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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:25
Antilles : entraînement franco- dominicain DUNAS 2014

 

15/04/2014 Sources : EMA

 

Du 12 au 30 mars 2014, dans le cadre de l’entraînement annuel bilatéral « DUNAS», les forces armées aux Antilles (FAA) ont armé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces armées de la République Dominicaine. Ce type d’exercice s’inscrit dans le cadre des échanges bilatéraux réguliers entre les deux pays.

 

Une centaine de militaires du détachement Terre Antilles – 33e RIMa (DTA-33èmeRIMa) ont été projetés en République Dominicaine au cours d’une opération de transport combinant des moyens des FAG et des FAA. Un échelon précurseur a été aérotransporté à bord d’un avion de transport CASA de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane » stationné en Guyane, tandis que le reste du détachement d’instruction opérationnel a rejoint la République Dominicaine à bord du bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville après trois jours de transit.

 

Le 16 mars, après un débarquement amphibie sur la plage de Punta Salinas, au sud de la République dominicaine, les instructeurs du Centre d’Aguerrissement Outre-Mer et de l’Etranger (CAOME) ainsi que deux sections de la 2ème compagnie (armée par le 110èmeRI), se sont installés sur la base navale de Las Calderas. Les soldats français ont été rejoints par une centaine de militaires des trois armées dominicaines (Terre, Air, Marine) avec lesquels ils ont constitué des sections mixtes interarmées et interalliées.

 

Les sections franco-dominicaines ont alors enchaîné différentes activités d’instruction telles que le tir de combat au fusil d’assaut M16 et le secourisme de combat, tout en participant à des séances d’entraînement physique aussi variées qu’éprouvantes, comme les Techniques d’Intervention Opérationnelle Rapprochée (TIOR), le parcours naturel, la natation utilitaire et la course d’orientation.

 

Après une première semaine particulièrement dense, les sections ont été évaluées lors d’un exercice en terrain libre de 48 heures au cours duquel les soldats dominicains ont restitué les savoir-faire acquis la semaine précédente.

 

Le 26 mars 2014, l’ensemble du détachement d’instruction opérationnelle a réalisé une démonstration capacitaire dans la province de Peravia, avec l’appui du BATRAL Dumont  d’Urville, du patrouilleur dominicain Almirante Didiez Burgos, d’une vedette de surveillance côtière dominicaine et de 3 hélicoptères dominicains (2 Bell UH-1 et 1 Bell UH-58).  La démonstration comprenait notamment un débarquement amphibie, une saisie de plage, une escorte de convoi, une embuscade, des tirs de combat et une évacuation sanitaire héliportée. Ces opérations ont été réalisées en présence de l’amiral Sigfrido Aramis Pared Pérez, ministre de la Défense dominicain, de son excellence Madame Blandine Kreiss, ambassadeur de France en République dominicaine et des chefs d’état-major des trois armées dominicaines. Le commandement supérieur des forces armées aux Antilles (COMSUP FAA) était représenté par son chef d’état-major, le colonel Jean-Pierre Lagaillarde.

 

L’édition 2014 de l’opération « DUNAS » a révélé une très forte implication des forces armées dominicaines ainsi qu’une capacité à planifier et conduire une opération bilatérale multi-composantes de grande ampleur. Forte de 40 000 soldats, l’armée dominicaine est une importante force militaire de l’arc Caribéen avec qui les forces armées aux Antilles entretiennent une coopération étroite visant plus particulièrement à améliorer leur interopérabilité dans les domaines de la lutte contre les trafics illicites et le secours aux populations en cas de catastrophe naturelle dans la zone.

 

Dans le cadre de leurs missions, les FAA mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 19:55
SNLE dans la rade de L'ile Longue – photo  Alain Monot Marine nationale

SNLE dans la rade de L'ile Longue – photo Alain Monot Marine nationale

 

PARIS, 15 avr 2014 marine-oceans.com  (AFP)

 

La marine française a décidé l'affectation à titre expérimental de trois femmes officiers à bord d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), une première qui pourrait conduire à terme à l'ouverture pérenne de la filière sous-marine au personnel féminin.

 

La formation débutera en 2015 pour ces trois officiers, qui devraient pouvoir embarquer en 2017 à bord d'un SNLE, a annoncé mardi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Les femmes n'étaient jusqu'ici pas autorisées dans les équipages des sous-marins.

 

M. Le Drian s'exprimait à l'occasion de la remise du rapport sur la prévention des risques de harcèlement sexuel et moral dans les armées, après des cas dénoncés dans un livre-enquête paru fin février.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 12:45
En RCA, la Seleka apparaît divisée

 

15.04.2014 par RFI
 

Alors que les Tchadiens ont retiré leur contingent de la Misca et ont quitté le nord et l'est de la Centrafrique où ils étaient déployés ; alors que Sangaris se déploie à son tour dans cette zone, bastion de l'ex-Seleka, l'ancienne rébellion connaît des remous en son sein. Les événements de Bria ces derniers jours en sont une illustration. Il semble que les deux branches, militaire et politique, de la Seleka aient du mal à se parler.

 

A Bria, pour faire entendre raison aux ex-rebelles rétifs au désarmement, Mohamed Dhaffane, président par intérim de la Seleka, fait le voyage le mercredi 9 avril. Mais le lendemain, les tensions repartent de plus belle. Trois jours plus tard, c’est un autre Seleka, le général Issa Issaka, se rend sur place à son tour. Issa Issaka est le coordinateur d'un « comité militaire de crise » constitué d'une douzaine de hauts responsables Seleka, cantonnés à Bangui. Des généraux qui se sentent oubliés par leur branche politique et par le gouvernement

Signe du divorce, quand il y a quelques jours ces généraux signent un communiqué soutenant le désarmement, Mohamed Dhaffane n'est pas au courant. « J'ai commencé à perdre des officiers », explique-t-il. Des officiers lassés, selon lui, de devoir se soumettre au cantonnement alors que les anti-balaka sont toujours libres de leur mouvement.

 

A (RE)LIRE : RCA: profondes divisions chez les ex-Seleka

 

A ces deux tendances, il faut ajouter les francs-tireurs. C'est le cas d'Arda Hakouma, opposé au processus politique, partisan d'un départ des soldats français, et qui affirme protéger les populations musulmanes dans une zone située entre Kaga Bandoro et Ndélé.

Il y a aussi Abakar Sabone, ancien proche conseiller de Djotodia, celui qui le premier avait évoqué une possible partition du pays. Il revendique 5 000 hommes dans la Vakaga et rejette l'initiative du « comité militaire » en faveur d'un processus de paix. « Ces généraux comme Issa Issaka ne commandent rien », déclarait-il à Jeune Afrique il y a quelques jours. « Il n'y a pas un seul homme à lui dans la Vakaga », lui répond Moustapha Abakar, le porte-parole du comité.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:55
photos Armée de l'Air - Marine Nationale

photos Armée de l'Air - Marine Nationale

 

14/04/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos



Ouvrant un cycle d'auditions menées par la commission de défense de l'Assemblée nationale afin d'alimenter le débat public sur l'avenir de la dissuasion nucléaire française, le général Henri Bentégeat, ancien chef d'état-major des armées (2002-2006), a livré quelques réflexions intéressantes le 9 avril dernier devant les députés, avançant que la seule piste d'économies à court terme dans le budget de la dissuasion passerait par un ralentissement du programme Simulation, mené par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA).

Le militaire a ainsi reconnu que "plusieurs options sont envisageables pour contenir le coût de la dissuasion". Aujourd'hui, celle-ci représente "21 à 22 %" des budgets d'investissement, selon le général Bentégeat, et devrait atteindre "27 à 28 %" à l'issue de l'actuelle loi de programmation militaire, en 2019. "Et encore, cela suppose que les hypothèses budgétaires de la loi de programmation militaire soient respectées", ajoute l'ancien CEMA. "Si les crédits devaient baisser, la part relative de la dissuasion en leur sein augmenterait mécaniquement".

Evoquant la suppression de la composante aéroportée, mise en oeuvre par les Forces aériennes stratégiques (FAS) avec le missile de croisière ASMP-A, le général Bentégeat précise que l'idée soulève "plusieurs problèmes". Le plus significatif étant que la composante aérienne "est la seule qui puisse opérer des frappes ciblées sur les centres de pouvoir de puissances régionales menaçantes", dans le cadre d'une doctrine de dissuasion dite "du fort au faible" qui devrait donc être abandonnée.

Même s'il ne le précise pas, le militaire souligne par ces propos que la précision terminale de l'ASMP-A est bien supérieure à celle du missile balistique mer-sol stratégique M51, mis en oeuvre par les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) français. A ce sujet, le général Bentégeat rappelle qu'une idée souvent avancée consiste à renoncer à la permanence à la mer des SNLE. Une décision qui aurait "un coût symbolique fort et affecterait certainement la motivation et l'entraînement des équipages". Par ailleurs, le général souligne que le futur M51.3 "améliorera certes la portée mais surtout garantira la pénétration de défenses adverses de plus en plus perfectionnées".

Une autre option consisterait à revoir à la baisse le nombre d'armes nucléaires en inventaire dans les forces françaises. La "stricte suffisance" française est aujourd'hui évaluée à "environ 300 têtes nucléaires", dont une cinquantaine pour les FAS. Le général Bentégeat rappelle que Londres évalue aujourd'hui ce niveau à "140 têtes seulement", nuançant l'analyse en rappelant que "l'outil de dissuasion britannique est lié aux Etats-Unis et aux plans de l'Otan", contrairement à celui de la France.

Selon le général, l'option la plus crédible pour réaliser des économies à court terme, et que "personne n'ose avancer", consisterait donc à un "ralentissement du programme de simulation" aujourd'hui mené par la Direction des applications militaires du CEA, ou CEA-DAM. "Seule la simulation permettrait des économies immédiates, avec toutefois le risque de fragiliser la coopération franco-britannique et de mettre en péril les programmes civils liés à la simulation", précise ainsi Henri Bentégeat.

Depuis l'arrêt des essais nucléaires français, c'est en effet le programme Simulation qui est censé garantir le fonctionnement des armes nucléaires françaises et permettre éventuellement d'en développer de nouvelles. Comme le rappelle lors de l'audition Alain Rousset, président de la région Aquitaine, "les premiers tirs du programme de simulation sont en voie de réalisation". Ceux-ci permettent la mise au point de nouvelles "formules" qui pourraient servir de base aux armes nucléaires de demain. Le général Bentégeat reconnaît qu'il faudrait "pouvoir évaluer de façon prosaïque quel serait l'impact sur la crédibilité de notre dissuasion du report d'un an ou de plusieurs années de tirs envisagés".

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:55
Entraînement des unités sur milieu terrestre

Entraînement des unités sur milieu terrestre

 

 

15/04/2014 Armée de l'air

 

Du 14 au 25 avril 2014, l’exercice «orage d’acier» 2014 réunit le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) et le 2e régiment étranger parachutiste (2e REP) dans la région de Calvi. Les aviateurs ont une dizaine de jours d’entraînement pour parfaire leurs capacités en interarmées.

 

25 aviateurs du CPA 20 et les hommes du 2e REP affineront leurs savoir-faire au cours des entraînements intenses d’«orage d’acier». Saut, tir, dropping en mer, aérocordage, assaut en mer ou encore appui aérien sont au programme. D’autres unités de l’armée de l’air sont présentes pour appuyer l’exercice: l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette», l’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara» et l’escadron de transport 1/64 «Béarn».

Reconduit depuis plusieurs années, cet exercice interarmées a longtemps été réservé à des commandos parachutistes aguerris. Il offre l’occasion de renforcer la mutualisation des moyens des armées et permet aux aviateurs de se mettre en situation tactique.

 

Séance de sauts en parachute pour les aviateurs du CPA 20

Séance de sauts en parachute pour les aviateurs du CPA 20

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:50
La brigade franco-allemande au Güz

 

15/04/2014 CNE A. Philibert – Armée de Terre

 

Du 31 mars au 11 avril 2014, la brigade franco-allemande (BFA) a participé à l’exercice de certification de l’alerte ORF II-2014 (force de réserve opérationnelle) du bataillon de réserve opérationnelle germano-autrichien.

 

Pour favoriser l’interopérabilité de la brigade franco-allemande, un peloton du 3e régiment de hussards, de Metz, était intégré à une compagnie du 291 Jägerbataillon, d’Illkirch-Graffenstaden. Cet exercice, qui contribue à garantir le niveau de la réserve opérationnelle au sein de la brigade, s’est déroulé au Gefechtsübungszentrum Heer (Güz), équivalent allemand du CENTAC, à Letzlingen.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:45
Mission Jeanne d’Arc : Séminaire action de l’État en mer à bord du BPC Mistral

 

14/04/2014 Marine nationale

 

Les 7 et 8 avril 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, en escale à Abidjan dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc », a accueilli un séminaire de haut niveau sur l’action de l’État en mer (AEM) et les enjeux de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée organisé par la Direction de la coopération  de  sécurité  et  de  défense (DCSD) du ministère des affaires étrangères.

 

Réunissant plus d’une centaine de participants différents, les échanges se sont déroulés en présence de SEM Georges Serre, ambassadeur de France en République de Côte d’Ivoire (RCI) et du vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, préfet maritime de l'Atlantique, commandant la zone maritime Atlantique, commandant la région maritime Atlantique, commandant l'arrondissement maritime Atlantique.

 

Ce séminaire s’inscrit dans le prolongement du sommet de Yaoundé tenu les 24 et 25 juin 2013. Consacré à la sécurité et à la sûreté maritime, ce sommet avait réaffirmé la nécessité pour les États riverains du golfe de Guinée de s’organiser pour lutter contre les actes de violence, de piraterie et les trafics en tous genres.

 

Au cours de la première journée, les travaux se sont concentrés sur l’organisation de l’action de l’État en mer en République de Côte d’Ivoire, organisée et coordonnée par un récent décret de février 2014, en présence de l’ensemble des services et acteurs étatiques ivoiriens concernés et de représentants de l’AEM française qui ont partagé leur expérience.

 

La deuxième journée a été consacrée à l’état des lieux des menaces et des dispositifs de sécurisation maritime mis en place aux niveaux nationaux et régionaux de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), notamment, en présence des responsables des composantes navales et « coast guards » des Etats riverains du golfe de Guinée et de représentants de la CEDEAO.

 

Ouvert par S.E.M. Ahmed Bakayoko, ministre d’État, ministre de l’Intérieur représentant le Premier ministre, le séminaire a été clôturé par SEM. Paul Kofi Kofi, ministre auprès du Président, chargé de la Défense, qui a salué le franchissement d’une étape fondamentale dans la prise en compte des enjeux inhérents à la sécurité maritime dans la zone.

 

Le BPC Mistral et le FLF La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Ils participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Ce dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 10:55
L’Armée de l’air fête ses 80 ans à Cazaux, en juin


14.04.2014 Aerobuzz.fr
 

Les samedi 21 et dimanche 22 juin 2014, à l’occasion des journées de la base aérienne 120 (BA 120) de Cazaux, l’armée de l’air célèbrera l’anniversaire des 80 ans de sa création (le 2 juillet 1934).

Lors d’un grand meeting aérien, des présentations statiques et dynamiques seront réalisées par des avions emblématiques de l’armée de l’air française, des plus anciens aux plus récents.
Ce meeting sera également l’occasion de célébrer les 100 ans de la base aérienne de Cazaux et les 100 ans de la 1ère mission aérienne spéciale. En effet, il y a un siècle, pour la première fois, une mission aérienne pénétrait les lignes ennemies pour en exfiltrer du personnel détenteur de renseignements.

La journée du samedi 21 juin est dédiée aux autorités civiles et militaires ainsi qu’au personnel de la BA 120 de Cazaux et à leur famille.

Le site des 80 ans de l’Armée de l’Air

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:56
Vol en patrouille photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

Vol en patrouille photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

 

12 avr. 2014  Dassault Aviation

 

On March 20, 2014, Dassault Aviation organized a formation flight of the nEUROn unmanned combat air vehicle (UCAV) with a Rafale fighter and a Falcon 7X business jet. This was the first time in the world that a combat drone flew in formation with other aircraft.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:55
Forces Spéciales - Le rendez-vous annuel ! (photos)

 

11.04.2014 Armée de Terre

 

Du 24 mars au 11 avril 2014, la brigade des forces spéciales Terre s’est retrouvée sur le camp de Caylus, lors de l’exercice Gorgones. Zoom sur la phase d’entraînement technique et tactique où ces supers combattants ont éprouvé leur maîtrise et leur sang-froid.

 

Galerie photos

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55
Rafale : l'avenir du missile AASM de Safran en question

 

April 14, 2014, Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La production du missile AASM pourrait s'arrêter à la mi-2016. Pour maintenir les compétences, il faudrait qualifier cet armement sur le Mirage 2000.

 

Pour Safran, l’avenir de l’AASM, l’un des missiles du Rafale, se joue cette année. En 2005, lorsqu’il a fusionné avec Sagem, l’équipementier aéronautique a hérité de cet « armement air-sol modulaire » - prononcer « 2ASM » - conçu pour détruire par tout temps des cibles terrestres avec une très grande précision. Véritable bijou technologique, mais gouffre financier, l’AASM a fait ses preuves en Libye notamment. Mais depuis, le couperet de la loi de programmation militaire 2014-2019 est tombé et risque de faire perdre à la France une compétence technologique d’excellence, avertit l’industriel en sous-main.

Initialement, l’armée de l’air française avait prévu d’acheter 4.200 AASM. Pour des raisons budgétaires, la cible a été ramenée à 1.748 exemplaires, à plus de 170.000 euros pièce. Compte tenu de la cadence actuelle, un peu plus de 18 par mois, et de la quantité déjà produite, le dernier missile sortira de l’usine Sagem de Montluçon en Auvergne en mai 2016. Une centaine d’emplois sont concernés sur ce site et un peu plus en région parisienne.

Safran doit donc anticiper dès l’année prochaine d’éventuelles reconversions industrielles, d’autant que les perspectives d’exportation du Rafale en Inde et au Qatar n’apporteraient pas de gros volumes supplémentaires d’AASM. A moins qu’une solution soit trouvée pour augmenter ceux-ci. Sur le papier, c’est simple: il suffirait d’ouvrir d’autres débouchés au missile. Autrement dit, le qualifier sur d’autres avions de combat que le Rafale.

 

D’autres débouchés

C’est ce qui est en cours avec le F-16 de Lockheed Martin dans le cadre d’un programme Otan . Des essais sont prévus dans quelques semaines, mais le projet, mené très discrètement, n’avance pas très vite. L’autre débouché, le plus naturel, c’est le Mirage 2000, d’autant que des tests ont été conduits avec succès il y a cinq ans. Compte tenu du nombre de Mirage 2000 encore en service dans le monde ce serait une opportunité à l’exportation très intéressante pour l’AASM. Un pays au moins en a fait la demande selon nos informations, il s’agit du Pérou.

Le sujet est bien connu de la DGA, mais il se heurte à un problème de fonds: combien ? Selon l’adaptation souhaitée, la facture va de quelques dizaines de milliers à 100 ou 200 millions d’euros. Dans le cas des Mirage F1 marocains, c’est la version « light » qui a prévalue. Deuxième question épineuse : qui payerait ? Safran ? Le client export  ? L’Etat ? Sans doute un cocktail des trois.

Enfin, il reste à voir si Dassault verra cela d’un très bon œil. L’avionneur français s’est opposé à ce qu’un armement aussi sophistiqué puisse être porté sur un concurrent du Rafale à l’exportation comme le F-16. En serait-il de même avec le Mirage 2000 ?

Compte tenu de l’échéancier, une décision doit être prise cette année pour rendre la filière AASM pérenne au delà du Rafale. Si une solution est trouvée, alors on peut imaginer qu’à moyen terme, Safran transférera la maîtrise d’oeuvre du missile à MBDA, qui a vocation a concentrer tous les programmes de missiles en France.

 

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55

by beed.tv

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55
Exercice régimentaire PROVENCE pour le 519e groupe de transit maritime

 

14 avril 2014. Portail des Sous-marins

 

Baptisé « PROVENCE » en référence à la commémoration du 70e anniversaire du Débarquement de Provence, cet exercice régimentaire organisé en terrain libre par le 519e groupe de transit maritime (519e GTM) a eu pour objectif de simuler le déchargement complet d’un navire affrété mouillé en rade de Toulon.

 

Cet exercice a par ailleurs marqué une nouvelle étape de la collaboration avec la batellerie de la flottille amphibie dans le cadre de la réalisation du contrat opérationnel du régiment de la « Jonque ». Ainsi, le 519e GTM a déployé du 03 au 09 avril 2014 un SPOD (Sea Port Of Debarkation. En effet, ont été mis en œuvre simultanément deux chantiers « quai », un chantier « bord » et une zone de livraison-réception sur le littoral varois.

 

Durant six jours, le centre opérationnel a commandé et coordonné les opérations maritimes et de mise à terre du fret logistique correspondant à vingt jours de combat d’un groupement tactique interarmes (GTIA).

 

L’exercice PROVENCE a été l’occasion pour le 519e GTM d’accomplir pleinement ses missions de commandement d’un SPOD et d’armer la composante transbordement maritime dans le cadre d’un engagement interarmées.

 

Source : Marine Nationale (CECMED)

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 05:50
Berlin voit de nombreux signes d'un soutien de Moscou aux groupes armés en Ukraine

 

14 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Le gouvernement allemand a estimé lundi qu'il y avait de nombreux signes d'un soutien de Moscou aux groupes armés opérant en Ukraine.

 

Il y a de nombreux signes que dans l'est de l'Ukraine des groupes armés actifs reçoivent le soutien de la Russie, a assuré la porte-parole adjointe du gouvernement, Christiane Wirtz, alors que les insurgés armés pro-russes tenaient toujours tête au gouvernement pro-européen lundi dans l'est de l'Ukraine, plus que jamais menacée d'éclatement.

 

Quand on voit le comportement, les uniformes et les armes portées par quelques-uns de ces groupes, il ne peut pas vraiment s'agir de groupes de défense de citoyens qui se sont autocréés, a ajouté la porte-parole, au cours d'une conférence de presse régulière.

 

A l'occasion d'une cérémonie commémorant la Première Guerre mondiale organisée par son Parti social-démocrate (SPD), le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, a mis en garde contre la résurgence des nationalismes au sein de l'Europe et parmi ses voisins.

 

En présence du Premier ministre français, Manuel Valls, qui faisait son premier déplacement à l'étranger depuis son arrivée à la tête du gouvernement, M. Gabriel a estimé que l'accalmie née de la fin des troubles entre opposition et pouvoir en Ukraine avait laissé place à la confrontation militaire en cours et montré que la Russie était apparemment prête à laisser ses chars franchir les frontières européennes.

 

Subitement, nous qui nous trouvions en position d'observateurs sommes entraînés dans un conflit rampant et potentiellement incendiaire qui exige également de l'Europe qu'elle paie un prix, sous la forme de sanctions à l'encontre de la Russie, a souligné M. Gabriel.

 

De son côté, Manuel Valls a appelé au dialogue et au respect des règles internationales dans le dossier ukrainien. Nous sommes en train de vivre en Ukraine une des situations les plus tendues, les plus difficiles depuis la chute du Mur de Berlin, a-t-il estimé.

 

Le gouvernement allemand est inquiet de la nouvelle aggravation de la situation dans l'est de l'Ukraine, avait auparavant insisté la porte-parole adjointe du gouvernement.

 

Nous estimons donc que la Russie a une responsabilité particulière pour éviter une nouvelle escalade et pour contribuer à une stabilisation de la situation en Ukraine, avait-elle ajouté.

 

Un retrait des troupes déployées à la frontière ukrainienne, une baisse des prix du gaz et un langage pondéré en font également partie, avait-elle encore souligné.

 

La porte-parole a également indiqué que la chancelière Angela Merkel, actuellement en vacances en Italie, avait eu un entretien téléphonique lundi matin avec le Premier ministre britannique David Cameron.

 

A Luxembourg, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a souhaité lundi que l'Union européenne renforce ses sanctions contre la Russie et veut tenter de convaincre ses homologues européens réunis à Luxembourg.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 18:56
Armées : la France maintient ses dépenses militaires malgré la crise

 

14/04/2014 Par Antoine Daccord –RTL.fr (AFP)

 

Les dépenses militaires mondiales en 2013 sont en baisse, Etats-Unis en tête. Pas la France, dont les dépenses restent néanmoins inférieures à 2008.

 

Les dépenses militaires ont diminué en 2013, tirées à la baisse par la réduction des budgets des armées occidentales et en particulier américaine, a annoncé lundi 14 avril le Sipri, un centre de recherche suédois. Principale exception, la France, qui se distingue car elle a, "malgré sa croissance économique faible, largement maintenu ses dépenses militaires pendant la crise économique mondiale, avec des dépenses en 2013 inférieures de seulement 4% à celles de 2008", a noté le Sipri.

En 2012, dans le monde, ces dépenses avaient, pour la première fois depuis 1998, baissé, de 0,4%, mais le recul s'est accéléré, atteignant 1,9%, selon les calculs de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Toutefois, "l'augmentation des dépenses militaires dans les pays émergents et en développement se poursuit sans relâche", a souligné dans un communiqué le directeur de recherche sur les budgets militaires, Sam Perlo-Freeman. "Même si dans certains cas elle est la conséquence naturelle de la croissance économique ou une réponse à des besoins de sécurité réels, dans d'autres cas elle représente une dilapidation des revenus tirés des ressources naturelles, (est) le fait de régimes autocratiques, ou (de) l'apparition de courses régionales à l'armement".

Le monde a dépensé 1.750 milliards de dollars (plus de 1.250 milliards d'euros) pour ses armées en 2013, relève le Sipri. L'évolution en pourcentage de ces dépenses tient compte de l'inflation. Les États-Unis, pays qui a le plus gros budget consacré à la défense, l'ont abaissé de 7,8%, avec la fin des opérations en Irak, le début du retrait d'Afghanistan, et les coupes automatiques dans les dépenses adoptées par le Congrès en 2011. Les trois suivants (Chine, Russie et Arabie saoudite) font en revanche partie des 23 pays qui ont plus que doublé leur budget depuis 2004.

 

1.750 milliards de dollars au total en 2013

 

Pékin a dépensé 7,4% de plus en 2013, et les différends territoriaux avec la Chine ont incité certains de ses voisins à accroître les crédits accordés aux militaires. "Les inquiétudes du Japon quant à la puissance militaire croissante de la Chine, s'ajoutant à la politique nationaliste du gouvernement nippon, ont amené Tokyo à mettre fin à la baisse de longue date et progressive de ses dépenses militaires", a expliqué Perlo-Freeman.

En Asie également, l'Afghanistan a connu la plus forte hausse, 77%, dans la perspective du retrait de la plupart des soldats étrangers de son territoire fin 2014. Au Moyen-Orient, les budgets se sont accrus de 4% en 2013. Cette estimation reste sujette à caution, aucun chiffre n'étant disponible pour les Émirats arabes unis, l'Iran, le Qatar et la Syrie.

"Et même là où elles sont disponibles les données ne couvrent peut-être pas toutes les dépenses militaires", d'après Perlo-Freeman. L'Arabie Saoudite a dépassé en 2013 aussi bien la France (tombée à la 5e place) que le Royaume-Uni (6e). Le Sipri a expliqué le bond de 14% de ses dépenses par les tensions avec l'Iran et les craintes de révolte. En Afrique, les dépenses ont augmenté de 8,3%, dopées par les revenus pétroliers de pays comme l'Algérie et l'Angola.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 18:55
Entraînement de défense aérienne pour la frégate Forbin

 

14 Avril 2014 Marine nationale

 

La frégate de défense aérienne (FDA) Forbin a appareillé de Toulon le mardi 01 avril 2014 pour participer à l’entraînement Ground base air defense exercise (GBADEX 2014).

 

S’inscrivant dans une dynamique de coopération lancée depuis plusieurs années entre les moyens navals et terrestres de la défense surface air, cet entraînement est le fruit d’une longue préparation commune entre le Forbin et l’escadron de défense Sol-Air (EDSA) 4/950 « Servance » basé à Luxeuil.

 

Organisé autour d’un scénario global de protection de nombreux sites à terre, GBADEX 2014 a rassemblé près de Narbonne deux batteries françaises de type « Mamba », une section du 4ème régiment d’artillerie antiaérienne de Mantoue (Italie), deux centres de management et de coordination de la 3D (CMD3D) ainsi que le Forbin en zone littorale.

 

Face à ce dispositif très complet de défense de site, les forces aériennes (dont celles de l’aéronautique navale) ont apporté une contribution offensive importante pendant trois jours consécutifs en fournissant de nombreux moyens : des avions de chasse (Mirage F1, Mirage 2000 D, C et N, Rafale Air et Marine), un avion radar E-3F et un hélicoptère de l’armée de l’Air type Caracal. Quatre hélicoptères Gazelle du 3ème régiment d’hélicoptères de combat d’Étain (Meuse), unité de l’aviation légère de l’armée de Terre, ont également contribué à la permanence de la menace.

 

A bord du Forbin, une cellule embarquée, la « White Cell » regroupait les acteurs de l’armée de l’air et de la marine pour planifier la réalisation de cet entraînement. Après une première phase de montée en puissance, de fructueux échanges interarmées se sont naturellement établis. De nombreux objectifs ont ainsi été atteints comme le partage de la situation air par liaisons de données permanentes, ou encore la création d’un réseau de commandement cohérent et innovant s’appuyant sur des communications IP non satellitaires.

 

Nouvelle étape dans le cadre du développement de la défense Surface-Air, GBADEX 2014 aura ainsi été une occasion d’assurer l’intégration et l’entraînement mutuels de la chaîne de défense aérienne française et européenne.

Entraînement de défense aérienne pour la frégate Forbin
Entraînement de défense aérienne pour la frégate Forbin
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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:55
Préparation opérationnelle - Préparer son alerte

 

14/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

L’actualité récente, au Mali et en RCA, a encore démontré la nécessité d’un dispositif prêt à partir ; le commandement des forces terrestres (CFT) a décidé, depuis 2013, de normaliser la préparation opérationnelle des unités prenant l’alerte opérationnelle par une mise en condition Guépard (MC GPD).

 

Préparer son alerte

 

Le centre d’entraînement des postes de commandement (CEPC) a proposé au CFT de concevoir et conduire un exercice au profit des états-majors prenant l’alerte. L’objectif est de leur permettre de travailler les procédures, revoir les savoir-faire tactiques fondamentaux et se préparer intellectuellement à une projection sur très court préavis. La montée en puissance du Guépard s’inscrit dans une démarche de préparation opérationnelle générique, orientée en fonction des engagements les plus probables au moment de la désignation.

 

Configuration intellectuelle

 

Aboutissement de la mise en condition du Guépard, l’exercice MONCLAR1 du CEPC restitue au mieux la réalité et la complexité des engagements actuels. « Les scénarii sont écrits en s’inspirant directement des RETEX dont dispose le centre. En effet, le CEPC capitalise sur sa connaissance des théâtres d’opérations actuels, acquise par le biais des exercices des mises en condition avant projection (Afghanistan, Liban, RCI, Mali, RCA). Enfin, nous intégrons les éléments structurants que nous fournit l’état-major opérationnel Terre (EMOT) : les forces pré-positionnées, la prise en compte de l’interarmées et la conduite d’opérations conjointes entre les forces conventionnelles et les forces spéciales », explique le lieutenant-colonel Renaud Rondet, chef du bureau entraînement et responsable de la conception des thèmes puis de la conduite de l’animation.  L’objectif final pour l’état-major entraîné est de roder ses procédures, prendre en compte l’intégration des renforts (forces aériennes, renseignement, forces spéciales, logistique) et de se mettre dans une configuration intellectuelle d’engagement opérationnel. Cet exercice comprend trois phases qui couvrent la majorité des actions envisagées pour une unité d’alerte Guépard : le renforcement des forces pré positionnées par les unités d’alerte, une RESEVAC2 au plus près de la réalité des engagements actuels et une action de coercition pour garantir la qualité de l’entraînement, en travaillant les savoir-faire fondamentaux de la manœuvre interarmes.

 

Les premiers jours s’organisent autour d’un cycle de conférences sur les zones probables de crise, d’un rappel sur les modalités de déclenchement et de préacheminement du Guépard et d’une présentation sur l’emploi de fonctions opérationnelles spécifiques qui n’appartiennent pas organiquement à la brigade (logistique avec le bataillon logistique, renseignement avec les sous-groupements de renseignement multi-capteurs, groupement aéromobile). Dans ces domaines, des experts de tous niveaux et d’origines variées sont amenés à intervenir pour donner au futur détachement les connaissances nécessaires à une prise d’alerte efficace. « Cet entraînement permet de perfectionner des procédures internes déjà bien rodées dans un exercice clé en main. Il nous a également permis de tester le centre opérations (CO) GUEPARD 72 h, à effectif contraint, lors d’un scénario de type RESEVAC (évacuation de ressortissants), avec un nombre important d’incidents simultanés », précise le lieutenant-colonel Denis Bretaudeau, chef CO depuis le mois d’août 2013. « Le rythme de l’exercice est très dense. Il faut faire preuve de souplesse et s’adapter très vite à ce nouvel environnement », souligne l’adjudant-chef Steve Chabrol du régiment médical (RMED) de la Valbonne.

 

« La finalité du dispositif Guépard est de mettre à la disposition du commandement une force constituée, apte à faire campagne en tout lieu et pour tout type de mission, sur très court préavis. Sa montée en puissance s’inscrit donc, par essence, dans le cadre de la préparation opérationnelle générique. » Directive du CFT sur la mise en condition Guépard du 11 juin 2013.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:55
Préparation opérationnelle - Du sur mesure

 

14/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

Exigeante, sans concession, la mise en condition avant projection (MCP), dernier étage de l’édifice de la PREPA OPS, prépare nos soldats et nos unités à faire face à toutes les situations auxquelles ils pourront être confrontés au cours de leur mission, y compris les phases de combat les plus dures et les plus complexes. C’est leur « assurance-vie ».

 

MCP du sur mesure

 

« L’évolution du contexte d’engagement sur certains de nos théâtres de projection conduit à aménager la mise en condition avant projection (MCP) au plus près du besoin. L’adaptation des MCP aux réalités opérationnelles se concrétisera désormais par le passage accru en centre d’entraînement spécialisé (CES), qui visera un entraînement davantage spécifique et approprié à chaque contexte d’engagement1. »

 

Étape majeure précédant l’engagement, la MCP complète la préparation opérationnelle générique. Elle désigne la partie de la PO spécifique à la mission pour laquelle l’unité est désignée. Elle vise à mettre l’ensemble des formations au même niveau d’excellence. À cet effet, elle constitue une préparation sur mesure. Tout personnel effectue une MCP répondant aux besoins du théâtre sur lequel il est projeté.

 

Continuum de la PO

 

La MCP s’organise en trois temps : une période de préparation individuelle décentralisée (réalisée le plus souvent en garnison), une période de préparation collective décentralisée (axée sur la répétition (drill) des savoir-faire collectifs métier en camps, voire en centre d’entraînement spécialisé) et une période de préparation collective centralisée durant laquelle les unités et leur état-major sont évalués.

 

Tous les efforts consentis durant la PO, chaque action d’instruction et d’entraînement, s’incrivent dans le continuum PO générique2. L’exploitation du retour d’expérience permet une adaptation continue de la PO, tant en PO générique qu’en MCP.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:55
Les robots sous-marins ont aussi leur Wi-fi

 

14/04/2014 DGA

 

L’entreprise Subsea Tech a développé* un nouveau modèle de robot doté d’un système de communication laser comparable au Wi-fi terrestre. Baptisé « Lamparo », ce projet fait aujourd’hui la fierté de la PME marseillaise spécialisée dans la conception et la fabrication de robots sous-marins. Interview de son président, Yves Chardard.

 

Vous avez mis au point un système de Wifi sous-marin, de quoi s’agit-il ?

Ce projet consiste à développer un système de communication sous-marine par voie optique. L’idée, c’est de remplacer l’actuelle technologie sans fil acoustique par un système laser. Nous l’appelons Wi-fi sous-marin car il a plusieurs points communs avec le Wi-fi terrestre que tout le monde connaît. Il permet de transmettre une très grande quantité d’informations, et ce, à la vitesse de la lumière, le tout à quelques dizaines voire centaines de mètres de distance.

 

En quoi est-il révolutionnaire ?

À titre de comparaison, c’est à peu près la même révolution que lorsque l’on est passé du téléphone classique au sans-fil ! Aujourd’hui, il n’existe pas de moyen de communication sous-marin sans fil à si haut débit. Le projet Lamparo va nous donner la possibilité de passer de grandes quantités d’informations sans l’inconvénient d’un câble et avec des performances en débit bien plus élevées que par acoustique ! Il va permettre de franchir de nouvelles barrières en termes de portée optique sous-marine et de débit pour atteindre les performances équivalentes à celle du Wifi terrestre. La transmission en un temps record de données de type vidéo ou sonar pourra se faire depuis notre petit robot sous-marin vers la surface sur un navire ou vers les plateformes pétrolières dans le civil par exemple. Les communications sont également possibles entre plusieurs robots sous-marins.

 

Quel est le rôle de la DGA dans ce projet ?

La DGA est financeur à travers le dispositif Rapid pour les innovations duales, mais pas seulement. Elle a aussi un rôle précieux de suivi et de conseil, puisqu’elle intervient dans les revues techniques pour réorienter si besoin les avancées du projet.

 

À quelle étape en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous avons commencé les premiers essais il y a deux ans, en eau claire, en Méditerranée avec des lasers rouges, les plus conventionnels. Depuis, nous sommes passés à d’autres longueurs d’ondes, notamment des lasers bleus qui permettent d’avoir une portée plus importante et enfin des lasers avec une fréquence adaptée pour communiquer dans les milieux « turbides », c’est-à-dire avec une visibilité plus restreinte. Pour cela, nous avons fait des essais en bassin et en milieu naturel en Bretagne car les eaux y sont moins claires qu’en Méditerranée. Aujourd’hui, nous sommes en phase finale du projet Lamparo. Ce Wi-fi sous-marin devrait d’ailleurs être commercialisable à l’horizon 2015. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisque nous envisageons déjà d’améliorer ses performances !

 

* avec ses partenaires Oxxius et III-V Lab ainsi que ses sous-traitants LCFIO, Eiscom et Thales

 

Lamparo en chiffres

- 70 cm de long, 26 cm de large et 22,4 cm de hauteur ;

- un poids de 9 kilos ;

- un débit d’informations entre 10 et 50 méga bits par seconde ;

- une vitesse de circulation de l’information de 300 000 km par seconde, soit la vitesse de la lumière (contre 1 500 m par seconde par voie acoustique sous-marine).

- Une portée déjà supérieure à 35 m mais en constante amélioration

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:45
RCA: les gendarmes commencent leur mission de mentoring des forces de sécurité locales


14.04.2014 par Philippe Chapleau  - Lignes de Défense
 

Les gendarmes mobiles français ont commencé leur mission de mentoring des forces de sécurité centrafricaines. Depuis vendredi, avec un appui des chasseurs du 13e BCA lors de leurs sorties dans la capitale, les "moblos" encadrent et conseillent les gendarmes centrafricains (photos AFP).

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En patrouille dans Bangui.

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La double mission des gendarmes français: contribuer au maintien de l'ordre et mentorer les forces de sécurité locales.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
DGA Essais en Vol : L’ABE-NG touche au but

Le Fokker 100 de DGA-EV au cours de son premier vol. L’appareil n’emporte aucune charge externe.  photo DGA EV

 

30.03.2014 par Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

Un Fokker 100 avec des missiles Mica sous la voilure, un pod Reco NG sous le fuselage et une cocarde sur le réacteur : l’Avion Banc d’Essais-Nouvelle Génération dont DGA-EV, ex Centre d’essais en vol (CEV), vient d’être doté, ne passe pas inaperçu...

Depuis bientôt 45 ans, « DGA Essais en Vol » (DGA-EV, ex Centre d’Essais en Vol) utilise une flotte de Mystère XX pour les essais des équipements et des systèmes embarqués des aéronefs militaires. Aux plus belles heures de feu le CEV, la flotte de Mystère comptait pas moins de quatorze avions. Le CEV ne le savait pas à l’époque, mais il était riche et chaque nouveau programme justifiait l’achat de son avion d’essais spécifique. Mais cette flotte est aujourd’hui en voie d’obsolescence. « Dans quatre ou cinq ans, ça va devenir compliqué de faire voler les avions » glisse un interlocuteur de la DGA. D’ores et déjà, l’emploi des Mystère XX est « en chute libre », sachant que les avions ne volaient déjà pas beaucoup quand ils étaient au mieux de leur forme. Entre deux chantiers de modification, 80 heures de vol passées dans le ciel chaque année était considéré comme un bon score pour un avion…

Toutes ces raisons ont poussé la DGA-EV à s’intéresser à la mise au point d’un avion permettant de rationaliser les campagnes d’essais, en offrant des performances en hausse pour faire face aux programmes à venir. Avec comme maitre mots, modularité, polyvalence, puissance électrique embarquée et capacité de refroidissement.

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Un des premiers vols avec l’ensemble des charges externes et le nez du Rafale.

photo DGA EV

Le marché est notifié fin 2009 à Sabena Technics, avec pour mission de trouver l’avion adéquat, de le modifier et de le faire certifier par l’EASA. Le tout pour une enveloppe globale de 35 M€. Le porteur est rapidement trouvé : il s’agira d’un Fokker 100 ex Regional (F-GPXL) récemment retiré du service par la filiale d’Air France.

 

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Décollage avec le nez du Rafale mais sans charge externe.

photo DGA EV

« Nous avions regardé dans un premier temps du côté du Falcon 2000 puis du Boeing 737 explique Pierre Terrée, directeur technique pour DGA–EV. Le premier permettait de doubler la charge utile par rapport au Mystère XX, il restait un peu cher et n’offrait pas de progrès suffisant en matière de puissance embarquée et de refroidissement. Le Boeing était un peu trop gros pour nos besoins et trop bas sur roues pour l’accrochage de charges externes  ». Les Airbus A320 ne sont pas considérés : dans les spécifications de la DGA, il est alors précisé que des commandes de vol électriques n’étaient pas souhaitables, pour ne pas complexifier le couplage des commandes avec les modifications aérodynamiques dues aux emports externes.

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Le Fokker 100 de la DGC à Mérignac, avec la pointe avant Rafale

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

« Le Fokker 100 offre un très bon compromis pour nous poursuit Pierre Terrée. L’avion a la bonne taille, il est solide, fiable, conforme à la réglementation aéronautique. Par rapport au Mystère XX, on gagne 5.000 ft en plafond tout en gardant 100% de l’énergie disponible à bord. L’avion vole un peu moins vite, mais on double la charge utile et répond parfaitement à notre spécification : en plus de l’équipage d’essais, des installations fixes et du carburant, il nous offre la possibilité d’emporter 3 tonnes minimum d’équipements, en interne ou en externe, pendant trois heures. Sabena Technics nous garantit par ailleurs la pérennité du soutien logistique pour les vingt ans suivant sa mise en service ».

L’avion est acheté en 2010 et il entre immédiatement en chantier à Dinard. La structure est renforcée pour permettre la création des points d’emport. Toute l’architecture de la pointe avant est également revue : c’est un point essentiel de la modification et une des raisons qui a également fait préférer le Fokker 100 au Boeing 737 : il faut non seulement renforcer la structure pour accrocher un radar lourd en porte à faux, mais également faire passer tous les câblages et le système de refroidissement. La modification de cette pointe avant s’accompagne du déplacement de toutes les antennes s’y trouvant normalement : ILS, VOR, radios etc. Plusieurs autres antennes sont également mises en place (par exemple pour la télémesure) ou prévues (futurs emplacements pour l’IFF ou le MIDS).

 

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Sur la console de droite du Fokker 100 de DGA EV, le minimanche et l’écran permettant de prendre la main sur une charge utile.  photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

 

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Rien n’a été modifié sur la planche de bord du Fooker 100 de Regional

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Le poste de pilotage est laissé inchangé, à une exception près : l’ajout d’un minimanche latéral et d’un écran en place droite, pour permettre le cas échéant à un pilote de prendre la main sur une charge utile. En cabine, le chantier est également colossal : les 90 sièges sont enlevés, remplacés par quatre postes opérateurs et cinq baies d’instrumentation modulaires. En soute, un SMOC (Système de Mise en Œuvre Capteur) fait l’interface entre les capteurs emportés sous l’avion et les baies d’instrumentation. Pour faire dialoguer tout ce petit monde, 2,5 tonnes de câbles (plusieurs centaines de kilomètres au total…) sont installés dans la cabine. « L’avion est câblé dans tous les standards imaginables et l’accent est mis sur la modularité » résume un ingénieur d’essais de DGA-EV.

 

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La cabine du Fokker 100 de DGA EV, avec les kilomètres de cables dans leurs gaines oranges. - Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

 

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Le Fokker 100 de DGA EV est équipé de ballasts dans le cadre des vols de certification. - Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Quand il fallait six mois de travaux pour modifier un Mystère entre deux campagnes, quelques heures suffiront à changer la configuration du Fokker. DGA-EV ambitionne de réaliser 150 vols d’essais par an, avec la possibilité de réaliser deux essais distincts à chaque vol. L’ABE-NG serait à même de remplacer à lui seul trois ou quatre Mystère XX.

 

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MICA sous les ailes et Reco NG sous le fuselage du Fokker 100.

Ces emports ne correspondent pas pour l’heure à des programmes précis : ils valident simplement les capacités en masse et en volume des charges accrochables sur le Fokker 100 - photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Après un peu plus de trois ans de chantier, l’avion a réalisé son premier vol en décembre 2013. Dix sept autres ont suivi depuis, essentiellement liés au processus de certification EASA. « Nous avons voulu cette certification pour faciliter le processus de validation des performances demandées, mais l’avion continuera à évoluer sous le régime des autorisations de vol, la DGA étant autorité technique » explique Pierre Terrée. Cette certification reprend celle du Fokker 100 en ajoutant un STC propre aux modifications apportées. Une attention particulière a été portée sur le décrochage. Pour l’heure, les décrochages à plat avec l’ensemble des charges externes et le nez Rafale ont été passés en revue. Les décrochages en virage avec différents taux d’entrée et avec les MICA sous les ailes ont aussi donné satisfaction. Le bon fonctionnement des équipements de radio navigation et de communication sera également vérifié dans le cadre de la certification qui consommera au total une cinquantaine de vols.

 

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Placée en soute, l’installation de refroidissement des équipements électroniques du Fokker 100 de DGA EV -  Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

La DGA-EV prévoit la mise en service de son nouvel avion en janvier 2015. L’ABE-NG évoluera depuis Cazaux ou Istres, et une de ses premières contributions devrait porter sur la mise au point de l’IFF-NG du Rafale. La capacité de refroidissement mise en avant par la DGA devrait également être la bienvenue dans le cadre des évolutions du radar RBE2…

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
Le FELIN en zone urbaine

 

14/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

Le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8eRPIMa) s’aguerrit au centre d’entraînement en zone urbaine (CENZUB). L’occasion de tester et évaluer l’équipement FELIN et de faire remonter les appréciations positives ou négatives des utilisateurs. Tous les retours d’expérience permettront aux industriels de perfectionner ce système d’arme, pour le rendre de plus en plus performant et en adéquation avec les besoins des combattants sur le terrain.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
Tir d'essai d'un missile de croisière naval (MdCN) © DGA

Tir d'essai d'un missile de croisière naval (MdCN) © DGA

 

14/04/2014 par Guillaume Steuer - Air & Cosmos

 

Nouveau succès pour le missile de croisière naval (MdCN), développé par MBDA pour équiper la Marine nationale : la Direction générale de l'armement a annoncé le 10 avril avoir mené à bien le deuxième tir de qualification de l'engin, le 8 avril dernier, depuis son site de Biscarrosse. Cet essai, représentatif d'un tir depuis une frégate, visait à démontrer des capacités complémentaires par rapport au précédent tir de qualification qui avait eu lieu le 1er juillet 2013. En l'occurrence, il a permis de valider le bon comportement du missile dans une phase de "vol en haute altitude", d'après la DGA.

 

Attendue courant 2014, la qualification complète de cette nouvelle munition (anciennement connue sous l'appellation Scalp Naval) devrait encore nécessiter un tir supplémentaire. Celui-ci devrait être mené dans une configuration "sous-marine", puisque le MdCN est appelé à équiper non seulement les frégates Fremm, mais aussi les futurs sous-marins nucléaires d'attaque de classe "Barracuda".

 

Une première capacité opérationnelle est attendue dès la fin 2014 sur la Fremm "Normandie", deuxième bâtiment de ce type livré à la Marine nationale. La mise en service opérationnel sur sous-marin est désormais attendue "à l'horizon 2018", selon la DGA. Un premier lot de missiles en configuration "Fremm" devrait être réceptionné en juillet 2014, selon le ministère de la Défense.

 

Le programme MdCN n'a pas échappé aux coupes sombres décidées dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019 : au final, seuls 150 missiles seront commandés pour équiper les forces françaises, alors qu'il en était initialement prévu 250, puis 200. De quoi s'interroger sur la rentabilité globale d'un programme qui, à l'origine, tablait sur quelques perspectives à l'export, notamment en Arabie Saoudite et en Grèce, qui semblent désormais hors d'atteinte.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
ODISSEUS® : le nouveau logiciel d’aide à la navigation de DCNS dédié aux sous-marins

 

21/03/2014 DCNS Group

 

Si le marché dispose aujourd’hui de plusieurs logiciels de cartographie numérique pour les bâtiments de surface, rares sont les produits dédiés aux sous-marins. Fort de ce constat, DCNS s’est engagé dans le développement d’un outil doté de fonctionnalités uniques, prenant en compte une troisième dimension : l’immersion.

 

Toutes les fonctionnalités de sécurité nautique sont au rendez-vous

 

ODISSEUS® (Onboard Display & Information System for SubmarinE Underwater Safety) va permettre aux équipages des sous-marins d’intégrer l’environnement tactique à la situation nautique et d’être alertés sur les dangers en milieu immergé (échouement ou collision avec les navires détectés). Le logiciel permettra également d’optimiser la précision de positionnement du navire.

 

ODISSEUS® est intégré au système de combat

 

Grâce à ses interfaces avec le système de combat, ODISSEUS® met à la disposition des marins l’ensemble des données indispensables à la sécurité nautique de leurs missions. Ces informations sont affichées en superposition d’un fond cartographique à jour : routes planifiées, pistes environnantes, vidéo radar, visées des mâts optroniques et même l’image en temps réel issue du sonar d’évitement de mines.

 

Un logiciel disponible partout dans le sous-marin

 

A produit innovant, liberté d’utilisation optimale. ODISSEUS® met fin aux barrières d’exploitation sur un seul poste en un seul lieu. Sa disponibilité est démultipliée : depuis le poste de central de navigation opérations jusqu’au carré des officiers.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:45
Les soldats tchadiens ont déjà quitté le sol centrafricain

 

14-04-2014 par RFI

 

L'intégralité du contingent incorporé à la Misca a passé la frontière et regagné son pays. C'est ce que déclare le général Martin Tumenta Chomu, commandant militaire de la force africaine (Misca). Le Tchad se retire donc de République centrafricaine, comme il l'avait annoncé il y a une semaine.

 

Ndjamena avait dénoncé une campagne malveillante, après des critiques formulées contre les agissements de son armée dans ce pays.

 

La force africaine perd ainsi quelque 850 hommes qui étaient déployés dans le Nord, dans les villes de Bossangoa, Bouca, Batangafo, Kaga Bandoro, Ndélé, Kabo et Dekoa.

 

Du coup, la Misca a redéployé 215 de ses hommes, en coordination avec les forces françaises de l'opération Sangaris. Un dispositif d'urgence, explique le général Tumenta Chomu, qui souhaiterait obtenir rapidement du renfort : « Nous espérons au moins un bataillon supplémentaire. Nous en avons besoin. Mais tout dépendra des négociations avec les pays donateurs. »

 

« Ce type de manoeuvre était prévu. »

 

« C'est un redéploiement dans l'urgence, mais ce n'est pas du rafistolage », ajoute le général. Le commandant militaire de la Misca a dû néanmoins faire avec les moyens du bord.

 

Les 215 hommes ont été pris dans les contingents camerounais, gabonais et de la République démocratique du Congo.

 

Ils sont répartis par petites unités d'une vingtaine à une cinquantaine d'hommes, en fonction également des positions tenues par les Français de Sangaris.

 

« Ce type de manoeuvre était prévu. Nous savons faire preuve de flexibilité », explique le général Tumenta. Néanmoins la Misca se retrouve amputée d'une partie non négligeable de ses effectifs, considérés comme très aguerris.

 

Cérémonie de retour

 

Une cérémonie d'accueil sera organisée mercredi à Sarh, dans le sud du Tchad, pour les soldats de retour au pays. « Ensuite ils retourneront dans leurs unités respectives », explique le ministre tchadien de la Communication Hassan Sylla qui regrette les critiques adressées au contingent malgré une mission remplie selon lui, avec brio.

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