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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 19:55
Deuxième tir de qualification du MDCN

Deuxième tir de qualification du MDCN

 

 

10/04/2014 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réalisé avec succès le deuxième tir de qualification du missile de croisière naval (MdCN) le 8 avril 2014.

 

Ce tir, effectué sur le site de Biscarrosse (Landes) du centre DGA Essais de missiles, est représentatif d’un tir à partir d’une frégate. Il a notamment permis de démontrer les capacités de vol en haute altitude du missile.

 

Cette réussite, qui vient une nouvelle fois confirmer la très haute technicité de ce missile, est le fruit d’un travail intense et coordonné de nombreux acteurs étatiques (le service de la qualité et les centres d’expertise et d’essais de la DGA, et la Marine Nationale notamment) et industriels (MBDA France).

 

Le MdCN équipera à partir de fin 2014 les frégates multi-missions (FREMM) et les sous-marins Barracuda à l’horizon 2018.

 

Doté d’une portée de plusieurs centaines de kilomètres, le MdCN est destiné à frapper des objectifs situés dans la profondeur du territoire adverse. Il est complémentaire du missile de croisière aéroporté Scalp dont il est dérivé. Embarqué sur des bâtiments de combat positionnés, de façon prolongée, à distance de sécurité dans les eaux internationales, ostensiblement (frégates) ou discrètement (sous-marins), le MdCN est adapté à des missions de destruction d’infrastructures de haute valeur stratégique.

 

La DGA a notifié le marché MdCN à la société MBDA fin 2006.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 19:50
OTAN : des AWACS en mission pour l’Alliance

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 1er avril, dans le cadre de la contribution aux missions de surveillance de l’OTAN, des avions radars français de type AWACS sont engagés dans le ciel roumain et polonais, aux côtés des autres aéronefs de l’OTAN.

 

Réalisées sous contrôle tactique de l’OTAN, les missions de ces avions français sont conduites selon des séquences de vols bien précises au-dessus de la Roumanie et de la Pologne, depuis la base aérienne d’Avord. L’Alliance assure le ravitaillement en vol de ces avions avec ses propres ravitailleurs.

 

Ces vols s’intègrent dans le cadre des missions de surveillance de l’OTAN et font l’objet d’une coopération entière avec les organismes et unités de l’OTAN.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 19:45
Centrafrique : rencontre avec Ban Ki Moon

 

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Le 5 avril 2014 à Bangui, le général commandant la force Sangaris et le général commandant l’état-major de la force EUFOR RCA ont rencontré monsieur M. Ban Ki Moon à l’occasion de son déplacement dans la capitale centrafricaine.

 

Après s’être rendu auprès des différentes communautés de la capitale centrafricaine, M. Ban Ki Moon a reçu les responsables militaires des forces internationales stationnées en Centrafrique, dont le général Soriano, commandant la force Sangaris et le général Lion, commandant la force EUFOR RCA, présent depuis le 5 avril à Bangui après le lancement de cette mission par l’Union Européenne le 1er avril.

 

Le secrétaire général des Nations Unies a félicité l’action des forces internationales qui, « grâce à une action rapide, a pu à ce jour empêcher le pire et garantir un niveau de sécurité minimale dans le pays. » Le secrétaire général des Nations Unies a par ailleurs annoncé qu’il avait demandé que plus de contingents et d'unités de police soient immédiatement déployés pour renforcer l’action de Sangaris, EUFOR et à la MISCA. Il a demandé au Conseil de sécurité de permettre la transformation de la MISCA en une opération de maintien de la paix des Nations Unies.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 19:45
Sangaris : visite du général Soriano à N’Délé

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Le 6 avril 2014, le général Soriano, commandant la Force Sangaris, accompagné de membres du gouvernement et de responsables centrafricains, s’est rendu dans le Nord de la République Centrafricaine, pour y rencontrer les autorités locales de la ville de N’Délé.

 

Accompagné par les ministres de la sécurité publique et de l’aménagement du territoire, du directeur de la gendarmerie nationale centrafricaine, le général Soriano a expliqué l’action de la Force Sangaris dans le nord du pays, où les forces françaises agissent, en appui de la MISCA, sur l’ensemble du territoire.

 

Cette première visite à N’Délé des responsables politiques centrafricains, aux côtés des forces internationales déployées en RCA, vise à réaffirmer l’autorité de l’Etat et de son administration dans tout le pays.

 

La force Sangaris, en appui de la MISCA, soutenue par les populations, continue à favoriser le dialogue entre les communautés et à faire appliquer les mesures de confiance sur l’ensemble du territoire de la République Centrafricaine.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite du général Soriano à N’Délé
Sangaris : visite du général Soriano à N’Délé
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 18:56
Rwanda : Jean-Yves Le Drian défend «l'honneur» de l'armée française

 

10/04/2014 Par Philippe Gelie - LeFigaro.fr



Dans un message interne adressé aux militaires, le ministre de la Défense répond aux «accusations inacceptables» de complicité de génocide.

 

Réagissant aux polémiques qui ont entouré les commémorations du vingtième anniversaire du génocide au Rwanda, dont la France a été absente, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a adressé jeudi soir, via la messagerie interne des armées, une lettre aux personnels militaires dont Le Figaroa eu copie. L'objectif principal de ce «message aux armées» est de défendre «l'honneur de la France et de ses armées» en «assumant pleinement» le rôle tenu par les forces françaises durant «l'horreur du génocide» qui fit quelque 800.000 morts, Tutsis et Hutus modérés, en 1994. «Le respect que nous devons au Rwanda et aux indicibles souffrances que ce pays a traversées, souligne-t-il, c'est aussi celui de la vérité.»

Jean-Yves Le Drian dénonce ainsi «certaines accusations (qui) ne peuvent rester sans réponse», sans toutefois les préciser ni les réfuter en détail. Il fait à l'évidence référence aux propos du président rwandais, Paul Kagame, selon lequel les militaires français auraient «participé activement»à l'un des pires drames humains du XXe siècle. En 2008, une commission d'enquête rwandaise avait déjà accusé la France d'avoir formé les milices interahamwe (extrémistes hutus), fer de lance du génocide.

 

«Des dizaines de milliers de vies sauvées»

Pour le ministre de la Défense, ce débat a été clos en 1998 par la mission d'information parlementaire française présidée par Paul Quilès, qui a «questionné sans tabou les motivations et la réalité de l'engagement français» au pays des Mille-Collines. Ses conclusions «ne laissent aucune place aux accusations inacceptables proférées ces derniers jours», tranche-t-il. La mission Quilès avait alors reconnu «des erreurs d'appréciation» et un soutien au régime hutu du président Juvénal Habyarimana «à la limite de l'engagement direct».

Tout au contraire, estime M. Le Drian, le fait que la France ait «réagi, avant d'autres, au drame qui se déroulait sous le regard d'une communauté internationale paralysée», et le «défi, que beaucoup jugeaient impossible», posé à l'opération Turquoise de «sauver un maximum de vies sans prendre parti», sont à porter «au crédit de la France». Il fait valoir que l'armée française a «incarné le sursaut» en installant à la frontière de l'ancien Zaïre «une zone humanitaire sûre qui allait permettre de sauver des dizaines de milliers de vies humaines». Pour lui, «tel était l'ordre d'opération», conforme au «mandat des Nations unies», et «telle fut la mission exécutée».

Le ministre de la Défense ajoute que Paris «ne s'est pas dérobé à son devoir d'introspection critique», ce qui lui permet «d'assumer pleinement cette Histoire». Et il conclut: «Notre devoir de ­mémoire trouve aujourd'hui ses prolongements dans l'action» menée au Mali et en Centrafrique, «face au risque que l'Histoire se répète.»

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 18:55
Hercule Hv3 photo innorobo

Hercule Hv3 photo innorobo

9 avr. 2014 RB3D

 

Le premier exosquelette européen, développé par la PME française RB3D, est soutenu depuis le début par la DGA, à travers le dispositif Rapid (régime d'appui pour l'innovation duale).

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 17:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

09/04/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos



C'est un officiel de l'Otan qui l'indique à Reuters dans une dépêche parue hier : la France devrait déployer dès le mois prochain quatre avions de combat afin d'assurer des missions de défense aérienne depuis la Pologne, dans le cadre d'un élargissement de l'actuel mandat "Baltic Air Policing". Cette mission de l'Alliance mobilise depuis 2004 des chasseurs venus de différentes forces aériennes de l'Otan, qui se relaient pour assurer la défense de l'espace aérien des pays baltes.

L'Alliance atlantique souhaite désormais augmenter considérablement cette présence, selon la source citée par Reuters. De quatre avions aujourd'hui, la présence otanienne sur la Baltique devrait passer à trois plots de quatre chasseurs. Afin de répondre à la récente crise ukrainienne, les Etats-Unis ont déjà passé de quatre à dix le nombre de F-15C déployés en Lituanie dans le cadre de Baltic Air Policing.

A partir du mois prochain, ce plot américain devrait être remplacé par quatre Eurofighter britanniques, quatre F-16 danois et quatre MiG-29 polonais, selon cette même source otanienne. L'armée de l'Air avait assuré en 2013 cette mission Baltic avec des Mirage F1CR, et en 2011 avec des Mirage 2000C RDI.

Cette fois-ci, la présence française en Europe de l'est est envisagée en marge du dispositif Baltic Air Policing. Les quatre avions de combat de l'armée de l'Air seraient déployés en Pologne, peut-être sur la base de Lask qui accueille depuis mi-février 12 chasseurs bombardiers F-16C/D américains en plus d'avions de combat polonais du même type.

L'armée de l'Air pourrait théoriquement déployer des Rafale ou des Mirage 2000-5F. Ces derniers appareils, mis en oeuvre par l'EC-1/2 "Cigognes" depuis la base de Luxeuil, sont uniquement dédiés à la mission de défense aérienne, et leur déploiement en Pologne permettrait d'économiser le potentiel de la flotte Rafale.

L'armée de l'Air mène également depuis le 1er avril des missions régulières avec ses avions-radar E-3F Awacs au-dessus de la Roumanie et de la Pologne, toujours dans le cadre de la posture renforcée affichée par l'Otan suite à l'annexion de la Crimée par Moscou. Ces missions sont menées directement depuis la base d'Avord. Des Awacs de l'Otan et de la Royal Air Force participent également à ces missions.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:55
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

10/04/2014 CNE Karim DJEMAI - Armée de l'air

 

Du 31 mars au 10 avril 2014, l'élément "air" rattaché (EAR) 944 de Narbonne accueille plus d’une centaine de militaires français et italiens, dans le cadre d’un entraînement majeur placé sous le signe de la défense sol/air.

 

 

Durant près de deux semaines, les radars de haute altitude TRAC 2400 et TRS 22XX de l’emprise narbonnaise sont placés sous la protection de trois sections de défense sol-air moyenne portée (SAMP) Mamba italienne et françaises ; la frégate de défense aérienne Forbin, quant à elle, croise à quelques nautiques marins.

 

Après une première phase d’expérimentation tactique menée du 31 mars au 6 avril, l’exercice « grandeur réelle » sollicite du 7 au 9 avril la participation de nombreux moyens terrestres, maritimes et aériens.

 

«Pendant GBADEX, environ 200 militaires sont stationnés sur l’emprise narbonnaise, alors qu’en temps normal, ce chiffre n’excède pas 80 personnes, explique le capitaine Gérard Féraud, commandant l’EAR de Narbonne. Cela représente une importante charge de travail supplémentaire, notamment pour les volets hébergement et restauration.»

 

Jusqu’au jeudi 10 avril, date marquant la fin de l’exercice, le site narbonnais doit quotidiennement faire face à de nombreuses agressions simulées. Selon le scénario établi, Narbonne est la capitale d’un petit pays indépendant menacé par les velléités belliqueuses d’un puissant voisin localisé au nord. Suite au vote d’une résolution de l’Organisation des Nations unies, une coalition internationale se constitue dans le but de porter assistance à l’enclave narbonnaise.

 

Afin de rendre cet entraînement le plus réaliste possible, de nombreux moyens des composantes terrestres, maritimes et aériennes sont sollicités. En mer, la frégate de défense aérienne Forbin est ainsi mobilisée, tandis que des hélicoptères Gazelle du 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain (Meuse), unité de l’aviation légère de l’armée de terre, ont également été déployés. L’armée de l’air apporte aussi une contribution importante en mobilisant de nombreux aéronefs : des avions de chasse (Rafale, Mirage F1, Mirage 2000 D, C, et N), un avion ravitailleur C135, un avion-radar E-3F et un hélicoptère Caracal.

 

Au sol, l’armée de l’air a aussi déployé à Narbonne deux sections sol-air moyenne portée (SAMP) Mamba, en provenance des escadrons de défense sol/air (EDSA) 4/950 «Servance» de Luxeuil et 1/950 «Crau» d’Istres. Parallèlement, une section de défense sol/air du 4erégiment d’artillerie antiaérienne de Mantoue (Italie), est également sollicitée afin de tester sa pleine interopérabilité avec les moyens de défense sol/air français et préparer sa participation à la prochaine campagne de tir commune sur le sol landais. En effet, cette unité italienne est équipée de sections Mamba, à l’instar de ses homologues françaises.

 

«Une telle concentration de moyens interarmées et interalliés permet de créer un environnement réaliste et actuel, propice à un entraînement de qualité, explique le commandant Sylvain Ryckebusch, commandant l’EDSA 4/950 «Servance». L’exercice GBADEX permet de développer nos compétences en matière de liaison de données tactiques L16, afin d’obtenir une parfaite intégration dans une chaîne de défense aérienne cohérente.»

 

 «Les forces armées françaises sont aujourd’hui équipées de systèmes très performants comme le Rafale, les frégates de nouvelle génération ou le Mamba, détaille le capitaine Jérémy Gueye, adjoint au chef des opérations de l’escadron «Servance». Grâce à des moyens de transmissions performants, tels que les liaisons de données, nous pouvons interconnecter ces systèmes. Cela offre d’énormes perspectives tactiques et opérationnelles.»

Le Mamba se déploie en pays cathare
Le Mamba se déploie en pays cathare
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:50
L’Otan prépare ses futurs défis

 

10/04/2014 Kassandra Chérubin – Ministère de la Défense

 

L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) a organisé le mardi 8 avril à Paris un séminaire sur sa transformation en vue de son prochain sommet au pays de Galles en septembre. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est exprimé aux côtés du secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, et du Commandant suprême allié transformation (SACT), le général français Jean-Paul Paloméros. Le ministre et ses deux interlocuteurs ont notamment souligné le besoin impératif d’une transformation continuelle pour une défense interopérable et collective.

 

Lors du séminaire sur la transformation de l’Otan, Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, s’est exprimé aux cotés de Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Otan et du général Jean-Paul Paloméros, Commandant suprême allié transformation (SACT). Ils ont partagé une vision commune sur les nécessaires transformations rapides de l’Otan. Sur la route du sommet de l’Otan en septembre prochain, les trois interlocuteurs ont insisté sur la nécessité de s’adapter aux nouveaux modes opératoires toujours plus élaborés, afin d’assurer au mieux la sécurité globale. Chaque crise régionale a aujourd’hui des répercussions internationales. « Un seul objectif préside à ces travaux : nous permettre de réagir avec des capacités nationales sans cesse plus interopérables, et adaptées aux missions collectives comme aux ressources qui sont les nôtres », explique Jean-Yves Le Drian.

 

Ce séminaire, qui s’est déroulé dans un contexte de crise, a été l’occasion pour les trois interlocuteurs de mettre en lumière le rôle prépondérant de l’Otan dans la gestion de crise, de la défense collective et de la sécurité coopérative.   Ces trois missions, socle de l’accord transatlantique, pertinentes et étroitement liées, se sont notamment manifestées par l’interopérabilité des armées de l’Otan lors des conflits en Afghanistan (2001), en Lybie (2011) et au Mali (2013).

 

« La solidarité reste bien le ciment de l’Alliance, tout particulièrement lorsqu’il s’agit de faire respecter notre souveraineté, la souveraineté de chacun des membres de notre Alliance », a déclaré le ministre. « C’est au titre de ce principe de solidarité que le président de la République, François Hollande, a décidé de marquer la volonté de la France d’agir en cette période de crise. »

 

Le secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, a conforté cette déclaration et a appuyé la politique de défense française en appelant à la mise en place d’un plan d’action « réactivité », incitant les pays membres de l’Otan à renforcer les efforts capacitaires et « réinvestir dans notre défense ».  « La France a maintenu ses dépenses de défense proches de l’objectif Otan agréé des 2% du produit intérieur brut, […] donnant un excellent exemple de la façon dont les Alliés européens peuvent choisir d’investir les ressources voulues dans les capacités voulues. »

 

Le Commandant suprême allié transformation (SACT), le général Paloméros, s’est également exprimé sur le lien important qui existe entre l’Otan et l’UE, « véritable ligne de force de notre Alliance depuis 65 ans, et il nous appartient de l’entretenir, de la conforter ».

 

 « L’Alliance doit poursuivre les efforts qu’elle a entrepris, lors des sommets précédents, pour se moderniser et conforter ses principes fondateurs, qui ont fait tout son intérêt pour notre sécurité et celles des Nations qui partagent nos valeurs  », a conclu Jean-Yves Le Drian.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:45
FFDj : exercice MEDICHOS

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Les 24 et 25 mars 2014, un exercice  de médicalisation a été réalisé au profit du personnel de santé des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et de l’escadron blindé du 5erégiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM), sur le site du centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) de Djibouti.

 

L’exercice de « MEDICalisation milieu HOStile » (MEDICHOS), avait pour objectif d’évaluer et de perfectionner le personnel médical des FFDj sur les techniques de prise en charge des blessés en situation tactique hostile (embuscades, prises à partie…). L’escadron blindé du 5e RIAOM, dans lequel les équipes médicales étaient insérées, a également tiré parti de cet exercice pour consolider la formation de ses équipages.

 

Durant la manœuvre, les militaires ont été confrontés à plusieurs incidents simulés, auxquels ils ont du répondre en restituant les savoir-faire du SC1 (secourisme au combat de niveau 1) : extraction du blessé sous les feux, diffusion de l’alerte, premiers gestes de secours et soutien du blessé jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale. Une EVASAN (évacuation sanitaire) par hélicoptère Puma a également été réalisée le dernier jour, afin de dérouler en réel toutes les étapes de la prise en charge d’un blessé.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:55
Visite du président du CNES au CDAOA



10/04/2014 CNE F. Nolot  - Armée de l'Air

 

Mercredi 2 avril 2014, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) recevait pour la première fois M. Jean-Yves Le Gall, président du centre national d’études spatiales (CNES). Dans la continuité de sa rencontre en mars dernier avec Monsieur Béranger, directeur des lanceurs du CNES, le général Caspar-Fille-Lambie, COMDAOA, a pu évoquer avec M. Le Gall l’étroite collaboration entre le CNES et le CDAOA.

 

Après une présentation de l’ensemble des missions du CDAOA, le président du CNES s’est vu proposer un focus sur les responsabilités confiées au CDAOA, notamment par le code de la Défense, en matière d’espace. Ainsi, le colonel Blanc, commandant la brigade aérienne connaissance-anticipation à Lyon et conseiller espace du COMDAOA, le colonel David, commandant le centre militaire d’observation par satellite à Creil et le commandant Fleury, chef de la division surveillance de l’espace sont successivement intervenus sur le sujet. Ayant assisté à de nombreux lancements de fusée depuis le centre spatial guyanais, Monsieur  Le Gall a fait part de son expérience sur ce sujet, présenté par la division défense aérienne élargie et coopération en charge du dispositif de protection du site de Kourou.
En parallèle, Monsieur Le Gall et le COMDAOA ont évoqué le renforcement de la coopération entre le CNES et le CDAOA, par l’échange de personnel au profit de chaque entité, chacun apportant son expertise. À ce titre, trois officiers d’échange du CDAOA sont déjà intégrés au sein du CNES.
Autre sujet abordé lors de cette rencontre de haut niveau, les travaux nécessaires à l’amélioration du radar GRAVES (grand réseau adapté à la veille spatiale). Ce radar de détection en orbite basse, unique en Europe, a été mis en service en 2005 par la France. Aujourd’hui, l’intérêt commun pour le CNES et le CDAOA est que le système GRAVES puisse s’adapter à une situation spatiale en évolution permanente.
Le dernier point avait trait aux opérations aériennes. Comme l’a souligné le général Caspar-Fille-Lambie, le CDAOA peut s’appuyer sur l’expertise du CNES pour exprimer précisément ses besoins opérationnels auprès de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'informations (DIRISI) concernant les capacités satellitaires de localisation, mais également de transmission de données géographiques et images, en particulier pour l’emploi des drones.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:55
crédits 234architecture

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April 9, 2014 Thales
 

Thales is playing a major role in the 30-year programme to design, construct, operate and maintain the French Ministry of Defence's new headquarters in Paris. Thales's role covers the overall design of the defence engineering side of the project, operation and maintenance of the new information and communication systems and responsibility for the site security systems. The design & build portion of the Balard project is a huge undertaking — and the task of protecting the site and its information and communication systems is no less critical.

 

The French Ministry of Defence, Thales's largest customer, signed a public-private partnership agreement with Opale Défense to finance, design and construct the Balard headquarters as well as operate the complex and provide maintenance services for 30 years. Thales's involvement begins at the design & build phase of the project, led by Bouygues Bâtiment Île de France, a subsidiary of Bouygues Construction.

Located in the 15th arrondissement of Paris, the Ministry's new headquarters will include the offices of the Minister for Defence and his special advisors, the Joint Staff of the French armed forces, the Chiefs of Staff of the three armed forces, the French defence procurement agency (DGA) and other key military departments and administrative services.

 
From the handover date, Thales will operate and maintain these systems for a further 27 years. The Group is also responsible for the continuing evolution of the installed networks to ensure that they always incorporate the latest technologies and offer the highest levels of security. Thales will also guarantee the highest levels of availability for the communication and security networks and provision of 24/7 technical support.

Thales is now operating and supporting the critical information systems and security systems for the 2,000 users who have already moved into the new facility.

By 2015, Thales will have a dedicated local team of around 100 people in place at the site.

 

Key objectives of the project:

  • Deliver the high-grade security required for the Ministry's sensitive and classified data, combined with best-in-class continuity of service.
  • Ensure the resilience of networks and communications against the most critical physical and cyber attacks.
  • Integrate with the Ministry's broader information and communication system policy, including interoperability with legacy and future systems.

 

Building on its proven strengths and extensive experience in network security and protection of critical sites, Thales is stepping up to these challenges.

Key points
  • 145,000 m² of purpose-built facilities and 135,000 m² of redeveloped space.
  • Capacity for up to 10,000 military and civilian personnel.
  • Two conference centres and a media centre for press conferences.
  • 1,000 km of fibre optic cables.
  • Highly secure information and communication networks.
  • A highly secure site protection, security and surveillance system.

"With this project, Thales is further consolidating its established strengths and expertise in network security and critical site protection, delivering the high-grade security the ministry requires, ensuring resilience against the most critical physical and cyber attacks and integrating with the ministry's broader information and communication system policy, including interoperability with legacy and future systems."

Rémi Gille, Vice President in charge of Thales's network and infrastructure systems activities

 

Surveillance and protection of the Balard complex

Balard is a strategic site and will benefit from the highest levels of protection and security: security systems, access control, intrusion detection and videosurveillance.

The new headquarters is a complex and sensitive site, making security a major concern at all times.

As a defence facility housing a huge number of personnel, the Balard project needed to ensure that security considerations were an integral part of the design, management, operation and maintenance of the site.

 

Highlights

  • June 2009: launch of consultations and competitive bidding procedure.
  • February 2011: Opale Défense consortium selected for a 30-year programme covering the design, construction, financing, operation and maintenance of the Ministry of Defence's future headquarters.
  • January 2014: main structural work completed.
  • February 2015: handover of buildings.
  • Thales to operate information and communication systems for 27 years.
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:55
Préparation opérationnelle - Tout commence au régiment

 

 

09/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

L’entretien des savoir-faire fondamentaux du métier de combattant est une nécessité et l’instruction collective une priorité. L’entraînement doit donc être régulier et conduit par des cadres de contact.

 

Dépollution de site, franchissement, combat en zone urbaine, durcissement d’infrastructures, ouverture d’itinéraires : ces savoir-faire ont été contrôlés, du 17 au 21 février 2014, par le 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP), au cours d’un rallye régimentaire. Placée sous la responsabilité pleine et entière du chef de corps, évaluée par sa brigade d’appartenance, la préparation opérationnelle décentralisée (POD) consiste en l’acquisition et la maîtrise de savoir-faire individuels et collectifs jusqu’au niveau unité élémentaire (UE) et état-major tactique (EMT) de GTIA, avec un effort particulier sur le niveau de la section. « Les exercices pédagogiques ont pour objectif d’évaluer le niveau de compétences à un instant T. Les chefs de section et leurs hommes y sont confrontés à de nombreux incidents, tous inspirés des opérations actuelles et donc extrêmement réalistes », explique le commandant Thierry Casimiro, du bureau opérations et instruction du régiment. La POD n’est qu’une étape dans l’acquisition d’une compétence opérationnelle, mais elle en constitue le socle sur lequel se construisent les phases suivantes de la PO. Son objectif est simple : il s’agit pour les unités élémentaires d’atteindre le niveau qui leur permet de se présenter dans les meilleures conditions dans les centres d’entraînement spécialisé, lieux de la POC. Des bases solides sont la garantie d’un entraînement interarmes de qualité. C’est à ce prix que les forces terrestres relèveront les défis opérationnels de demain.

 

La POD se déroule au quartier de la formation, dans les espaces collectifs d’instruction de niveau 1 (ECI 1) et dans les espaces d’entraînement de niveau 2 (EE 2). Le recours au terrain libre, chaque fois que cela est possible, est privilégié. Les unités élémentaires peuvent ainsi mener une instruction collective progressive, avant de s’entraîner en interarmes dans les espaces d’entraînement de niveau 3 (pôles Champagne et Provence).

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:55
Préparation opérationnelle - La préparation centrée sur la mission

 

09/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

La différenciation n’est pas une nouveauté pour l’armée de Terre. Cette notion a pris tout son sens avec les combats en Afghanistan. L’objectif est d’honorer l’ensemble du contrat opérationnel en utilisant au mieux des moyens désormais comptés. Pour cela, il faut adapter la préparation opérationnelle à la mission et former des soldats au juste besoin et au bon moment.

 

Un cycle opérationnel différencié

Cette différenciation s’applique dans le cadre du cycle opérationnel à cinq temps des forces terrestres. Elle s’appuie, en outre, sur les espaces d’entraînement (EE), les parcs d’équipement et la certification.

 

Des espaces d’entraînement différenciés

Dans le cadre du plan directeur d’aménagement, camps 2020, la valorisation des espaces d’entraînement se poursuit (parcours de tir interarmes et en zone urbaine, moyens de simulation, modules d’action zone urbaine). Le nombre de ces espaces a été fortement réduit en quelques années, imposant une logique de préservation et d’optimisation. Il ne s’agit plus de tout faire et partout. Avec des possibilités ciblées de manœuvre, de tir, d’action en zone urbaine et d’aguerrissement, la PO est conduite de façon cohérente et progressive jusqu’au niveau interarmes. Les savoir-faire individuels et collectifs élémentaires sont, ainsi, développés dans les espaces collectifs d’instruction (ECI-EE de niveau 1) en garnison, jusqu’au niveau de la section ou du peloton. L’entraînement collectif de l’unité élémentaire est pratiqué dans les EE de niveau 2 qui offrent de plus grandes possibilités de tir et de manœuvre. Enfin, l’entraînement interarmes est finalisé dans les centres spécialisés des EE de niveau 3 (pôles Provence et Champagne).

 

Des parcs différenciés

Pour répondre à la problématique de leur disponibilité, le choix de mutualiser une partie des parcs a été fait au travers de la politique d’emploi et de gestion des parcs (PEGP), pour ne laisser dans les unités que le volume juste nécessaire pour conduire la préparation opérationnelle décentralisée.

 

Une certification à des niveaux différents

Le contrôle de la PO est, lui aussi, différencié. Le contrôle de la POD relève plus particulièrement de la responsabilité du chef de corps ; la préparation opérationnelle centralisée, quant à elle, est conduite dans des centres spécialisés. L’évaluation des résultats est du ressort du commandant de brigade interarmes (COMBIA) pour le niveau régimentaire et du ressort du CDC pour les niveaux subordonnés (unité élémentaire, section ou détachement). Enfin, à l’issue de la phase finale de la validation avant projection (fin de MCP), la certification relève du COMBIA jusqu’au niveau unité élémentaire (sous-groupement tactique interarmes), et du commandement des forces terrestres à partir du niveau régimentaire (groupement tactiques interarmes). Elle garantit l’aptitude au combat de l’unité concernée.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:45
Centrafrique: déploiement des premières troupes de la mission européenne à Bangui

 

09 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Les premières troupes de la mission militaire européenne en Centrafrique (Eufor), composées de gendarmes mobiles français, ont commencé à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l'opération Sangaris, ont constaté mercredi des journalistes de l'AFP.

 

Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux, a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Encadrés par les forces françaises Sangaris, les gendarmes ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le quartier PK5, l'une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les milices armées majoritairement chrétiennes anti-balaka.

 

Vêtus d'uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l'armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

 

Toutefois, ils patrouillaient dans le cadre de l'opération Sangaris, en attendant le déploiement officiel de la force Eufor.

 

L'Union européenne a annoncé le 1er avril le lancement de son opération militaire en Centrafrique, forte d'environ 800 hommes, en appui aux forces internationales française et africaine (Misca) déjà présentes sur le terrain.

 

La mission sera pleinement opérationnelle à la fin mai, selon le général français Philippe Pontiès, qui commande cette opération. Elle sera notamment chargée de sécuriser l'aéroport et certains quartiers de la capitale centrafricaine, Bangui.

 

La France sera nation cadre de l'opération, à laquelle participent 13 nations européennes.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:40
Vue d’artiste de l’Atom crédits: RTD

Vue d’artiste de l’Atom crédits: RTD

 

9 avril, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

La presse suédoise s’était déchaînée il y a quelques jours à propos de la coopération entre la filiale française RTD, du groupe suédois Volvo, et le russe Uralvagonzavod (UVZ, constructeur du T-90) sur un projet de véhicule commun, l’Atom, suite aux évènements en Crimée. Accusant le groupe Volvo d’être susceptible fournir des équipements militaires aux russes, qui risqueraient de pouvoir être utilisés contre les soldats suédois.. Et bien la presse  suédoise a eu raison des dirigeants du groupe Volvo! Alors qu’initialement RTD pensait pouvoir continuer sa coopération avec UVZ malgré l’émois suédois, son actionnaire a annoncé « avoir mis en suspend sa coopération avec UVZ jusqu’à nouvel ordre ».

 

Le véhicule Atom, blindé de la classe des 30 tonnes, a été lancé durant le dernier salon « Russia Arms Expo » en septembre 2013 (relire l’article de FOB sur l’Atom ici), avec pour objectif de répondre à la fois aux besoins de remplacer les BTR-80 de l’armée russe mais également (voir essentiellement) à destination des marchés export de la Russie. L’Atom avait de réelles chances de succès, Moscou s’étant déclaré très intéressé par un châssis performant 8X8, véritable savoir-faire de RTD. L’engin devait être propulsé par le même moteur que celui le VBCI, développant plus de 600 chevaux. En jeu, des milliers de véhicules… Une coopération, qui auraient pu faire changer de dimension le groupe RTD.

 

Patatras!  RTD doit aujourd’hui s’asseoir sur ces très juteux prospects et ses ambitions.

 

Remarques et conséquences

 

- Si la décision de rupture de la coopération industrielle franco-russe est une sanction tout à fait envisageable, considérant les agissements de Moscou envers l’Ukraine, un pays voisin de l’Europe, il est tout de même regrettable et étonnant d’assister à une prise de position de manière isolée, avec une implication quasi-diplomatique, d’un industriel, orchestrée par la presse locale. Cela en dit long sur le processus décisionnel chez Volvo…

 

- C’est faire fi du débat européen sur les sanctions communes contre la Russie, en cours. Ce que la France, il est vrai avec des enjeux financiers considérables (le contrat BPC), se refuse de faire seule.

 

- Cette affaire va, à n’en pas douter, entacher l’image de RTD en France, notamment auprès des autorités étatiques. Car le message est dorénavant clair: les décisions de RTD sont bien prises à Stockholm et non à Paris. Où les conceptions des problématiques de défense industrielle sont bien divergeantes…. Ce qui pose la question, in fine, du rôle que pourrait jouer RTD dans la restructuration industrielle du terrestre en France… Il serait tout de même très douteux que Paris accepte au final de devoir dépendre, sur un secteur stratégique (l’équipement des forces terrestres), d’un groupe étranger et frileux. Un épisode fâcheux mais éclairant.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:50
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:45
Surf et "moblo"! - photo Miguel Medina AFP

Surf et "moblo"! - photo Miguel Medina AFP

 

09.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Miguel Medina, photographe de l'AFP, a fait la photo de ce gendarme mobile français en patrouille dans Bangui. "Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux", a déclaré le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Le gendarme en photo a toutefois encore sur le bras droit un patch "Sangaris". Pris de vitesse par EUFOR-RCA!

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 05:55
ECUME photo Alain Monot Marine Nationale

ECUME photo Alain Monot Marine Nationale

 

09 avril Jean-Dominique Merchet – Secret Défense

 

Lors du traditionnel diner du réseau Brick et Dague, qui regroupe les anciens commandos-marine, le contre-amiral Olivier Coupry (Alfusco) a présenté les évolutions de sa maison lorientaise.

 

Alors que les forces spéciales sont une priorité du Livre blanc de la défense, la Marine nationale n'entend pas créer une nouvelle unité, qui viendrait s'ajouter aux commandos déja existants. L'évolution principale concerne la base fusco de Lorient, qui sera désormais considérée comme relevant des forces spéciales (COS). En effet, une partie de son personnel est engagée en permanence en soutien des opérations, y compris sur le terrain. La base fusco devient en quelque sorte le "commando de soutien" de la Forfusco.

 

En matière d'opérations spéciales, les besoins concrets n'échappent pas à la règle : il faut de la logistique et des spécialistes. A cet égard, le commando Kieffer - qui regroupe les "experts" voit ses effectifs augmenter d'une quinzaine pour atteindre 61.

 

Les commandos-marine sont très sollicités, avec en 2013 près de 180 personnels déployés chaque jour en opérations. Les effectifs totaux de la force, avec la base fusco, sont de plus de 700.

 

Le renouvellement du matériel spécialisé est en cours, avec l'arrivée programmée de dix ECUME, l'embarcation des commandos, dont les premiers ont été livrés, à la grande satisfaction des marins. Plus discret, le Propulseur sous-marin (PSM) de 3ème génération devrait renforcer les capacités des nageurs de combat du commando Hubert.

 

La Forfusco pourrait changer de patron cet été, avec la nomination possible de Laurent Isnard à sa tête.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 21:30
Nucléaire: l'Iran et les Six conviennent de rédiger un document final (Moscou)

 

MOSCOU, 9 avril - RIA Novosti

 

L'Iran et les six médiateurs internationaux sur son programme nucléaire (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) ont convenu mercredi à commencer à rédiger un document final lors de leur prochaine rencontre, rapporte le ministère russe des Affaires étrangères.

 

"Un examen approfondi de tous les éléments d'un futur accord s'est achevé. Ainsi, lors du prochain round de négociations qui est prévu à Vienne les 13-16 mai, les parties ont convenu à commencer à rédiger un document final", lit-on dans le communiqué.

 

Selon les parties, les négociations sur le programme nucléaire iranien vont dans le bon sens. La réunion de travail qui s'est achevée mercredi dans la capitale autrichienne est la troisième organisée depuis que Téhéran a accepté en novembre dernier de geler une partie de ses activités nucléaires en échange d'une levée partielle des sanctions qui étouffent son économie. L'Iran doit prouver à la communauté internationale qu'il ne cherche pas à se doter de la bombe atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 20:55
Thales : plus de 2 000 utilisateurs des systèmes d'information et de communication sécurisés à Balard

SIC sécurisés à Balard photo Thales / Philippe Coni

 

09.04.2014 Arnaud Bivès - Boursier.com

 

Le nouveau ministère de la Défense, localisé sur le site de Balard à Paris, a accueilli ses premiers résidents. Le cap des 2 000 utilisateurs des systèmes d'information et de communication sécurisés par Thales est franchi. Le groupe assure également l'exploitation de ces systèmes sur une période de 27 ans.

 

Thales assure d'ores et déjà les services d'exploitation des systèmes d'information critiques et de sûreté pour 2 000 utilisateurs qui ont déjà emménagé dans leurs nouveaux locaux.

 

Le groupe joue un rôle majeur dans la conception, la construction, l'exploitation et la maintenance sur une durée de 27 ans du nouveau siège du ministère de la Défense. Il réalise la conception générale de l'ingénierie de défense du projet et l'exploitation des systèmes d'information et de communication du nouveau ministère, ainsi que des systèmes de sûreté du site.

 

"Si le projet architectural est de grande envergure, la sécurisation du site et de ses systèmes d'information et de communication sont également des missions hautement critiques", explique Thales.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 19:50
La crise ukrainienne pousse l'Otan à accélérer sa transformation

 

 

08.04.2014 LaMontagne.fr (AFP)

 

La crise ukrainienne et le bras de fer en cours avec la Russie poussent l'Otan à accélérer sa transformation, sous la double contrainte des tensions internationales et des difficultés financières de ses membres.

 

"Si la Russie intervenait davantage en Ukraine, ce serait une erreur historique", a mis en garde le patron de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, lors d'une réunion mardi à Paris consacrée à la préparation du sommet de l'Otan des 4 et 5 septembre à Newport (Pays de Galles).

 

Face au "plus grand défi posé à la sécurité de l'Europe en une génération", il a appelé Moscou à ne pas jouer l'escalade en Ukraine et demandé aux alliés occidentaux, notamment aux européens, de maintenir leur effort de défense.

 

"Notre position est très claire: les actions russes en Ukraine sont illégales, illégitimes et nous avons demandé aux Russes de se retirer", a-t-il encore déclaré à sa sortie d'un entretien avec François Hollande quelques heures plus tard.

 

"Nous ne discutons pas d'options militaires mais si la Russie devait intervenir davantage en Ukraine, j'envisage (que) des sanctions économiques" seront prises contre Moscou, a-t-il prévenu.

 

Selon le secrétaire général de l'Otan, "l'évolution de la situation sécuritaire en Ukraine" contraint l'Alliance "à revoir ses plans" et à préparer activement la défense collective de demain. "Nous devons mettre en place un plan d'action pour améliorer notre préparation", et les premières initiatives sont déjà en cours d'examen, a-t-il affirmé.

 

Une transformation qui passe par une meilleure interopérabilité des forces des 28 pays membres de l'Otan et le renforcement de leurs capacités dans plusieurs domaines. Notamment en matière de renseignement, de défense anti-missiles, de contrôle et de transport aériens.

 

M. Rasmussen a pressé les pays membres, en particulier les Européens, de renforcer leur effort budgétaire pour préserver une défense crédible, au moment où "d'autres pays comme la Russie augmentent jusqu'à 30%" leur crédits militaires. "Nous devons être prêts à payer le prix nécessaire pour préserver notre sécurité", a-t-il fait valoir.

 

Seul un petit nombre de pays de l'Otan consacrent plus de 2% de leur PIB à la défense, a-t-il regretté. Et la crise ukrainienne doit, selon lui, constituer un tournant et stopper la baisse des crédits de défense des pays alliés.

 

- 'Engagement fort de la France' -

 

Les tensions avec la Russie ont en revanche montré "l'engagement très clair des Etats-Unis" pour la sécurité en Europe, a-t-il fait valoir.

 

M. Rasmussen s'est également félicité de "l'engagement fort de la France envers l'Otan". Mi-mars, Paris a notamment décidé d'envoyer quatre avions de combat pour renforcer, dans le cadre de l'Alliance, la surveillance aérienne au-dessus des Pays baltes.

 

Le général français Jean-Paul Paloméros est par ailleurs depuis 2012 à la tête du Commandement suprême allié pour la transformation, qui doit être au centre du sommet de septembre.

 

Face à la crise en Ukraine, "nos principaux leviers sont d'abord politique et économique", mais "l'Otan n'en demeure pas moins un acteur essentiel de cette crise", a estimé pour sa part Jean-Yves Le Drian. Le ministre français de la Défense a en particulier souhaité que les pays membres disposent avant septembre "de perspectives capacitaires claires" pour les années à venir.

 

Après une décennie d'engagement conjoint en Afghanistan, la solidarité des pays de l'Alliance "devra être maintenue sans la pression des opérations", a-t-il noté, soulignant l'importance de préserver la capacité à agir ensemble acquise en opération.

 

Autre piste suggérée à la fois par le patron de l'Otan et le ministre français: développer pour plus d'efficacité la coopération entre l'Alliance atlantique et l'Union européenne, ainsi que d'autres organisations internationales.

 

Interrogé sur la livraison programmée l'automne prochain de deux navires Mistral, des Bâtiments de projection et de commandement (BPC), par la France à la Russie, M. Rasmussen a souligné qu'il s'agissait d'"une décision nationale", se déclarant confiant que la France prendra les décisions qui s'imposent.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 18:55
Rade de Brest photo Marine nationale Alain MONOT

Rade de Brest photo Marine nationale Alain MONOT

 

9 avril 2014 LeTélégramme

 

Un exercice de protection défense interarmées a lieu jusqu'au 18 avril autour de la rade de Brest, et notamment en presqu'île de Crozon. Cet entraînement consiste en un renforcement de la protection défense de la rade de Brest et de ses installations militaires. Il met en oeuvre de nombreux moyens interarmées, notamment un dispositif sol-air de l'armée de l'air ainsi que des éléments de forces terrestres et maritimes.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 16:45
Crédits La Marche Du Siecle / INA

Crédits La Marche Du Siecle / INA

 

09/04/2014 Jean Guisnel / Défense ouverte -  Le Point.fr

 

Jacques Hogard, chef du groupement sud de l'opération Turquoise à Cyangugu en 1994, démolit les accusations du capitaine Guillaume Ancel. Interview.

 

Lundi, jour de l'ouverture des commémorations du génocide tutsi de 1994 et au lendemain des accusations portées par le président rwandais Paul Kagame, un ancien officier de l'armée de terre, Guillaume Ancel, engagé dans l'opération Turquoise censée venir en aide aux victimes, en a contesté le caractère humanitaire, soutenant que les ordres de mission étaient clairement de s'opposer à la rébellion du FPR par des actions offensives : "Je suis parti avec l'ordre d'opération de préparer un raid sur Kigali, a-t-il notamment affirmé sur France Culture. Quand on fait un raid sur Kigali, c'est pour remettre au pouvoir le gouvernement qu'on soutient, pas pour aller créer une radio libre." À cette époque, Jacques Hogard était lieutenant-colonel de la Légion étrangère et commandait le groupement sud de l'opération Turquoise à Cyangugu, au sud-ouest du Rwanda. Il conteste vigoureusement ces accusations. Interview.

 

Le Point.fr : Le 7 avril, France Culture  a affirmé sur la foi des déclarations d'un ancien officier français, Guillaume Ancel, que durant l'opération Turquoise l'armée française avait programmé une attaque terrestre sur Kigali, accompagnée de frappes aériennes. Qu'en pensez-vous ?

 

Jacques Hogard : Tout d'abord, je me souviens bien de Guillaume Ancel. Il s'est en effet trouvé sous mes ordres au sein du groupement sud de Turquoise. Arrivé un peu après la mise en place du groupement au Rwanda, il en est parti quelque temps avant notre propre départ. Le capitaine Ancel n'était pas un officier de Légion. Saint-cyrien de la promotion "Cadets de la France libre", c'était un jeune capitaine détaché en renfort individuel du 68e RA (régiment d'artillerie) de la Valbonne. Il a été aussitôt affecté au DL (détachement de liaison, NDLR) humanitaire, dont la mission première, comme son nom l'indique, était d'établir la liaison et la coordination avec les ONG. Il n'a jamais été affecté au groupement sud en tant que "DL d'artillerie" comme il le prétend dans son interview. Il précise même qu'il était destiné à un emploi de TACP (chargé de l'appui aérien, NDLR). Or, l'organigramme du groupement sud n'a jamais comporté de DL d'artillerie ni de TACP, ni avant ni pendant l'opération Turquoise. Cette inexactitude, si elle est volontaire, est lourde de sens, alors que nous n'avons jamais disposé de telles équipes et qu'il n'en a jamais été question.

 

Suite de l'entretien

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 15:45
Décoration à titre étranger à la défense : 2 militaires français distingués

 

09 avr 2014 Le Guido

 

La nation malienne reconnaissante a distingué, à travers leur décoration à titre étranger, deux militaires français. Cela s’est fait par l’intermédiaire du Secrétaire Général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Brigade, Yacouba Sidibé, le 3 avril 2014, lors d’une cérémonie dans la salle de conférence du département.

 

Le vice-amiral d’escadron Marin Gillier a été élevé au grade de commandeur de l’Ordre National du Mali et le lieutenant-colonel Piot au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali.

 

Durant trois années, jusqu’à l’été 2010, le vice-amiral Gillier a commandé la force maritime des fusiliers marins et commandos (ALFUSCO). Il a personnalisé au département de la Défense le soutien de son pays au nôtre : « la France est derrière ses amis maliens », avait-il coutume de dire.

 

Avant d’occuper les postes de conseiller d’enseignement militaire supérieur (coopération militaire), le lieutenant-colonel Christian Piot (EMIA,CID) a servi au Régiment de marche du Tchad (RMT) et au 23e Bataillon d’infanterie de marine.

 

Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Brigade, Yacouba Sidibé, après cette sommaire présentation, a ajouté que « la nation malienne reconnaissante magnifie, à travers  cette reconnaissance le dévouement de ces valeureux officiers pour leur travail en faveur à la nation malienne depuis le déclenchement de la crise ».

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