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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 19:55
Vers plus de travail collectif du renseignement mais " mutualiser n'est pas uniformiser "



10.04.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Defense Globale

La Direction de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD, lire ici la présentation) s'est réorganisée en novembre pour être plus que jamais le service de renseignement de contre-ingérence militaire (opérationnel, habilitations...) et du milieu industriel de défense. Elle a reçu vendredi 7 mars, à son siège du fort de Vanves à Malakoff, la visite du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian qui a rappelé la priorité faite au renseignement.

Le ministre a mis l'accent sur " le travail collectif du renseignement ", " déterminant pour la préservation de nos intérêts vitaux ". La récente Loi de programmation militaire a insisté sur " l'accroissement et la modernisation des capacités de renseignement ". D'ici 2019, plus de 800 agents seront recrutés pour accompagner cette revitalisation. De grands programmes (informatique, satellite, aérien, naval) vont être lancés.

Les capacités de recueil seront de plus en plus mutualisées. " Cela étant mutualiser n'est pas uniformiser et pour éviter la pensée unique, je demeurerai attaché à l'autonomie de chacun en matière d'analyse. "

Les accès à des fichiers administratifs ou judiciaires, aux données de connexion et de géolocalisation " permettront aux services de mieux détecter des comportements menaçants ".

Savoir avant d'agir est devenu déterminant, tant les menaces actuelles sont mouvantes et débridées (géographie, logistique, politique, religion, recrutement, modes opérationnelles, financements, réseaux...). " En janvier 2013, nous nous sommes engagés aux côtés des Maliens sur la base des analyses de vos services, s'est-il adressé au personnel de la DPSD. L'été dernier, les services français ont pu mettre en évidence les agissements du régime de Damas, ce qui a conduit à la mise en œuvre du démantèlement de l'arsenal chimique syrien. "

Exemple éloquent avec les groupes jihadistes du Sahel qui renvoient " à un ensemble de ramifications qui s'étendent de l'Asie centrale à l'ouest du continent africain et cherchent des prolongements dans notre pays ". Autre motif d'inquiétude : les combattants radicalisés qui vont et viennent entre la Syrie et la France.

Le ministre a également mis l'accent sur deux autres domaines : le renseignement à finalité économique et le domaine cyber. Il a rappelé que la DCRI est appelée à devenir une direction générale de la sécurité intérieure, comme l'avait signifié en juin son homologue de l'Intérieur, Manuel Valls.

La DPSD reste peu connue du grand public, avec ses 1 100 personnels commandés par le général Jean-Pierre Bosser, mais le ministre a résumé quelques opérations récentes du service de contre-ingérence militaire : " veille des filières jihadistes syriennes, détection de cyber-manipulations d'entreprises, suivi actif des menées de services étrangers sur notre sol, détection d'exportation de technologies duales, lutte contre les activités subversives menaçant les armées, entrave de trafic d'armes, identification de risques d'espionnage de nos forces... "

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 18:55
OEF : le Jean Bart coordonne une opération de lutte contre le narcotrafic

 

 

10/03/2014 Sources : EMA

 

Le 7 mars 2014, une opération conjointe de la frégate anti-aérienne Jean Bart et de la frégate australienne Darwin, avec l’appui d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, a permis d’intercepter un skiff transportant 650 kg de résine de cannabis.

 

Le 7 mars 2014, l’hélicoptère Sea Hawk d’un navire australien de la TF 150, le Darwin, survole un skiff à l’apparence et au comportement suspects. Un avion de patrouille maritime Atlantique 2 présent dans la zone confirme par imagerie les soupçons formulés par l’équipage de l’hélicoptère. La FAA Jean Bart qui assure la coordination de cette action, en informe immédiatement le CTF 150. Ce dernier ordonne au  Darwin, qui patrouille dans la zone concernée, d’intercepter et de procéder à la visite du skiff suspect. L’équipe de visite australienne découvre alors 650 kg de résine de cannabis.

 

Les bâtiments français et australien, ainsi que l’Atlantique 2, ont mis en commun leur connaissance de la zone et la complémentarité de leurs capacités pour établir un dispositif efficace et conduire l’opération avec succès.

 

Dans le cadre de l’opération « Enduring Freedom » (OEF), la frégate antiaérienne Jean Bart est intégrée depuis le début du mois de mars 2014 à la Task Force 150 (TF 150), qui lutte contre le terrorisme et les trafics illicites sur une zone maritime qui s’étend de la mer Rouge au golfe d’Oman.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 18:55
Contrôle aérien : évolution du partenariat entre civils et militaires

 

 

10/03/2014 Armée de l'air

 

Le 10 mars 2014, à 14h40, le centre militaire de coordination et de contrôle (CMCC Paris) intégré au centre régional de la navigation aérienne nord situé à Athis-Mons (94) a contrôlé son premier vol militaire. Les contrôleurs aériens militaires ont ainsi pris en compte deux Rafale décollant de la base aérienne de Saint-Dizier, à destination de l’axe de ravitaillement "Simone" (zone à proximité de Châteauroux).

 

Depuis 1947, des militaires de l’armée de l’air sont présents à Athis-Mons aux côtés des civils pour des missions de coordination et de souveraineté de l’espace aérien national, rappelle le lieutenant-colonel Didier Stauffer, commandant le CMCC Paris, anciennement détachement militaire de coordination (DMC) 80/920 « Orly ». Le CMCC est une véritable interface privilégiée entre les autorités de défense aérienne et l’aviation civile. Sa mission principale est de faire remonter l’information lors du déclenchement d’une opération de sûreté aérienne ou encore la recherche d’informations sur certains aéronefs.»

 

Contrôle aérien : évolution du partenariat entre civils et militaires

Dans le cadre du ciel unique européen, la coopération entre civils et militaires se renforce au-delà d’une simple co-implantation. L’enjeu est d’optimiser la gestion du trafic civil et militaire et d’améliorer la sécurité des vols. Pour répondre à ces attentes, l’armée de l’air a fait évoluer les DMC en CMCC : en ajoutant à la coordination la capacité de contrôle « en route » des aéronefs militaires jusqu’alors dévolue aux centres de détection et de contrôle (CDC). L’arrivée d’officiers de coordination contrôle défense permet de simplifier les relations et la gestion de l’espace entre civils et militaires. En attendant l’inauguration officielle, prévue fin décembre 2014, le CMCC Paris met en place l’ensemble de ces évolutions depuis plusieurs mois.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:55
L’histoire de l’Alat, aux éditions Lavauzelle.

L’histoire de l’Alat, aux éditions Lavauzelle.

 

 

21 février, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Les éditions Lavauzelle ont eu la bonne idée de rééditer le livre signé par le général André Martini sur l’histoire de l’Alat. L’ouvrage original était tiré d’une thèse de doctorat en histoire que l’ancien militaire, ensuite passé par la case Eurocopter, avait soutenu en 2004.

 

En un peu plus de 400 pages, André Martini dénoue avec beaucoup de précision les fils ayant peu à peu conduit à l’Alat telle que nous la connaissons aujourd’hui. Le récit (un « survol approfondi » selon la formule proche de l’oxymore utilisée par le général Ract Madoux dans la préface) est riche et très argumenté, passionnant pour qui s’intéresse à l’histoire de l’hélicoptère militaire. On regrettera toutefois l’indigence du cahier photo de 16 pages et un large usage des alinéas. Si ceux-ci contribuent certes à la clarté du propos, ils font aussi osciller le livre entre récit et rapport administratif. Et enfin une déception : si la réédition est l’occasion d’une mise à jour prenant en compte les dix dernières années d’emploi de l’Alat, en portant « l’histoire de l’Alat » de 1794 à 2014, on peut regretter que seulement huit pages soient consacrées aux opérations en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Libye et au Mali. Deux pages par théâtre d’opération, c’est bien peu eu égard à l’ampleur des missions et à la richesse des retex qui en ont découlé.

 

 

L’histoire de l’aviation légère de l’armée de Terre (1794-2014)

Général André Martini

Editions Lavauzelle

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

 

10.03.2014 par Philippe Chapleau – Ligne de Défense

 

Changement de programme à Brest, mercredi. Ni le Premier ministre ni le ministre de la Défense n'assisteront au départ de la Mission Jeanne d'Arc 2014. Seul le chef d'état-major de la Marine sera présent dans le port finistérien pour assister à l'appareillage, à 16h, du BPC et de sa frégate d'accompagnement.

 

Le BPC et la frégate Lafayette arriveront mardi à Brest pour y embarquer les élèves officiers.

 

A noter que le 13 mars, à Belle-Ile, aura lieu un exercice amphibie, dans le cadre de la préparation opérationnelle du GTE. Un Eda-R sera mis à l'eau pour "beacher" les marsouins du groupement tactique embarqué.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:30
MEDOR : Interaction avec la marine libanaise

 

10/03/2014 Sources : EMA

 

Le 7 mars 2014, au large de Beyrouth, la frégate « Cassard » a effectué un exercice avec le patrouilleur « Sour » de la marine libanaise.

 

Dans le cadre de sa mission de patrouille en Méditerranée orientale, la frégate « Cassard » a effectué une série d’interactions avec les forces armées libanaises (FAL). Un exercice d’assistance incendie mobilisant une équipe de secours du « Cassard » a été envoyée sur le « Sour ». Les marins français et libanais ont ensuite effectué un exercice de tir sur « buts flottants » avec les mitrailleuses de calibre 12.7 mm et les canons de 20 mm. Quatre marins de chaque nationalité ont par ailleurs été accueillis simultanément à bord de chacun des navires.

 

Une délégation d’autorités civiles et militaires libanaises a pu rejoindre le « Cassard » grâce à l’hélicoptère du détachement de la flotille 36F embarqué sur la frégate française. Cette délégation comprenait notamment le commandant en chef de la marine libanaise, ainsi que  des autorités de l’ambassade de France et de la Mission militaire française au Liban. À l’issue de leur réunion de travail, les autorités libanaises ont confirmé l’intérêt de disposer d’une marine adaptée à la défense des intérêts vitaux d’un pays.

 

Dans le cadre de la résolution 1701, les militaires français de la Force Commander Reserve engagés dans le cadre du mandat de la FINUL participent à la montée en puissance des Forces armées libanaises, par le biais d’exercices, de patrouilles, de formations et d’entraînements conjoint réguliers.

MEDOR : Interaction avec la marine libanaiseMEDOR : Interaction avec la marine libanaiseMEDOR : Interaction avec la marine libanaise
MEDOR : Interaction avec la marine libanaise
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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:30
photo ADC O Dubois AdTerre

photo ADC O Dubois AdTerre

Des hélicoptères de combat Gazelle d'occasion équipés de missiles anti chars HOT et des hélicoptères EC725 de transport, neufs font partie de la liste des matériels qui seront fournis par la France au Liban

 

10/03 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La France et le Liban ont arrêté la liste des matériels financés par l'Arabie saoudite. Odas négociera les contrats pour un montant de 3 milliards de dollars.

 

On en sait un peu plus sur les très importants contrats d'armement que Paris s'apprête à négocier avec Beyrouth, grâce au soutien de l'Arabie saoudite. Lors de la visite de François Hollande à Riyad en décembre dernier, le roi Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud avait promis de financer à hauteur de 3 milliards de dollars la modernisation de l'armée libanaise par la France. Depuis, des échanges de très haut niveau ont eu lieu et la liste des matériels concernés, neufs et d'occasion, est désormais arrêtée, a-t-on appris de source proche.

 

La France va fournir des hélicoptères de combat Gazelle d'occasion équipés de missiles anti chars HOT. Mais aussi des hélicoptères EC725 de transport, neufs cette fois-ci. Les appareils sont fabriqués par Airbus Helicopters, l'ex-Eurocopter.

 

Sur mer, le Liban a opté pour 4 patrouilleurs Adroit fabriqués par DCNS et dont un exemplaire a été mis à disposition de la France. A deux différences près. Les Libanais ont opté pour un canon de 76 millimètres (d'origine italienne) plus puissant que celui de 20 millimètres qui équipe le navire de la marine française, mais surtout pour des missiles Mistral. La question des missiles a suscité pas mal de débat, non pas tant par la menace potentielle pour Israël, mais plutôt à cause du risque que ces engins ne tombent aux mains du Hezbollah.

 

Blindés légers

 

Pour ce qui est du matériel terrestre, la liste comprend un certain nombre de blindés légers, du VBL de Renault Trucks Defense au PVP de Nexter. Elle ne comprend pas de chars Leclerc en revanche. Non pas que l'armée libanaise n'en ait pas voulu - elle en a même fait la demande. Mais les Français lui ont déconseillé cette option, les infrastructures routières du pays s'accommodant mal d'un engin de plus de 50 tonnes. Enfin, de par la largeur de son portefeuille de produits, Thales devrait être bien servi, dans le domaine des communications notamment.

 

La « shopping list » étant arrêtée reste maintenant à négocier les contrats. Deux options étaient sur la table : laisser les industriels (pour le matériel neuf) et le ministère de la Défense français (pour l'occasion) traiter chacun de son côté avec Beyrouth, ou bien tout centraliser. C'est cette seconde option qui semble avoir été privilégiée en confiant le dossier à la société Odas. Détenue par l'Etat et quelques-uns des grands industriels tricolores de l'armement ( Airbus Group, Dassault, DCNS...), Odas gère les contrats d'armement d'Etat à Etat entre la France et l'Arabie saoudite. L'amiral Guillaud, ancien chef d'état-major des armées, va en prendre la tête dans quelques jours.

 

François Hollande a demandé que les contrats soient conclus au plus vite. Pour y arriver, Odas va devoir négocier avec l'armée libanaise, un interlocuteur qu'il ne connaît pas. Pour ce qui est du paiement en revanche, les choses sont plus simples, puisque les Saoudiens ont exigé de faire les chèques sur présentation des factures par les Libanais. C'est une condition que les Saoudiens avaient posée lors de la visite de François Hollande à Riyad.

 

Si tous ces contrats sont signés d'ici à la fin de l'année, le millésime 2014 des exportations d'armement françaises comprendra une part inhabituellement élevée de matériels d'occasion.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 16:55
European, US UCAV Programs Win Awards

 

March 10, 2014 defense-unmanned.com

 

Dassault Aviation and the French Defence Procurement Agency (DGA) Awarded by Aviation Week for the nEUROn Programme

 

(Source: Dassault Aviation; issued March 7, 2014)

 

SAINT-CLOUD, France --- Yesterday, at a ceremony held in Washington DC by the well-known defence and aeronautics magazine Aviation Week, Dassault Aviation and the French Defence Procurement Agency (DGA - Direction generale de l'armement ) were announced winner of the Laureate Awards, for the nEUROn programme, Europe's unmanned combat air vehicle (UCAV).

 

This price, that honors the values and visions of the global aerospace and defence industry, salutes the technological challenges performed and the innovative industrial solutions designed to develop the first large size stealth platform made in Europe, the nEUROn technological demonstrator.

 

Initiated by the French government in 2003 through the French Defence Procurement Agency with Dassault Aviation as prime contractor, the aim of the programme was to demonstrate the maturity and the effectiveness of technical solutions to face the main challenges of the future combat aircraft industry for the next twenty years.

 

The need to develop strategic technologies, the necessity to uphold advanced skills in areas in which the French industry has gained technical competences and fields of excellence, and the goal to provide workload to the design offices have led the nEUROn programme to be one of the most important for the defence sector.

 

The success of the nEUROn maiden flight, the 1st December 2012, validates the capability of the French industry to prepare the future of manned or unmanned combat aircraft systems.

 

It also illustrates the will of the French Authorities to be a major actor to the build-up of the future of defence, and the strategic commitment of Dassault Aviation to design and develop the best technologies to propose the outmost innovative operational solutions.

 

With more than 8,000 military and civil aircraft delivered to 83 countries over the past 60 years, and having logged nearly 28 million flight hours to date, Dassault Aviation can offer recognized know-how and experience in the design, development, sale and support of all types of aircraft, from the Rafale fighter to the Falcon range of high-end business jets, as well as military unmanned air systems. In 2013, Dassault Aviation reported revenues of EURO4.59 billion, with around 11,600 employees. (ends)

 

 

Navy’s X-47B Team Receives Prestigious Aviation Award

 

 

European, US UCAV Programs Win Awards

(Source: Naval Air Systems Command; issued Mar 7, 2014)

PATUXENT RIVER, Md. --- The X-47B Unmanned Combat Air System Demonstration (UCAS-D) team was honored by Aviation Week and Space Technology magazine as a winner of the publication’s prestigious Laureate Awards during a ceremony held March 6 in Washington, D.C.

 

Recognized for its work in the Aeronautics and Propulsion category, the X-47B UCAS-D team demonstrated the capability to operate a tailless, full-size Unmanned Air System (UAS) in the carrier environment, a first for naval aviation.

 

"It has truly been a phenomenal year for this team," said Rear Adm. Mat Winter, who oversees the Program Executive Office for Unmanned Aviation and Strike Weapons. "This award is a well-deserved recognition for the X-47B team and underpins the historical significance and dedication of the hundreds of civilian, military and industry teammates who were instrumental in executing the technical achievements required to operate the first-ever carrier-capable UAS."

 

Because of the UCAS-D team’s efforts, the X-47B conducted the first-ever launch and recovery of an unmanned air vehicle from a carrier at-sea. In 2013, the X-47B conducted eight catapult launches, 30 touch-and-goes and seven arrested landings while aboard USS George H.W. Bush (CVN 77) and USS Theodore Roosevelt (CVN 71).

 

“Our combined Navy and Northrop Grumman industry team is most deserving of this elite recognition for its tireless efforts to meet program objectives, while successfully demonstrating and maturing the critical technologies required for a carrier suitable, persistent unmanned air system,” said Capt. Beau Duarte, program manager for the Unmanned Carrier Aviation Program Office at Naval Air Station Patuxent River, Md.

 

Duarte said the team continues to refine the concept of operations to fully demonstrate the effective integration of unmanned carrier-based aircraft within the current carrier environment to reduce technical risk for the follow-on Unmanned Carrier Launched Airborne Surveillance and Strike (UCLASS) program.

 

The X-47B demonstration activities have validated the feasibility to operate unmanned aircraft in the harsh carrier environment and has helped develop the concept of operations and demonstrate the required technologies for a future unmanned carrier-based system.

 

 

Established more than 50 years ago, the Aviation Week Laureate Awards recognize the accomplishments of individuals and teams in the aerospace, aviation and defense industry, according to the organization’s website. The finalists’ “achievements embody the spirit of exploration, innovation and vision that inspire others to strive for significant, broad-reaching progress in these fields,” the website said.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 14:35
Le Rafale franchit une étape importante en Inde

 

 

10/03 Par Alain Ruello et Patrick de Jacquelot – LesEchos.fr

 

Dassault et ses partenaires locaux, HAL en tête, ont conclu l’accord de transfert de technologie. Le sort de la vente des 126 Rafale est désormais dans les mains du prochain gouvernement.

 

La vente des 126 Rafale à Inde vient de franchir une étape importante, à défaut d’être décisive. Dassault et ses interlocuteurs industriels locaux, au premier rang desquels Hindustan Aeonautics Limited (HAL), on conclu récemment l’accord de transfert de technologie qui constitue le cœur du contrat en cours de négociation.

L’information a été dévoilée il y a une semaine par la télévision locale NDTV , mais est passée relativement inaperçue, en France notamment. «  Il y a eu un accord sur la répartition des tâches, qui fait quoi, comment et surtout qui est responsable. Il a été soumis au gouvernement indien », confirme-t-on aux « Echos » de source proche.

Début février 2012, le Rafale a remporté l’appel d’offres de New Delhi portant sur l’achat de 126 avions de combat, destiné à remplacer les escadrons de vieux Mig. Boeing, Lockheed Martin, Eurofighter, Saab, Mig, Soukhoï et donc Dassault : la compétition a vu le gratin de l’aéronautique de combat s’affronter. Elle a donné lieu à des tests très poussés de chacun des appareils dans le désert au dans l’Himalaya. Même si elle n’a jamais été complètement corroborée, la somme en jeu donne le vertige puisqu’on on évoque un contrat de plus de 10 milliards de dollars.

 

« Boulot de dingue »

Dans son appel d’offres, New Delhi a imposé que du 19e au dernier Rafale, soit 108 des 126 exemplaires prévus, la production et l’assemblage se fassent en Inde, ce qui suppose que l’industrie locale monte en cadence progressivement en terme de savoir-faire (les 18 premiers sortiront de l’usine de Mérignac, ce qui représente un an et demi de production aux cadences actuelles).

Dans un en entretien à Europe 1 le 19 février , Laurent Collet Billon, le délégué général pour l’armement, avait indiqué mi-février que la liste des entreprises sous-traitants de HAL avait été arrêtée. Un pas de plus a donc été franchi depuis, avec cet accord de partage des tâches industrielles entre Dassault et HAL. « Ca a été un boulot de dingue et c’est pour cela a pris deux ans. On est descendu jusqu’à la vis de 4 », toujours de la même source.

 

Pourvoir d’achat réduit

Selon NDTV, le radar du Rafale sera construit par Bharat-Electronics Ltd (BEL) à Bangalore par exemple. Dassault s’inquiétant de la coordination entre BEL et HAL, ce dernier aurait accepté d’installer une unité de fabrication à côté de celle de son partenaire. Les deux gouvernements travaillent par ailleurs à un accord d’Etat à Etat certifiant que l’avionneur tricolore assurera la fourniture et l’entretien des Rafale pendant 40 ans.

Cette étape franchie, rien ne devrait se passer maintenant d’ici aux élections législatives de mai. C’est le gouvernement qui sortira des urnes qui décidera du destin de ce contrat pharaonique. A priori, il y réfléchira à deux fois avant de remettre en cause tout ce qui a été négocié sous l’égide de son prédécesseur. Mais rien n’interdit non plus qu’il le fasse quitte à repousser de nombreux mois la conclusion de l’affaire, d’autant le pouvoir d’achat du ministère indien de la défense s’est considérablement réduit.

Contacté, Dassault n’a pas souhaiter commenter.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 13:55
Vidéo] L’engagement permanent de nos militaires (#Jdef – l’intégralité)

 

 

10/03/2014 Journal de la Défense

 

Regardez «Le Journal de la Défense» (#Jdef) de mars 2014, le magazine TV tout en images inédites. Ce mois-ci, l’équipe a posé ses caméras à l’hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé, pour ausculter, disséquer et radiographier cet établissement qui soigne aussi bien les patients civils que militaires.

 

Regardez «Le Journal de la Défense» (#Jdef) de mars 2014, le magazine TV tout en images inédites. Ce mois-ci, l’équipe a posé ses caméras à l’hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé, pour ausculter, disséquer et radiographier cet établissement qui soigne aussi bien les patients civils que militaires.
Au programme de ce numéro 89 de mars 2014 :

  • L’antenne chirurgicale avancée : opérer et traiter un soldat blessé au plus près du combat. Témoignages.
  • Immigration clandestine à Mayotte : les marins en première ligne.
  • Mission d’assistance à la population. 24 heures sur 24, tout au long de l’année, des moyens aériens des trois armées sont placés en alerte. Ils sont en mesure de porter assistance à un voilier en détresse ou de secourir la population lors de catastrophes naturelles. Focus sur l’escadron d’hélicoptères 1/44 de Solenzara.
  • Papa, en mission : Comment s’organise la famille quand le papa est en mission pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois ?
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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 13:55
Collaboration renforcée entre DCNS et l'Ifremer


10.03.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale


Le 7 mars, DCNS et l'Institut français de recherche pour l'exploration de la mer (Ifremer) ont signé un accord cadre de coopération.

Le poids lourd français du naval de défense (3,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 13 600 salariés en 2013) et l'établissement public (1 500 salariés) se rapprochent, partageant notamment des moyens, pour développer des solutions d'innovation.

 

L’accord cadre de coopération signé entre DCNS et l’Ifremer porte principalement sur trois volets selon le communiqué des deux entreprises :

- le soutien des coopérations technologiques innovantes comme, par exemple, le développement de navires du futur ou encore de systèmes électriques fonctionnant dans le milieu marin ;

- le développement de projets collaboratifs d’exploration pour une  valorisation durable des ressources maritimes (matières premières, minéraux, biodiversité, énergie renouvelable avec les vents marins, les mouvements des eaux et le différentiel de température entre fond et surface) ;

- accès aux moyens à terre ou en mer des deux partenaires.

Un projet technologique sera mis en œuvre dans les années à venir : la réalisation d’essais avec un drone sous-marin de l’Ifremer. Ce projet permettra d’accélérer le développement des systèmes de guidage et d’arrimage de ce type d’engins avec un sous-marin. Intérêts militaire et civil confondus : connaissance du théâtre d’opérations et renseignement, exploration des fonds ou surveillance de l’environnement.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 13:50
Entraînement royal

Un sapeur parachutiste fait une pause après une marche d'exfiltration épuisante d'une dizaine de kilomètres. Il est équipé de l'appareil normal de protection à vision panoramique (ANPVP) et de la tenue nucléaire biologique chimique. Crédits : CCH J.Bardenet/SIRPA Terre

 

 

10/03/2014 Armée de Terre

 

Eagles Build : zoom sur l'exercice franco-britannique. Des images axées sur l’appui génie au profit de la 16 air assault brigade et comportant d'importantes phases de combat de l'infanterie. Les sapeurs parachutistes ont pu travailler leurs fondamentaux dans une ambiance très réaliste et rustique.

Album facebook Entraînement royal

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 13:35
FOB Interview : Eric Lenseigne, Directeur des activités de Thales en Inde

Eric Lenseigne, Directeur des activités de Thales en Inde

 

24 février, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Durant son déplacement en Inde pour la salon Defexpo, FOB a eu le plaisir de rencontrer Eric Lenseigne, Directeur des activités de Thales en Inde. L’occasion de décrypter la stratégie du groupe français sur ce marché particulier mais très prometteur.

 

L’Inde est-il un pays important pour Thales ?

 

Depuis l’arrivée de Jean-Bernard Lévy  à la tête de Thales , il y a clairement une nouvelle stratégie annoncée pour le groupe : celle du développement de Thales sur les marchés émergents et à forte croissance, dont l’Inde bien sûr fait partie.
Nous augmentons donc notre présence industrielle ici. Thales India, c’était 200 personnes l’année dernières, 300 cette année et cela va encore augmenter. Et seul 2,6% de nos effectifs sont des expatriés ici, soit 8 français.
L’Inde pour Thales c’est 250 millions d’euros de prise de commande pour tout le groupe.

 

Comment se traduit votre présence ici ?

 

La présence de Thales en Inde repose sur 3 piliers :

- Les activités en propre de Thales en Inde. Nous avons ici bon nombre de compétences clefs qui sont proches des besoins indiens. Dans cette optique, notre volonté est d’accroitre la part locale. C’est pourquoi nous recrutons dans tous les métiers, notamment des ingénieurs.

- La création de Joint Venture est le second pilier de notre présence. Ainsi nous constituons des JV dans des domaines clefs avec des entreprises compétentes, par exemple avec BEL (Bharat Electronic Limited) dans le domaine des radars terrestres ou encore avec Samtel dans l’avionique. Nous répondons ainsi également à la réglementation locale qui stipule qu’une entreprise étrangère ne peut détenir plus de 26% du capital d’une entreprise de défense.

- Enfin, le troisième pilier de notre présence est les partenariats industriels. Ainsi nous sommes partenaires avec HAL dans les aéronefs militaires ou Tata dans les véhicules terrestres, nous avons donc plusieurs partenaires avec qui nous entretenons une relation privilégiée
La période 2014 /2015 va d’ailleurs être une période importante pour Thales en Inde. Nous allons nous attacher à structurer ces partenariats locaux et les organiser par domaines : aéronefs militaires ; transport civil ; communications militaires ; radar et défense aérienne.

 

Quels sont plus particulièrement les grands prospects de Thales en Inde ?

 

De nombreux et parfois très grands programmes sont aujourd’hui en cours en Inde.
Par exemple, dans la défense aérienne en courte et très courte portée. Trois programmes devraient aboutir d’ici 4 à 5 ans. Mais également dans le domaine des radars de surveillance aérienne. Ou la communication tactique : deux grand programmes sont lancés : le BMS (Battlefield management system) et le Tactical communication system, pour lesquels nous sommes en train de former des alliances avec des partenaires locaux.

Thales devrait ainsi augmenter significativement sa présence en Inde, avec le développement de véritables établissements industriels, ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui
Nous bénéficiions d’un réseau stable et structuré de partenaires indiens solides.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 12:55
Une seconde femme à la Commission consultative du secret de la défense

 

 

09/03/2014 20minutes.fr

 

DEFENSE – Cette commission se prononce sur les demandes de levée du secret de la défense émanant de l'autorité gouvernementale concernée...

 

Monique Radenne, conseillère honoraire à la Cour de cassation, a été nommée membre de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) par un décret du président de la République publié dimanche au Journal officiel.

 

C'est la seconde femme nommée membre de cette autorité après Evelyne Ratte qui préside la CCSDN depuis novembre 2011.

 

Créée par la loi du 8 juillet 1998, la CCSDN se prononce sur les demandes de levée du secret de la défense émanant de l'autorité gouvernementale concernée (Elysée, Matignon, Affaires étrangères, Défense, Intérieur, Budget ...), ayant été saisie par un magistrat instructeur qui souhaite accéder à des documents classifiés pour son enquête. Depuis cette date, la CCSDN a émis quelque 240 avis.

 

Cette autorité administrative indépendante compte cinq membres (trois anciens hauts magistrats et deux parlementaires).

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 12:45
Dans la peau d’un chirurgien de la Force Epervier

 

10/03/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 15 décembre 2013, le médecin en chef Pierre Mathieu est détaché à l’antenne chirurgicale aérotransportable de la Force Epervier au Tchad.

 

Chirurgien thoracique et vasculaire à l’hôpital d’instruction des armées Laveran à Marseille, il est présent pour trois mois à N’Djaména. « Outre ma présence pour apporter des soins aux militaires français, ma mission est d’aider la population tchadienne par le biais de l’assistance médicale à la population (consultations, opérations chirurgicales et délivrance de médicaments). »

 

Aujourd’hui, le médecin en chef Pierre Mathieu effectue une opération de la thyroïde suivi d’une hernie inguinale. Deux opérations qu’il a l’habitude de pratiquer depuis son arrivée à N’Djaména, mais chaque geste, chaque patient est unique, ce qui rend le métier palpitant. « Depuis que je suis arrivé à N’Djaména, j’ai effectué cent quatre-vingt opérations. Je retrouve des pathologies bénignes mais à des stades beaucoup plus avancés qu’en France : thyroïdes, hernies inguinales, … Les patients viennent ici car ils ont très rarement accès aux soins en temps normal. »

 

Le bloc opératoire est composée de deux chirurgiens, d’un médecin anesthésiste, d’un infirmier de bloc, d’un manipulateur radio, d’un logisticien, de deux infirmiers anesthésistes et deux infirmiers de soins généraux. Il y a un vrai travail d’équipe entre les médecins et les infirmiers, l’espace d’un instant les grades s’effacent pour laisser place à notre objectif commun : « sauver des vies ». Six opérations chirurgicales en moyenne sont effectuées chaque jour.

 

Après les opérations, le médecin en chef Pierre Mathieu visite ses patients pour observer leurs états de santé : «  Les patients tchadiens que nous soignons ici comptent vraiment sur nous ». A 19h00, il quitte l’antenne chirurgicale aérotransportable, avant une nouvelle journée intense et ponctuée d’imprévus.

Dans la peau d’un chirurgien de la Force Epervier
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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 12:55
Vendée Défense : hommage à l'armée française

 

08.03.2014 Vendee.fr

 

Le 5 avril 2014, le Vendéspace accueille l'armée française pour une journée exceptionnelle Vendée Défense

- Toute la journée, de 11h à 18h, le grand public aura l'occasion de découvrir de manière exceptionnelle l'armée française. Les engins les plus emblématiques tels que le Mirage 2000, le char Leclerc, l'ETRACO et bien d'autres seront exposés aux visiteurs. 

Rencontres avec des professionnels, des équipes de cynophile, simulations de combats rapprochés, de pilotage d'Alpha Jet, d'éjection de Mirage F1, expositions de modélisme, de photos, reconstitution d'un camp militaire des années 40... L'armée française présentera une large partie de son savoir-faire. 

À 11h et 17h, des atterrissages de parachutistes sont prévus sur le parvis du Vendéspace. 

- Puis, à 18h le Festival des Musiques Militaires permettra au public de découvrir les plus beaux airs de l'Armée française à travers ses formations musicales les plus prestigieuses : la Musique de l'Artillerie de Rennes, la Musique des Forces Aériennes de Bordeaux, la Musique de l'Arme Blindée de Cavalerie de Metz et le célèbre Bagad de Lann-Bihoué. Il sera donné au profit des blessés des armées. 

"L'ensemble de la journée sera parrainé par l'adjudant Travadon, blessé au Liban en novembre 2009, précise le général Lafontaine, à l'origine du projet. Il pourra témoigner auprès du public de son engagement et de la manière dont il l'a vécu".  

"Au nom de tous les Vendéens, je veux remercier le général Lafontaine pour son initiative, a déclaré Bruno Retailleau, président du Conseil général de la Vendée. C'est une occasion pour nous de rendre hommage à l'armée française. À tous ces hommes qui risquent leur vie pour défendre nos valeurs. Aussi, nous leur devons gratitude et reconnaissance". 

Tarifs : 

- de 11h à 18h : accès libre 

- à 18h : Festival des musiques militaires : tarif plein : 15€, tarif réduit : 10€. Billetterie www.vendee.fr

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 14:55
Les forces nucléaires, priorité du renseignement français

 

07/03/2014 Jean Guisnel Défense ouverte Le Point.fr

 

Jean-Yves Le Drian veut que les services privilégient "la préservation des intérêts vitaux" de la France. Le terrorisme vient ensuite...

 

Le ministère de la Défense est un gros consommateur de renseignement pour ses propres besoins, tout en fournissant nombre d'informations et d'analyses au sommet de l'État. Mais le politique s'exprime peu sur ce sujet sensible, chaque intervention rendue publique faisant alors figure de petit événement. C'est ainsi que Jean-Yves Le Drian a prononcé le jeudi 6 mars à Paris - dans un lieu et dans des conditions qui n'ont pas été rendus publics - un discours devant le personnel de la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD). Il vaut moins pour l'adresse à ce service spécifique que pour les priorités affichées par le ministre de la Défense. Lesquelles dénotent un retour aux "fondamentaux" des services de renseignement dont il a la tutelle - Le Drian préfère dire "placés sous mes ordres" -, à savoir la DPSD donc, la DGSE et la DRM (Direction du renseignement militaire).

 

Terrorisme au deuxième rang

 

On retiendra que le ministre évoque en priorité le rôle des services "déterminants pour la préservation de nos intérêts vitaux. Il permet en effet de dimensionner au plus juste notre force de frappe nucléaire", en l'adaptant aux transformations "opérationnelles, doctrinales et technologiques de nos adversaires potentiels". Sous le précédent quinquennat, la priorité absolue - quasi exclusive, en réalité - était celle du terrorisme, avec un mot d'ordre implicite : pas d'attentat sur le sol français. Cette préoccupation demeure, mais au deuxième rang, afin de "détecter les menaces, identifier les réseaux et les entraver avant qu'ils ne passent à l'action". Les intérêts de la France sont concernés, car "la menace représentée par les groupes djihadistes sahéliens nous renvoie à un ensemble de ramifications qui s'étendent de l'Asie centrale à l'ouest du continent africain, et cherchent des prolongements dans notre pays".

 

Évoquant ensuite les menaces visant les entreprises françaises, le ministre souligne le rôle du renseignement. Les armées ne font "pas un pas sans renseignement : en janvier 2013, nous nous sommes engagés aux côtés des Maliens sur la base des analyses de vos services", a dit le ministre devant la DPSD. Idem pour la préparation d'une attaque contre la Syrie qui n'a finalement pas eu lieu, mais aussi pour celle de l'intervention en Centrafrique : "Ce sont bien les signaux d'alerte envoyés par la communauté du renseignement qui ont permis de mobiliser à nos côtés nos partenaires africains, européens et américains."

 

Dispositions contestées

 

Quant aux dispositions très contestées de la Loi de programmation militaire sur la surveillance de l'infosphère, elles ne sont pas oubliées, au contraire ! "L'accès à certains fichiers administratifs ou judiciaires, ainsi qu'aux données de connexion et de géolocalisation, permettra aux services de mieux détecter des comportements menaçants, qu'il s'agisse de lutte contre le terrorisme ou de protection des intérêts fondamentaux de la nation. Le Parlement a bien voulu suivre mes propositions à cet égard", a déclaré le ministre.

 

Les finances étant ce qu'elles sont, les services de renseignement peuvent se réjouir d'un effort de recrutement qui se poursuit à contre-courant, puisque 800 nouveaux agents seront recrutés d'ici 2019. Pour autant, les moyens techniques coûtent de plus en plus cher et Jean-Yves Le Drian entend poursuivre "la mutualisation de nos capacités de recueil", notamment entre les deux services budgétivores, la DGSE et la DRM. Le ministre ajoute néanmoins que "mutualiser n'est pas uniformiser", et qu'il souhaite "éviter la pensée unique dans le domaine du renseignement". Il entend donc "conserver les pôles d'expertise que représentent les différents services" en privilégiant "l'autonomie de chacun en matière d'analyse".

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

07/03/2014 Actualité DGA

 

La Direction Générale de l’Armement et la société Dassault Aviation ont reçu la nuit dernière le 1er prix dans la catégorie défense des Laureate Awards, décerné par le magazine Aviation Week. Cette distinction récompense l’excellence technologique et de la capacité d’innovation tant étatique qu’industrielles sur le démonstrateur Neuron.

 

Depuis son premier vol du 1er décembre 2012, Neuron n’a cessé de démontrer ses qualités que ce soit en essais au sol ou en vol. La DGA assure la maîtrise d’ouvrage d’ensemble de ce projet notifié en 2006. Il est le fruit d’une coopération européenne qui rassemble outre la France avec Dassault Aviation comme maître d’œuvre, cinq pays partenaires et leurs industriels : l’Italie, la Suède, l’Espagne, la Grèce et la Suisse.

 

Ce succès illustre la déclaration de Laurent Collet-Billon lors de la conférence de presse du 18 février 2041 : «Plus que jamais nous devons savoir investir, savoir innover, savoir-faire pour gagner la bataille sur le terrain, la bataille de l’économie, de l’export et rester sur le podium international ».

 

Financé sur le budget des études amont du ministère de la défense, Neuron marque un effort de recherche et technologie majeur pour préparer l’avenir et maintenir des compétences industrielles essentielles. Il inaugure la prochaine génération d’aéronefs de combat, qu’ils soient pilotés ou non, avec l’ambition de préserver l’autonomie européenne dans ce domaine. C’est un défi majeur tant sur le plan technologique qu’industriel.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:55
Espace : Jean-Yves Le Gall premier Français à recevoir l’Aviation Week’s Laureate Award

 

07/03/2014 Michel Cabirol –laTribune.fr

 

Le président du CNES a reçu à Washington, l’Aviation Week’s Laureate Award, catégorie Espace. Une première pour un Français.


 

La France a été à l'honneur pour les "Oscars" de l'industrie aérospatiale mondiale organisés par le magazine américain Aviation Week et qui avait lieu jeudi soir à Washington. Outre Dassault Aviation et la direction générale de l'armement (DGA) pour le démonstrateur de drone de combat Neuron, le président du CNES, Jean-Yves Le Gall a également été honoré. Il a reçu l'Aviation Week's Laureate Award, catégorie Espace. "C'est la première fois qu'un Français est ainsi distingué dans la catégorie Espace", a souligné le CNES dans un communiqué.

Jean-Yves Le Gall a gagné son prix face à trois autres finalistes : l'Agence spatiale chinoise, Orbital Sciences pour le programme Cygnus Commercial Cargo - un vaisseau cargo spatial - et, enfin, l'US Air Force pour la coentreprise constituée entre Boeing et Lockheed Martin, United Launch Alliance.

 

Un prix qui illustre le rayonnement de la politique spatiale française

"Ce prix international attribué à Jean-Yves Le Gall, président du Centre national d'études spatiales (CNES) et précédemment PDG d'Arianespace, récompense un parcours exceptionnel et une carrière internationale toute entière dédiée à l'espace", s'est réjoui la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en charge des questions spatiales, Geneviève Fioraso. L'annonce de ce prix "illustre, une nouvelle fois, le rayonnement international de la politique spatiale française", a-t-elle souligné.

 

Une carrière entièrement consacrée à l'espace

Ingénieur de l'Ecole Supérieure d'Optique (1981) et Docteur-Ingénieur de l'Université de Paris-Sud (1983), Jean-Yves Le Gall débute en 1981 sa carrière comme chercheur au Laboratoire d'Astronomie Spatiale du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Puis, il rejoint la Direction Générale de l'Industrie en 1985. Affecté à la sous-direction Espace, il est plus particulièrement chargé des relations avec l'industrie spatiale. En 1988, conseiller technique auprès du ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Espace, il participe à l'élaboration des programmes du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES) et de l'Agence spatiale européenne (ESA).

En 1993, il devient en 1993, directeur général de la société Novespace, puis directeur général adjoint du CNES en 1996. A ce titre, il est responsable de l'élaboration du plan stratégique et est délégué français au conseil de l'Agence spatiale européenne. Puis, il est nommé en 1998, PDG de la société euro-russe Starsem, chargée d'exploiter et de commercialiser le lanceur Soyuz. En 2001, il devient directeur général d'Arianespace et en 2007, PDG de la société. Enfin, Jean-Yves Le Gall est nommé le 3 avril 2013, président du CNES.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:55
En France, dissuasion et drones deviennent prioritaires

La recherche en matière de défense a d'importantes retombées dans le domaine civil, de nombreuses réalisations (protection des systèmes informatiques, optique, systèmes d'écoute ou de navigation...) ayant des applications duales, civiles et militaires.

 

6 Mars 2014 bilan.ch (AFP)

 

La Défense "sanctuarise" les crédits recherche alloués à l'aéronautique de combat, notamment aux drones.

 

La modernisation de la force de dissuasion française et l'aéronautique de combat, notamment les drones, sont les priorités des programmes de recherche de la Défense, dont les crédits seront "sanctuarisés", a indiqué jeudi Jean-Yves Le Drian.

 

"Sanctuarisation, ça veut dire que le montant financier que nous affichons, nous n'y toucherons pas. Nous n'en ferons pas une variable d'ajustement", a assuré le ministre de la Défense à l'ouverture à Paris des Thalès Innov'Days où sont présentées les innovations du groupe industriel.

 

La Loi de programmation militaire (2014-2019) prévoit 730 millions d'euros de crédits de contrats d'"études-amont", pour un total de 3,6 milliards annuels consacrés par la Défense à la recherche et au développement. "Jusqu'en 2019, c'est 730 millions par an auxquels on ne touchera pas. Enfin, pas moi", a repris le ministre.

 

Le maintien d'un effort significatif dans ce domaine, supérieur à celui des partenaires européens de la France, répond à un double enjeu, a-t-il souligné: préserver l'autonomie stratégique de la France et maintenir la compétitivité de l'industrie française.

 

Selon le ministre, l'effort d'études-amont portera prioritairement sur le renouvellement des deux composantes, maritime et aéroportée, de la force de dissuasion nucléaire. Notamment les travaux sur les successeurs des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) pour un montant de 1,2 milliard d'euros sur six ans.

 

Autre priorité, selon le ministre : "l'aéronautique de combat", avec les travaux en coopération avec la Grande-Bretagne sur les futurs drones de combat, mais aussi les avions de chasse, "avec des études sur la furtivité et la guerre électronique", pour 875 millions d'euros sur la durée de la LPM.

 

Environ 300 millions d'euros seront consacrés au renouvellement de la gamme de missiles (succession du MICA, rénovation du SCALP). Plus de 150 millions sur six ans iront à la recherche en matière de cyberdéfense, dont la LPM fait une priorité stratégique. Les dispositifs pour favoriser l'accès des PME aux marchés de la Défense seront également renforcés, à hauteur de 510 millions d'euros.

 

La recherche en matière de défense a d'importantes retombées dans le domaine civil, de nombreuses réalisations (protection des systèmes informatiques, optique, systèmes d'écoute ou de navigation...) ayant des applications duales, civiles et militaires.

 

Les bureaux d'études des industries de défense emploient environ 20.000 personnes en France. Un domaine où les investissements ont des conséquences à long terme, souvent dix à vingt ans entre les études-amont et les applications industrielles.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 01 mars 2014.

 

La force Sangaris poursuit son effort de sécurisation de la route reliant Bangui à la capitale à la frontière du Cameroun.

 

A Bangui, le Groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie, armé en grande partie par le 13e bataillon de chasseurs alpins, a pris à son compte les missions du GTIA Amarante, relevé le 26 février dernier. Les soldats français maintiennent ainsi une présence dissuasive dans la ville et multiplient les patrouilles conjointes avec les gendarmes centrafricains.

 

La situation sécuritaire y est en net progrès. Dans un quartier du 5ème arrondissement où les forces françaises et la MISCA sécurisent une zone de regroupement, le mouvement retour des déplacés semble être amorcé. Ce sont désormais près de 3000 personnes qui s’y rendent quotidiennement pour passer la nuit.

 

PK 12 et le 3e arrondissement restent des zones sensibles qui font l’objet d’une vigilance particulière, même si les tensions’y font plus rares.

 

Tout en conservant la capacité à appuyer la MISCA dans Bangui, la force Sangaris poursuit sa progression en province. Désormais, son centre de gravité se situe à Bouar, à environ 400 kms au nord-est de Bangui. Le GTIA Panthère renforce la sécurisation du principal axe routier reliant la frontière camerounaise et la capitale centrafricaine et poursuit ses missions de reconnaissance au nord et au sud de cette route pour sécuriser les zones de populations. Ses unités sont ainsi déployées à Yaloké, Baoro, Carnot, Beloko et Cantonnier.

 

La sécurisation de cet axe routier, permettant la libre circulation des denrées vers la capitale, est un enjeu majeur pour la reprise de la vie économique. Les check-points illégaux sont donc systématiquement démontés. C’est dans ce but que le 03 mars dernier, une opération visant à renforcer la lutte contre les entraves à la circulation et les coupeurs de route a été conduite par la force Sangaris et la MISCA.

 

Faisant suite à la décision du Président de la république de renforcer le dispositif français en RCA, une partie du groupement Terre de la force Epervier s’est déployée depuis N’Djamena. Ce renfort a permis de créer un 3e GTIA, le GTIA Dragon, engagé lui aussi dans les opérations à l'ouest du pays. Cette capacité renforce ainsi la mobilité de la force Sangaris.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:40
En cas de guerre économique avec la Russie, il y aurait surtout des perdants

source voxthunae

 

08 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Des Européens sans gaz ou presque, et des Russes privés d'investissements et de capitaux dont ils ont bien besoin: en cas d'escalade de la crise en Ukraine et de sanctions économiques réciproques, il n'y aurait que des perdants, soulignent les économistes, qui ne croient pas à une telle escalade.

 

Il n'y aura que des perdants si la Russie et les Occidentaux prennent des mesures de rétorsion économique, ce qu'il ne croit pas, assure à l'AFP Arnaud Dubien, président de l'Observatoire franco-russe, centre de recherche dépendant de la Chambre de commerce franco-russe.

 

Vendredi, l'association des entrepreneurs européens actifs en Russie, l'AEB, s'est fendue d'un communiqué pour demander un dialogue constructif et rappeler la forte interdépendance économique.

 

Christian Schulz, de la banque Berenberg, juge que des sanctions feraient un peu de mal à l'Europe mais que c'est surtout la Russie (qui) se nuirait à elle-même, dans un contexte de croissance poussive (1,3% en 2013) et de fuite déjà conséquente de capitaux privés (17 milliards de dollars depuis le début de l'année).

 

L'institut de recherches Oxford Economics a simulé les conséquences d'une escalade du conflit en Ukraine, avec de nouvelles intrusions militaires russes débouchant sur une interruption des livraisons de gaz russe via l'Ukraine, et quelques représailles financières contre la Russie.

 

Selon ses conclusions, le prix du gaz sur le marché en Europe augmenterait de 15% et celui du pétrole de 10%, la zone euro subirait un recul de 1,5% du Produit intérieur brut (PIB) d'ici 2015 par rapport au scénario de base (hors escalade militaire), s'aggravant à -3% pour certains pays de l'Est. Etats-Unis et Asie connaîtraient un impact plus limité.

 

- La Russie grande perdante -

 

Mais, assure Oxford Economics, le plus grand perdant serait la Russie: le rouble déclinerait fortement, l'inflation flamberait et le PIB russe baisserait de 2% en 2014 puis 4,5% en 2015 par rapport au scénario de base. L'Ukraine serait elle en faillite.

 

Lundi déjà, en un seul jour, la banque centrale russe a dû dépenser 11 milliards de dollars pour défendre sa devise. C'est cinq fois plus qu'elle n'avait jamais dépensé pour une intervention sur les marchés.

 

En cas de sanctions commerciales majeures, par exemple d'embargo sur 80% des ventes russes de gaz et de pétrole, les prévisions d'Oxford Economics sont encore plus sombres, avec un PIB russe en recul de 10% d'ici fin 2015 par rapport au scénario de base.

 

Christian Schulz rappelle que le gaz russe pèse environ un tiers de l'approvisionnement européen. Mais selon lui, dans un contexte de reprise européenne et avec la venue du printemps, la Russie a besoin de ses revenus énergétiques plus que l'Europe n'a besoin de son gaz.

 

Les exportations russes l'an dernier hors CEI (ex-URSS sans les pays baltes et la Géorgie) étaient composées à 74,5% d'hydrocarbures, et représentaient l'équivalent d'entre 15 et 20% du Produit intérieur brut.

 

M. Schulz rappelle aussi que la relation commerciale est très déséquilibrée: les exportations européennes vers la Russie pesaient 1% du PIB européen en 2012, mais les exportations russes vers l'Union européenne pesaient elles 15% du PIB russe.

 

Pour lui, la Russie risque de faire fuir les investissements dont elle a besoin pour se moderniser et de décrocher pour de bon des autres grands émergents, le Brésil, l'Inde et la Chine qui eux réforment leurs économies.

 

- La France laisserait des plumes -

 

Un constat que M. Dubien tient à nuancer, affirmant que les Européens et en particulier les Français laisseraient aussi des plumes en cas de guerre économique.

 

37 des entreprises du CAC 40, l'indice boursier vedette en France, sont présentes en Chine et y enregistrent des succès, dont elles ne se vantent pas trop en raison de l'ambiance de +Russian bashing+, assure ce promoteur du développement des relations économiques avec la Russie.

 

Il indique que la Russie est pour la France le troisième marché à l'exportation hors Europe, et ce dans un contexte où chaque million de notre balance commerciale (très déficitaire) compte.

 

Par ailleurs, la Russie n'est pas désarmée notamment face à des attaques contre sa monnaie. Elle possède de gigantesques réserves de devises, qui se montaient à 493,4 milliards de dollars le 21 février dernier.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
Le NRBC - Une lutte actuelle

Exercice de certification NRF (NATO Response Force) du quartier général du corps de réaction rapide France (QG CRR-Fr, Lille) STEADFAST JAZZ 2013 sur le camp de Drawsko en Pologne.
Centre de reconditionnement du personnel (CERPE) monté par le 1er escadron du 2e régiment de dragons (2e RD, Fontevraud). Un personnel de l'escadron passe un gant poudreur pour fixer les produits toxiques sur la tenue d'un militaire tchèque.

 

07/03/2014 LTN SIMONNOT-VIRBEL - Armée de Terre

 

Prévenir les incidents dans le domaine nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC), assurer la protection des forces et garantir la liberté d’action du commandement sont pour l’armée de Terre des missions de premier ordre. Mais nos unités peuvent également appuyer à plus grande échelle des moyens civils pour venir en aide à une population en danger.

 

La médiatisation des conflits récents a contribué à l’éveil des consciences sur la prise en compte du risque nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC). Avec la globalisation des échanges et transports de marchandises et de personnes, cette menace lointaine peut s’avérer bien plus proche qu’elle n’y paraît.

 

Depuis la création de l’Ecole militaire des armes spéciales en 1962, la défense NRBC fait partie intégrante des préoccupations de l’armée de Terre. Elle s’inscrit dans un dispositif interarmées, interministériel et interallié et comprend deux composantes principales : la défense NRBC dite « toutes armes », dont les moyens sont communs à toutes les unités, et une défense NRBC spécialisée, dotée de moyens sophistiqués de détection, de prélèvement et de reconnaissance  ainsi que de moyens approfondis de modélisation et de décontamination.

 

Il existe toute une chaîne de commandement, allant des spécialistes dont la lutte contre le NRBC est le métier, jusqu’aux référents qualifiés présents dans les unités élémentaires des 80 régiments de France. Le domaine est tellement large dans son approche et dans la multitude de scénarios possibles, qu’il est nécessaire pour tous ces acteurs de travailler en synergie, tant en interarmées qu’en coordination avec les instances civilo-militaires.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
Les sapeurs du nucléaire

Exercice nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) effectué par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) dans l'enceinte de la société Sanofi à Vitry-sur-Seine. Intervention des spécialistes NRBC et mise en place de la chaîne de décontamination.

 

07/03/2014 M. Simonnot-Virbel - Armée de Terre

 

Immersion à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris et à l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n° 1 de Nogent-le-Rotrou où se joue un incident NRBC.

 

Vitry-sur-Seine, novembre 2013.

 

Alerte rouge. Des travaux effectués sur la pompe d’un circuit de refroidissement ont occasionné une explosion dans l’un des bâtiments. Celle-ci a entraîné un dysfonctionnement des systèmes de sécurité. Les témoins parlent d’un début d’incendie et d’une fuite sur une cuve située à proximité. Près de 400 litres d’ammoniac ont commencé à se répandre. Le détachement de pompiers de l’usine vient constater l’ampleur des dégâts et extraire les blessés. Le poste de sécurité appelle la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Les moyens spécialisés du 2egroupement d’incendie et de secours (2e GIS) arrivent sur les lieux.

 

 Colmatage impossible

 

 Parés de la tenue légère de décontamination, les hommes identifient la source et doivent neutraliser l’émanation de fumée toxique. Le colmatage est impossible. Ils proposent rapidement des idées de manœuvre au commandant des opérations de secours (COS). « On a mis en place deux lances ‘queue de paon’ qui ont pour effet de limiter les effets nocifs du gaz sur le voisinage immédiat, explique l’un des experts du 2e GIS.Ces lances créent un rideau d’eau, une barrière hermétique très efficace contre la propagation du produit. Pendant ce temps, nos experts en décontamination se sont occupé des victimes. »

 

L’intervention a finalement duré près de trois heures.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
80 ans de l’armée de l’air

 

07.04.2014 by CESA

 

2014 marque les 80 ans de l’armée de l’air. Cet anniversaire est une magnifique occasion à saisir pour prendre le temps de regarder en arrière et d’apprécier le chemin parcouru, se souvenir.

 

Retrouvez le site des 80 ans de l’armée de l’air sur :

http://www.80ans-armeedelair.fr/

 

C’est pour fixer sur un support pérenne tous ses souvenirs que l’armée de l’air a décidé de publier un livre de prestige. Conçu au travers de sagas familiales d’aviateurs, ce livre, préfacé par le chef d’état-major de l’armée de l’air, met en avant l’évolution de l’armée de l’air vue par les femmes et les hommes qui l’ont construite.

Ainsi, par le biais des témoignages des familles d’aviateurs, de photographies de familles, de frises chronologiques illustrées qui reviennent sur les temps forts de l’histoire de l’armée de l’air, et de regards de civils, ce sont 80 ans d’histoire qui défilent.

 

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