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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:55
Le CEMA en visite au COFAS

 

21/02/2014 Armée de l'air

 

Mardi 18 février 2014, le Général d’Armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, est venu assister à la première opération stratégique « Poker » de l’année.

 

Cette opération d’envergure, organisée plusieurs fois par an par les forces aériennes stratégiques (FAS), est une mission représentative du raid nucléaire, au travers d’une mission de longue durée au-dessus du territoire métropolitain.

 

Permettant notamment d’entrainer les équipages à la préparation et l’exécution des missions stratégiques, grâce au soutien apporté par le personnel des bases de stationnement ou de déploiement des forces, cette opération aérienne majeure consiste à entraîner dans des conditions très réalistes les moyens des forces aériennes stratégiques et d’unités conventionnelles répartis sur l’ensemble du territoire. À l’heure dite, le général de corps aérien Patrick Charaix, commandant les FAS, donne l’ordre de décoller à l’ensemble des moyens, mis en œuvre depuis le centre d’opérations situé dans l’ouvrage enterré du site de Taverny (95).

 

Pour cette première édition de l’année 2014, près d’une cinquantaine d’aéronefs ont participé à cette opération : ainsi, outre les équipages  des unités FAS (C 135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne », Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 La Fayette et Rafale B de l’escadron de chasse 1/91 « Gascogne ») prenant l’air au départ des bases aériennes de Saint Dizier, Avord et Istres, les équipages des Mirage 2000 C d’Orange, Mirage 2000 D de Nancy, Mirage 2000-5 de Luxeuil, Rafale C de Saint-Dizier et Mont de Marsan, et E-3F d’Avord ont concouru ensemble à la réussite de l’opération, soit en protection du raid nucléaire, soit en tant que moyens offensifs à l’encontre de ce dernier. Lors d’un vol d’endurance de plusieurs heures enchaînant vols à haute altitude, pénétrations à basse altitude et ravitaillements en vol, celui-ci a dû échapper aux menaces aériennes et terrestres adverses, joués notamment par l’escadron de défense sol/air de Mont de Marsan, pour atteindre son objectif : le tir simulé de missiles ASMP A sur des cibles préétablies.

 

Cette opération « Poker » démontre la capacité des équipes techniques à préparer les avions dans les délais prescrits et l’aptitude des équipages à exécuter la mission ultime.

 

Appréciant particulièrement d’assister à cette opération depuis le centre névralgique des FAS, le CEMA a constaté le professionnalisme et la rigueur du personnel des FAS qu’il a félicité pour la qualité de son engagement,

 

Pour mémoire, les Forces Aériennes Stratégiques assurent depuis 1964 la permanence de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Cette mission, ininterrompue depuis 50 ans, positionne ce commandement comme la première composante permettant au président de la République de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision et d’action de la France dans le cadre de ces responsabilités internationales.

Le CEMA en visite au COFAS
Le CEMA en visite au COFAS
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
Sangaris : Livraison de fret à Bangui

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Le 8 février 2014,un avion militaire C130 Hercules, affrété par l’armée de l’air belge, a effectué une mission de transport entre le Gabon et la Centrafrique, au profit de l’opération Sangaris.

 

Le C130 a décollé de l’aéroport de Libreville à 7h30, avec à son bord plusieurs palettes de fret, ainsi qu’un véhicule militaire. Pour rejoindre Bangui, l’avion a effectué un vol tactique de près de deux heures, à une vitesse de 300 nœuds et à une altitude de 21 000 pieds.

 

Arrivée aux abords de la capitale centrafricaine, l’avion s’est laissé guider parle centre des opérations aériennes, le Joint force Air component command (JFACC), qui lui a donné son feu vert pour atterrir à l’aéroport de M’Poko.

 

En une heure, les équipes de l’escale ont déchargé l’appareil avant qu’il ne redécolle vers le Gabon.

 

Le C130 belge a rejoint la zone militaire de Libreville à 14h30. L’avion a immédiatement été remis en condition pour être prêt à repartir.

 

Depuis le 15 janvier 2014, le C130 Hercules remplit une mission de soutien à la force Sangaris. Le détachement est composé d’une trentaine de militaires dont trois pilotes.L’aéronef a déjà effectué une douzaine de rotations entre le Gabon et la Centrafrique, transporté une trentaine de personnes et quasiment 4 tonnes de fret.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Livraison de fret à BanguiSangaris : Livraison de fret à Bangui
Sangaris : Livraison de fret à Bangui
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Cette semaine, la force Sangaris a poursuivi ses actions dans l’ensemble du pays afin de rétablir un niveau de sécurité minimal en Centrafrique et en protégeant les populations des violences de toutes sortes.

 

Depuis le 9 février, la force est majoritairement déployée en province, dans l’Ouest du pays. Ce déploiement a pour objectif de créer les conditions favorables au déploiement effectif de la MISCA dans l'ouest de la RCA, de sécuriser l’axe logistique en provenance du Cameroun (libre circulation des denrées), d'y faire appliquer les mesures de confiance et faire cesser les exactions. Après avoir sécurisé les villes de Bossembele, Boali, Bossemptélé, et Yaloke, la force SANGARIS s’est essentiellement concentrée sur les villes de Bouar et de Berberati. Depuis Bouar, elle a également poursuivi ses opérations jusqu’à la ville de Beloko, située à la frontière directe avec le Cameroun. La force a ainsi dans un premier temps favorisé le déploiement du bataillon congolais de la MISCA entre Bangui et Bossemptélé, puis celui du bataillon camerounais dans la partie plus à l’Ouest du pays.

 

Des éléments de la Misca sont donc dorénavant installés autour des villes principales sur toute la longueur de l’axe routier reliant Bangui au Cameroun. Cette route est l’entrée principale pour faire parvenir les denrées alimentaires vers la capitale.

 

Le 20 février, le général Soriano, commandant l’opération Sangaris, a rendu visite aux unités engagées à Bouar. Il a pu constater l’évolution positive de la situation sur le terrain depuis notre arrivée dans la ville.

 

A Bangui, le 15 février, les militaires français ont appuyé une action de désarmement conduite par la MISCA. Tôt le matin, une section  congolaise et des UPC (Unité de police constituée) de la MISCA, ont patrouillé dans le quartier de Boy Rabe, qui reste l’une des zones sensibles de la ville en raison de la présence d’individus armés. Au cours de cette opération, la MISCA a saisi de l’armement automatique, des armes de poing, des grenades, des munitions et des armes blanches. Les policiers de la MISCA ont également procédé à l’arrestation de plusieurs individus.

 

Le 16 février, à Berberati, de nombreux pillages ont été conduits dans la ville. Les soldats de la force Sangaris ont accéléré leur reconnaissance vers cette ville pour les faire cesser et sécuriser les zones touchées.

 

Les groupes armés ont évacué la ville et ceux qui s’y déplaçaient avec des armes, en contradiction avec les mesures de confiance, ont été désarmés. Des patrouilles conjointes avec la MISCA et les gendarmes centrafricains ont permis de revenir à une situation calme.

 

Dans la matinée du 19 février, des barrages ont été installés aux abords de l’aéroport afin d’empêcher le passage d’un convoi escorté par des forces tchadiennes. Des tirs ont été échangés à l’approche de ce convoi mais la MISCA n’a pas sollicité l’appui de Sangaris dans la zone concernée. Les forces françaises sont intervenues pour rétablir la liberté de circulation sur l’axe menant à l’aéroport.

 

Après ce regain de tension du 19 février, la situation à Bangui est redevenue calme. Les opérations de contrôle de zone en appui de la MISCA se poursuivent avec un effort particulier à PK12, sortie nord de la capitale, et qui concentre bon nombre des tensions. De même, le contrôle de l’application des mesures de confiance s’est poursuivi. Chaque jour, des patrouilles communes avec les gendarmes centrafricains ont lieu, contribuant à la stabilisation de la situation à Bangui, où l’on observe désormais des signes de reprise de l’activité.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 25 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 15 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les 14 et 15 février 2014, le général de brigade Benoît Houssay, général adjoint opérations de la force interarmées Serval a effectué une visite sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao ainsi qu’au détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) basé à Ansango. L’objectif de cette visite était de rencontrer les unités de la PFOD nouvellement arrivées, suite aux mouvements de relèves, dont le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors qui vient de succéder au GTIA Korrigan.

 

Le 17 février, vingt six véhicules de liaison de reconnaissance et d’appui (VLRA) en provenance d’Abidjan ont été acheminés à Gao pour armer le GTIA Vercors. La mise en place de ces VLRA fait suite à une expérimentation menée début septembre 2013. Huit VLRA de la force Licorne, en Côte d’Ivoire, avaient été engagés dans le cadre de l’opération Serval et affectés à deux sections d’infanterie. Parfaitement adaptables au désert, les VLRA offrent une très bonne motricité dans le sable et s’enlisent peu. De plus, chaque VLRA est équipé d’un réservoir d’eau ce qui permet une autonomie de déplacement dans le désert.

 

Faisant suite à une première action de coopération civilo-militaire (CIMIC) menée à Tessalit les 11 et 12 février, les équipes CIMIC de la force Serval se sont rendues du 17 au 19 février dans les villes d’Anéfis et d’Aghelok. Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’une normalisation et d’une relance du développement dans la région du nord du Mali. A Anéfis et Aghelok la force était accompagnée des acteurs locaux, du président du conseil général de Kidal, des maires des deux villes, d’officiers de la MINUSMA et des forces armées maliennes (FAMA.) Cette visite a été l’occasion d’étudier les propositions faites par les mairies, les associations et la population dans les domaines des travaux publics, du maraîchage, de la prévention sanitaire et de l’éducation. Les équipes CIMIC de Serval agissent en soutien de la MINUSMA sur la mise en œuvre de ce volet de développement.

 

Le 18 février, pour commémorer la date d’anniversaire de la fondation du Conseil international du sport militaire (CISM), cinquante militaires de la force Serval ont participé au «CISM DAY RUN», un cross amical de 8 km dans les rues de Bamako organisé par les Forces Armées Maliennes (FAMa). A leurs côtés, se trouvaient les militaires engagés dans la mission EUTM Mali et celle de la MINUSMA. Au total plus de 500 participants ont répondu présents pour symboliser « l’amitié par le sport » chez les militaires de l’ensemble des nationalités œuvrant pour la stabilité sécuritaire du Mali.

 

Le 19 février, le bataillon logistique (BATLOG) Camargue, armé par le 503e  régiment du train (503e RT), a succédé au BATLOG Normandie-Provence, armé par le 2e  régiment du matériel (2e RMAT). Le colonel Renaut, chef de corps du 503e RT succéde au colonel de Roquefeuil, chef de corps du 2e RMAT, à la tête du BATLOG.

 

Les 19 et 20 janvier, le président permanent du Conseil européen, M. Herman Van Rompuy, a effectué une visite à Bamako. Une occasion de faire le point sur la coopération entre le Mali et l’Union européenne et d’évoquer avec le président Ibrahim Boubacar Keita, ainsi que les autorités maliennes, la question cruciale du dialogue de paix nationale et du processus de réconciliation. Le 20 janvier, accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnes, M. Van Rompuy s’est rendu au camp Damien Boiteux pour s’entretenir avec le général de brigade Benoit Houssay sur la situation et les perspectives militaires au Mali.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
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Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
La brigade franco-allemande confirmée à la tête d'EUTM Mali

 

19.02.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Le Conseil franco-allemand des ministres de ce mercredi 19 février a confirmé que la brigade franco-allemande prendrait des responsabilités dans la mission européenne de formation de l'armée malienne, EUTM Mali.

 

Pour le reste, ce conseil a milité dans ses conclusions pour le rapprochement des analyses stratégiques et la coordination systématique des décisions importantes dans le domaine de la politique étrangère et de défense ; des déplacements conjoints des Ministres ; la participation des ministres des Affaires étrangères au Conseil des ministres de l’autre partie.

 

On encourage également le soutien au développement d’une nouvelle génération de drones de surveillance, le renforcement des partenariats industriels et technologiques. Ainsi que le développement de l’interopérabilité entre les deux forces armées et des coopérations renforcées entre les deux communautés du renseignement.

 

« La France et l’Allemagne ont décidé d’engager des éléments de la BFA au Mali : ce premier déploiement dans le cadre de l’UE et sur un théâtre africain incarnera leur engagement commun pour la stabilisation de la région », précise un communiqué du Conseil franco-allemand diffusé par le ministère français des Affaires étrangères.

 

La BFA, basée à Mullheim en Allemagne (avec des Français au sein du quartier général), regroupe environ 4 800 hommes des deux côtés du Rhin. Des éléments de la BFA ont déjà participé à des opérations extérieures en Afghanistan et au Kosovo.

 

Au moment où la France a décidé de remplacer son régiment d'infanterie de la brigade franco-allemande (dissolution du 110e RI de Donaueschingen cet été, environ 75 % de l'effectif connaît sa nouvelle affectation, remplacement par le 1er RI de Sarrebourg), cette implication (certes mesurée) est à prendre compte. L'Allemagne semble vouloir assumer plus de responsabilités internationales. La France ne s'en plaindra pas...

 

Pour l'instant, la mission EUTM Mali a impliqué à des degrés divers vingt-trois Etats-membres de l'Union européenne : Autriche, Belgique, Bulgarie, République tchèque, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Letonnie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie, Espagne, Suède et Royaume-Uni. Son commandant est actuellement le général de brigade Bruno Guibert.

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 19:55
Le général Mercier donne le coup d’envoi des 80 ans de l’armée de l’air

 

 

20/02/2014 Armée de l'air

 

2014 est une grande année pour l'armée de l'air ! Elle fêtera cet été ses 80 ans d’existence. Un anniversaire qui s’inscrit dans une série d’événements qui commémoreront, tout au long de l’année, un siècle d’aviation militaire.

 

Jeudi 20 février 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a lancé les festivités : « L’année 2014, par la densité des anniversaires que nous allons célébrer, représente une année exceptionnelle pour mesurer le chemin que nous avons tous parcouru ensemble. Elle nous offre une occasion exceptionnelle de nous tourner vers notre passé pour continuer à regarder vers l’avenir. »

 

Le chef d’état-major de l’armée de l’air souhaite associer les aviateurs et l’ensemble de la population à ces nombreuses célébrations, dont certaines seront ouvertes à tous. L’occasion de partager les valeurs et les traditions qui forgent une passion commune pour l’aéronautique militaire. L’année 2014 « est  avant tout une fête de famille, conclut le général. Venez à la rencontre de ces aviateurs qui ne cessent de démontrer l’étendue de leurs capacités et leur fierté de servir depuis plusieurs décennies notre pays ! »

 

Parmi les événements qui ponctueront cette année, l’armée de l’air vous donne rendez-vous :

-       les 21 et 22 juin sur la base aérienne 120 de Cazaux pour le meeting de l’air qui célèbrera les 80 ans de l’armée de l’air, le centenaire de la base girondine et les 100 ans de la première mission spéciale,

-       les 5 et 6 juillet sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey pour le meeting de l’air qui commémorera le centenaire de la première mission de bombardement.

 

Retrouvez toutes les informations sur le site www.80ans-armeedelair.fr. Que la fête commence !

 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 19:20
Des Marines au camp des Garrigues

 

 

20/02/2014 ASP M. FOUQUET

 

Du 10 au 14 février 2014, la 1re compagnie du 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa) et le spécial purpose Marine AIR ground task force – crisis response (SPMAGTF-CR) se sont entraînés ensemble au camp des Garrigues.

 

L’exercice, réalisé dans le cadre d’un partenariat entre la 6e brigade légère blindée (6eBLB) et le United States marine’s corps, a été centré sur les échanges techniques, tactiques mais aussi humains. Au programme : tir à arme légère, capture et extraction d’un terroriste…

 

Zoom sur cette préparation opérationnelle.

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 18:45
Première mission d’expérimentations à Djibouti pour l’Atlas

 

20/02/2014 Armée de l'air - Economie et technologie

 

Samedi 15 février 2014, l’A400M « Atlas » MSN 8, récemment baptisé « Ville de Toulouse », s’est envolé du tarmac de la base aérienne 123 d’Orléans à destination de Djibouti pour une mission d’expérimentations. Une première pour l’Atlas et ses équipages.

 

Il est 7 h 40 lorsque l’avion de transport tactique à allonge stratégique quitte la piste orléanaise, en emportant onze tonnes de fret et 42 passagers, installés de part et d’autre des palettes de cargaison, pour un vol de 3000 nautiques (5560 kilomètres). « Ce premier long vol est très prometteur », se félicite le lieutenant-colonel Olivier Luneau, commandant de bord et commandant en second de la Multinational entry into service team (MEST) A400M.

 

Arrivés sans encombre sur la base aérienne 188, les équipages de l’A400M et le personnel du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) entrent dans le vif du sujet. Le 16 février 2014, 30 passagers prennent place dans la soute de l’Atlas, prêts à participer à un vol test de 90 minutes. « Il est très intéressant pour nous d’obtenir le point de vue de passagers embarqués en soute, confie le général Richard Reboul, commandant le CEAM. Après un vol tactique, les futurs parachutistes, devront être capables d’effectuer leur mission au sol dans des conditions optimales. Nous avons donc demandé aux passagers de remplir un questionnaire, leur permettant de nous donner les impressions ressenties pendant toutes les phases de vol. »

 

Au-dessus du territoire djiboutien, l’A400M a réalisé les manœuvres tactiques mises au point à l’aide du simulateur implanté à Orléans et effectuées dans un premier temps au-dessus de la métropole. L’équipage a également mené une phase de vol hypothalassique en survolant le lac Assal, situé à une altitude de 150 mètres sous le niveau de la mer.  « C’était un vol un peu énergique, avec des virages relativement serrés, explique le lieutenant-colonel Luneau. Les conditions de vol n’étaient en rien comparables à celles d’un avion de ligne. À présent, nous allons étudier les questionnaires, au même titre que les paramètres de vol, pour comprendre et faire en sorte que les parachutistes se sentent pour le mieux lors des phases de vol tactique ». Cette mission va également permettre une analyse plus approfondie du comportement de l’avion par temps chaud et en basse altitude au-dessus d’un relief accidenté.

Première mission à Djibouti pour l'A400M

Première mission à Djibouti pour l'A400M

Stationnement A400M parking

Stationnement A400M parking

Vol A400M au-dessus du territoire djiboutien

Vol A400M au-dessus du territoire djiboutien

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 20:45
Opération de désarmement dans le quartier de Boy Rabé

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Le 15 février 2014, les militaires français de la force Sangaris ont mené, aux côtés des policiers congolais de l’Unité de police constituée (UPC) et des forces militaires de la MISCA, une action d’envergure de désarmement de groupes armés, dans le quartier de Boy Rabé à Bangui.

 

A 4h45, les soldats de la force Sangaris et de la MISCA ont effectué un dernier briefing à l’aéroport de M’Poko avant de lancer l’opération. Leur mission est d’investir le quartier de Boy Rabe, quartier du Nord-est de la capitale, lieu de nombreuses tensions du fait de la présence de groupe armés qui ne respectent pas les mesures de confiance.

 

En moins d’un quart d’heure, toutes les unités de la force Sangaris ont bouclé le quartier, permettant aux unités de la MISCA de se déployer au cœur du secteur sensible.

Alignés, les éléments de la MISCA ont entamé leurs patrouilles dans le quartier en vue de désarmer toute personne ne respectant pas les mesures de confiance. Arrivés à hauteur d’une maison suspecte, elles ont alors été prises à parti, les obligeant à riposter, à neutraliser leurs agresseurs, avant d’appuyer les forces de police de la MISCA qui ont pénétré dans l’enceinte.

 

Au cours de cette opération, la MISCA a saisi de l’armement automatique de type Kalachnikovs, des armes de poing, des grenades, des munitions et des armes blanches. Les policiers de la MISCA ont également procédé à l’arrestation de plusieurs individus.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération de désarmement dans le quartier de Boy RabéOpération de désarmement dans le quartier de Boy Rabé
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:50
Le général Valentin visite l’équipe de marque A400M à Orléans

Le général Pascal Valentin, commandant l'EATC, en visite au sein de l'équipe de marque A400M

 

19/02/2014 Armée de l'air

 

Le général Pascal Valentin, commandant l’EATC (European Air Transport Command - commandement européen du transport aérien) s’est rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans, mercredi 12 février 2014, au sein de l’équipe de marque A400M (Multinational Entry into Service Team - MEST).

 

Au cours de ce déplacement, le général Valentin a visité les installations abritant le nouvel avion de transport de l’armée de l’air. Le général Valentin a également recueilli les premières impressions des aviateurs ayant pris part à la série d’expérimentations menées depuis l’arrivée du premier exemplaire de série de l’A400M dans l’armée de l’air, à l’été 2013.

 

À terme, l’EATC doit devenir le plus grand utilisateur de l’A400M Atlas. En effet, plusieurs dizaines d’appareils européens de ce type opèreront sous le contrôle opérationnel de l’EATC.

 

L’EATC est un commandement multinational dont le but est de mutualiser les moyens de ses pays membres dans le domaine du transport aérien militaire. La Belgique, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas et la France mettent une partie de leur flotte à disposition de ce commandement.

 

Retrouvez plus d’informations sur l’implication de l’EATC dans la mise en service de l’A400M ici.

 

 

 

Le général Pascal Valentin, commandant l'EATC, visite la cabine du simulateur A400M en compagnie du Lcl Creuset, chef de la MEST

Le général Pascal Valentin, commandant l'EATC, visite la cabine du simulateur A400M en compagnie du Lcl Creuset, chef de la MEST

Le simulateur de soute d'A400M présenté au général Valentin

Le simulateur de soute d'A400M présenté au général Valentin

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
FFDj : Exercice d’évacuation de ressortissants français et américains

 

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Les 27 et 28 janvier2014, la 1èrecompagnie du 5erégiment interarmes d’Outre-mer (5eRIAOM) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a effectué un exercice d’évacuation de ressortissants français et américains (RESEVAC) en coopération avec un détachement de US Marines de la 13th Marine Expeditionary Unity (MEU), dans la région de Chabelley et Goubetto, à Djibouti.

 

Le scénario simulait le déploiement aux ordres de l’etat-major des FFDj d’un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) pour protéger, puis évacuer des ressortissants français, suite à une vague de violence dans un pays fictif. Ce SGTIA était formé par la 1ère compagnie d’infanterie renforcée d’une section de Marines et d’un détachement aéromobile mixte composé de quatre hélicoptères: deux américains CH53 Stallion et deux français, un Puma et une Gazelle du détachement d’aviation légère de l’armée de Terre(DETALAT).

 

Il s’agissait de mettre en sécurité un groupe de ressortissants et d’agir contre un ennemi localisé à une cinquantaine de kilomètres de Djibouti : Le 27 janvier, un élément renseignement mixte formé par des tireurs d’élite (TE) français et des snipers américains a été déposé en Puma,dans la nuit, à l’ouest de Goubetto, à environ 50 km au sud de Djibouti. Après s’être infiltrés, les tireurs ont recueilli des informations sur le dispositif ennemi alors que l’hélicoptère Gazelle confirmait le renseignement. Peu de temps après, les Stallion ont déposé deux sections d’infanterie qui avaient pour mission de couvrir la récupération des ressortissants. A l’aube, la Gazelle a appuyé les unités au contact et détruit les premiers véhicules ennemis. L’exercice consistait alors à prendre en charge un blessé américain touché par un tireur isolé. Très vite, le blessé fictif a été évacué par le Puma EVASAN et pris en charge par l’équipe médicale à bord.

 

Les mortiers de120mm ont alors pris le relais des hélicoptères pour appuyer les éléments au sol. Simultanément, l’aéroport de Chabelley était sécurisé par deux sections pour permettre l’extraction de ressortissants. Face à une situation de plus en plus critique, une section en « quick reaction force »(QRF) a été déployée à Goubetto par Stallion pour compléter le dispositif et éviter que l’ennemi ne poursuive son infiltration. Vers 8h30, un convoi blindé arrivait dans le village, afin de mettre sous blindage les ressortissants. Ces derniers ont été évacués sous escorte d’un hélicoptère Gazelle jusqu’à Chabelley où un Stallion les a embarqués. Les dernières sections ont ensuite été récupérées par un Stallione t le Puma sous le feu ennemi, tandis que la Gazelle appliquait un tir de missile Hot.

 

Agissant dans un environnement très réaliste, les Marsouins et les US Marine sont confronté leur savoir-faire et leurs procédures de combat en ayant en permanence le souci de remplir la mission.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFD,) constituent depuis 2011la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine enattente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : Exercice d’évacuation de ressortissants français et américains
FFDj : Exercice d’évacuation de ressortissants français et américains
FFDj : Exercice d’évacuation de ressortissants français et américains
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
Serval : visite du général adjoint opérations

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Les 14 et 15 février 2014, le général de brigade Benoît Houssay, général adjoint opérations, a effectué une visite sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao ainsi qu’au détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) 3 basé à Ansongo, à une centaine de kilomètre au sud de Gao.

 

L’objectif de cette visite était de rencontrer les unités de la PFOD nouvellement arrivées au Mali, dont le GTIA Vercors qui vient de succéder au GTIA Korrigan.

 

Après une visite du nouveau centre opérations, du bataillon logistique et du sous-groupement aéromobile, il s’est rendu dans les zones de vie des unités élémentaires afin d’échanger avec l’encadrement et les militaires présents.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : visite du général adjoint opérations
Serval : visite du général adjoint opérations
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
FAZSOI : Coopération avec les Seychelles

 

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Du 8 au 17 janvier 2014, un détachement de onze militaire du 2erégiment de parachutistes d’infanterie de marine (2eRPIMa) des forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) s’est rendu à l’académie de défense des Seychelles sur l’île de Mahé dans le cadre d’une formation au profit des forces seychelloises, la Seychelles People Defense Force (SPDF). Cette formation était centrée sur la capacité d’intervention dans le cadre d’opérations de vive force telles que la récupération d’otages.

 

Le développement de la coopération militaire opérationnelle avec les pays d'Afrique australe et du Sud de l'océan Indien est l'une des missions majeures des FAZSOI. C’est dans ce cadre qu’une coopération dense est entretenue avec les Seychelles.

 

En 2013, plus d'une vingtaine d’interactions ont eu lieu dans ce cadre, plus particulièrement dans le domaine de la lutte contre la piraterie maritime.

 

En parallèle, les Seychelles ont développé le concept d’équipes de protection embarquées (EPE) en s’appuyant sur le modèle français qui prévoit la mise en place de moyens dédiés à la protection des navires de pêche au thon battant pavillon français.

 

Par ailleurs, au mois de novembre, une équipe de marins français, experts dans la mise en œuvre et l'exploitation des radars, a conduit une mission d'aide à l'organisation du nouveau centre opérationnel maritime situé sur la base navale des Seychelles. Ce centre devrait permettre à terme aux Seychellois de contrôler l'ensemble de leurs eaux archipélagiques.

 

Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national et les installations stratégiques, et de contribuer au maintien de la sécurité. Ils sont également chargés d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans leur zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ;  d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophes naturelles).

FAZSOI : Coopération avec les Seychelles
FAZSOI : Coopération avec les Seychelles
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
Djibouti : les FFDj accueillent 140 élèves officiers

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Du 11 au 25 janvier 2014, dans le cadre d’un partenariat de formation, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli près de 140 officiers des écoles d’infanterie et de cavalerie pour un stage opérationnel, essentiel à leur cursus de formation.

 

Le 5e régiment interarmées d’Outre-mer (RIAOM) a mis à disposition des AMX 10 RC et des véhicule de l’avant-blindé (VAB), les hélicoptères Puma et Gazelle du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT), des troupes de manœuvre et des instructeurs pour offrir aux 106 stagiaires de l’école d’infanterie de Draguignan et aux 26 stagiaires de l’école de cavalerie de Saumur une formation de très haut niveau.

 

Le stage était différent selon la spécialisation. Les officiers d’infanterie se sont rendus au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) où ils se sont entraînés à la survie et au combat en milieu désertique. Ils ont aussi découvert le parcours nautique et suivi une instruction au combat de contre insurrection. Les stagiaires ont ensuite profité des reliefs et des zones d’entraînement des FFDj pour des séances de tir du niveau du détachement interarmes (DIA) ainsi que des exercices de combat, dont l’exercice de synthèse « jeunes chefs » du niveau SGTIA infanterie. Les officiers de cavalerie étaient là quant à eux pour utiliser le matériel, piloter les AMX10 RC et manœuvrer en conditions réelles avec eux. Ils ont ainsi pu exploiter au maximum les possibilités de manœuvre offertes par les terrains d’entraînement de Djibouti, notamment lors d’un exercice du niveau sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante blindé.

 

Le général Wattecamps, commandant les écoles de Draguignan et le général Sainte-Claire Deville, commandant les écoles de Saumur ont également participé à ces manœuvres sur le territoire djiboutien en compagnie de leurs stagiaires.

 

Les FFDj accueillent tout au long de l’année des unités des trois armées qui trouvent à Djibouti des conditions d’entraînement difficiles les préparant parfaitement au contexte des engagements actuels de l’armée française.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime,soutien santé). Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente,avec le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

Djibouti : les FFDj accueillent 140 élèves officiersDjibouti : les FFDj accueillent 140 élèves officiers
Djibouti : les FFDj accueillent 140 élèves officiers
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
Des commandos du CPA 30 à Djibouti

Des commandos du CPA 30 à Djibouti

 

 

19/02/2014 Armée de l'air

 

Du 5 au 8 février 2014, deux EC 725 Caracal de l'escadron d'hélicoptères 1/67 «Pyrénées», avec à leur bord six membres du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30), ont fait escale sur la base aérienne 188 de Djibouti.

 

Embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle dans le cadre de l'opération «Bois Belleau», les aviateurs ont pu bénéficier des vastes possibilités d'entraînement offertes par le territoire djiboutien.

 

Les deux Caracal ont enchaîné les phases de mises à terre sous appui de commandos, éprouvant ainsi certaines procédures mises au point avec le CPA 30. Rejoints par un Puma de l’escadron de transport 88 «Larzac» stationné à Djibouti, les hélicoptères de Cazaux ont ensuite réalisé des vols de formation à trois appareils au-dessus du terrain du Grand Bara.

 

Des vols de coopération interalliée avec les forces américaines stationnées à Djibouti sont venus clore cet entraînement. Les aviateurs français ont réalisé une mission de récupération en mer de commandos américains, ainsi que des phases de ravitaillement en vol à partir d’un C130 de l'US Air Force.

 

Au final, le détachement Caracal a effectué plus de 15 heures de vol en moins de trois jours d'entraînement.

 

 

 

Ravitaillement en vol d'un EC725 sur un C130 Hercules

Ravitaillement en vol d'un EC725 sur un C130 Hercules

Ravitaillement en vol d'un Caracal français depuis un Hercules américain au large de Djibouti

Ravitaillement en vol d'un Caracal français depuis un Hercules américain au large de Djibouti

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
RCA : la force Sangaris à Berberati

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 13 février 2014, les militaires de la force Sangaris sont présents dans la ville de Berberati. Le GTIA Panthère, présent sur l’axe principal reliant Bangui au Cameroun, y a déployé un détachement alors que le renseignement de la force faisait état de possibles exactions dans la ville. Sa présence a permis d’intervenir en protection des populations en faisant appliquer les mesures de confiance auprès de tous les groupes armés.

 

Les militaires français, après avoir reconnu la ville et ses accès, ont mené des opérations de contrôle de zone. Ils ont tout d'abord recueilli des renseignements sur les différentes entités en présence. La force a, dans le même temps, rappelé aux uns et aux autres l’impératif de respecter les mesures de confiance.

 

Dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 février, un groupe armé isolé a violé ses mesures, ouvrant le feu sur une patrouille française qui a immédiatement riposté et rapidement maîtrisé les auteurs de l'attaque. La journée du 16 février a de nouveau été marquée par des incidents avec de nombreuses tentatives de pillages dans la ville. Les soldats de la force Sangaris sont immédiatement intervenus pour les faire cesser et sécuriser les zones touchées. La situation y est depuis stabilisée et la force Sangaris poursuit ses actions de contrôle de zone. Face à la détermination des soldats français, des individus se sont spontanément présentés au cours des jours suivants pour déposer leurs armes.

 

Parallèlement, après le posé d'un avion CASA sur la piste de Berberati le 14 février, des éléments du génie ont réalisé une série de travaux visant à permettre l’atterrissage d’un C130 Hercule sur cette piste. Le gros porteur, en provenance de la base aérienne Sergent-chef Adji Kossei au Tchad, s’est ainsi posé sur l’aérodrome de Berberati le 16 février, acheminant des vivres pour le détachement implanté dans la ville ainsi que du carburant au profit de trois hélicoptères. Cette ouverture de piste pour un avion d’une telle portance contribue à augmenter la capacité d’action de la force Sangaris en province ainsi que son autonomie.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

RCA : la force Sangaris à BerberatiRCA : la force Sangaris à Berberati
RCA : la force Sangaris à Berberati
RCA : la force Sangaris à BerberatiRCA : la force Sangaris à Berberati
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché

 

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Du 25 janvier au 9février 2014, les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) ont accueilli une délégation franco-allemande du centre de formation à l’appui aérien (CFAA) de Nancy, dans le cadre d’un exercice d’entraînement CASEX (Close Air Support Exercice) avec les FAC (Forward Air Controler) en milieu désertique.

 

Au plus près de l’action, les FAC sont les spécialistes du combat aéroterrestre air-sol. Ils ont pour mission de guider les aéronefs sur les objectifs, afin d’assurer l’appui des unités engagées dans la manœuvre : on parle de CAS (Close Air Support) ou « appui aérien rapproché ». Les FFDJ sont idéalement implantées pour permettre toutes les combinaisons possibles : appui aérien rapproché, manœuvres dynamiques en terrain ouvert,opération amphibie, poser d’assaut, livraison par air,héliportage, évacuation médicale, tirs combinés des aéronefs et de l’artillerie sol-sol, menace sol-air, etc. CASEX a réuni 150 militaires issus des Forces Françaises stationnées à Djibouti,toutes armées confondues.

 

Trois équipes de l’US Marine Corps (USMC), soit une douzaine de militaires, ont aussi été engagées sur l’exercice. Cette présence a permis de croiser les expertises et les savoir-faire indispensables aux FAC dans un environnement interarmées et international réaliste les préparant au mieux à leurs futurs engagements.

 

Résultat concret d’une coopération interarmes, interarmées et interalliée, CASEX est un exemple parfait de partenariat entre les FFDJ et les unités de métropole venues chercher les conditions d’un entraînement exceptionnel à Djibouti.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré-positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapprochéFFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché
FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché
FFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapprochéFFDj : Exercice interalliés d’appui aérien rapproché
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:55
FELIN - photo 1erRI

FELIN - photo 1erRI

 

18/02/2014 Par - Le Point.fr

 

La Direction générale de l'armement a esquissé mardi les projets en cours pour équiper nos armées, des blindés aux missiles, sans oublier le cyber.

 

La Direction générale de l'armement, concepteur et acheteur des armes du ministère de la Défense, a dressé mardi matin à Paris son bilan annuel, avant d'esquisser le visage des armements de demain. Devant la presse réunie dans un amphithéâtre de l'École militaire, Laurent Collet-Billon, délégué général pour l'armement, a notamment évoqué les réussites de 2013. La livraison des deux premiers appareils de transport de nouvelle génération A400M, après des années de retards accumulés, a été "quelque chose de pas tout à fait simple", a-t-il reconnu, regrettant un "standard de capacité initiale" que l'on devine décevant.

 ©  Airbus Military

 

Toutefois, "l'effet capacitaire est tout à fait significatif", précise-t-il immédiatement : lors d'un récent déploiement, "on aurait eu besoin de trois C-130" pour remplacer un vol d'A400M, estime encore Laurent Collet-Billon en référence à l'un des prédécesseurs du nouvel oiseau. Autre événement de 2013 : l'arrivée des premiers véhicules blindés de combat d'infanterie dotés du nouveau système de gestion de l'environnement de combat Félin ("VBCI félinisés").

 © DGA

 

Rafale F3-R, avion ravitailleur, fusil d'assaut

La DGA annonce qu'elle a mis sur les rails le nouveau standard du chasseur multirôle Rafale, le F3-R et ses pods de désignation laser de nouvelle génération. Elle a aussi lancé la modernisation des avions de patrouille maritime Atlantique-2, les yeux aériens de l'armée sur les mers et océans, et le programme de missile à moyenne portée (MMP), successeur du Milan. De nouveaux satellites d'observation du programme Musis devraient être lancés dans les années à venir pour remplacer dans plusieurs pays européens partenaires les systèmes nationaux, comme Hélios-II en France.

 ©  Dassault aviation
 ©  DGA
 ©  MBDA
 ©  EADS Astrium

 

L'année 2014 sera aussi celle du lancement du programme MRTT (pour multi-rôle transport and tanker), le nouvel avion ravitailleur qui doit remplacer le parc vétuste. Fabriqué par Airbus, l'A330 MRTT que Jean-Yves Le Drian a promis de commander est "extrêmement attendu par nos armées, compte tenu de l'âge de nos avions de ravitaillement actuels", essentiellement des C135 de Boeing.

Toujours dans les airs, le développement de drones reste stratégique et problématique à la fois. Le programme anglo-israélien Watchkeeper, par exemple, a "laissé sur leur faim" les techniciens français lors d'essais en vol à Istres cet été. Et même si des "progrès sensibles ont eu lieu par la suite, mais nous avons besoin de propositions fermes", précise Laurent Collet-Billon. En fait, la DGA attend de voir la réaction britannique sur le dossier des VBCI, que Londres pourrait acheter... Ces deux dossiers "sont parallèles", reconnaît le patron de la DGA.

 ©  Airbus Military
 ©  Open government licence / UK

 

Nouveau fusil d'assaut, nouveau sous-marin nucléaire

Un nouveau sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de classe Barracuda doit être commandé en 2014. Les SNA, à propulsion nucléaire et dont le rôle est notamment de protéger des escadres, ne doivent pas être confondus avec les SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d'engins) dont la vocation est la mise en oeuvre de la dissuasion nucléaire. La troisième génération de SNLE doit, pour sa part, être développée à l'horizon 2030, après l'arrivée en 2023 des nouvelles versions du missile nucléaire maritime M51 et du missile air-sol nucléaire ASMP.

 ©  Marine nationale
 ©  Marine nationale

 

"Nous lancerons également toutes les opérations visant à remplacer le (fusil d'assaut) Famas par l'arme d'infanterie du futur, l'AIF", a ajouté Laurent Collet-Billon, qui évoque aussi un futur "système de lutte contre les mines maritimes à base de drones maritimes". L'organe du ministère de la Défense annonce qu'il a payé 10,835 milliards d'euros à l'industrie (avec 9,231 milliards d'euros d'engagements), et 776 millions d'euros pour les études en amont. "Le bilan de nos paiements est stable par rapport à l'an dernier" et le "délai global de paiement a été réduit : 50 jours en 2013 contre 70 jours en 2010", a-t-il ajouté.

 ©  Sirpa Terre

 

 

"Le point clé, dans la cyberdéfense, c'est le cerveau"

D'ici 2019, près de 20 % des effectifs de la DGA vont partir à la retraite. S'il n'est "pas naïf", Laurent Collet-Billon espère en "remplacer le plus possible" et "attend avec impatience les arbitrages du ministre". "Tout l'enjeu est d'arriver à recruter bien, en quantité et en qualité, et là où il faut. Cela doit nous permettre de couvrir des champs d'investigation nouveaux comme le cyber", explique-t-il. La cyberdéfense est justement l'une des deux priorités stratégiques du dernier Livre blanc de la défense (2013).

Interrogé par Le Point.fr sur ses projets en matière cyber, Laurent Collet-Billon reste relativement flou. "Nous devons porter le nombre total d'experts cyber à 400" contre une cinquantaine aujourd'hui, explique-t-il. "Nous voulons investir un secteur qui est nouveau, absolument fondamental, et sur lequel on ne peut pas se rater", assène-t-il. "Nous rencontrons un très grand succès sur nos appels à candidature pour ce secteur, avec un facteur de tri de un pour dix", précise-t-il.

 

La biodéfense mise à contribution par l'État

À quel prix ? "Les investissements techniques sont modestes, précise-t-il encore : les calculateurs, les PC, les chiffreurs, cela ne coûte pas extrêmement cher ! Le point clé, dans la cyberdéfense, c'est le cerveau." Et lorsqu'un confrère lui demande de préciser comment sont développées les armes informatiques françaises, ouvertement assumées depuis janvier, la réponse est cinglante : "C'est une question à laquelle je ne réponds pas." Sujet suivant...

Autre domaine exceptionnel, la biodéfense. La DGA a inauguré fin 2013 dans l'Essonne un laboratoire ultra-sécurisé de type P4, dans lequel elle stocke des souches extrêmement dangereuses. Il n'y a "pas de nouveaux investissements significatifs" envisagés pour la biodéfense en 2014, affirme Laurent Collet-Billon, tout en saluant l'expertise des équipes. "L'établissement NRBC [pour nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique, NDLR] de la DGA a été sollicité à plusieurs reprises par l'État pour analyser des échantillons suspects", précise-t-il. Il tient un "rôle tout à fait essentiel, qui n'est absolument pas celui du service de santé des armées, lequel a pour objet de soigner".

 

La Défense, un secteur "très faiblement délocalisable"

Lorsque nous lui posons la question "tarte à la crème", celle de l'intérêt aujourd'hui d'investir dans la Défense, Laurent Collet-Billon répond avec pédagogie. "C'est parce que nous avons investi il y a 30 ans que nous sommes en mesure de répondre aux menaces d'aujourd'hui, et c'est parce que nous investissons aujourd'hui que nous serons en mesure de répondre, probablement, aux menaces dans 30 ans", explique-t-il. Et de rappeler que les 5 000 spécialistes de la DGA ont mené 6,5 millions d'heures d'essais en 2013, "au service de nos forces et de nos partenaires à l'exportation".

"Je pense que la défense est utile : il n'y a pas de grande diplomatie sans défense", poursuit-il. "Traditionnellement en France, la défense a toujours été un outil de développement économique", ajoute-t-il. "Ce n'est pas le cas partout ! C'est un secteur exportateur, qui correspond à des emplois, et qui est très faiblement délocalisable", conclut-il. Les exportations françaises d'armes ont progressé de 31 % en 2013, "c'est le deuxième meilleur exercice depuis dix ans, après celui de 2009", explique Laurent Collet-Billon, grâce à "quelques contrats majeurs" en Arabie saoudite, à Singapour, au Brésil ou encore aux Émirats arabes unis. Le Proche et le Moyen-Orient représentent à eux seuls "plus de 40 % des prises de commandes", précise la DGA.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

C'est Airbus Group qui le plus profité des paiements de la DGA en 2013 avec 1,9 milliard d'euros engrangés

 

18/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

C'est EADS (devenu Airbus Group) qui a profité en 2013 le plus des commandes du ministère de la Défense, via la direction générale de l'armement (DGA), avec 1,9 milliard d'euros engrangés dans ses comptes. Le groupe européen est suivi de près par DCNS (1,8 milliard) et par Thales (1,4 milliard).

 

En 2013, c'est EADS (devenu Airbus Group) qui a touché le jackpot grâce à la direction générale de l'armement (DGA) avec 1,94 milliard d'euros engrangés dans ses comptes. Un montant ventilé entre les différentes filiales du groupe européen Astrium (780 millions d'euros), Airbus (576 millions), Eurocopter (409 millions), Cassidian (132 millions), EADS Casa (36 millions)... Tom Enders va avoir dû mal à dire que la France n'investit pas dans la défense. Sur le podium également, le groupe naval DCNS a pris la deuxième place (1,82 milliard) et Thales (1,47 milliard) la troisième.

L'équipementier aéronautique Safran a quant à lui engrangé l'an dernier 1 milliard d'euros suivi par l'avionneur Dassault (656 millions), le groupe d'armements terrestres Nexter (529 millions), le missilier MBDA (498 millions) et, enfin, le constructeur de blindés légers Renault Trucks (128 millions). En outre, la DGA a distribué 1,2 milliard d'euros à l'ensemble des entreprises de la filière défense, notamment les PME, qui ont également été irriguées par les grands maîtres d'œuvre. Enfin, elle a contribué fortement au budget du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) avec 1,4 milliard d'euros et à celui du CNES (105 millions). Soit un total de 10,83 milliards d'euros de paiements effectués en 2013 (10,9 milliards en 2012) par la DGA.

 

Thales privilégié pour la R&T

Dans le domaine de la préparation de l'avenir, c'est Thales qui a terminé au premier rang des fournisseurs de la DGA (198 millions d'euros) sur un total de 776 millions d'euros investis par le ministère de la Défense (contre 725 millions en 2012). Safran (86 millions) et EADS (73 millions, dont 50 pour Astrium) complètent le podium. Dassault (69 millions), DCNS (52 millions), MBDA (45 millions) et Nexter (15 millions) ont également engrangé des paiements de la DGA en 2013.

"Plus que jamais nous devons savoir investir, savoir innover, savoir-faire pour gagner la bataille sur le terrain, la bataille de l'économie, de l'export et rester sur le podium international", a estimé le Délégué général de l'armement, Laurent Collet-Billon, lors de la conférence de presse du bilan 2013 de la DGA, qui a réduit ses délais de paiements à 50 jours (contre 55 en 2012 et 70 en 2010). L'an dernier, elle a lancé des commandes pour un volume d'engagements de 9,2 milliards (contre 6,3 milliards en 2012) et de 708 millions en matière de  Recherche et Technologies (R&T).

 

Et pour 2014 ?

En 2014, de grands programmes emblématiques seront lancés : Scorpion pour le renouvellement des véhicules blindés - VBMR pour remplacer les VAB, et EBRC pour les AMX10 (Nexter et Renault Trucks Defence) , l'avion ravitailleur MRTT (Airbus), ou encore la commande du 4ème sous-marin d'attaque Barracuda (DCNS). De nouveaux programmes en coopération verront le jour : le missile antinavire léger (MBDA), la phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (Dassault Aviation) et le système de guerre des mines du futur MMCM (Thales).

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:55
2014, année de la dissuasion ?

 

18/02/2014 1 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Année d'anniversaires (50 ans des Forces aériennes stratégiques, 40 ans de la Force aéronavale nucléaire…), 2014 pourrait aussi être celle d'un certain renouveau pour la dissuasion nucléaire française. Malgré le contexte budgétaire délicat, la Direction générale de l'armement prévoit en effet d'honorer les engagements présidentiels de maintien des deux composantes (navale et aéroportée) en signant cette année deux contrats majeurs pour la modernisation des systèmes nucléaires français.

 

"La rénovation à mi-vie du missile ASMP-A devrait être notifiée courant 2014", a indiqué ce matin Laurent Collet-Billon, patron de la DGA, à l'occasion d'une conférence de presse. "Le lancement du missile balistique stratégique au standard M51.3 est également prévu cette année", a-t-il ajouté.Ces deux programmes de développement, qui seront respectivement attribués à Airbus Defence & Space et à MBDA, en partenariat avec le CEA, doivent aboutir à des mises en service opérationnel à l'horizon 2023-2024.

 

Pour l'ASMP-A rénové, il s'agit d'allonger la durée de vie de la cinquantaine de missiles "bons de guerre" livrés entre 2009 et 2012 aux forces, en remplaçant certains de leurs composants "périssables" (pyrotechnie, carburant, etc.) tout en s'assurant de la bonne tenue dans le temps de la tête nucléaire aéroportée (TNA) dont ils sont équipés. Des améliorations de performances mineures pourraient être considérées, si les budgets sont au rendez-vous. Ce missile devrait uniquement être intégré sur les Rafale au futur standard F4.

 

Même si aucun détail ne filtre quant au contenu exact de l'opération, le M51.3 devrait en revanche introduire quelques améliorations capacitaires notables notamment au niveau de sa "partie haute", qui pourrait être améliorée pour offrir une précision terminale et une portée accrues. Missile de compromis, le M51 se différencie de son prédécesseur le M45 (toujours en service sur deux SNLE français) par un premier et deuxième étages rénovés, mais conserve une "partie haute" relativement similaire à son prédécesseur. Ce qui explique le faible nombre de tirs d'essais (cinq seulement) qui ont été nécessaires pour mettre en service le nouvel engin, actuellement opérationnel dans sa version M51.1.

 

La version M51.2 introduira dans quelques années la nouvelle tête TNO (tête nucléaire océanique) développée par la Direction des applications militaires (DAM) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Ce n'est qu'avec le futur programme M51.3 que le missile deviendra enfin le "M5" qui avait été imaginé à l'origine, mais dont les ambitions avaient été revues à la baisse pour raisons budgétaires.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:50
Blindés contre drones : le donnant-donnant de Paris vis-à-vis de Londres

 

18/02 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

La France achètera des Watchkeeper si le Royaume-Uni achète des VBCI

 

Le sujet est passé inaperçu, mais c'est un véritable donnant-donnant qui se joue sur un des volet importants du traité franco-britannique de défense de Lancaster House : celui des drones tactiques pour l’armée de terre. Fin 2010, quand le traité a été conclu, Paris a accepté de tester, en vue d’une possible acquisition de gré à gré, le système anglo-israélien Watchkeeper développé par Thales UK notamment. Le projet est toujours d’actualité, la loi de programmation prévoyant l’achat d’une quinzaine d’exemplaires. Mais s’il aboutit, ce ne sera pas sans contrepartie, à savoir l’achat par Londres du blindé d’infanterie VBCI fabriqué par le tandem Nexter-Renault Trucks Defense.

C’est que Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a visiblement estimé que la balance de Lancaster House n’était pas équilibrée. Du moins pour ce qui concerne les programmes d’armement. La France a accepté de mettre 400 millions dans un futur missile pour hélicoptère à la demande Britannique, bien que son besoin ne soit pas aussi flagrant. Pour le projet de drone de combat furtif destiné à préparer l’après Rafale et Eurofighter, il a fallu batailler ferme pour que Londres accepte d’aller un cran plus loin vers un démontrateur.

De façon très diplomatique, Jean-Yves Le Drian a donc mis le marché sur la table vis à vis de son homologue Philip Hammond, lors du dernier sommet franco-britannique. Ce mardi, lors d'un point de presse, Laurent Collet-Billon, le Délégué général pour l’armement, l’a confirmé en expliquant que c’était le ministre de la Défense qui avait décidé «  d’explorer une voie qui consiste à mettre en place tout ce qui permettrait l’acquisition du Watchkeeper et en regard de ça tout ce qui permettrait l’acquisition du VBCI par les Britanniques. »

L’armée Britannique va donc entamer les tests du blindé français . Et après, on verra, comme le dit le DGA. Car Outre Manche, l’appel d’offres ouvert constitue la norme en matière d’achat d’armement. Si Londres devait mettre le VBCI en compétition, Paris ne se privera pas de faire de même pour le Watchkeeper. Sagem qui ne désespère pas de placer son Patroller, peut garder espoir.

 

La DGA va perdre des effectifs

Comme toutes les entités du ministère de la Défense, la DGA va devoir payer son tribut aux 34.000 suppressions de postes prévues par la loi de programmation 2014-2019. La rumeur évoque le chiffre de 950 postes en moins, soit la moitié des départs en retraite ou encore 10 % des effectifs actuels , même si Laurent Collet-Billon assure que Jean-Yves Le Drian n’a pas tranché. « Tous les départs en retraite ne seront pas remplacés », a-t-il néanmoins convenu. La DGA étudie donc de près les compétences à garder absolument, sachant que de forts recrutement sont prévus en cyber-défense.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:50
Défense. Paris positif sur des coopérations avec Berlin et Varsovie

 

18.02.2014 Ouest-France

 

Le ministère de la Défense s'est montré optimiste par les perspectives de coopération industrielle avec l'Allemagne et la Pologne.

 

Le Délégué général de l'armement, responsable des programmes en coopération, a souligné que le nouveau gouvernement en place en Allemagne avait décidé d'investir fortement dans la défense et de chercher à coopérer avec la France.

 

Un drone MALE à l'horizon 2025

 

"Le point clé que veulent mettre en exergue nos camarades allemands c'est les travaux concernant un drone MALE (moyenne altitude longue endurance) futur à l'horizon 2025", a déclaré le DGA, Laurent Collet-Billon lors de sa conférence de presse annuelle. Le drone MALE à l'examen serait basé sur une proposition de coopération de trois industriels, le français Dassault Aviation, l'Européen Airbus Group et l'italien Finmeccanica, a précisé le Délégué général.

Ces industriels, soucieux de développer la technologie des drones alors que les armées européennes s'équipent en drones américains ou israéliens, se sont dits prêts l'été dernier à coopérer pour satisfaire des besoins qu'exprimeraient en commun plusieurs pays. Individuellement en effet, aucun pays européen ne peut financer le développement de ces drones qui évoluent pendant 24 heures à quelque 3 000 m d'altitude et sont devenus indispensables aux armées modernes.

 

Pologne, "véritable axe de développement"

 

Laurent Collet-Billon a par ailleurs déclaré que la Pologne était "un véritable axe de développement" d'une coopération européenne. "La Pologne cherche des partenariats industriels lui permettant de développer son industrie et son savoir faire, nous ça nous offre des opportunités de partenariat qui nous permettent de sortir de l'Hexagone", a-t-il dit.

Le Délégué général n'est pas entré dans le détail des projets étudiés, rappelant simplement qu'ils portaient sur les missiles, les sous-marins et les hélicoptères. Les chantiers navals français DCNS proposent de construire des sous-marins avec les industriels polonais qui ont aussi courtisé par le constructeur allemand TKNS.

Par ailleurs, Airbus Helicopters (ex-Eurocopter) propose d'assembler en Pologne les 70 hélicoptères multirôles que doit commander l'armée polonaise. Ses concurrents pour cet appel d'offres, l'italien AgustaWestland et l'américain Sikorsky, ont déjà des usines en Pologne.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:50
Armement : comment la France négocie désormais avec la Grande-Bretagne

L'achat de drones Watchkeeper par la France dépend d'une commande ferme de véhicules blindés français (VBCI) fabriqué par Nexter par la Grande-Bretagne

 

19/02/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La France entend lier l'achat de drones Watchkeeper à une commande britannique portant sur des véhicules blindés à roue (VBCI) fabriqué par Nexter. Bref, une nouvelle stratégie basée sur du donnant-donnant.

 

Après les nombreux échecs entre Londres et Paris en matière de coopération dans l'armement, le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, prend aujourd'hui toutes les précautions pour que la France ne se fasse pas avoir une nouvelle fois par la Grande-Bretagne sur le programme de drone tactique britannique Watchkeeper. Car l'échec de la coopération entre Londres et Paris sur les porte-avions (PA2/CVF) a marqué les esprits. Il est vrai que la France a payé plus de 200 millions d'euros pour développer les porte-avions britanniques sans aucune contrepartie.

Du coup, Laurent Collet-Billon a expliqué que l'achat des drones Watchkeeper dépendrait d'une commande ferme de véhicules blindés français (VBCI) fabriqué par Nexter par la Grande-Bretagne. "Tout ça est en parallèle avec ce qui doit être fait dans l'évaluation du VBCI par le côté britannique et les marques d'intérêt que les Britanniques pourraient apporter à ce véhicule blindé", a-t-il précisé. Paris semble avoir adopté l'approche du donnant-donnant avec les Britanniques. "Il faut leur rentrer dedans", estime-t-on.

Cela a été également le cas pour obtenir à ce sommet de Brize Norton la poursuite d'études en commun sur un futur drone de combat. Les travaux ont été confiés à Dassault Aviation et BAE Systems. la France a en échange donné son feu vert au développement en commun d'un missile anti-navire léger (ANL), dont la Grande-Bretagne a un besoin urgent pour armer ses nouveaux hélicoptères, alors que l'armée française pouvait attendre au mieux ou n'en avait pas besoin au pire.

 

Info ou intox ?

Bluff ou pas de la part du DGA ? La France envisage depuis plusieurs mois de commander, comme l'a déjà fait l'armée de terre britannique, des drones Watchkeeper, fabriqués par Thales UK, la filiale britannique du groupe français. Et la DGA ne veut pas pour le moment entendre parler du drone concurrent Patroller que propose désespérément Sagem même si officiellement le patron de la DGA explique que ses services "évaluent en permanence" le Patroller "digne d'intérêt".

Patroller - photo Sagem

Patroller - photo Sagem

La décision sera dans les mains du ministre de la Défense. Le Délégué général a d'ailleurs rappelé que c'est Jean-Yves Le Drian qui avait décidé, lors d'un sommet franco-britannique le 31 janvier, "d'explorer une voie qui consiste à mettre en place tout ce qui permettrait l'acquisition du Watchkeeper et en regard de ça tout ce qui permettrait l'acquisition du VBCI par les Britanniques. Après on verra".

 

Le Watchkeeper plaît à l'armée française

Mais l'acquisition d'un même système d'armes par deux pays européens facilite les opérations interarmées et peut réduire les coûts de production et de soutien. Et il plait beaucoup au chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux. La DGA poursuit actuellement l'évaluation du Watchkeeper, qui a démontré des "progrès sensibles" après avoir laissé les Français "un peu sur leur faim", a-t-il expliqué. Il n'est pas encore arrivé, selon lui, à un "degré de maturité satisfaisant".

Le Watchkeeper a pourtant récemment obtenu début octobre sa certification délivrée par l'autorité de l'aviation militaire du Royaume-Uni en vue de l'intégrer dans le trafic aérien civil. Il doit entrer en service en Grande-Bretagne dans le courant du "premier trimestre 2014", peut-être en "février", affirme-t-on au sein de Thales. En dépit des rumeurs qui ont circulé sur de nouveaux problèmes, il a volé "comme prévu" ces dernières semaines en dehors du centre d'essais, notamment au-dessus d'une station balnéaire cet hiver.

 

Une opération de gouvernement à gouvernement

L'achat des drones Watchkeeper, selon nos informations, passerait, s'il se concrétise, par un accord de gouvernement à gouvernement entre Paris et Londres. Les Britanniques vendraient à l'armée de terre française des systèmes Watchkeeper prévus initialement pour l'armée de terre britannique. La prudence de Laurent Collet-Billon viendrait également du prix du Watchkeeper proposé par les Britanniques.

A Thales UK ensuite de négocier une commande supplémentaire avec l'armée britannique pour revenir au niveau de la cible initiale fixée par la Grande-Bretagne. Car pour le groupe électronique, l'opération entre Paris et Londres serait neutre dans une première étape. Chez Thales, on s'attend à une commande française en 2015. "Il n'y a pas de budget en 2014", explique-t-on à La Tribune. Cette coopération est en revanche "très porteuse" pour le groupe, qui fonde des espoirs sur une commande de l'OTAN.

 

L'armée de terre britannique séduite par le VBCI

C'est étonnant et cela doit être souligné. L'armée de terre britannique est vraiment séduite par le VBCI, le blindés à roues de Nexter, selon nos informations. Les militaires britanniques qui ont souvent accompagné leurs homologues français sur les théâtres d'opérations extérieures, souhaitent disposer du VBCI. Et la complicité entre les deux chef d'état-majors de l'armée de terre français et britannique pourrait débloquer l'opération. L'armée de terre française serait même prête à vendre à son homologue britannique une vingtaine d'exemplaires de VBCI pour une quarantaine de millions d'euros. 

 

Une coopération franco-britannique intense dans les missiles

Le Royaume-Uni est le principal partenaire de la France dans la conduite de programmes de  missiles et d'aéronefs. Signés en novembre 2010, les traités de Lancaster House formalisent la relation prioritaire nouée entre la France et le Royaume-Uni dont le précédent Livre blanc était venu confirmer l'importance. Les deux pays coopèrent sur le futur missile ANL. Embarquant une charge explosive limitée, l'ANL reste un programme d'ampleur assez modeste, visant à assurer des frappes mieux ciblées.

Le programme de missile de croisière SCALP-EG conduit en coopération avec les Britanniques et qu'ils appellent le Storm Shadow fait, quant à lui, l'objet d'une révision. L'ensemble de ces projets dans le secteur missilier inspirent une nouvelle vision stratégique, un effort de consolidation de l'industrie des missiles que nos partenaires nomment One complex weapon ou One MBDA, du nom de l'industriel concerné.

Enfin, la coopération porte sur les systèmes d'information ainsi que sur l'harmonisation des systèmes satellitaires de communication, Syracuse (France) et Skynet (Grande-Bretagne) devant être remplacés.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:50
La Brigade Franco-Allemande au CENZUB


19 févr. 2014 Armée de Terre

 

Langue, systèmes de communication et d'organisation... Beaucoup de choses sont différentes entre Français et Allemands. Pourtant, début février, le 3e régiment de hussards, le 110e régiment d'infanterie et la panzer pionier kompanie 550 se sont entraînés ensemble au Centre national d'action en zone urbaine (CENZUB). L'objectif : apprendre à travailler ensemble et échanger les savoir-faire, pour être opérationnels en cas de projection de la brigade franco-allemande (BFA).

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 11:55
La Direction générale de l'armement se réforme

 

18/02/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Elle prendra sa part dans les baisses d'effectifs du ministère de la Défense d'ici à 2019.

 

Les ingénieurs de l'armement ne seront pas épargnés par les réductions d'effectifs ­prévues (34.000) dans la défense dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. «Il ne faut pas être naïf. La DGA prendra sa part. Nous attendons ­l'arbitrage de Jean-Yves Le Drian après analyse des départs naturels et de l'impact des nouvelles méthodes de travail. Il existe des pistes telles que le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux», a déclaré Laurent ­Collet-Billon, directeur général de l'armement (DGA) en présentant, mardi 18 février, le bilan 2013 de ce bras armé du ministère de la ­Défense.

 

La DGA est au cœur de deux mouvements. D'un côté, elle devra réduire ses effectifs - un sur dix sur un total de 10.800, selon certains calculs - et remplacer pour partie les 1800 départs en retraite prévus d'ici à fin 2019. De l'autre, elle devra recruter 400 spécialistes afin de se doter d'une véritable force de frappe en matière de cyberdéfense, ­érigée en priorité nationale.

 

Parallèlement, la DGA devra jouer son rôle auprès de l'industrie en y injectant quelque 10 milliards d'euros par an, sous forme de commandes d'équipements militaires. En 2013, elle a ainsi notifié pour 10,83 milliards de contrats. Premier bénéficiaire, Airbus Group (1,9 milliard), suivi de DCNS (1,8 milliard) et de Thales (1,4 milliard). «Avec ce niveau soutenu sur l'équipement des forces et une vingtaine de programmes nouveaux à lancer, les compétences (...) de la DGA avec ses 5000 ingénieurs constituant une force de frappe unique en Europe seront une composante indispensable pour atteindre les objectifs de la LPM», a assuré Laurent Collet-Billon.

 

Un futur drone

 

L'agenda 2014 est bien chargé: lancement du programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre avec notification du contrat de blindés VBMR à l'automne 2014 en vue d'une première livraison avant la fin de la LPM ; commande du quatrième sous-marin Barracuda ainsi que des deux premiers avions ravitailleurs auprès d'Airbus Defence & Space ; modernisation de la dissuasion (notification en 2014 de la rénovation à mi-vie du missile ASMP et travaux sur le ­missile balistique M51-3 en vue d'une mise en service en 2024).

 

Autre dossier à traiter, le remplacement des drones tactiques Sper­wer de l'armée de terre. «Nous continuons à évaluer le Patroller de Sagem. C'est un produit digne d'intérêt», indique le DGA. Mais dans le cadre du dernier sommet franco-britannique, la France a lié l'achat du Watchkeeper développé par Thales pour l'armée britannique à l'acquisition par cette dernière de véhicules blindés de combat et d'infanterie (VBCI) construits par Nexter, a expliqué Laurent Collet-Billon.

 

La DGA travaillera aussi pour faire avancer les coopérations européennes. Elle se montre optimiste. «La Pologne représente une véritable opportunité dans le naval, les hélicoptères et les missiles.» Avec l'Allemagne, «la coopération a été stagnante. Mais cela change avec le nouveau gouvernement qui veut investir de façon forte dans la défense, insiste Laurent Collet-Billon. L'Allemagne veut coopérer avec la France et le point clef, ce sont les travaux sur un futur drone MALE de surveillance européen à horizon 2024 sur la base des propositions faites par Airbus Group, Dassault Aviation et Finmeccanica». La défense sera au menu du Conseil franco-allemand de ce mercredi.

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