilatérale définie par le traité de Lancaster House : la coopération opérationnelle. Il s’agit d’être en mesure d’engager, à l’horizon 2016, une force expéditionnaire non permanente interarmées et interalliée : la CJEF (Combined Joint Expeditionary Force).

 

Avec près de 3200 militaires déployés du 10 au 23 mai sur les camps de Mourmelon, Mailly et Suippes, Rochambeau constitue l’exercice terrestre franco-britannique le plus important de ce premier semestre et marque une étape supplémentaire dans la montée en puissance de la CJEF. Cet exercice de niveau opératif intervient trois ans après le premier exercice terrestre (Flandres 2011) et succède aux exercices centrés sur les composantes maritime (Corsican Lion 2012) et aérienne (Joint Warrior 2013). L’objectif est d’approfondir les acquis de 2011 dans une manœuvre interalliée de grande ampleur s’appuyant notamment sur la capacité de commandement et de contrôle mise en œuvre, du côté français, par le Corps de Réaction Rapide France (CRR-FR). Avec 14 nations participantes, un des enjeux est également de renforcer l’interopérabilité de la CJEF avec d’autres pays alliés, plus particulièrement les Américains, et de vérifier sa capacité à appliquer les procédures de l’OTAN.

 

Pendant près de deux semaines, l’état-major de force n°1 (EMF1) de Besançon et la 3e division britannique commanderont une brigade française (la 1ere brigade mécanisée -1èreBM), une brigade britannique (la 3 (UK) BM), ainsi qu’un groupe de soutien binational, le Bi-national Support Group (BNSG), dans le cadre de leur déploiement aux côtés des forces de la 28èmedivision d’infanterie de l’US Army. Au niveau supérieur, l’ensemble du dispositif sera placé sous le commandement de l’état-major multinational de l’exercice, dont la structure principale est armée par le CRR-FR. Dans le même temps, et toujours dans le cadre de l’exercice Rochambeau, la 3èmebrigade légère blindée s’entraînera à appliquer les procédures et les tactiques de l’OTAN, afin de valider ses capacités au titre d’unité en alerte pour la Force de réaction rapide de l’OTAN (NRF – NATO Response Force).

 

En 2010, la France et le Royaume-Uni ont signé le traité de Lancaster House avec la volonté ferme de renforcer leur coopération bilatérale. Cette dynamique s’appuie sur une vision partagée des grands enjeux stratégique, énoncés dans la Strategic Defense and Security Review (SDSR) et le Livre Blanc de 2013. Dans la pratique, cela se traduit pour les armées par un objectif commun : améliorer notre interopérabilité et notre capacité d’action conjointe. A ce titre, deux grandes initiatives de coopération opérationnelle sont mises en œuvre : la mise sur pied d’une CJEF d’ici 2016 et la capacité à déployer un groupe aéronaval binational permanent à l’horizon 2020.

Rochambeau 2014 : vers une force expéditionnaire interalliée et interarmées
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 12:45
Mali : Déploiement de deux hélicoptères Cougar pour la force Serval en provenance de Pau

 

16/05/2014 Sources : EMA

 

Début mai, les deux hélicoptères Cougar qui ont rejoint l’opération Serval ont effectué leurs premières missions opérationnelles. Ces deux hélicoptères sont arrivés à Gao le 26 avril, en provenance de Pau, en remplacement de deux hélicoptères Puma dans le cadre de la régénération de la flotte aéromobile de l’opération Serval.

 

Ces deux hélicoptères Cougar, dont un « rénové », ont rejoint en vol autonome le théâtre malien pour relever deux Puma : l’un a rejoint les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le deuxième quittera le théâtre pour rentrer en France mi-juin. En remplaçant deux Puma du SGAM Serval, ils permettent de débuter la régénération de la flotte aéromobile qui opère dans un environnement exigeant pour les machines.

 

Après une phase de mise en condition opérationnelle (pose des plaques de blindage, briefings, perceptions des équipages) et de vols d’accoutumance à partir de la Plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao. Le Cougar a réalisé son premier vol au Nord Mali entre Gao et Kidal.

 

L’hélicoptère Cougar a une capacité  d’emport de 9 tonnes avec une autonomie de 3h30. Il est armé de deux mitrailleuses (MAG 58) en sabord et peut réaliser des opérations d’aérocordage : en grappe, corde lisse ou rappel.

 

De nombreuses modernisations ont été appliquées sur l'hélicoptère Cougar de nouvelle génération. Le tableau de bord, analogique sur le Cougar ancienne génération, a été entièrement revu. Il est désormais numérique, comme son équivalent des forces spéciales, le Caracal. Le Cougar rénové est également équipé d’une caméra thermique qui permet de voir de jour comme de nuit ainsi que de détecteurs de radars et de départ missiles. Ses réservoirs bénéficient d’une capacité plus importante, ce qui rend sa projection particulièrement avantageuse sur un territoire étendu comme celui du Mali.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Déploiement de deux hélicoptères Cougar pour la force Serval en provenance de Pau
Mali : Déploiement de deux hélicoptères Cougar pour la force Serval en provenance de Pau
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 11:55
 Innovation : micro-drones, maxi talents


19/05/2014 DGA

 

Ils s’appellent MAVion « Roll & Fly » ou encore Vision’Air... Ces deux micro-drones de toute nouvelle génération font la paire. Développés par l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE), ils sont discrets et ont surtout la spécificité de passer à loisir du vol horizontal au vol stationnaire. Ils peuvent même se « scotcher » au mur ou évoluer au plafond. Tout cela pour mieux observer et espionner.

 

S’introduire dans un bâtiment par la fenêtre, surveiller une zone en toute discrétion… Les drones miniatures sont conçus pour accomplir des tâches très spécifiques que les gros engins sont incapables de faire. Oui mais voilà, jusqu’ici la plupart d’entre eux peuvent effectuer uniquement un vol d’avancement ou stationnaire. Mais pas les deux. Alors l’ISAE a eu l’idée de développer des micro-drones convertibles. C’est-à-dire capables de passer du mode avion au mode hélico. Baptisés MAVion « Roll & Fly » et Vision’Air, les deux petits bolides télécommandés et de petite taille (entre 25 et 30 cm), peuvent se déplacer à 5 ou 6 km en un temps record (entre 10 et 20 m/s) et effectuer un vol stationnaire pendant 5 mn.

Le MAVion est une aile volante avec deux hélices. Il a la capacité de voler mais aussi de rouler. « Non seulement, il permet de faire la conversion mode avion/mode hélico mais en plus il est doté de deux roues libres qui sont clipsées de part et d’autre de l’aile. Celles-ci lui permettent de se déplacer au sol, au plafond, le long des murs… », explique Jean-Marc Moschetta, animateur d’un groupe de recherches sur l’aérodynamique et la propulsion des micro-drones.

Le Vision’Air, quant à lui, peut passer également d’un mode à l’autre, mais sa configuration est différente. Il ne dispose pas de roues et les deux hélices sont l’une au-dessus de l’autre. « En raison de sa compacité, le Vision'Air est particulièrement recommandé pour la reconnaissance indoor, tandis que le MAVion, avec sa forme d'aile volante, est plus adapté au vol extérieur », précise-t-il.

 

Petits mais costauds…

Ces engins sont suffisamment robustes pour une utilisation en terrains hostiles. « L’opérateur qui commande l’engin réceptionne des informations qui sont retransmises sur un petit écran. Cela permet de voir ce que le drone voit sur place. En somme, c’est une caméra déportée qui avance comme éclaireur sur la zone cible », indique Jean-Marc Moschetta. En quelques secondes, le mini-drone transmet des images permettant un repérage optimal et un meilleur contrôle de la situation.

Grâce aux mini-drones, les opérationnels peuvent effectuer des missions de reconnaissance plus sûres « Ce qui intéresse la DGA dans ce projet, c’est l’application défense et sécurité parce que ces micro-drones peuvent diminuer le risque d’exposition du soldat. Il évite ainsi de se trouver dans une situation complexe et dangereuse ». Ils peuvent également être utilisés dans le cadre d’une intervention sur un lieu sinistré, d’une prise d’otage ou d’une opération de gendarmerie. « Pour maîtriser un forcené par exemple, plutôt que d’envoyer un homme qui risque de se prendre une balle, les forces de sécurité peuvent envoyer un micro-drone voir ce qu’il se passe, évaluer la situation et ainsi décider des moyens adéquats à mettre en œuvre », souligne-t-il.

 

Un projet abouti mais bien sûr évolutif

Brevetés, les deux concepts sont en cours d'exploitation auprès d'entreprises du secteur des mini-drones orientées vers les usages de sécurité et de défense. « Les prototypes sont opérationnels mais il faut les rendre plus discrets, affirme Jean-Marc Moschetta. Nous travaillons aujourd’hui sur l’amélioration de la signature acoustique, c’est-à-dire rendre les mini-drones moins bruyants. Ça c’est un point qui intéresse encore particulièrement la DGA. Notamment pour des opérations spéciales, la nuit par exemple. Une étude, financée par celle-ci, est d’ailleurs en cours sur cette problématique », conclut Jean-Marc Moschetta.

 

Les chiffres clé des micro-drones

Leur poids : 350 g

Leur taille : 30 cm pour le MAVion, 25 cm pour le Vision’Air

Leur vitesse de vol : 20 m/seconde pour le MAVion, 10m/seconde pour le Vision’Air

Leur autonomie : plusieurs heures

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 11:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Dimbroko

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 9 au 14 avril 2014, la force Licorne a conduit une opération de présence de moyenne durée (OPMD) dans les régions d’Akoupé et de Dimbokro, à environ 150 km au nord d’Abidjan.

 

Un détachement de la force Licorne, composé d’une quarantaine de militaires du 6e régiment du Génie (6e RG) a conduit cette mission en étroite collaboration avec une vingtaine de « bérets rouges » ivoiriens du 1er bataillon de commandos parachutistes (1er BCP). Ils ont patrouillé ensemble pendant cinq jours, dans cette zone où la force ne s’était pas déployée depuis plusieurs mois. Ils ont pu ainsi reprendre contact avec la population.

 

Au cours de cette mission, les soldats français ont partagé leurs savoir-faire avec les militaires ivoiriens en matière de combat, en particulier dans le domaine des missions de reconnaissance: adaptation à la cartographie, choix des itinéraires, recueil de renseignements, etc.

 

Tout en assurant la sécurité sanitaire du convoi, l’équipe médicale a reçu en consultation une centaine d’adultes et d’enfants à l’hôpital central d’Akoupé, ainsi que dans les villages alentours. Elle a pu dispenser de nombreux soins et distribuer des médicaments, dans le cadre des actions d’aide médicale à la population (AMP). A Dimbokro, une soixantaine de kits scolaires et sportifs ont également été distribués au profit d’une école primaire.

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a assuré en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure de protéger les ressortissants français si nécessaire.

Côte d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Dimbroko
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 11:45
Coopération franco-marocaine pour la Somme et le La Motte-Picquet

 

16/05/2014 Sources : Marine nationale

 

En escale dans le port de Casablanca, du 8 au 14 mai, la frégate anti-sous-marine (FASM) La Motte-Piquet et le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme ont mené un PASSEX avec la frégate de type SIGMA, Allal Ben Abdellah,de la Marine Royale du Maroc.

 

L’entraînement commun entre les deux marines (PASSEX) qui s’est déroulé le mercredi 14 mai, a comporté plusieurs séquences. Il a débuté par des exercices couplés de lutte anti-aérienne (ADEX) et de lutte anti-sous-marine avec mise en œuvre d'une cible immergée (CASEX EMATT), une première pour la Marine marocaine.

 

Les bâtiments ont ensuite participé à des évolutions tactiques de groupe, suivies par la réalisation de manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer (PRERAM) par la frégate marocaine.

 

Pendant cette dernière phase, deux officiers marocains embarqués sur chacun des bâtiments français ont pu apprécier et évaluer la manœuvre de leurs compatriotes, « vue du ravitailleur ».

 

Pour clôturer cette journée riche en échanges, l’équipe de visite de la frégate marocaine est intervenue sur la Somme, pendant qu’une équipe de visite française se déployait à bord de la frégateAllal Ben Abdellah.

 

À 20h, la liberté de manœuvre a été donnée à tous les bâtiments sur zone.

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 20:45
Sommet de l'Élysée : face à Boko Haram, la France a-t-elle les moyens de ses ambitions ?

 

 

17/05/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Traditionnellement peu présente au Nigeria anglophone, la France veut organiser la lutte contre Boko Haram. Elle a quelques idées sur le sujet.


 

La secte islamiste criminelle nigériane Boko Haram, que dirige Abubakar Shekau, sera samedi le principal sujet de discussion des chefs d'État africains qui se réuniront à l'Élysée à l'invitation de François Hollande. Autour de Goodluck Jonathan (Nigeria), officiellement le "demandeur" de cette réunion, se retrouveront Paul Biya (Cameroun), Mahamadou Issoufou (Niger), Idriss Déby (Tchad), Boni Yayi (Bénin), de même que le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague, la secrétaire d'État américaine adjointe Wendy Sherman et un représentant de l'Union européenne. Côté français, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sera absent pour cause de déplacement à l'étranger, mais le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui a pris progressivement en charge le traitement des affaires africaines de sécurité, sera bien présent.

 

Crainte de la contagion

À Paris, on admet que le sort du Nigeria n'a jamais constitué une préoccupation stratégique, à tout le moins depuis la fin des années 1960 et le soutien à la sécession biafraise. Mais la situation qui prévaut depuis le développement des activités sanglantes de Boko Haram, singulièrement depuis l'enlèvement et la séquestration le 14 avril de 270 lycéennes de la ville de Chibok, localité du nord-est du Nigeria, a changé la donne.

Les Français craignent une contagion du phénomène, une extension des activités de ce groupe vers le Cameroun et le Tchad : "Le Nigeria n'est certes pas dans notre zone d'influence traditionnelle, mais la zone de fracture est inquiétante", estime un spécialiste du ministère de la Défense. Ajoutant craindre un rapprochement entre Boko Haram et d'autres groupes djihadistes. Dans le nord-est du Nigeria, Boko Haram est un mouvement principalement national, visant essentiellement les intérêts de l'État nigérian et le système éducatif. Mais Ansaru, dans le nord-ouest du pays, est clairement lié à Aqmi, et ses modes d'action différents visent pour l'essentiel des Occidentaux.

 

Hypothétique jonction

Une source sécuritaire française note d'inquiétantes évolutions depuis début 2013 : "Boko Haram reçoit un soutien financier et des formateurs arabes ont été vus dans ses camps d'entraînement, qui apportent les recommandations doctrinales." Les armes sont livrées par des convois venant notamment de Libye, à travers le Niger et le Tchad. Et la crainte majeure actuellement évoquée à Paris concerne une hypothétique jonction de Boko Haram avec les Séléka de Centrafrique : "Les intérêts de l'Afrique sont en jeu, mais aussi ceux de l'Europe et au-delà", affirme-t-on au ministère de la Défense.

Les Français ont déployé de modestes moyens de renseignements sur place (une dizaine de spécialistes de la DRM - Direction du renseignement militaire -), mais d'autres moyens sont disponibles au Tchad (avions Rafale équipés de systèmes de reconnaissance, avions Atlantic de la marine) et au Niger (drones). Le principal enjeu, souligne-t-on à Paris, consiste à aider les ombrageux Nigérians à réaliser une meilleure coordination du renseignement satellitaire fourni par de nombreux pays (États-Unis, Royaume-Uni, Israël) : "Nous cherchons à créer une cellule de fusion du renseignement et à améliorer la coordination opérationnelle." Le respect des droits de l'homme par l'armée nigériane durant les opérations est également une sérieuse préoccupation à Paris, qui devrait proposer l'envoi de prévôts (gendarmes accompagnant les forces) et de coopérants civilo-militaires chargés des contacts avec la population.

 

À tort ou à raison, l'Élysée cherche donc à prendre le leadership du soutien militaire international au Nigeria. On entend "utiliser ce sommet pour créer une dynamique positive, y compris avec les Nigérians, confrontés à une violence considérable." Tout en préparant en grand secret une diminution des budgets militaires français. Comprenne qui pourra...

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 11:45
Mali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMa

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Le 3 mai 2014, une section du groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Vercors »de la force Serval a conduit une patrouille conjointe avec une section du 3eélément tactique interarmes (ETIA 3) du GTIA Balanzan des forces armées maliennes (FAMa) autour de Gao, au Mali.

 

Cette patrouille a été l’occasion pour les soldats français et maliens de confronter leur savoir-faire respectif sur le terrain. Les militaires sont allés ensemble au contact des populations nomades du nord de Gao.

 

Cette patrouille commune s’inscrit dans le cadre d’un partenariat lancé fin avril entre le GTIA Desert « Vercors » et le GTIA Balanzan. Ce dernier vise à permettre la réalisation rapide d’opérations conjointes de lutte contre le terrorisme dans les alentours de Gao. Les deux formations sont engagées sur des missions ponctuelles permettant de mettre en œuvre des savoirs-faire spécifiques tels que la reconnaissance, la neutralisation des IED, les déplacements tactiques, le tir, etc. en vue d’engagements opérationnels futurs.

 

Quatrième bataillon formé par la Mission Européenne d’Entrainement au Mali (EUTM Mali), le GTIA Balanzan a rejoint le Nord-Mali au mois d’avril. L’ETIA 3 est installé dans le camp FAMa n°1, à côté de la Plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMaMali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMa
Mali : patrouille conjointe entre la force Serval et les FAMa
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 17:55
Les PDG des sept plus grands groupes de défense ont écrit à François Hollande

 

16/05/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les PDG des sept plus grands groupes d'armement français - EADS, Dassault, Safran, Nexter, DCNS, MBDA et Thales - estiment que de nouvelles coupes budgétaires auraient des "conséquences dramatiques : licenciements, décrochage technologique, perte de compétitivité et de souveraineté".

 

Les PDG des sept plus grands groupes d'armement français - EADS, Dassault, Safran, Nexter, DCNS, MBDA et Thales - ont bien envoyé un courrier à François Hollande. Selon nos informations, il a été finalement adressé au Chef de l'Etat jeudi soir. Cette lettre attire l'attention sur la fragilité de la loi de programmation militaire (LPM) s'il y avait de nouvelles coupes budgétaires. "Des considérations de court terme menacent de briser aujourd'hui ce fragile équilibre", écrivent les sept PDG, qui ont signé ce courrier que "La Tribune" s'est procuré. Soit Marwan Lahoud ( EADS), Eric Trappier (Dassault Aviation), Jean-Paul Herteman (Safran), Jean-Bernard Lévy (Thales), Antoine Bouvier (MBDA), Philippe Burtin (Nexter) et Patrick Boissier (DCNS)..

Après avoir rencontré au moment de la rédaction du Livre blanc sur la défense le président le 15 avril 2013 pour lui exposer les dangers d'une réduction budgétaire brutale sur l'industrie de l'armement, ils rappellent aujourd'hui que "rien n'a changé en quelques mois sur les dramatiques conséquences qu'aurait toute encoche à la loi votée : licenciement, décrochage technologique, perte de compétitivité et de souveraineté, déclassement et désindustrialisation". Cette industrie, précisent-ils, a "besoin de stabilité dans les programmations et d'une vision de long terme. Nous sommes une industrie de cycle long, vulnérable aux atermoiements budgétaires et qui ne peut être la variable d'ajustement de tous les gouvernements".

 

Faute de budget défense, les entreprises muteront vers le civil

Selon les sept PDG, "les entreprises duales seraient contraintes d'en tirer les conséquences et accélèreraient leur mutation en privilégiant les activités civiles. Elles seraient alors soumises aux seules contraintes concurrentielles mondiales (parité euros/dollar, coût du travail, fiscalité.) qui placeront l'équation nationale au second plan". C'est déjà le cas avec la réduction des budgets de défense en Europe. Cette industrie devient de plus en plus civile, avait constaté le président du GIFAS, Marwan Lahoud lors de la présentation fin avril du bilan du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS). Le secteur civil à lui seul a passé 83 % des commandes en 2013.

Et les sept PDG estiment que "de nombreux fournisseurs, ETI et PME, n'y survivraient pas. Les entreprises tournées vers les seuls marchés de défense seraient, pour leur part,,victimes d'une anémie, qui rapidement ne leur laissera d'autre alternative que de passer sous la coupe de sociétés étrangères ou de disparaître". Et de rappeler que chacun "s'accorde à reconnaître l'excellence" de l'industrie de défense française

 

Demande de rencontre

"Sous cette menace, nous sommes contraints une fois de plus d'en appeler à votre intervention et de solliciter une audience", affirment les sept PDG. Ils comptent "convaincre" François Hollande que "la défense et son industrie ont payé plus que leur part à l'effort national". Ils rappellent que les armées contribuent "déjà à la réduction des dépenses publiques par la suppression de 80.000 postes".

Les sept PDG rappellent enfin que les industriels avaient consenti "d'importants efforts d'adaptation en contrepartie de la stricte exécution de la LPM, acceptant des réductions importantes de plans de charges sans casse sociale". La LPM votée il y a cinq mois est, selon eux, "le fruit d'un travail responsable entre toutes les parties concernées. Suivant une logique de stricte suffisance, elle matérialise la participation de la Défense à l'effort de redressement des comptes publics tout en préservant les missions de nos armées, l'emploi et notre excellence technologique".

 

Matignon soutient Bercy

Alors que Bercy exigeait de 2 à 2,5 milliards d'économies par an de 2015 à 2017 à la défense, Matignon a tranché entre 1 et 1,2 milliard, selon nos informations. Cette décision de Michel Sapin et du Premier ministre, Manuel Valls, intervient six mois seulement après avoir fait voter une loi de programmation militaire (LPM) a minima. Manuel Valls a une nouvelle fois tenté vendredi d'éteindre la controverse sur de nouvelles coupes budgétaires dans la Défense tout en admettant que les armées auraient des "ajustements" à faire "ici ou là" pour que la France atteigne ses objectifs."Une loi de programmation militaire (LPM) a été votée, elle doit s'appliquer pendant cinq ans, elle reste totalement valable", a martelé le Premier ministre, sollicité sur ce thème sur Europe 1.

Une LPM qui comme l'a rappelé mercredi à l'Assemblée nationale le ministre de la Défense, "contribue au redressement de nos comptes publics. Parce qu'il y a 34.000 suppressions de poste, parce qu'il y a une masse salariale réduite de plus de 4 milliards, parce qu'il y a eu, par rapport à un Livre Blanc antérieur, une réduction  des commandes d'environ 14 milliards d'euros, parce qu'il y a des restructurations qui parfois sont difficiles pour les territoires".

Si la droite est logiquement montée au créneau, les élus de gauche sont aussi extrêmement remontés contre cette initiative négociée dans le plus grand secret entre Bercy et Matignon, l'hôtel de Brienne ayant été tenu à l'écart de ces débats. Ainsi, le président de la commission des affaires étrangères et de la défense, Jean-Louis Carrère a rappelé lors d'une réunion de la commission qui s'est tenue mercredi, que le budget de la défense ne devait pas être une variable d'ajustement. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a été semble-t-il lui même ébranlé par ce blitzkrieg de Bercy et de Matignon.

 

Que va décider François Hollande ?

Et le Président de la République ? Acclamé en février 2013 dans les rues de Tombouctou libéré, il avait souligné la veille du 14 juillet 2013, que "les crédits de la défense seront, à la différence de ceux de la plupart des ministères, préservés dans leur intégrité. C'est un effort que la nation fait, non pas pour les armées, mais pour sa propre sécurité".

Que va faire François Hollande ? Laissera-t-il faire à Manuel Valls le sale boulot ? Ou au contraire préservera-t-il l'intégrité du budget de la défense comme il l'avait rappelé ? Le président de la République avait tranché à la fin de l'hiver 2013 et avait accordé à la défense 190 milliards d'euros, dont 6 milliards de recettes extrabudgétaires, pour l'actuelle LPM. Soit une moyenne de 31,6 milliards d'euros par an.

 

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 17:55
Défense : les industriels en appellent à François Hollande

 

16/05/2014 Par

 

Le président s'est porté garant de la «sanctuarisation» de la loi de programmation militaire 2014-2019, votée en 2013.

 

Après avoir espéré, en vain, une clarification sur l'intégrité de la loi de programmation militaire (LPM 2014-2019) votée fin 2013, les sept patrons des plus importants groupes de défense français en appellent à François Hollande. Dans une lettre datée du 15 mai, ils se mobilisent contre la menace de nouvelles coupes dans les dépenses militaires. Elles oscilleraient entre 1,5 à 2 milliards d'euros par an sur la période 2014-2017. La défense, soulignent Airbus France, Dassault Aviation, DCNS, MBDA, Nexter, Safran et Thales, «est un des derniers secteurs dans lesquels l'investissement public se traduit par le développement de technologies de souveraineté qui irriguent l'ensemble de l'industrie (...) et génèrent des emplois à haute valeur ajoutée» (165.000).

 

La LPM consacre, en échange d'un budget de 190 milliards sur six ans, les efforts des industriels (décalage de livraisons, etc.) et des armées (- 34.000 postes ; - 80.000 depuis entre 2009 et 2019) dans le cadre de l'effort national de lutte contre les déficits. Toucher à son équilibre précaire la verrait s'écrouler comme un château de cartes.

 

Les industriels demandent audience à François Hollande. «Nous restons confiants dans la parole et l'engagement irréfragable du président de la République», dit-on. François Hollande s'est, par trois fois, publiquement porté garant de la «sanctuarisation» de la LPM. Peut-il se déjuger? Peut-il acculer Jean-Yves Le Drian, qui a mis tout son crédit «pour vendre la LPM aux armées», à la démission, s'interroge-t-on? Le ministre de la Défense est déterminé à peser de tout son poids pour que le budget de la défense soit préservé.

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 16:55
La Défense, acteur de la scène audiovisuelle

 

14/05/2014 Paul Hessenbruch

 

A l'occasion de l'ouverture du 67e festival de Cannes qui se tiendra jusqu'au 25 mai prochain sur la Croisette, focus sur le bureau de la politique d’accueil des tournages du ministère de la Défense. Face à la demande croissante des professionnels du 7e art et de la télévision de louer une caserne pour tourner une scène de film ou un lieu prestigieux pour une publicité, obtenir une aide à l’écriture ou des conseils techniques, ce bureau, qui fait payer ses prestations,  tente de répondre à leurs demandes.

Depuis que le ministère de la Défense s’est doté en 2010 d’une véritable politique d’accueil des tournages à l’adresse des professionnels de l’image, il n’est plus rare de reconnaître une caserne, une base navale ou aérienne dans des longs-métrages, des fictions télévisées ou des documentaires.

Au sein de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (Dicod), le bureau de la politique d’accueil des tournages (BPAT) centralise, en liaison avec les organismes de communication et d’information du ministère, les demandes émises par le monde de l’image, assurant l’interface entre les armées et les cinéastes.

 

Subventions pour des projets documentaires

 

Avec plus d’une cinquantaine de projets audiovisuels accueillis sur des sites militaires en 2013, le BPAT a vu s’accroître les demandes. Si 70 % de celles-ci concernent des décors, l’activité de conseil (aide à l’écriture, expertise technique ou historique) s’est fortement développée.

Le 2 juin, France 3 diffusera un documentaire fiction intitulé Les Français du jour J sur la création du commando Kieffer et son rôle lors du débarquement de Normandie. Pour ce projet, la production a très vite sollicité le BPAT pour bénéficier de ses conseils et de son assistance. Ainsi, lors de la réalisation des scènes d’assaut, le maître principal Frederick Paschoud, formateur des commandos à Lorient, a conseillé les acteurs dans leur manière de parler, de se comporter et sur la gestuelle de combat. Des séquences ont pu être réalisées en mettant à disposition une chaloupe, pilotée par des marins et qui, grâce aux effets spéciaux, s’est transformée en trois ou quatre chaloupes à l’image.

 

 

Tarifs en vigueur dans le cinéma

 

Pour chaque projet, l’apport du ministère est soumis à conditions. Ainsi, il ne peut être réalisé au détriment de l’activité opérationnelle des unités. Les sites protégés ne peuvent être mis à disposition. Enfin, la présence à l’image de membres de la Défense n’est possible que lorsqu’il s’agit de manœuvrer du matériel militaire. En revanche, le ministère ne fournit ni costumes ni accessoires, afin de ne pas exercer une concurrence déloyale vis-à-vis des loueurs privés.

 

Tout soutien donne lieu au paiement d’une redevance établie en fonction des tarifs en vigueur dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. Les recettes résultant de la location d’espaces reviennent dans leur intégralité au ministère de la Défense. Cette somme va pour 50 % au site ayant accueilli le tournage afin de participer à l’entretien des infrastructures ; 35 % abondent un fonds de soutien financier permettant au ministère d’allouer des subventions à des projets documentaires concernant la Défense et son histoire ; les 15 % restants permettent à la Dicod de couvrir les actions de communication engagées vers les professionnels.

La Défense, acteur de la scène audiovisuelle
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 16:45
Sangaris : le rôle d’un PCIAT

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) est le « cerveau » d’une opération militaire. Il coordonne les opérations aériennes et terrestres combinées à la manœuvre logistique.

 

Un PCIAT regroupe les nombreuses compétences nécessaires à « la mise en cohérence, la conduite, le soutien et la planification des opérations » explique le colonel du Gardin, chef d’état-major interarmées (CEMIA). Le CEMIA est le garant de la fluidité de la circulation des informations dans une opération rendue complexe par son rythme élevé. Dans le cadre d’une approche globale de la résolution des crises, la force doit coordonner des effets à plusieurs niveaux. Les spécialités de chacune des cellules de l’état-major en assurent la convergence, depuis la gestion du personnel et les actions civilo-militaires, jusqu’à la combinaison des moyens terrestres, aériens et logistiques, en passant par le renseignement, la conduite des opérations, les transmissions, etc.

 

Le PCIAT de la force Sangaris assure, depuis Bangui, la conduite des opérations, sur l’ensemble du territoire centrafricain, en étroite coopération avec les autorités locales et en appui de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

Face à l’urgence de la situation sécuritaire et humanitaire en République Centrafricaine, le PCIAT a d’abord été armé par l’état-major des forces françaises au Gabon (FFG) qui a conduit les opérations en partie depuis Libreville. Il s’est rapidement redéployé sur le camp M’Poko à Bangui.

 

Depuis décembre 2013, le rythme opérationnel du PCIAT cadence, dès le premier point de situation du matin jusqu’au point de situation tard dans la nuit, la conduite et la planification des opérations, sous l’autorité du général Soriano, commandant la force Sangaris. Le PCIAT est actuellement armé par l’état-major de la 2e brigade blindée (2eBB) d’Illkirch-Graffenstaden.

 

 Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le rôle d’un PCIAT
Sangaris : le rôle d’un PCIAT
Sangaris : le rôle d’un PCIAT
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 15:55
Les industriels de l’armement terrestre craignent une réduction des commandes de blindés

 

15 mai 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Les fabricants de véhicules blindés Nexter et Renault Trucks Défense ne sont pas l’abri d’une réduction des commandes du programme Scorpion de modernisation des équipements de l’armée de terre.

 

La possibilité de coupes dans le budget de la Défense inquiète les industriels de l’armement terrestre. Ils ne sont pas à l’abri de coupes claires dans le programme Scorpion de modernisation des équipements de l’armée de terre française. "On ne peut pas baisser encore plus les effectifs des armées. Si on réduit les crédits de défense, il y a un risque sur le programme. La seule variable, ce sont les équipements", a estimé ce jeudi 15 mai Christian Mons président du Gicat, le Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres, en marge d’une présentation du salon Eurosatory (16 au 20 juin).

 

Or les fabricants français de véhicules blindés comme Nexter et Renault Trucks Défense comptent sur ce programme pour retrouver de la charge industrielle. Il s'agit en effet d'un contrat significatif de l’ordre de 2 milliards d’euros pour la commande de 2080 véhicules blindés multirôles (VBMR) et 248 engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC).

 

"Cinq ans de perdus"

 

"A l’origine, les premiers équipements devaient être livrés aux armées en 2015. On a déjà perdu près de cinq ans. A force de délayer les programmes, nous devenons 'sous-critique' et nous perdons en compétitivité", avertit Christian Mons. Certains observateurs n’hésitent pas à évoquer le spectre d’"une traversée du désert industrielle".

 

VBCI - Crédits G. Belan (FOB)

VBCI - Crédits G. Belan (FOB)

 

En effet, les livraisons pour l’armée française des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) vont s’arrêter en 2015 et celles liées au futur programme Scorpion ne prendront le relais qu’en 2018 au plut tôt. Plus que jamais, les ventes sur les marchés à l’exportation seront la planche de salut des industriels hexagonaux.

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 11:55
FFDj : Les lieutenants de l’artillerie à l’ « école du désert »

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 15 avril au 3 mai 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli les élèves-officiers de l’école d’Artillerie de Draguignan, dans le cadre de la formation « école du désert ».

 

L’objectif de cette formation était de mettre en situation de commandement les 40 lieutenants insérés dans des sections armées par le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM), et de les plonger au cœur d’un dispositif interarmes, interarmées et interalliés, dans un environnement aux conditions climatiques extrêmes, proches des théâtres maliens ou encore tchadien.

 

Après une première phase de « mise en conditions », au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD), les lieutenants se sont essayés aux pistes d’audace et nautiques, ainsi qu’aux instructions à la survie en milieu désertique. La formation s’est poursuivie par un parcours de tirs interarmes. Les élèves ont réalisé de nombreux tirs d’artillerie en réel (canon de 155 TRF1, mortiers de 120 mm, pièces de mistral et milan), aux côtés des sections d’infanterie, des pelotons blindés AMX10 RC et du TC2.

 

Avec la contribution des hélicoptères des FFDj, les sections ont exécuté des « RAID ART » (Raid Artillerie). Les « RAID ART » sont des opérations aéromobiles visant à mettre en place des mortiers et des munitions pour effectuer, en zone d’insécurité, des tirs hors de portée de l’artillerie classique. Les stagiaires se sont également entraînés au guidage aérien, grâce à la participation des avions de chasse français et américains. La formation s’est achevée par un exercice de synthèse de quatre jours dans la région d’Ali Sabieh, à environ 10 km de la frontière éthiopienne.

 

Aux côtés des lieutenants, près de 400 militaires, dont 220 marines de la 22e marine expeditionary unit (MEU) américaine ont contribué jour et nuit à ces exercices, avec près de 120 véhicules mobilisés, plusieurs dizaines d’actions de tirs réel, et une trentaine d’actions 3D.

La formation de trois semaines s’est clôturée par une prise d’armes, présidée par le général de brigade aérienne Joël Rode, commandant les FFDj, avec la remise des brevets « école du désert » à ceux qui avaient réussi toutes les épreuves.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

 

Reportage photos

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 11:45
Serval : point de situation du jeudi 15 mai

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Au cours des quinze derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une moyenne hebdomadaire d’environ 60 sorties, dont une trentaine dédiées aux missions de transport, une quinzaine effectuées par les avions de chasse et autant aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Du 2 au 4 mai, à Tessalit, la force Serval a mené une action civilo-militaire auprès des habitantes Touaregs. Cette action visait à créer un contact privilégié avec une représentation féminine de la société touarègue, au sein de laquelle les femmes occupent une place éminente. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de la situation sécuritaire, d’échanger sur leurs attentes et sur la mission des troupes françaises au Mali. Elle a permis d’appréhender les questions sécuritaires sous un autre angle et de nouer des contacts durables.

 

Dans la nuit du 7 au 8 mai, à l’Est de Tessalit, dans le massif du Tigharghar, un véhicule appartenant à un détachement conduisant une mission de renseignement a sauté sur une mine, blessant trois soldats français, dont un mortellement : le sergent-chef Kalafut, du 2e REP. Ce type de mission de renseignement constitue le quotidien de nos soldats au Mali : elle permet de s’infiltrer dans une zone donnée, préalablement à toute action.

 

Serval : point de situation du jeudi 15 mai

 

Samedi 10 mai, les honneurs militaires ont été rendus au SCH KALAFUT sur la PfOD de GAO, en présence du gouverneur de Gao, de représentants de l’ambassade de France, de la MINUSMA et des FAMA. Deux sections d’honneur du GTIA malien « BALANZAN » et du bataillon du génie néerlandais de la MINUSMA étaient notamment présentes sur les rangs.

 

Le 8 mai, un détachement du GTIA Vercors et une compagnie du GTIA Balanzan des forces armées maliennes ont conduit une mission de reconnaissance sur une cache d’armes potentielle dans la région d’Anefis et de Tabenkort. Ces fouilles, qui se sont poursuivies jusque dans la journée du vendredi 9 mai, se sont révélées infructueuses mais elles ont permis de marquer dans une zone peu fréquentée la présence du GTIA Balanzan, récemment arrivé dans la région après sa formation auprès d’EUTM Mali.

 

Serval : point de situation du jeudi 15 mai

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 10:45
Sangaris : point de situation du jeudi 15 mai

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 7 mai au 15 mai 2014.

 

Les 2 000 soldats français de l’opération Sangaris sont aujourd’hui déployés dans 3 zones :  à Bangui, dans l’Ouest le long de l’axe logistique Béloko-Banguy, et à l’Est entre Sibut et Bria. Depuis le 3 mai, des éléments sont par ailleurs déployés au Nord de Bossangoa entre Paoua et Bemal.

 

L’effectif des deux composantes (militaire et police) de la MISCA s’élève à 5800 hommes. Conformément à sa mission, la force SANGARIS appuie leur déploiement opérationnel.

 

Le contingent européen de l’opération EUFOR RCA compte actuellement un peu moins de 200 hommes. Sa capacité opérationnelle initiale a été prononcée par l’Union européenne le 30 avril 2014.

 

A Bangui, la situation demeure calme. Le GTIA Savoie poursuit son contrôle de zone dans les 3e et 5e arrondissements, ainsi qu’à PK12. Il n’y a pas eu d’incident majeur au cours des 10 derniers jours. La reprise des activités dans la capitale se poursuit : 33 centres de santé sont opérationnels, 75 établissements scolaires ont rouverts, 21 marchés sont actifs. Face à ce début de reprise de la vie, la ville est aujourd’hui confrontée à des questions de banditisme. Cette réalité prouve qu’aujourd’hui le problème n’est plus strictement militaire. Désormais, le rétablissement de la situation nécessite donc le développement des piliers judiciaires et de sécurité intérieure.

 

Dans l’Ouest, la mission de contrôle de l’axe logistique se poursuit. Cette mission permet d’assurer la continuité de l’approvisionnement de Bangui. Le flux hebdomadaire de trafic sur cet axe routier s’établit autour de 350 à 400 véhicules, dont près de 50 % qui empruntent aujourd’hui cette route sans demander de protection.

 

C’est sur cet axe, à hauteur du village de Fembélé à 60 km à l’ouest de Bouar, qu’un détachement de la force SANGARIS a découvert le 13 mai le corps de Camille Lepage à l’occasion d’un contrôle de véhicule. Lors de ce contrôle, dix hommes en armes (ALI et grenades) et cinq corps ont été découverts à bord du véhicule. Le corps de Camille Lepage a été ramené à Bangui. Les dix hommes armés ont été remis à Bangui aux unités de police de la MISCA et sont actuellement interrogés en présence de gendarmes français. Le Procureur de la République de Paris a diligenté une enquête judiciaire afin de déterminer les circonstances de la mort de Camille Lepage.

 

Plus au nord de la Centrafrique, le général Soriano a décidé d’engager de la force Sangaris au nord-ouest de Bossangoa où des exactions étaient rapportées. Des éléments du GTIA Dragon sont ainsi partis en reconnaissance vers Paoua, où ils ont retrouvé des troupes de la MISCA avant de poursuivre une progression commune vers Bemal. Le 5 mai, dans le village de Boguila, les troupes françaises ont été violemment prises à partie par une colonne d’individus lourdement armés à bord de pickups et de motos. Après plus de 3 heures de combat de jour, les membres du groupe armé ont été dispersés. Une dizaine d’assaillants ont vraisemblablement perdu la vie et une quinzaine de véhicules ont été détruits. La progression se poursuit actuellement sans encombre.

 

Dans l’Est, sur l’axe Sibut-Bria, les troupes françaises sont aujourd’hui principalement installées dans le triangle Sibut/Dekoa/Grimari. Cette zone reste perturbée par des groupes armés résiduels. La situation est globalement calme, mais demeure incertaine.

Sangaris : point de situation du jeudi 15 mai
Sangaris : point de situation du jeudi 15 maiSangaris : point de situation du jeudi 15 mai
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:56
photos EMA / Armée de Terre

photos EMA / Armée de Terre

4 avril 2013, Tessalit, décollage d'un hélicoptère Tigre du Sous-GAM en appui du Groupement Tactique Interarmes (GTIA) Vercors. Au cours des mois de mars et avril, la force Serval a mené aux côtés des forces armées maliennes et de la MINUSMA des actions successives de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région de l’Adrar des Ifoghas. Celles-ci avaient pour objectif de mettre la pression sur les groupes armés terroristes, en entravant leur liberté de mouvement, en gênant leurs flux logistiques et en les empêchant de mener des actions.
 

Mali : action de reconnaissance dans l’Adrar des Ifoghas
Mali : action de reconnaissance dans l’Adrar des Ifoghas
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:55
L'A400M "Ville d’Orléans" survole les Fêtes johanniques

 

15/05/2014 Armée de l'air

 

Jeudi 8 mai 2014, l’A400M Atlas, nouvel avion de transport de l’armée de l’air, a pour la première effectué un survol d’Orléans, à l’occasion des Fêtes johanniques, célébrations annuelles marquant la délivrance de la ville, le 8 mai 1429, par l’armée de Jeanne d’Arc.

 

Au cours de son défilé aérien, l’Atlas baptisé « Ville d’Orléans» était accompagné d’un C130 Hercules de la base aérienne 123 d’Orléans et de deux Mirage 2000C de l’escadrille «Jeanne d’Arc» stationnée sur la base aérienne 115 d’Orange.

 

Au même moment, le colonel Lionel Poirot, commandant en second la base aérienne orléanaise, emmenait plus de 500 militaires de toutes les armées à travers les rues de la ville, dans un défilé à pied, à cheval et à moteur.

 

Officiellement réceptionné par l’armée de l’air en 2013, l’A400M Atlas est actuellement en phase d’expérimentation sur la base aérienne 123 d’Orléans. Deux appareils, baptisés «Ville de Toulouse» et «Ville d’Orléans», équipent à ce jour les forces.

L'A400M "Ville d’Orléans" survole les Fêtes johanniques
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:50
Des «Pipins» marchent pour la Royal Air Force

 

15/05/2014 Armée de l'air

 

Cinq élèves de l’Ecole des pupilles de l’air (EPA 749) de Grenoble ont participé à une marche collective appelée «Royal Air Force Two Day March», à Cosfrod (Royaume-Uni), les 26 et 27 avril 2014.

 

Organisé par la Royal Air Force Walking and Road Marching Association (RAFWARMA), cet événement a pour but de promouvoir la marche au sein de la Royal Air Force (RAF). Ouverte à tous les participants, militaires ou civils, cette épreuve annuelle se réalise sur une distance de plus de 80 km sur deux jours, quelles que soient les conditions météorologiques.

 

Accompagnés de leurs éducateurs, les élèves de l’École des pupilles de l’air, également appelés «Pipins», ont relevé ensemble ce défi sportif avec succès. Cette réussite fait suite à celle de 2013, puisqu’un groupe de Pipins et d’éducateurs avaient participé à la marche de Nimègue (Pays-Bas) qui s’était déroulée du 16 au 19 juillet 2013. Organisée durant quatre jours, cette épreuve d’endurance de 160 km est considérée comme le championnat du monde de marche.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
Sangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCA

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 3 mai 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Dragon » est engagé, en appui de la MISCA, dans le nord-ouest de la République Centrafricaine afin d’y ramener un niveau de sécurité minimal. Les hommes du GTIA « Dragon » conduisent dans la région des opérations de sécurisation et, si besoins, de désarmement conjointement avec les forces de l’Union Africaine dont ils facilitent le déploiement.

 

Arrivés tôt le matin du 9 mai 2014 à Paoua, le GTIA « Dragon » et les soldats de la MISCA camerounaise ont rapidement conduit des patrouilles motorisées de reconnaissance aux abords de la localité tandis qu’un groupe partait à la rencontre de la population au cœur de la ville, pour rassurer et recueillir du renseignement d’opportunité. Les chefs de détachements Sangaris et MISCA ont établi la liaison avec les autorités de sécurité locales. Ils ont ensuite planifié les missions à venir : identification des itinéraires et poursuite des patrouilles de jour comme de nuit.

 

Face aux actes de violences rapportées ces derniers jours au nord de Bossangoa, des éléments du GTIA Dragon ont quitté Bouar le 3 mai 2014 en direction du nord-ouest. Ils ont atteint Boguila le 5 mai, où ils ont été violemment pris à partie par un groupe lourdement armé décidé à entraver leur progression. Après avoir sécurisé la localité et ses environs, les hommes du GTIA Dragon ont repris leur mission de reconnaissance jusqu’à Paoua, pour réaliser la jonction avec les forces de l’Union Africaine. La Force Sangaris et la MISCA patrouillent désormais ensemble, afin d’étendre à cette région difficile d’accès l’application des mesures de confiance de protéger la population.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCASangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCA
Sangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCA
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
Tchad : l’action du génie au profit de la force Epervier

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

La régionalisation des opérations dans la bande sahélo saharienne (BSS) fera de la base de N’Djaména le nouveau centre de gravité du commandement des opérations de la zone. Les travaux d’infrastructures engendrés sont donc conséquents.

 

Pour supporter un flux logistique de plus en plus important, la plateforme aéronautique militaire de N’Djaména, doit être entièrement refaite par le 25e Régiment du Génie de l’Air. Les 60 personnes du détachement « composante lourde de la force Epervier » ont pour mission de transformer une zone entièrement marécageuse en un parking pouvant accueillir de gros porteurs (type A400M).

 

Entièrement autonome, de la conception à la réalisation, le régiment du génie de l’air va œuvrer durant plus de 35 semaines pour réaliser cette plateforme.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont le terme sera marqué par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

Tchad : l’action du génie au profit de la force EpervierTchad : l’action du génie au profit de la force Epervier
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
Sangaris : visite du COMANFOR à Paoua

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Le 10 mai 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Dragon a accueilli le général Soriano à Paoua, où est installé le poste de commandement tactique avancé des forces internationales déployées dans le nord-ouest de la Centrafrique. Une opération conjointe MISCA-Sangaris a été déclenchée début mai avec pour objectif de faire cesser les violences qui étaient rapportées dans la région et de permettre aux acteurs humanitaires de poursuivre leurs activités dans la région.

 

Déposé par un Puma du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la force Sangaris, le COMANFOR a inspecté le dispositif engagé dans la localité situé à environ 500km de Bangui. Le chef de détachement de la MISCA camerounaise a dressé un point de situation en insistant sur l’accueil très favorable réservé par la population au déploiement des forces dans la région. Le colonel Wallaert, chef de corps du GTIA Dragon, a souligné les missions communes conduites avec les soldats camerounais. Patrouilles motorisées et à pied, dans la localité mais aussi aux proches alentours, contact avec les autorités locales de sécurité et dialogue avec les représentants des différentes.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite du COMANFOR à PaouaSangaris : visite du COMANFOR à Paoua
Sangaris : visite du COMANFOR à PaouaSangaris : visite du COMANFOR à Paoua
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
EMA : visite du commandant du CPCO dans la BSS

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 27 avril au 1er mai 2014, le général de brigade Patrick Bréthous, commandant le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) a visité les pays de la bande « Sahélo-Saharienne » (BSS).

 

Dimanche 27 avril 2014, le détachement du CPCO s’est rendu au camp Damien Boiteux à Bamako, afin de s’entretenir avec les autorités de la force Serval sur les problématiques liées à la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

 

Le 30 avril 2014, le chef du CPCO a poursuivi sa visite au détachement air de Niamey, au Niger, afin de s’assurer de sa montée en puissance dans le cadre de la régionalisation. Après avoir rencontré l’ensemble des chefs de détachement, la délégation a assisté à une présentation des capacités de ce détachement. Un point de situation sur le calendrier des chantiers en cours et futurs a également été présenté par le 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) et par le service local constructeur (SLC). Le général s’est ensuite rendu sur le terrain pour visualiser l’avancée des travaux. Une visite complète des installations des drones Reaper et Harfang a clôturé cette journée.

 

Le chef du CPCO et sa délégation ont clôturé leur visite de théâtre des pays de la bande « Sahélo – Saharienne » par une visite à N’Djaména, le 1er mai 2014. La délégation a ainsi pu mesurer l’ampleur des chantiers d’aménagements et les problématiques rencontrées. Ils ont effectué un point de situation sur l’état des lieux des travaux du PCIAT ainsi que sur la transformation de la force avant d’effectuer une visite de terrain (PCIAT, zone vie logements, zone technico opérationnelle).

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique national, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:30
Atalante : Exercice « Kanjar Hadd »

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 8 mai 2014, la frégate de surveillance (FS) Floréal, engagée dans l’opération de lutte contre la piraterie Atalante, a participé à l’exercice Kanjar Hadd, dans le cadre de la coopération bilatérale franco-omanaise.

 

Mené à l’initiative du Sultanat d’Oman, cet exercice annuel multilatéral a réuni, pour sa 19e édition, les marines française, omanaise, américaine et anglaise autours de nombreuses manœuvres imposant un rythme soutenus aux participants. Treize bâtiments militaires, et une quinzaine d’aéronefs (hélicoptères, patrouille maritime dont un ATL2 français et chasseurs, dont des Rafale français d’Abu Dahbi) ont participé à des manœuvres opérationnelles intenses et complexes relevant, entre autres, de la lutte anti-aérienne, de la guerre des mines, de la lutte au-dessus de la surface, ou encore de la navigation de groupe.

 

La proximité et le grand nombre de bâtiments impliqués ont mis les équipages à l’épreuve de jour comme de nuit. Le Floréal a ainsi pu démontere sa capacité à mener des actions de combat de haute intensité au sein d’une force multinationale.

 

A l’issue de cet exercice,  le Floréal et son équipage ont réintégré la Task Force 465 Atalante.

 

La frégate française est engagée depuis le 18 avril 2014 dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie, contribuant ainsi à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie dans l’océan Indien et le golfe d’Aden.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:30
Liban : Visite du général Serra, Force Commander de la FINUL à Dayr Kifa

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Le 6 mai 2014, le général Paolo Serra, Force Commander de la force intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL), s’est rendu à Dayr Kifa auprès de la force commander reserve (FCR).

 

Le général Paolo Serra a rencontré les éléments français du mandat XXI déployés depuis mars à Dayr Kifa, dans le cadre de l’opération Daman. A cette occasion, les militaires du contingent français ont présenté au Force Commander les capacités de la force (VBCI, VBL, systèmes de protection des emprises), et les moyens uniques dont dispose la FCR au sein de la FINUL.

 

Forte de près de 900 militaires, la FCR est stationnée à Dayr Kifa, à environ 100 kilomètres au sud de Beyrouth. Elle est l’élément d’intervention d’urgence de la FINUL, en mesure de se déployer sur court préavis, sur ordre direct du Force Commander. Elle peut intervenir dans toute la zone d’opération de la FINUL, au profit des bataillons de casques bleus de 36 nationalités différentes, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

 

Réserve d’intervention opérationnelle, la FCR travaille en collaboration et coordination étroites avec les forces armées libanaises (FAL), tant lors de patrouilles communes que lors d’entraînements conjoints, et conduit également de nombreuses actions auprès de la population au sud du Liban.

 

La France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL. Cette contribution de la France à cette mission de l’ONU prend le nom d’opération DAMAN. La FCR confère au Force Commander des capacités de surveillance terrestre et aérienne, de dissuasion et de réaction. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban.

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