Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
EFS : DIO FTX au profit des forces togolaises

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Du 30 mars au 5 avril 2014, l’unité de coopération régionale (UCR) des éléments français au Sénégal (EFS), a réalisé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) FTX (field training exercise) en République du Togo.

 

L’objectif de ce DIO consistait à certifier la fin de formation d’un bataillon d’infanterie togolais en attente de départ pour le Mali. Ce travail s’est réalisé en partenariat avec les éléments américains de l’African contingency operations training and assistance (ACOTA), chef d’orchestre de ce FTX. Pour l’occasion, les 600 hommes du bataillon ont été déployés en exercice terrain libre à 57 km au Nord-Est de Lomé en contrôle de zone. Les militaires américains ont pu juger du niveau des compagnies et réalisé l’animation ; les deux officiers français ont, quant à eux, évalué le poste de commandement (PC) de ce bataillon.

 

Cette évaluation a été l’occasion de confirmer toute la pertinence de la formation réalisée en amont par les détachements successifs des EFS et de l’ACOTA. Elle a également permis de rapprocher encore plus les liens et les savoir-faire entre militaires américains et des français dans les actions de préparation opérationnelle des armées de l’Afrique de l’Ouest.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Partager cet article
Repost0
5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
Sécurité: le Nigeria sollicite Obama

 

 

4 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Goodluck Jonathan a déclaré dimanche avoir demandé l’aide des Etats-Unis d’Amérique pour résoudre les problèmes de sécurité dans son pays, le Nigeria.

 

"Nous parlons à des pays dont nous espérons une aide (...) Les Etats-Unis sont numéro un. J'ai déjà parlé deux fois avec le président Obama" pour qu'il aide le Nigeria à résoudre ses problèmes sécuritaires, a-t-il affirmé.

 

La sécurité est un défi majeur pour le Nigeria, le pays africain le plus peuplé. Une explosion a fait 19 morts, jeudi à Abuja. Il y a deux semaines, 75 personnes avaient été tuées dans une autre attaque.

 

Goodluck Jonathan déclare aussi avoir approché d'autres pays comme la France, le Royaume-Uni et la Chine.

 

Les récents attentats perpétrés au Nigeria ne sont pas encore revendiqués, mais le gouvernement les attribue au groupe terroriste Boko Haram.

 

Ce dernier est également tenu responsable de l’enlèvement de plusieurs centaines de lycéennes depuis trois semaines.

Partager cet article
Repost0
5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»

Sur la plage de Lokodjoro, un AMX 10RC débarque avant de transiter vers le camp de Lomo Nord. photos Marine Nationale

 

18/04/2014 Marine nationale

 

Du 5 au 9 avril 2014, engagé depuis le 24 mars dans l’opération Corymbe, le groupe amphibie Jeanne d’Arc armé par le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, sa force de réaction embarquée et la frégate légère furtive (FLF) La Fayette, a participé à un entraînement baptisé «Mistral d’Ivoire», mené conjointement avec les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et la Force Licorne.

 

Le 5 avril, la batellerie du Mistral a mis à terre le Groupe tactique embarqué (GTE). Les 210 marsouins et une soixantaine de véhicules dont une quarantaine de blindés ont ainsi débarqué à Lokodjoro sur la base de la marine ivoirienne. Après avoir transité vers le camp de Lomo Nord, l’ensemble des composantes de la force de réaction embarquée a réalisé des entraînements aux tirs : tirs de mortiers de 80mm, tirs d’artillerie, tirs de missiles Hot et tirs d’artillerie pour les hélicoptères Gazelle et Puma du Groupement aéromobile (GAM) de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) embarqué à bord du Mistral.

 

Les 7 et 8 avril, le groupe tactique embarqué a été renforcé par un second sous-GTIA composé de 117 militaires français et ivoiriens, soient deux sections d’infanterie du 2e RIMa de la Force Licorne et deux sections des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) issues du 1er BCP (bataillon commando parachutiste). Dans le cadre de l’exercice, des manœuvres tactiques conjointes ont été menées avec pour objectif (fictif) de mettre hors d’état de nuire des factions rebelles qui menaçaient la sécurité de la population. Ces manœuvres étaient appuyées par les hélicoptères Puma et Gazelle et l’hélicoptère Alouette III du détachement de l’escadrille 22S de la Marine nationale.

Transportés d’un point à un autre par un hélicoptère Puma de l’ALAT, les élèves ont pleinement pris part à l’exercice.

 

Cet entraînement a aussi été, pour les officiers élèves du groupe Jeanne d’Arc, l’occasion de découvrir, par une expérience de terrain, le milieu interarmées et la complexité tactique des opérations à terre. Ce stage d’aguerrissement, que chaque mission Jeanne d’Arc inclut, permet d’évaluer leurs qualités de commandement sur le terrain en conditions difficiles.

 

En complément des manœuvres terrestres, la coopération franco-ivoirienne s’est également illustrée à bord du Mistral et du La Fayette à travers différentes périodes d’instruction opérationnelle (PIO) menées au profit des marins ivoiriens. Les équipages des deux bâtiments ont accueilli une soixantaine de marins ivoiriens pour des formations dans différents domaines : conduite nautique, détection, sécurité, opérations de visite et de contrôle de bâtiment suspect, maniement des armes…

 

Le Mistral et le La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc au cours de laquelle 155 officiers élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Ils participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»
Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»
Partager cet article
Repost0
5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
EFS : Formation d’un second bataillon burkinabé pour la MINUSMA

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Du 23 mars au 5 avril 2014, au camp de Loumbila près de Ouagadougou, les éléments français au Sénégal (EFS) ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, une action d’instruction auprès d’une trentaine de militaires burkinabés.

 

Cette formation, centrée sur le domaine du commandement tactique des opérations d’un bataillon de soutien de la paix engagé sous mandat de l’ONU, avait pour objectif de préparer l’engagement opérationnel de l’état-major du second bataillon burkinabé qui sera déployé, dès juillet prochain, au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

 

Après une remise à niveau théorique sur les procédures et les techniques de travail d’un centre opérations, les stagiaires ont élaboré, à partir d’un thème tactique basé sur la situation au Mali, un concept d’opération qu’ils ont conduit lors d’un exercice de restitution synthèse de quatre jours.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Partager cet article
Repost0
5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 05:55
Un Rafale porte assistance à un avion de ligne en panne de radio

Rafale F3 aux couleurs de l'escadron de chasse EC 2/30 «Normandie-Niemen» - photo Alexandre Paringaux

 

4 mai 2014 45e Nord.ca (AFP)

 

Un Rafale a porté assistance dimanche après-midi à un avion de ligne en panne de radio, le passage en mode supersonique de l’avion de chasse déclenchant une forte détonation entendue de la région bordelaise jusqu’à La Rochelle, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Le Rafale a décollé de la base aérienne BA-118 de Mont-de-Marsan (Landes), car le contact radio était perdu avec un Boeing qui s’écartait légèrement de sa trajectoire, selon la BA-118 et le Service d’information de l’armée de l’Air (Sirpa-Air).

 

Il s’agirait d’un avion de la compagnie américaine United Airlines. Selon le Sirpa-Air, l’appareil effectuait un vol entre Rome et Washington.

 

Afin de rejoindre le plus vite possible l’avion de ligne, le Rafale est passé en mode supersonique, précise-t-on à la BA-118. Selon le Sirpa-Air, l’avion de chasse se trouvait à une altitude de 35.000 pieds (environ 10.000 mètres) et à une centaine de km au sud de Bordeaux lorsque le mur du son a été franchi.

 

Selon les pompiers de Gironde et de Charente-Maritime, la forte détonation a suscité de multiples appels de particuliers inquiets.

 

Le Rafale a rejoint l’avion de ligne entre La Roche-sur-Yon (Vendée) et Nantes (Loire-Atlantique) où le contact radio a été rétabli. L’appareil a alors repris sa trajectoire.

 

Lors de ce type de procédure, le chasseur se positionne au plus près de l’avion de ligne, à sa gauche car c’est là que se situe le commandant de bord. Un dialogue s’engage alors avec un système international de signes pour identifier le problème, selon une source militaire.

 

C’est une intervention normale qui a été menée dimanche, comme nous en faisons plusieurs dizaines par an, a précisé le Sirpa-Air. L’armée de l’air en a effectué environ 70 en 2013.

Partager cet article
Repost0
2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:55
Crédit : 4e RD/LTN Ledoux

Crédit : 4e RD/LTN Ledoux

 

23/04/2014 Armée de Terre

 

Les Loups du 4e escadron du 4e régiment de dragons se sont rendus à MAILLY LE CAMP le 3 mars dernier, pour effectuer leur dernière rotation au CENTAC (Centre d’Entraînement au Combat) avant dissolution du régiment à l’été.

 

En manière d’échauffement, et dans le cadre de l’EEB (espace d’entraînement de brigade) de la 7e brigade blindée, les dragons du 4 ont tout d’abord participé à un exercice de franchissement sur Engins de Franchissement de l’Avant (EFA) mené par le 19e régiment du génie. Ce fut une première, pour l’immense majorité des soldats, que de participer à une telle manœuvre interarmes.

 

La semaine suivante a été marquée par des exercices de  simulation, des séances tactiques sur logiciel de simulation OPOSIA, ou encore de la préparation des matériels.

 

Après une première journée et demie « d’ajustement » marquée par un tableau de chasse favorable à l’ennemi,  l’unité a pris sa vitesse de croisière pour terminer par une phase de 36 heures qui, de l’aveu unanime des observateurs, a été de qualité et a permis au Sous Groupement

 

Tactique Interarmes BRAVO de stopper les hordes foradiennes avec un emploi remarqué de l’interarmes, sans doute grande gagnante de cette rotation. Les mines factices de la section du génie et les tirs d’une grande précision de l’artillerie resteront comme un bien douloureux souvenir pour le camp adverse!

 

A quelques semaines de leur mutation dans divers autres régiments de la cavalerie et formations de l’armée de Terre, les dragons du 4 ont conforté leur haut niveau de capacité opérationnelle. La plupart d’entre eux seront en engagés en opération extérieure ou en mission de courte durée dans les prochains mois.

Partager cet article
Repost0
2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:45
Retour de mission Atalante du TCD Siroco

 

 

23/04/2014 Marine Nationale

 

Parti en novembre dernier en mission en océan Indien, le TCD Siroco et ses 230 marins ont retrouvé leur port base de Toulon jeudi 17 avril. De décembre 2013 à avril 2014, la France avait pris le commandement de l’opération navale européenne de lutte contre la piraterie Atalante. Neuf nationalités et plus de trente personnes composaient l’état-major de la Task force 465, dirigé par le CA Hervé Bléjean à bord du TCD.

 

Le souvenir le plus marquant de cette mission qui aura fait parcourir à ses marins l’équivalent d’un tour du monde ? Sans hésiter, « la libération d’un boutre indien dont l’équipage était retenu en otage par des pirates somaliens en janvier dernier », affirme le CV Jean-Marc le Quilliec, le commandant du Siroco. Ces derniers ont été remis aux autorités des Seychelles où ils seront jugés dans le courant de l’année.  « Les marins indiens ont réalisé une haie d’honneur sur le ponton de leur navire au moment où nous les avons quitté, c’était un moment très émouvant ».

 

D’autres temps fort ont emmaillé cette mission : l’assistance à un pêcheur vietnamien qui n’a du sa survie qu’à l’assistance médicale prodiguée par le Siroco en lien avec la frégate allemande Hessen ; la formation de garde-côtes mauriciens à bord du TCD ; la tenue à bord de « Key Leader Engagements » dans le cadre de la mission de l’Union européenne chargée du renforcement des capacités maritimes régionales dans la corne de l’Afrique et l’océan indien occidental (EUCAP Nestor). A noter également, l’exercice naval franco-chinois Golden Stars, qui a permis d’atteindre un niveau d’interopérabilité rarement atteint avec la marine chinoise.

 

Les marins du Siroco, qui ont prouvé leur professionnalisme et leur endurance au cours de ces cinq mois de mission vont désormais goûter à un repos bien mérité en famille avant de reprendre une période d’entraînement opérationnel.

Partager cet article
Repost0
2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:45
Atalante: Le Floréal rejoint la force européenne de lutte contre la piraterie

 

 

24/04/2014 Sources : EMA

 

Le 18 avril 2014, la frégate de surveillance (FS) Floréal a rejoint l’opération Atalante.

 

La mission principale de la frégate Floréal est de fournir une protection aux navires affrétés par le programme alimentaire mondial (PAM) ou par l’African Union Mission in Somalia (AMISOM), dont dépend une large partie de la population somalienne, ainsi qu’aux navires marchands. Elle doit également recourir aux moyens nécessaires, y compris l'usage de la force, pour dissuader, prévenir et intervenir face à tout acte de piraterie sévissant dans la région. Enfin, la frégate Floréal contribue à la formation des acteurs locaux et coopère avec les marines locales afin de leur donner les moyens de lutter elles-mêmes contre la piraterie maritime.

 

L’action des bâtiments de la force Atalante, en coopération avec les autres forces maritimes engagées, la mise en œuvre des bonnes pratiques de dissuasion (Best Management Practices) par les armateurs eux-mêmes et la création d’un couloir sécurisé, l’International Recommended Transit Corridor (IRTC), dans le golfe d’Aden ont permis d’endiguer la menace de la piraterie dans la zone, faisant de l’opération un véritable succès européen.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F. Du 6 décembre 2013 au 6 avril 2013, elle a assuré le commandement de cette opération européenne aux ordres du contre-amiral Bléjean embarqué, avec son état-major, sur le transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco.

Atalante: Le Floréal rejoint la force européenne de lutte contre la piraterie
Partager cet article
Repost0
2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:45
RCA : le défi logistique

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Toutes les opérations de la force Sangaris, conduites sur une zone d’action désormais étirée sur plus de 1 000 km d’Ouest en Est, nécessitent une manœuvre logistique importante.

 

Elles se réalisent dans un environnement particulièrement contraint : pays enclavé situé à 1 500 km de la côte et dont M’Poko est le seul aéroport à pouvoir accueillir des gros porteurs, et infrastructures routières sommaires et propres à un pays en difficulté. Face à ces contraintes, l’engagement des logisticiens sur le terrain est fondamental : chaque semaine les camions logistiques parcourent plus de 1000km de piste chacun pour ravitailler les unités déployées dans le pays. Le détachement distribue chaque semaine plus de 150m3 de carburant, 100 000 bouteilles d’eau, 15 000 rations de combat, 10 000 repas chauds. Les aéronefs français et alliés permettent de compléter le ravitaillement de nos unités. Le camp de M’Poko quant à lui accueille à la fois Sangaris, la MISCA, les forces centrafricaines, et des milliers de déplacés. Un village de toile est sorti de terre pour accueillir en quelques jours jusqu’à 1 200 Français dans un camp qui en accueillait seulement 200 auparavant. Malgré de fortes contraintes, on observe une évolution constante à la hausse sur le camp M’Poko : infrastructures, repas à l’ordinaire, eau, énergie, par exemple.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

RCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistique
RCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistique
RCA : le défi logistiqueRCA : le défi logistique
Partager cet article
Repost0
2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 11:55
Mali : 500 heures de vol pour le détachement Reaper

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Le 31 mars 2014, deux mois et demi après sa mise en service,  le détachement Reaper a passé le cap des 500 heures de vol au profit de l’opération Serval.

 

Quelques jours après son arrivée sur le sol africain, le 16 janvier dernier, le drone français réalisait ses premières missions opérationnelles dans le ciel malien. Dès lors, les missions se sont succédées à un rythme soutenu, et les équipages, constitués de personnels navigants mais aussi d’officiers renseignement et d’interprétateurs d’images, ont été très largement mis à contribution. Le Reaper aura fait au cours de ces quelques semaines la démonstration de ses capacités et se sera imposé comme un élément clé des moyens ISR (identification, surveillance, reconnaissance) mis en œuvre par les armées françaises.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Partager cet article
Repost0
2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 10:45
Mali : libération de cinq otages maliens le 17 Avril dernier

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Dans la nuit du 16 au 17 avril, les forces françaises au Mali ont conduit une opération dans la région nord de Tombouctou sur une cible mobile identifiée comme étant un groupe armé terroriste.

 

Les moyens aéromobiles et terrestres ont permis de libérer cinq personnes qui étaient retenues en otage et de neutraliser une partie du groupe terroriste.

 

Ces ex-otages sont des employés maliens du comité international de la Croix Rouge (CICR) qui avaient été capturés le 8 février 2014 dans la région d’Anefis.

Partager cet article
Repost0
2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 08:55
De la feuille blanche à la première livraison, rencontre avec le père du Rafale

 

source ANAJ-IHEDN

 

Jean-Claude HIRONDE, Ancien Directeur Technique Défense de Dassault Aviation
Responsable du programme « Rafale »


Mercredi 14 mai 2014 19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallières, École militaire



Informations  : aeronautique-et-espace@anaj-ihedn.org


Le programme Rafale, fer de lance de notre Défense Nationale, sera présenté dans son cycle complet, depuis les études amont jusqu’à la livraison à la Marine et à l’Armée de l’Air Française. Les spécifications du programme Rafale sont très ambitieuses : à lui seul, le nouvel avion doit remplacer six avions différents, actuellement en service dans l’Armée Française. Il a été nécessaire d’imaginer une nouvelle configuration capable de satisfaire toutes les spécificités Navales et les spécificités Air. Les missions d’interception et de combat rapproché, qui nécessitent une grande agilité et des vols à Mach élevé, ont conduit à l’optimisation d’entrées d’air révolutionnaires. Maintenant largement déployé sur des théâtres opérationnels, le Rafale montre son efficacité et sa fiabilité au combat démontrant ainsi la maturité technologique gage de sa capacité à être exporté par la France.

Entré en 1969 aux A.M.D.-B.A (Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation), Jean-Claude HIRONDE va effectuer l’ensemble de sa carrière des Dassault Aviation. Il commence à travailler sur différents programmes pour devenir le responsable Technique des MIRAGE F 1 Exportation, puis du MIRAGE F1 CR. Nommé Responsable des études de définition des avions destinés à l’Armée de l’Air et de la Marine pour la prochaine décennie, il prend en charge l’avion expérimental ACX/RAFALE A de la conception jusqu’aux essais en vol. Il devient Directeur Technique Adjoint aux A.M.D.-B.A. en 1987, Responsable Technique de l’ensemble du programme RAFALE. En Janvier 2000, il est nommé Directeur Général Technique Adjoint, Directeur Technique Défense de Dassault Aviation. En Février 2003, il devient Directeur technique du nouveau programme Falcon 7X jusqu’en septembre 2007,  pour départ à la retraite après la livraison des premiers Falcon 7X.

 

 

 photo Dassault

photo Dassault

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:55
Le business sans fin du déminage

 

01 mai 2014 par Ludovic Dupin - L'Usine Nouvelle n° 3375

 

Le centenaire de la Grande Guerre n’est pas qu’une affaire de commémorations. Les conflits ont laissé des souvenirs explosifs dans le sous-sol français.

 

A chaque guerre, ses tristes souvenirs. Obus, grenades, bombes et autres engins de destruction restent encore très présents sur le territoire français, enfouis ici ou là. La guerre de 1870 a ainsi frappé le sud de Paris, quand les Prussiens ont assiégé les forts de Vanves et d’Issy-les-Moulineaux. La Grande Guerre a laissé des millions de munitions enterrées dans le nord-est : près de 30% du milliard d’obus tirés pendant le conflit n’ont pas explosé. Entre 1939 et 1945, les bombardements allemands, puis alliés, ont visé des villes et des points stratégiques (aéroport, ports, usines…). On retrouve même des boulets explosifs datant du Premier Empire !

En France, la loi n’impose pas de dépollution pyrotechnique, sauf pour les anciennes bases militaires et usines d’armement lorsqu’elles sont cédées. Seule la Normandie a connu une dépollution systématique après la Seconde Guerre mondiale. Ailleurs, les découvertes se font au hasard des travaux des champs et des projets d’aménagement et de construction. Le chantier de l’autoroute A29, entre Amiens et Saint-Quentin, a ainsi mis au jour 60 tonnes de munitions sur 75 kilomètres. Bon an mal an, ce sont plus de 500 tonnes de munitions qui sont exhumées dans l’Hexagone. La majorité est prise en charge par les 300 démineurs de la Sécurité civile. Pour le reste, deux sociétés se partagent quasiment tout le marché : Pyrotechnis (55 salariés, 6,5 millions d’euros de chiffres d’affaires), filiale de Veolia Environnement, et Sita Remédiation (24 salariés, 5 millions de chiffre d’affaires), filiale de Suez Environnement. Le travail de ces hommes, d’anciens démineurs militaires, débute par des études historiques pour savoir quels lieux ont été bombardés et par qui. "Certaines munitions allemandes utilisaient des condensateurs. Il ne faudrait pas que des outils sur le chantier les rechargent", indique Jean-Frédéric Dartigue-Peyrou, le directeur général de Pyrotechnis.

 

 

15 tonnes d’armes chimiques déterrées par an

"Le problème de la France est que la dépollution pyrotechnique est très diverse. Il est difficile de développer des modèles géophysiques uniques", analyse Stéphane Briat, le directeur adjoint de la division pyrotechnique de Sita Remédiation. Le repérage des objets métalliques dans le sous-sol se fait à l’aide de magnétomètres. Pyrotechnis a développé un outil d’imagerie 3 D pour optimiser les relevés. Mis en œuvre sur l’aéroport de Villacoublay (Yvelines) qui devait accueillir l’A400M, cet outil a permis de réduire considérablement le nombre d’échos identifiés comme d’éventuelles bombes. La filiale de Veolia travaille sur le développement de drones équipés de magnétomètres en vue d’éviter l’étape de débroussaillage, coûteuse, voire dangereuse en cas d’obus affleurant.

Autre difficulté : l’élimination. Les sociétés sont autorisées à détruire les armes conventionnelles in situ. Que faire quand la bombe pèse 1 000 livres et que son rayon d’action atteint 1 200 mètres ? Si la pièce est trouvée près d’une ville ou au cœur d’un site industriel, il est difficile d’évacuer les personnes et d’interrompre toute activité trop longtemps. Les sociétés spécialisées ont mis au point de lourdes pièces d’acier et de sable. Pour les petits obus de la guerre de 14-18, Sita dispose d’une protection de 19 tonnes, Pyrotechnis de 24 tonnes. Pour les plus grosses bombes de 39-45, la protection monte à 500 tonnes chez Sita et 700 tonnes chez Pyrotechnis. Ces dernières demandent plusieurs jours pour être déployées. "La découverte d’une grosse bombe américaine, en 2007, à Brest avait nécessité l’évacuation de 17 000 personnes. En 2013, une même munition à Chartres n’a fait évacuer que 300 personnes grâce à la protection", se souvient Stéphane Briat.

Les sociétés privées n’ont pas le droit de toucher aux armes chimiques, datant principalement de la Grande Guerre. "2 à 3% des munitions déterrées sont chimiques, soit environ 15 tonnes par an", rapporte Éric Lombard, le chef adjoint au bureau de déminage de la Sécurité civile. La France stocke 17 000 obus chimiques (250 tonnes au total). Pour en venir à bout, l’État fait construire par Airbus Defence & Space (ex-Astrium) l’usine Secoia, dans le camp militaire de Mailly (Aube). "Ce sera une usine unique au monde, entièrement automatisée et sans aucune intervention humaine", souligne Albert Dapra, le chef de projet Secoia chez Airbus DS.

L’arme chimique sera placée dans un caisson étanche et blindé, rempli d’explosifs. L’explosion détruira l’arme et neutralisera le produit contenu. Les déchets résiduels, morceaux de métal et gaz, seront récupérés et traités par Séché Environnement. La plupart des robots sont fournis par l’entreprise lyonnaise Reel. Quant à la chambre de détonation, elle vient du Japon. L’usine, qui représente un investissement de 100 millions d’euros, sera mise en service mi-2016 pour trente ans. Armes chimiques, armes classiques : au rythme actuel, il faudra 700 ans pour dépolluer les sols et faire oublier la Grande Guerre. Un business sans fin !

 

Des français spécialistes des destructions complexes

 

Les armes chimiques syriennes

Société Veolia
La destruction de l’arsenal chimique syrien passe par une série d’appels d’offres auprès d’entreprises spécialisées. Début 2014, Veolia a remporté, auprès du ministère de la Défense britannique, un contrat pour prendre en charge 150 tonnes de précurseurs B. Ce produit sera détruit dans l’usine d’incinération d’Ellesmere Port dans le Cheshire.

 

L’arsenal nucléaire américain

Société Areva
Dans le cadre de la diminution de son arsenal nucléaire, les États-Unis ont lancé le programme "Mox for peace" (Mox pour la paix). Il s’agit d’utiliser les charges atomiques militaires pour produire du combustible destiné aux réacteurs civils. Areva participe au projet en construisant, en joint-venture avec l’américain Shaw, une usine de Mox à Savannah River en Caroline du Sud.

 

Gaz de la Première Guerre Mondiale

Société Airbus Defence & Space
La France possède 250 tonnes d’armes chimiques datant de la Première Guerre mondiale. Ce stock augmente de 10 à 15 tonnes par an au fur et à mesure des découvertes. Pour le détruire dans des conditions sûres, l’État a confié à Airbus DS la construction de l’usine Secoia. Située dans l’Aube, elle devrait être opérationnelle en 2016 et traiter 42 tonnes de munitions par an.

 

L’armement français high-tech

Société MBDA
Dans sa nouvelle usine de démantèlement à Bourges (Cher), MBDA va détruire 2 500 tonnes de munitions par an. Elle doit déjà traiter un millier de missiles et 22 000 roquettes de l’armée française arrivés en fin de vie. Cette usine répond à la volonté de l’État de se doter d’une capacité nationale de démantèlement et de protéger les secrets de fabrication de ces armes.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:55
Le 1er REG sur le pont !

Véhicules légers blindés (VBL) du 2e régiment étranger d'infanterie sur un pont flottant motorisé (PFM) de l'école du génie pour franchir le Rhône lors de l'exercice Hannibal du 07 au 10 avril 2014 à l'Ardoise. Crédits : SCH P. Hilaire/SIRPA Terre

 

22/04/2014 Armée de Terre

 

700 hommes et 200 véhicules de la 6e brigade légère blindée dont le 1er régiment étranger du génie ont été mis à pied d’œuvre dans un exercice de franchissement de coupure de type humide et sèche dans la région de Laudun.

 

Cet exercice a exploité tous les moyens de franchissement en service dans l'armée de Terre : l'engin de franchissement de l'avant (EFA), le moyen léger de franchissement (MLF), le pont flottant motorisé (PFM), le pont Bailey, le système de pose rapide de travures (SPRAT).

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:55
photo ADC H. Gillot SIRPA Terre

photo ADC H. Gillot SIRPA Terre

 

25/04/2014 Armée de Terre

 

En mars dernier, une section d’officiers sur titre (OST), des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, a séjourné à l’école aéroportée (ETAP) de Pau, pour l’obtention du brevet parachutiste. Lors de l’apprentissage, le déroulement de l’instruction ne suit pas forcément l’ordre chronologique du saut.

 

Reportage photos

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:55
6e BLB : s’entraîner en économisant

 

 

24/04/2014 Armée de Terre

 

3e édition de l’exercice multi-sites. La 6e brigade légère blindée a fait jouer un exercice grandeur nature sans déployer de troupes sur le terrain. Comment ? En utilisant le système ROMULUS capable de simuler toutes les scènes de combat et de déplacement.

 

Chaque PC régimentaire ainsi que les PC de brigade ont pu s’exercer depuis leur quartier respectifs notamment grâce aux connections de la direction interarmée des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’informations (DIRISI).

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:45
Côte d’Ivoire : Opération de présence dans la région de Divo

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Du 17 au 21 mars 2014, un élément de la force Licorne a mené une opération de présence de moyenne durée (OPMD) dans la région de Divo, à 200 km au nord-ouest d’Abidjan.

 

Le peloton d’éclairage et d’investigation (PEI) de l’escadron « Alpha » de la force Licorne composé d’une trentaine de militaires et accompagné d’une section du 1er Bataillon de Commandos Parachutistes (1er BCP) des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), a effectué des patrouilles pendant quatre jours à Divo et à Grand Lahou, situés à environ 100 km au sud de la ville et à 150 km d’Abidjan.

 

Les OPMD ont pour objectifs de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et de permettre aux soldats de la force de renforcer leur connaissance du terrain. A Divo, les militaires français ont distribué une cinquantaine de kits scolaires au profit des élèves et professeurs des établissements scolaires de la ville, ainsi qu’une cinquantaine de livres pour enrichir la bibliothèque d’un lycée.

 

Enfin, tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe santé a reçu en consultation cent-vingt adultes et enfants, a réalisé de nombreux soins, et a distribué des médicaments dans le cadre des actions d’aide médicale à la population (AMP).

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:30
Exercice 13e Demi Brigade de Légion étrangère

 

22.04.2014 par Légion étrangère

 

Composante terrestre des Forces françaises aux Émirats Arabes Unis (FFEAU), la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère est maintenant bien implantée dans le Golfe arabo-persique. Elle a organisé une démonstration de ses capacités opérationnelles au profit des autorités militaires émiriennes et françaises.

 

Des démonstrations convaincantes

Le 10 mars sous les yeux curieux et étonnés d'une trentaine d'officiers d'état-major, d'unités et de l'EMIA FFEAU, la Phalange magnifique a prouvé qu'elle était une unité parfaitement opérationnelle dans un environnement entièrement nouveau et une zone régionale sensible.

Équipés des matériels les plus modernes (VBCI, VAB ULTIMA, CAESAR, FELIN), les légionnaires et les personnels tournants ont réalisé plusieurs démonstrations dynamiques, qui ont mis en valeur leur connaissance de ces matériels mais aussi leurs savoir-faire tactiques et techniques en combat en ZURB ou en milieu désertique. L'utilisation des moyens 3D (AH-64 APACHE et RAFALE) a également permis de démontrer que la 13 est également capable de travailler dans un environnement interarmes et interallié.

 

L'importance de l'instruction

Les visiteurs ont enfin découvert que cette maîtrise des savoirfaire opérationnels s'appuie sur des moyens d'instructions performants regroupés au sein du CECAM. Disposant d'infrastructures variées pour le combat ZURB et d'un terrain de manoeuvre désertique immédiatement accessible, les instructeurs du centre sont en mesure de dispenser un large panel de cours, y compris dans le domaine de la lutte contre EEI, du TIOR/C4 ou de pistes d'aguerrissement.

 

Numérisation de l'espace de bataille

Enfin, les autorités émiriennes ont vu que la 13e DBLE possède des moyen de commandement modernes, et que son CO entièrement numérisé lui permet d'intervenir dans toute la région en pouvant intégrer d'éventuels renforts de la métropole. C'est donc convaincues de posséder un allié solide que les autorités ont quitté le quartier de la 13e DBLE.

 

Lexique :
EMIA : État major interarmes.
VBCI : Véhicule blindé du combat de l'infanterie.
CAESAR : Canon autoporté équipé d'un système d'artillerie.
FELIN : Fantassin équipé de liaison intégré.
ZURB : Zone urbaine.
3D : 3e dimension.
CECAM : Centre d'entraînement au combat et d'aguerrissement du Moyen-Orient.
EEI : Engin explosif improvisé.
TIOR/C4 : Techniques d'intervention opérationnelles rapprochées.
CO : Centre opérationnel.

 

Source : Képi Blanc magazine

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:25
Coopération franco-brésilienne: Le groupe Jeanne d’Arc à Rio de Janeiro

 

25/04/2014 Marine nationale

 

Le 24 avril 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et la frégate légère furtive (FLF) La Fayette ont accosté à Rio de Janeiro pour une relâche de quelques jours placée sous le signe de la coopération franco-brésilienne.

 

Au cours de l’escale, de nombreuses interactions avec la population brésilienne sont prévues. Les 25 et 26 avril, des élèves d'écoles et de collèges francophones ainsi que des membres de la communauté française de Rio visiteront le bâtiment.

 

A la fin de l’escale, les 29 et 30 avril, le Mistral, sa force de réaction embarquée et le La Fayette conduiront avec la marine brésilienne un exercice amphibie baptisé « Mistral de Braise » sur la presqu’île de Marambaïa. Côté brésilien, une centaine de militaires, une frégate et des véhicules amphibies seront mobilisés et évolueront aux côtés des militaires français.

 

Le BPC Mistral et la FLF La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de différents corps et de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:55
Sur le pont avec Tigre et Caïman

Passage de deux Caïman TTH et d’un Tigre version appui destruction (HAD) au dessus du BPC Tonnerre, au large de la Corse.

 

24/04/2014 C. Bobbera – Economie et technologie

 

Dans le cadre d’une campagne de navalisation des hélicoptères de nouvelle génération, trois NH90 TTH Caïman et un Tigre HAD ont embarqué pendant 15 jours à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre. Objectif : entraîner l'équipage de ces aéronefs de l'armée de Terre à évoluer dans un contexte maritime.

 

Les lumières du pont d’envol du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre brillent dans la nuit noire. Au loin, le bruit sourd d’un hélicoptère se fait entendre. Les leds vertes situées au bout de ses pales forment un halo au-dessus de l’aéronef, lui donnant l’allure d’une machine de science-fiction. L’hélicoptère de manœuvre et d’assaut de nouvelle génération, le NH90 TTH Caïman, se présente pour apponter.

 

Cet appareil ainsi que deux autres Caïman et un Tigre HAD (version appui destruction) participent à une campagne de navalisation des hélicoptères de nouvelle génération de l’armée de Terre sur le BPC. Objectif : évaluer le comportement de ces aéronefs de l’armée de Terre de dernière génération dans un environnement maritime. Le groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre (Gamstat) supervise l’ensemble de cette campagne. Celle-ci s’est articulée en deux grandes phases : une première réservée aux essais et à l’extension des domaines d’homologation du Tigre et du Caïman et pour laquelle le Gamstat a travaillé en étroite collaboration avec la DGA-Essais en vol et le Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale d’Hyères. Une seconde consistant à effectuer un transfert de compétence entre le Gamstat et le 1er RHC (régiment d'hélicoptères de combat) pour qualifier et entraîner les équipages (pilote, commandant de bord et mécanicien) de ces nouvelles machines au milieu maritime.

 

Une fois par an, les équipages opérationnels doivent s’entraîner avec des bâtiments de la Marine. « Cette campagne consiste à transposer les qualifications que nous possédons déjà  » explique le capitaine Jérôme Vigier, commandant de l’escadrille Caïman du 1er RHC. « L’appontage n’est pas une manœuvre anodine, en particulier la nuit. Les seuls repères visuels sont alors les éclairages des feux de contour du pont ainsi que les bâtons lumineux des chiens jaunes [NDLR : opérateur guidant les aéronefs sur le pont d'un porte-avions]. »

 

De leur côté, les mécaniciens et les chargés de maintenance de l’armée de Terre se sont également exercés à valider leurs procédures à bord du BPC. A bord, ces techniciens sont énormément mis à contribution,  effectuant des tâches qu’ils ne réalisent que très rarement à terre, telles que le roulage des appareils sur le pont, le dépliage et le pliage des pales… « Ces gestes paraissent très simples, ils nécessitent cependant beaucoup de temps sur un bateau, poursuit le commandant Bindner, responsable de la maintenance au Gamstat. Ces opérations ne sont pas complexes, mais, mal exécutées, elles peuvent avoir des conséquences importantes sur l’aéronef. Ces gestes qui nécessitent cinq personnes en régiment peuvent occuper une quinzaine d’intervenants sur un navire. Aussi, les marins nous aident activement dans ces manœuvres. »

 

Le temps de cette campagne de navalisation, l’équipage du bâtiment s’est félicité d’avoir accueilli ces appareils de nouvelle génération. Les hélicoptères de l’Alat (aviation légère de l'armée de Terre) sont présents sur les bâtiments de la Marine nationale depuis de nombreuses années, que ce soit pour des opérations ou des entraînements. « En 24 heures, l’Alat est capable d’être projetée grâce à la Marine à plus de 1 000 kilomètres de la France. Dernièrement, l’opération Harmattan a bien démontré tout l’intérêt de cette coopération interarmées », relève le commandant du Tonnerre, le capitaine de vaisseau François Majouffre. « Accueillir pour la première fois les Caïman TTH de l’armée de Terre nous permet de préparer les campagnes de raid aéromobile, de transport opérationnel ou encore d’évacuation de ressortissants qui peuvent se produire dans l’avenir. »

 

Tigre HAD et Caïman devraient terminer leurs phases d’expérimentations et de validation de leur emploi tactique opérationnel à l’été 2014. Leur mise en service opérationnelle devrait intervenir à l’été 2015 pour le Tigre HAD et en 2016 pour le Caïman.

 

 

Les mécaniciens du 1er RHC en intervention sur un Caïman TTH dans le hangar hélicoptère du BPC Tonnerre.

Les mécaniciens du 1er RHC en intervention sur un Caïman TTH dans le hangar hélicoptère du BPC Tonnerre.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:45
Tchad : Relève des Rafale et Boeing C-135

 

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Le 12 avril 2014, sur la plateforme de N’Djaména, les pilotes et les avions (Rafale) du détachement de chasse en mission depuis deux mois et un C-135 ravitailleur, en mission depuis un mois au Tchad, ont été relevés.

 

Durant quelques heures, les personnels du soutien technique se sont relayés pour configurer les avions. Ce détachement, comme son prédécesseur, participera de jour comme de nuit, à des missions d’appui feu et de renseignement au profit des opérations Serval au Tchad et au Mali, et Sangaris en Centrafrique.

 

Le JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Afrique Centrale et de l’Ouest) contrôle, depuis la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun, tous les moyens aériens français dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA), hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre.

Tchad : Relève des Rafale et Boeing C-135
Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:30
Deux français de l'EIIL en Syrie - Apr 2014

Deux français de l'EIIL en Syrie - Apr 2014

 

30/04/2014 Par Jean-Marc Leclerc, lefigaro.fr



Devant la commission des lois de l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a estimé mercredi que 120 candidats au djihad sont actuellement en transit entre la France et la Syrie.

 

Bernard Cazeneuve était mercredi matin devant la commission des lois de l'Assemblée nationale. Le ministre de l'Intérieur présentait aux parlementaires son plan de lutte contre les filières djihadistes, annoncé la semaine dernière. À cette occasion, il a exposé plusieurs chiffres qui révèlent l'importance du phénomène. Selon lui, 285 ressortissants français se trouvent actuellement sur le territoire syrien. L'évolution de ce chiffre sur le long terme inquiète Bernard Cazeneuve. Le nombre de combattants a connu une nette augmentation avec une hausse de 75 % en l'espace de quelques mois. Ainsi, 120 candidats au djihad sont actuellement en transit entre la France et la Syrie, précise le ministre. Une centaine de combattants sont pour leur part revenus dans l'Hexagone alors que 25 djihadistes français ont péri depuis le début des combats en Syrie.

 

Pour enrayer ce phénomène, Bernard Cazeneuve a présenté la semaine dernière une quinzaine de mesures, promettant une mise en place rapide. La principale d'entre elle est déjà effective. Les Français qui souhaitent signaler un candidat au djihad disposent depuis mardi d'un numéro vert, le 0 800 005 696, pour prévenir les autorités. Ce numéro est destiné aux familles. L'objectif est «qu'un dispositif soit mobilisé pour éviter qu'un départ se produise quand des familles sentent que l'un des leurs est en train de basculer», a expliqué mercredi sur France 2 le ministre.

 

Au bout de la ligne, les hommes du Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation répondent de 9 heures à 17 heures, cinq jours sur sept. Un formulaire de signalement est également en ligne depuis la fin de la semaine dernière. Une fois traitée, l'information sera transmise aux préfets concernés. À ces derniers, ensuite, de mobiliser les moyens de l'État pour accompagner la famille concernée. Ce dispositif laisse de nombreux experts sceptiques. «Dans la plupart des cas, les familles n'ont rien vu. Il ne suffit pas qu'un mineur ou qu'un jeune adulte se laisse pousser la barbe ou arrête de boire de l'alcool. Aujourd'hui, plus aucun terroriste un peu malin ne porte la barbe», explique une source proche du renseignement à l'AFP.

 

En plus de ce volet préventif, la place Beauvau souhaite également inscrire le nom de candidats au djihad sur le système d'information Schengen et sur le fichier des personnes recherchées, faire passer les interceptions de sécurité de 10 jours à un mois, que des enquêteurs puissent aller sur le net de «façon anonyme» pour entrer sur les réseaux et les démanteler. Le ministre de l'Intérieur doit encore préciser dans le détail les modalités d'application de ces mesures.

 

L'agenda de Bernard Cazeneuve s'annonce donc chargé. Il est attendu ce mercredi après-midi à Londres pour y rencontrer ses homologues britannique, belge et allemand. Ils doivent préparer une grande réunion sur le sujet qui doit se tenir la semaine prochaine à Bruxelles.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:30
OEF : interaction du Jean Bart avec la marine royale omanaise

 

25/04/2014 Sources : EMA

 

Le 23 avril 2014, en mer d’Arabie, la frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart a effectué un exercice conjoint avec la marine royale omanaise, au large de Salalah, ville située à environ 1000 km au sud de la capitale Mascate.

 

Le Jean Bart et la frégate légère Al Shamikh ont enchaîné les interactions qui visent à renforcer la coopération dans le cadre de l’opération Enduring Freedom (OEF).

 

Les interactions se sont déroulées dans des domaines aussi variés que la lutte antinavire, les évolutions tactiques ou encore le ravitaillement à la mer. L’équipe de visite du Jean Bart a également procédé à un entraînement d’investigation de bâtiment suspect à bord de la frégate omanaise. Un échange d’officiers de liaison a eu lieu.

 

Cette action de coopération, menée deux jours après une escale du Jean Bart à Mascate, conforte ainsi les liens tissés avec la marine royale omanaise, acteur majeur de la zone maritime de l’océan Indien.

 

La frégate antiaérienne Jean Bart est déployée dans l’océan Indien depuis le 27 février 2014. Elle participe à l’opération Enduring Freedom (OEF) qui lutte contre le terrorisme et les trafics illicites sur une zone maritime qui s’étend de la mer Rouge au golfe d’Oman.

OEF : interaction du Jean Bart avec la marine royale omanaise
Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:55
Le pansement bio inspiré qui guide les cellules régénératrices

 

30/04/20 Economie et technologie

 

Un pansement qui répare ! Oui c’est désormais possible. En s’inspirant du principe de la coagulation humaine, et en rendant le matériau de son pansement «transportable», le laboratoire ERRMECe de l’université de Cergy Pontoise va révolutionner la prise en charge de patients tels que les grands brûlés sur les théâtres d’opérations, mais également en milieu hospitalier. Son innovation est en fait une "véritable autoroute" qui attire et guide les cellules régénératrices vers la plaie à réparer. Ces « pansements bio inspirés », réalisés dans le cadre d’une thèse financée par la DGA, pourraient être prochainement commercialisés après les nécessaires essais cliniques. Reportage.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:55
photo Subsea Tech

photo Subsea Tech

 

28/04/2014 Economie et technologie

 

L’entreprise Subsea Tech a développé* un nouveau modèle de robot doté d’un système de communication laser comparable au Wi-fi terrestre. Baptisé « Lamparo », ce projet fait aujourd’hui la fierté de la PME marseillaise spécialisée dans la conception et la fabrication de robots sous-marins. Interview de son président, Yves Chardard.

 

Vous avez mis au point un système de Wifi sous-marin, de quoi s’agit-il ?

Ce projet consiste à développer un système de communication sous-marine par voie optique. L’idée, c’est de remplacer l’actuelle technologie sans fil acoustique par un système laser. Nous l’appelons Wi-fi sous-marin car il a plusieurs points communs avec le Wi-fi terrestre que tout le monde connaît. Il permet de transmettre une très grande quantité d’informations, et ce, à la vitesse de la lumière, le tout à quelques dizaines voire centaines de mètres de distance.

 

En quoi est-il révolutionnaire ?

À titre de comparaison, c’est à peu près la même révolution que lorsque l’on est passé du téléphone classique au sans-fil ! Aujourd’hui, il n’existe pas de moyen de communication sous-marin sans fil à si haut débit. Le projet Lamparo va nous donner la possibilité de passer de grandes quantités d’informations sans l’inconvénient d’un câble et avec des performances en débit bien plus élevées que par acoustique ! Il va permettre de franchir de nouvelles barrières en termes de portée optique sous-marine et de débit pour atteindre les performances équivalentes à celle du Wifi terrestre. La transmission en un temps record de données de type vidéo ou sonar pourra se faire depuis notre petit robot sous-marin vers la surface sur un navire ou vers les plateformes pétrolières dans le civil par exemple. Les communications sont également possibles entre plusieurs robots sous-marins.

 

Quel est le rôle de la DGA dans ce projet ?

La DGA est financeur à travers le dispositif Rapid pour les innovations duales, mais pas seulement. Elle a aussi un rôle précieux de suivi et de conseil, puisqu’elle intervient dans les revues techniques pour réorienter si besoin les avancées du projet.

 

À quelle étape en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous avons commencé les premiers essais il y a deux ans, en eau claire, en Méditerranée avec des lasers rouges, les plus conventionnels. Depuis, nous sommes passés à d’autres longueurs d’ondes, notamment des lasers bleus qui permettent d’avoir une portée plus importante et enfin des lasers avec une fréquence adaptée pour communiquer dans les milieux « turbides », c’est-à-dire avec une visibilité plus restreinte. Pour cela, nous avons fait des essais en bassin et en milieu naturel en Bretagne car les eaux y sont moins claires qu’en Méditerranée. Aujourd’hui, nous sommes en phase finale du projet Lamparo. Ce Wi-fi sous-marin devrait d’ailleurs être commercialisable à l’horizon 2015. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisque nous envisageons déjà d’améliorer ses performances !

* avec ses partenaires Oxxius et III-V Lab ainsi que ses sous-traitants LCFIO, Eiscom et Thales

 

Subsea Tech a développé un nouveau modèle de robot doté d'un système de communication laser comparable au Wi-fi terrestre

 

Lamparo en chiffres

 

- 70 cm de long, 26 cm de large et 22,4 cm de hauteur ;

- un poids de 9 kilos ;

- un débit d’informations entre 10 et 50 méga bits par seconde ;

- une vitesse de circulation de l’information de 300 000 km par seconde, soit la vitesse de la lumière (contre 1 500 m par seconde par voie acoustique sous-marine).

- Une portée déjà supérieure à 35 m mais en constante amélioration

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories