Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:55
Mission Jeanne d’Arc 2014 : des officiers-élèves à bord d’un sous-marin nucléaire d’attaque

Le 16 mars 2014 au large du Portugal, photo aérienne du SNA pendant la manœuvre de transfert de personnel par l’alouette III entre le SNA et le Mistral.

 

 

21/03/2014 Marine nationale

 

Dans le cadre de leur formation pendant la mission Jeanne d’Arc 2014, 24 officiers-élèves ont embarqué deux jours à bord d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA). L’occasion pour eux de découvrir une autre composante de la Marine nationale. Récit de l’EV P., 22 ans de spécialité « énergie ».

 

« J’ai eu la chance de faire partie des 24 officiers-élèves qui ont pu embarquer à bord du SNA. Nous sommes partis par petits groupes car les capacités d’accueil du SNA sont limitées. Nous avons été hélitreuillés par Alouette, un hélicoptère de l’escadrille 22S. Un programme chargé nous attendait à notre arrivée à bord. Durant ces quelques heures sous la surface, nous avons pu découvrir le fonctionnement de la plupart des postes de conduite et de surveillance du sous-marin. Nous avons passé du temps au « poste central, navigation et opérations » (PCNO), véritable cerveau du sous-marin. C’est là que la quasi-totalité des décisions sont prises. Chacun a un rôle bien défini. Dans une enceinte confinée en immersion à plusieurs dizaines de mètres, il n’y pas de place pour l’improvisation. Les sous-mariniers doivent faire à chaque instant les bons choix pour faire fonctionner des installations complexes comme un réacteur nucléaire ou des capacités d’huile et d’air sous pression. Nous avons aussi découvert la vie à bord d’un SNA dans un espace contraint. Les SNA français sont d’ailleurs les plus compacts au monde. Comme à bord d’un bateau de surface, les membres de l’équipage se retrouvent cependant hors de leurs quarts dans leurs « carrés » respectifs qui sont des lieux privilégiés de détente. Cette expérience nous a tous marqués. Pour ma part, cet embarquement appuie ma motivation pour faire carrière dans les forces sous-marines dès la fin de la mission. »

Mission Jeanne d’Arc 2014 : des officiers-élèves à bord d’un sous-marin nucléaire d’attaque

Le 16 mars 2014, au large du Portugal, l' Alouette III de la flottille 22S treuille les officiers-élèves de la mission Jeanne d'Arc 2014 sur le SNA pendant que le Mistral veille au large.

Partager cet article
Repost0
22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

19/03/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

On ne fait pas du commerce avec de grands sentiments. Vendus 1,2 milliard d'euros par la France, le Vladivostok et le Sébastopol seront livrés.

 

Selon Laurent Fabius, qui l'a dit lundi soir sur TF1, la vente à la Russie des deux porte-hélicoptères de type Mistral pourrait être compromise. Le ministre des Affaires étrangères s'est toutefois montré très prudent, assortissant sa déclaration de conditions qui ne relèvent pas de décisions prises à Paris : "Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler ces ventes, mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde." En demandant aux Britanniques le gel bien peu probable d'avoirs d'oligarques, le risque pris par les autorités françaises est fort limité.

On peut remarquer au passage qu'une telle décision de sanction ne reviendrait pas au ministre des Affaires étrangères, mais bien au Premier ministre, qui préside la structure administrative ad hoc, la Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG). Selon un principe français immuable, toutes les ventes d'armes sont interdites : chacune doit faire l'objet de multiples autorisations. Une annulation des ventes à la Russie est-elle possible ? En payant des dédommagements contractuels, bien sûr. Serait-elle opportune ? Certainement pas... Que ferait donc la France de ces navires ? Les affecterait-elle à la marine nationale qui en possède déjà trois et n'en demande pas d'autres ? C'est une possibilité. Les mettre "sous cocon" en attendant une revente hypothétique ? C'en est une autre. Mais qui paierait dans ce cas ? Là, la réponse est facile : la Défense, bien sûr ! À moins que le Quai d'Orsay ? On rigole...

 

Quatrième rang

Les Français sont de gros vendeurs d'armes. Ils occupent le quatrième rang dans le monde. Les prises de commandes de l'année 2013 se sont élevées à 6,3 milliards d'euros tandis que les fabrications de ces matériels assurent bon an mal an le maintien en France de 100 000 emplois non délocalisables. La seule vente des deux Mistral, baptisés par les Russes Vladivostok et Sébastopol, a rapporté 1,2 milliard d'euros aux industriels concernés - entre autres DCNS, Thales et STX -, et quatre cents marins russes sont attendus dans les prochaines semaines à Saint-Nazaire.

Lorsque les négociations sur la vente de ces navires ont été annoncées, en 2008, la situation politique n'était guère différente de celle qui prévaut après le référendum de sécession de la Crimée de l'Ukraine : la Russie venait de gagner une guerre-éclair contre la Géorgie et de consolider militairement dans la foulée l'"indépendance" de deux de ses régions : l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Après beaucoup d'hésitations et aussi quelques magouilles politico-financières avec des intérêts russes, le gouvernement français avait finalement conclu cette vente. Les BPC ne sont pas des navires "offensifs", mais de gros cargos construits aux normes civiles, et ceux vendus à la Russie comportent certes des équipements sophistiqués de navigation, de commandement et de contrôle, mais ni systèmes de combat dernier cri ni armements français. Hypocrisie ? peut-être... Mais si la France ne vendait des armes qu'aux États intégralement respectueux des droits de l'homme, de leurs engagements internationaux ou de la morale publique, elle ne vendrait ni aux monarchies du Golfe, de l'Arabie saoudite au Qatar, ni à l'Inde. Singapour, client exceptionnel qui applique la peine de mort, serait-elle sur la liste ?

 

Un marché ultra-concurrentiel

Le fait d'annuler une vente à un État solvable, désireux de surcroît d'acheter de nouveaux navires du même type, voire de nouveaux matériels dans d'autres catégories, aurait un effet absolument déplorable sur les autres clients potentiels. Le marché de l'armement est hautement concurrentiel et les Français ne disposent d'aucun matériel que d'autres pays ne proposeraient pas. Les ventes des Mistral à la Russie avaient été conclues de haute lutte contre des chantiers néerlandais, sud-coréens et espagnols proposant d'excellents matériels. Renoncer à les livrer, sous le coup de l'émotion, impliquerait de changer de pied et de cesser de proposer de vendre des armes à l'étranger. C'est évidemment possible, mais c'est un choix qu'il faut pouvoir assumer. Le gouvernement français y est-il prêt ? C'est peu probable.

Plus prosaïquement, il se contentera sans doute de marques diplomatiques de mauvaise humeur, comme l'annulation d'un voyage à Moscou de Jean-Yves Le Drian et de Laurent Fabius, prévu de longue date. Il pourrait également confirmer l'annulation de manoeuvres navales annuelles avec la Royal Navy et la marine russe. Les Britanniques s'en sont déjà retirés... On ne saurait oublier enfin que le marché des armes étant surtout pragmatique, la tradition veut que pour gêner un client de ses propres armements, on engage son adversaire à se fournir lui aussi en France. La France a gagné des milliards à ce jeu avec Israël et les pays arabes, avec l'Inde et le Pakistan, la Grèce et la Turquie, etc. Si la logique était respectée, Paris ne cesserait pas de fournir des armes à la Russie, mais tenterait d'agir de même avec l'Ukraine.

Partager cet article
Repost0
22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:30
Liban : Transfert d’autorité de la « force commander reserve »

 

21/03/2014 Sources : EMA

 

Le 20 mars 2014, au camp de Jabal Maroun au Liban, a eu lieu la cérémonie de transfert d’autorité de la Force Commander Reserve (FCR) entre colonel Loïc Mizon et le colonel Emmanuel Charpy.

 

Les 900 militaires de la FCR, arrivés de France par voie maritime militaire il y a 6 mois, ont effectué plus de 450 patrouilles avec les forces armées libanaises (FAL) dans la zone de responsabilité de la FINUL. Conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des nations unies (CSNU), le contingent français a participé à la formation de près de 400 militaires libanais au cours d’une vingtaine d’entrainements conjoints. Ce mandat a enfin été marqué par une dizaine d’exercices conduits avec les détachements de la FINUL, comme les exercices Blue Bird et Steel Storm à Naquoura.

 

Le général Jean-Jacques Toutous, chef d’état-major de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a présidé la cérémonie de transfert d’autorité de la FCR entre le colonel Loïc Mizon, commandant le régiment d’infanterie de chars de Marine (RICM), et le colonel Emmanuel Charpy, chef de corps du 501e régiment de chars de combat (501e RCC).

 

D’ici à quelques jours, la FCR sera armée par 900 militaires majoritairement issus de la 2e brigade blindée (501e régiment de chars de combat, 16e bataillon de chasseurs, 13e régiment du génie) et renforcée par le 121e régiment du train, le régiment de soutien du combattant ainsi que le 8e régiment de matériel.

 

La France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL. Les militaires français de l’opération DAMAN agissent particulièrement au sein de la FCR qui confère au force commander une capacité de dissuasion, de réaction et de coercition. Robuste, souple et réactive, la FCR constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Liban : Transfert d’autorité de la « force commander reserve »Liban : Transfert d’autorité de la « force commander reserve »Liban : Transfert d’autorité de la « force commander reserve »
Liban : Transfert d’autorité de la « force commander reserve »
Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:55
French intelligence agents spy on Orange customer data: report

 

March 20, 2014 spacewar.com (AFP)

 

Paris - The French intelligence agency in charge of military and electronic spying is massively collecting data and monitoring networks of telecoms giant Orange, Le Monde newspaper reported in its Friday edition.

 

"The DGSE can read, like an open book, the origin and destination of all communications of Orange customers," the paper said.

 

Monitoring operations were being carried out without any external supervision with access "free and total" for spies at the General Directorate for External Security (DGSE).

 

Le Monde said its report was based on an internal British intelligence document made available by former US intelligence contractor Edward Snowden.

 

Contacted by AFP, an Orange spokesman said the company "like all (other) operators has relations with state agencies in charge of the country's and the French people's security."

 

"These relations strictly comply with the laws and are legal under the responsibility of the State and the control of judges," he added.

 

The DGSE and agents with military clearance have been working with Orange, formerly known as France Telecom, "for at least 30 years", said Le Monde.

 

The DGSE would not comment on the report.

 

Snowden, who has been charged in the United States with espionage, lives in exile in Russia.

 

He said earlier this month he had no regrets over his leaks about mass surveillance programmes by the US National Security Agency (NSA), saying they sparked a needed public debate on spying and data collection.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:55
Stratobus photo Thales Alania Space

Stratobus photo Thales Alania Space

 

21 mars 2014 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

Thales Alania Space a présenté son projet Stratobus, un dirigeable autonome évoluant juste au-dessus du trafic aérien, à 20 kilomètres d'altitude. Cet engin, à mi-chemin entre le drone et le satellite sera capable d'effectuer par exemple des missions d'observation et de télecommunication durant 5 ans d'affilée, sans se (re)poser. Le premier prototype devrait voir le jour d'ici 2020.

 

Engin hybride entre le satellite, le drone et le dirigeable, le projet Stratobus est piloté par Thales Alenia Space et ses partenaires Airbus Defense & Space, Zodiac Marine et le CEA-Liten (Laboratoire d'Innovation pour les Technologies des Energies Nouvelles). Un premier prototype est prévu d'ici 2020.

 

Stratosphérique, géostationnaire et autonome

Grâce à sa position géostationnaire et à la limite de la stratosphère, à 20 kilomètres d'altitude soit juste au-dessus du trafic aérien mais bien plus près de la Terre qu'un satellite, l'appareil pourra effectuer de nombreuses missions, de la surveillance de précision d'une zone donnée à des opérations de télécommunications et de navigation. Il est destiné "à de nombreuses applications telles que la surveillance des frontières et de la piraterie maritime, le renforcement du réseau GSM au cours d’événements de grande ampleur ou l’amélioration du système GPS sur les zones de trafic intense", imagine Thales Alenia Space. Stratobus pourra emporter jusqu'à 200 kg de charge utile.

D'une longueur comprise entre 70 et 100 mètres pour une largeur de 20 à 30 mètres, Stratobus devrait disposer d'une autonomie de cinq ans. D'après Thales, il utilisera ainsi un grand nombre d’innovations pour capter les rayons du soleil en toutes saisons : système de génération d’énergie (couplage des panneaux photovoltaïques à un système d’amplification de l’énergie solaire breveté par Thales), dispositif de stockage par une pile à combustible réversible ultra-légère… Un apport d'énergie nécessaire aux deux moteurs électriques qui adapteront automatiquement leur puissance pour compenser la force du vent et ainsi conserver leur position géostationnaire.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:55
Les fantassins franchissent la Marne / Crédits : Armée de Terre

Les fantassins franchissent la Marne / Crédits : Armée de Terre

 

 

21/03/2014 J. SEVERIN - Economie et technologie

 

Le 14 mars 2014, le 19e régiment du génie et le 152e régiment d’infanterie ont collaboré lors d’un exercice de franchissement de la Marne.

 

« Nous ne savons pas quelles pourront être nos opérations demain, ni où elles pourront avoir lieu ; donc c’est un savoir-faire qu’il nous faut garder », déclare le lieutenant-colonel Catherine Busch. Sur le terrain, les rivières et les fleuves peuvent être de véritables obstacles dans la progression des troupes.  Dans ce cas, les engins de franchissement de l’avant (EFA), du génie, sont indispensables.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:50
Workshop trilatéral

 

 

21/03/2014 Armée de l'air

 

Une nouvelle rencontre trilatérale réunissant des représentants des armées de l'air américaine, française et britannique s'est déroulée du 10 au 13 mars 2014, à Londres.

 

Le thème de cette cinquième édition, qui a réuni une trentaine d'officiers supérieurs, était celui de la préparation opérationnelle. Cet exercice, qualifié de Workshop, est le fruit d'une initiative stratégique trilatérale initiée en 2010 par les chefs d'état-major de la Royal Air Force, de l'US Air Force et de l'armée de l'air française (RAF-USAF-FAF).

 

Ce partenariat de haut niveau part du principe que les trois forces aériennes sont susceptibles d'intervenir ensemble, sous faible préavis, dans une crise future. Dans la perspective d'un tel scenario, une coopération soutenue entre les trois capitales doit permettre de renforcer la capacité à mettre en œuvre une réponse opérationnelle commune et en totale synergie.

 

Durant ces trois jours, les officiers ont partagé les difficultés rencontrées au niveau national dans l'entraînement de leurs unités et les solutions mises en œuvre pour faire face aux enjeux logistiques, technologiques, budgétaires, interarmées et interalliés. Une équipe tri-nationale était chargée d'animer les discussions et de proposer des voies d'optimisation en matière d'exercices communs dans le futur.

 

La délégation française était conduite par le général Philippe Montocchio, chef d'état-major du centre national des opérations aériennes de Lyon Mont-Verdun.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:45
Dernière étape avant le départ

Dernière étape avant le départ / Crédits : Armée de Terre

 

21/03/2014 J. SEVERIN

 

Les marsouins de la 2e compagnie du régiment de marche du Tchad effectuent leurs derniers exercices dans le sud de Colmar, avant leur projection au Mali, fin mai 2014.

 

Trois jours sur le terrain pour mettre les militaires en condition, avant leur projection sur le théâtre d’opération. Un entraînement intensif pour travailler la reconnaissance, le contrôle de zone et le combat en milieu urbain. Une dernière étape, indispensable, pour valider l’ensemble des acquis et s’assurer de la préparation optimale de l’ensemble de la compagnie.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:40
Russie : pourquoi une annulation du contrat Mistral serait préjudiciable à la France

Le Vladivostok un contrat de 1,1 milliard d'euros : 660 millions pour STX, 430 millions pour DCNS et 30 millions pour Navco (DCI)

 

20/03/2014 Michel Cabirol avec agences – LaTribune.fr

 

Le ton monte entre la Russie et la France sur le contrat des deux Bâtiments de projection et de commandement. Paris a plus à perdre qu'à y gagner à annuler cette commande.

 

La Russie a averti jeudi la France qu'elle "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture du contrat de livraison de deux navires militaires de type Mistral pour 1,1 milliard d'euros, en raison de la crise ukrainienne. Le vice-ministre russe de la Défense, Iouri Borissov, a lancé cette mise en garde au moment même où Paris reportait de plusieurs mois cette décision difficile, envisagée en raison du rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie, que les Occidentaux qualifient d'"annexion".

"En cas de rupture du contrat sur les Mistral, la partie russe fera valoir ses droits jusqu'au bout en vertu des accords passés, et exigera notamment la compensation de tous les préjudices qu'elle pourrait subir", a indiqué le vice-ministre. Il a rappelé que des pénalités étaient prévues dans le contrat passé en 2011 en cas de rupture du contrat. Il n'en a cependant pas cité le montant. "Nous n'en sommes pas là. J'espère que la partie française va tout de même peser le pour et le contre, et prendre la bonne décision", a-t-il poursuivi.

 

Pourquoi la France a plus à y perdre qu'à y gagner

Iouri Borissov a estimé que la rupture du contrat porterait atteinte à la réputation de la France "face à la communauté internationale". Alors que la France devenue une puissance moyenne peine de plus en plus à exporter ses armements pourtant très performants pour des raisons géostratégique, que vont penser les pays clients de l'industrie d'armement français en voyant la France rompre son engagement avec la Russie ? "La crédibilité internationale est de la France est en jeu", estime un observateur français à l'étranger.

Signé en 2011, le contrat de deux BPC (Bâtiment de projection et de commandement) à la marine russe est un enjeu important pour DCNS (430 millions d'euros), mais c'est surtout pour STX France (660 millions d'euros) à Saint-Nazaire, qui est basé dans la circonscription électorale du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, que l'annulation risque d'être durement ressentie. L'annonce d'une possible annulation du contrat a suscité la vive inquiétude des salariés des chantiers navals de Saint-Nazaire. Même si l'armateur italo-suisse MSC Croisières vient de choisir les chantiers Saint-Nazaire pour construire ses deux prochains paquebots, un investissement de 1,5 milliard d'euros, avec une option pour deux paquebots supplémentaires.

 

La Russie, une immense marché naval civil et militaire

Une annulation barrerait définitivement la route de l'immense réarmement naval (civil et militaire) actuel de la Russie (estimé à plus de 50 milliards de dollars) à la France au grand profit des Sud-Coréens très implantés notamment pour l'offshore pétrolier ou des Italiens de Fincantieri dans le militaire.

Par ailleurs, la France est en train de jouer la carte de la Géorgie en proposant des armements à Tbilissi... qui n'a pas de budget et où la concurrence américaine et israélienne est très forte. Enfin, la Pologne, autre enjeu décisif pour l'industrie d'armement française, semble quant à elle curieusement délaissée aux Américains, qui ont envoyé 12 F-16 et 300 hommes. C'est pourtant à Varsovie que les inquiétudes les plus fortes se sont exprimées. C'était l'occasion pour la France de faire valoir sa différence vis-à-vis de Berlin (sur les sous-marins par exemple). Car la tiédeur de l'Allemagne qui dépend à plus d'un tiers de la Russie pour son gaz, a déçu la Pologne.

 

Une suspension décidée en octobre

Entre annulation et suspension, la France est aujourd'hui dans l'embarras. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré ce jeudi que l'éventuelle suspension de la vente de ces deux porte-hélicoptères serait décidée en octobre, au moment de la livraison du premier exemplaire, le Vladivostok. "La livraison du premier bâtiment a lieu au mois d'octobre, donc la question de la suspension se posera au mois d'octobre", a-t-il souligné. "A condition que ce soit dans un ensemble de mesures" qui pourraient être prises notamment au niveau européen, a ajouté le ministre. Lundi, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait affirmé que la France pourrait "annuler ces ventes" si la Russie ne changeait pas de politique à l'égard de l'Ukraine et de la Crimée.

Le Vladivostok, destiné à la Flotte russe du Pacifique, est déjà construit et a commencé en mars ses essais en mer. Le deuxième exemplaire, le Sébastopol, dont la livraison était prévue fin 2016, est précisément destiné à la Flotte russe de la mer Noire basée dans le port de Crimée dont il porte le nom.

 

Moscou a versé la moitié du montant

"Soit vous remplissez vos obligations contractuelles et vous livrez les navires dans les délais prévus, soit vous rendez l'argent et la poupe des navires", construite en Russie, a réagi mercredi le vice-Premier ministre russe chargé du complexe militaro-industriel, Dmitri Rogozine. La Russie a déjà versé plus de la moitié du montant de 1,2 milliards d'euros prévu pour les deux navires construits en France, selon des médias russes.

Des sources au sein des chantiers navals russes citées jeudi par le quotidien pro-Kremlin Izvestia ont d'ores et déjà affirmé que la Russie construirait elle-même ces navires si nécessaires. "Nous avons reçu (de la partie française) l'essentiel des plans du Mistral", a affirmé une de ces sources. "Si les Français refusent et d'exécuter le contrat, et de rendre l'argent, alors ils perdent les droits sur ces documents", a-t-elle affirmé. "Si la marine russe le souhaite encore, nous les construirons nous-mêmes", a ajouté cette source.

 

Un navire simple à faire

"Il n'y a rien de compliqué dans le Mistral, c'est une barge avec un moteur et un pont pour les hélicoptères et les chars", a encore déclaré cette source citée par Izvestia. Une autre source au sein des chantiers navals de la Baltique a affirmé que les transferts de technologie escomptés par la Russie étaient de toutes façons dérisoires. "Le Mistral est un navire construit selon des normes civiles, c'est un banal ferry pour le transport d'automobiles", a déclaré cette source. "Obtenir de nouvelles technologies dans la construction de tels navires pour un pays qui produit des sous-marins nucléaires, ce n'est pas sérieux", a ajouté cette source.

Le contrat, conclu en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, constituait une première pour de tels armements entre un pays de l'Otan et Moscou. La construction de deux exemplaires supplémentaires en Russie avait été envisagée.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 13:55
La division surveillance de l’espace en alerte

 

21/03/2014 cellule communication CDAOA - Clc Ilmany

 

Le 28 février 2014 à 01h39, une éruption solaire de forte amplitude s’est produite dans la couronne du Soleil (couche extérieure de l’atmosphère solaire) provoquant ainsi une éjection de matière gazeuse. Le système FEDOME (fédération des données de météorologie de l’espace) développé par l’adjudant-chef Lionel Birée de la division surveillance de l’espace (DSE) a déclenché une alerte.

 

La division surveillance de l’espace en alerte

Le 1er mars 2014, comme le prévoyait FEDOME, un phénomène de même nature est venu percuter l’environnement spatial terrestre à une vitesse estimée à 1972 km/s, occasionnant ainsi de fortes perturbations du champ magnétique terrestre. Une telle éruption peut affecter la trajectoire des objets en orbite basse. Grâce aux données recueillies par le radar Graves (grand réseau adapté à la veille spatiale), les opérateurs de la DSE sont en effet parvenus à décrire plus de 20 dégradations orbitales : les objets ont chuté sur trois kilomètres en moins d’un jour.

 

Ces éruptions sont spectaculaires. Elles s’accompagnent parfois d’une éjection de matière gazeuse projetée à grande vitesse dans l’espace pouvant perturber les moyens de communications sur Terre.

 

Il s’agit d’une des plus puissantes éruptions solaires que FEDOME ait détectée depuis ces deux dernières  années. Par chance, elle n’a pas eu de conséquence pour nos satellites opérationnels.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 13:55
La France soupçonnée de cyberattaque en Iran par les renseignements canadiens

 

21/03/2014 Par LEXPRESS.fr

 

Les services secrets canadiens suspectent la DGSE d'être derrière une opération de piratage informatique depuis 2009, révèle Le Monde ce vendredi.

 

Et si la France passait dans le camp des espions? Affichée comme victime des écoutes de la NSA, la France ne serait pas en reste niveau espionnage selon les services secrets canadiens, révèle Le Monde ce vendredi. 

Les Canadiens suspecteraient en effet la DGSE, services de renseignements français, "d'être derrière une vaste opération de piratage informatique, qui aurait débuté en 2009 et se poursuivrait toujours, grâce à un implant espion". L'attaque viserait en premier lieu des institutions iraniennes liées au programme nucléaire du pays, mais également le Canada, l'Espagne, la Grèce, la Norvège, la Côte d'Ivoire et l'Algérie. 

Selon les services secrets canadiens, la DGSE (Direction générale de sécurité extérieure) empièterait également sur les tablettes de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), en menant cette opération de piratage informatique contre des intérêts ciblés en France. 

 

Confirmation des services secrets canadiens

Le document que s'est procuré Le Monde émane du Centre de la sécurité des télécommunications du Canada, extrait des archives de la NSA. "Nous estimons, avec un degré modéré de certitude", conclut le CSEC, "qu'il s'agit d'une opération sur des réseaux informatiques soutenue par un Etat et mis en oeuvre par une agence française de renseignement." 

Interrogée par Le Monde, la DGSE s'est refusée à tout commentaire "sur des activités réelles ou supposées". Le CSEC, en revanche, s'est montré plus disert et a confirmé au Monde que ce document émanait bien de ses services, sans pour autant rentrer dans le détail de cette chasse au logiciel espion.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 13:45
Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014

 

21/03/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, depuis le 14 mars 2014.

 

Au cours de cette semaine d’opération, les unités de la force Sangaris ont maintenu une présence dissuasive, en coopération avec les forces de la MISCA et les gendarmes centrafricains, dans les quartiers sensibles de la ville de Bangui, tout en poursuivant leurs opérations en province, notamment pour la sécurisation du corridor économique reliant la capitale centrafricaine à la frontière du Cameroun.

 

A Bangui, le GTIA Savoie a poursuivi ses opérations de contrôle de zone sur les points névralgiques de la capitale ainsi que ses patrouilles motorisées et à pieds. Celles-ci ont contribué à maintenir un niveau de sécurité minimal et à réduire de manière notable les tensions. On note à cet égard la diminution très sensible du nombre de déplacés dans la ville, la réouverture d’une quarantaine d’établissements scolaires, incluant l’université, et la réouverture de près de 90% des marchés de la ville.

 

Le 15 mars, date anniversaire de la prise de pouvoir de l’ex-président Bozizé en 2003, la force Sangaris a renforcé son dispositif et pré-positionné à titre préventif des unités d’alerte en centre ville. La situation est restée calme tout au long de cette journée, mise à part deux manifestations pacifiques de faible ampleur.

 

A compter du 16 mars, la situation était un peu plus tendue dans les 3e et 5e arrondissements. Sur PK12, fort de renseignements apportés par la population, le GTIA Savoie a saisi de l’armement, essentiellement des armes blanches et des munitions. Les gendarmes ont quant à eux réalisé de nombreuses fouilles de véhicules ainsi que des patrouilles régulières dans le marché.

 

Le 18 mars, la force Sangaris a mené une opération de fouille en soutien des unités de la MISCA dans le 8e arrondissement. Celle-ci a permis la saisie de 3 AK47, de 10 fusils et de diverses munitions. Le déploiement d’un poste de commandement co-localisé (Sangaris-MISCA) et l’intégration d’un détachement de liaison (DLT) au sein des forces africaines ont facilité la bonne coordination de cette opération.

 

En province, le flux de véhicules civils empruntant le corridor économique reliant Bangui au Cameroun a été continu toute la semaine. Le nombre de barrages illégaux sur cet axe est nettement en baisse.

 

Le GTIA Dragon, qui s’est déployé dans l’Ouest du pays en relevant les éléments du GTIA Panthère début mars, a poursuivi sa mission de sécurisation de l’axe routier Beloko-Bangui. Les opérations qu’il conduit dans sa zone de responsabilité visent à escorter des convois alimentaires, logistiques et humanitaires, à désarmer les groupes armés, conformément aux mesures de confiance, et à faciliter la réimplantation des forces de sécurité intérieures dans les diverses localités où il est déployé.

 

Le 14 mars, une opération conduite à Carnot a permis de désarmer des groupes armés et d’identifier le personnel de ces groupes n’ayant pas de domicile dans la ville. Après trois jours de rencontres avec les relais locaux, les éléments du GTIA Dragon ont obtenu d’une vingtaine de ces individus qu’ils quittent la zone et soient transportés vers leurs villes d’origine.

 

Deux opérations héliportées ont été conduites cette semaine à Gadzi et Abba. Celles-ci visaient à faire appliquer les mesures de confiances et à s’assurer de la sécurité de la population de ces deux villages situés dans des zones reculées du pays. Dans ces deux localités, la situation sécuritaire est demeurée calme.

 

A Boda, où la situation reste tendue entre les différentes communautés, le GTIA Savoie a montré la détermination de la force, en stoppant les actions malveillantes de groupes armés. Malgré deux prises à partie contre la force le 18 mars, les opérations conduites dans la ville ont permis de faire décroître la pression des groupes armés sur la population, notamment musulmane. La présence de la force Sangaris a favorisé le retour des ONG. Les réunions avec les différents responsables locaux ont quant à elles initié de nouvelles discussions pour la réconciliation.

 

Cette semaine fut également marquée par la cérémonie de dissolution du GTIA Panthère, le 14 mars, présidée par le général Francisco Soriano, commandant la force Sangaris, et l’arrivée depuis Djibouti des éléments du GTIA Scorpion, le 16 mars.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014
Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 12:55
Qualification « Montagne » à Megève pour des pilotes de l’ET 3/61 Poitou

L’arrivée de DHC-6 Twin-Otter au sein de l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou », de la base aérienne123 d’Orléans marque la renaissance de l’escadrille F121.

 

20 février 2014 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

L’Escadron de Transport ET 3/61 Poitou d’Orléans a ajouté au cursus de formation de ses pilotes de ses nouveaux Twin Otter, la qualification « Montagne ». Elle est dispensée par l’aéro-club de Megève qui forme depuis 25 ans, les pilotes des Canadair et des Tracker de la Sécurité Civile.

 

L’Escadron de Transport ET 3/61 Poitou (base aérienne d’Orléans) a récupéré récemment des DHC-6 Twin Otter. Des avions plus légers que les Transall et les Hercules sur lesquels évoluent les pilotes de l’escadron, et qui ouvrent d’autres possibilités d’action. D’où l’idée de former ces pilotes au vol en montagne. L’Armée de l’air s’est adressée à l’aéro-club de Megève avec lequel, elle a passé un contrat de trois ans. Pour le Lieutenant Colonel Franck Didier, commandant de l’ET 3/61 Poitou, l’aéro-club de Megève est « une référence mondiale du vol en montagne ». En septembre dernier, les quatre premiers pilotes militaires ont suivi un stage de 15 jours au terme duquel ils ont passé leur qualification « vol montagne » (sur roues).

JPEG - 45.3 ko

L’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou » met oeuvre des C130 Hercules, C160 Transall et DHC-6 Twin Otter  - photo Armée de l'Air

«  La haute technicité, la rigueur et l’obligation du geste parfait exigés par le vol en montagne sont assez similaires aux qualités intrinsèques des forces spéciales Air et notamment du Poitou.  », affirme le patron de l’ET 3/61 qui rappelle que « depuis son entrée dans les opérations spéciales en 1993, le Poitou s’est toujours employé à développer et maîtriser des techniques et modes d’actions non conventionnelles. Pour être en mesure d’agir dans les milieux les plus extrêmes, l’escadron s’attache à maîtriser l’environnement le plus exigent en aéronautique : le vol de montagne. Ses savoir-faire mis en œuvre lors de largages de nuit en très basses altitudes et de posés d’assaut dans les contreforts de l’Himalaya depuis 2001 et tout au long du conflit Afghan ont prouvé leurs plus values opérationnelles ». Ce savoir-faire, Bruno Muller a pu le mesurer.

JPEG - 29.6 ko

Deux DHC6 ont été affectés à l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou » de la base aérienne (BA) 123 d’Orléans

Le chef-pilote de l’aéro-club de Megève a été impressionné par la maîtrise des quatre premiers pilotes militaires qu’il a eu à former. «  Il leur a fallu s’adapter à une machine beaucoup plus légère et à train classique, en l’occurrence le D-140 Mousquetaire. Ils ont appris à se poser sur de fortes pentes. Mais on sent qu’ils ont l’habitude d’évoluer en montagne, de voler dans le fond des vallées  » admet le chef-pilote. « Ainsi qualifiés « Montagne », les pilotes mettent à profit cette formation au Poitou pour parfaire l’utilisation des C160 et C130 mais aussi pour bientôt opérer sur ces altiports avec le Twin Otter au sein de la troisième escadrille de l’escadron, la F121  », conclut le Lieutenant Colonel Franck Didier.

Leur qualification « Montagne » en poche, les militaires reviendront, en effet, dans les Alpes avec leurs Twin-Otter pour s’entraîner sur les altiports. Bruno Muller est confiant : « Le DHC-6 se pose et décolle plus court que le Mousquetaire !  ». Le chef-pilote de Megève espère que le partenariat que vient de nouer son club avec l’Armée de l’Air sera aussi durable que celui qui le lie avec la Sécurité Civile. Depuis 25 ans, en effet, chaque hiver, les pilotes des bombardiers d’eau viennent rafraîchir leur qualification « Montagne » et s’entraîner à la maniabilité dans l’un des environnements les plus extraordinaires qui soient, mais aussi le plus exigeant.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 12:55
L. Maury named Vice President  in charge of Thales's new “Critical Information Systems and Cybersecurity” Business Line


20/03/2014 Thales Group

 

Laurent Maury has been appointed Vice President in charge of Thales's new “Critical Information Systems and Cybersecurity” Business Line. This new Business Line — part of the Secure Communications and Information Systems Global Business Unit — has critical mass (close to 5,000 people, revenues of €500 million) and reflects Thales's efforts to strengthen its leadership in the rapidly expanding market for critical information management and cybersecurity solutions.

Laurent Maury began his career in 1987 as an engineer in the Radio Frequency Laboratory at Dassault Electronique. He then joined the Space and Electronic Warefare division as a systems bid manager. In 1996, he was promoted to Deputy Director, Export Marketing and Sales for this division. 

In 1998, Laurent joined Sextant Avionique as Director of Strategy and Development for the company's Trainer & Fighter Aircraft business. 

In 2001, he joined Thales's Defence & Security C4I Systems Activities as Director of Intelligence, Surveillance and Reconnaissance business. In 2005, Laurent assumed responsibility for Customer Service (France) for this business, then in 2006 he was appointed Vice President of the Customer  Service and Support business line. 

From December 2005, Laurent was Vice President in charge of the Critical Information Systems business line. 

Laurent Maury, 53, is a graduate of the ENSEEIHT engineering school in Toulouse (École nationale upérieure d'électronique, d'électrotechnique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications), Paul Sabatier University in Toulouse and the CHEAr centre for advanced weapon studies (Centre des hautes études de l'armement).

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 11:45
Sahel: l'armée française présente «dans la durée», affirme Le Drian


20.03.2014 par RFI
 

« La lutte contre le terrorisme continue au Mali. » C'est le ministre français de la Défense qui l'affirme. Il a également confirmé la mort du jihadiste Omar Ould Hamaha, surnommé «Barbe Rouge». Début mars, une dizaine de combattants d'Aqmi avaient été tués par des avions de combats et des hélicoptères français dans le nord-est du Mali. Le ministre français précise que les forces françaises resteront sur place dans la durée.

« Nos forces présentes au Mali - un millier d'hommes à peu près, qui resteront dans la durée - leur objectif, c'est le contre-terrorisme. Et le contre-terrorisme, ca se passe au Mali, mais ca se passe aussi au nord-Niger », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sur RMC ce jeudi matin.

« Ca se passe plutôt bien », assure-t-il en évoquant « plusieurs dizaines de terroristes » neutralisés au cours de récentes opérations. Des terroristes qui tenteraient de se regrouper, notamment au Mali. Le ministre a également revendiqué la neutralisation de plusieurs chefs, dont Ould Hamaha, leader historique d'Aqmi et beau-père de Mokhtar Belmokhtar.

« Nous avons une responsabilité sur la durée, a affirmé Jean-Yves Le Drian. Nous avons un ensemble de 3000 militaires coordonnées par un état-major unique pour éviter qu'il y ait un retour du terrorisme dans cette région, qui nous concerne aussi. »

Le ministre de la Défense a refusé de faire un commentaire sur l'assassinat de nos deux confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tués le 2 novembre dernier à Kidal.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 08:55
Paris veut envoyer des Rafale dans les pays baltes

 

21.03.2014 Le Monde.fr

 

Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, se rendait à Vilnius, en Lituanie, vendredi 21 mars pour proposer, selon le Journal du dimanche, l'envoi de trois avions de chasse Rafale pour une mission de surveillance aérienne au-dessus de la zone baltique, coordonnée avec l'OTAN.

M. Le Drian doit ensuite se rendre à Tallin, en Estonie, puis à Varsovie, en Pologne. Selon le JDD, le ministre de la défense « entend par ce geste participer aux multiples efforts des Etats-Unis et de l'Union européenne destinés à “rassurer” les pays baltes et la Pologne ».

Ces pays, préoccupés par la faiblesse des sanctions prises à l'encontre de Moscou, participent depuis jeudi au Conseil européen de Bruxelles au cours duquel une nouvelle salve de mesures pour dissuader la Russie d'une « escalade » dans la crise ukrainienne devait être débattue.

 

Lire : Ukraine : l'Union européenne paralysée face à l'escalade de Moscou

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 18:50
La DGA qualifie le satellite de communications franco-italien Athena-Fidus

 

20/03/2014 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a prononcé, le 14 mars 2014, la qualification du satellite franco-italien de télécommunications à très haut débit Athena-Fidus (Access on theatres for European allied forces nations - French Italian dual use satellite).

 

Depuis son lancement par une fusée Ariane 5 le 6 février dernier depuis Kourou, Athena-Fidus a été amené à sa position sur l’orbite géostationnaire et y a subi l’ensemble des tests permettant de valider à la fois son bon fonctionnement et la performance en communication des charges utiles française et italienne. La capacité ainsi qualifiée est désormais mise en oeuvre par les forces armées.

 

Athena-Fidus apporte de nouvelles capacités de télécommunications par satellite à très haut débit pour faire face à l’accroissement des besoins de défense et de sécurité en France et en Italie dans ce domaine. Ce satellite est complémentaire du système Syracuse 3 dont le remplacement à terme prévu par le programme COMSAT NG. Fonctionnant en bande Ka, Athena-Fidus prépare les satellites de demain par une utilisation innovante des standards de télécommunications civiles les plus performants (DVB-RCS et DVB-S2) pour la sécurité et la défense de la France et de ses alliés.

 

Athena-Fidus est cofinancé par la France et l’Italie à hauteur de 140 M€ chacune. Il s’appuie pour la part française sur un partenariat entre la Direction générale de l’armement (DGA) et le Centre national d’études spatiales (CNES), et côté italien, entre le Secrétariat général pour la Défense (Segredifesa) et l’agence spatiale italienne (ASI). Le maître d’ouvrage du système est Thales Alenia Space (filiale conjointe de Thales et Finmeccanica).

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:55
 Tir d'un missile Aster 30 depuis une batterie SAMP/T photo DGA

Tir d'un missile Aster 30 depuis une batterie SAMP/T photo DGA

 

20/03/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

C'est une question à plusieurs centaines de millions d'euros : comment MBDA va-t-il faire évoluer son offre dans la défense sol-air moyenne portée au cours des années à venir ? La réponse est à chercher, en premier lieu, du côté des partenaires européens du programme que sont la France et l'Italie. "En France, l'objectif est de lancer le programme Aster 30 Block 1 NT en 2014", rappelait le 18 mars Antoine Bouvier, pdg de MBDA, lors de la présentation des résultats 2013 de sa société.

Qu'est-ce que l'Aster Block 1NT ? Une évolution de l'Aster 30 Block 1 actuel, c'est à dire le missile mis en oeuvre par les batteries de défense sol-air terrestres SAMP/T, en service en France et en Italie. Le Block 1 NT (pour nouvelles technologies) sera ainsi doté, entre autres, d'un nouvel autodirecteur fonctionnant en bande Ka, alors que l'actuel émet en bande Ku.

Concrètement, cela doit permettre au missile de détecter et de poursuivre des cibles plus rapides ; en matière de défense contre les missiles balistiques, cette amélioration permettra d'intercepter des engins de plus longue portée, soit environ 1.500 km. Plus généralement, le programme Aster Block 1NT vise également à traiter toutes les obsolescences dont pourraient être frappés les différents composants de l'Aster 30 actuel.

 
 

Environ 300 millions d'euros cette année.

Dès la fin 2008, la DGA avait attribué à MBDA et Thales un plan d'études amont d'environ 30 M€ pour travailler sur ce sujet. Le lancement du programme à proprement parler avait en revanche été retardé à plusieurs reprises. Mais cette fois-ci, c'est la bonne, explique-t-on chez MBDA. "La loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 prévoit bien la notification d'un contrat dès cette année", affirme ainsi Antoine Bouvier.

La documentation budgétaire associée au projet de loi de finances 2014 révèle en effet que 270 M€ devraient être engagés cette année dans ce programme, afin de couvrir "le traitement des obsolescences des munitions" et "une amélioration de performances face aux missiles balistiques de théâtre".

Mais le contexte budgétaire contraint invite à trouver d'autres partenaires pour financer ce chantier. "Il n'y pas aujourd'hui de conditions liées à un client export sur le programme Block 1NT", tempère toutefois Antoine Bouvier. Est-ce à dire que l'Aster Block 1NT sera financé uniquement en franco-français ? "Nous tâcherons de nous inscrire dans la perspective du programme Aster, c'est à dire celle d'une coopération franco-italienne pour le missile", nuance le pdg de MBDA. "Nous nous efforcerons de placer ce développement dans un cadre franco-italien, mais ce sera évidemment conditionné par les budgets italiens", ajoute le dirigeant.

 
 

La piste britannique.

D'autres pistes de coopération existent, à plus ou moins long terme, pour faire évoluer la famille Aster. "Dans la feuille de route d'évolution de l'Aster, il y a plusieurs grands domaines", souligne Antoine Bouvier. "L'un est lié au missile lui-même avec le nouvel autodirecteur de l'Aster 30, mais nous avons également des perspectives de feuille de route navale", précise le pdg du missilier européen.

Lors du récent sommet franco-britannique de Brize Norton, Londres s'est en effet dit favorable à "un dialogue bilatéral dans le domaine de la défense antimissile balistique", étudiant la possibilité d'utiliser ses destroyers Type 45 (déjà équipés d'Aster 30) pour mener cette mission, avec un missile et des capteurs améliorés.

Dernier client en date du missile Aster 30, Singapour pourrait également jouer un rôle dans de futures évolutions du missile. "L'acquisition par Singapour de l'Aster 30 terrestre va nous permettre de renforcer notre coopération sur le long terme avec la société locale ST Engineering", expliquait MBDA à "Air&Cosmos" lors du salon de Singapour le mois dernier.

 
 

Coupes claires.

En France, la LPM 2014-2019 a entériné des coupes importantes dans le programme Aster : alors qu'il était initialement prévu de commander 575 Aster 30 à MBDA, cette cible a été abaissée à 200 missiles seulement, tandis que celle des Aster 15 a été réduite de 200 à 140 exemplaires. Sept missiles Aster 30 seront livrés au client français en 2014, et 25 en 2015, date à laquelle est prévue la dernière livraison d'Aster 30.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 13:55
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

MOSCOU, 20 mars 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

La Russie "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture par la France du contrat de livraison de deux navires militaires de type Mistral en raison de la crise ukrainienne, a déclaré jeudi le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.

 

"En cas de rupture du contrat sur les Mistral, la partie russe fera valoir ses droits jusqu'au bout en vertu des accords passés, et exigera notamment la compensation de tous les préjudices qu'elle pourrait subir", a déclaré le vice-ministre, cité par les agences russes.

 

M. Borissov a rappelé que des pénalités étaient prévues dans le contrat passé en 2011 en cas de rupture du contrat. Il n'en a cependant pas cité le montant.

 

"Je pense qu'il est prématuré de les rendre publiques. Nous n'en sommes pas arrivés là. J'espère que la partie française va tout de même peser le pour et le contre, et prendre la bonne décision", a-t-il poursuivi.

 

Il a estimé que la rupture du contrat porterait atteinte à la réputation de la France "face à la communauté internationale".

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré jeudi que l'éventuelle suspension de la vente par la France à la Russie de ces deux puissants navires porte-hélicoptères de commandement et de projection (BPC), serait décidée le cas échéant en octobre au moment de la livraison du premier exemplaire.

 

Lundi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait affirmé que la France pourrait "annuler ces ventes" si la Russie ne changeait pas de politique à l'égard de l'Ukraine et de la Crimée, la péninsule dont elle a soutenu le rattachement à son territoire malgré les protestations de la communauté internationale.

 

Cette annonce a suscité l'inquiétude des salariés des chantiers navals français de Saint-Nazaire (ouest).

 

Le contrat, conclu en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, porte sur un montant de 1,2 milliard d'euros pour deux navires construit en France. La construction de deux exemplaires supplémentaires en Russie avait été envisagée.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:55
Le Panther au décollage -  Marine nationale

Le Panther au décollage - Marine nationale

 

3 Mars 2014 Marine nationale

 

L’aéronef embarqué à bord du Cassard est un Panther standard 2. Durant l’ensemble de la mission ses mouvements sont quotidiens, afin de localiser le trafic maritime civil et militaire.

En début de déploiement le chef de détachement de la  flottille 36F  a organisé une journée de réflexion sur la sécurité aéronautique.

Exigée chaque année par l’Amiral commandant la Force de l’aéronautique navale (ALAVIA), cette journée est une réflexion sur la maîtrise des risques encourus lors de la mise en œuvre d’un aéronef. Cela concerne l’ensemble des acteurs de la chaîne aviation  et tous les personnels de pont d’envol.

Après un rappel sur la sécurité de l’aéronef et un quizz ludique présentant des cas concrets, les marins ont échangé leurs rôles l’espace d’une heure à l’occasion d’un poste de rangement aviation, pour que chacun prenne conscience des contraintes des autres : sortie de l’hélicoptère, dépliage des pales, saisinage, direction d’une manœuvre aviation depuis la passerelle…

L’un des officiers de quart aviation du Cassard (OQA) à la manœuvre en passerelle - © Marine nationale

 

L’hélicoptère est loin d’être un électron libre sur un bâtiment. Sa mise en œuvre suppose la présence aux abords de la plateforme hélicoptère d’un officier de quart aviation (OQA), équivalent de la tour de contrôle, d’un directeur de pont d’envol, de plusieurs « ponev » (manœuvriers du pont d’envol), ainsi que des pompiers.

Les liaisons radio sont déterminantes : les pilotes sont en lien avec l’officier de quart aviation (OQA), lui-même en lien avec le directeur de pont d’envol et avec le chef de quart situé en passerelle navigation, pour les autorisations de décollage et d’appontage. Ils sont également en contact avec le contrôleur tactique (CTAC) situé au « central opérations », pour la conduite de la mission, et si les conditions météo l’exigent, de la phase d’approche.

Cette mise en œuvre ordonnée à la minute près est d’un niveau de risque très élevé du fait de l’élément marin et du pont d’envol réduit. La plateforme hélicoptère du Cassard est d’ailleurs la plus petite de la Marine.

Les officiers de quart sont, comme leur nom anglais l’indique explicitement (officers of the watch), les membres de l’équipage en charge de la veille permanente des mouvements du bâtiment, que ce soit en passerelle de navigation, en passerelle aviation comme ci-dessus, au « central opérations » ou encore au poste de contrôle des télécommunications. Ils se relaient toutes les quatre heures, de jour comme de nuit, chaque période s’appelant un « quart ».

Les participants se concentrent sur la question posée par le LV Ferrandi, chef du détachement 36F - © Marine nationale

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.

 

 

20/03/2014 Sources : EMA

 

Le 4 mars 2014, la force Epervier a effectué un largage de petit colis au profit des unités présentes sur le champ de tir de Tchigchika.

 

Ce genre exercice fait partie des entrainements indispensables à la qualification opérationnelle des militaires qui arrivent sur ce théâtre désertique.

 

A 7 h 24, un avion de transport CASA du JFACC AFCO s’approche de la zone de largage, indiquée par une lettre au sol visible depuis l’aéronef. Le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP), en contact avec le commandant de bord, procède à l’ouverture de la porte latérale de l’avion. Un premier contact visuel et radio avec l’unité au sol est pris, l’équipe du 1er RTP se prépare à larguer, en deux passages, les colis, à 100 mètres d’altitude. Aussitôt après la livraison, l’aéronef repart pour un vol tactique.

 

En plus de ce type d’exercice, le transporteur CASA assure aussi des liaisons intra-théâtre et des missions au profit des opérations conduites par la France dans la région. Présent sur le territoire tchadien depuis juin 2013, il a déjà effectué 150 heures au profit de la Force Epervier depuis janvier 2014.

 

De son côté, le JFACC AFCO contrôle tous les moyens aériens dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA) hormis les moyens de détachement de l’aviation légère de l’armée de terre, ainsi que les aéronefs des forces spéciales. Réorganisé dès le début de l’opération Serval pour faire face à l’accroissement des moyens aériens engagés, le JFACC AFCO est déployé sur deux sites : d’une part, la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun pour le commandement et la planification, d’autre part, la base aérienne 172 de N’Djaména pour la conduite.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.
Tchad : Exercice de largage de petits colis par les équipes du CASA et du 1er RTP.
Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Gabon : les FFG appuient le déploiement des soldats gabonais de la MISCA.

 

20/03/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 13 mars 2014, à Libreville, les forces françaises au Gabon (FFG) appuient le détachement gabonais engagé dans la mission pour la sécurisation de la Centrafrique (MISCA).

 

Les FFG ont reçu pour mission de faciliter le déploiement du détachement gabonais engagé au sein de la MISCA. Dans le cadre du plan de renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP), 550 soldats ont ainsi été équipés d’un paquetage de combat.

 

Le détachement gabonais a désormais entamé sa phase de déploiement. Plusieurs sections ont déjà rejoint Bangui grâce aux moyens aériens de la force Sangaris mais aussi de ses alliés, comme dans ce cas avec une projection effectuée avec un avion de transport C 130 Hercule de l’armée belge.

Gabon : les FFG appuient le déploiement des soldats gabonais de la MISCA.
Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
RCA : Entretien avec les membres de la commission d’enquête sur les exactions en Centrafrique

 

 

20/03/2014 Source EMA

 

Le 17 mars 2014, le général Francisco Soriano, commandant la force Sangaris, a reçu au camp de M’Poko les représentants de la commission internationale chargés d’enquêter sur les exactions et crimes commis en République Centrafricaine depuis le début de la crise que traverse ce pays.

 

La France coopère pleinement avec l’ensemble des acteurs internationaux engagés dans le processus de pacification et de réconciliation en République centrafricaine. C’est dans ce cadre que s’est déroulée la rencontre avec les instances qui enquêtent sur les exactions qui ont été commises.

 

Au-delà de cette coopération, la force Sangaris poursuit surtout ses efforts de protection des populations. Depuis le 5 décembre 2013, nos militaires se sont ainsi portés au secours de plusieurs centaines de personnes qui étaient directement menacées, quelle que soit leur confession ou leur communauté d’appartenance.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Une quarantaine de jihadistes, dont des chefs, tués en quelques semaines au Mali

 

20 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Une quarantaine de jihadistes, dont plusieurs chefs, ont été tués par les forces françaises en quelques semaines au Mali, a annoncé jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Depuis quelques semaines, nous avons mené des opérations qui ont permis de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes qui tentaient de se regrouper, une quarantaine, a-t-il déclaré sur RMC-BFMTV.

 

On a pu neutraliser plusieurs chefs, dont en particulier Ould Hamaha, un chef historique d'Aqmi ((Al-Qaïda au Maghreb islamique), qui était le beau-père de Mokhtar Belmokhtar, a poursuivi le ministre. Neutraliser ça veut dire éliminer, a-t-il précisé.

 

La mort d'Omar Ould Hamaha, surnommé le barbu rouge et recherché notamment par le Mali et les Etats-Unis, avait déjà été annoncée le 14 mars par un haut responsable de l'armée malienne.

 

Ould Hamaha a été responsable de différents groupes jihadistes, dont le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Aqmi qui ont occupé pendant près de dix mois entre 2012 et début 2013 les régions du nord du Mali.

 

Ecarté d'Aqmi, Mokhtar Belmokhtar a créé le groupe des Signataires par le sang, responsable en janvier 2013 d'une prise d'otages sanglante à In-Amenas, en Algérie.

 

Au Mali, les jihadistes ont été en grande partie chassés par une opération militaire déclenchée en janvier 2013 par la France, ensuite rejointe par des troupes de plusieurs pays.

 

La guerre de libération du Mali est finie, elle a été gagnée, a assuré Jean-Yves Le Drian, ce qui est loin d'être fini, et pas uniquement au Mali, c'est la lutte contre le terrorisme.

 

Les forces françaises présentes dans le pays, où un millier d'hommes resteront dans le durée, ont désormais le contre-terrorisme pour objectif. Ca se passe au Mali, au nord Niger... Et ça se passe plutôt bien, a-t-il affirmé.

 

Nous avons une responsabilité sur la durée. Le terrorisme et les groupes jihadistes ne se sont pas arrêtés uniquement parce que nous avons gagné la guerre du Mali. Ils existent toujours, il y a des circuits du terrorisme qui perdurent, de l'océan atlantique jusqu'à la corne de l'Afrique, a souligné le ministre de la Défense.

 

Dans la nuit du 4 au 5 mars, une dizaine de combattants d'Aqmi avaient été tués par des avions de combat et des hélicoptères français dans le nord-est du Mali.

 

Environ 1.600 soldats français sont actuellement présents au Mali, dans le cadre de l'opération Serval lancée en janvier 2013. Leur nombre doit être ramené à un millier dans les prochains mois.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Atalante : interaction avec une fregate sud coreenne



20/03/2014 Marine Nationale

 

Le 15 mars 2014, dans le golfe d’Aden les équipages du TCD Siroco, navire amiral de la force européenne de lutte contre la piraterie, et d’une frégate sud-coréenne, le Kang Gam Chan, se sont « retrouvés » pour effectuer des intercations opérationnelles (PASSEX).

 

Les deux équipages ont effectué une série d’exercices à commencer par des appontages croisés de leurs hélicoptères embarqués sur chaque pont d’envol. Puis, les deux bâtiments se sont engagés dans des évolutions tactiques, manœuvres navales permettant par exemple de localiser une menace. Comme le souligne le capitaine de vaisseau Le Quilliec, commandant le Siroco : « Chacun de ces exercices permet de renforcer l’interopérabilité et la coopération des unités engagées dans une opération marquée par sa dimension multinationale ».

Pour l’amiral Hervé Bléjean commandant la force Atalante, le constat est clair « dans cette région maritime du Monde où près de 80% des marchandises acheminées vers l’Europe transite, la coopération n’est pas un vain mot, elle est même la clé des succès remportés face aux pirates somaliens ces dernières années ».

Une interaction « réelle » avait déjà rapproché les deux équipages lors d’une mission d’assistance à la mer en février 2014.

Le Transport de chalands de débarquement Siroco est engagé depuis le 6 décembre 2013 dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie au large de l’océan Indien et accueille également à son bord l’état-major de la force Atalante sous commandement français. L’opération Atalante contribue à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

Atalante : interaction avec une fregate sud coreenneAtalante : interaction avec une fregate sud coreenne
Atalante : interaction avec une fregate sud coreenneAtalante : interaction avec une fregate sud coreenne
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories