Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:50
La brigade franco-allemande au Güz

 

15/04/2014 CNE A. Philibert – Armée de Terre

 

Du 31 mars au 11 avril 2014, la brigade franco-allemande (BFA) a participé à l’exercice de certification de l’alerte ORF II-2014 (force de réserve opérationnelle) du bataillon de réserve opérationnelle germano-autrichien.

 

Pour favoriser l’interopérabilité de la brigade franco-allemande, un peloton du 3e régiment de hussards, de Metz, était intégré à une compagnie du 291 Jägerbataillon, d’Illkirch-Graffenstaden. Cet exercice, qui contribue à garantir le niveau de la réserve opérationnelle au sein de la brigade, s’est déroulé au Gefechtsübungszentrum Heer (Güz), équivalent allemand du CENTAC, à Letzlingen.

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:45
Mission Jeanne d’Arc : Séminaire action de l’État en mer à bord du BPC Mistral

 

14/04/2014 Marine nationale

 

Les 7 et 8 avril 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, en escale à Abidjan dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc », a accueilli un séminaire de haut niveau sur l’action de l’État en mer (AEM) et les enjeux de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée organisé par la Direction de la coopération  de  sécurité  et  de  défense (DCSD) du ministère des affaires étrangères.

 

Réunissant plus d’une centaine de participants différents, les échanges se sont déroulés en présence de SEM Georges Serre, ambassadeur de France en République de Côte d’Ivoire (RCI) et du vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, préfet maritime de l'Atlantique, commandant la zone maritime Atlantique, commandant la région maritime Atlantique, commandant l'arrondissement maritime Atlantique.

 

Ce séminaire s’inscrit dans le prolongement du sommet de Yaoundé tenu les 24 et 25 juin 2013. Consacré à la sécurité et à la sûreté maritime, ce sommet avait réaffirmé la nécessité pour les États riverains du golfe de Guinée de s’organiser pour lutter contre les actes de violence, de piraterie et les trafics en tous genres.

 

Au cours de la première journée, les travaux se sont concentrés sur l’organisation de l’action de l’État en mer en République de Côte d’Ivoire, organisée et coordonnée par un récent décret de février 2014, en présence de l’ensemble des services et acteurs étatiques ivoiriens concernés et de représentants de l’AEM française qui ont partagé leur expérience.

 

La deuxième journée a été consacrée à l’état des lieux des menaces et des dispositifs de sécurisation maritime mis en place aux niveaux nationaux et régionaux de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), notamment, en présence des responsables des composantes navales et « coast guards » des Etats riverains du golfe de Guinée et de représentants de la CEDEAO.

 

Ouvert par S.E.M. Ahmed Bakayoko, ministre d’État, ministre de l’Intérieur représentant le Premier ministre, le séminaire a été clôturé par SEM. Paul Kofi Kofi, ministre auprès du Président, chargé de la Défense, qui a salué le franchissement d’une étape fondamentale dans la prise en compte des enjeux inhérents à la sécurité maritime dans la zone.

 

Le BPC Mistral et le FLF La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Ils participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Ce dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 10:55
L’Armée de l’air fête ses 80 ans à Cazaux, en juin


14.04.2014 Aerobuzz.fr
 

Les samedi 21 et dimanche 22 juin 2014, à l’occasion des journées de la base aérienne 120 (BA 120) de Cazaux, l’armée de l’air célèbrera l’anniversaire des 80 ans de sa création (le 2 juillet 1934).

Lors d’un grand meeting aérien, des présentations statiques et dynamiques seront réalisées par des avions emblématiques de l’armée de l’air française, des plus anciens aux plus récents.
Ce meeting sera également l’occasion de célébrer les 100 ans de la base aérienne de Cazaux et les 100 ans de la 1ère mission aérienne spéciale. En effet, il y a un siècle, pour la première fois, une mission aérienne pénétrait les lignes ennemies pour en exfiltrer du personnel détenteur de renseignements.

La journée du samedi 21 juin est dédiée aux autorités civiles et militaires ainsi qu’au personnel de la BA 120 de Cazaux et à leur famille.

Le site des 80 ans de l’Armée de l’Air

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:56
Vol en patrouille photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

Vol en patrouille photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

 

12 avr. 2014  Dassault Aviation

 

On March 20, 2014, Dassault Aviation organized a formation flight of the nEUROn unmanned combat air vehicle (UCAV) with a Rafale fighter and a Falcon 7X business jet. This was the first time in the world that a combat drone flew in formation with other aircraft.

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:55
Forces Spéciales - Le rendez-vous annuel ! (photos)

 

11.04.2014 Armée de Terre

 

Du 24 mars au 11 avril 2014, la brigade des forces spéciales Terre s’est retrouvée sur le camp de Caylus, lors de l’exercice Gorgones. Zoom sur la phase d’entraînement technique et tactique où ces supers combattants ont éprouvé leur maîtrise et leur sang-froid.

 

Galerie photos

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55
Rafale : l'avenir du missile AASM de Safran en question

 

April 14, 2014, Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La production du missile AASM pourrait s'arrêter à la mi-2016. Pour maintenir les compétences, il faudrait qualifier cet armement sur le Mirage 2000.

 

Pour Safran, l’avenir de l’AASM, l’un des missiles du Rafale, se joue cette année. En 2005, lorsqu’il a fusionné avec Sagem, l’équipementier aéronautique a hérité de cet « armement air-sol modulaire » - prononcer « 2ASM » - conçu pour détruire par tout temps des cibles terrestres avec une très grande précision. Véritable bijou technologique, mais gouffre financier, l’AASM a fait ses preuves en Libye notamment. Mais depuis, le couperet de la loi de programmation militaire 2014-2019 est tombé et risque de faire perdre à la France une compétence technologique d’excellence, avertit l’industriel en sous-main.

Initialement, l’armée de l’air française avait prévu d’acheter 4.200 AASM. Pour des raisons budgétaires, la cible a été ramenée à 1.748 exemplaires, à plus de 170.000 euros pièce. Compte tenu de la cadence actuelle, un peu plus de 18 par mois, et de la quantité déjà produite, le dernier missile sortira de l’usine Sagem de Montluçon en Auvergne en mai 2016. Une centaine d’emplois sont concernés sur ce site et un peu plus en région parisienne.

Safran doit donc anticiper dès l’année prochaine d’éventuelles reconversions industrielles, d’autant que les perspectives d’exportation du Rafale en Inde et au Qatar n’apporteraient pas de gros volumes supplémentaires d’AASM. A moins qu’une solution soit trouvée pour augmenter ceux-ci. Sur le papier, c’est simple: il suffirait d’ouvrir d’autres débouchés au missile. Autrement dit, le qualifier sur d’autres avions de combat que le Rafale.

 

D’autres débouchés

C’est ce qui est en cours avec le F-16 de Lockheed Martin dans le cadre d’un programme Otan . Des essais sont prévus dans quelques semaines, mais le projet, mené très discrètement, n’avance pas très vite. L’autre débouché, le plus naturel, c’est le Mirage 2000, d’autant que des tests ont été conduits avec succès il y a cinq ans. Compte tenu du nombre de Mirage 2000 encore en service dans le monde ce serait une opportunité à l’exportation très intéressante pour l’AASM. Un pays au moins en a fait la demande selon nos informations, il s’agit du Pérou.

Le sujet est bien connu de la DGA, mais il se heurte à un problème de fonds: combien ? Selon l’adaptation souhaitée, la facture va de quelques dizaines de milliers à 100 ou 200 millions d’euros. Dans le cas des Mirage F1 marocains, c’est la version « light » qui a prévalue. Deuxième question épineuse : qui payerait ? Safran ? Le client export  ? L’Etat ? Sans doute un cocktail des trois.

Enfin, il reste à voir si Dassault verra cela d’un très bon œil. L’avionneur français s’est opposé à ce qu’un armement aussi sophistiqué puisse être porté sur un concurrent du Rafale à l’exportation comme le F-16. En serait-il de même avec le Mirage 2000 ?

Compte tenu de l’échéancier, une décision doit être prise cette année pour rendre la filière AASM pérenne au delà du Rafale. Si une solution est trouvée, alors on peut imaginer qu’à moyen terme, Safran transférera la maîtrise d’oeuvre du missile à MBDA, qui a vocation a concentrer tous les programmes de missiles en France.

 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55

by beed.tv

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55
Exercice régimentaire PROVENCE pour le 519e groupe de transit maritime

 

14 avril 2014. Portail des Sous-marins

 

Baptisé « PROVENCE » en référence à la commémoration du 70e anniversaire du Débarquement de Provence, cet exercice régimentaire organisé en terrain libre par le 519e groupe de transit maritime (519e GTM) a eu pour objectif de simuler le déchargement complet d’un navire affrété mouillé en rade de Toulon.

 

Cet exercice a par ailleurs marqué une nouvelle étape de la collaboration avec la batellerie de la flottille amphibie dans le cadre de la réalisation du contrat opérationnel du régiment de la « Jonque ». Ainsi, le 519e GTM a déployé du 03 au 09 avril 2014 un SPOD (Sea Port Of Debarkation. En effet, ont été mis en œuvre simultanément deux chantiers « quai », un chantier « bord » et une zone de livraison-réception sur le littoral varois.

 

Durant six jours, le centre opérationnel a commandé et coordonné les opérations maritimes et de mise à terre du fret logistique correspondant à vingt jours de combat d’un groupement tactique interarmes (GTIA).

 

L’exercice PROVENCE a été l’occasion pour le 519e GTM d’accomplir pleinement ses missions de commandement d’un SPOD et d’armer la composante transbordement maritime dans le cadre d’un engagement interarmées.

 

Source : Marine Nationale (CECMED)

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 05:50
Berlin voit de nombreux signes d'un soutien de Moscou aux groupes armés en Ukraine

 

14 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Le gouvernement allemand a estimé lundi qu'il y avait de nombreux signes d'un soutien de Moscou aux groupes armés opérant en Ukraine.

 

Il y a de nombreux signes que dans l'est de l'Ukraine des groupes armés actifs reçoivent le soutien de la Russie, a assuré la porte-parole adjointe du gouvernement, Christiane Wirtz, alors que les insurgés armés pro-russes tenaient toujours tête au gouvernement pro-européen lundi dans l'est de l'Ukraine, plus que jamais menacée d'éclatement.

 

Quand on voit le comportement, les uniformes et les armes portées par quelques-uns de ces groupes, il ne peut pas vraiment s'agir de groupes de défense de citoyens qui se sont autocréés, a ajouté la porte-parole, au cours d'une conférence de presse régulière.

 

A l'occasion d'une cérémonie commémorant la Première Guerre mondiale organisée par son Parti social-démocrate (SPD), le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, a mis en garde contre la résurgence des nationalismes au sein de l'Europe et parmi ses voisins.

 

En présence du Premier ministre français, Manuel Valls, qui faisait son premier déplacement à l'étranger depuis son arrivée à la tête du gouvernement, M. Gabriel a estimé que l'accalmie née de la fin des troubles entre opposition et pouvoir en Ukraine avait laissé place à la confrontation militaire en cours et montré que la Russie était apparemment prête à laisser ses chars franchir les frontières européennes.

 

Subitement, nous qui nous trouvions en position d'observateurs sommes entraînés dans un conflit rampant et potentiellement incendiaire qui exige également de l'Europe qu'elle paie un prix, sous la forme de sanctions à l'encontre de la Russie, a souligné M. Gabriel.

 

De son côté, Manuel Valls a appelé au dialogue et au respect des règles internationales dans le dossier ukrainien. Nous sommes en train de vivre en Ukraine une des situations les plus tendues, les plus difficiles depuis la chute du Mur de Berlin, a-t-il estimé.

 

Le gouvernement allemand est inquiet de la nouvelle aggravation de la situation dans l'est de l'Ukraine, avait auparavant insisté la porte-parole adjointe du gouvernement.

 

Nous estimons donc que la Russie a une responsabilité particulière pour éviter une nouvelle escalade et pour contribuer à une stabilisation de la situation en Ukraine, avait-elle ajouté.

 

Un retrait des troupes déployées à la frontière ukrainienne, une baisse des prix du gaz et un langage pondéré en font également partie, avait-elle encore souligné.

 

La porte-parole a également indiqué que la chancelière Angela Merkel, actuellement en vacances en Italie, avait eu un entretien téléphonique lundi matin avec le Premier ministre britannique David Cameron.

 

A Luxembourg, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a souhaité lundi que l'Union européenne renforce ses sanctions contre la Russie et veut tenter de convaincre ses homologues européens réunis à Luxembourg.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 18:56
Armées : la France maintient ses dépenses militaires malgré la crise

 

14/04/2014 Par Antoine Daccord –RTL.fr (AFP)

 

Les dépenses militaires mondiales en 2013 sont en baisse, Etats-Unis en tête. Pas la France, dont les dépenses restent néanmoins inférieures à 2008.

 

Les dépenses militaires ont diminué en 2013, tirées à la baisse par la réduction des budgets des armées occidentales et en particulier américaine, a annoncé lundi 14 avril le Sipri, un centre de recherche suédois. Principale exception, la France, qui se distingue car elle a, "malgré sa croissance économique faible, largement maintenu ses dépenses militaires pendant la crise économique mondiale, avec des dépenses en 2013 inférieures de seulement 4% à celles de 2008", a noté le Sipri.

En 2012, dans le monde, ces dépenses avaient, pour la première fois depuis 1998, baissé, de 0,4%, mais le recul s'est accéléré, atteignant 1,9%, selon les calculs de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Toutefois, "l'augmentation des dépenses militaires dans les pays émergents et en développement se poursuit sans relâche", a souligné dans un communiqué le directeur de recherche sur les budgets militaires, Sam Perlo-Freeman. "Même si dans certains cas elle est la conséquence naturelle de la croissance économique ou une réponse à des besoins de sécurité réels, dans d'autres cas elle représente une dilapidation des revenus tirés des ressources naturelles, (est) le fait de régimes autocratiques, ou (de) l'apparition de courses régionales à l'armement".

Le monde a dépensé 1.750 milliards de dollars (plus de 1.250 milliards d'euros) pour ses armées en 2013, relève le Sipri. L'évolution en pourcentage de ces dépenses tient compte de l'inflation. Les États-Unis, pays qui a le plus gros budget consacré à la défense, l'ont abaissé de 7,8%, avec la fin des opérations en Irak, le début du retrait d'Afghanistan, et les coupes automatiques dans les dépenses adoptées par le Congrès en 2011. Les trois suivants (Chine, Russie et Arabie saoudite) font en revanche partie des 23 pays qui ont plus que doublé leur budget depuis 2004.

 

1.750 milliards de dollars au total en 2013

 

Pékin a dépensé 7,4% de plus en 2013, et les différends territoriaux avec la Chine ont incité certains de ses voisins à accroître les crédits accordés aux militaires. "Les inquiétudes du Japon quant à la puissance militaire croissante de la Chine, s'ajoutant à la politique nationaliste du gouvernement nippon, ont amené Tokyo à mettre fin à la baisse de longue date et progressive de ses dépenses militaires", a expliqué Perlo-Freeman.

En Asie également, l'Afghanistan a connu la plus forte hausse, 77%, dans la perspective du retrait de la plupart des soldats étrangers de son territoire fin 2014. Au Moyen-Orient, les budgets se sont accrus de 4% en 2013. Cette estimation reste sujette à caution, aucun chiffre n'étant disponible pour les Émirats arabes unis, l'Iran, le Qatar et la Syrie.

"Et même là où elles sont disponibles les données ne couvrent peut-être pas toutes les dépenses militaires", d'après Perlo-Freeman. L'Arabie Saoudite a dépassé en 2013 aussi bien la France (tombée à la 5e place) que le Royaume-Uni (6e). Le Sipri a expliqué le bond de 14% de ses dépenses par les tensions avec l'Iran et les craintes de révolte. En Afrique, les dépenses ont augmenté de 8,3%, dopées par les revenus pétroliers de pays comme l'Algérie et l'Angola.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 18:55
Entraînement de défense aérienne pour la frégate Forbin

 

14 Avril 2014 Marine nationale

 

La frégate de défense aérienne (FDA) Forbin a appareillé de Toulon le mardi 01 avril 2014 pour participer à l’entraînement Ground base air defense exercise (GBADEX 2014).

 

S’inscrivant dans une dynamique de coopération lancée depuis plusieurs années entre les moyens navals et terrestres de la défense surface air, cet entraînement est le fruit d’une longue préparation commune entre le Forbin et l’escadron de défense Sol-Air (EDSA) 4/950 « Servance » basé à Luxeuil.

 

Organisé autour d’un scénario global de protection de nombreux sites à terre, GBADEX 2014 a rassemblé près de Narbonne deux batteries françaises de type « Mamba », une section du 4ème régiment d’artillerie antiaérienne de Mantoue (Italie), deux centres de management et de coordination de la 3D (CMD3D) ainsi que le Forbin en zone littorale.

 

Face à ce dispositif très complet de défense de site, les forces aériennes (dont celles de l’aéronautique navale) ont apporté une contribution offensive importante pendant trois jours consécutifs en fournissant de nombreux moyens : des avions de chasse (Mirage F1, Mirage 2000 D, C et N, Rafale Air et Marine), un avion radar E-3F et un hélicoptère de l’armée de l’Air type Caracal. Quatre hélicoptères Gazelle du 3ème régiment d’hélicoptères de combat d’Étain (Meuse), unité de l’aviation légère de l’armée de Terre, ont également contribué à la permanence de la menace.

 

A bord du Forbin, une cellule embarquée, la « White Cell » regroupait les acteurs de l’armée de l’air et de la marine pour planifier la réalisation de cet entraînement. Après une première phase de montée en puissance, de fructueux échanges interarmées se sont naturellement établis. De nombreux objectifs ont ainsi été atteints comme le partage de la situation air par liaisons de données permanentes, ou encore la création d’un réseau de commandement cohérent et innovant s’appuyant sur des communications IP non satellitaires.

 

Nouvelle étape dans le cadre du développement de la défense Surface-Air, GBADEX 2014 aura ainsi été une occasion d’assurer l’intégration et l’entraînement mutuels de la chaîne de défense aérienne française et européenne.

Entraînement de défense aérienne pour la frégate Forbin
Entraînement de défense aérienne pour la frégate Forbin
Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:55
Préparation opérationnelle - Préparer son alerte

 

14/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

L’actualité récente, au Mali et en RCA, a encore démontré la nécessité d’un dispositif prêt à partir ; le commandement des forces terrestres (CFT) a décidé, depuis 2013, de normaliser la préparation opérationnelle des unités prenant l’alerte opérationnelle par une mise en condition Guépard (MC GPD).

 

Préparer son alerte

 

Le centre d’entraînement des postes de commandement (CEPC) a proposé au CFT de concevoir et conduire un exercice au profit des états-majors prenant l’alerte. L’objectif est de leur permettre de travailler les procédures, revoir les savoir-faire tactiques fondamentaux et se préparer intellectuellement à une projection sur très court préavis. La montée en puissance du Guépard s’inscrit dans une démarche de préparation opérationnelle générique, orientée en fonction des engagements les plus probables au moment de la désignation.

 

Configuration intellectuelle

 

Aboutissement de la mise en condition du Guépard, l’exercice MONCLAR1 du CEPC restitue au mieux la réalité et la complexité des engagements actuels. « Les scénarii sont écrits en s’inspirant directement des RETEX dont dispose le centre. En effet, le CEPC capitalise sur sa connaissance des théâtres d’opérations actuels, acquise par le biais des exercices des mises en condition avant projection (Afghanistan, Liban, RCI, Mali, RCA). Enfin, nous intégrons les éléments structurants que nous fournit l’état-major opérationnel Terre (EMOT) : les forces pré-positionnées, la prise en compte de l’interarmées et la conduite d’opérations conjointes entre les forces conventionnelles et les forces spéciales », explique le lieutenant-colonel Renaud Rondet, chef du bureau entraînement et responsable de la conception des thèmes puis de la conduite de l’animation.  L’objectif final pour l’état-major entraîné est de roder ses procédures, prendre en compte l’intégration des renforts (forces aériennes, renseignement, forces spéciales, logistique) et de se mettre dans une configuration intellectuelle d’engagement opérationnel. Cet exercice comprend trois phases qui couvrent la majorité des actions envisagées pour une unité d’alerte Guépard : le renforcement des forces pré positionnées par les unités d’alerte, une RESEVAC2 au plus près de la réalité des engagements actuels et une action de coercition pour garantir la qualité de l’entraînement, en travaillant les savoir-faire fondamentaux de la manœuvre interarmes.

 

Les premiers jours s’organisent autour d’un cycle de conférences sur les zones probables de crise, d’un rappel sur les modalités de déclenchement et de préacheminement du Guépard et d’une présentation sur l’emploi de fonctions opérationnelles spécifiques qui n’appartiennent pas organiquement à la brigade (logistique avec le bataillon logistique, renseignement avec les sous-groupements de renseignement multi-capteurs, groupement aéromobile). Dans ces domaines, des experts de tous niveaux et d’origines variées sont amenés à intervenir pour donner au futur détachement les connaissances nécessaires à une prise d’alerte efficace. « Cet entraînement permet de perfectionner des procédures internes déjà bien rodées dans un exercice clé en main. Il nous a également permis de tester le centre opérations (CO) GUEPARD 72 h, à effectif contraint, lors d’un scénario de type RESEVAC (évacuation de ressortissants), avec un nombre important d’incidents simultanés », précise le lieutenant-colonel Denis Bretaudeau, chef CO depuis le mois d’août 2013. « Le rythme de l’exercice est très dense. Il faut faire preuve de souplesse et s’adapter très vite à ce nouvel environnement », souligne l’adjudant-chef Steve Chabrol du régiment médical (RMED) de la Valbonne.

 

« La finalité du dispositif Guépard est de mettre à la disposition du commandement une force constituée, apte à faire campagne en tout lieu et pour tout type de mission, sur très court préavis. Sa montée en puissance s’inscrit donc, par essence, dans le cadre de la préparation opérationnelle générique. » Directive du CFT sur la mise en condition Guépard du 11 juin 2013.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:55
Préparation opérationnelle - Du sur mesure

 

14/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

Exigeante, sans concession, la mise en condition avant projection (MCP), dernier étage de l’édifice de la PREPA OPS, prépare nos soldats et nos unités à faire face à toutes les situations auxquelles ils pourront être confrontés au cours de leur mission, y compris les phases de combat les plus dures et les plus complexes. C’est leur « assurance-vie ».

 

MCP du sur mesure

 

« L’évolution du contexte d’engagement sur certains de nos théâtres de projection conduit à aménager la mise en condition avant projection (MCP) au plus près du besoin. L’adaptation des MCP aux réalités opérationnelles se concrétisera désormais par le passage accru en centre d’entraînement spécialisé (CES), qui visera un entraînement davantage spécifique et approprié à chaque contexte d’engagement1. »

 

Étape majeure précédant l’engagement, la MCP complète la préparation opérationnelle générique. Elle désigne la partie de la PO spécifique à la mission pour laquelle l’unité est désignée. Elle vise à mettre l’ensemble des formations au même niveau d’excellence. À cet effet, elle constitue une préparation sur mesure. Tout personnel effectue une MCP répondant aux besoins du théâtre sur lequel il est projeté.

 

Continuum de la PO

 

La MCP s’organise en trois temps : une période de préparation individuelle décentralisée (réalisée le plus souvent en garnison), une période de préparation collective décentralisée (axée sur la répétition (drill) des savoir-faire collectifs métier en camps, voire en centre d’entraînement spécialisé) et une période de préparation collective centralisée durant laquelle les unités et leur état-major sont évalués.

 

Tous les efforts consentis durant la PO, chaque action d’instruction et d’entraînement, s’incrivent dans le continuum PO générique2. L’exploitation du retour d’expérience permet une adaptation continue de la PO, tant en PO générique qu’en MCP.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:55
Les robots sous-marins ont aussi leur Wi-fi

 

14/04/2014 DGA

 

L’entreprise Subsea Tech a développé* un nouveau modèle de robot doté d’un système de communication laser comparable au Wi-fi terrestre. Baptisé « Lamparo », ce projet fait aujourd’hui la fierté de la PME marseillaise spécialisée dans la conception et la fabrication de robots sous-marins. Interview de son président, Yves Chardard.

 

Vous avez mis au point un système de Wifi sous-marin, de quoi s’agit-il ?

Ce projet consiste à développer un système de communication sous-marine par voie optique. L’idée, c’est de remplacer l’actuelle technologie sans fil acoustique par un système laser. Nous l’appelons Wi-fi sous-marin car il a plusieurs points communs avec le Wi-fi terrestre que tout le monde connaît. Il permet de transmettre une très grande quantité d’informations, et ce, à la vitesse de la lumière, le tout à quelques dizaines voire centaines de mètres de distance.

 

En quoi est-il révolutionnaire ?

À titre de comparaison, c’est à peu près la même révolution que lorsque l’on est passé du téléphone classique au sans-fil ! Aujourd’hui, il n’existe pas de moyen de communication sous-marin sans fil à si haut débit. Le projet Lamparo va nous donner la possibilité de passer de grandes quantités d’informations sans l’inconvénient d’un câble et avec des performances en débit bien plus élevées que par acoustique ! Il va permettre de franchir de nouvelles barrières en termes de portée optique sous-marine et de débit pour atteindre les performances équivalentes à celle du Wifi terrestre. La transmission en un temps record de données de type vidéo ou sonar pourra se faire depuis notre petit robot sous-marin vers la surface sur un navire ou vers les plateformes pétrolières dans le civil par exemple. Les communications sont également possibles entre plusieurs robots sous-marins.

 

Quel est le rôle de la DGA dans ce projet ?

La DGA est financeur à travers le dispositif Rapid pour les innovations duales, mais pas seulement. Elle a aussi un rôle précieux de suivi et de conseil, puisqu’elle intervient dans les revues techniques pour réorienter si besoin les avancées du projet.

 

À quelle étape en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous avons commencé les premiers essais il y a deux ans, en eau claire, en Méditerranée avec des lasers rouges, les plus conventionnels. Depuis, nous sommes passés à d’autres longueurs d’ondes, notamment des lasers bleus qui permettent d’avoir une portée plus importante et enfin des lasers avec une fréquence adaptée pour communiquer dans les milieux « turbides », c’est-à-dire avec une visibilité plus restreinte. Pour cela, nous avons fait des essais en bassin et en milieu naturel en Bretagne car les eaux y sont moins claires qu’en Méditerranée. Aujourd’hui, nous sommes en phase finale du projet Lamparo. Ce Wi-fi sous-marin devrait d’ailleurs être commercialisable à l’horizon 2015. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisque nous envisageons déjà d’améliorer ses performances !

 

* avec ses partenaires Oxxius et III-V Lab ainsi que ses sous-traitants LCFIO, Eiscom et Thales

 

Lamparo en chiffres

- 70 cm de long, 26 cm de large et 22,4 cm de hauteur ;

- un poids de 9 kilos ;

- un débit d’informations entre 10 et 50 méga bits par seconde ;

- une vitesse de circulation de l’information de 300 000 km par seconde, soit la vitesse de la lumière (contre 1 500 m par seconde par voie acoustique sous-marine).

- Une portée déjà supérieure à 35 m mais en constante amélioration

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:45
RCA: les gendarmes commencent leur mission de mentoring des forces de sécurité locales


14.04.2014 par Philippe Chapleau  - Lignes de Défense
 

Les gendarmes mobiles français ont commencé leur mission de mentoring des forces de sécurité centrafricaines. Depuis vendredi, avec un appui des chasseurs du 13e BCA lors de leurs sorties dans la capitale, les "moblos" encadrent et conseillent les gendarmes centrafricains (photos AFP).

CAFRICA-FRANCE-UN_4.jpg

En patrouille dans Bangui.

CAFRICA-UNREST-2144.jpg

La double mission des gendarmes français: contribuer au maintien de l'ordre et mentorer les forces de sécurité locales.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
DGA Essais en Vol : L’ABE-NG touche au but

Le Fokker 100 de DGA-EV au cours de son premier vol. L’appareil n’emporte aucune charge externe.  photo DGA EV

 

30.03.2014 par Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

Un Fokker 100 avec des missiles Mica sous la voilure, un pod Reco NG sous le fuselage et une cocarde sur le réacteur : l’Avion Banc d’Essais-Nouvelle Génération dont DGA-EV, ex Centre d’essais en vol (CEV), vient d’être doté, ne passe pas inaperçu...

Depuis bientôt 45 ans, « DGA Essais en Vol » (DGA-EV, ex Centre d’Essais en Vol) utilise une flotte de Mystère XX pour les essais des équipements et des systèmes embarqués des aéronefs militaires. Aux plus belles heures de feu le CEV, la flotte de Mystère comptait pas moins de quatorze avions. Le CEV ne le savait pas à l’époque, mais il était riche et chaque nouveau programme justifiait l’achat de son avion d’essais spécifique. Mais cette flotte est aujourd’hui en voie d’obsolescence. « Dans quatre ou cinq ans, ça va devenir compliqué de faire voler les avions » glisse un interlocuteur de la DGA. D’ores et déjà, l’emploi des Mystère XX est « en chute libre », sachant que les avions ne volaient déjà pas beaucoup quand ils étaient au mieux de leur forme. Entre deux chantiers de modification, 80 heures de vol passées dans le ciel chaque année était considéré comme un bon score pour un avion…

Toutes ces raisons ont poussé la DGA-EV à s’intéresser à la mise au point d’un avion permettant de rationaliser les campagnes d’essais, en offrant des performances en hausse pour faire face aux programmes à venir. Avec comme maitre mots, modularité, polyvalence, puissance électrique embarquée et capacité de refroidissement.

JPEG - 18 ko

Un des premiers vols avec l’ensemble des charges externes et le nez du Rafale.

photo DGA EV

Le marché est notifié fin 2009 à Sabena Technics, avec pour mission de trouver l’avion adéquat, de le modifier et de le faire certifier par l’EASA. Le tout pour une enveloppe globale de 35 M€. Le porteur est rapidement trouvé : il s’agira d’un Fokker 100 ex Regional (F-GPXL) récemment retiré du service par la filiale d’Air France.

 

JPEG - 22.9 ko

Décollage avec le nez du Rafale mais sans charge externe.

photo DGA EV

« Nous avions regardé dans un premier temps du côté du Falcon 2000 puis du Boeing 737 explique Pierre Terrée, directeur technique pour DGA–EV. Le premier permettait de doubler la charge utile par rapport au Mystère XX, il restait un peu cher et n’offrait pas de progrès suffisant en matière de puissance embarquée et de refroidissement. Le Boeing était un peu trop gros pour nos besoins et trop bas sur roues pour l’accrochage de charges externes  ». Les Airbus A320 ne sont pas considérés : dans les spécifications de la DGA, il est alors précisé que des commandes de vol électriques n’étaient pas souhaitables, pour ne pas complexifier le couplage des commandes avec les modifications aérodynamiques dues aux emports externes.

JPEG - 47.7 ko

Le Fokker 100 de la DGC à Mérignac, avec la pointe avant Rafale

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

« Le Fokker 100 offre un très bon compromis pour nous poursuit Pierre Terrée. L’avion a la bonne taille, il est solide, fiable, conforme à la réglementation aéronautique. Par rapport au Mystère XX, on gagne 5.000 ft en plafond tout en gardant 100% de l’énergie disponible à bord. L’avion vole un peu moins vite, mais on double la charge utile et répond parfaitement à notre spécification : en plus de l’équipage d’essais, des installations fixes et du carburant, il nous offre la possibilité d’emporter 3 tonnes minimum d’équipements, en interne ou en externe, pendant trois heures. Sabena Technics nous garantit par ailleurs la pérennité du soutien logistique pour les vingt ans suivant sa mise en service ».

L’avion est acheté en 2010 et il entre immédiatement en chantier à Dinard. La structure est renforcée pour permettre la création des points d’emport. Toute l’architecture de la pointe avant est également revue : c’est un point essentiel de la modification et une des raisons qui a également fait préférer le Fokker 100 au Boeing 737 : il faut non seulement renforcer la structure pour accrocher un radar lourd en porte à faux, mais également faire passer tous les câblages et le système de refroidissement. La modification de cette pointe avant s’accompagne du déplacement de toutes les antennes s’y trouvant normalement : ILS, VOR, radios etc. Plusieurs autres antennes sont également mises en place (par exemple pour la télémesure) ou prévues (futurs emplacements pour l’IFF ou le MIDS).

 

JPEG - 53.3 ko

Sur la console de droite du Fokker 100 de DGA EV, le minimanche et l’écran permettant de prendre la main sur une charge utile.  photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

 

JPEG - 63.5 ko

Rien n’a été modifié sur la planche de bord du Fooker 100 de Regional

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Le poste de pilotage est laissé inchangé, à une exception près : l’ajout d’un minimanche latéral et d’un écran en place droite, pour permettre le cas échéant à un pilote de prendre la main sur une charge utile. En cabine, le chantier est également colossal : les 90 sièges sont enlevés, remplacés par quatre postes opérateurs et cinq baies d’instrumentation modulaires. En soute, un SMOC (Système de Mise en Œuvre Capteur) fait l’interface entre les capteurs emportés sous l’avion et les baies d’instrumentation. Pour faire dialoguer tout ce petit monde, 2,5 tonnes de câbles (plusieurs centaines de kilomètres au total…) sont installés dans la cabine. « L’avion est câblé dans tous les standards imaginables et l’accent est mis sur la modularité » résume un ingénieur d’essais de DGA-EV.

 

JPEG - 59 ko

La cabine du Fokker 100 de DGA EV, avec les kilomètres de cables dans leurs gaines oranges. - Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

 

JPEG - 64.8 ko

Le Fokker 100 de DGA EV est équipé de ballasts dans le cadre des vols de certification. - Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Quand il fallait six mois de travaux pour modifier un Mystère entre deux campagnes, quelques heures suffiront à changer la configuration du Fokker. DGA-EV ambitionne de réaliser 150 vols d’essais par an, avec la possibilité de réaliser deux essais distincts à chaque vol. L’ABE-NG serait à même de remplacer à lui seul trois ou quatre Mystère XX.

 

JPEG - 49.1 ko

MICA sous les ailes et Reco NG sous le fuselage du Fokker 100.

Ces emports ne correspondent pas pour l’heure à des programmes précis : ils valident simplement les capacités en masse et en volume des charges accrochables sur le Fokker 100 - photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Après un peu plus de trois ans de chantier, l’avion a réalisé son premier vol en décembre 2013. Dix sept autres ont suivi depuis, essentiellement liés au processus de certification EASA. « Nous avons voulu cette certification pour faciliter le processus de validation des performances demandées, mais l’avion continuera à évoluer sous le régime des autorisations de vol, la DGA étant autorité technique » explique Pierre Terrée. Cette certification reprend celle du Fokker 100 en ajoutant un STC propre aux modifications apportées. Une attention particulière a été portée sur le décrochage. Pour l’heure, les décrochages à plat avec l’ensemble des charges externes et le nez Rafale ont été passés en revue. Les décrochages en virage avec différents taux d’entrée et avec les MICA sous les ailes ont aussi donné satisfaction. Le bon fonctionnement des équipements de radio navigation et de communication sera également vérifié dans le cadre de la certification qui consommera au total une cinquantaine de vols.

 

JPEG - 45.8 ko

Placée en soute, l’installation de refroidissement des équipements électroniques du Fokker 100 de DGA EV -  Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

La DGA-EV prévoit la mise en service de son nouvel avion en janvier 2015. L’ABE-NG évoluera depuis Cazaux ou Istres, et une de ses premières contributions devrait porter sur la mise au point de l’IFF-NG du Rafale. La capacité de refroidissement mise en avant par la DGA devrait également être la bienvenue dans le cadre des évolutions du radar RBE2…

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
Le FELIN en zone urbaine

 

14/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

Le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8eRPIMa) s’aguerrit au centre d’entraînement en zone urbaine (CENZUB). L’occasion de tester et évaluer l’équipement FELIN et de faire remonter les appréciations positives ou négatives des utilisateurs. Tous les retours d’expérience permettront aux industriels de perfectionner ce système d’arme, pour le rendre de plus en plus performant et en adéquation avec les besoins des combattants sur le terrain.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
Tir d'essai d'un missile de croisière naval (MdCN) © DGA

Tir d'essai d'un missile de croisière naval (MdCN) © DGA

 

14/04/2014 par Guillaume Steuer - Air & Cosmos

 

Nouveau succès pour le missile de croisière naval (MdCN), développé par MBDA pour équiper la Marine nationale : la Direction générale de l'armement a annoncé le 10 avril avoir mené à bien le deuxième tir de qualification de l'engin, le 8 avril dernier, depuis son site de Biscarrosse. Cet essai, représentatif d'un tir depuis une frégate, visait à démontrer des capacités complémentaires par rapport au précédent tir de qualification qui avait eu lieu le 1er juillet 2013. En l'occurrence, il a permis de valider le bon comportement du missile dans une phase de "vol en haute altitude", d'après la DGA.

 

Attendue courant 2014, la qualification complète de cette nouvelle munition (anciennement connue sous l'appellation Scalp Naval) devrait encore nécessiter un tir supplémentaire. Celui-ci devrait être mené dans une configuration "sous-marine", puisque le MdCN est appelé à équiper non seulement les frégates Fremm, mais aussi les futurs sous-marins nucléaires d'attaque de classe "Barracuda".

 

Une première capacité opérationnelle est attendue dès la fin 2014 sur la Fremm "Normandie", deuxième bâtiment de ce type livré à la Marine nationale. La mise en service opérationnel sur sous-marin est désormais attendue "à l'horizon 2018", selon la DGA. Un premier lot de missiles en configuration "Fremm" devrait être réceptionné en juillet 2014, selon le ministère de la Défense.

 

Le programme MdCN n'a pas échappé aux coupes sombres décidées dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019 : au final, seuls 150 missiles seront commandés pour équiper les forces françaises, alors qu'il en était initialement prévu 250, puis 200. De quoi s'interroger sur la rentabilité globale d'un programme qui, à l'origine, tablait sur quelques perspectives à l'export, notamment en Arabie Saoudite et en Grèce, qui semblent désormais hors d'atteinte.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
ODISSEUS® : le nouveau logiciel d’aide à la navigation de DCNS dédié aux sous-marins

 

21/03/2014 DCNS Group

 

Si le marché dispose aujourd’hui de plusieurs logiciels de cartographie numérique pour les bâtiments de surface, rares sont les produits dédiés aux sous-marins. Fort de ce constat, DCNS s’est engagé dans le développement d’un outil doté de fonctionnalités uniques, prenant en compte une troisième dimension : l’immersion.

 

Toutes les fonctionnalités de sécurité nautique sont au rendez-vous

 

ODISSEUS® (Onboard Display & Information System for SubmarinE Underwater Safety) va permettre aux équipages des sous-marins d’intégrer l’environnement tactique à la situation nautique et d’être alertés sur les dangers en milieu immergé (échouement ou collision avec les navires détectés). Le logiciel permettra également d’optimiser la précision de positionnement du navire.

 

ODISSEUS® est intégré au système de combat

 

Grâce à ses interfaces avec le système de combat, ODISSEUS® met à la disposition des marins l’ensemble des données indispensables à la sécurité nautique de leurs missions. Ces informations sont affichées en superposition d’un fond cartographique à jour : routes planifiées, pistes environnantes, vidéo radar, visées des mâts optroniques et même l’image en temps réel issue du sonar d’évitement de mines.

 

Un logiciel disponible partout dans le sous-marin

 

A produit innovant, liberté d’utilisation optimale. ODISSEUS® met fin aux barrières d’exploitation sur un seul poste en un seul lieu. Sa disponibilité est démultipliée : depuis le poste de central de navigation opérations jusqu’au carré des officiers.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:45
Les soldats tchadiens ont déjà quitté le sol centrafricain

 

14-04-2014 par RFI

 

L'intégralité du contingent incorporé à la Misca a passé la frontière et regagné son pays. C'est ce que déclare le général Martin Tumenta Chomu, commandant militaire de la force africaine (Misca). Le Tchad se retire donc de République centrafricaine, comme il l'avait annoncé il y a une semaine.

 

Ndjamena avait dénoncé une campagne malveillante, après des critiques formulées contre les agissements de son armée dans ce pays.

 

La force africaine perd ainsi quelque 850 hommes qui étaient déployés dans le Nord, dans les villes de Bossangoa, Bouca, Batangafo, Kaga Bandoro, Ndélé, Kabo et Dekoa.

 

Du coup, la Misca a redéployé 215 de ses hommes, en coordination avec les forces françaises de l'opération Sangaris. Un dispositif d'urgence, explique le général Tumenta Chomu, qui souhaiterait obtenir rapidement du renfort : « Nous espérons au moins un bataillon supplémentaire. Nous en avons besoin. Mais tout dépendra des négociations avec les pays donateurs. »

 

« Ce type de manoeuvre était prévu. »

 

« C'est un redéploiement dans l'urgence, mais ce n'est pas du rafistolage », ajoute le général. Le commandant militaire de la Misca a dû néanmoins faire avec les moyens du bord.

 

Les 215 hommes ont été pris dans les contingents camerounais, gabonais et de la République démocratique du Congo.

 

Ils sont répartis par petites unités d'une vingtaine à une cinquantaine d'hommes, en fonction également des positions tenues par les Français de Sangaris.

 

« Ce type de manoeuvre était prévu. Nous savons faire preuve de flexibilité », explique le général Tumenta. Néanmoins la Misca se retrouve amputée d'une partie non négligeable de ses effectifs, considérés comme très aguerris.

 

Cérémonie de retour

 

Une cérémonie d'accueil sera organisée mercredi à Sarh, dans le sud du Tchad, pour les soldats de retour au pays. « Ensuite ils retourneront dans leurs unités respectives », explique le ministre tchadien de la Communication Hassan Sylla qui regrette les critiques adressées au contingent malgré une mission remplie selon lui, avec brio.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

12.04.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Alors que le BPC russe Vladivostok poursuit ses essais (il était en mer depuis mardi et jusqu'à vendredi dernier), Saint-Nazaire attend toujours les 400 marins russes qui seront formés par l'entreprise française DCI et qui constitueront les premiers équipages du navire.

 

L'attente se prolonge en fait. On les attendait cette semaine; arrivée reportée sine die!

 

La question n'est donc plus de savoir si Paris bloquera la livraison du premier BPC (réponse en octobre, a précisé le ministre français de la Défense il y a quelques jours), mais si et quand les visas d'entrée seront attribués aux marins russes.

 

Précision: les 400 marins ne seront pas tous logés à terre (dans des hôtels locaux qui jonglent actuellement avec les reports et annulations). Certains devraient coucher à bord d'un navire russe.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:40
Un bombardier russe frôle un Airbus d’Air France !

 

 

11/04/2014 latribune.fr

 

Le 14 mars, un avion bombardier russe est passé à à environ 100 mètres d'un A319 d'Air France à 8.000 mètres d'altitude.

 

 

L'équipage d'Air France a entendu le bruit des hélices du bombardier

Peu après son décollage de l'aéroport moscovite de Cheremetievo pour Paris, alors qu'il était à 8.000 mètres d'altitude, l'avion d'Air France a croisé le Tupolev qui effectuait une descente. L'avion militaire russe est passé si près de l'Airbus que les membres d'équipage ont entendu le bruit des hélices du bombardier dont la conception remonte à l'époque soviétique, selon la même source. Air France qui a dénoncé le risque de collision évoqué par le journal russe a déclaré que  l'équipage, "après avoir estimé visuellement que la séparation réglementaire entre l'Airbus A319 et le Tupolev 95 n'était pas assurée, a suivi les procédures internationales en vigueur", selon Air France.

 

photo Air France

photo Air France

Enquête

Selon le journal russe, le pilote d'Air France a dénoncé le danger provoqué par cette proximité dans une note parvenue à Rosaviatsia via le ministère français des Affaires étrangères, ajoute le quotidien russe. Selon une source aéroportuaire citée par Izvestia, l'incident pourrait être lié au départ retardé de l'Airbus qui devait décoller à 14H50 mais s'est envolé seulement à 15H03. Le directeur général du contrôle aérien de la région de Moscou, Igor Moïssenko, a déclaré au journal que le détail des faits et les responsabilités seraient établis à l'issue des travaux de la commission qui enquête sur cet incident.

La distance minimale de sécurité entre deux avions dans le ciel est de 1.000 pieds (305 mètres), observe le quotidien. La direction générale du contrôle aérien de la région de Moscou estime en revanche que cette situation ne présentait aucun danger.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:35
La France et la sécurité en Asie-Pacifique

 

11/04/2014 Sandra Lewinski  - DICoD

 

Le directeur de la Délégation aux affaires stratégiques (DAS), M. Philippe Errera, a présenté  jeudi 10 avril dans les salons de l’Hôtel de la Marine à Paris, la politique de défense et de sécurité de la France en Asie-Pacifique. A cette occasion, il a dévoilé un document intitulé « La France et la sécurité en Asie-Pacifique », en présence d’autorités civiles et militaires françaises et de représentants des principaux partenaires européens de la France.

 

«  Notre prospérité est liée à celle de l’Asie, toute crise dans cette zone affecterait nos intérêts ». Le directeur aux affaires stratégiques (DAS), Philippe Errera, a souligné l’importance d’une politique de défense et de sécurité entre la France et la région Asie Pacifique. La présentation de la brochure «  La France et la sécurité en Asie-Pacifique», à l’hôtel de la Marine le 10 avril a été pour lui l’occasion de rappeler les relations qu’entretient la France avec les pays de cette région et leurs interdépendances croissantes. Dans la continuité du livre Blanc, l’engagement de la France dans cette zone tient aux immenses opportunités qu’offrent ce vaste espace géopolitique, principal moteur de la croissance mondiale ces dernières décennies. «Les exportations de défense en Asie-Pacifique représentent un tiers des exportations totales ce qui contribue au renforcement de l’industrie française» a souligné Philippe Errera.

 

Le directeur aux affaires stratégiques, s’est exprimé aux cotés de son adjoint, Nicolas Regaud et du général Maurin, adjoint au sous-chef plan relation internationale de l’Etat-major des armées (EMA). Ils ont partagé une vision commune sur l’importance de la zone Asie-Pacifique : « Nous devons être en mesure de surveiller, de prévenir et d’agir militairement face à une menace qui porterait atteinte à l’intégrité de notre sécurité». En effet, la France est une puissance de l’océan Indien et du Pacifique. Elle y dispose de territoires et de ressortissants en nombre croissant.

 

Au cours de cette présentation, les différents intervenants ont rappelé que la France a noué des liens étroits avec un grand nombre de pays d’Asie-Pacifique et participe, par sa coopération de défense, à la sécurité de plusieurs d’entre eux. Elle consolide par ailleurs son engagement politique à travers une présence active, le développement de partenariats stratégiques et l’intensification de ses réseaux de coopération. L’océan Indien est une « zone de transit majeure pour le commerce international». Des actions conjointes ont été menées pour enrayer les menaces communes telles la piraterie ou la prolifération des armes. « L’opération Atalante illustre le fait que cette zone est non seulement importante pour la France mais aussi pour l’Union européenne » a insisté Nicolas Regaud.

 

Au delà de ses engagements multilatéraux, la France souhaite aider les pays de la zone Asie-Pacifique à renforcer leur souveraineté. Le général Maurin a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de changement de posture sur la région Asie-Pacifique : « Le  dispositif global sur place sera maintenu. Malgré des réductions d’effectifs, il ne s’agira pas de faire moins mais autrement en agissant partout où cela sera nécessaire».

 

Cette plaquette, issue de la collaboration entre différents services du ministère de la Défense et du ministère des Affaires étrangères, existe en français et in english

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:55
L'actualité Défense en 5'


14/04/2014 Bouly

 

L'Actu Def, votre rendez-vous du lundi. Retrouvez l'essentiel de l'actualité de la Défense de la semaine passée et les évènements à venir.

 

La photo de la semaine. Pour la première fois, un hélicoptère NH90 de l’armée de Terre a apponté à bord du porte-avions Charles de Gaulle. L’info dans le détail.

 Le chiffre de la semaine. Les résultats d’une enquête de satisfaction, réalisée en décembre 2013, sont très encourageants : 73 % des jeunes jugent la Journée défense et citoyenneté (JDC) intéressante. C’est la présentation des armées qui est, toujours selon cette enquête, le thème le plus marquant de la JDC.

 Ce qu’il ne fallait pas manquer. Jean-Yves Le Drian a remis le 9 avril le prix de la réserve militaire à deux entreprises partenaires du ministère de la Défense dans le cadre de la Journée nationale du réserviste. Voir la vidéo.

 Ils ont dit. « Atalante est une success story européenne et française. Française puisque la France est nation fondatrice et premier contributeur historique de moyens militaires.  C’est un succès européen car la mission est efficace : la piraterie est jugulée depuis le lancement de l’opération. » Le contre-amiral Hervé Bléjean, qui a commandé, du 6 décembre 2013 au 6 avril 2014, la force navale européenne en opération de lutte contre la piraterie Atalante (EUNAVFOR Somalie/Opération Atalante).

 

 Demandez le programme ! Mardi 15 avril, remise du rapport d'enquête relatif à l'égalité femmes - hommes et à la prévention des risques de harcèlement sexuel et moral dans les armées au ministre de la Défense. 

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:55
« Le cyber entre dans l’art de la guerre »

 

14/04/2014 Asp. Camille Martin  -  DICOD

 

Description synthétique du combat cyber-électronique, mise en perspective historique et prospective concrète, Attention : Cyber ! n’est pas un ouvrage réservé aux seuls spécialistes du monde cyber. Avec ce livre généraliste, le colonel Bonnemaison et le lieutenant-colonel Dossé souhaitent démontrer l’importance du cyber et de la guerre électronique dans les conflits d’aujourd’hui et la nécessité d’une cyberdéfense performante.
Rencontre avec les deux auteurs.

 

Pourquoi ce livre ?

Col Bonnemaison : Nous avons pensé qu’il était temps pour nous de montrer l’expertise que pouvaient avoir les armées dans le cyber. Aujourd’hui, nous allons bien plus loin que la simple protection contre la cybercriminalité. La cyberdéfense est devenue un domaine de souveraineté pour les états. Dans ce cadre, nous avons souhaité conduire une réflexion partant d’une approche militaire fondée sur des cas concrets historiques, pour ébaucher ensuite une vision plus prospective.

L’idée d’écrire à deux est particulièrement intéressante. Certes, nous partons d’un tronc commun dans notre formation d’officier, mais nous l’avons tous deux enrichi d’un parcours opérationnel et académique varié. Cela nous a vraiment permis d’approfondir nos recherches et de couvrir la problématique sur un spectre très large.

 

Quels sont les points abordés ?

Lcl Dossé : Contrairement à l’impression que nous pouvons avoir, nous ne partons pas de rien dans le cyber. Dans nos travaux de recherche, nous sommes donc remontés au début des télécommunications et nous avons regardé en quoi celles-ci changeaient l’art de la guerre. Et en particulier comment les combats sur les réseaux s’intégraient aux autres opérations. Ainsi, nous partons de la guerre de Sécession et nous reprenons tous les conflits importants, en donnant des exemples pour illustrer chaque période et bien montrer la continuité dans ce champ d’action. Au final, les techniques changent mais les tactiques et les stratégies varient peu. Dans une deuxième partie, nous avons fait quelque chose de beaucoup plus classique : stratégie et acteurs, géopolitique du numérique. Il s’agit de savoir qui sont les acteurs, comment ils interagissent entre eux et quels est leur poids réel. Dans une troisième partie, nous sommes allés vers des cas plus concrets. Enfin, nous terminons sur une note de prospective.

 

A qui s’adresse ce livre ?

Col Bonnemaison : Le public est assez large. Au départ, c’était un public de spécialistes qui sont intéressés par la stratégie en général. Aujourd’hui, il y a aussi bien des étudiants et des chercheurs des domaines informatique (et télécommunications), sciences politiques, juridique et géopolitique que des particuliers qui s’interrogent sur les équilibres générés par cette notion de puissance du numérique. Il y a également des personnes qui entendent parler tout le temps de cyber mais qui ne voient pas à quoi cela correspond. Au final, c’est un bon livre généraliste qui balaie très large sur toutes les problématiques cyber. Ce n’est pas un ouvrage réservé aux spécialistes du monde cyber.

 

« Dès maintenant perdre dans le cyber, c’est perdre tout court », pouvez-vous nous expliquer cette phrase ?

 

Col Bonnemaison : Le cyber est une condition nécessaire mais non suffisante. C'est-à-dire que nous ne nous inscrivons pas comme des spécialistes qui vont vous dire : « Il n’y a plus que le cyber qui compte aujourd’hui dans un conflit. » En revanche, nous affirmons que nous ne pouvons pas nous permettre de faire l’impasse sur le cyber parce que, dans ce cas, nous sommes sûrs de perdre le combat de demain. Donc, condition nécessaire mais non suffisante.

Lcl Dossé : Quand nous regardons au niveau historique, à chaque fois qu’une unité a fait l’impasse dans le domaine des télécommunications, à chaque fois cette unité a perdu. Donc ce n’est pas un facteur de victoire en tant que tel mais, en tout cas, négliger le cyber est un facteur de défaite. C'est-à-dire que pour celui qui ne fait pas attention à la technologie de son temps, ce n’est pas cela qui va le faire gagner mais cela peut le faire perdre. Et, généralement, ça le fait perdre…

 

Le colonel Aymeric Bonnemaison travaille à l’état-major de l’armée de Terre, où il s’occupe plus particulièrement du système de force de commandement et maîtrise de l’information. Le lieutenant-colonel Stéphane Dossé est adjoint de l’officier de lutte informatique défensive à l’état-major des armées. Il a également une fonction opérationnelle au sein du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Ils ont écrit Attention : cyber ! Vers le combat cyberélectronique à titre personnel.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories